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INCENDIE

RISQUES D'ENTREPRISES

Novembre 2010

Fédération
Française
des Sociétés
d'Assurances
INCENDIE
RISQUES D'ENTREPRISES
Risques Directs : Dispositions
générales et clauses

Tome I

Fédération
Française
des Sociétés
d'Assurances
Le Traité des Risques d'Entreprises comprend trois tomes. Ses dispositions n’ont AUCUN CARACTERE
CONTRAIGNANT et sont établies et diffusées à TITRE INDICATIF.

IL APPARTIENT AUX SOCIETES D’ADAPTER LES DONNEES DU TRAITE EN FONCTION DE LEUR PORTEFEUILLE, DE
LA QUALITE DE LEURS RISQUES, DE LEUR POLITIQUE DE SOUSCRIPTION ET DE LEUR PROPRE APPRECIATION
SUR L’INCIDENCE DES MESURES DE PREVENTION.

TOME I. - RISQUES DIRECTS : DISPOSITIONS GENERALES ET CLAUSES

Les Dispositions Générales portent sur l’appréciation de l’incidence tarifaire des facteurs d'aggravation ou
d'amélioration communs à la plupart des risques (construction, chauffage, moyens de secours,....) intervenant dans
la tarification de la garantie de base (incendie, foudre, explosion).

Le tome I traite également des extensions de la garantie de base à d'autres événements, à d'autres biens, à des
frais, pertes et responsabilités ainsi que de modalités d'assurance particulières.

TOME II. - TARIFICATION ANALYTIQUE

La Tarification Analytique (TA) se compose de 124 rubriques (ou classes d'activité) réparties en 10 fascicules (ou
familles d'activités), numérotés de 0 à 9. A chaque rubrique, qui correspond, numéro pour numéro, à une adresse
du plan de la Statistique Commune de la FFSA, est indiquée une appréciation de l’incidence tarifaire des
facteurs d'aggravation ou d'amélioration propres à chaque activité ainsi que, pour chacune des activités une
appréciation de son degré de danger par rapport à l’ensemble des activités de la rubrique considérée.

Dans un onzième fascicule, numéroté 10, sont proposées les dispositions tarifaires applicables à des activités
accessoires non prévues ailleurs à la TA.

Sauf dérogations prévues à certaines rubriques de la TA, les Dispositions Générales sont applicables à
toutes les entreprises entrant dans le champ d'application du Traité.

TOME III. - PERTES D'EXPLOITATION

Ce tome traite dans une première partie des principes généraux de l'assurance des Pertes d'Exploitation (objet de
l'assurance, mécanismes comptables, éléments du contrat,...) et du règlement des sinistres.

Une deuxième partie est consacrée à la tarification des garanties.

Les taux de primes indiqués sont des taux de prime "pure" dits « crédibilisés », c’est-à-dire obtenus en application du modèle
de crédibilité hiérarchique de Jewell sur la période d’observation statistique 1990-2005. Par conséquent, ils ne correspondent
qu'à la compensation des sinistres et ne prennent pas en compte le chargement, c'est-à-dire :
• le commissionnement des intermédiaires,
• les frais de gestion de la société, y compris le bénéfice technique qu'elle souhaite, notamment pour couvrir sa marge de
solvabilité.

Les tomes I et II comportent en outre un recueil de clauses.

Un index alphabétique, figurant à la fin de chaque tome, doit faciliter l'usage du Traité.

3
INCIDENCE TARIFAIRE DES FACTEURS D’AMELIORATION ET D’AGGRAVATION DES RISQUES
Le tableau ci-dessous s’applique aux facteurs d’amélioration et d’aggravation de risques mentionnés aux Dispositions
Générales des Tomes I et II du TRE ainsi qu’aux dispositions spécifiques des Tomes II et III du TRE. Il appartient aux sociétés
d’assurance de fixer les rabais et majorations correspondant aux niveaux d’incidence tarifaire.

Niveau d’incidence tarifaire Incidence


Facteurs d’aggravation Facteurs d’amélioration

¼ ¼ Aucune

1À 1Â Extrêmement faible

2À 2Â Très faible

3À 3Â Faible

4À 4Â Moyenne

5À 5Â Forte

6À 6Â Très forte

7À Extrêmement forte
1. L’incidence tarifaire d’un facteur aggravant (à sanctionner par une majoration) ou améliorant (à sanctionner par un rabais)
peut être indiquée comme suit : 2À ou 2 à 3À, incidence très faible ou incidence de très faible à faible..
2. Le tableau s’applique également à l’appréciation du coefficient K qui mesure l’influence d’un risque aggravant sur un risque
aggravé (voir § 242 du Tome I). Lorsque le risque aggravant n’a aucune influence sur le risque aggravé (K = ¼), les deux
risques sont passibles de leur taux propre (¼ = 0). Lorsque le risque aggravant a une extrêmement forte influence sur le
risque aggravé (K = 7À), les deux risques sont passibles du taux du risque aggravant (7À = 1).

DEGRE DE DANGER
d’une activité par rapport à l’ensemble des activités d’une même rubrique

Le degré de danger de l’ensemble des activités d’une rubrique considérée est approché par le taux de prime pure statistique
donné dans le tableau figurant sous l’intitulé de chaque rubrique.

Classe de danger Degré de danger de l’activité par rapport à l’ensemble des


activités de la rubrique
+F extrêmement supérieur
+E très fortement supérieur
+D fortement supérieur
+C supérieur
+B faiblement supérieur
+A très faiblement supérieur
RE Activité à risques équivalents
-A très faiblement inférieur
-B faiblement inférieur
-C inférieur
-D fortement inférieur
-E très fortement inférieur
-F extrêmement inférieur

4
TOME I : DISPOSITIONS GENERALES ET CLAUSES

SOMMAIRE

Chapitres et
paragraphes

Titre 1 - Généralités
• Champ d'application du Traité........................................................................................................ 10
• Contrat d'assurance contre l'incendie ............................................................................................ 11
- Garanties .................................................................................................................................... 110
- Indemnités - Règle proportionnelle de capitaux .......................................................................... 111
- Prime - Réduction proportionnelle d'indemnité ............................................................................ 112
• Définitions ...................................................................................................................................... 12

Titre 2 - Garantie de base


SECTION A : DOMMAGES ASSURABLES ET CONDITIONS DE GARANTIE
• Evénements assurés ..................................................................................................................... 20
• Biens assurables ............................................................................................................................ 21
• Valeurs à garantir ........................................................................................................................... 22
• Mode de calcul du taux net ............................................................................................................ 23

SECTION B : CRITERES DE TARIFICATION


• Communauté, contiguïté, proximité ............................................................................................... 24
- Définitions ................................................................................................................................... 240
- Tarification .................................................................................................................................. 241
- Coefficients de communauté, de contiguïté, de proximité et de communication par passage .... 242
- Cas particuliers ........................................................................................................................... 243
• Construction ................................................................................................................................... 25
- Généralités .................................................................................................................................. 250
- Définitions ................................................................................................................................... 251
- Classement des éléments de construction .................................................................................. 252
- Code "construction" du bâtiment ................................................................................................. 253
- Barème ....................................................................................................................................... 254
• Chauffage ...................................................................................................................................... 26
- Cas général ................................................................................................................................. 260
- Barème ....................................................................................................................................... 261
- Cas particulier des locaux à atmosphère explosive..................................................................... 262
• Installations électriques .................................................................................................................. 27
- Contrôle des installations électriques .......................................................................................... 270
- Cas particulier des contrôles par thermographie infrarouge ........................................................ 271
• Protection et prévention ................................................................................................................. 28
- Moyens de premiers secours ...................................................................................................... 280
- Installations d'extinction automatique à eau (sprinkleurs) ........................................................... 281
- Installations d'extinction automatique à gaz carbonique (CO2) ................................................... 282
- Installations d'extinction automatique à halon ............................................................................. 283
- Installations d'extinction automatique à gaz (gaz inertes/gaz inhibiteurs) ................................... 283 bis
- Installations d'extinction automatique à mousse à haut foisonnement ........................................ 283 ter
- Surveillance des installations ...................................................................................................... 284
- Abonnement de prévention et de conseil contre l’incendie ........................................................ 285
- Présence dans l'entreprise d'un chargé de sécurité incendie ..................................................... 286
• Divers ............................................................................................................................................. 29
- Stockages de grande hauteur ..................................................................................................... 291
- Risques en chômage continu ...................................................................................................... 293
- Matériels et marchandises en plein air ........................................................................................ 294
- Occupation temporaire d'un risque.............................................................................................. 295

5
Chapitres et
paragraphes

Titre 3 - Extensions à d'autres événements


• Choc ou chute d'appareils de navigation aérienne ou d'engins spatiaux ....................................... 30
• Effets du vent dû aux tempêtes, ouragans ou cyclones (tempêtes), grêle, neige
sur les toitures................................................................................................................................ 31
- Effets du vent dû aux tempêtes, ouragans, cyclones (tempêtes) ................................................ 310
- Action de la grêle et du poids de la neige sur les toitures ........................................................... 311
• Actes de vandalisme et de sabotage, émeutes, mouvements populaires, actes de terrorisme et
attentats (Loi du 9 septembre 1986), risques spéciaux .................................................................. 32
- Actes de terrorisme et attentats (dispositions légales) ; actes de sabotage ; émeutes ;
mouvements populaires .............................................................................................................. 320A
- Actes de vandalisme et de sabotage, émeutes, mouvements populaires, actes de terrorisme
et attentats .................................................................................................................................. 320B
- Risques spéciaux ........................................................................................................................ 321
• Accidents aux appareils électriques et électroniques ..................................................................... 33
- Evénements assurés ................................................................................................................... 330
- Biens assurés.............................................................................................................................. 331
- Conditions de garantie ................................................................................................................ 332
• Risque atomique ............................................................................................................................ 34
- Evénements assurés ................................................................................................................... 340
- Conditions de garantie ................................................................................................................ 341
- Garantie des responsabilités ....................................................................................................... 342
• Tremblement de terre .................................................................................................................... 35
- Evénements assurés ................................................................................................................... 350
- Biens assurés.............................................................................................................................. 351
- Conditions de garantie ................................................................................................................ 352

Titre 4 - Extensions à d'autres biens


• Fonds et valeurs ............................................................................................................................ 40
• Objets de valeur ............................................................................................................................. 41
• Supports d'informations ................................................................................................................. 42
- Dommages assurables ............................................................................................................... 420
- Conditions de garantie ................................................................................................................ 421

Titre 5 - Extensions à des frais et pertes


• Honoraires d'experts ...................................................................................................................... 50
• Remboursement de la cotisation d'assurance obligatoire "dommages-ouvrage" ........................... 51
• Autres frais et pertes ...................................................................................................................... 52
• Pertes indirectes ............................................................................................................................ 53
- Garantie forfaitaire ...................................................................................................................... 530
- Garantie sur justificatifs ............................................................................................................... 531
• Frais nécessités par une mise en état du bâtiment en conformité avec la législation et la
réglementation en matière de construction .................................................................................... 54

Titre 6 - Assurances des responsabilités


• Responsabilité contractuelle du propriétaire et du locataire (ou occupant) .................................... 60
- Responsabilité du locataire (ou de l'occupant) à l'égard du propriétaire ..................................... 600
- Responsabilité du propriétaire à l'égard du locataire ................................................................... 601
- Dispositions complémentaires..................................................................................................... 602
• Autres responsabilités .................................................................................................................... 61
- Responsabilité à l'égard des tiers................................................................................................ 610
- Responsabilité du syndicat des copropriétaires à l'égard des copropriétaires ............................ 611
- Responsabilité du gérant............................................................................................................. 612
- Responsabilité du locateur d'ouvrage ou du dépositaire à l'égard du déposant .......................... 613
- Assurance pour compte de qui il appartiendra ............................................................................ 614
- Extension des garanties de responsabilités aux dommages immatériels .................................... 615
• Extension au risque nucléaire ........................................................................................................ 62

6
Chapitres et
paragraphes

Titre 7 - Modalités d'assurances particulières


• Assurances adaptables - assurances après estimation préalable.................................................. 70
- Adaptation périodique ................................................................................................................. 700
- Assurances avec estimation préalable et dérogation à la règle proportionnelle .......................... 701
• Assurance de la vétusté ................................................................................................................. 71
- Assurance en valeur à neuf......................................................................................................... 710
• Assurances temporaires ................................................................................................................ 72
- Assurance d'une durée inférieure ou égale à 60 jours consécutifs ............................................. 720
- Assurance d'une durée supérieure à 60 jours consécutifs .......................................................... 721
• Garantie des marchandises en assurance révisable ou en compte courant .................................. 73
- Modalités de l'assurance ............................................................................................................. 730
- Conditions de garantie ................................................................................................................ 731
- Cas particuliers ........................................................................................................................... 732
- Assurance ajustable .................................................................................................................... 733
• Marchandises vendues avec clause de réserve de propriété ........................................................ 74
- Assurance du vendeur ................................................................................................................ 740
- Assurance de l'acquéreur ............................................................................................................ 741
• Franchises ..................................................................................................................................... 75
• Divers ............................................................................................................................................. 76
- Assurance avec limitation............................................................................................................ 760
- Assurance éventuelle .................................................................................................................. 761
- Assurance de marchandises confiées par l'Etat .......................................................................... 762
- Assurance des intérêts d'emprunts (règlement TVA exclue) ....................................................... 763
- Renonciation en faveur des créanciers hypothécaires ................................................................ 764

Titre 8 - Clauses

Annexe : Méthode exigentielle d'évaluation de la construction des bâtiments

Index alphabétique

Abréviations et symboles

7
TITRE 1

GENERALITES

9
Titre 1 - Généralités

TITRE 1 - GENERALITES

10 CHAMP D'APPLICATION DU TRAITE


Le présent Traité s'applique aux risques :
• où s'exerce une activité visée à la TA,
et
• dont le contenu (matériel et/ou marchandises) assuré ou non, a une valeur supérieure à 150 fois la valeur en euros de
(1)
l'indice RI dont la définition est donnée au chap. 12 .

Les risques concernés par le présent Traité se rangent dans la catégorie des Risques d'Entreprises et les contrats qui
garantissent ces risques sont à déclarer en Statistique Commune ; les risques non concernés par ce Traité (c'est-à-dire
les risques ne remplissant pas les deux conditions ci-dessus) se rangent dans la catégorie des Risques Simples (RS),
(2)
ou dans celle des Risques à usage Industriel ou Commercial (RIC), ou encore dans celle des Risques Agricoles .

Par ailleurs, en raison de la concentration de certaines industries ainsi que, souvent, de la taille des risques qu'elles
exploitent, ou de la spécificité de leurs activités, les schémas tarifaires exposés dans le traité peuvent être inadaptés. Les
rubriques de la TA dont relèvent ces industries sont signalées par la mention "Hors Traité". En tout état de cause, les
contrats qui garantissent ces risques doivent faire l'objet de déclarations en Statistique Commune.

11 CONTRAT D'ASSURANCE CONTRE L'INCENDIE


Le contrat d'assurance contre l'Incendie (CONTRAT dans ce qui suit), relève de la branche des Assurances de
Dommages (Assurances de Choses et Assurances de Responsabilités). Il est soumis aux règles générales du Code des
(3)
Assurances relatives aux assurances de ce type .

Signé par les deux parties contractantes, le contrat constate leur engagement réciproque :
• pour l'assureur, à verser au bénéficiaire du contrat une INDEMNITE en cas de réalisation du risque assuré ;
• pour l'assuré, à payer la PRIME ou la COTISATION en contrepartie des GARANTIES que l'assureur lui a accordées.

Le contrat se compose des Conditions Générales et des Conventions Spéciales d'assurance (en l'occurrence, les
CONDITIONS GENERALES DES ASSURANCES DOMMAGES (CG) et la CONVENTION SPECIALE INCENDIE ET
GARANTIES ANNEXES (CSI)), de Conditions Particulières et d'annexes (intercalaires,....).

Les Conditions Générales correspondent aux dispositions communes à tous les contrats de ce genre ; elles sont
complétées par les Conventions Spéciales d'Assurances qui définissent les garanties et les Conditions Particulières qui
adaptent le contrat à chaque situation en précisant notamment les risques couverts, la durée du contrat, les sommes
assurées, le montant de la prime, le preneur d'assurances et le bénéficiaire,...

(1) Font l'objet de seuils exprimés différemment :


• les immeubles de grande hauteur (IGH) ainsi que les grands ensembles immobiliers et les bâtiments abritant des centres commerciaux
pour lesquels sont prévus des seuils exprimés en mètres carrés de superficie développée (voir définition au chap. 12). Au-delà des seuils
les concernant, même s'ils ne renferment pas d'activités relevant du Traité, ces risques constituent des Risques d'Entreprises,
• les parcs de stationnement, les établissements scolaires, les lycées, les établissements de soins, les maisons de retraite et de
convalescence, les hôtels et résidences hôtelières, les gymnases (rubriques 901 à 904 du Tome III) qui font l'objet d'un seuil également
exprimé en mètres carrés de superficie développée,
• les dépôts de liquides inflammables, d'alcools de bouche et de gaz combustibles pour lesquels les seuils sont exprimés en volumes de
produits stockés.
(2) Il s'agit de tous les risques et activités des exploitations agricoles procurant des revenus assujettis à l'impôt sur les bénéfices agricoles, en
application de l'article 63 du Code Général des Impôts (CGI).
(3) Pour les risques situés, au sens de l'article L 191.2 du Code des Assurances, dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la
Moselle, les dispositions particulières du Titre IX dudit Code sont applicables au contrat à l'exception, sauf convention contraire, des
dispositions des articles L 191.7 et L 192.3.
11
Titre 1 - Généralités

110 Garanties

La finalité du contrat est de replacer l'assuré dans la situation patrimoniale qui aurait été la sienne si le sinistre n'avait
pas eu lieu. L'assureur peut indemniser :
• les dommages matériels (c'est-à-dire ceux qui portent atteinte à la structure et à la substance de la chose) causés
(1)
aux biens assurés par un événement garanti ;
• les frais et pertes qui en résultent ;
ainsi que les conséquences pécuniaires de responsabilités encourues par l'assuré du fait du sinistre.
Le contrat comporte une GARANTIE DE BASE à laquelle s'ajoutent :
• les GARANTIES DU FAIT DE LA LOI :
- action du vent dû aux tempêtes, ouragans ou cyclones (loi n° 90.509 du 25 juin 1990, loi n° 2000-1207 du
13 décembre 2000 et loi 2001-602 du 9 juillet 2001 - Art. L 122.7 du Code des Assurances) aux conditions prévues
dans la CSI,
- effets de catastrophes naturelles (loi n° 82.600 du 13 juillet 1982, loi n° 90.509 du 25 juin 1990, loi n° 92.665 du
16 juillet 1992, loi n° 2000-1207 du 13 décembre 2000, loi 2003-699 du 30 juillet 2003, loi 2004-811 du 13 août 2004,
et loi 2007-1824 du 25 décembre 2007 - Art. L 125.1 à 6 du Code des Assurances) aux conditions définies par arrêté
(Art. A 125.1 du Code des Assurances),
pour les biens situés en France métropolitaine, dans les départements d'Outre-mer, les Collectivités territoriales de
(2)
Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon,
• les GARANTIES OPTIONNELLES qui sont assorties de leurs propres exclusions.
Les garanties optionnelles sont accordées moyennant prime distincte et mention expresse aux Conditions Particulières.

CE TRAITE NE PREVOIT PAS LE RACHAT DES EXCLUSIONS SUIVANTES, qui figurent parmi les exclusions
rachetables énoncées au Titre III B des CG et à l'article 3, §§ 1 B, 2 B de la CSI.
• les dommages occasionnés par la guerre étrangère ou la guerre civile ;
• les dommages, autres que ceux d'incendie couverts au titre de la garantie de base prévue à l'article 1er, § 1 de la CSI
(incendie, explosion, chute de la foudre) résultant de la pression d'un gaz ou d'un fluide introduit volontairement dans
une installation à l'occasion d'essais,
• les dommages résultant de vols y compris ceux perpétrés à l'occasion d'un événement garanti,
• les dommages occasionnés directement ou indirectement, même en cas d'orage, par les eaux de ruissellement,
l'engorgement et le refoulement des canalisations enterrées et des égouts, par les inondations, les raz de marée, les
marées, les débordements de sources, de cours d'eau et, plus généralement, par la mer et autres plans d'eau naturels
et artificiels, ainsi que les dommages causés par les masses de neige ou de glace en mouvement, par un tremblement
de terre, une éruption volcanique, l'effondrement, l'affaissement ou le glissement du sol, les coulées de boues, chutes
de pierres et autres cataclysmes.
Sont toutefois garantis les dommages couverts au titre :
- de la garantie de base (Art. 1er, § 1 de la CSI), à l'exclusion des dommages résultant d'un incendie ou d'une
explosion causé par un tremblement de terre ou une éruption volcanique,
- des garanties du fait de la loi prévues à l'article 1er, § 2 de la CSI (action du vent dû aux tempêtes, ouragans ou
cyclones, effets des catastrophes naturelles),
- de la garantie optionnelle prévue à l'article 1er, § 3 C de la CSI (action de la grêle ou du poids de la neige),
• les conséquences pécuniaires de la responsabilité que l'assuré peut encourir, même à l'occasion d'un événement
garanti au titre du contrat, pour des dommages causés aux tiers par émission, dispersion, rejet ou dépôt de toute
substance solide, liquide ou gazeuse diffusée par l'atmosphère, le sol et les eaux, et provenant des biens assurés
situés sur un site comprenant une installation dont l'exploitation est soumise à autorisation ou a enregistrement en
application de l’article R 511-9 du code de l’environnement relatif aux installations classées pour la protection de
l'environnement ou de toute loi qui lui serait substituée,
• les frais et pertes suivants, mentionnés à l'article 2 § 2 de la CSI, subis par l'assuré :
- frais de déplacement et de relogement, perte d'usage, pertes de loyers et pertes indirectes sur justificatifs, à moins
qu'ils ne résultent d'un dommage matériel couvert au titre des garanties définies à l'article 1er, § 1 (garantie de base),
§ 2 (dommages dus aux effets du vent) ou des garanties optionnelles définies à l'article 1er §§ 3A (tous dommages à

(1) La contamination des biens assurés par des substances toxiques, consécutive à un événement garanti, constitue un dommage matériel
dans la mesure où elle porte atteinte à la structure ou à la substance de la chose assurée (lexique des CG). Par conséquent, les frais de
décontamination sont couverts au titre de la garantie de base dans la limite des capitaux assurés sur bâtiments, matériels et marchandises
(Note aux Sociétés du 10 juin 1986).
(2) Les biens situés en principauté d'Andorre et en principauté de Monaco, a fortiori exclus du champ d'application de la loi, peuvent être
garantis contre les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et les raz-de-marée dans les conditions de l'annexe P25 (chap. 35).
12
Titre 1 - Généralités

l'occasion d'attentats), 3C (dommages causés par l'action de la grêle et du poids de la neige), 3D alinéas 3 et 4
(fuites d'eau accidentelles et dommages de gel) et 3E (risque atomique) de la CSI,
- remboursement de la cotisation d'assurance "dommages-ouvrage", pertes indirectes forfaitaires, remboursement des
intérêts d'emprunts et remboursement des honoraires d'experts, à moins qu'ils ne résultent d'un dommage matériel
couvert au titre de la garantie de base (article 1er § 1) ou des garanties optionnelles définies à l'article 1er §§ 3A et 3E
de la CSI.
• les conséquences pécuniaires des responsabilités mentionnées à l'article 2 § 3 de la CSI (responsabilités du locataire,
du propriétaire, du locateur d'ouvrage, du dépositaire et responsabilité à l'égard des tiers), à moins qu'elles ne résultent
d'un dommage matériel couvert au titre de la garantie de base (article 1er § 1) ou des garanties optionnelles définies à
l'article 1er §§ 3A et 3E de la CSI.
• les frais exposés par l'assuré, pour remédier à un vice propre ou d'un défaut de fabrication.
Restent toutefois garantis les dommages de la nature de ceux couverts au titre du contrat qui, dans leur origine ou leur
étendue, résultent d'un vice propre ou d'un défaut de fabrication, y compris les dommages atteignant la partie d'un bien
viciée ou défectueuse,
• les dommages autres que ceux d'incendie ou d'explosion couverts au titre de la garantie de base (Art. 1er, § 1 de la
(1)
CSI), causés aux biens assurés par leur fermentation ou leur oxydation,
• les dommages aux biens suivants dont l'assuré est propriétaire :
- les appareils à vapeur pour des dommages consistant en crevasses et fissures dues notamment à l'usure, aux coups
de feu (il s'agit d'une surchauffe due à un manque d'eau qui altère le métal de l'appareil) et au gel.
Peuvent être couverts, en souscrivant la garantie mentionnée à l'article 1er, § 3 D de la CSI ("risques spéciaux") et
aux conditions de cette garantie, les dommages causés par le gel à ces appareils.
- le terrain, les pelouses, les arbres et plantations, les clôtures et les ouvrages de génie civil,
- les véhicules terrestres à moteur ainsi que leurs remorques et semi-remorques dont la mise en circulation est
soumise en France à l'obligation d'assurance de responsabilité civile (Art. L 211.1 du Code des Assurances).

111 Indemnités - Règle proportionnelle de capitaux

Le contrat est soumis au principe indemnitaire énoncé l'article L 121-1 du Code des Assurances dont le premier alinéa
stipule que "l'assurance relative aux biens est un contrat d'indemnité : l'indemnité due par l'assureur à l'assuré ne peut
dépasser le montant de la valeur de la chose assurée au moment du sinistre". En outre, le premier alinéa de l'article 8 de
la CSI précise que : "L'assurance ne peut être une cause de bénéfice pour l'assuré ; elle ne lui garantit que la réparation
de ses pertes réelles ou de celles dont il est responsable".

Pour connaître les valeurs à garantir, il appartient à l'assuré de se reporter à l'article 4 de la CSI.

Le montant des garanties souscrites doit être suffisant. En effet, l'article L 121-5 du Code des Assurances dispose que :
"s'il résulte des estimations que la valeur de la chose assurée excède au jour du sinistre la somme garantie, l'assuré est
considéré comme restant son propre assureur pour l'excédent et supporte en conséquence une part proportionnelle du
dommage, sauf convention contraire".

Ce principe est connu sous le nom de "règle proportionnelle de capitaux" (plus simplement appelée "règle
proportionnelle" dans la suite du Traité) :
capitaux assurés
indemnité = dommage x
valeurs à garantir
Comme le prévoit l'article L 121-5 du Code des Assurances, les conditions générales admettent la non-application de la
règle proportionnelle dans le cas de garanties pour lesquelles l'assuré ne peut déterminer la "valeur de la chose
assurée". Il s'agit de la garantie de certains frais, pertes et responsabilités accordée au premier risque : voir titres 5 et 6.

Dans d'autres cas, l'assuré peut bénéficier d'une tolérance dans l'application de cette règle (voir article 6 de la CSI).

Les inconvénients pour l'assuré, liés à la difficulté de souscrire des capitaux suffisants, puis de les "suivre" en fonction de
l'érosion monétaire, sont palliés par l'adaptation périodique des primes et des garanties à chaque échéance du contrat
en fonction d'un indice RI, prévue à l'article 5 de la CSI.

112 Prime - Réduction proportionnelle d'indemnité

La prime payée par l'assuré à l'assureur est la contrepartie de la garantie que celui-ci lui accorde.

(1) Les dommages aux marchandises périssables, conservées en entrepôts frigorifiques, résultant de leur fermentation ayant eu pour cause
déterminante la détérioration, la destruction, l'arrêt ou le dysfonctionnement de l'installation assurant le maintien des conditions de leur
conservation, peuvent être couverts aux conditions de la clause b) de la rubrique TA n° 771.
13
Titre 1 - Généralités

La prime annuelle acquittée par l'assuré pour chacune des garanties qu'il a souscrites est le produit du taux de prime
exprimé en °/°° par le montant des capitaux garantis dit "assiette de prime".

Le taux de prime est fonction du danger présenté par le risque. Aussi, l'assuré est-il tenu de répondre exactement aux
questions posées par l'assureur, notamment dans le formulaire de déclaration du risque par lequel l'assureur l'interroge,
lors de la conclusion du contrat, sur les circonstances qui sont de nature à faire apprécier par l'assureur les risques qu'il
prend en charge. Il doit en outre déclarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui rendent inexactes ou
caduques les réponses faites à l'assureur (Art. L 113.2 du Code des Assurances).

Des omissions ou des inexactitudes dans sa déclaration peuvent conduire l'assureur à percevoir une prime inférieure à
celle qui correspond aux caractéristiques techniques du risque.

En cas de sinistre, si l'assuré est de mauvaise foi, le contrat est réputé nul (Art. L 113-8 du Code des Assurances). Si
l'assuré est de bonne foi, l'indemnité devra être diminuée dans le rapport existant entre le taux de la prime effectivement
payée et le taux de la prime due par l'assuré ainsi que le prévoit l'article L 113-9 du Code des Assurances. C'est la
réduction proportionnelle d'indemnité (plus communément appelée règle proportionnelle de prime) :

Taux de la prime payée


Indemnité réduite = indemnité x
Taux de la prime due

A noter que :
L'absence de mauvaise foi s'apprécie par rapport au jour où la déclaration aurait dû être faite.

La réduction proportionnelle est applicable même si les omissions ou les inexactitudes ont été sans influence
sur la réalisation du sinistre.

12 DEFINITIONS

Agrément
Il s'agit d'un mode de sélection de matériels et d'entreprises. L'agrément est délivré au terme d'une procédure privée qui
consiste à sélectionner les matériels et les entreprises qui satisfont aux conditions d'agrément définies par les assureurs
avec le concours des organismes professionnels concernés.

Année-risque
L'élaboration par la FFSA de la Statistique Commune des Risques d'Entreprises repose sur l'observation de populations
de contrats pendant une ou plusieurs années-calendrier. L'unité qui mesure l'importance (en nombre) d'une population
statistique est l'année-risque. Un contrat dont l'échéance est au 1er janvier, et qui produit donc ses effets durant toute
une année, est compté pour une année-risque ; un autre, qui expire au 9ème mois de l'année (échéance au 1er octobre),
ne compte que pour 9/12 = 0,75 année-risque ; si ces deux contrats appartiennent à la même population, ils sont
comptés pour 1,75 année-risque.

Assiette de prime
Voir Prime

Assuré
L'assuré est celui dont les biens ou les responsabilités font l'objet du contrat. Le preneur d'assurance (ou contractant)
est celui qui, en signant le contrat en son nom personnel, s'engage envers l'assureur, notamment à payer la prime. Le
bénéficiaire est celui qui est appelé, en cas de sinistre, à recueillir l'indemnité résultant de l'application du contrat.
Souvent, ces trois qualités sont réunies sur la même personne. Cependant, il est des cas où le preneur d'assurance se
distingue de l'assuré et bénéficiaire (assurance pour compte par exemple). Dans d'autres cas, le preneur d'assurance et
l'assuré sont une seule et même personne et c'est une autre qui est le bénéficiaire.

Certification
Procédure officielle de sélection de matériels et d’entreprises exécutée conformément aux prescriptions de la loi dite
Scrivener et de ses décrets d'application. Seuls des organismes certificateurs agréés par les pouvoirs publics et dont les
règlements de certification ont été approuvés, sont autorisés à appliquer cette procédure. Celle-ci consiste notamment à
vérifier que les produits présentés ont satisfait à des conditions d'essais et que leur fabricant a mis en place un système
garantissant la qualité des produits. En outre, l'attribution des certifications est soumise à l'appréciation d'un Comité
consultatif pluridisciplinaire (certification A2P, certification NF, certification APSAD, certification NF-A2P, ...).

14
Titre 1 - Généralités

Chargement
Il s'agit du chargement commercial, à distinguer du chargement fiscal constitué par les taxes auxquelles sont assujetties
les opérations d'assurance, et des contributions.

Le chargement correspond à un accroissement de la prime pure par lequel l'assureur répercute sur l'assuré les frais
qu'il engage pour la gestion et la commercialisation des contrats.

Compartiment à l'épreuve du feu


Il est destiné à isoler, à l'intérieur d'un bâtiment, une activité ou un stockage aggravant. En aucun cas, il ne peut être
considéré comme un ouvrage destiné :

- à protéger des matières ou des marchandises d'un incendie survenu à l'extérieur du compartiment ;
- à résister aux effets d'une explosion survenant à l'intérieur ou à l'extérieur du compartiment.

Contenu
Ce terme désigne l'ensemble des biens (mobilier personnel, matériel et marchandises) présents dans un risque.

Cotisation : voir à Prime

Emballages
La CSI (lexique - marchandises) précise que les emballages se rapportant à la profession de l'assuré doivent être
assimilés aux marchandises lui appartenant. Il ne s'agit pas des emballages constituant les produits finis de l'activité
principale de l'assuré.

Par ailleurs, selon la norme NF H 00-014, il faut entendre par emballage :

- "les moyens d'emballage et les moyens auxiliaires d'emballage" ;


- "les objets destinés à envelopper ou à contenir un produit ou un ensemble de produits pendant leur manutention, leur
stockage ou leur présentation à la vente, en vue de les protéger ou de faciliter ces opérations et assurant, de plus, le
respect de l'environnement".

L'emballage est donc tout ce qui permet de transporter, de manutentionner, de stocker et de distribuer un produit. Il
assure en premier lieu la fonction de contenant : ce sont notamment des caisses, palettes-caisses, casiers, boîtes,
sacs, poches, étuis, tubes, filets, plateaux, cageots, cagettes, blisters (enveloppes réalisées par pelliculage), fûts,
tonneaux, jales (récipients de capacité comprise entre 250 et 400 litres), jerricans, outres (communément désignés par la
marque commerciale Cubitainer), bouteilles, flacons, seaux, pots, aérosols et de petits conteneurs de capacité allant
jusqu'à 3 000 litres environ. Les grands emballages de transport (grands conteneurs dont la capacité se mesure par
dizaine de mètres cubes et les citernes) ainsi que les emballages fixes de stockage ne sont pas considérés comme des
emballages et doivent être assimilés à du matériel.

Doivent être également considérés comme des emballages tous les objets employés pour le suremballage (fardelage de
colis ou charges palettisées à l'aide de films en matières plastiques thermorétractables ou étirables), la protection
mécanique des charges (cales, amortisseurs, matériaux de capitonnage, de rembourrage) ou leur protection physico-
chimique (matériaux-barrières tels que les complexes thermosoudables servant à l'enveloppement de la charge ;
déshydratants, absorbants ; ...), et les autres accessoires d'emballage que sont les liens (ficellerie, feuillards de cerclage,
sangles, sandows), les adhésifs, les moyens de fermeture (couvercles, bouchons, capsules) et de préhension, cônes,
manchons, bobines, tourets, ainsi que les palettes.

Etablissement
Il s'agit de l'ensemble de biens appartenant au même propriétaire, concourant à la même exploitation et réunis dans un
périmètre tel qu'aucun de ces biens n'est séparé du bien le plus voisin par une distance supérieure à 200 m.

Grands risques (au sens du Code des Assurances)


Une opération relevant des branches mentionnées aux §§ 3, 8, 9, 10, 13 et 16 de l'article R 321.1 est considérée comme
couvrant un grand risque pour l'application de l'article L 111.6 si le souscripteur remplit au moins deux des trois
conditions suivantes :
1° Le total de son dernier bilan est supérieur à 6,2 millions d'euros,
2° Le montant de son chiffre d'affaires du dernier exercice est supérieur à 12,8 millions d'euros ;
3° Le nombre de personnes qu'il a employées en moyenne au cours du dernier exercice est supérieur à 250.
Si le souscripteur fait partie d'un ensemble d'entreprises soumises à une obligation de consolidation comptable, les
seuils mentionnés aux 1°, 2° et 3° ci-dessus sont appliqués sur une base consolidée.

15
Titre 1 - Généralités

Indice RI
Il s'agit d'un indice propre à l'assurance Incendie, plus particulièrement destiné aux risques d'entreprises, entré en
vigueur le 1er avril 1975 et dont la composition est donnée dans le lexique de la CSI.

Toutes les sommes mentionnées dans le Traité sont exprimées en multiples de cet indice. Par conséquent l'indice ayant
pour valeur 5302 au 1er janvier 2009, à cette date il faut traduire 150 fois l'indice RI par 795.300 euros. Au plus tard les
1er mars, 1er juin, 1er septembre et 1er décembre de chaque année, la FFSA publie les valeurs de l'indice RI devant
entrer en vigueur respectivement les 1er avril, 1er juillet, 1er octobre et 1er janvier suivants. Toutefois, ces valeurs sont
normalement publiées environ un mois et demi avant les dates limites, soit environ deux mois et demi avant leur entrée
en vigueur.

Inflammables (Liquides)
La loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l'environnement, et plus
précisément les textes (décrets et arrêtés) pris en application de ladite loi, classent les liquides inflammables en quatre
catégories en fonction notamment de leur POINT d'ECLAIR :

A. Liquides extrêmement inflammables :


(1)
Oxyde d'éthyle et tout liquide dont le point d'éclair est inférieur à 0°C et dont la pression de vapeur à 35°C est
(2)(3)
supérieure à 105 pascals ;

B. Liquides inflammables de 1ère catégorie :

Tous liquides dont le point d'éclair est inférieur à 55°C et qui ne répondent pas à la définition des liquides
extrêmement inflammables.

Sont assimilés aux liquides inflammables de 1ère catégorie :


- les alcools de toute nature dont le titre est supérieur à 60 pour cent en volume ;
- les liquides inflammables de 2ème catégorie et les liquides peu inflammables, définis ci-après, lorsqu'ils sont
réchauffés dans leur masse à une température supérieure à leur point d'éclair.

C. Liquides inflammables de 2ème catégorie :

Tous liquides dont le point d'éclair est supérieur ou égal à 55°C et inférieur à 100°C, sauf les fiouls (ou mazout)
lourds.

Sont assimilés aux liquides inflammables de 2ème catégorie les alcools de toute nature dont le titre est supérieur à
40 pour cent mais inférieur ou égal à 60 pour cent en volume ;

D. Liquides peu inflammables

Fiouls (ou mazout) lourds tels qu'ils sont définis par les spécifications administratives.

Conventions pour l'application du présent Traité :

- tout produit en solution ou dilué à plus de 20 % en volume doit être assimilé au solvant ou diluant utilisé sauf à
connaître le point d'éclair réel du mélange ;
- les pétroles bruts sont assimilés aux liquides inflammables de 1ère catégorie sauf à connaître leur point d'éclair
réel ;
- les huiles et les graisses à l'état liquide d'origine animale, végétale et minérale, les asphaltes, bitumes, brais,
résines et matières bitumineuses à l'état liquide sont assimilés aux liquides peu inflammables ;
- par "liquide inflammable", sans mention d'un point d'éclair ou sans référence à une catégorie réglementaire
rappelée ci-dessus, on désigne un liquide dont le point d'éclair est inférieur à 100°C.
- la classification réglementaire n'est pas retenue pour les alcools de bouche (alcool éthylique ou éthanol) ; suivant
leur titre alcoométrique, on distingue les alcools n'excédant pas 25 %, compris entre 25 % et 72 %, supérieur à
72 % en volume.

(1) Ether éthylique (ou éther ordinaire).


(2) Ou 1 013 millibars.
(3) L'essence et les supercarburants répondant aux spécifications françaises ont un point d'éclair inférieur à 0°C et une pression de vapeur
inférieure à 105 pascals. Ils relèvent donc des liquides inflammables de 1ère catégorie.
16
Titre 1 - Généralités

Majorations
Il s'agit des augmentations du taux de prime sanctionnant les aggravations présentées par un risque. Les majorations
sont exprimées en % et s'appliquent additionnées dans le calcul du taux net à partir du taux de base.

Mur séparatif coupe-feu


Il est destiné à séparer deux bâtiments ou deux parties d'une même construction de telle sorte que tout incendie se
déclarant d'un côté du mur séparatif coupe-feu ne puisse pas se propager de l'autre côté. Un mur séparatif coupe-feu
doit pouvoir jouer son rôle en se suffisant à lui-même.

Mur séparatif ordinaire


Il a pour objet de constituer, dans un bâtiment, une ligne de défense contre l'incendie sur laquelle les services de
secours peuvent s'appuyer pour limiter la propagation du feu.

Point d'éclair
Les normes françaises, notamment la norme NF M 07-011, définissent le point d'éclair d'un liquide inflammable comme
la température minimale à laquelle il faut le porter pour que les vapeurs émises, mélangées à l'air, s'enflamment
ponctuellement au contact d'une flamme, dans des conditions normalisées.

Premier risque (garantie, au ...)


Garantie accordée avec dérogation à la règle proportionnelle, dans la limite d'un capital fixé aux Conditions Particulières
du contrat qui constitue à la fois l'assiette de prime et la limite de l'engagement de l'assureur.

Conformément à l'article 6 de la CSI, cette forme de garantie est admise pour les assurances suivantes pour lesquelles
l'assuré ne peut déterminer à l'avance la "valeur de la chose assurée" :
. frais de déplacement et de relogement,
. frais de démolition et de déblai ainsi que frais exposés à la suite des mesures conservatoires imposées par décision
administrative et frais de destruction et de neutralisation des biens assurés contaminés,
. coût de reconstitution des supports non informatiques d'informations,
. frais de duplication des supports informatiques d'informations ,
. honoraires de décorateur, de bureaux d'études et de contrôle technique et d'ingénierie,
. frais nécessités par une remise en état des lieux en conformité avec la Législation et la Réglementation en matière de
construction,
. remboursement des intérêts d'emprunt (règlement TVA exclue),
. responsabilité du locataire ou de l'occupant à l'égard du propriétaire pour le trouble de jouissance et responsabilité
"pertes des loyers",
. responsabilité du propriétaire à l'égard du locataire,
. responsabilité de l'assuré à l'égard des tiers,
. extensions des garanties de responsabilités aux dommages immatériels,
. risques locatifs supplémentaires,
. remboursement des honoraires d'experts.

Prime - cotisation
La rémunération que l'assuré doit à l'assureur en contrepartie de la garantie qu'il lui accorde pour une période
d'assurance donnée est dénommée prime ou cotisation.

Dans le Traité, la période d'assurance étant par convention fixée à une année, c'est donc le montant d'une prime
annuelle qui est obtenu par le produit du capital assuré (ou assiette de prime) par le taux de prime exprimé en °/°°.

Prime nette
La prime nette (ou prime technique) est égale à la prime pure augmentée du chargement.

Les résultats d'une rubrique sont équilibrés sur une période donnée lorsque les primes nettes perçues compensent les
indemnités versées par les assureurs augmentées du chargement.

Prime pure
La prime pure correspond au coût probable de la couverture du risque. Elle est égale au produit des capitaux assurés
par le taux net.
Voir aussi RUBRIQUE.

17
Titre 1 - Généralités

Prime commerciale
La prime commerciale (ou prime totale) est la somme que paye l'assuré. Elle est égale à la prime nette majorée par les
taxes auxquelles sont assujetties les opérations d'assurance et augmentée des contributions. Schématiquement :

Contributions

Taxes

Prime nette Chargement Prime commerciale

Prime pure

Rabais
Il s'agit de réductions du taux de prime traduisant des améliorations présentées par un risque. Les rabais sont exprimés
en % et s'appliquent successivement dans le calcul du taux net à partir du taux de base.

Risque
Dans le cadre du Traité, ce terme a plusieurs significations :

- il désigne d'abord l'événement (ou péril) couvert par l'assureur (risque d'incendie, risque d'explosion, ...),
- par extension, il représente aussi la chose exposée au péril et sur laquelle porte l'assurance (un bâtiment, son contenu,
une activité ou une des opérations élémentaires de cette activité,...). En assurance Incendie, on distingue plusieurs
catégories de risques : les Risques d'Entreprises, qui font l'objet du présent Traité, et les Risques à usage Industriel ou
Commercial ne relevant pas du TRE, les Risques Simples, les Risques Agricoles.

Rubrique
Une rubrique est un regroupement de contrats garantissant des entreprises industrielles ou commerciales exerçant des
activités sinon identiques tout au moins comparables, en nombre suffisant pour constituer une population pouvant
être gérée statistiquement.

D'un point de vue général, l'observation d'une population statistique sur une période donnée (une ou plusieurs années-
calendrier) permet de chiffrer quatre grandeurs caractéristiques :

- le nombre N d'années-risques ;
- la somme P des primes nettes acquises à la période d'observation ;
- le total S des indemnités versées ou dues au titre des sinistres survenus au cours de ladite période ;
- enfin, la somme C des capitaux assurés sur chaque année-risque, eux aussi acquis à la période d'observation
choisie.
A partir de ces grandeurs caractéristiques on tire essentiellement les valeurs annuelles ou cumulées (si la période
d'observation est supérieure à une année-calendrier) de trois ratios :
- le taux de prime nette moyen (moyenne des taux de prime nette appliqués par les sociétés pondérés par les capitaux
auxquels ils se rapportent) :

P
tm = , exprimé en ° / °°
C

S
- le rapport sinistres à primes : , exprimé en %
P
S
- et le taux de prime pure : tpp = , exprimé en ° / °°
C

18
Titre 1 - Généralités

Les résultats d'une rubrique sont équilibrés lorsqu'est satisfaite l'égalité suivante :
- en terme de prime pure : P = S
- en terme de prime nette : P = S + α . P
où α exprimé en %, désigne le taux de chargement moyen (moyenne des taux de chargement enregistrés par chaque
société) :

P S P t pp
soit : = +α . ou encore : t m =
C C C 1- α

La Statistique Commune établie par la FFSA fournit un taux de prime pure d'équilibre pour chaque rubrique. Il s'agit
d'un taux moyen net, donc influencé par les majorations et rabais prévus dans le Traité. Par conséquent, pour passer au
taux de base on procède à des simulations tarifaires sur un échantillon de contrats.

Superficie développée
On entend par superficie développée d'une construction, la somme des surfaces de plancher de chaque niveau, calculée
à partir du nu extérieur des murs au niveau supérieur des planchers finis ; elle comprend les étages techniques, les
combles, les sous-sols, aménageables ou non, ainsi que les loggias et les oriels. Les toitures-terrasses accessibles et
les balcons ne sont pas pris en compte (Il s'agit de la surface hors œuvre brute - SHOB - telle que définie par le Code de
l'Urbanisme - Art. R 112.2 - après déduction des surfaces de plancher hors œuvre des toitures-terrasses accessibles et
des balcons).

Taux de base
Le taux de base fixé à chaque rubrique de la TA, correspond au taux propre applicable à la garantie de base (chap. 20)
pour un risque dit "risque ordinaire" dont les caractéristiques sont telles que ne lui sont pas applicables les majorations
ou rabais prévus tant aux chap. 25 à 29 des présentes Dispositions Générales, qu'à la rubrique de la TA se rapportant à
son activité.

Taux moyen
Lorsqu'un contrat porte sur un établissement composé de plusieurs risques passibles de taux nets différents, la prime
pure est obtenue en appliquant au capital assuré sur chacun des risques son taux net. Le taux moyen n'est autre que la
moyenne des taux nets des différents bâtiments pondérés par leurs capitaux respectifs.

Taux net
C'est un taux de prime pure qui, appliqué au capital assuré, conduit à une prime pure. Pour la garantie de base (chap.
20), il est obtenu après application au taux de base des majorations et des rabais, éventuellement après addition du
taux d'ajustement propre aux risques protégés par une installation d'extinction automatique à eau et application des
dispositions tarifaires sanctionnant une aggravation par communauté, contiguïté ou proximité.

Taux de prime
Un taux de prime est le prix (ou prime) que doit payer l'assuré pour garantir un capital de 1 000 euros pendant un an.

Autrement dit, c'est le rapport, exprimé en °/°°, de la prime aux capitaux assurés selon qu'il s'agit d'une prime pure, d'une
prime nette ou d'une prime commerciale, ce rapport correspond respectivement au taux de prime pure, au taux de
prime nette ou au taux de prime commerciale.

Taux propre
C'est le taux net applicable à la garantie de base (chap. 20) d'un risque quand aucun autre risque n'exerce une influence
sur lui (chap. 24).

19
TITRE 2

GARANTIE DE BASE

Section A :

Dommages assurables
et conditions de garantie

Section B :

Critères de tarification

21
Titre 2 - Garantie de base
Section A - Dommages assurables et conditions de garantie

TITRE 2 - GARANTIE DE BASE


Section A - DOMMAGES ASSURABLES ET CONDITIONS DE GARANTIE

20 EVENEMENTS ASSURES

Au titre de la garantie de base, sont garantis les dommages matériels résultant de l'un des trois événements suivants :

• l'INCENDIE,
• la chute de la FOUDRE,
• l'EXPLOSION et les coups d'eau des appareils à vapeur.

Un coup d'eau est une surpression à l'intérieur d'un cylindre due soit à la présence d'eau à la place de vapeur, soit au
choc d'une masse d'eau provenant de la condensation accidentelle dans un système utilisant la vapeur d'eau (turbine à
vapeur par exemple).

21 BIENS ASSURABLES

Peuvent être garantis les dommages matériels résultant d'un événement couvert au titre de la garantie de base, subis
par les biens appartenant à l'assuré :
• les BATIMENTS, ainsi que tous leurs AMENAGEMENTS et installations qui ne peuvent en être détachés sans être
détériorés ou sans détériorer la construction,
• le MOBILIER personnel, c'est-à-dire les meubles et objets (y compris les animaux domestiques) appartenant tant à
l'assuré qu'à ses employés et ouvriers ou à toute autre personne résidant ou se trouvant momentanément dans les
biens assurés et non utilisés pour les besoins de la profession de l'assuré, y compris les OBJETS DE VALEUR
(chap. 41),
• le MATERIEL, c'est-à-dire le mobilier, les instruments, l'outillage et les machines utilisés pour les besoins de la
profession de l'assuré (à l'exclusion de tous supports d'informations) ainsi que les équipements à usage professionnel,
commercial ou industriel suivants, qu'ils soient meubles ou immeubles : informatiques, électroniques, de
télécommunication, d'essais, de sécurité, de levage et de manutention ainsi que les transformateurs et installations
électriques,
• les MARCHANDISES à tous états.

Cas des AMENAGEMENTS dans les bâtiments loués

• Il appartient au bailleur (propriétaire ou copropriétaire) de prévoir dans la garantie des bâtiments :


- les aménagements tels que définis ci-dessus,
- ainsi que, même s'ils ne répondent pas à cette définition, les aménagements mobiliers ou immobiliers tels que les
installations privatives de chauffage et de climatisation ainsi que tout revêtement de mur, de sol et de plafond,
qu'il a réalisés à ses frais.

• Selon les clauses du bail, c'est soit au bailleur soit au locataire (ou occupant) qu'il appartient de garantir ces mêmes
aménagements, réalisés aux frais du locataire en cours de bail :
A) le bail peut prévoir qu'au fur et à mesure de leur incorporation aux bâtiments, les aménagements deviennent la
propriété du bailleur. Dans ce cas, il appartient au bailleur de les prévoir dans la garantie des bâtiments. Quant au
locataire, il a la possibilité de souscrire la garantie de la PERTE FINANCIERE (chap. 52),

23
Titre 2 - Garantie de base
Section A - Dommages assurables et conditions de garantie

B) le bail peut être muet sur ce point. Dans ce cas, ces mêmes aménagements, ainsi que ceux que le locataire (ou
occupant) pourrait avoir rachetés au locataire précédent avec un bail en cours, demeurent la propriété du locataire
(1)
(ou occupant) jusqu'à expiration ou rupture du bail . C'est donc au locataire (ou occupant) qu'il appartient
(2)
d'assurer les aménagements au titre de son mobilier ou de son matériel ; mais c'est aussi l'intérêt du propriétaire
de les assurer puisqu'il en devient le propriétaire après rupture du bail (notamment en cas de résiliation de plein
droit du fait d'un sinistre),
C) quels que soient les termes du bail, la garantie dite de la PERTE FINANCIERE (chap. 52) permet au locataire (ou
occupant) de percevoir une indemnité au titre des aménagements qu'il a réalisés à ses frais s'il y a résiliation du bail
de plein droit du fait d'un sinistre ou si le bailleur, devenu aux termes du bail propriétaire de ces aménagements par
accession ((A) ci-dessus), refuse de les reconstituer (après sinistre partiel n'entraînant pas la résiliation du bail).
Cette garantie peut conduire à verser deux indemnités pour un même sinistre : une au locataire (ou occupant),
l'autre au bailleur (pour autant qu'il se soit assuré en conséquence). Cette double indemnisation est justifiée par le
fait que tous deux subissent une perte correspondant à la valeur des aménagements détruits.

Cas des APPROVISIONNEMENTS


Un propriétaire occupant partiel, un propriétaire non occupant, ou un syndicat de copropriétaires peut garantir des
approvisionnements (autres que ceux se rapportant à la profession de l'assuré, qui sont compris dans la garantie des
marchandises - lexique de la CSI -) :
• soit au titre du mobilier pour les objets divers utilisés par les préposés attachés au service ou à la garde de
l'immeuble et ne leur appartenant pas, ainsi que ceux mis dans les parties communes à la disposition de l'ensemble
des occupants,
• soit au titre des marchandises pour le combustible utilisé pour le chauffage collectif.

22 VALEURS A GARANTIR
Conformément à l'art. 4 de la CSI, le preneur d'assurance doit garantir des capitaux correspondant à la valeur des biens
assurés, appréciée au jour soit de la conclusion du contrat, soit de l'émission d'un avenant nécessitée par une
modification intervenue sur les articles correspondants des Conditions Particulières (voir tableau ci-après).

Les capitaux garantis font l'objet d'une adaptation périodique (Art. 5 de la CSI).

Les aménagements et les approvisionnements doivent être traités comme les biens auxquels ils sont rattachés
(chap. 21).

(1) La solution qui consiste à considérer le locataire comme propriétaire des aménagements qu'il a réalisés à ses frais jusqu'à l'expiration du
bail, lorsque celui-ci ne prévoit rien à ce sujet, est conforme à la jurisprudence. En effet, celle-ci considère que les "constructions nouvelles"
demeurent la propriété de celui qui les a effectuées, jusqu'à l'expiration du bail, s'il n'a rien été prévu dans celui-ci pour régler leur sort. Or,
les aménagements peuvent être assimilés à des améliorations qui, d'après les tribunaux, suivent le même sort que les constructions
nouvelles.
(2) Pour l'application des conventions d'indemnisation des dommages résultant d'incendie et risques annexes subis par les aménagements et
parties immobilières dans un immeuble en copropriété, des distinctions sont faites, dans le cas d'un copropriétaire occupant, parmi les
aménagements tels que définis dans le présent tome (voir note aux sociétés de janvier 1987 rappelant les conventions du 21 mars 1978 et
14 décembre 1982).
24
Titre 2 - Garantie de base
Section A - Dommages assurables et conditions de garantie

Biens assurés Valeurs à garantir

Bâtiment (1) (2) (3) (4)


Valeur d'usage du bâtiment, terrain exclu, honoraires d'architectes compris
Mobilier personnel (1) (3)
Valeur d'usage
Matériel (1) (3)
Valeur d'usage
Marchandises • matière premières, emballages et approvisionnements :
prix d'achat, frais de transport et de manutention compris
• autres marchandises :
valeur de reconstitution de ces marchandises, c'est-à-dire prix d'achat des matières premières utilisées,
majorée des frais de fabrication déjà exposés, y compris une part proportionnelle des frais généraux
nécessaires à la fabrication, à l'exclusion de ceux se rapportant à la distribution.

23 MODE DE CALCUL DU TAUX NET


Le taux net d'un risque donnant lieu tout à la fois à majorations et rabais doit être calculé comme suit, en partant du taux
de base fixé à la rubrique de la TA dont il relève :

1) application des majorations totalisées mentionnées dans :

- la TA,
- les DG, au Titre 2 Section B (critères de tarification).

2) sur le taux ainsi obtenu, application successive des rabais mentionnés dans :

- la TA,
- les DG, au Titre 2 Section B (critères de tarification),

3) addition au résultat ainsi obtenu du taux d'ajustement s'il s'agit d'un risque protégé par une installation d'extinction
automatique à eau (§ 281),

4) application des dispositions tarifaires relatives à la communauté, contiguïté et proximité de risques (chap. 24),

5) application des rabais pour franchises (chap. 75),

6) lorsque l'établissement est composé de plusieurs risques, éventuellement calcul du taux moyen,

(1) Valeur d'usage = valeurs suivantes, après déduction de la vétusté :


- valeur au prix de reconstruction pour le bâtiment,
- valeur de remplacement pour le mobilier personnel,
- valeur de remplacement par un bien de rendement identique pour le matériel.
(2) L'article 4 de la CSI stipule que le capital à garantir au titre des bâtiments doit être au moins égal à la valeur d'usage, honoraires
d'architectes compris (ou valeur d'assurance). Ce capital doit être garanti même si la valeur d'usage du bâtiment est supérieure à sa valeur
économique, puisque l'assuré, en cas de sinistre total ou partiel, peut percevoir une indemnité basée sur la valeur d'usage si la
reconstruction ou la réparation des bâtiments est effectuée, sauf impossibilité absolue :
- dans un délai de deux ans à compter de la date du sinistre,
- sur l'emplacement des bâtiments sinistrés ou à l'intérieur du périmètre de l'établissement (tel que défini au lexique de la CSI),
- et sans modification importante de l'activité de l'ensemble de l'établissement sinistré.
Faute de remplir ces trois conditions et si au jour du sinistre la valeur d'usage est supérieure à la valeur économique, l'indemnité sera
limitée au montant de cette valeur économique.
Par valeur économique, il faut entendre une des valeurs ci-après, augmentée des frais de déblais et de démolition et diminuée de la valeur
du terrain nu :
- au cas où l'établissement ne comporte qu'un seul bâtiment, valeur de vente de ce bâtiment avant sinistre,
- au cas où l'établissement comporte plusieurs bâtiments, fraction que représente(nt) le(s) bâtiment(s) endommagé(s) de la valeur de vente
de l'ensemble des bâtiments avant sinistre.
Si les trois conditions fixées ci-dessus sont remplies, le montant de la différence entre l'indemnité en valeur d'usage et l'indemnité en valeur
économique ne sera payée qu'après reconstruction (ou réparation), sur justification de son exécution par la production de mémoires ou
factures.
Enfin, lorsqu'à défaut de reconstruction des bâtiments, l'indemnité est calculée par référence à la valeur économique, la règle proportion-
nelle de capitaux (§ 111 des DG) ne s'applique pas sur cette valeur économique.
(3) L'assuré peut garantir les bâtiments, le mobilier personnel et le matériel en valeur à neuf au jour du sinistre (c'est-à-dire sans déduction de
la vétusté - § 710).
(4) Les honoraires d'architectes sont compris dans la garantie de base, le recours à un architecte étant obligatoire en vertu de la loi 77.2 du
3 janvier 1977, Art. 3.
25
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

TITRE 2 : GARANTIE DE BASE


Section B : CRITERES DE TARIFICATION

24 COMMUNAUTE, CONTIGUITE, PROXIMITE

240 Définitions
1. Risques distincts
Sont considérés comme distincts, deux bâtiments séparés par un espace à ciel ouvert, libre de tout matériel ou
marchandise, supérieur à 10 mètres.
Si des matériels ou des marchandises sont entreposés aux abords des bâtiments, c'est la partie maintenue libre de
l'espace séparant les bâtiments qui doit être prise en compte.

2. Communauté
Des risques sont dits communs lorsque, situés dans un même bâtiment ou dans un groupe de bâtiments, ils ne sont
pas séparés par des murs séparatifs ordinaires (MSO) ou par des murs séparatifs coupe-feu (MSCF).
Le risque passible du taux le plus élevé peut être enfermé dans un COMPARTIMENT A L'EPREUVE DU FEU
(CEF).
Insérer la clause n° 24-A.

3. Contiguïté sans communication ou avec communications protégées


Deux bâtiments ou parties de construction sont dits contigus sans communication s'ils sont séparés :
• soit par un MUR SEPARATIF ORDINAIRE sans ouverture,
• soit par un MUR SEPARATIF COUPE-FEU sans ouverture.
Si l'ouvrage séparatif comporte des ouvertures, celles-ci doivent être équipées de portes répondant aux prescriptions
des PORTES COUPE-FEU (PCF). Dans ce cas, les deux bâtiments sont dits contigus avec communications
protégées. Lorsqu'elles équipent un mur séparatif coupe-feu, ces portes doivent être doubles (c'est-à-dire qu'il doit
exister une porte de chaque côté de l'ouverture) ; lorsqu'elles équipent un mur séparatif ordinaire, elles peuvent être
simples.
Insérer la clause n° 24-B (MSO) ou 24-C (MSCF).

4. Proximité
Deux bâtiments sont considérés comme proches lorsqu'ils sont séparés par un espace à ciel ouvert, libre de tout
matériel et marchandise, inférieur à 10 m.
Si des matériels ou des marchandises sont entreposés aux abords des bâtiments, c'est la partie maintenue libre de
l'espace séparant les bâtiments qui doit être prise en compte.

241 Tarification
Les schémas de tarification proposés ci-après sont d'application générale.
1. Risques distincts
Les risques distincts sont passibles de leur taux propre.
Le taux applicable à un ensemble (bâtiments et leur contenu) de risques distincts est égal à la somme des taux
propres applicables aux différents contenus pondérés par les pourcentages que chacun d'eux représente des
capitaux totaux, assurés ou non, au titre des contenus.

2. Contiguïté par MSCF sans ouverture


Ce cas est assimilé à celui de risques distincts.

27
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

3. Communauté ; contiguïté par MSO sans ouverture ou avec ouvertures protégées , contiguïté par MSCF avec
ouvertures protégées
Lorsqu'un risque A, dont le taux propre est tA, est aggravé par communauté ou par contiguïté avec un risque B dont
le taux propre tB est supérieur à tA :
• le risque B demeure passible de son taux propre tB,
• le risque A devient passible d'un taux aggravé TA égal à son taux propre tA augmenté du produit de la différence
des taux propres du risque aggravant et du risque aggravé (tB - tA) par un coefficient K dont la valeur (fixée par la
société d’assurance selon le tableau des classes d’incidence du § 242 ci-après) est fonction du rapport (exprimé
en pour cent) :
- des capitaux, assurés ou non, sur le matériel et les marchandises se rapportant au risque aggravant B,
- aux capitaux totaux, assurés ou non, sur le contenu des bâtiments communs ou contigus.
Ceci peut encore s'écrire : TA = t A + K.(tB − t A )

Le taux applicable à l'ensemble (bâtiments et leur contenu) constitué par les deux risques communs ou contigus est
égal à la somme du taux aggravé TA et du taux propre tB du risque aggravant pondérés par les pourcentages que
chacun des deux risques représente des capitaux, assurés ou non, sur le contenu des bâtiments communs ou
contigus.
Pour la communauté de risques, lorsque le pourcentage précité est supérieur à 25 %, le taux applicable au bâtiment
et au contenu des risques A et B est égal au taux propre du risque aggravant B.

4. Risques communs avec compartiment à l'épreuve du feu


Ce cas est assimilé à celui de la contiguïté par MSO.

5. Proximité
Sont indiquées sur le tableau ci-après les modalités de calcul du taux applicable à l'ensemble constitué par deux
risques proches passibles de taux propres différents, selon la nature des murs qui se font face :

Espace séparant les murs A et B compris Espace séparant les murs A et B compris
entre 5 et 10 mètres entre 0 et 5 mètres
Mur A
I II III I II III
Mur B

I Distincts Distincts MSO Distincts MSO Proximité

II Distincts MSO Proximité MSO Proximité Communauté

III MSO Proximité Communauté Proximité Communauté Communauté

Légende : MSO Cas assimilés à une contiguïté de risques par MSO. Ces
I : murs répondant au minimum aux caractéristiques suivantes : cas sont à traiter par la méthode exposée au
murs en maçonnerie, sans tolérance de matériaux de moins § 241.3 avec un coefficient respectivement K3
bonne qualité, avec ossature classée 01 ou 02 (chap. 25), dont la valeur est donnée au § 242 ci-après.
comportant deux ouvertures au plus, dont la surface totale
n'excède pas 10 m², fermées par des portes soit en bois plein Cas assimilés à celui de risques distincts (§ 241.1).
de 30 mm d'épaisseur, soit en fer maintenues fermées en
permanence par un dispositif automatique.
II : murs répondant au minimum aux caractéristiques suivantes : Cas à traiter par la méthode exposée au § 241.3
(1)
murs classés Me1 , avec ossature classée 01, 02 ou 03 proximité avec un coefficient K2 dont la valeur est donnée au
(chap. 25) et comportant des ouvertures dont la surface totale § 242 ci-après.
n'excède pas 10 m², fermées en permanence par des portes
munies d'un dispositif automatique Nota : Ces dispositions doivent être alourdies lorsque les bâti-
III : autres types de murs. ments proches se caractérisent à la fois par une hauteur
exceptionnellement importante (par ex. : bâtiment abritant un
Cas assimilés à une communauté de risques, à traiter par la stockage de grande hauteur) et une "tenue au feu" médiocre (murs
méthode exposée au § 241.3 avec un coefficient K1 dont les de la catégorie III définie ci-dessus).
valeurs sont données au § 242 ci-après.

(1) Pour l'application de la tolérance de matériaux de moins


bonne qualité, la surface et la nature des portes doivent être
prises en compte.
28
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

6. Communication par passages aériens ou souterrains


Sont indiquées dans le tableau ci-après les modalités de calcul du taux applicable à l'ensemble constitué par
deux risques distincts ou proches, passibles de taux propres différents, reliés par un passage couvert :
INFLUENCE
CARACTERISTIQUES DES PASSAGES TARIFAIRE
OUVERT SUR
LES COTES

VIDE DE FERME SUR LES CONSTRUCTION ENTIEREMENT INCOMBUSTIBLE


MATERIEL COTES
ET MARCHANDISE
CONSTRUCTION NON ENTIEREMENT INCOMBUSTIBLE

OCCUPE PAR DU MATERIEL ET DES MARCHANDISES

Le passage n'a aucune influence tarifaire, ce qui n'exclut pas d'appliquer aux deux risques qu'il réunit les dispositions relatives à la
proximité (§ 241.5)

Appliquer aux deux bâtiments et au passage qui les réunit les dispositions prévues aux § 241.3 et 243.1

242 Coefficients de communauté, de contiguïté, de proximité et de communication par


passage
Le pourcentage (%) à retenir pour la détermination des coefficients est, dans le cas général, le pourcentage que
les capitaux, assurés ou non, sur le matériel et les marchandises se rapportant au risque aggravant représentent
du total des capitaux, assurés ou non, sur le contenu des bâtiments communs, contigus ou proches.

Toutefois, dans certains cas particuliers, il convient de retenir le pourcentage de la surface développée totale des
bâtiments communs, contigus ou proches, représenté par la surface occupée par le risque aggravant.

Ces cas particuliers sont de deux sortes :


1) aggravations par un risque se caractérisant par un potentiel calorifique élevé pour une faible valeur
(1)
marchande ;
2) aggravations par un tiers dont les valeurs assurées sont le plus souvent inconnues.

Contiguïté
Pourcentage Communauté Proximité
par MSCF avec
(%) (K1) (K2) par MSO (K3) ouverture (K4)

jusqu'à 5 1à2 À 1À ¼à1À ¼


supérieur à 5 et inférieur ou égal à 10 2à3À 1à2À 1À ¼à1À
supérieur à 10 et inférieur ou égal à 15 4à5À 2à3À 1à2À ¼à1À
supérieur à 15 et inférieur ou égal à 25 6à7À 4à5À 2À ¼à1À

supérieur à 25 et inférieur ou égal à 35 7À 5À 2à3À 1À


supérieur à 35 et inférieur ou égal à 50 7À 5à6À 4À 1À
supérieur à 50 et inférieur ou égal à 70 7À 6À 5À 1à2À
supérieur à 70 et inférieur à 100 7À 6à7À 6À 2À

Nota : Lorsque le risque aggravant n’a aucune influence sur le risque aggravée (K = ¼), les deux risques sont
passibles de leur taux propre (K = 0).

Lorsque le risque aggravant a une extrêmement forte influence sur le risque aggravé (K = 7À), les deux risques
sont passibles du taux du risque aggravant (k = 1).

(1) C'est le cas, par exemple, des matières plastiques en général et des matières plastiques alvéolaires en particulier, des emballages,
des palettes en bois, etc.
29
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

243 Cas particuliers


I - Communauté

1.1. Communauté de plusieurs risques


Qu'il s'agisse d'ateliers et/ou de magasins communs, ou encore de marchandises de différente nature
entreposées à l'intérieur d'un même magasin, le taux moyen applicable à une communauté constituée par
plus de 2 risques passibles de taux propres différents doit être calculé de la manière suivante :
Classer les risques par ordre croissant des taux propres, le risque de taux propre le plus faible occupant le
rang n° 1.
Appliquer la règle tarifaire énoncée au § 241.3 pour une communauté de deux risques successivement :
• aux risques de rangs n° 1 et 2, en supposant qu'ils forment une communauté distincte, d'où un taux moyen
T2,
• à la communauté de risques de rangs n° 1 et 2, affectée du taux T2 précédemment déterminé, aggravée par
le risque de rang n° 3, ces trois risques étant supposés former une nouvelle communauté de risques
distincte ; d'où un taux moyen T3,
• et ainsi de suite jusqu'au risque de rang le plus élevé ; d'où le taux moyen applicable à la communauté de
départ.

Nota :
1 - lorsqu'un risque de rang supérieur à 1 correspond à un pourcentage supérieur à 25 % :
- s'il s'agit du risque de rang le plus élevé, c'est son taux propre qui doit être retenu comme taux applicable à
l'ensemble de la communauté ;
- s'il s'agit d'un risque de rang intermédiaire, son taux propre doit être retenu pour tous les risques de rangs
inférieurs, la suite du calcul étant conduite comme indiqué précédemment (exemple n° 3b) ;
2 - lorsque plusieurs risques de rangs supérieurs à 1 correspondent à des pourcentages supérieurs à 25 % :
- si parmi ces risques se trouve le risque de rang le plus élevé, c'est son taux propre qui doit être retenu
comme taux applicable à l'ensemble de la communauté ;
- s'il s'agit de risques de rangs intermédiaires, le taux propre de celui de ces risques dont le rang est le plus
élevé doit être retenu pour tous les risques de rangs inférieurs, la suite du calcul étant conduite comme
indiqué précédemment (exemple n° 3c).

1.2 Stockage et emploi accessoires de liquides inflammables et de gaz combustibles NON PREVUS
AILLEURS DANS LA TARIFICATION ANALYTIQUE
Par dérogation aux règles relatives à la communauté de risques exposées dans le présent chapitre, les
(1)
aggravations que constituent la détention de liquides inflammables et/ou de gaz combustibles notamment
destinés à des emplois accessoires par des procédés manuels (des opérations de nettoyage, par exemple)
doivent être sanctionnées comme suit :
A) exprimer en litres-équivalents le volume ou le poids maximum de chaque produit en utilisant le barème
d'équivalence ci-après (ce même barème sert de base à la tarification des dépôts de liquides inflammables
et de gaz combustibles - n° 980 et suivants de la TA -) :
(2) Barème d'équivalence
Produits
LIQUIDES INFLAMMABLES à point d'éclair :
(3) 10 litres-éq. par litre
- inférieur à 0°C : (A) ...............................................................
(4) 1 litre-éq. par litre
- compris entre 0°C et 55°C : (B) ............................................
- compris entre 55°C et 100°C : (C) ............................................ 1/5 litre-éq. par litre
- égal ou supérieur à 100°C : (D) ................................................ 1/15 litre-éq. par litre
- alcool éthylique : (E) ................................................................. 1 litre-éq. par litre
GAZ COMBUSTIBLES
- hydrogène gazeux ou ses mélanges combustibles avec des gaz
inertes (F) ................................................................................ 50 litres-éq. par m³
- acétylène dissous (G) .............................................................. 100 litres-éq. par m³
- gaz liquide (propane, butane,...)
. réservoirs fixes aériens (H).................................................... 2 litres-éq. par kg
. dépôts en emballages (bouteilles,...) (I) ................................ 4 litres-éq. par kg
- gazomètres ............................................................................... -
- hydrogène liquide ..................................................................... -

(1) Voir définition au chap. 12.


(2) Voir Annexe "Principaux liquides inflammables et gaz combustibles" (extrait publication INRS).
(3) Sauf liquides inflammables à point d'éclair inférieur à 0°C et dont la pression de vapeur à 35°C est inférieure à 105 pascals. Voir
définition au chap. 12
(4) Y compris les liquides inflammables visés au renvoi (2) ci-dessus.
30
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

Nota :
Les volumes de gaz combustibles, exprimés en mètres cubes dans le tableau ci-dessus, correspondent à des
volumes du gaz ramené à la pression atmosphérique normale (1 013 millibars ou hecto pascals) et à 15°C.
Exemples :
- bouteille d'hydrogène gazeux de 40 litres de capacité : 8 mètres cubes de gaz,
- bouteille standard d'acétylène dissous : 4 mètres cubes de gaz.
(1)
B) additionner les résultats ainsi obtenus afin de déterminer le volume total maximum de produits stockés ou
employés dans les bâtiments communs,
C) puis appliquer les majorations, fixées par la société d’assurance, relatives aux classes d’incidence figurant
dans le tableau ci-dessous.

Clauses n° 24-D ou 24-E,


Quantités par 100 m² de superficie 26-P et 27-A
(2)
développée des bâtiments communs non-
insérables insérables
jusqu'à 5 litres-équivalents ¼ ¼
de 5 à 10 litres-équivalents ¼ 1À
plus de 10 litres-équivalents 1À 3À

Nota :
(3)
1 - La détention dans un risque, quelle qu'en soit la superficie développée, de 200 litres-équivalents
de liquides inflammables et/ou de gaz combustibles est admise sans majoration.
2 - Si les liquides inflammables et/ou les gaz combustibles stockés dans un bâtiment ne sont pas utilisés dans
ledit bâtiment ou dans des bâtiments qui lui sont communs, les majorations prévues ci-dessus doivent être
réduites de moitié.
3 - Le stockage de liquides inflammables en réservoir enterré est toujours considéré comme constituant un
risque distinct qui doit être tarifé à la rubrique n° 980 de la TA.
4 - a) les majorations ci-dessus ne s'appliquent pas lorsqu'il est prévu, à la rubrique de la tarification
analytique correspondant à l'activité exercée, des taux de base différenciés ou des majorations
sanctionnant l'emploi et/ou le stockage de liquides inflammables et/ou de gaz combustibles,
b) en l'absence de taux différenciés ou de majorations à la rubrique de la tarification analytique
correspondant à l'activité exercée, le stockage et/ou l'emploi de liquides inflammables et/ou de gaz
combustibles dans le bâtiment où est exercée cette activité (ou dans des bâtiments communs au sens
du chapitre 240.2) est sanctionné :
- soit par l'application des majorations ci-dessus,
- soir par l'application des règles de communauté
en retenant la sanction la plus élevée.

1.3. Stockage accessoire d'emballages combustibles vides

Par dérogation aux règles relatives à la communauté de risques exposées dans le présent chapitre, la
(2)
présence dans un risque d'emballages combustibles vides, quelle qu'en soit la nature peut être admise
sans majoration sous réserve que leur quantité n'excède jamais les seuils suivants (insérer la clause n°24-F) :

• ateliers : 500 kilogrammes d'emballages "ordinaires" (c'est-à-dire emballages autres que ceux en matières
(4)
fibreuses ou aérées et en matières plastiques alvéolaires),
• magasins : 1 000 kilogrammes d'emballages "ordinaires".

Conventionnellement, la quantité d'emballages en matières fibreuses, aérées ou alvéolaires doit être évaluée
sur les bases suivantes :

(1) Ce volume total maximum peut être calculé comme suit :


C D
10A + B + + + E + 50F + 100G + 2H + 4I
5 15
avec A, B, C, D les volumes en litres des liquides inflammables, F et G les volumes en m³ de gaz et H et I les poids en kg de gaz
liquides
(2) Voir définition au chap. 12.
(3) Soit 20 litres, 200 litres ou 1000 litres selon qu'il s'agit de liquides extrêmement inflammables, de 1ère catégorie ou de 2ème
catégorie, 50 kg de gaz liquéfiés (propane, butane,...) et, en arrondissant le calcul, 1 bouteille standard d'acétylène dissous ou
d'hydrogène gazeux (et ses mélanges avec des gaz inertes)
(4) Voir définition au chap. XIV (renvoi 5) du fasc. 10 de la TA.
31
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

• 1 kilogramme de ces emballages est équivalent à 10 kilogrammes d'emballages "ordinaires",

• sauf à connaître leur masse volumétrique réelle, celle-ci doit être comptée pour 25 kilogrammes par mètre
cube.

Au-delà des seuils précités, les dispositions relatives à la communauté de risques prévues au présent chapitre
deviennent entièrement applicables, le taux propre à retenir pour les emballages étant déterminé au chap.
XIV, fasc. 10 de la TA.

II. Contiguïté

2.1 Contiguïté ou proximité entre un risque protégé par une installation d'extinction automatique à eau et
un risque non protégé

Deux cas doivent être distingués selon que le taux T calculé pour le risque protégé avant application du rabais
pour sprinkleurs et addition du taux d'ajustement est :

- Supérieur au taux propre du risque non-protégé :

Dans ce cas, en dépit de la contiguïté, le risque protégé reste passible de son taux propre.

- Inférieur au taux propre du risque non-protégé :

Dans cet autre cas, pour calculer le taux aggravé du risque protégé, appliquer la formule donnée au § 241.3
en utilisant pour le risque protégé, non pas son taux propre, mais le taux T défini précédemment. Au taux
ainsi obtenu, appliquer le rabais pour sprinkleurs et ajouter le taux d'ajustement.

2.2 Contiguïté de contiguïté

La contiguïté de contiguïté, par MSO ou par MSCF, est sans influence. En d'autres termes, le taux aggravé,
calculé conformément aux dispositions du présent paragraphe pour sanctionner la contiguïté du risque A avec
le risque aggravant B, ne tient pas compte de l'aggravation que le risque B pourrait lui-même subir du fait
d'une contiguïté par MSO ou MSCF.

2.3 Contiguïté par angle

Les bâtiments contigus seulement par les angles doivent être traités comme une proximité de risques (voir
§ 241.5).

25 CONSTRUCTION

250 Généralités
Pour traduire sur le plan tarifaire l'influence que la construction d'un bâtiment peut avoir sur les dommages
d'incendie, il convient en premier lieu d'identifier les éléments de construction suivants :

• ossature,
• murs extérieurs,
• planchers et nombre de niveaux,
• couverture,
• aménagements (sous-toitures, faux-plafonds, sous-plafonds) et revêtements intérieurs.

Ensuite, il y a lieu d'effectuer successivement les opérations ci-après :

• détermination du classement de chacun de ces éléments de construction (§ 252),


• classement du bâtiment en fonction du nombre de niveaux (§ 252.5),
• composition du CODE "CONSTRUCTION" (§ 253),
• détermination à partir du code "construction" de la majoration ou du rabais à appliquer (§ 254).

32
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

251 Définitions
Les définitions qui suivent sont illustrées par les schémas ci-après.

1. Ossature

Ensemble des éléments de structure qui ont une fonction de "portance". De manière générale, on distingue
parmi ces éléments :

• l'ossature verticale : éléments de l'ossature qui supportent les murs et les planchers ; il s'agit des poteaux
et des poutres ;
• la charpente de toiture : éléments horizontaux de l'ossature qui supportent la couverture et qui sont
assemblés de façon à commander son inclinaison ; ces assemblages constituent les fermes qui portent les
pannes.

2. Murs extérieurs

Il s'agit des éléments verticaux qui, assurant le clos du bâtiment, ont une fonction d'écran. Ils peuvent être
constitués de matériaux de maçonnerie liés au mortier hydraulique ou de panneaux posés en applique sur
une ossature, auquel cas le mur est communément appelé bardage.

Les panneaux peuvent être simples ou doubles. Dans ce dernier cas, un isolant thermique est souvent pris en
sandwich entre deux plaques ; le panneau est alors dit panneau composite.

Nota :
Les murs extérieurs porteurs doivent être considérés et classés d'une part en tant qu"'ossature",
d'autre part en tant que "murs extérieurs".

3. Plancher

Dans un bâtiment à plusieurs niveaux, c'est l'élément qui constitue la séparation horizontale entre niveaux, en
assurant une fonction à la fois d'écran et de portance. Le plancher repose généralement sur des solives.

4. Couverture

Disposée sur la charpente de toiture, et en particulier sur les pannes, elle assure le couvert du bâtiment et a
donc une fonction d'écran (protection, plus ou moins efficace selon le type de couverture, contre les éléments
naturels et l'incendie externe). Elle peut être constituée de plaques simples ("couverture sèche"), de
panneaux composites ou d'une superposition d'éléments parmi lesquels on peut notamment trouver, de la
face extérieure vers la face intérieure : le revêtement d'étanchéité, l'isolant thermique, un pare-vapeur et le
support de couverture.

Par support de couverture, on désigne le panneau continu, autoporteur ou porteur, sur lequel repose l'isolant
thermique et l'étanchéité. Ce panneau peut être constitué par une tôle métallique, une plaque à base de fibre-
ciment, un panneau fibragglo.

5. Aménagements et revêtements intérieurs

• aménagements intérieurs :
Les seuls aménagements intérieurs pris en compte dans le cadre du Traité sont les sous-toitures, les faux-
plafonds et les sous-plafonds. Selon leur nature, ils peuvent être des éléments très aggravants.

Une sous-toiture est un élément situé sous le support de couverture dont il tend à épouser la forme. La
sous-toiture peut être disposée entre ou sous les éléments de charpente de toiture, fixée soit directement
sur la charpente, soit sur une ossature secondaire. Il existe généralement une lame d'air entre la sous-
toiture et la couverture.

Un faux-plafond est un élément horizontal qui sépare les combles du reste du bâtiment. Il existe un espace,
généralement important, entre le faux-plafond et la couverture.

Un sous-plafond est un élément situé sous un plancher (pour réduire la hauteur sous un plafond, masquer
la sous-face d'un plancher ou des canalisations sous un plancher, etc.). Il est généralement fixé sur une
ossature secondaire accrochée au plancher.

33
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification
• revêtements intérieurs :
Il s'agit d'éléments situés à l'intérieur, fixés sur les murs extérieurs, les planchers et les couvertures. Les
revêtements intérieurs sont assimilés à des aménagements intérieurs dont ils se distinguent par l'absence,
le plus souvent, de vide entre les revêtements et leurs supports.

252 Classement des éléments de construction


1. Remarques liminaires :

a) Pour le classement des éléments de construction, deux méthodes sont proposées :

• une méthode descriptive, développée ci-après, utilisable dans la plupart des cas,
• une méthode exigentielle, donnée en annexe du présent tome, utilisable lorsque la méthode
descriptive ne permet pas de classer un élément de construction ou lorsque l'on souhaite affiner ce
classement.

b) TOLERANCE D'EMPLOI DE MATERIAUX DE MOINS BONNE CATEGORIE :

• ossature, planchers :
Aucune tolérance d'emploi de matériaux de moins bonne catégorie n'est admise ;
• murs extérieurs, couverture, aménagements et revêtements intérieurs :
Pour chacun de ces éléments de construction, l'emploi de matériaux de moins bonne catégorie est
admis sans majoration sous réserve que ces matériaux :
(1)
- ne constituent pas plus de 10 % de la surface totale de l'élément considéré
ET
(2)
- ne réalisent pas de zones d'un seul tenant supérieures à 10 m² ;

c) Le terme maçonnerie désigne ici les matériaux suivants : béton (armé, précontraint, etc.), briques, pierres
et parpaings, unis par un liant (mortier, plâtre, ciment, etc.).

Le terme étanchéité désigne ici les matériaux tels que : feutres bitumés, multicouches, films en matières
plastiques, etc.

Le terme fibragglo désigne un mélange de fibres de bois agglomérées par un liant hydraulique (ciment),
commercialisé sous forme de panneaux.

(1) Lorsqu'un élément de construction est constitué de matériaux relevant de plusieurs catégories, et que les matériaux de moins
bonne catégorie excèdent 10 % de la surface totale de cet élément, son classement est établi suivant la méthode illustrée par les
exemples ci-après :
a) soit des murs extérieurs constitués par 60 % de matériaux de la catégorie Me1, 25 % de matériaux de la catégorie Me2 et 15 %
de matériaux de la catégorie Me3.
La tolérance de 10 % ne suffit pas à occulter totalement la présence de matériaux de la catégorie Me3. Le classement des murs
extérieurs est par conséquent : Me3 ;
b) soit des murs extérieurs constitués par 60 % de matériaux de la catégorie Me1, 35 % de matériaux de la catégorie Me2 et 5 %
de matériaux de la catégorie Me3.
La tolérance permet de négliger la présence de matériaux de la catégorie Me3 mais ne suffit pas à occulter totalement la
présence de matériaux de catégorie Me2. Le classement des murs extérieurs est donc : Me2.
(2) Cette prescription peut ne pas être appliquée aux bâtiments dont la construction est antérieure à la diffusion de l'édition 1990 du
Traité.
34
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

d) Protections (des ossatures et des planchers) :

Des protections rapportées peuvent participer à la résistance au feu des éléments de construction. Outre
les enduits suivants : mortier de ciment, plâtre pur, plâtre ou ciment chargé de vermiculite, les protections
rapportées du type plaques, coquilles et flocages de fibres minérales peuvent être admises.

e) L'ignifugation :

Cette technique permet de rendre plus difficile l'inflammabilité des matériaux en incorporant à ceux-ci des
agents dits "ignifuges", toutefois, l'ignifugation ne saurait faire disparaître le caractère combustible des
(1)
matériaux ainsi traités .

2. Classement de l'ossature

Nota :
Pour rechercher la catégorie de l'ossature, il convient tout d'abord de classer séparément l'ossature verticale
et la charpente de toiture, et de retenir la plus mauvaise des deux catégories ainsi déterminées.

Nature des matériaux constitutifs Catégorie


- Maçonnerie* 01
- Acier protégé
- Ossature en bois lamellé-collé ou en bois massif conforme aux 02
exigences de l’assureur
- Acier non protégé 03
- Bois, panneaux « sandwich » autoporteurs 04
* Voir § 252.1 c.

3. Classement des murs extérieurs

Nature des matériaux constitutifs Catégorie


- Maçonnerie*
- Maçonnerie + isolant de tout type + Maçonnerie* Me1
- Acier, aluminium, fibre-ciment, plâtre (plaques), verre
- A** + isolant minéral (avec ou sans parement, quel que soit le parement) + A**
- Mur extérieur réalisé conformément aux exigences de l’assureur***, au moyen : Me2
. de plaques ou rouleaux de polyester armé de fibres de verre relevant dudit cahier
. de plaques de PVC portant la marque PVC NP (polychlorure de vinyle non
plastifié)
(2)
- A** + isolant du type mousses matières plastiques + A**
- Bois, matières plastiques Me3

* Voir § 252.1c
** La lettre A désigne l'un des matériaux suivants : acier, aluminium, zinc, ardoise, fibre-ciment, plâtre
(plaques), fibragglo*, vitrages.
*** Un mur de ce type peut être classé Me2 sous réserve, notamment, que la surface des plaques et
rouleaux de polyester armé de fibres de verre ou de PVC n'excède pas 25 % de la surface totale du
mur dont les autres matériaux constitutifs doivent être classés Me1 ou Me2.

Cas particulier des bâtiments totalement ou partiellement ouverts :


Les parties non construites des murs extérieurs de ces bâtiments sont à classer Me2.

(1) Voir Note Technique aux Sociétés n° 75/09 de décembre 1975


(2) Les murs extérieurs réalisés en panneaux « sandwich » mis en œuvre conformément aux règles mentionnées ci-après sont
considérés comme relevant de la catégorie Me2 lorsqu’ils constituent les murs extérieurs d’un entrepôt frigorifique ou de bâtiments
renfermant des activités nécessitant la production de froid artificiel (ces cas sont indiqués à la Tarification Analytique).
Les règles de mise en œuvre de panneaux sandwich visent à ’améliorer leur comportement au feu. Elles concernent notamment
leur montage, les systèmes de fixation et les dispositions à prendre pour maintenir la qualité des panneaux dans le cas particulier
des traversées et de la fixation d’équipements divers.
35
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

4. Classement des planchers

Nota :

1) Les planchers pris en compte sont les planchers hauts des différents niveaux du bâtiment.
2) On entend par niveaux, les sous-sols, le rez-de-chaussée et les étages du bâtiment.
3) Il ne doit pas être tenu compte des planchers partiels si leur surface n'excède pas 10 % de celle du rez-de-
chaussée.
Au-delà de ce seuil, un plancher partiel, quelle qu'en soit la destination, doit être considéré :
• pour le classement des planchers (nota 6 ci-après), comme un plancher complet comportant une
communication directe non-protégée ;
• pour le classement du bâtiment selon le nombre de niveau (§ 252.5 ci-après), comme le plancher haut
d'un niveau supplémentaire.

4) Le classement des planchers tient compte de la nature des matériaux constitutifs et de la qualité des
protections des communications entre niveaux. On entend par :
• communication directe : un passage direct entre deux niveaux, équipé, le cas échéant, d'une porte ou
d'une trappe ;
• communication encagée : un passage entre plusieurs niveaux par l'intermédiaire d'une cage d'escalier
équipée d'une porte au moins à chaque niveau.

Protection des communications Communications


DIRECTES Communications ENCAGEES
Matériaux constitutifs Catégorie
Nature des matériaux Dispositif d'obturation des parois de la cage
(portes ou trappes) Portes
constitutifs du plancher d'escalier

• Bâtiment à un seul niveau ⎯ ⎯ ⎯ PO

• Plancher maçonnerie* sur solives béton Comportement au feu au Même nature que ceux Comportement au feu au
moins équivalent à celui qui constituent le plan- moins équivalent à celui
des portes conformes aux cher** d'une porte en bois
exigences de l’assureur massif de 30 mm d'épais-
seur, ou à celui d'une
porte métallique P1

• Plancher type P1
Comportement au feu au
• Plancher maçonnerie* sur solives bois
moins équivalent à celui
ou acier protégées
d'une porte en bois mas-
• Plancher bois ou acier protégé sur
sif de 30 mm d'épaisseur,
solives béton ou solives bois ou acier
ou à celui d'une porte d° ci-dessus d° ci-dessus P2
protégées
métallique
• Plancher béton, coulé sur bac acier
protégé sur solives béton ou solives
acier protégées

• Plancher type P1 ou P2 Porte ou trappe de Parois et portes de comportement au feu inférieur à


comportement au feu celui visé ci-dessus
inférieur à celui des dis-
positifs d'obturation visés
ci-dessus.

• Plancher maçonnerie*, bois ou acier La nature des dispositifs La nature des matériaux constitutifs des parois de la P3
protégé sur solives acier non protégées d'obturation est sans cage d'escalier, et celle des portes sont sans
• Plancher acier non protégé sur solives influence sur le classe- influence sur le classement du plancher
béton, bois protégé ou acier (protégé ou ment du plancher
non)
• Plancher béton coulé sur bac acier non
protégé sur solives béton ou solives
acier (protégées ou non)

• Plancher bois (non protégé) sur solives


tous types d° ci-dessus d° ci-dessus P4
• Planchers tous types sur solives bois
non protégées
* Voir § 252.1c
** Les carreaux de plâtre sont pris en compte ici en tant que maçonnerie.

36
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

L'ensemble des communications doit être équipé de telle sorte que soit assurée, à leur endroit, une
continuité de la qualité du plancher.
L'ensemble des portes ou trappes doit être à fermeture automatique.
Aucune tolérance d'ouvertures insuffisamment protégées ou non protégées n'est admise dans
les planchers.

5) Un bâtiment à un seul niveau relève de la catégorie P0 (numéro 0), étant entendu que les niveaux en
sous-sol sont à prendre en considération.

6) Pour un bâtiment à plusieurs niveaux, noter le numéro de la catégorie de chaque plancher (y compris
ceux situés en sous-sol) et retenir le plus élevé (c'est-à-dire celui de la catégorie la plus mauvaise). Il est
toutefois admis que 25 % du nombre des planchers peuvent être de moins bonne catégorie, c'est-à-dire
que :

• de 1 à 3 niveaux : aucun plancher de moins bonne catégorie n'est admis,


• de 4 à 7 niveaux : 1 plancher de moins bonne catégorie est admis,
• de 8 à 11 niveaux : 2 planchers de moins bonne catégorie sont admis,
• etc.

5. Classement du bâtiment selon le nombre de niveaux

Selon le nombre de niveaux (tels que définis au nota 2 du § 252-4) que comporte le bâtiment, noter la
catégorie dont celui-ci relève :

• catégorie A : 1 niveau (quelle que soit la hauteur du bâtiment) ;


• catégorie B : 2, 3, 4 et 5 niveaux et bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est au plus à
28 mètres du niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services de secours et de lutte contre
(1)
l'incendie ;
• catégorie C : plus de 5 niveaux ou bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau est à plus de 28 mètres
du niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services de secours et de lutte contre
(1)
l'incendie .

6. Classement de la couverture

Nature des matériaux constitutifs Catégorie

• Acier, aluminium, zinc, fibre-ciment ("couverture sèche")


• A** + isolant minéral (avec ou sans parement, quel que soit le parement) + A**
• Béton + isolant minéral (avec ou sans parement, quel que soit le parement) + étanchéité* Co1
• Ardoises ou tuiles sur supports non combustibles
• Vitrages
• Béton + isolant du type mousses matières plastiques + étanchéité*
• Couverture isolante en bac acier revêtue d'étanchéité conforme aux exigences de l’assureur Co2
• A** + isolant minéral (avec ou sans parement, quel que soit le parement) + étanchéité*
• A** + isolant du type mousses matières plastiques + A**
• Couverture en revêtement souple sur supports bois conforme aux exigences de l’assureur
• Couverture réalisée conformément aux exigences de l’assureur***, au moyen de : Co3
- de plaques ou rouleaux de polyester armé de fibres de verre relevant dudit cahier,
- de plaques de P.V.C. portant la marque P.V.C. N.P. (polychlorure de vinyle non plastifié)
• Ardoises ou tuiles sur supports combustibles****
• A** + isolant du type mousses matières plastiques + étanchéité*
• Etanchéité* sur panneau de bois (avec ou sans isolant) Co4
• Matières plastiques
* Voir remarque liminaire § 252.1c.
** La lettre A désigne l'un des matériaux suivants : acier, aluminium, zinc, fibre-ciment.
*** Une couverture de ce type peut être classée Co3 sous réserve, notamment, que la surface des plaques ou rouleaux de
polyester armé de fibres de verre ou de P.V.C. n'excède pas 25 % de la surface totale de la couverture dont les autres
matériaux constitutifs doivent être classés Co1, Co2 ou Co3.
**** Pour les bâtiments dont la construction est antérieure à la diffusion de l'édition 1990 du Traité, une telle couverture peut être
considérée comme relevant de la catégorie Co1.

(1) Voir nota (4) au n°990 de la TA.


37
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

7. Classement des aménagements et revêtements intérieurs

Nota :
Un bâtiment dépourvu d'aménagement ou revêtement intérieur relève de la catégorie A1.
Déterminer le numéro de la catégorie de chaque aménagement ou revêtement existant et retenir le plus élevé
de ces numéros.

Nature des matériaux constitutifs Catégorie Nature des matériaux constitutifs Catégorie
- Bâtiment sans aménagement ou - Panneaux de fibres minérales, de mousse
revêtement intérieur de verre avec parement apparent
- Plaques à base de fibre-ciment combustible (papier kraft ordinaire, film de
- Panneaux de fibres minérales (de verre, de PVC, etc.)
roche ou céramique), de mousse de verre,
sans parement ou avec parement apparent - Bois (panneaux de contreplaqué, de fibres,
incombustible du type kraft aluminium A1 de particules, planches, etc.) A2
- Panneaux de fibragglo* - Lin (panneaux d'anas, de particules, etc.)
- Plaques de plâtre (cartonnées ou non)
- Staff - Matières plastiques :
- Tôles métalliques . plaques (de polyester, polyvinyle, etc.)
- Vitrages, verre armé . films
. mousses, etc.
* Voir remarque liminaire § 252.1c

253 Code "construction" du bâtiment


Le code "construction" du bâtiment est constitué d'un premier groupe de caractères formé de 3 chiffres et d'un
second groupe formé d'une lettre suivie de 2 chiffres.

Pour la composition du code de construction du bâtiment, respecter scrupuleusement l'ordre défini ci-dessous :

Murs Aménage-
Eléments de construction Ossature (O) extérieurs Planchers (P) Nombre de Couverture ments et
(Me) niveaux (Co) revêtements
intérieurs (A)

Catégories

1er groupe 2ème groupe

Exemple :

Classement des éléments de


Descriptif du bâtiment construction
• ossature verticale : béton armé (01) 02
charpente de toiture : acier protégé (02)
• murs extérieurs : panneaux composites tôle d'acier/matière plastique Me3
alvéolaire/tôle d'acier
• planchers : P2
- 2 planchers en béton armé (P1)
- 3 planchers en maçonnerie sur solives acier protégées (P2)
- 1 plancher bois (P4)
• nombre de niveaux : 7 C
• couverture : panneaux composites tôle d'acier/matière plastique Co3
alvéolaire/tôle d'acier
• sous-toiture ou faux-plafond : néant A1

Ø
O Me P Co A
Code "construction" 2 3 2 C 3 1

38
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

254 Barème
1. Cas général

Se reporter au tableau I ci-après pour un bâtiment à un seul niveau (catégorie A) ou au tableau II ci-après
pour un bâtiment à plusieurs niveaux (catégorie B ou C).

La sanction tarifaire (majoration ou rabais) applicable au taux de base est fixée par la société d’assurance
selon la classe d’incidence tarifaire qui se lit sur ces tableaux à l'intersection de la ligne et de la colonne
correspondant respectivement au premier et au deuxième groupes de caractères composant le code
"construction".

En reprenant l'exemple donné au § 253, avec 232 C 31 comme code "construction", la classe d’incidence
tarifaire est C.

Tableau I - Bâtiment à un seul niveau

2ème groupe A 11 A 31 A 12 A 32
A 21 A 41 A 22 A 42
1er groupe
110 2Â ¼ 1À 2À

120 - 210 - 220 1Â 1À 2À 2À

310 - 320 ¼ 1À 2À 3À
130- 230 1À 2À 3À 3À

330 1À 2À 3À 4À
410 - 420 2À 3À 3À 4À

430 3À 3À 4À 4 à 5À

Tableau II - Bâtiment à plusieurs niveaux

2ème groupe B11 C11 B31 B12 C12


B21 C21 B41 B22 C22
C31 B32 C32
1er groupe C41 B42 C42
111 - 112 - 121 1Â ¼ 1À 2À
122 - 211 ¼ ¼ 1À 2À
212
221 - 113 - 213 ¼ 1À 2À 3À
222 - 123 - 223
311 - 312 - 313 - 131 - 231 1À 2À 2À 3À
321 - 322 - 323 - 132 - 232
114 - 214 - 331 - 133
332 - 233 2À 2À 3À 4À
124 - 224 - 333
134 - 234 - 314
324 3À 3À 4À 4À
334
411 - 412 - 413 - 414
421 - 422 - 423 - 424 4À 4À 4 à 5À 4 à 5À
431 - 432 - 433 - 434

2. Cas particuliers

2.1 Bâtiments clos par une voûte

Dans le cas particulier de bâtiments clos par une voûte reposant soit directement sur le sol, soit sur des
murs extérieurs verticaux s'élevant à moins de 3 m au-dessus du sol, on doit considérer :

• comme couverture, la partie de la voûte située à plus de 3 m au-dessus du sol,

39
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

• et comme murs extérieurs, les parties de telles constructions (murs extérieurs et voûte) situées au-
dessous de cette hauteur limite.

couverture

mur extérieur

3m

2.2 Structures gonflables et tentes

Le taux applicable à ces risques doit supporter la majoration maximale résultant de l'application du
présent chapitre.

26 CHAUFFAGE

260 Cas Général


(le cas des locaux à atmosphère explosive est traité au § 262)
Aux rubriques de la TA se rapportant à des activités où le chauffage, qu'il s'agisse du chauffage des locaux ou
du chauffage industriel (y compris le séchage), est considéré comme constituant une aggravation du risque,
est indiquée au regard de la mention "CHAUFFAGE" la classe d’incidence tarifaire applicable pour présence
dans le risque du procédé de chauffage le plus dangereux, dénommé chauffage ordinaire pour le chauffage
des locaux et chauffage à feux nus pour le chauffage industriel.
Un procédé de chauffage pour lequel des dispositions tarifaires particulières ne sont pas prévues dans
les tableaux du § 261 ci-après, doit être considéré comme :
Chauffage ordinaire, si une ou plusieurs de ses caractéristiques correspondent à celles des appareils suivants :
A) appareils à flammes nues : il s'agit d'appareils à foyer ouvert, la combustion se développant dans l'air du
local à chauffer. Exemples : braseros ; brûleurs à gaz non "protégés" (rien dans la construction ou dans
l'installation de ces appareils n'empêchant un objet, dont les dimensions principales excèdent quelques
centimètres, de venir au contact des flammes) ;
B) appareils à éléments incandescents non "protégés" ;
C) appareils susceptibles de répandre dans le bâtiment chauffé des particules incandescentes provenant soit du
combustible brûlé dans les appareils, soit de corps combustibles portés à l'incandescence lors de leur
passage au travers du foyer ou au contact de parties chaudes des appareils ; il s'agit de certains des
appareils décrits en A) ci-dessus, mais aussi :
• d'appareils brûlant un combustible solide ou liquide dépourvus d'un conduit d'évacuation des gaz de
combustion,
• d'appareils de chauffage direct à air pulsé dont le foyer peut être "protégé" mais où la combustion se
développe au sein même du flux d'air à échauffer. Exemples : appareils du genre "DIEMO" ou
"MASTERMATIC",
• d'appareils électriques à air soufflé, chauffé par des éléments incandescents non "protégés", rien dans la
construction de l'appareil n'empêchant des matières combustibles d'être admises dans l'appareil, d'y être
portées à l'incandescence, puis d'être projetées dans le bâtiment chauffé.
Chauffage à feux nus, si les objets et matières à chauffer, ou les capacités qui les renferment, sont en contact
avec les flammes ou les gaz chauds d'un foyer, avec des éléments incandescents, un arc électrique, ...
En fonction du procédé de chauffage, la majoration à appliquer est égale à une fraction de la majoration,
fixée par la société d’assurance, correspondant à la classe d’incidence tarifaire prévue à la TA. Cette
fraction est indiquée dans les tableaux du § 261 ci-après.
A défaut de cette mention, la présence d'un dispositif de chauffage, quels qu'en soient le type et l'usage,
est sans influence sur le taux.
Les majorations pour chauffage des locaux et chauffage industriel ne se cumulent pas. Lorsque dans un
même risque sont présents des dispositifs de chauffage passibles de majorations différentes, il y a lieu
d'appliquer la sanction tarifaire la plus élevée.
40
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

A noter que :
• les majorations résultant de l'application du présent chapitre tiennent compte du caractère saisonnier du
chauffage des locaux et de l'utilisation épisodique des chauffages industriels. En conséquence, elles ne
peuvent être modifiées à ce titre,
• tout type de chauffage est toléré sans majoration dans les locaux à usage exclusif de bureaux ou d'habitation,
• les installations fixes de fardelage au moyen de film en matière plastique thermorétractable donnent lieu à la
moitié des majorations,
• le séchage à l'air libre est admis sans majoration.

261 Barème
Nota :
1) Par "local spécial" il faut entendre :
• tout ou partie d'un bâtiment séparé, c'est-à-dire distinct ou proche (dès lors que, selon les dispositions du
chap. 24, la situation de proximité n'est pas assimilable à une communauté de risques),

• tout ou partie d'un bâtiment contigu par MSO ou par MSCF,


• un CEF,

étant entendu que dans le cas d'un bâtiment contigu ou d'un CEF, il ne doit y avoir d'autre communication
avec le bâtiment chauffé (ou renfermant l'appareil chauffé) que deux ouvertures au plus, d'une surface totale
n'excédant pas 6 m², fermées par des portes soit en bois dur de 30 mm d'épaisseur, soit en fer, maintenues
fermées en permanence par un dispositif automatique.
2) La sanction tarifaire de la non-conformité aux prescriptions de la clause n° 26-A est fonction de la situation du
local abritant la chaufferie par rapport au bâtiment chauffé :
a) Chaufferie distincte du bâtiment chauffé ou contiguë à celui-ci par MSO ou MSCF, ou encore proche
de celui-ci (dès lors que, selon les dispositions du § 241.5 la situation de proximité n'est pas assimilable à
une communauté de risques) :
• la non-insertion de la clause n° 26-A (du fait par exemple de la présence de marchandises dans la
chaufferie) est sans influence sur le taux propre du bâtiment chauffé.
b) Autres situations de la chaufferie par rapport au bâtiment chauffé :
Que les points de non-conformité aux prescriptions de la clause n° 26-A concernent :
• la construction de la chaufferie, en particulier ses communications avec le bâtiment chauffé,
• l'installation de l'appareil de production de chaleur à l'intérieur de la chaufferie (par exemple, présence
de marchandises dans le local),
ces cas doivent être assimilés à celui d'une installation de chauffage pourvue d'un appareil de production
de chaleur (chaudière ou générateur) installé dans le bâtiment chauffé (ou renfermant les appareils
chauffés) et dont les conditions d'installation sont précisées dans les clauses n° 26-B (eau chaude, vapeur
ou fluide thermique) ou 26-D (air chaud pulsé).
Suivre les mêmes règles dans le cas du chauffage industriel, selon la disposition de la chaufferie par
rapport au bâtiment renfermant les appareils chauffés.
3) Lorsqu'une installation de chauffage nécessite, même épisodiquement, un chauffage d'appoint, il doit être
tenu compte de la nature de celui-ci pour déterminer la majoration éventuellement applicable.
4) Le chauffage au bain-marie est traité suivant le procédé au moyen duquel le bain-marie lui-même reçoit la
chaleur.

41
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

261 A) Procédés avec fluide intermédiaire utilisés pour le chauffage des locaux ou le chauffage
industriel
Clause Fraction
Chaudière à combustible solide, liquide ou gazeux
- Dans un local spécial ....................................................... Avec insertion de la clause 26A 0
(1)
- Dans un local spécial non conforme à la clause 26A
ou dans le bâtiment chauffé (ou renfermant les appareils
(2) Avec insertion de la clause 26B 5/10
chauffés) ......................................................................
Sans insertion de la clause 26B 10/10
Chaudière électrique ou hydroaccumulateur, pompe à
(3)
chaleur , chauffage solaire (capteurs plans) ....................... 0

261 B) Procédés sans fluide intermédiaire


1) Procédés faisant appel à un combustible comme source d'énergie, utilisés pour le chauffage
des locaux ou le chauffage industriel :
Procédés de chauffage Clause Fraction
Chauffage indirect à air chaud pulsé avec générateur dans :
- Un local spécial................................................................. Avec insertion des clauses 26A et 26C 0
(1)
- Un local spécial non conforme à la clause 26A ou 26C,
ou dans le bâtiment chauffé (ou renfermant les appareils
(2)
chauffés) ....................................................................... Avec insertion de la clause 26D ou 26E 5/10
Sans insertion de la clause 26D ou 26E 10/10
Aérothermes à gaz :
(4)
- A "circuit étanche" (ou aérotherme à ventouse)
5/10
- Autres ............................................................................... Appliquer les dispositions ci-dessus pour le
chauffage indirect à air chaud pulsé
- Chauffage direct à air chaud pulsé ("make up" ou
ventilation tempérée), panneaux radiants à gaz, tubes
(5)
radiants à gaz et appareils fixes de chauffage par
combustion catalytique ..................................................... Avec insertion de la clause 26F ou 26G ou 26H
ou 26I 5/10
Sans insertion de la clause 26F ou 26G ou 26H
ou 26I 10/10
- Poêle brûlant un combustible quelconque et appareils
mobiles de chauffage par combustion catalytique ............ 10/10

2) Procédé faisant appel à l'électricité comme source d'énergie :


2.1 Chauffage des locaux ou chauffage industriel
Procédés de chauffage Clause Fraction
- Planchers chauffants ; chauffage par résistances
électrique noyées dans les murs ; radiateurs fixes ou
mobiles à circulation liquide (ou à bain d'huile) ;
radiateurs ou poêles à accumulation sans dispositif
(6)
d'appoint intégré (sans résistance additionnelle)
- Chauffage par appareils fixes ou mobiles à rayonnement Avec insertion de la clause 26J ou 26K 0
obscur (sans élément incandescent) : convecteurs (ou
radiateurs statiques), plinthes chauffantes, tubes
chauffants, panneaux rayonnants, aérothermes (ou
convecteurs dynamiques) avec dispositif automatique de
(7)
coupure en cas d'arrêt du ventilateur)
- Chauffage centralisé à accumulation sèche
Système air/air sans échangeur ...................................... Avec insertion de la clause 26 N 5/10
Sans insertion de la clause 26N 10/10
Avec échangeur air/eau ................................................... 0
- Appareils fixes à rayonnement non obscur (avec élément
incandescent), à chauffage statique ou dynamique
(aérotherme) .................................................................... Avec insertion de la clause 26L ou 26M 5/10
Sans insertion de la clause 26L ou 26M 10/10
- Appareils mobiles à rayonnement non obscur (avec
élément incandescent)..................................................... 10/10
- Revêtements chauffants (recouvrant totalement ou
(8)
partiellement les murs, sols et plafonds) ...................... 10/10

(1) Voir nota 2 du § 261


(2) les chaudières à combustible solide (bois, charbon, charbon pulvérisé,...) dont l'alimentation en combustible n'est pas automatique, sont passibles de
la majoration maximale.
(3) Pompe à chaleur à absorption : appliquer les dispositions correspondant au procédé de chauffage du bouilleur.
(4) Un appareil est dit à circuit étanche lorsque le circuit de combustion (arrivée d'air, chambre de combustion et sortie des gaz brûlés) ne communique
pas avec l'air du bâtiment où l'appareil est installé.
(5) Tubes ou épingles à rayonnement obscur ou non obscur.
(6) Avec dispositif d'appoint intégré, appliquer les dispositions (clause et fraction) correspondant au dispositif d'appoint.
(7) Sans ce dispositif, appliquer les dispositions (clause et fraction) correspondant aux aérothermes avec éléments incandescents.
(8) Les éléments modulaires suspendus (parfois appelés "cassettes") doivent être assimilés à des appareils fixes à rayonnement obscur.
42
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

2.2 Autres procédés de chauffage industriel :

S'il s'agit de procédés autres que ceux mentionnés dans le tableau précédent (par exemple, arc
électrique, chauffage par induction, par courant haute fréquence, par lampes à rayonnement
infrarouge, etc.) la fraction applicable est égale à 5/10, à l'exception des appareils chauffés par
courant haute fréquence (appareils de soudage notamment) qui sont admis sans majoration.

3. Autres procédés de chauffage

• Pompes à chaleur (air/air : eau/air) ........... Voir pompes à chaleur eau/eau ou air/eau (§ 261.A).

• Conditionnement d'air ............................... Appliquer les dispositions (clause et fraction) corres-


pondant au système de chauffage constituant
l'échangeur thermique.

262 Cas particuliers des locaux à atmosphère explosive


Dans les locaux susceptibles de renfermer une atmosphère explosive, la présence de dispositifs de chauffage
inadaptés constitue une aggravation de risque particulièrement lourde.

Les dispositifs de chauffage à proscrire sont ceux qui s'opposent à l'insertion de la clause 26-P ("Absence de
foyer"). Ils donnent lieu à l'application de la majoration maximale correspondant à la classe d’incidence H
prévue au regard de la mention "NON INSERTION DE LA CLAUSE 26-P" figurant aux rubriques
correspondantes de la TA.

Parmi les procédés de chauffage énumérés au § 261 ci-avant, ceux qui autorisent l'insertion de la clause 26-P
sont indiqués dans le tableau ci-après. Ces procédés demeurent passibles des dispositions tarifaires
(1)
normales prévues pour les locaux sans atmosphère explosive et exposées aux §§ 260 et 261 . La fraction
de la majoration à retenir est celle indiquée dans le tableau ci-après.

PROCEDES DE CHAUFFAGE NE S'OPPOSANT PAS A L'INSERTION DE LA CLAUSE 26-P

CONDITIONS A SATISFAIRE
FRACTION
Nature du procédé et de l'installation Clause

A) Procédés avec fluide intermédiaire utilisés pour le chauffage des locaux ou


le chauffage industriel
• chaudière à combustible solide, liquide ou gazeux installée dans un "local
(2)
spécial" sans communication, même équipée de portes coupe-feu, avec le
(3) 0
bâtiment chauffé (ou renfermant les appareils chauffés) : ................................... insertion de la clause n° 26 A
• chaudière électrique ou hydroaccumulateur installé soit dans un "local
(2) 0
spécial" , soit dans le bâtiment chauffé lui-même ...........................................
• pompes à chaleur (eau/eau, air/eau) : {
- pompes à compression à moteur électrique ...................................................... { 0
- pompes à compression à moteur thermique, lorsque le moteur est enfermé { appareils ne s'opposant pas à
(2)
dans un "local spécial" sans communication, même équipée de portes { l'insertion de la clause n° 27-A
coupe-feu, avec le bâtiment chauffé (ou renfermant les appareils chauffés) .... { 0
- pompes à absorption dont le procédé de chauffage du bouilleur et
l'installation de cet appareil par rapport au bâtiment chauffé (ou renfermant ..................................................... 0
les appareils chauffés) répondent aux prescriptions du présent tableau (y
compris clause(s) à satisfaire)
• chauffage solaire (capteurs plans) .................................................................... appareils ne s'opposant pas à
l'insertion de la clause n° 27-A 0

(1) En tout état de cause, la clause n° 26-P ne saurait être insérée si, en service normal, la température maximale de surface des
éléments constitutifs de ces installations de chauffage excède les températures maximales de surface des matériels électriques
pour atmosphères explosives, fixées à la norme NF C 23 514 (version française de la norme européenne EN 50 014).
Six classes de températures sont prévues par ces normes, T1 à T6 pour des températures maximales respectivement égales à
450° C, 300° C, 200° C, 135° C, 100° C et 85° C. Ces températures font l'objet d'un marquage sur chaque matériel ; par exemple :
T1, ou 350° C, ou bien encore 350° C (T1) pour un matériel électrique dont la température maximale donnée par le constructeur est
de 350° C, ce qui range ce matériel dans la classe T1.
(2) Voir nota 1 du § 261.
(3) Voir nota 2 du § 261.
43
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

CONDITIONS A SATISFAIRE
FRACTION
Nature du procédé et de l'installation Clause

B) Procédés sans fluide intermédiaire


1. Procédés faisant appel à un combustible comme source d'énergie,
utilisés pour le chauffage des locaux ou le chauffage industriel
- chauffage indirect à air chaud pulsé avec générateur(s) installé(s) dans un
"local spécial"(1) sans communication, même équipée de portes coupe-feu,
avec le bâtiment chauffé (ou renfermant les appareils chauffés) ...................... insertion de la clause n° 26-A et
n° 26-C(2) 0
- aérothermes à gaz à "circuit étanche" (ou aérothermes à "ventouses") ............ 5/10
2. Procédés faisant appel à l'électricité comme source d'énergie
2.1 Chauffage des locaux ou chauffage industriel
. planchers chauffants ; chauffage par résistances électriques noyés
dans les murs ........................................................................................... { 0
. chauffage par appareils fixes à rayonnement obscur (sans élément {
incandescent) : convecteurs (ou radiateurs) statiques, plinthes {
chauffantes, tubes chauffants, panneaux rayonnants, aérothermes (ou {
convecteurs dynamiques) avec dispositif automatique de coupure du {appareils ne s'opposant pas à
courant en cas d'arrêt du ventilateur ........................................................ {l'insertion de la clause n° 27-A(3) 0
. radiateurs fixes à circulation liquide (ou à "bains d'huile") ........................ { 0
. radiateurs ou poêles à accumulation fixes : {
- sans dispositif d'appoint intégré (résistance additionnelle) ................... { 0
- avec dispositif d'appoint intégré répondant aux prescriptions du
présent tableau (y compris clause(s) à satisfaire) ................................. ..................................................... 0
. chauffage centralisé à accumulation sèche, avec échangeur air/eau,
l'accumulateur étant installé dans un "local spécial"(1) sans
communication, même équipée de portes coupe-feu, avec le bâtiment
chauffé ou renfermant les appareils chauffés........................................... ..................................................... 0
2.2 Autres procédés de chauffage industriel
Il s'agit de procédés autres que ceux mentionnés au § 261 B 2.1 (p.e. , 5/10 à l'exception
chauffage par induction,....) ......................................................................... appareils ne s'opposant pas à des appareils chauf-
l'insertion de la clause n° 27-A fés par courant haute
fréquence admis
sans majoration.
3. Autres procédés de chauffage
- pompes à chaleur (air/air ; eau/air) : voir pompes à chaleur eau/eau ou
air/eau au point A du présent tableau
- conditionnement d'air dont le système de chauffage constituant
l'échangeur thermique répond aux prescriptions du présent tableau .......... ..................................................... 0

(1) Voir nota 1 du § 261


(2) Voir nota 2 du § 261
(3) Les matériels électriques en atmosphères explosives doivent répondre aux règles générales de construction de la norme EN 50.014
(NFC 23.514) et, en fonction du type de protection mise en place aux règles spécifiques, des normes EN 50.016 à 50.020, EN
50.028 et 50.039 (NFC 23.516 à 23.520, NFC 23.528 et 23.539).
Voir également nota 1 du § 262
44
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

27 INSTALLATIONS ELECTRIQUES

270 Contrôle des installations électriques


C'est dans la définition de la prestation que doivent fournir les vérificateurs que le rabais prévu ci-après trouve sa
justification ; en effet :
• les vérificateurs ne limitent pas leur prestation à un simple contrôle de conformité(1). Il leur appartient en outre
de remplir une mission de conseil auprès de l'assuré, notamment, pour l'appréciation des dangers d'incendie
et d'explosion que présente l'environnement dans lequel le matériel électrique est utilisé et pour le choix des
modes de protection de ce matériel ;
• les vérifications doivent être annuelles et complètes ;
• elles doivent être dans tous les cas effectuées par un tiers vis-à-vis de l'assuré, qui doit être un vérificateur ou
un organisme agréé par l'assureur(2).
Les dispositions tarifaires applicables sont les suivantes :
• installations autorisant l'insertion de la clause n° 27-A : rabais, fixé par la société d’assurance,
correspondant à la classe d’incidence 1 Â applicable au taux de la garantie de base,
• installations n'autorisant pas l'insertion de la clause n° 27-A : la sanction de cette situation est
(3)

laissée à l'appréciation de l'assureur étant entendu que sur le plan tarifaire il y a lieu d'appliquer une
majoration minimale, fixée par la société d’assurance, correspondant à la classe d’incidence 1 À .
Nota :
1 - L'assuré est tenu de remettre à son assureur, à sa demande, un exemplaire du rapport complet établi à la
suite de chaque visite.
2 - Le compte rendu de vérification annuelle d’installations électriques, faisant apparaître les dangers d'incendie
et d'explosion d'origine électrique, doit être fournie par le vérificateur dans un délai de deux mois à compter de
la date d'achèvement de la visite.
3 - Il est laissé à l'appréciation de l'assureur d'opter, suivant les conclusions d'une première visite, pour une
application immédiate ou différée des sanctions tarifaires prévues au présent chapitre, ainsi que de suspendre
l'application du rabais (voire de lui substituer une pénalisation) lorsqu'il est constaté que l'assuré n'a pas mis à
profit le laps de temps écoulé entre deux visites successives pour remédier aux anomalies qui lui ont été
signalées.

Principales prescriptions réglementaires relatives à la vérification périodique des installations électriques

Périodicité des
Etablissements Locaux vérifications Vérificateur
Etablissements mettant en Tous locaux 1 an(4) Personnel compétent
œuvre des courants électriques (5)

Décret du 14.11.1988 pris en


application de l’article R 4215.1
et R 4215.3 du Code du Travail
Tous locaux Sur mise en Vérificateur ou organis-
Arrêté du 10.10.2000(6) demeure de me agréé(5)
l’inspecteur du
travail

(1) Réglementairement, les installations électriques doivent faire l'objet de contrôles : des contrôles initiaux, lors de la mise en service
d'une installation neuve ou de modifications importantes apportées à une installation existante, et des contrôles périodiques.
Suivant la nature des risques, ces contrôles doivent être exécutés par des vérificateurs agréés par les ministères de tutelle
(Intérieur et Travail) ou peuvent être confiés à des techniciens qualifiés. Leur périodicité est également fonction de la nature des
risques.
(2) Les vérificateurs et organismes vérificateurs ont, sauf exception, tous reçu l’agrément des ministères de tutelle (Intérieur et Travail)
et sont accrédités par le COFRAC. Une liste des vérificateurs et organismes vérificateurs est disponible sur le site www.CNPP.com
COFRAC : Comité Français d’Accréditation ayant pour principal objet de procéder à l’accréditation, conformément aux normes
françaises, européennes ou internationales, de tous les organismes intervenant pour l’évaluation de la conformité à un référentiel,
et dans tous les domaines où une accréditation est utile, ceci concerne notamment :
- les organismes certificateurs de produits et de services,
- les organismes certificateurs de systèmes « qualité » d’entreprises,
- les organismes certificateurs de personnel,
- les laboratoires d’essais,
- les organismes d’inspection.
(3) Installations électriques soit non vérifiées conformément aux prescriptions des sociétés d'assurances, soit vérifiées conformément à
ces mêmes prescriptions mais présentant des dangers d'incendie et d'explosion signalés dans le compte rendu de vérification
annuelle.
(4)) Ce délai peut être porté à 2 ans par le chef d'établissement, si le rapport précédent ne présente aucune observation ou si avant
l'échéance le chef d'établissement a fait réaliser les travaux de mise en conformité de nature à répondre aux observations
contenues dans le rapport de vérification.
(5) Terminologie propre à l’Administration.
(6) Les dispositions de l'arrêté entrent en vigueur le 17 octobre 2001.
45
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

Périodicité des
Etablissements Locaux vérifications Vérificateur
ère ème
Tous établissements de la 1 à la 4 catégorie (1) 1 an Technicien compétent
(2). En plus de la vérifi-
cation annuelle, les
installations électriques
des établissements
suivants doivent être
vérifiées :
- tous les 3 ans par
une personne ou un
organisme agréé(2) :
hôtel-restaurant
ère
Etablissements recevant du d’altitude de la 1 à
ème
public (ERP) la 4 catégorie ;
Etablissements des
ère ème
Décret du 31.10.1973 1 et 2 catégories
possédant un espace
Arrêté du 26.06.1980 (modifié en scénique isolable ;
dernier lieu par l’arrêté du Tous établissements
19.11.2001) possédant un espace
scénique intégré.
- en alternance par un
technicien compétent
et par une personne
ou un organisme
agréé(2) : chapiteaux,
tentes, structures
itinérants
ère ème
Tous établissements de la 1 à la 5 catégorie Sur mise en Personne ou organis-
demeure, après me agréé(2)
avis de la
Commission de
Sécurité
ème
Etablissements de la 5 catégorie Périodicité fixée Technicien compétent
par l’exploitant (2)
Immeubles de grande hauteur Installations électriques de sécurité (détections, 1 an Personne ou organis-
(IGH) alarmes,...) me agréé(2)
Arrêté du 18.10.77
Arrêté du 22.10.82 Installations électriques des parties communes 3 ans
Parcs de stationnement couverts Tous établissements 5 ans Personne ou organis-
Instruction technique du 03.03.75 me agréé (2)

271 Cas particuliers des contrôles par thermographie infrarouge


L’assureur peut engager contractuellement l’assuré à procéder, en complément de la vérification annuelle et
(3)
complète des installations électriques, à des contrôles par thermographie infrarouge , effectués selon la
(4)
périodicité fixée aux Conditions Particulières , par un opérateur dont les compétences sont attestées.

Cette recommandation vaut particulièrement pour les activités de la Tarification Analytique (Tome III) lorsque
l’environnement dans lequel le matériel électrique est utilisé présente des dangers particuliers d’incendie ou
d’explosion, ou encore lorsque le matériel électrique constitue un élément essentiel de l’outil de production. Pour
ces rubriques de la Tarification Analytique, on considère qu’il est anormal que l’installation électrique ne fasse pas
l’objet d’un contrôle par thermographie infrarouge en plus d’une vérification annuelle.

(1) Catégories : selon leur importance, les ERP sont répartis en cinq catégories :
ère
1 catégorie : au-dessus de 1.500 personnes,
ème
2 catégorie : de 701 à 1.500 personnes,
ème
3 catégorie : de 301 à 700 personnes,
ème ème
4 catégorie : 300 personnes et au-dessous, à l’exception des établissements compris dans la 5 catégorie,
ème
5 catégorie : établissements faisant l’objet de l’article R 123.14 du code de la Construction et de l’Habitation dans lesquels
l’effectif du public n’atteint pas le chiffre minimum fixé par le règlement de sécurité pour chaque type d’exploitation.
La catégorie s’obtient en additionnant l’effectif du public et du personnel, l’effectif du public étant calculé suivant des règles
ème
différentes selon le type de l’établissement. Pour la détermination de la 5 catégorie, en revanche, il n’est pas tenu compte de
l’effectif du personnel.
(2) Terminologie propre à l’Administration.
(3) La thermographie infrarouge permet la mesure d’une température à l’aide d’une caméra infrarouge haute définition. Il s’agit d’une
opération effectuée sans arrêt des installations. L’analyse et l’interprétation des thermogrammes, obtenus après traitement des
images enregistrées, font apparaître les températures anormales, indécelables ou difficilement décelables lors des vérifications
périodiques, résultant, par exemple, de connexions desserrées ou oxydées, de câbles sous-dimensionnés ou détériorés, de
disjoncteurs mal calibrés ou défectueux, de porte-fusibles usés.
(4) Au moins un contrôle tous les 3 ans.
46
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

Les dispositions tarifaires sont les suivantes :


. installations autorisant l’insertion des clauses 27-A et 27-C : rabais, fixé par la société d’assurance
correspondant à la classe d’incidence tarifaire 1 à 2 Â, applicable au taux de la garantie de base,
. installations autorisant seulement l’insertion de la clause 27-C : majoration minimale, fixée par la société
d’assurance, correspondant à la classe d’incidence 1 À applicable au taux de la garantie de base.
Nota : Ces dispositions ne s’appliquent pas aux rubriques de la Tarification Analytique pour lesquelles, il est
prévu une sanction dérogeant à la présente DG pour non-insertion des clauses suivantes : 26-P (Absence
de foyer), 27-A (Installation électrique) et 27-C (Thermographie IR).

28 PROTECTION ET PREVENTION

280 Moyens de premiers secours


Sont considérés comme moyens de premiers secours :
• une installation d'extincteurs mobiles;
• une installation de robinets d'incendie armés (RIA);
• un service de sécurité.

Les moyens de premiers secours peuvent être complétés par :


• une installation de détection automatique d'incendie
et/ou
• une installation d'exutoires de fumée et de chaleur
dont la surveillance doit être assurée conformément aux dispositions prévues au § 284.

Appliquer au taux de la garantie de base les majorations ou rabais, fixés par la société d’assurance,
correspondant aux classes d’incidence tarifaire indiquées dans le tableau ci-dessous :

Sanction tarifaire
Moyens de premiers secours avec installation de Clauses à
sans installation de détection automatique insérer
détection automatique (insérer la clause n° 28-E)
Sans installation d'extincteurs mobiles (non- MAJORATION
insertion de la clause n° 28-A) :
• sans RIA 1À -
• avec RIA ¼à1À ¼ 28-B
RABAIS
Installation d'extincteurs mobiles ¼ ¼à1 28-A
Installation d'extincteurs mobiles et de RIA ¼à1 1à2 28-A et B
(1) 28-C
Service de sécurité :
• de type 1 1Â 2Â 28-C
• de type 2 1à2Â 2à3Â 28-C
Exutoires de fumée et de chaleur ¼à1 28-G

Nota : Sapeurs-pompiers volontaires


Selon l'article 9 de la loi 96.370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-
pompiers "Une convention nationale conclue entre l'Etat, les organisations représentatives des employeurs des
sapeurs-pompiers volontaires et les organisations représentatives des entreprises d'assurance détermine les conditions
de réduction des primes d'assurance incendie dues par les employeurs de salariés ou d'agents publics ayant la qualité
de sapeur-pompier volontaire.
A défaut de conclusion de la convention avant le 31 décembre 1997, l'emploi de salariés ou d'agents publics ayant la
qualité de sapeur-pompier volontaire ouvre droit à un abattement sur la prime d'assurance due au titre des contrats
garantissant les dommages d'incendie des assurés, égal à la part des salariés ou agents publics sapeurs-pompiers
volontaires dans l'effectif total des salariés ou agents publics de l'entreprise ou de la collectivité publique concernée,
dans la limite d'un maximum de 10 % de la prime".
Aucune convention n'a été signée.

(1) Il est rappelé qu'un "service de sécurité" implique obligatoirement la présence dans l'établissement d'une installation d'extincteurs
mobiles complétée :
- soit par une installation de RIA .
- soit par un réseau incendie hors gel .
Les rabais pour présence d'installations d'extincteurs mobiles et de RIA ne se cumulent donc pas avec les rabais prévus pour
service de sécurité.
Deux niveaux de service de sécurité peuvent être distingués, selon qu'il existe (type 2) ou non (type 1) dans l'établissement, en
période d'inactivité, un service d'intervention constitué d'au moins 3 agents de sécurité incendie.
Pour les entreprises ne connaissant pas de période d'inactivité (travail en continu, 24h/24h, 365 jours/an) et disposant d'un service
de sécurité conforme, les niveaux de rabais applicables sont ceux prévus pour les services de sécurité type 2.
47
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

281 Installations d'extinction automatique à eau (sprinkleurs)


La tarification d'un risque protégé par une installation d'extinction automatique à eau résulte de l'addition des
taux suivants :
• taux d'ajustement, fixé au point 1 ci-dessous. Ce taux est destiné à couvrir les dommages occasionnés lors
d'un fonctionnement satisfaisant de l'installation de sprinkleurs en cas d'incendie ;

• taux de base, fixé par la société d’assurance à la rubrique de la TA correspondant à l'activité exercée dans le
risque protégé, modifié par l'application des majorations et rabais (fixés par la société d’assurance) prévus tant
à ladite rubrique de la TA qu'aux présentes Dispositions Générales (voir modalités de calcul du taux net au
chap. 23). Ce taux est destiné à couvrir les dommages, beaucoup plus importants, mais peu fréquents, qui
résultent d'une mise en échec de l'installation de sprinkleurs.

Pour les risques protégés par sprinkleurs, la garantie de base est automatiquement étendue à la garantie des
dommages matériels, ainsi qu'à celles des frais et pertes et des conséquences pécuniaires des responsabilités
encourues par l'assuré lorsqu'elles sont prévues par ailleurs au contrat, résultant des événements suivants :

• "fuites accidentelles de l'installation de sprinkleurs", y compris celles consécutives au gel,

• "gel de l'installation de sprinkleurs".


Cette extension de garantie peut être assortie d'une franchise en % du montant des dommages avec un
minimum.
1. Taux d'ajustement
Taux d'ajustement issu de la statistique professionnelle des risques protégés est : 0,20 °/°°
2. Rabais
Les rabais peuvent être fixés par la société d’assurance en fonction de l’âge de l’installation et des référentiels
mis en œuvre.
Rabais maximum : 7Â

Nota :

1 - Les rabais ne sont pas applicables aux taux des garanties annexes telles que les garanties des accidents aux
appareils électriques, garantie des tempêtes, grêle, neige, ...
2 - La surveillance de l'installation de sprinkleurs doit être assurée conformément aux dispositions prévues au
§ 284.
Si ces dispositions ne sont pas prises, le taux d'ajustement mentionné au point 1 ci-dessus sera augmenté , et
les rabais seront réduits.
3 - Les rabais aux risques où sont effectuées des opérations particulièrement dangereuses ou dans lesquels
existent des conditions susceptibles de provoquer des explosions sont laissés à l'appréciation de l'assureur.
4 - Sprinkleurs type ESFR (Early Suppression Fast Response)
Compte tenu des contraintes d'emploi propres à ce matériel, cette protection n’est pas adaptée dans le cas
d'entrepôts :
- où les types de marchandises, d'emballages et les modes de stockage sont indéterminés au moment du
projet,
ou
- dont les conditions d'exploitation ne seront pas maîtrisées dans le temps par l'assuré, donc susceptibles
de contenir des marchandises, ou comporter des aménagements, incompatibles avec des sprinkleurs
ESFR.
Ce sera souvent le cas des risques tels que les entrepôts locatifs, les entrepôts de transitaires, les réserves
de supermarchés et les magasins généraux.

Insérer la clause n° 28-D.

48
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification

282 Installations d'extinction automatique à gaz carbonique (CO2) (1)


Les installations d'extinction automatique à gaz carbonique peuvent être admises pour protéger :
A) certains locaux spéciaux à l'intérieur d'un bâtiment protégé dans ses autres parties par une installation
d'extinction automatique à eau. Les conditions tarifaires restent celles fixées au § 281 ;
(2)
B) certains locaux ou équipements dans un bâtiment non protégé dans ses autres parties. Dans ces
conditions, le taux propre du contenu des locaux ou équipements protégés peut bénéficier d'un rabais, fixé
par la société d’assurance, correspondant à la classe d’incidence tarifaire 1Â. Appliquer ensuite les
dispositions relatives à la communauté de risques prévues au chap. 24 des DG.

La surveillance de l'installation doit être assurée conformément aux dispositions prévues au § 284.

Insérer la clause n° 28-F.

282 bis Installations d'extinction automatique à gaz (gaz inertes/gaz inhibiteurs)(1) (2)
Les installations d'extinction automatique à gaz (gaz inertes/gaz inhibiteurs) peuvent être admises pour protéger :
A) certains locaux spéciaux (volumes clos) à l'intérieur d'un bâtiment protégé dans ses autres parties par une
installation d'extinction automatique à eau. Les conditions tarifaires restent celles fixées au § 281 ;
(3)
B) certains locaux ou équipements dans un bâtiment non protégé dans ses autres parties. Dans ces
conditions, le taux propre du contenu des locaux ou équipements protégés peut bénéficier d'un rabais, fixé
par la société d’assurance correspondant à la classe d’incidence tarifaire 1Â. Appliquer ensuite les
dispositions relatives à la communauté de risques prévues au chap. 24 des DG.

La surveillance de l'installation doit être assurée conformément aux dispositions prévues au § 284.

Insérer la clause n° 28-F.

(1) Dans de rares cas, ces installations peuvent totalement protéger un bâtiment. Un bâtiment est considéré comme totalement protégé
lorsque :
- l'installation d'extinction automatique à gaz permet un noyage total (2) du volume du bâtiment dans les conditions requises;
- le bâtiment protégé et les risques non-protégés qui lui sont contigus ou qui en sont proches, ne sont pas assimilables à une
communauté de risques selon les dispositions du chap. 24 des DG.
Ces installations peuvent bénéficier d'un rabais laissé à l'appréciation de l'assureur.
(2) Par extinction d'ambiance (ou protection d'ambiance, ou encore noyage total) on désigne une technique de protection qui permet
d'établir dans une enceinte (qui peut être un bâtiment, un local ou un équipement) la concentration appropriée d'agent extincteur en
un temps déterminé. Pour atteindre ces objectifs, l'enceinte doit notamment être délimitée par des parois telles que l'agent
extincteur ne puisse s'échapper facilement et avoir une résistance au feu suffisante pour permettre à l'agent extincteur d'être
maintenu à la concentration requise pendant le temps nécessaire.
Il existe une autre technique de protection, par agent gazeux, dite protection ponctuelle, principalement utilisée pour la protection
d'équipements à l'intérieur de bâtiments, et qui se distingue de la protection d'ambiance notamment par le fait que l'équipement
protégé ne se présente pas comme une enceinte telle qu'elle est définie ci-dessus.
(1) Dans de rares cas, ces installations peuvent totalement protéger un bâtiment. Un bâtiment est considéré comme totalement protégé
lorsque :
- l'installation d'extinction automatique à gaz permet un noyage total du volume du bâtiment;
- le bâtiment protégé et les risques non-protégés qui lui sont contigus ou qui en sont proches, ne sont pas assimilables à une
communauté de risques selon les dispositions du chap. 24 des DG.
Ces installations peuvent bénéficier d’un rabais laissé à l’appréciation de l’assureur
(2) L'arrêt de la production des halons est effectif depuis le 1er janvier 1994, en application du protocole de Montréal du 16 septembre
1987 et du décret français du 21 février 1989. Ces substances sont condamnées à disparaître ainsi que les installations d’extinction
automatique à halon dont la date limite de démantèlement a été fixée le 31 décembre 2003.
(3) Par extinction d'ambiance (ou protection d'ambiance, ou encore noyage total) on désigne une technique de protection qui permet
d'établir dans une enceinte (qui peut être un bâtiment, un local ou un équipement) la concentration appropriée d'agent extincteur en
un temps déterminé. Pour atteindre ces objectifs, l'enceinte doit notamment être délimitée par des parois telles que l'agent
extincteur ne puisse s'échapper facilement et avoir une résistance au feu suffisante pour permettre à l'agent extincteur d'être
maintenu à la concentration requise pendant le temps nécessaire.
Il existe une autre technique de protection, par agent gazeux, dite protection ponctuelle, principalement utilisée pour la protection
d'équipements à l'intérieur de bâtiments, et qui se distingue de la protection d'ambiance notamment par le fait que l'équipement
protégé ne se présente pas comme une enceinte telle qu'elle est définie ci-dessus.
49
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification
283 Installations d'extinction automatique à mousse à haut foisonnement
Les installations d'extinction automatique à mousse à haut foisonnement peuvent bénéficier d'un rabais laissé à
l'appréciation de l'assureur.

284 Surveillance des installations


Pour qu'une installation de détection automatique d'incendie (§ 280), d'extinction automatique à eau (§ 281), à
gaz carbonique (§ 282), à halon (§ 283) à gaz inertes ou gaz inhibiteurs (§ 283 bis), ou encore une installation
d'exutoires de fumée (§ 280) donne lieu au plein rabais, toutes dispositions doivent être prises pour que l'alarme
soit :

• entendue par un gardien présent sur le site, appartenant au personnel de l'entreprise ou appointé par elle,
ou
• transmise à une station centrale de télésurveillance, disposant de consignes d'intervention sur le site.
Insérer la clause n° 28-H.

285 Abonnement de prévention et de conseils contre l’incendie


Lorsque les assurés contractent auprès d’un organisme un abonnement de prévention et de conseils contre
l’Incendie , des rabais, fixés par les sociétés d’assurance, peuvent être accordés.

Montant des capitaux assurés pour l’établissement(1) Rabais

- inférieur ou égal à 1.500 fois la valeur en euros de l’indice RI 1 à 2Â

- supérieur à 1.500 et inférieur ou égal à 4.500 fois la valeur en euros de l’indice 1Â


RI

- supérieur à 4.500 et inférieur ou égal à 12.000 fois la valeur en euros de l’indice 0 à 1Â


RI

Insérer la clause n° 28-I.

Nota :

Il est laissé à l’appréciation des sociétés, suivant les conclusions d’une première visite, d’opter pour une
application immédiate ou différée du rabais, ainsi que de suspendre l’application de ce rabais lorsqu’il est
constaté que l’assuré n’a pas mis à profit le laps de temps écoulé entre deux visites successives pour mettre en
oeuvre les mesures prescrites.

286 Présence dans l'entreprise d'un chargé de sécurité incendie


Lorsqu'un assuré emploie dans son entreprise, d'une façon permanente et pour son usage exclusif, un
chargé de sécurité incendie, il peut être accordé un rabais, fixé par la société d’assurance correspondant à la
classe d’incidence tarifaire ¼ à 1Â.

Insérer la clause n° 28-J.

(1) Lorsque l’établissement est à la fois assuré en Risques Directs et en Pertes d’Exploitation, le capital à retenir pour la détermination
du rabais est la somme des capitaux assurés sur chacun de ces volets de garantie.
50
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification
29 DIVERS

290 Accumulation de valeurs (supprimé)

291 Stockages de grande hauteur


Un magasin est qualifié de stockage de grande hauteur lorsque le sommet des marchandises qu'il renferme se
trouve à plus de 7,20 m du sol.

Ces stockages nécessitent la mise en œuvre de mesures de prévention et de protection particulières, prenant en
compte la nature des marchandises, les types de casiers, etc. Aussi est-il vivement recommandé que les parties
intéressées se concertent dès l'établissement du projet de construction d'un magasin de grande hauteur.

Les règles tarifaires qui suivent ne s'appliquent pas aux silos, aux stockages en vrac et aux marchandises qui font
l'objet de dispositions particulières à certaines rubriques de la TA.

1. Taux de base :
Taux de base fixé pour les magasins à la rubrique de la TA correspondant aux marchandises entreposées.

2. Majorations et rabais généraux :


Majorations et rabais résultant de l'application d'une part, des Dispositions Générales du Traité (sauf
dérogations prévues au paragraphe 3 ci-après) d'autre part, des dispositions tarifaires relatives aux magasins
prévues à la rubrique de la TA correspondant aux marchandises entreposées.

3. Majorations particulières :

• Installations électriques :
Le rabais pour installations électriques autorisant l'insertion de la clause 27-A ou des clauses 27-A et 27-C ne
s'applique pas.
On doit considérer comme anormal qu'un stockage de grande hauteur ne dispose pas d'une installation
électrique n'autorisant pas l'insertion de ces clauses. La sanction de cette situation est laissée à l'appréciation
de l'assureur étant entendu que sur le plan tarifaire il y a lieu d'appliquer une majoration minimale, fixée par la
société d’assurance correspondant à la classe d’incidence 3À.

• Absence de protection par une installation d'extinction automatique à eau :

On doit considérer comme anormal qu'un stockage de grande hauteur ne soit pas protégé par une
installation d'extinction automatique à eau. Bien entendu, cette mise en garde vaut d'autant plus que la
hauteur de stockage est élevée. La sanction de cette situation est laissée à l'appréciation de l'assureur étant
entendu que sur le plan tarifaire il y a lieu d'appliquer une majoration minimale, fixée par la société
d’assurance correspondant à la classe d’incidence 7À lorsque la hauteur de stockage n'excède pas 9 m.
Au-delà la majoration minimale est laissée à l’appréciation de l’assureur.
Nota :
Les rabais fixés au § 280 (Moyens de premiers secours) ne sont pas applicables aux stockages dont la
hauteur excède 9 m. En effet, l'étroitesse des allées de circulation et la hauteur de stockage rendent les
déplacements de personnes à l'intérieur d'un tel magasin en feu particulièrement dangereux. Ce n'est qu'au
tout début d'un incendie qu'une intervention humaine serait possible et, pour qu'elle soit efficace, encore
faudrait-il que la hauteur de stockage ne soit pas trop importante. Pratiquement au-delà de 9 m, l'intervention
manuelle, même à partir d'une alarme précoce donnée par une installation de détection automatique
d'incendie, a toute chance d'être inefficace.

293 Risques en chômage continu


Voir rubriques se rapportant aux activités exercées en dehors des périodes de chômage continu. L’absence de
service de sécurité ou de gardiennage est une situation anormale dont la sanction est laissée à l’appréciation de
l’assureur.

Statistiquer les contrats garantissant ces risques sous le n° 998.

51
Titre 2 - Garantie de base
Section B - Critères de tarification
294 Matériels et marchandises en plein air
Selon leur nature, les matériels et marchandises stockés en plein air, doivent être tarifés à la rubrique de la TA
qui leur correspond :

• en retenant le taux applicable aux matériels ou aux marchandises entreposés à l'intérieur de bâtiments, ou, à
certaines rubriques, le taux prévu pour les marchandises stockées en plein air ;

• et en considérant que ces matériels ou ces marchandises se trouvent à l'intérieur de bâtiments ayant les
(1)
caractéristiques du risque ordinaire .

295 Occupation temporaire d'un risque


Lorsqu'une activité, qu'il s'agisse d'une fabrication ou d'un stockage, est limitée à certaines périodes de l'année,
sauf cas particuliers prévus à diverses rubriques de la TA, il ne doit pas être tenu compte du caractère temporaire
de cette occupation pour la détermination du taux.

En cas d'assurance temporaire d'un tel risque : voir chap. 72.

(1) Voir définition du taux de base au chap. 12.


52
TITRE 3

EXTENSIONS A
D’AUTRES
EVENEMENTS

53
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

TITRE 3 - EXTENSIONS A D'AUTRES EVENEMENTS

30 CHOC OU CHUTE D'APPAREILS DE NAVIGATION AERIENNE OU D'ENGINS SPATIAUX


La garantie des dommages matériels, autres que d'incendie ou d'explosion, causés aux biens assurés par le choc ou la
chute sur les biens assurés de tout ou partie d'appareils de navigation aérienne et d'engins spatiaux ou d'objets tombant
de ceux-ci peut être accordée dans les conditions suivantes :

• biens assurés : biens assurés au titre de la garantie de base,

• assiette de cotisation : capitaux assurés au titre de la garantie de base,

• taux : à l’appréciation des sociétés.

31 EFFETS DU VENT DÛ AUX TEMPETES, OURAGANS OU CYCLONES, GRELE, NEIGE SUR


LES TOITURES
L'article L 122.7 du Code des Assurances modifié par l'article 1er de la loi 90.509 du 25 juin 1990 portant extension aux
départements d'Outre-mer et Collectivités territoriales du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles puis l'article
13 de la loi d'orientation n° 2000-1207 du 13 décembre 2000 pour l'outre-mer et par l’article 68 de la loi du 9 juillet 2001
prévoient que :

"Les contrats d'assurance garantissant les dommages d'incendie ou tous autres dommages à des biens situés en France
(...) ouvrent droit à la garantie de l'assuré contre les effets du vent dû aux tempêtes, ouragans ou cyclones, sur les biens
faisant l'objet de tels contrats, sauf en ce qui concerne les effets du vent dû à un événement cyclonique pour lequel les
vents maximaux de surface enregistrés ou estimés dans la zone sinistrée ont atteint ou dépassé 145 km/h en moyenne
sur dix minutes ou 215 km/h en rafales, qui relèvent des dispositions des articles L 125.1 et suivants du Code des
Assurances".

En outre, l'article 4 de la loi du 25 juin 1990 précise que :

"Au cas où les contrats visés à l'article 1er ne contiendraient à cette date aucune clause relative à cette extension de
garantie, cette dernière sera réputée être accordée aux conditions de la garantie incendie".

La loi du 25 juin 1990 indique donc clairement que la garantie "Tempêtes" est du domaine de la liberté contractuelle, et
les débats parlementaires ont bien précisé que les assureurs ne sont pas tenus de couvrir les biens qui sont jusqu'à
présent exclus des clauses "Tempêtes" habituelles.

La Direction des Assurances, dans sa lettre du 15 mai 1990 au Président de la FFSA, apporte une confirmation sur ces
points en soulignant que la garantie "Tempêtes" ne fait l'objet d'aucune réglementation ni d'aucune tarification particulière
mais qu'il serait mal compris que les assureurs révisent leurs conditions de garantie en défaveur des assurés.

Pour satisfaire aux exigences de la loi, il est prévu la garantie d'office des tempêtes lorsque ces événements ne font pas
l'objet d'un arrêté interministériel constatant l'état de catastrophe naturelle ; les sociétés ne sont pas tenues d'y inclure la
couverture de la grêle ou du poids de la neige sur les toitures.

Nota : Un arrêt rendu par la 1ère Chambre Civile de la Cour de Cassation le 23 juin 2003 dans une affaire opposant une
société avicole à son assureur remet en question la possibilité de prévoir au contrat des exclusions spécifiques de la
garantie tempêtes. Un arrêt de cette même instance du 13 janvier 2004, dans une affaire opposant une société forestière
à son assureur, prévoit qu’à bon droit la garantie des dommages causés par la tempête peut être limitée dans son
montant. Deux arrêtés du 4 novembre 2004 et du 16 juin 2005 de la 2ème chambre civile retiennent que l’étendue de la
garantie tempête peut être fixée librement par les parties et n’est égale à celle du risque incendie que si les parties n’en
sont autrement convenues. Par un arrêt du 19 octobre 2006, dans une affaire opposant une collectivité à son assureur,
la 2ème chambre civile de la Cour de Cassation considère que la garantie tempête doit être accordée dans les mêmes
conditions que la garantie incendie.

Les sociétés doivent porter une attention particulière aux biens qu’il est d’usage de couvrir en incendie mais qui sont très
vulnérables à la tempête : ce sont, par exemple, les chapiteaux forains et les structures gonflables, aux bâtiments non
entièrement clos et couverts, aux bâtiments dont les éléments porteurs ou la construction ou la couverture ne sont pas
conçus ou réalisés selon les règles de l’art, aux éléments de bâtiments suivants : volets, persiennes, gouttières,
chéneaux, stores, enseignes, panneaux publicitaires, panneaux solaires, antennes, paraboles, fils électriques et leurs
supports, aux matériels, mobiliers et marchandises situés à l’extérieur.

55
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

310 Effets du vent dû aux tempêtes, ouragans ou cyclones


1. Evénements assurés

L'assureur peut garantir Les dommages matériels causés aux biens assurés par les tempêtes ainsi que les
dommages de mouille consécutifs.

Nota :
Les dommages de mouille résultant de l'infiltration de la pluie ou de la neige sous les éléments de couverture ne
sont pas couverts au titre de la garantie d'office tempêtes ; ils relèvent d'une garantie dégâts des eaux.

2. Biens assurés

Il s'agit des biens assurés au titre de la garantie de base.

Nota :
Les parties vitrées sont exclues dans la mesure où elles peuvent faire l'objet d'un contrat spécifique "Bris de Glaces".
En revanche, les plaques de matières plastiques, si elles sont posées conformément aux règles de l'art, sont
garanties contre les effets du vent.

3. Conditions de garantie

• assiette de cotisation : capitaux assurés au titre de la garantie de base


• franchise : en cas de sinistre, il sera toujours appliqué une franchise dont le montant est calculé suivant les
modalités fixées aux Conditions Particulières.
• taux de prime crédibilisé (France métropolitaine) : 0,08 °/°°
(1)
• taux applicable aux bâtiments de type 1 -B
(1)
• taux applicable aux bâtiments de type 2 +B

Le tppc est relatif aux risques situés en France métropolitaine. En outre, il concerne tant les bâtiments que leur
contenu et ce, quelles que soient la situation géographique du bâtiment et la vulnérabilité à la mouille du contenu.

311 Action de la grêle et du poids de la neige sur les toitures


1. Evénements assurés

L'assureur peut garantir les dommages matériels causés aux biens assurés par la grêle et la neige sur les toitures
ainsi que les dommages de mouille consécutifs.

Nota :
Les dommages de mouille résultant de l'infiltration de la pluie ou de la neige sous les éléments de couverture ne
sont pas couverts au titre de cette garantie ; ils relèvent d'une garantie dégâts des eaux.

2. Biens assurés

Il s'agit des biens assurés au titre de la garantie de base, aux seules exclusions prévues à l'article 3, §§ 1, 3.1 et 3.3
de la CSI.

Nota :
Les parties vitrées sont exclues dans la mesure où elles peuvent faire l'objet d'un contrat spécifique "Bris de Glaces".
En revanche, les plaques de matières plastiques, si elles sont posées conformément aux règles de l'art, sont
garanties contre les effets de la grêle et du poids de la neige.

(1) Bâtiment de type 1 : couverture béton + étanchéité avec ou sans isolant


Bâtiment de type 2 : autres bâtiments que de type 1
56
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

3. Conditions de garantie

• assiette de cotisation : capitaux assurés au titre de la garantie de base


• franchise : en cas de sinistre, il sera toujours appliqué une franchise dont le montant est calculé suivant les
modalités fixées aux Conditions Particulières.
• taux de prime crédibilisé (France métropolitaine) : 0,04. °/°°
(1)
• taux applicable aux bâtiments de type 1 : -B
(1)
• taux applicable aux bâtiments de type 2 : +B

Le tppc est relatif aux risques situés en France métropolitaine. En outre, il concerne tant les bâtiments que leur
contenu et ce, quelles que soient la situation géographique du bâtiment et la vulnérabilité à la mouille du contenu.

32 ACTES DE VANDALISME ET DE SABOTAGE, EMEUTES, MOUVEMENTS POPULAIRES,


ATTENTATS OU ACTES DE TERRORISME (Loi du 9 septembre 1986), RISQUES SPECIAUX

320.A Attentats ou actes de terrorisme (loi du 23 janvier 2006)

▪ Evénements assurés – Dommages assurés

L'article 9 § V de la loi n° 86.1020 du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme et aux atteintes à la sûreté
de l'Etat modifiée par l’article 29 de la loi du 23 janvier 2006 (article L 126.2 du code des assurances, publiée au Journal
Officiel du 24 janvier 2006 (circulaire FFSA n° 15/2006 du 16 février 2006), édicte une obligation de garantir les
dommages matériels directs causés par attentats ou actes de terrorisme de toute nature dès lors qu’ils touchent des
biens couverts par un contrat d’assurance garantissant les dommages d’incendie(2).

La réparation est couverte dans les limites de franchise et de plafond dudit contrat. Cette réparation est étendue aux
dommages immatériels consécutifs dans les mêmes limites.

A noter que la contamination constitue un dommage matériel direct ; la décontamination des déblais ainsi que les frais
consécutifs à leur confinement n’entrent cependant pas dans le champ d’application de l’extension légale.

Ces dispositions sont impératives ; les entreprises d’assurance sont tenues d’insérer une clause étendant leur garantie
dans les contrats souscrits à compter du 24 juillet 2006.

▪ Cas particulier des grands risques au sens du code des assurances

Sont exclus du champ d’application de l’article L 126.2 les contrats d’assurance de biens couvrant les dommages subis
par les corps de véhicules ferroviaires, aériens, maritimes, lacustres et fluviaux ainsi que par les marchandises
transportées.

Toutefois, restent soumis à l’application de l’article L 126.2 :


1° Les contrats d’assurance de biens couvrant les dommages subis par les corps de véhicules aériens destinés à une
activité non commerciale ou à but non lucratif lorsque la valeur unitaire des corps déclarée au contrat est inférieure à
1 million d’euros ;

2° Les contrats d’assurance de biens couvrant les dommages subis par les corps de véhicules maritimes, lacustres ou
fluviaux destinés à la navigation de plaisance lorsque la valeur unitaire des corps déclarée au contrat est inférieure à
1 million d’euros ;

(1) Bâtiment de type 1 : couverture béton + étanchéité avec ou sans isolant


Bâtiment de type 2 : autres bâtiments que de type 1
(2) (Par ailleurs, si l’assuré est couvert contre les pertes d’exploitation (PE), cette garantie est étendue aux dommages causés par les attentats
et les actes de terrorisme, dans les conditions prévues au contrat.
Seules les garanties « PE après incendie » sont visées par la loi du 23 janvier 2006, qu’elles fassent ou non l’objet d’un contrat spécifique.
Par analogie au régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, la garantie PE ne joue que si l’arrêt ou la réduction de l’activité de
l’entreprise assurée est consécutif à des dommages aux biens assurés. Les garanties « carence de fournisseurs » et « difficultés ou
impossibilités matérielles d’accès, interdiction d’accès » qui couvrent les conséquences financières de dommages n’affectant pas les biens
assurés se situent donc hors du champ de la loi.
Les pertes d’exploitation sont définies comme la perte de marge brute résultant de la baisse du chiffre d’affaires causée par l’interruption ou
la réduction de l’activité et les frais supplémentaires engagés pour réduire la baisse du chiffre d’affaires. Les pénalités de retard ne sont pas
concernées puisque ne répondant pas à cette définition).
57
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

Lorsqu’ils concernent des grands risques définis au 2° de l’article L 111.6, les contrats d’assurance de biens
mentionnés au premier alinéa de l’article L 126.2 peuvent stipuler, pour la réparation des dommages résultant d’actes
de terrorisme ou d’attentats, des limites de franchise et de plafonds différentes de celles fixées au contrat au titre de
la garantie incendie, sous les conditions suivantes :
1) Le montant de la garantie, net de franchise, pour les dommages résultant d’actes de terrorisme ou d’attentats, ne
peut pas être inférieur à 20 % du montant de garantie, net de franchise, prévu par le contrat au titre de la garantie
incendie et, en tout état de cause, 20 millions d’euros ;
2) Le montant de la franchise, pour les dommages résultant d’actes de terrorisme ou d’attentats, ne peut pas être
supérieur au double de celui prévu par le contrat au titre de la garantie incendie.

▪ Conditions de garantie
(1)
- assiette de cotisation : cotisations afférentes aux garanties de dommages souscrites par l'assuré (hors cotisations
"catastrophes naturelles").
2
- taux : à l'appréciation de l'assureur( ).

320.B Actes de vandalisme et de sabotage, émeutes, mouvements populaires

▪ Evénements assurés – Dommages assurés


Les nouvelles dispositions légales en matière de lutte contre le terrorisme rendent nécessaire la distinction entre la
garantie « attentats, actes de terrorisme » et la garantie des autres actes malveillants. Peuvent être assurés :

- les dommages résultant d’actes de sabotage et de vandalisme lorsqu’ils se manifestent par des événements autres
que ceux prévus au contrat (les dommages qui se manifestent par des événements prévus au contrat sont garantis
d’office),

- ainsi que les dommages de toute nature résultant d’émeutes ou de mouvements populaires.

Lorsque le contrat prévoit la garantie de frais et pertes, ces mêmes frais et pertes peuvent être garantis lorsqu’ils
résultent d’actes malveillants.

L’extension de garantie ne concerne pas les conséquences de l’action d’un virus informatique sur les informations
contenues dans les fichiers informatiques (sabotage informatique), les actes de vandalisme commis à l’extérieur des
locaux ou bâtiments, notamment les frais de nettoyage des graffitis et des tags sur l’extérieur des murs.

Conditions de garantie

- assiette de cotisation : capitaux assurés au titre de la garantie Incendie,


- taux : à l’appréciation de l’assureur.

321 Risques spéciaux


1. Evénements assurés

L'assureur peut garantir :


Les dommages matériels directs causés aux biens assurés par les événements suivants :
• choc ou chute d'appareils de navigation aérienne et d'engins spatiaux (§ 30),
• effets du vent dû aux tempêtes, ouragans ou cyclones (§ 310),
• grêle et neige sur les toitures (§ 311),
• fumées,
• choc d'un véhicule terrestre identifié,
• fuites d'eau accidentelles (y compris les frais de recherche de fuites),
• gel,
• actes de vandalisme et de sabotage, émeutes et mouvements populaires (§ 320 B).

(1) Cette assiette est celle retenue pour fixer la cotisation "catastrophes naturelles" - article A 125.2 du Code des Assurances.
(2) Les conditions de réassurance de la garantie "attentats" sont fixées par l'Assemblée Générale du GAREAT (gestion de l'assurance et de la
réassurance des risques attentats et actes de terrorisme); Le pool GAREAT ne porte notamment pas sur la couverture des actes de
vandalisme, des émeutes et mouvements populaires.
58
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

2. Conditions de garantie

• assiette de cotisation : capitaux assurés au titre des garanties de dommages matériels, frais et pertes
(1)
souscrites
par l'assuré.
• franchise : en cas de sinistre, il sera toujours appliqué une franchise dont le montant est calculé suivant les
modalités fixées aux Conditions Particulières.
• taux : à l’appréciation des sociétés
(2)
bâtiment de type 1 : -B
(2)
bâtiment de type 2 : +B

Ces taux s’appliquent aux risques situés en France métropolitaine, compte tenu d'une franchise, par sinistre et
par établissement définie aux Conditions Particulières.

Ils s'ajoutent aux taux retenus pour la garantie prévue au § 320.A.


• règle proportionnelle : applicable aux dommages pour lesquels la CSI prévoit cette sanction.

33 ACCIDENTS AUX APPAREILS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES

330 Evénements assurés


L'assureur peut garantir, dans les conditions de l'annexe P9/97 (Garantie des accidents aux appareils électriques),
les dommages aux parties, électriques ou électroniques, du matériel* ainsi qu'aux canalisations électriques, y
compris les frais de transport et d'installation, consécutifs à un incendie ou une explosion ayant pris naissance à
l'intérieur de ces parties du matériel (ou canalisations) ou aux accidents d'ordre électrique affectant ces parties du
matériel (ou canalisations).

Cette garantie est assortie d'une franchise par sinistre fixée aux Conditions Particulières.

La garantie des accidents aux appareils électriques ne peut en aucun cas être accordée en valeur à neuf.

La garantie éventuelle des pertes indirectes ne s'applique pas à la garantie des accidents aux appareils électriques.

331 Biens assurés


Il s'agit des parties, électriques ou électroniques, du matériel* appartenant à l'assuré, ainsi que des canalisations,
aux seules exclusions prévues à l'annexe P9/97. En particulier, les moteurs de plus de 500 kW et les
transformateurs de plus de 1250 kVA ainsi que les biens informatiques sont exclus de la garantie comme
relevant de la branche Risques Techniques (Bris de Machines, Risques Informatiques,...).

332 Conditions de garantie


La garantie des accidents aux appareils électriques est accordée avec une limitation fixée aux Conditions Particulières.
Les frais de transport et d'installation sont garantis à concurrence d’un pourcentage, défini aux Conditions Particulières,
du montant de cette limitation.
La limitation s’applique au total des dommages (dommages matériels et frais de transport et d'installation).
• assiette de cotisation : valeur d'usage (telle que prévue à l'art. 4 § 1 C de la CSI) de la totalité du matériel assuré au
titre de la garantie de base, qu'il soit ou non électrique, quand bien même le contrat comporterait une clause
d'indemnisation en valeur à neuf.

(1) Voir chap. 52.


(2) Voir renvoi (1) § 310
* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le lexique des CG ou de la CSI.
59
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

• taux :
Le taux est laissé à l’appréciation des sociétés. Il croit en fonction du montant de la limitation retenue pour la garantie
« Dommages aux appareils électriques et électroniques ». Cette limitation exprimée en % du capital couvert sur la
totalité du matériel au titre de la garantie de base.

• règle proportionnelle : applicable.

• cas d'un contrat garantissant le propriétaire d'un bâtiment donné à bail :


* assiette de cotisation : capital fixé par l’assuré
* taux : à l’appréciation des sociétés
* règle proportionnelle : non applicable

34 RISQUE NUCLEAIRE
Les dommages exclus aux Conditions Générales, c'est-à-dire ceux causés ou aggravés par toute source de
rayonnements ionisants, en particulier tout radio-isotope, utilisée ou destinée à être utilisée hors d'une installation
nucléaire ("Risque Nucléaire" dans ce qui suit), peuvent être garantis dans les conditions ci-après :
a) Etablissement industriel ou médical soumis à un régime d’autorisation soit au titre de la législation des
Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) pour des opérations mettant en œuvre des
substances radioactives, soit au titre de la réglementation relative à la protection des personnes contre les dangers
des rayonnements ionisants.
Dans ce cas, le risque nucléaire peut être garanti par contrat ou convention spécial, et cédé à la réassurance
nucléaire spécialisée.
b) Etablissement industriel ou médical dont l’activité nucléaire :
- met en œuvre des substances radioactives figurant à la nomenclature des Installations Classées pour la
Protection de l’Environnement (article R 511-9 du code de l’environnement) relevant du régime de la déclaration,
- relève d’un régime de déclaration au titre de la réglementation relative à la Prévention des risques sanitaires liés à
l’environnement et au travail (article R 1333-17 et suivants du code de la santé publique),
- bénéficie d’une exemption de déclaration ou d’autorisation au titre des réglementations suivantes : article 511-9
du code de l’environnement ou articles R 1333-17 et suivants du code la santé publique.
Dans ce cas, le risque nucléaire peut être garanti par le contrat incendie dans les conditions ci-après en souscrivant
la garantie mentionnée à l'article 1er § 3E de la CSI.

340 Evénements assurés


1. Dommages matériels, frais et pertes
Peuvent être garantis :
(1)
• les dommages matériels (y compris les frais causés par les opérations de décontamination ), frais et pertes
assurés, résultant d'un incendie ou d'une explosion causé par une source de rayonnements ionisants ;
• l'aggravation, due à une source de rayonnements ionisants, de dommages matériels, frais et pertes assurés.

2. Frais de destruction ou de neutralisation


La garantie des frais de démolition et de déblai est étendue :
• aux frais de destruction ou de neutralisation, avant mise en décharge, de biens assurés contaminés par une source
de rayonnements ionisants à la suite d'un événement garanti, imposée par la Législation ou la Réglementation,
• aux frais de transport jusqu'aux lieux éventuellement désignés par les Pouvoirs Publics, pour l'accomplissement de
ce traitement ou pour une mise en décharge.

(1) Voir nota (1) du § 110.


60
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

341 Conditions de garantie


1. Dommages matériels (y compris les frais causés par les opérations de décontamination), frais et pertes :
• capitaux assurés : capitaux assurés au titre des garanties de dommages matériels, frais et pertes souscrites par
l'assuré ;
• majoration de cotisation : 1À maximum des cotisations nettes relatives aux garanties des dommages matériels,
frais et pertes souscrites par l'assuré ;
• règle proportionnelle : applicable aux dommages pour lesquels la CSI prévoit cette sanction.
Insérer la clause n° 34-A.
2. Frais de destruction ou de neutralisation :
Il appartient à l'assuré qui détient des sources de rayonnements ionisants de prévoir un capital suffisant à l'article
"frais de démolition et de déblai".
• taux : taux fixé au chapitre 52 pour la garantie des frais de démolition et de déblai,
• règle proportionnelle : non applicable.

342 Garantie des responsabilités


Voir chap. 62.

35 TREMBLEMENT DE TERRE
Les dispositions ci-après sont applicables aux risques situés en Principauté d'Andorre et en Principauté de Monaco.

350 Evénements assurés

L'assureur peut garantir dans les conditions de l'annexe P25 les dommages causés par un tremblement de terre, une
éruption volcanique ou par un raz-de-marée s'il est consécutif à un tremblement de terre ou à une éruption volcanique.

351 Biens assurés


Il s'agit des biens assurés au titre de la garantie de base.

352 Conditions de garantie


• assiette de cotisation : Capitaux assurés au titre de la garantie de base.
• tarification
- Zones de tarification
La Principauté d'Andorre est située dans une zone de faible séismicité, la Principauté de Monaco dans une zone de
séismicité moyenne.

61
Titre 3 - Extensions à d'autres événements

- Catégories de construction
Selon la nature de leur construction, les bâtiments se rangent en quatre grandes catégories :
(1)
. catégorie 1 : bâtiments conformes aux Règles Parasismiques de 1969 .
. catégorie 2 : bâtiments à charpente entièrement métallique ou entièrement en béton armé, non conformes aux
Règles Parasismiques de 1969.
. catégorie 3 : bâtiments à charpente non entièrement métallique ou non entièrement en béton armé, non
conformes aux Règles Parasismiques de 1969.
. catégorie 4 : bâtiments en maçonnerie, ou bâtiments des catégories 2 ou 3 mais présentant des défauts
structurels.
- franchise : en cas de sinistre, il sera toujours appliqué une franchise dont le montant est calculé suivant les
modalités fixées aux Conditions Particulières.
- taux de base :
Les taux ci-après s'entendent compte tenu d'une franchise, par sinistre et par établissement, égale à au
pourcentage du total des capitaux assurables.
La taux applicable aux bâtiments (tb1) de la catégorie 1 et à leur contenu (tc1) est laissé à l’appréciation des
sociétés.
- Bâtiments autres que les IGH.

CATEGORIES DE CONSTRUCTION

1 2 3 4
Bâtiment Contenu Bâtiment Contenu Bâtiment Contenu Bâtiment Contenu

Monaco tb1 tc1 C C E E F F

Andorre tb2 tc2 B B D D E E

- IGH

CATEGORIES DE CONSTRUCTION

1 2 3 4
Bâtiment Contenu Bâtiment Contenu Bâtiment Contenu
exclu de
Monaco tb3 tc3 A A C B la garantie
Andorre tb4 tc4 A A C B

• Majoration

Le taux de base doit être majoré de 7À lorsque les bâtiments sont construits sur un terrain défavorable
(terrassements, remblais artificiels, alluvions humides, sols marécageux, aqueux, légers ou sablonneux de
mauvaise qualité).

(1) Les Règles parasismiques de 1969 révisées 1982 et annexes (Collections UTI - Editions EYROLLES - 61, boulevard Saint-germain - Paris
5ème) ont été établies, avec l'accord du Groupe de Coordination des Textes Techniques, par une commission composée de représentants
des Pouvoirs Publics, de l'Association Française de Normalisation, de laboratoires officiels, de centres de recherches publics ou privés,
d'organismes de contrôle et de vérification, de l'ordre des architectes et des groupements professionnels du bâtiment et des travaux publics.
Tout en se référant constamment aux Documents Techniques Unifiés (DTU) existants, elles donnent, en complément, un certain nombre de
recommandations qualitatives relatives aux modes, aux matériaux et aux procédés de construction des bâtiments.
Ces règles ont été remplacées, à compter du 20 décembre 1995, par de nouvelles règles de conception et de calculs des bâtiments soumis
à l'agression sismique, dites Règles PS 92 (NF P 06-013, décembre 1995 - Référence DTU Règles PS 92). Ces dernières visent à
améliorer de manière significative la prévention du risque sismique par rapport aux règles antérieures.

62
TITRE 4

EXTENSIONS A
D’AUTRES
BIENS

63
Titre 4 - Extensions à d'autres biens

TITRE 4 : EXTENSIONS A D'AUTRES BIENS

40 FONDS ET VALEURS
L'assureur peut garantir la destruction résultant d'un événement assuré des fonds et valeurs (tels que définis au lexique
de la CSI), visés par l'exclusion 1B9 de l'article 3 de la CSI dont l'assuré est propriétaire, dépositaire ou détenteur.

Pour les papiers de valeur nominatifs, la garantie est limitée aux frais de la procédure d'opposition et de remplacement
des titres, y compris la perte éventuelle d'intérêts.

Dans le cas où les titres sont munis de coupons d'intérêts, de rentes, de dividendes payables au porteur, ils sont garantis
pour leur valeur entière dans la limite du capital assuré.

Pour les autres valeurs, la garantie est limitée aux frais de la procédure d'opposition ou de remplacement.

Tous ces biens doivent être conservés dans des meubles réfractaires.

Cette garantie est consentie aux conditions suivantes :

• assiette de cotisation : capital fixé par l'assuré.


• taux : somme des taux nets applicables aux garanties des dommages matériels consécutifs aux événements assurés
majorée pour aggravation de risques (4 à 5À).
• règle proportionnelle : non applicable.

Insérer la clause n° 42-E.

41 OBJETS DE VALEUR
La garantie des dommages matériels causés par un événement assuré aux objets de valeur (tels que définis au lexique
de la CSI) peut être accordée dans le cadre de la garantie des dommages matériels atteignant le mobilier personnel
dans la limite de 30 % du capital assuré sur ce mobilier. Au-delà de cette limite, les objets de valeur doivent être garantis
par article distinct. Les conditions de cette garantie sont laissées à l'appréciation de la société.

42 SUPPORTS D'INFORMATIONS

420 Dommages assurables


1. Garantie du coût de reconstitution des supports non informatiques d'informations

L'assureur peut garantir le "coût de reconstitution" de ces supports d'informations (tels que définis au lexique de la
CSI), c'est-à-dire les frais effectivement engagés aux fins suivantes :

• la reconstitution ou le remplacement des supports matériels (papiers, films, bois, métal ...) ;
• la reconstitution (conception, étude...) de l'information ; la perte des supports informatiques et des informations
qu'ils contiennent intervenant dans l'élaboration des objets ou documents garantis ne donne pas lieu à
indemnisation ;
• le report de l'information ainsi reconstituée sur un support matériel identique ou équivalent à celui qui a été
endommagé ou détruit.

Les dossiers d'étude et d'analyse informatiques sont exclus de la présente garantie.

Insérer les clauses n° 42-A et n° 42-C.

La clause n° 42-D devra être insérée lorsqu'il y a présence de modèles, gabarits, clichés et objets similaires.

65
Titre 4 - Extensions à d'autres biens

2. Garantie des frais de duplication des supports informatiques d'informations.

L'assureur peut garantir les "frais de duplication" de ces supports d'informations (tels que définis au lexique de la
CSI), c'est-à-dire les frais effectivement engagés aux fins suivantes :
• le remplacement des supports matériels (disques, disquettes, bandes...) par un support identique ou équivalent ;
• le report des informations sur ce support, étant entendu que seuls seront pris en charge les frais correspondant à
la simple copie automatique d'un double sur un support identique ou équivalent au support d'informations
endommagé ou détruit.

Les frais de reconstitution des informations, contenues soit sur des supports informatiques soit dans les
dossiers d'étude et analyse informatiques, sont donc exclus et relèvent de contrats spécifiques.

Insérer les clauses n° 42-B et n° 42-C.

421 - Conditions de garantie


Le tableau ci-après indique les conditions dans lesquelles un assuré peut garantir la destruction ou l'endommagement
des objets ou documents en question résultant d'un événement assuré.

Pour les supports non informatiques d'informations, le taux applicable à la garantie du coût de leur reconstitution après
un événement assuré (garantie de base, risques spéciaux, ...) est un multiple du taux applicable à la garantie des
dommages matériels au contenu du bâtiment renfermant les supports d'informations, consécutifs à cet événement.

Pour les supports informatiques, la garantie des frais de leur duplication après un événement couvert au titre de la
garantie de base peut être consentie moyennant une prime calculée en appliquant au capital souscrit par l'assuré un taux
particulier, indiqué dans le tableau ci-après, auquel doivent être additionnés les taux des diverses extensions de garantie
prévues au contrat.

Ces garanties sont accordées avec dérogation à la règle proportionnelle.

Le taux tsi est laissé à l’appréciation des sociétés.

OBJETS OU DOCUMENTS ASSIETTE DE


RNP RP
GARANTIS COTISATION
(1) (2) (1) (2)

Supports non informatiques Capital fixé par 7À 4 à 5À 7À 4 à 5À


d'informations l'assuré majoration applicable à la somme des taux nets applicables aux garanties des
dommages matériels consécutifs aux événements assurés
dans le contrat

Supports informatiques Capital fixé par tsi -B -D -E


d'informations l'assuré

(1) Stockage des documents ou objets en meubles réfractaires d'un modèle non agréé par l'assureur (3) ou hors de meubles réfractaires
(2) Stockage des documents ou objets en meubles réfractaires d’un modèle agréée par l’assureur (3) (insérer la clause n° 42-E)
66
TITRE 5

EXTENSIONS A DES
FRAIS ET PERTES

67
Titre 5 - Extensions à des frais et pertes

TITRE 5 - EXTENSIONS A DES FRAIS ET PERTES

50 HONORAIRES D'EXPERTS
L'assureur peut garantir le remboursement des honoraires réellement payés par les assurés aux experts qu'ils auront
librement choisis dans le cadre de l'expertise amiable prévue en cas de sinistre.

Le montant de ce remboursement peut être limité au pourcentage fixé aux Conditions Particulières, du montant de
l’indemnité (pertes indirectes exclues et avant déduction de la franchise). Ce pourcentage varie en fonction du montant
de l’indemnité.

Ce montant ne doit pas excéder :


• le montant des honoraires réellement payés s'ils sont inférieurs à la limite de remboursement calculée comme indiqué
ci-dessus,
• le montant du capital fixé aux conditions particulières par article distinct,
• le montant de l'indemnité de sinistre.

Nota : Lorsque l'expertise amiable des dommages risques directs et l'expertise amiable des pertes d'exploitation sont
effectuées par le même expert choisi par l'assuré, la limite de remboursement est calculée en fonction du total des
indemnités risques directs et pertes d'exploitation (pertes indirectes exclues et avant déduction des franchises).

51 REMBOURSEMENT DE LA COTISATION D'ASSURANCE OBLIGATOIRE "DOMMAGES-


OUVRAGE"
La cotisation d'assurance obligatoire "dommages-ouvrage" est la cotisation que l'assuré peut être amené à payer dans le
cadre de l'assurance obligatoire de dommages, instituée par les articles L 242-1 et 242-2 du Code des Assurances, pour
des travaux de bâtiments rendus nécessaires par la survenance d'un sinistre garanti.

Conditions de garantie
Le remboursement de la cotisation d'assurance obligatoire "dommages-ouvrage" peut être garanti à concurrence d'un
pourcentage - choisi par l'assuré - du capital assuré sur les bâtiments, et moyennant une cotisation égale à ce même
pourcentage des cotisations perçues au titre de la garantie de base et, s'il y a lieu, de la garantie optionnelle définie à
l'article premier, § 3A de la CSI (y compris lorsque cette garantie est accordée dans le cadre des risques spéciaux).

Ces dispositions s'entendent pour un pourcentage n'excédant pas 5 %.

L'indemnité allouée, qui ne peut excéder le montant de la cotisation "dommages-ouvrage" effectivement versée, et qui
est subordonnée à son paiement, est au plus égale au pourcentage ci-dessus de l'indemnité afférente aux dommages
ayant affecté les bâtiments sinistrés.

Règle proportionnelle : applicable

Insérer la clause n° 51-A.

52 AUTRES FRAIS ET PERTES


La garantie des frais et pertes énumérés à l'article 2, § 2° de la CSI, résultant d'événements assurés peut être accordée
aux conditions fixées dans le tableau ci-après.

On désigne par :

TA : la somme des taux nets applicables aux garanties des dommages matériels aux bâtiments et/ou au contenu
(1)
consécutifs aux événements assurés .

(1) Pour les contrats comportant l'extension au risque atomique : voir § 341
69
Titre 5 - Extensions à des frais et pertes

TB : la somme des taux nets applicables aux garanties des dommages matériels aux bâtiments et/ou au contenu
consécutifs aux événements assurés au titre de la garantie de base, de la garantie des effets du vent dû aux
tempêtes, ouragans cyclones, et s'il y a lieu, des garanties optionnelles définies à l'article premier, § 3 A (tous
dommages à l'occasion d'«attentats», y compris lorsque cette garantie est accordée dans le cadre des risques
spéciaux), § 3 C (dommages causés par l'action de la grêle et du poids de la neige sur les toitures) et § 3 D
(1)
(risques spéciaux) de la CSI ,
TC : la somme des taux nets applicables aux garanties des dommages matériels aux bâtiments et/ou au contenu
consécutifs aux événements assurés au titre de la garantie de base et, s'il y a lieu, de la garantie optionnelle définie
à l'article premier, § 3 A (tous dommages à l'occasion d'«attentats», y compris lorsque cette garantie est accordée
(1)
dans le cadre des risques spéciaux) de la CSI .

Frais ou pertes garantis Assiette de cotisation Taux Règle QUALITE DE L'ASSURE


(art. 4 de la CSI) Proportion- Proprié- Proprié-
nelle taire non taire Locataire
occupant occupant

Frais de démolition et de déblai, frais de Capital fixé par l'assuré TA Non • • •


destruction ou de neutralisation des biens applicable
assurés contaminés par une substance
toxique

Coût de reconstitution des supports Voir chapitre 42 • •


d'informations

Honoraires de décorateurs, de bureaux Somme correspondant au TA Non • • •


d'études et de contrôle technique et d'in- coût de ces honoraires applicable
génierie (insérer et compléter la
clause n° 52-A)

Frais nécessités par une mise en état des • •


lieux en conformité avec la législation et la Voir chapitre 54
réglementation en matière de construction

Frais de déplacement et de relogement Capital fixé par l'assuré TB Non • •


applicable

(1)
Perte d'usage Somme au moins égale à TB Applicable • •
valeur locative annuelle des
locaux occupés par l'assuré
ou à une année de loyers
considérés

Perte de loyers Somme au moins égale à TB Applicable • •


une année de loyers

Remboursement de cotisation Voir chapitre 51 • •


d'assurance "dommages-ouvrage"

Perte financière sur aménagements Somme au moins égale à la TC Applicable •


mobiliers ou immobiliers valeur de reconstitution au
jour du sinistre, vétusté
déduite, des aménage-
ments immobiliers ou mo-
biliers réalisés par l'assuré

Assurance des intérêts d'emprunt Voir chapitre 76 • • •

Pertes indirectes Voir chapitre 53 • • •

Honoraires d'experts Voir chapitre 50 • • •

(1) La garantie perte d'usage s'étend au locataire responsable dans le cas où le bail n'est pas résilié.
70
Titre 5 - Extensions à des frais et pertes

53 PERTES INDIRECTES
A la suite d'un sinistre, divers frais et pertes peuvent rester à la charge de l'assuré. Ceux-ci peuvent être couverts par
une assurance des "Pertes Indirectes", selon l'une des deux possibilités suivantes :

530 Garantie forfaitaire


L'assureur peut garantir, aux conditions fixées ci-après, les pertes indirectes que l'assuré peut être amené à supporter à
la suite d'un événement garanti ayant causé aux biens assurés des dommages couverts par le présent contrat.

• assiette de cotisation : somme fixée par l'assuré, égale à un pourcentage des capitaux assurés sur bâtiments, matériel
et marchandises au titre de la garantie de base. Le taux ci-après s'entend compte tenu d'un pourcentage n'excédant
pas :
- 10 % des capitaux assurés sur bâtiments et matériel, ce maximum est ramené à 5 % lorsqu'une assurance des
pertes indirectes est souscrite conjointement à celle de la valeur à neuf ;
- 5 % des capitaux assurés sur marchandises.

• taux : TC tel que défini au chap. 52 majoré pour aggravation de risque : 2 à 3À

• Calcul de l'indemnité :
L'indemnité due au titre de cette garantie est égale au pourcentage convenu de l'indemnité versée sur bâtiments,
matériel et marchandises. En conséquence, la règle proportionnelle est applicable.

• Cas particulier des contrats comportant une franchise : voir § 753.

Insérer la clause n° 53-A.

531 Garantie sur justificatifs


L'assureur peut garantir, aux conditions fixées ci-après, les pertes indirectes que l'assuré peut être amené à supporter à
la suite événement garanti ayant causé aux biens assurés des dommages couverts par le présent contrat.

• assiette de cotisation : somme fixée par l'assuré, égale à un pourcentage des capitaux assurés sur bâtiments, matériel
et marchandises au titre de la garantie de base, qui peut être une garantie de la valeur à neuf. Le taux ci-après
s'entend compte tenu d'un pourcentage n'excédant pas 10 %.

• taux : TB tel que défini au chap. 52.

• calcul de l'indemnité :
L'indemnité due au titre de cette garantie, qui ne sera versée qu'au vu de justificatifs, ne peut en aucun cas excéder le
pourcentage convenu de l'indemnité due au titre de la garantie des bâtiments, matériel et marchandises. En
conséquence, la règle proportionnelle est applicable.

• cas particulier des contrats comportant une franchise : voir § 753.

Insérer la clause n° 53-B.

71
Titre 5 - Extensions à des frais et pertes

54 FRAIS NECESSITES PAR UNE MISE EN ETAT DU BATIMENT EN CONFORMITE AVEC LA


LEGISLATION ET LA REGLEMENTATION EN MATIERE DE CONSTRUCTION
En cas de reconstruction ou de réparation d'un bâtiment détruit ou endommagé par suite d'un événement couvert au titre
du contrat, l'assureur peut garantir, aux conditions fixées ci-après, le remboursement des frais nécessités par une mise
en état dudit bâtiment en conformité avec les prescriptions des textes suivants :

- textes légaux ou réglementaires en matière de construction dont l'inobservation est passible de sanctions
administratives ou pénales.
- textes le cas échéant mentionnés aux Conditions Particulières.

• assiette de cotisation : capital fixé par l'assuré.

• taux : TA tel que défini au chapitre 52.

• calcul de l'indemnité
L'indemnité due au titre de cette garantie, qui ne sera versée qu'au vu de justificatifs, ne peut en aucun cas excéder :
- ni le pourcentage, convenu aux Conditions Particulières, de l'indemnité afférente aux dommages matériels subis par
le bâtiment, calculée avant application d'une éventuelle franchise,
- ni le capital spécial fixé aux dites Conditions Particulières.

• règle proportionnelle : non applicable.

Insérer la clause n° 54-A.

72
TITRE 6

ASSURANCES DES
RESPONSABILITES

73
Titre 6 - Assurances des responsabilités

TITRE 6 : ASSURANCES DES RESPONSABILITES

L'assuré peut garantir les conséquences pécuniaires de ses responsabilités à l'égard de cocontractants ou de tiers, découlant
des textes légaux ou réglementaires et résultant d'événements assurés.

Il s'agit des seuls événements assurés au titre de la garantie de base, auxquels s'ajoutent les événements couverts au titre des
garanties optionnelles prévues aux §§ 320B et 34 du Titre 3 pour les contrats comportant ces extensions de garantie.

Par conséquent, le taux applicable à la garantie d'une responsabilité est le taux TC ou un pourcentage du taux TC. On
désigne par TC la somme des taux nets applicables aux garanties des dommages matériels aux bâtiments et/ou au
contenu consécutifs aux événements assurés au titre de la garantie de base et, s'il y a lieu, de la garantie optionnelle
définie à l'article premier, § 3 A de la CSI, éventuellement majoré conformément aux dispositions du chapitre 62.

Les garanties de responsabilités sont limitées aux dommages matériels. Cependant, pour certaines responsabilités, l'assuré
peut opter pour une extension de garantie à des dommages immatériels, définis comme tous dommages autres que matériels
ou corporels qui sont la conséquence de dommages matériels assurés. Les garanties de responsabilités pour trouble de
jouissance et la garantie de responsabilité à l'égard des tiers sont étendues d'office aux dommages immatériels

60 RESPONSABILITE CONTRACTUELLE DU PROPRIETAIRE ET DU LOCATAIRE (OU


OCCUPANT)

600 Responsabilité du locataire (ou de l'occupant) à l'égard du propriétaire.


1. Fondements de cette responsabilité

La responsabilité du locataire (à bail ou à crédit-bail) ou de l'occupant à l'égard du propriétaire découle notamment


des articles suivants du Code Civil :

- Article 1302 :
"Lorsque le corps certain et déterminé qui était l'objet de l'obligation, vient à périr, est mis hors du commerce, ou se
perd de manière qu'on en ignore absolument l'existence, l'obligation est éteinte si la chose a péri ou a été perdue
sans la faute du débiteur et avant qu'il fût en demeure. Lors même que le débiteur est en demeure, et s'il ne s'est
pas chargé des cas fortuits, l'obligation est éteinte dans le cas où la chose fut également périe chez le créancier si
elle lui eut été livrée.

Le débiteur est tenu de prouver le cas fortuit qu'il allègue.

De quelque manière que la chose volée ait péri ou ait été perdue, sa perte ne dispense pas celui qui l'a soustraite,
de la restitution du prix".

- Article 1732 :
"Il répond des dégradations ou des pertes qui arrivent pendant sa jouissance, à moins qu'il ne prouve qu'elles ont
eu lieu sans sa faute".

- Article 1733 :
"Il répond de l'incendie, à moins qu'il ne prouve : que l'incendie est arrivé par cas fortuit ou force majeure, ou par
vice de construction, ou que le feu a été communiqué par une maison voisine".

- Article 1734 :
"S'il y a plusieurs locataires, tous sont responsables de l'incendie, proportionnellement à la valeur locative de la
partie de l'immeuble qu'ils occupent.

A moins qu'ils ne prouvent que l'incendie a commencé dans l'habitation de l'un d'eux, auquel cas celui-là seul en
est tenu.

Ou que quelques-uns ne prouvent que l'incendie n'a pu commencer chez eux, auquel cas ceux-là n'en sont pas
tenus".

75
Titre 6 - Assurances des responsabilités

- Article 1735 :
"Le preneur est tenu des dégradations et des pertes qui arrivent par le fait des personnes de sa maison ou de ses
sous-locataires".

2. Conditions de garantie

Les conditions dans lesquelles le locataire (ou l'occupant) peut garantir les conséquences pécuniaires de ses
responsabilités à l'égard du propriétaire sont indiquées dans le tableau ci-après :

Responsabilités assurées par le Assiette de cotisation Taux net


locataire (art. 2 § 3 de la CSI) (art. 4 § 3 de la CSI) (par rapport au taux TC) Règle proportionnelle
(1)

Risques locatifs "bâtiment" (location ou


crédit-bail)
(2)
• risques locatifs ordinaires ...................... somme au moins égale au prix de recons- TC
truction des bâtiments loués, sans déduc- applicable
tion de la vétusté, honoraires d'architecte
compris
(2) (3)
• risques locatifs supplémentaires ............ capital fixé par l'assuré -D non applicable

(2)
Risques locatifs "matériel et mobilier" ...... somme au moins égale à la valeur du TC applicable
(location ou crédit-bail) matériel et du mobilier loués

(4) capital fixé par l'assuré non applicable


Trouble de jouissance .......................... -F

(5) capital fixé par l'assuré non applicable


Responsabilité "pertes des loyers" ...... TC

Nota : La garantie de la responsabilité du locataire à l'égard du propriétaire pour le trouble de jouissance consécutif à des dommages matériels
causés à un ou plusieurs colocataires est étendue d'office aux dommages immatériels qui en sont la conséquence (Art. 2 § 3.1 C de la
CSI).

601 Responsabilité du propriétaire à l'égard du locataire.


1. Fondements de cette responsabilité

La responsabilité du propriétaire à l'égard du locataire est fondée sur les articles suivants du Code Civil :

* Article 1719 :
"Le bailleur est obligé, par la nature du contrat, et sans qu'il soit besoin d'aucune stipulation particulière :
1° de délivrer au preneur la chose louée ;
2° d'entretenir cette chose en état de servir à l'usage pour lequel elle a été louée ;
3° d'en faire jouir paisiblement le preneur pendant la durée du bail ;
4° d'assurer également la permanence et la qualité des plantations".

* Article 1721 :
"Il est dû garantie au preneur pour tous les vices ou défauts de la chose louée qui en empêchent l'usage, quand
même le bailleur ne les aurait pas connus lors du bail. S'il résulte de ces vices ou défauts quelque perte pour le
preneur, le bailleur est tenu de l'indemniser".

(1) Voir préambule du Titre 6.


(2) Si le locataire (ou l'occupant) et le propriétaire sont assurés par la même société, les taux ci-dessus doivent être réduits de moitié.
Toutefois, si le locataire (ou l'occupant) a garanti une somme supérieure à celle assurée par le propriétaire, ce taux réduit ne s'applique qu'à
concurrence de cette dernière somme ; pour le surplus des capitaux garantis par le locataire ou l'occupant, c'est le taux plein qui doit être
appliqué (insérer la clause n° 60-A).
(3) En cas de pluralité d'occupants, cette assurance permet de couvrir la responsabilité de l'assuré locataire, susceptible de s'étendre à
l'ensemble de l'immeuble qu'il occupe partiellement.
(4) Lorsqu'un colocataire empêche les autres locataires de jouir paisiblement de la chose louée, le propriétaire peut être reconnu responsable
vis-à-vis de ces derniers selon les termes de l'article 1719 du Code Civil. La garantie du trouble de jouissance permet d'assurer les
conséquences pécuniaires du recours exercé par le propriétaire contre le colocataire responsable. Le trouble de jouissance dont il s'agit est
une entrave à la jouissance paisible des colocataires consistant en des dommages résultant d'un événement assuré.
(5) D'après les articles 1732 à 1735 du Code Civil, le locataire est responsable du défaut de location vis-à-vis du propriétaire, non seulement
pour les loyers correspondant aux locaux qu'il occupe au cas où le bail est résilié, mais aussi pour les loyers correspondant aux locaux des
colocataires dont le bail a été résilié du fait du sinistre par application de l'article 1741 du Code Civil.
76
Titre 6 - Assurances des responsabilités

2. Conditions de garantie

Le tableau ci-après indique les conditions dans lesquelles le propriétaire peut garantir les conséquences pécuniaires
de ses responsabilités à l'égard du locataire dans la mesure où elles résultent d'un événement assuré.

Responsabilités assurées Taux net


par le propriétaire Assiette de cotisation (1)
(par rapport au taux TC ) Règle proportionnelle
(art. 2 § 3.1 de la CSI) (art. 4 § 3 de la CSI)

Recours des locataires Capital fixé par l'assuré -F non applicable

Trouble de jouissance Capital fixé par l'assuré d° d°

Nota : La garantie de la responsabilité du propriétaire à l'égard du locataire pour le trouble de jouissance consécutif à des
dommages matériels occasionnés à un ou plusieurs colocataires est étendue d'office aux dommages immatériels qui en
sont la conséquence (art. 2 § 3.2.C de la CSI).

3. Extension aux dommages immatériels

La garantie du recours des locataires peut être étendue aux dommages immatériels dans les conditions fixées au
§ 615 ci-après.

602 Dispositions complémentaires


1. Renonciation par le propriétaire au recours contre le locataire (ou occupant)

Les dispositions qui suivent ne concernent que le cas d'une renonciation par le propriétaire au recours contre le
locataire stipulée dans le bail.

Lorsque le propriétaire renonce à exercer un recours contre le locataire (ou l'occupant) dont la responsabilité pourrait
se trouver engagée dans la réalisation de dommages matériels, de frais ou de pertes garantis par le propriétaire, il
doit en informer son assureur. Celui-ci prend acte de cette renonciation à recours dans le contrat (insérer la clause
n° 60-B) et renonce lui-même à l'exercice du recours en tant que subrogé dans les droits du propriétaire. Cette
renonciation peut être accordée moyennant une majoration des cotisations nettes perçues en échange des garanties
souscrites par le propriétaire faisant l'objet de la renonciation à recours.
- Majoration : ............................................................................................................................................... 2 à 3À

Nota :

Renonciations accordées gratuitement sous réserve qu'elles soient inscrites au bail en faveur :
• d'une société de commerce lorsque le propriétaire est :
- soit un particulier faisant partie de la société et figurant dans son acte constitutif ou possédant la majorité des
actions de ladite société,
- soit une autre société, quand l'une de ces deux sociétés possède la majorité des actions de l'autre société ;
(insérer la clause n° 60-C dans le contrat du propriétaire).
• d'un groupement d'intérêt économique ou de chacun de ses membres lorsque le propriétaire des biens loués est un
membre de ce groupement (insérer la clause n° 60-D dans le contrat du propriétaire).

Par ailleurs, en vertu de l'article L 121-12 du Code des Assurances, l'assureur n'a aucun recours contre les
personnes suivantes, sauf le cas de malveillance commise par une d'elles :
• des enfants, descendants, ascendants, héritiers et alliés en ligne directe du propriétaire de l'établissement assuré ;
• de ses préposés, employés, ouvriers et domestiques même s'ils ne sont pas logés dans l'établissement ou dans
ses dépendances ;
• de toutes autres personnes vivant habituellement au foyer de l'assuré.

(1) Voir préambule du Titre 6.


77
Titre 6 - Assurances des responsabilités

2. Renonciation par le locataire au recours contre le propriétaire

Les dispositions qui suivent ne concernent que le cas d'une renonciation par le locataire au recours contre le
propriétaire stipulée dans le contrat.

Lorsque le locataire renonce à exercer un recours contre le propriétaire dont la responsabilité pourrait se trouver
engagée dans la réalisation de dommages matériels, de frais ou de pertes garantis par le locataire, il doit en informer
son assureur. Celui-ci prend acte de cette renonciation à recours dans le contrat (insérer la clause n° 60-E) et
renonce lui-même à l'exercice du recours en tant que subrogé dans les droits du locataire. Cette renonciation peut
être accordée moyennant une majoration des cotisations nettes perçues en échange des garanties souscrites par le
locataire faisant l'objet de la renonciation à recours.
- Majoration : ............................................................................................................................................... 1 à 2À

Toutefois, il pourra être renoncé gratuitement à recourir si le locataire fait partie des personnes physiques ou morales
mentionnées au nota du § 602.1 ci-dessus.

3. Assurance contractée par le locataire pour le compte du propriétaire (assurance pour compte commun)

Lorsqu'un locataire assure le bâtiment qu'il occupe pour le compte du propriétaire, il n'est pas de ce fait relevé de la
responsabilité qu'il encourt à l'égard de ce dernier aux termes des articles 1302, 1732, 1733, 1734 et 1735 du Code
Civil ; il doit donc dans ce cas :

• assurer le bâtiment,

• se faire relever, par une clause figurant dans le bail, de sa responsabilité de locataire découlant des articles
précités du Code Civil.

Informé de cette renonciation à recours, l'assureur du locataire en prend acte dans le contrat (insérer la clause n° 60-
F) et renonce lui-même à l'exercice du recours en tant que subrogé dans les droits du locataire. Cette renonciation
peut être accordée moyennant une majoration des cotisations nettes perçues en échange des garanties souscrites
par le locataire, pour son compte, faisant l'objet de la renonciation à recours.
- Majoration : ............................................................................................................................................... 1 à 2À

Toutefois, il pourra être renoncé gratuitement à recourir si le locataire fait partie des personnes physiques ou morales
mentionnées au nota du § 602.1 ci-dessus.

4. Situation du sous-locataire

Le sous-locataire doit s'assurer comme un locataire principal parce qu'il encourt les mêmes responsabilités vis-à-vis
du propriétaire. La renonciation par le propriétaire au recours contre le locataire principal n'exonère pas les sous-
locataires.

61 AUTRES RESPONSABILITES

610 Responsabilité à l'égard des tiers


1. Fondements de cette responsabilité

La responsabilité de l'assuré à l'égard des tiers découle des articles suivants du Code Civil :

- Article 1382 :
"Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le
réparer".

- Article 1383 :
"Chacun est responsable, non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence".

- Article 1384 :
"On est responsable, non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est
causé par le fait de personnes dont on doit répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.

Toutefois, celui qui détient à un titre quelconque tout ou partie de l'immeuble et des biens immobiliers dans lesquels
l'incendie a pris naissance, ne sera responsable vis-à-vis des tiers, des dommages causés par cet incendie, que s'il
est prouvé qu'il doit être attribué à sa faute, ou à la faute des personnes dont il est responsable".

78
Titre 6 - Assurances des responsabilités

2. Conditions de garantie

La garantie de la responsabilité à l'égard des tiers (définie à l'article 2 § 3.5° de la CSI) peut être consentie aux
conditions suivantes :

• assiette de cotisation : capital fixé par l'assuré avec minimum de 75 fois la valeur en euros de l'indice RI
(1)
• taux (par rapport taux TC ) : ............................................................................................................................. -F
• règle proportionnelle : non applicable.

Nota : Cette garantie est étendue aux dommages immatériels qui en sont la conséquence.

Dans le cas de l'assurance d'ouvrages publics appartenant aux communes


ou aux départements, taux (par rapport au taux TC(1)) : .........................................................................................-D

611 Responsabilité du syndicat des copropriétaires à l'égard des copropriétaires


1. Fondements de cette responsabilité

La responsabilité du syndicat des copropriétaires à l'égard des copropriétaires découle de la loi n° 65-557 du
10 juillet 1965 (J.O. du 11 juillet 1965) dont l'article 14 stipule que le syndicat peut être déclaré responsable à l'égard
des copropriétaires des dommages que ceux-ci peuvent éprouver sur leurs parties immobilières privatives ou sur
leurs objets mobiliers par suite d'un incendie résultant du vice de construction ou du défaut d'entretien des parties
communes.

2. Conditions de garantie

La responsabilité du syndicat des copropriétaires à l'égard des copropriétaires peut être garantie aux conditions
suivantes :

• assiette de cotisation : capital fixé par l'assuré,


• taux : (par rapport au taux net applicable au bâtiment) : ...................................................................................... -F
• règle proportionnelle : non applicable.

3. Renonciation par un copropriétaire au recours contre le syndicat des copropriétaires

Lorsqu'un copropriétaire renonce à exercer un recours contre le syndicat des copropriétaires dont la responsabilité
pourrait se trouver engagée dans la réalisation de dommages matériels, de frais ou de pertes garantis par le
copropriétaire, il doit en informer son assureur. Celui-ci prend acte de cette renonciation à recours dans le contrat
(insérer la clause n° 61-A) et renonce lui-même à l'exercice du recours en tant que subrogé dans les droits du
copropriétaire. Cette renonciation peut être accordée moyennant une cotisation supplémentaire calculée comme suit :

• assiette de cotisation : capitaux assurés par le copropriétaire sur le mobilier


et les marchandises,
• taux (par rapport au taux net applicable au bâtiment) : ........................................................................................ -F
• règle proportionnelle : applicable.

612 Responsabilité du gérant


(2)
Le gérant libre d'un fonds de commerce encourt à l'égard du propriétaire des murs la même responsabilité qu'un
locataire. Il n'en est pas de même du gérant appointé qui est considéré comme employé salarié du propriétaire du
fonds.

613 Responsabilité du locateur d'ouvrage ou du dépositaire à l'égard du déposant


1. Fondements de cette responsabilité

La responsabilité du locateur d'ouvrage ou du dépositaire de mobilier, de matériels, de marchandises ou de véhicules


à l'égard des propriétaires de ces biens découle des articles 1789, 1927 à 1946 du Code Civil :

(1) Voir préambule du Titre 6.


(2) Responsabilité dont le régime est fixé par la loi du 20 mars 1956 (J.O. du 21 mars 1956).
79
Titre 6 - Assurances des responsabilités

- Article 1789 :
"Dans le cas où l'ouvrier fournit seulement son travail ou son industrie, si la chose vient à périr, l'ouvrier n'est tenu
que de sa faute".

- Article 1927 :
"Le dépositaire doit apporter, dans la garde de la chose déposée, les mêmes soins qu'il apporte dans la garde des
choses qui lui appartiennent".

- Article 1928 :
"La disposition de l'article précédent doit être appliquée avec plus de rigueur : 1° si le dépositaire s'est offert lui-
même pour recevoir le dépôt ; 2° s'il a stipulé un salaire pour la garde du dépôt ; 3° si le dépôt a été fait uniquement
pour l'intérêt du dépositaire ; 4° s'il a été convenu expressément que le dépositaire répondrait de toute espèce de
faute".

- Article 1929 :
"Le dépositaire n'est tenu, en aucun cas, des accidents de force majeure, à moins qu'il n'ait été mis en demeure de
restituer la chose déposée".

2. Conditions de garantie

La responsabilité que l'assuré peut encourir à l'égard du propriétaire des biens qui lui ont été confiés ou qu'il a reçus
en dépôt (définie à l'article 2, 3.3 de la C.S.I) peut être garantie aux conditions suivantes :
• assiette de cotisation : valeur des biens confiés ou reçus en dépôt,
• taux : taux applicable au contenu,
• règle proportionnelle : applicable.

Cette garantie peut être étendue aux dommages immatériels dans les conditions fixées au § 615 ci-après.

3. Renonciation par le déposant au recours contre le dépositaire

Lorsque le déposant renonce à recourir contre le dépositaire dont la responsabilité pourrait se trouver engagée dans
la réalisation de dommages matériels, de frais ou de pertes garantis par le déposant, il doit en informer son assureur.
Celui-ci prend acte de cette renonciation dans le contrat (insérer la clause n° 61-B) et renonce lui-même à l'exercice
du recours en tant que subrogé dans les droits du déposant. Cette renonciation peut être accordée moyennant une
majoration des cotisations nettes perçues en échange des garanties souscrites par celui-ci faisant l'objet de la
renonciation à recours.
- Majoration : ............................................................................................................................................... 2 à 3À

4. Renonciation par le dépositaire au recours contre le déposant

Lorsque le dépositaire renonce à recourir contre le déposant dont la responsabilité pourrait se trouver engagée dans
la réalisation de dommages matériels, de frais ou de pertes garantis par le dépositaire, il doit en informer son
assureur. Celui-ci prend acte de cette renonciation dans le contrat (insérer la clause n° 61-C) et renonce lui-même à
l'exercice du recours en tant que subrogé dans les droits du dépositaire. Cette renonciation peut être accordée
moyennant une majoration des cotisations nettes perçues en échange des garanties souscrites par celui-ci faisant
l'objet de la renonciation à recours.
- Majoration : ............................................................................................................................................... 1 à 2À

614 Assurance pour compte de qui il appartiendra


L'assuré peut garantir pour compte de qui il appartiendra les bâtiments, le mobilier personnel, le matériel, les
marchandises ou les véhicules dont il est détenteur ou dépositaire.

Cette garantie (définie à l'article 2, § 3.4 de la CSI) peut être consentie aux conditions suivantes :
• assiette de cotisation : valeur des biens dont l'assuré est détenteur ou dépositaire,
• taux : taux net applicable au bâtiment ou au contenu pour l'assurance du mobilier, du matériel et des marchandises,
• règle proportionnelle : applicable.

Cette garantie peut être étendue aux dommages immatériels dans les conditions fixées au § 615 ci-après.

80
Titre 6 - Assurances des responsabilités

615 Extension des garanties de responsabilités aux dommages immatériels

Chacune des garanties de responsabilités suivantes :

• responsabilités du propriétaire à l'égard du locataire : recours des locataires,


• responsabilités du locateur d'ouvrage ou du dépositaire (ou détenteur),
• assurance pour le compte de qui il appartiendra,

peut être étendue aux dommages immatériels causés aux cocontractants qui sont la conséquence de dommages
matériels occasionnés aux biens objets du contrat et résultant d'un événement garanti, moyennant une cotisation
supplémentaire calculée comme suit :

• assiette de cotisation : capital fixé par l'assuré pour chaque extension de garantie (distinct des capitaux afférents aux
garanties des dommages matériels, frais, pertes et responsabilités) ;
• taux : même taux que celui appliqué à la garantie de responsabilité qui fait l'objet de l'extension aux dommages
immatériels,
• règle proportionnelle : non applicable.

62 EXTENSION AU RISQUE NUCLEAIRE


Lorsqu'il ne s'agit pas d'installations soumises à autorisation ou enregistrement au titre des ICPE ou à autorisation de
l’ASN (voir Chap. 34), les garanties de responsabilités souscrites par l'assuré peuvent être étendues au Risque Nucléaire
moyennant une majoration des cotisations relatives aux garanties desdites responsabilités, pour aggravation de risque.
- Majoration : ............................................................................................................................................... 1 À

81
TITRE 7

MODALITES
D’ASSURANCES
PARTICULIERES

83
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

TITRE 7 : MODALITES D'ASSURANCES PARTICULIERES

70 ASSURANCES ADAPTABLES
ASSURANCES APRES ESTIMATION PREALABLE

700 Adaptation périodique


Aux termes de l'article 5 de la CSI, l'ensemble des valeurs en euros figurant dans le contrat, c'est-à-dire les capitaux
assurés, les montants intervenant dans les clauses limitatives et les franchises, ainsi que les cotisations, est modifié à
chaque échéance et à l'occasion de chaque avenant - à l'exception des valeurs concernant les articles dont la
transformation est à l'origine de l'avenant - en fonction de "l'indice RI".

La quittance devra mentionner la valeur de l'indice en vigueur à la date de l'échéance principale considérée. En outre,
devra être indiqué en clair sur tout avenant de nouvelle répartition, en plus de la valeur de l'indice en vigueur à la date
d'effet dudit avenant, le niveau atteint en raison du jeu de l'indice par tous les éléments en euros figurant dans le dernier
avenant (ou, à défaut d'avenant antérieur, par tous les éléments en euros figurant dans le contrat) autres que ceux dont
la modification a rendu nécessaire l'émission de l'avenant.

Nota :
Les dispositions de l'article 5 de la CSI ne s'appliquent pas :
• à l'assurance des marchandises en "révisable" ou "en compte courant" (chap. 73).
• aux assurances temporaires (chap. 72),
• au montant de la franchise applicable à la garantie des risques de catastrophes naturelles indiqué à l'article 8 § 2 de la
CSI.

701 Assurances avec estimation préalable et dérogation à la règle proportionnelle


Les dispositions spéciales applicables aux biens ayant fait l’objet d’une estimation préalable ont été supprimées. Il revient
désormais aux sociétés d’estimer la fiabilité du rapport d’estimation et d’apprécier son incidence sur le contrat. L’annexe
P11/97 (Convention d’assurance après estimation préalable) ne figure donc plus dans les recommandations
professionnelles (Cf. nos circulaires n° 06/1998 du 23 octobre 1998 et n° 07/1998 du 18 décembre 1998).

71 ASSURANCE DE LA VETUSTE

710 Assurance en valeur à neuf


(1)
Par dérogation à l'article 4 de la CSI qui précise les modalités d'assurances fondées sur la "valeur d'usage" des biens,
l'assuré peut garantir les bâtiments ou les risques locatifs, le mobilier personnel et le matériel en "valeur à neuf" au jour
du sinistre (c'est-à-dire sans déduction de la dépréciation ou vétusté). L'annexe P4 (Convention d'Assurance en
Valeur à Neuf) doit être insérée dans le contrat. La cotisation est alors calculée à partir du capital assuré représentant la
valeur à neuf des biens assurés, appréciée au jour soit de la conclusion du contrat, soit de l'émission d'un avenant
nécessitée par une modification intervenue sur les articles correspondants des Conditions Particulières.

Sont exclus de cette garantie :


• les dommages internes aux appareils, machines, moteurs électriques ou électroniques et leurs accessoires, ainsi
qu'aux canalisations électriques (annexe P9) ;
• les dommages occasionnés par le vent, la grêle ou la neige sur les toitures.
Il convient de noter que :
• conventionnellement, l'indemnité en valeur à neuf est limitée à la "valeur d'usage" majorée du quart de la valeur à neuf.
En d'autres termes, seuls les biens auxquels peut être appliqué un coefficient de vétusté inférieur à 25 % seront
intégralement indemnisés en valeur à neuf,
(2)
• dans certains cas, l'indemnité peut être fixée en valeur économique .

(1) Voir renvoi (1) au chap. 22


(2) Voir renvoi (2) au chap. 22.
85
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

Modalités d'assurance particulières exposées aux chapitres 70 et 71

Adaptation Périodique
(art. 5 de la CSI)

Biens assurés par les contrats dans Tous biens sauf les marchandises si elles sont garanties soit en assurances temporaires,
lesquels la convention est insérée soit en assurances révisables ou en compte courant.

Portée de l'adaptation périodique Capitaux et cotisations de tous les articles du contrat ainsi que toute autre somme y figurant
(clauses limitatives, franchises autres que franchise CAT.NAT.).
Evaluation des dommages (1)
Bâtiments (ou risques locatifs), mobilier personnel et matériel : en "valeur d'usage" ou en
"valeur à neuf" (§ 710) au jour du sinistre.
Marchandises : en valeur de reconstitution (définie à l'article 8 de la CSI) au jour du sinistre.
Règle proportionnelle de capitaux Pour tous les articles du contrat, abandon partiel consenti si l'écart entre le "capital garanti au
jour du sinistre" (défini à l'article 6 de la CSI) et la valeur estimée au jour du sinistre n'excède
pas 10 %.
Exclusions autres que celles citées au Si le contrat est souscrit "en valeur à neuf", biens et dommages exclus de la garantie "en
point "Biens assurés..." ci-dessus valeur à neuf" (§ 710)

Rabais applicable à la cotisation nette Néant


du contrat

72 ASSURANCES TEMPORAIRES
Ces assurances peuvent être accordées moyennant perception d’une cotisation « prorata temporis » majorée.

Majoration : 1 à 2À de la cotisation annuelle.

73 GARANTIE DES MARCHANDISES EN ASSURANCE REVISABLE OU EN COMPTE


COURANT
Ces assurances peuvent être accordées aux conditions suivantes :

730 Modalités de l'assurance


En assurance révisable ou en compte courant, la somme garantie sur marchandises ne peut en aucun cas excéder un
maximum ou "plafond", fixé par l'assuré au début de chaque année d'assurance et correspondant à la valeur la plus
forte qu'atteindront les stocks en cours d'année.
L'assuré est couvert à concurrence du plafond et déclare a posteriori la valeur réelle de ses stocks. La règle
proportionnelle s'applique sur la base du plafond.
L'abandon partiel de la règle proportionnelle, prévue à l'article 6 de la CSI, ne concerne pas les assurances de cette
forme.
La cotisation provisionnelle, est calculée en multipliant le plafond par les taux correspondant à ce plafond (points 1 à 3 du
§ 732) applicables aux garanties des marchandises contre les dommages résultant d'événements assurés (Garantie de
base, Tempête, Grêle et Neige sur les toitures, ...) majorés de ................................................................................... 1À.
Cette cotisation est payable intégralement et d'avance.
A la fin de chaque année d'assurance, la cotisation effectivement due est calculée en fonction des déclarations de
l'assuré comme indiqué dans la clause se rapportant à la forme de garantie considérée.

(1) Voir renvoi (1) au chap. 22


86
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

731 Conditions de garantie


Assiette n° des
Modalités de la Régularisation de la Règle clau-
d'assurance cotisation Taux cotisation en fin proportionnelle ses à Observations
provision- d'année insérer
nelle d'assurance
Assurance Valeur du Taux, correspondants au Ristourne maximum Applicable lorsque
révisable "plafond" "plafond", applicables de la cotisation la valeur des 73-A
aux garanties des provisionnelle : 4Â marchandises, au
marchandises contre les jour du sinistre, est
dommages résultant, supérieure au
d'événements assurés, "plafond"
majorés.
Majoration : 1À
Assurance d° d° Ristourne maximum Applicable lorsque Garantie consentie pour
en compte ci-dessus ci-dessus de la cotisation la valeur des mar- 73-B les risques industriels et
courant provisionnelle : 7Â chandises, au jour commerciaux soumis au
du sinistre, est contrôle de la douane à
supérieure au l'exception des magasins
"plafond" agréés par l'Etat comme
(1)
magasins généraux

732 Cas particuliers

1. Modification du taux de cotisation en raison d'une modification du "plafond" de garantie en cours d'année
Toute modification du "plafond" en cours d'année doit donner lieu à l'émission d'un avenant, le taux de cotisation
indiqué sur celui-ci correspondant au nouveau plafond selon les dispositions tarifaires en vigueur à la date d'effet
dudit avenant.
2. Assurances souscrites en supplément à une assurance fixe
Une assurance révisable ou en compte courant peut être souscrite dans le même contrat, en supplément à une
assurance fixe.
Dans ce cas, le taux de cotisation est déterminé en fonction du total de l'assurance fixe et du "plafond".
3. Adaptation périodique
Ces modalités particulières d'assurance des marchandises sont incompatibles avec l'Adaptation Périodique des
Capitaux.

733 Assurance ajustable


Cette forme d'assurance n'est plus admise.

74 MARCHANDISES VENDUES AVEC CLAUSE DE RESERVE DE PROPRIETE


La clause de réserve de propriété insérée dans le contrat de vente permet de retarder le transfert de propriété jusqu'au
complet paiement du prix. Le vendeur qui reste donc ainsi propriétaire de ses marchandises, peut les récupérer auprès
de l'acheteur qui ne les lui a pas payées à l'échéance.

La promulgation de la loi n° 80-335 du 12 mai 1980 relative aux effets des clauses de réserve de propriété a amené de
nombreux assurés à inclure de telles clauses dans leurs contrats de vente, et à demander en conséquence aux
assureurs la couverture des marchandises vendues dans ces conditions.

Cette loi permet aux propriétaires de marchandises vendues avec clause de réserve de propriété de revendiquer celles-
ci (lorsqu'elles n'ont pas été payées) postérieurement à la décision constatant la cessation des paiements. Le vendeur
bénéficie de cette faculté pendant un délai de 4 mois à partir de la publication du jugement ouvrant la procédure de
règlement judiciaire ou de liquidation des biens, à condition que ces marchandises existent toujours en nature dans le
stock de l'acheteur, et qu'elles puissent être individualisées.

Il faut par ailleurs que la clause ait fait l'objet d'un écrit et que celui-ci existe au plus tard au jour de la livraison.

(1) Ces magasins font l'objet de dispositions particulières prévues à la rubrique n° 970 de la TA.
87
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

Dans ces conditions, les marchandises vendues avec clause de réserve de propriété ne tombent pas dans la masse de
faillite.

Deux cas peuvent se présenter selon que le contrat de vente désigne le vendeur ou l'acquéreur pour garantir les
dommages matériels aux marchandises vendues avec clause de réserve de propriété.

740 Assurance du vendeur


1. Garantie des dommages matériels

Le vendeur peut garantir les marchandises vendues avec clause de réserve de propriété aux conditions suivantes :
• assiette de cotisation : somme au moins égale à la valeur totale des marchandises calculée sur la base de leur prix
de vente,
• taux : taux applicable à ces marchandises chez le vendeur,
• règle proportionnelle : applicable.

Nota :
Cette garantie peut être accordée sous forme d'assurance révisable ou en compte courant.

2. Garantie de frais et pertes

Le vendeur peut garantir certains frais et pertes résultant d'événements assurés dans les conditions fixées au
chap. 50 et suivants.

3. Garantie des responsabilités après Incendie et Explosion du fait des produits livrés chez l'acquéreur

Cette garantie peut être accordée dans le cadre de l'assurance responsabilité civile "Produits livrés" et n'entre donc
pas dans le champ d'application du présent Traité.

4. Renonciation par le vendeur au recours contre l'acquéreur

Lorsque le vendeur de marchandises vendues avec clause de réserve de propriété renonce à recourir contre
l'acquéreur dont la responsabilité pourrait se trouver engagée dans la réalisation de dommages matériels, de frais ou
de pertes garantis par le vendeur, il doit en informer son assureur. Celui-ci prend acte de cette renonciation à recours
dans le contrat (insérer la clause n° 74-A) et renonce lui-même à l'exercice du recours en tant que subrogé dans les
droits du vendeur. Cette renonciation peut être consentie moyennant une cotisation supplémentaire égale à 25 % de
la cotisation perçue en échange des garanties souscrites par le vendeur faisant l'objet de la renonciation à recours.

741 Assurance de l'acquéreur


L'acquéreur peut garantir pour le compte du vendeur les marchandises vendues avec clause de réserve de propriété.

Cette garantie peut être accordée sous forme d'une assurance pour compte de qui il appartiendra, aux conditions
suivantes :

• assiette de cotisation : somme au moins égale à la valeur totale des marchandises calculée sur la base de leur prix
d'achat,
• taux : taux net applicable à ces marchandises chez l'acquéreur,
• règle proportionnelle : applicable.

88
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

75 FRANCHISES
750 Généralités
L'assuré peut choisir de conserver à sa charge une franchise toujours déduite des indemnités qu'en l'absence de
franchise l'assureur lui aurait versées au titre des garanties souscrites (insérer la clause n° 75 A).

La franchise s'applique au total des dommages (dommages matériels, frais, pertes et conséquences pécuniaires de
responsabilités) résultant d'événements assurés (qu'il s'agisse d'incendie ou d'explosion, de tempêtes, grêle ou neige sur
les toitures,...) à l'exception toutefois des garanties pour lesquelles il est prévu par ailleurs dans le contrat une
franchise particulière d'un montant supérieur, auquel cas c'est cette franchise qui serait déduite.

En contrepartie de la franchise, il peut être accordé un rabais applicable aux cotisations afférentes à l'ensemble des
garanties souscrites par l'assuré.

Le montant de ce rabais est fonction à la fois :

• du montant C des biens considérés comme exposés à un même sinistre.

Seuls sont à prendre en compte dans le calcul du montant des biens exposés à un même sinistre les capitaux assurés
contre l'incendie et les explosions au titre des bâtiments (ou risques locatifs), du mobilier personnel, du matériel et des
marchandises. Les capitaux relatifs à la garantie des conséquences pécuniaires de responsabilités (sauf les risques
locatifs) ainsi que ceux afférents aux garanties de frais et pertes ne doivent donc pas être retenus.

En outre, il ne doit pas être tenu compte d'une éventuelle limitation ;

• du montant F de la franchise.

751 Calcul du rabais


1. Cas d'un établissement constitué d'un seul bâtiment ou d'un groupe de bâtiments communs
Dans ce cas la valeur des biens exposés à un même sinistre est égale au montant des capitaux assurés contre
l'incendie et les explosions au titre des bâtiments et de leur contenu.

2. Cas d'un établissement constitué par plusieurs groupes de bâtiments


Chaque groupe de bâtiments exposés à un même sinistre bénéficiera de son rabais propre.
Pour calculer les différents rabais, il convient donc :
• de déterminer les groupes de bâtiments exposés à un même sinistre en appliquant les dispositions du § 750 ;
• de calculer le rabais propre à chaque groupe de bâtiments ;
• de calculer un rabais moyen, en pondérant chaque rabais ainsi déterminé par la cotisation relative à la garantie du
groupe de bâtiments considéré contre les dommages matériels d'incendie et d'explosions, calculée avant
l'application du rabais pour franchise.

752 Calcul de l'indemnité (cas particuliers)


1. Limitation
Lorsque le contrat prévoit en cas de sinistre l'application d'une limitation et d'une franchise, l'indemnité est calculée
en appliquant d'abord la limitation au montant du sinistre puis en déduisant la franchise du résultat obtenu(1).

Exemple

Compte tenu d'une limitation égale à 150.000 euros et d'une franchise égale à 15.000 euros, pour un sinistre de
180.000 euros, l'indemnité est égale à : 150.000 euros - 15.000 euros = 135.000 euros, et pour un sinistre de
150.000 euros, l'assureur aura à verser : 150.000 euros - 15.000 euros = 135.000 euros.

(1) Lorsque cette franchise est exprimée par un pourcentage du montant des dommages, la franchise à déduire sera plafonnée à un montant
égal à ce pourcentage du montant de la limitation (lexique CSI - franchise).
89
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

2. Pertes indirectes (forfaitaire ou sur justificatifs)


L'indemnité pertes indirectes est limitée au pourcentage convenu de l'indemnité due au titre de la garantie des
bâtiments, du matériel et marchandises calculée avant l'application de la franchise.
3. Si plusieurs groupes de bâtiments tels que définis au § 751 sont touchés lors d'un même sinistre, la
franchise ne doit être appliquée qu'une seule fois.

76 DIVERS

760 Assurance avec limitation


Le contrat peut comporter une limitation, c'est-à-dire un montant fixé aux Conditions Particulières, au-delà duquel les
dommages assurés résultant d'un événement garanti ne sont plus pris en compte dans le calcul de l'indemnité due par
les assureurs au titre du contrat (insérer la clause n° 76-A).

La limitation s'applique au total des dommages assurés (dommages matériels, frais, pertes et conséquences pécuniaires
de responsabilités) résultant d'un événement garanti (qu'il s'agisse d'incendie ou d'explosion, de tempêtes, grêle ou
neige sur les toitures, ...) à l'exception toutefois des garanties pour lesquelles il est prévu par ailleurs dans le
contrat une limitation particulière d'un montant inférieur, auquel cas c'est cette limitation qui s'applique.

Cette disposition contractuelle n'exclut pas l'application éventuelle de la règle proportionnelle.

Par ailleurs, la cotisation doit être calculée sur la totalité des capitaux assurés, comme s'il n'y avait pas de limitation.

Il est vivement déconseillé de souscrire des contrats d'assurance contre l'incendie sous forme d'assurance avec
limitation d'indemnité, sans mention des capitaux assurés aux conditions particulières (où ne figure que le montant de la
limitation) et donc avec abandon de la règle proportionnelle.

761 Assurance éventuelle


L'assurance éventuelle (ou engagement éventuel) correspond à l'engagement contractuel de l'assureur d'accepter de
garantir à des conditions convenues, sur simple demande de l'assuré par lettre recommandée, un capital additionnel à
concurrence d'un maximum prévu au contrat.

L'engagement éventuel doit être exprimé en capitaux.

Insérer la clause n° 76-B.

762 Assurance de marchandises confiées par l'Etat


Les Administrations de l'Etat ou l'Intendance militaire, qui confient des marchandises leur appartenant à des industriels
avec lesquels elles ont passé des marchés, désirent, en cas de sinistre, être remboursées intégralement de la valeur
avant transformation de ces marchandises, au cas où elles seraient détruites par un incendie. Cette valeur est d'ailleurs
fixée par l'Administration ou l'Intendance militaire propriétaire desdites marchandises.

Une telle assurance (avec abandon de la règle proportionnelle) peut être consentie moyennant une majoration : ….1À

Insérer la clause n° 76-C.

Il est précisé :

1° que la majoration ci-dessus ne s'applique qu'à la part de cotisation couvrant les marchandises appartenant à
l'Administration ou à l'Intendance militaire ;
2° que le capital restant affecté à la garantie des marchandises n'appartenant pas à l'Administration ou à l'Intendance
militaire, qui demeure soumis à l'application de la règle proportionnelle, doit comprendre également la valeur ajoutée
aux marchandises appartenant à l'Administration ou à l'Intendance militaire, par suite des conditionnements et
transformations effectués par l'assuré.

90
Titre 7 - Modalités d'assurances particulières

763 Assurance des intérêts d'emprunts (règlement T.V.A. exclue)


L'article 4 § 4 de la CSI dispose que "le capital garanti doit comprendre toutes les taxes ou fractions de taxes dont le
paiement incombe à l'assuré s'il n'a pas la possibilité de les récupérer en totalité ou en partie".

L'assuré qui dispose de cette possibilité peut donc garantir ses biens "TVA exclue". Dans ce cas, s'il conserve à la suite
d'un sinistre le crédit(1) de TVA non utilisé, il aura cependant à acquitter la TVA sur le coût de reconstitution des biens
détruits. Certes, il récupérera cette TVA, ainsi que le crédit dont il bénéficiait au jour du sinistre, mais cette récupération
pourra s'étaler sur une longue période, surtout s'il est soumis à un taux de TVA réduit. En fait, cela revient pour l'assuré à
consentir une avance de fonds que sa trésorerie peut être incapable de supporter, ce qui le conduira à emprunter.

L'assureur peut garantir, afin de faciliter à l'assuré la reconstitution des biens détruits, le remboursement des intérêts de
l'emprunt qu'il pourrait contracter en cas de sinistre pour compenser la différence entre l'indemnité de sinistre calculée
"TVA exclue" et l'indemnité qui aurait été due si les biens avaient été garantis "TVA comprise".

L'indemnité due, qui représentera la totalité des intérêts afférents à la durée de cet emprunt tels qu'ils résulteront d'une
attestation délivrée par l'établissement prêteur, sera payable en une seule fois dès que l'emprunt aura été contracté.
Cette attestation devra être présentée à l'assureur.

Cet emprunt, dont la durée ne saurait excéder 5 ans, devra être contracté auprès d'un établissement bancaire membre
de l'Association Française des Banques ; par ailleurs, les taux de cet emprunt ne pourront en aucun cas être révisables
et ne pourront excéder le taux maximum autorisé par la loi ou la réglementation en vigueur.

Cette garantie peut être consentie aux conditions suivantes :

• assiette de cotisation : capital fixé par l'assuré pour chaque établissement en fonction de sa situation fiscale propre
(importance du chiffre d'affaires par rapport aux biens immobilisés, taux de TVA applicables aux affaires réalisées...) ;
• taux : somme des taux nets applicables aux garanties des dommages matériels, aux bâtiments et/ou contenu
consécutifs aux événements assurés au titre de la garantie de base, de la garantie des effets du vent dû aux tempêtes,
ouragans, cyclones et, s'il y a lieu, de la garantie optionnelle PREVUE AU 320B(2) , majorée : .............................. 4À ;
• règle proportionnelle : non applicable.

Insérer la clause n° 76-D.

764 Renonciation en faveur des créanciers hypothécaires


La renonciation par les assureurs à se prévaloir de certaines clauses des conditions générales relatives à la déclaration
des risques à la souscription ou en cours de contrat peut être consentie en faveur des créanciers hypothécaires,
moyennant une majoration de 10 % de la cotisation.

Insérer la clause n° 76-E.

(1) C'est-à-dire la masse des taxes supportées par l'assuré au titre de ses achats.
(2) Pour les contrats comportant l'extension au risque atomique : voir § 341.
91
TITRE 8

CLAUSES

NB : Les mentions figurant en italiques dans le texte des clauses doivent être supprimées
lorsqu'elles sont inutiles.

93
Titre 8 - Clauses

TITRE 8 : CLAUSES COMMUNES

Communauté, contiguïté, L'assuré s'engage en outre à prévenir l'assureur de toute


mise hors service, partielle ou totale, de l'installation de
proximité (portes coupe-feu ; clapets), en précisant dans chaque cas le
motif et la durée probable de l'indisponibilité.
(Titre 2 ; chap. 24 des DG)
L'installation de ces dispositifs sera considérée comme inter-
24-A Compartiment à l'épreuve du feu rompue jusqu'à déclaration par l'assuré de sa remise en ser-
vice.
L'atelier de ...(1)... ; Le stockage de ...(1)... est isolé du reste
du bâtiment ...(2)... par un compartiment à l'épreuve du feu 24-B Mur séparatif ordinaire
réalisé ...(3)...
Les bâtiments ...(2)... sont séparés par un mur séparatif
L'assuré s'engage : ordinaire réalisé ...(4)...

. à informer l'assureur de tout projet visant à modifier le L'assuré s'engage :


compartiment ou les façades au voisinage de celui-ci. Il . à informer l'assureur de tout projet visant à modifier le mur,
peut s'agir notamment de la création d'ouvertures, de pas- les façades ou les toitures au voisinage de ce mur ainsi que
sages de canalisations, de gaines ou de câbles électriques ses équipements (joints de dilatation, relevés d'étanchéité,
au travers du compartiment ; systèmes d'obturation, etc.). Il peut s'agir notamment de la
création d'ouvertures, de passages de canalisations, de
. à veiller au maintien des caractéristiques du compartiment
gaines ou de câbles électriques au travers du mur ;
(résistance au feu, étanchéité aux gaz et aux fumées,
stabilité mécanique) en prévenant les dommages occasion- . à veiller au maintien des caractéristiques du mur (résistance
nés notamment par des chocs ; au feu, étanchéité aux gaz et aux fumées, stabilité
mécanique) en prévenant les dommages occasionnés
. à ne pas utiliser le plancher haut du compartiment pour
notamment par des chocs.
stocker ou pratiquer une activité quelconque, le comparti-
ment n'ayant pas été conçu à cette fin.
Le mur séparatif est doté de portes coupe-feu (5). Leur
installation fait l'objet d'une déclaration de conformité, à la
Le compartiment est doté de portes coupe-feu (5). Leur
règle mise en œuvre par l’installateur certifié (6) dans ce
installation fait l'objet d'une déclaration de conformité à la
domaine. Cette déclaration est établie par (l'installateur; un
règle mise en œuvre par l’installateur certifié(6) dans ce
organisme vérificateur mandaté par l'installateur) certifié dans
domaine. Cette déclaration est établie par (l'installateur; un
ce domaine, dont l'assuré envoie copie à l'assureur.
organisme vérificateur mandaté par l'installateur) certifié dans
ce domaine, dont l'assuré envoie copie à l'assureur.
L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle
L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier
mise en oeuvre un descriptif de l'installation de portes coupe-
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle
feu ainsi que les consignes d'utilisation et de maintenance
mise en oeuvre, un descriptif de l'installation de portes coupe-
établies par l'installateur.
feu ainsi que les consignes d'utilisation et de maintenance
établies par l'installateur.
L'installation fait l'objet d'une vérification annuelle par
(l'installateur; un organisme vérificateur mandaté par
L'installation fait l'objet d'une vérification annuelle par
l'installateur) certifié dans ce domaine. L'assuré donne copie
(l'installateur; un organisme vérificateur mandaté par
du compte rendu, , de chaque vérification à l' assureur.
l'installateur) certifié dans ce domaine. L'assuré donne copie
du compte rendu de chaque vérification à l' assureur.

Il s'engage :
. à fermer toutes les portes coupe-feu en période d'inactivité, (1) Préciser la nature de l'atelier ou du stockage.
. à les maintenir en parfait état de fonctionnement : (2) A compléter.
- en se conformant aux consignes d'utilisation et de main- (3) Description du compartiment à l'épreuve du feu ou faire référence
aux règles mises en oeuvre qui dans ce cas doivent être
tenance établies par le constructeur, annexées au contrat.
- en veillant au maintien des caractéristiques des portes, (4) Description de l'ouvrage ou faire référence aux règles mises en
- en s'assurant de l'absence de tout obstacle susceptible œuvre qui dans ce cas doivent être annexées au contrat.
d'entraver leur fermeture, (5) Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que les portes
- en remédiant aux défauts signalés dans les comptes ren- coupe-feu installées satisfont à leurs exigences.
dus de vérification annuelle. (6) La certification doit avoir été délivrée par un organisme de
certification accrédité par un organisme national d’accréditation
L'assuré déclare posséder les procès-verbaux d'essais des conformément à la législation européenne en matière de
certification. Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que
clapets coupe-feu dont le compartiment est pourvu, et que les cette condition est remplie.
clapets installés sont conformes aux dispositifs testés lors
des essais de comportement au feu. Il s'engage à se
conformer aux consignes d'utilisation et de maintenance
établies par le constructeur, et à contrôler au moins une fois
par mois le fonctionnement des clapets manuellement et par
simulation du fonctionnement des organes de détection.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 95


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Il s'engage : l'installateur) certifié dans ce domaine. L'assuré donne copie


du compte rendu, , de chaque vérification à l' assureur.
. à fermer toutes les portes coupe-feu en période d'inactivité,
. à les maintenir en parfait état de fonctionnement : Il s'engage :
- en se conformant aux consignes d'utilisation et de main-
tenance établies par le constructeur, . à fermer toutes les portes coupe-feu en période d'inactivité,
- en veillant au maintien des caractéristiques des portes,
- en s'assurant de l'absence de tout obstacle susceptible . à les maintenir en parfait état de fonctionnement :
d'entraver leur fermeture, - en se conformant aux consignes d'utilisation et de main-
- en remédiant aux défauts signalés dans les comptes ren- tenance établies par le constructeur,
dus de vérification annuelle.
- en veillant au maintien des caractéristiques des portes,
En cas de traversée du mur par des conduites de
ventilation/climatisation et/ou des convoyeurs/bandes trans- - en s'assurant de l'absence de tout obstacle susceptible
porteuses, l'assuré déclare posséder les procès-verbaux d'entraver leur fermeture,
d'essais des clapets coupe-feu et ou systèmes de fermeture - en remédiant aux défauts signalés dans les comptes ren-
coupe-feu qui, respectivement, équipent ces traversées, et dus de vérification annuelle.
que les matériels installés sont conformes aux dispositifs
testés lors des essais de comportement au feu. Il s'engage à L'assuré s'engage en outre à prévenir l'assureur de toute
se conformer aux consignes d'utilisation et de maintenance mise hors service, partielle ou totale, de l'installation de
établies par le constructeur, et à contrôler le fonctionnement portes coupe-feu, en précisant dans chaque cas le motif et la
des clapets au moins une fois par mois, celui des systèmes durée probable de l'indisponibilité.
de fermeture au moins une fois par semaine, manuellement L'installation de ces dispositifs sera considérée comme inter-
et par simulation du fonctionnement des organes de rompue jusqu'à déclaration par l'assuré de sa remise en ser-
détection. vice.
L'assuré s'engage en outre à prévenir l'assureur de toute
mise hors service, partielle ou totale, de l'installation de 24-D Stockage et emploi accessoires de liquides
(portes coupe-feu ; clapets; systèmes de fermeture), en inflammables
précisant dans chaque cas le motif et la durée probable de
l'indisponibilité. Dans les bâtiments...(1)...sont stockés ; employés des
liquides inflammables à points d'éclair inférieurs à 0°C et dont
L'installation de ces dispositifs sera considérée comme inter- la pression de vapeur à 35°C est supérieure à 105 pascals ;
rompue jusqu'à déclaration par l'assuré de sa remise en ser- inférieurs à 0°C et dont la pression de vapeur à 35°C est
vice. inférieure à 105 pascals ou compris entre 0 et 55°C ; compris
entre 55°C et 100°C en quantité n'excédant pas ...(1).... litres
24-C Mur séparatif coupe-feu par 100 m² de superficie développée des bâtiments.
Les bâtiments ...(1)... sont séparés par un mur séparatif Il est convenu que tout produit dilué ou en solution à plus de
coupe-feu réalisé ...(2)... 20 % en volume, dont le point d'éclair réel ne serait pas
L'assuré s'engage : connu, doit être assimilé au diluant ou au solvant utilisé.

. à informer l'assureur de tout projet visant à modifier le mur, Toutes les mesures sont prises pour éviter la formation dans
les façades ou les toitures au voisinage de ce mur ainsi que les bâtiments d'une atmosphère explosive.
ses équipements (joints de dilatation, relevés d'étanchéité,
systèmes d'obturation, etc.). Il peut s'agir notamment de la Les opérations de transvasement ne sont pas effectuées
création d'ouvertures, de passages de canalisations, de autrement qu'en circuit fermé ; il n'est pas effectué d'opéra-
gaines ou de câbles électriques au travers du mur. tions de transvasement.
Il est rappelé que le passage de canalisations ou de gaines
Après usage, les liquides inflammables sont conservés dans
au travers du mur est proscrit ;
des emballages clos.
. à veiller au maintien des caractéristiques du mur (résistance
au feu, étanchéité aux gaz et aux fumées, stabilité Il n'est pas stocké de liquides inflammables à point d'éclair
mécanique) en prévenant les dommages occasionnés inférieur à 55°C dans les sous-sols des bâtiments.
notamment par des chocs.
(1) A compléter.
Le mur séparatif est doté de portes coupe-feu (3) Leur (2) Description de l'ouvrage ou faire référence aux règles mises en
installation fait l'objet d'une déclaration de conformité, à la œuvre qui dans ce cas doivent être annexées au contrat.
règle mise en œuvre par l’installateur certifié (4) dans ce (3) Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que les portes
coupe-feu installées satisfont à leurs exigences.
domaine. Cette déclaration est établie par (l'installateur; un
(4) La certification doit avoir été délivrée par un organisme de
organisme vérificateur mandaté par l'installateur) certifié dans certification accrédité par un organisme national d’accréditation
ce domaine, dont l'assuré envoie copie à l'assureur. conformément à la législation européenne en matière de
certification. Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que
L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier cette condition est remplie
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle
mise en oeuvre, un descriptif de l'installation de portes coupe-
feu ainsi que les consignes d'utilisation et de maintenance
établies par l'installateur.

L'installation fait l'objet d'une vérification annuelle


par(l'installateur; un organisme vérificateur mandaté par
* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 96
Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

24-E Stockage et emploi accessoires de gaz com- Le sol de la chaufferie est réalisé de manière à éviter tout
bustibles écoulement de combustible à l'extérieur de la chaufferie et
l'appareil de production de chaleur est installé à plus de
Dans les bâtiments ...(1)... sont stockés ; employés des bou- 10 cm au-dessus du sol (5).
teilles de ...(2)... pour une quantité totale n'excédant pas
...(1)... Les gaz de combustion sont évacués à l'air libre au moyen
d'un conduit en matériau incombustible, éloigné de toute
Les bâtiments sont suffisamment ventilés. matière combustible. Ce conduit ne doit pas pénétrer dans un
autre local que la chaufferie.
Aucune bouteille de gaz n'est stockée dans les sous-sols des
bâtiments. La chaufferie est maintenue vide de tout matériel* et mar-
chandise*.
24-F Tolérance d'emballages combustibles vides
L'installation est conservée en parfait état d'entretien.
La quantité d'emballages combustibles vides présents dans
...(1)... est limitée à ...(3)... 26-B Installations de chauffage avec fluide inter-
médiaire (eau chaude, vapeur ou fluide thermique)
Par "emballages" il faut entendre tous objets permettant de pourvues d'une chaudière installée dans le
transporter, de manutentionner, de stocker et de distribuer un
produit, qu'il s'agisse des objets contenant ledit produit
bâtiment chauffé ou renfermant les appareils
(notamment caisses, palettes-caisses, casiers, boîtes, sacs, chauffés
poches, étuis, tubes, filets, plateaux, cageots, cagettes,
blisters, fûts, tonneaux, jales, jerricans, outres, bouteilles, Le chauffage de ...(1)... est assuré par une installation de
flacons, seaux, pots, aérosols et petits conteneurs de chauffage à eau chaude ; vapeur ; fluide thermique, pourvue
capacité allant jusqu'à 3 000 litres), des films en matières d'une chaudière brûlant du fioul ; gaz ; charbon ; bois, instal-
plastiques utilisés pour le suremballage, des produits assu- lée dans le bâtiment chauffé ; bâtiment renfermant les
rant une protection mécanique (par calage, amortissement, appareils chauffés.
capitonnage, rembourrage) ou physico-chimique
(enveloppement au moyen de matériaux-barrières tels que La chaudière est entourée d'une main courante et d'un
les complexes thermosoudables, produits déshydratants, grillage à mailles serrées, tendu entre la main courante et le
produits absorbants, ...), les liens (ficellerie, feuillards de sol, interdisant l'approche de toute matière combustible. Elle
cerclage, sangles, sandows), les adhésifs, les moyens de est entourée d'une murette ; placée à un niveau inférieur au
fermeture (couvercles, bouchons, capsules) et de préhension, plancher afin d'éviter que le combustible puisse se répandre
cônes, manchons, bobines, tourets, ainsi que les palettes de dans le bâtiment.
toute nature.
Les gaz de combustion sont évacués à l'air libre au moyen
d'un conduit en matériau incombustible, éloigné de toute
matière combustible.

Chauffage Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation


des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme.

(Titre 2 ; chap. 26 des DG) L'installation est maintenue en parfait état d'entretien.

26-A Installations de chauffage (eau chaude, 26-C Distribution d'air chaud pulsé dans le cas
vapeur, fluide thermique ou air chaud pulsé) pour- d'installations de chauffage avec générateur instal-
vues d'un appareil de production de chaleur (chau- lé en local spécial
dière ou générateur) installé en local spécial
Les conduits de distribution d'air chaud sont en ..... (6)......
Le chauffage de...(1)... est assuré par une installation de
chauffage à eau chaude ; à vapeur ; à fluide thermique ; Leur calorifugeage est réalisé au moyen de matériaux
indirect à air chaud pulsé pourvue d'un appareil de production incombustibles.
de chaleur (chaudière ou générateur) brûlant du fioul ; gaz ;
charbon ; charbon pulvérisé ; bois, installé dans le bâtiment (1) A compléter.
séparé ...(1)... ; le bâtiment contigu ...(1)..., le mur de (2) Indiquer la nature des gaz et la capacité unitaire des bouteilles.
contiguïté étant réalisé ...(4)... ; un compartiment construit (3) Suivant la nature des emballages combustibles vides présents
dans (le bâtiment chauffé ; le bâtiment renfermant les dans les bâtiments, faire figurer ici le (ou les) seuil(s) fixé(s) soit
appareils chauffés) réalisé ...(4)... au § 243.3 des DG, soit le double de ces seuils comme le pré-
voient certaines rubriques de la TA.
(4) Description de l'ouvrage ou faire référence aux règles mises en
Il n'existe entre la chaufferie (terme désignant dans ce qui suit œuvre qui dans ce cas doivent être annexées au contrat.
le local spécial renfermant l'appareil de production de chaleur) (5) Prescriptions concernant seulement les chaudières brûlant un
et (le bâtiment chauffé ; le bâtiment renfermant les appareils combustible liquide.
chauffés) : (6) Indiquer les matériaux utilisés pour la construction des conduits.
. aucune communication, Il doit s'agir de plaques de fibre ciment ; panneaux de fibres
. d'autres communications, que (1 ; 2) ouverture(s), d'une minérales, de mousse de verre ; panneaux fibragglo ; plaques de
plâtre, de staff ; carreaux de plâtre ; tôles métalliques. Les
surface (totale) n'excédant pas 6 m², normalement fer- conduits en matériaux fibreux doivent être revêtus intérieurement
mée(s) par des portes (en bois dur de 30 mm d'épaisseur ; et extérieurement d'un produit imperméable et incombustible.
en fer) équipées d'un dispositif de fermeture automatique.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 97


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*


ou d'aménagements des bâtiments, ne se trouve, de manière Leur calorifugeage est réalisé au moyen de matériaux incom-
durable, directement exposée au flux d'air chaud. bustibles.

L'air à chauffer est prélevé à l'extérieur des bâtiments sus- Tout matériau combustible utilisé dans la construction ou les
ceptibles de contenir des vapeurs ou des gaz inflammables. aménagements des locaux doit se trouver à plus de 4 m des
appareils de production de chaleur.
Des dispositifs automatiques ralentissent le chauffage et au
besoin le suspendent complètement en cas d'élévation Les emplacements situés au-dessous des générateurs (3)
anormale de la température de l'air chaud pulsé et en cas sont maintenus vides de toute marchandise*.
d'arrêt de la circulation de l'air à chauffer.
Entre toute marchandise* et chaque appareil de production
26-D Chauffage indirect à air chaud pulsé avec de chaleur sont ménagés des espaces libres supérieurs à :
générateur installé, au sol, dans le bâtiment chauffé
ou renfermant les appareils chauffés . 4 m, si le niveau supérieur des marchandises* est au plus à
50 cm au-dessous du niveau inférieur de l'appareil ;
Le chauffage de...(1)... est assuré par des générateurs d'air . 2 m, dans tous les autres cas.
chaud pulsé brûlant du fioul ; gaz ; installés, au sol, dans le
bâtiment chauffé ; bâtiment renfermant les appareils chauffés. Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*
ou d'aménagements des bâtiments, ne se trouve, de manière
Les générateurs sont entourés d'une main courante et d'un durable, directement exposée au flux d'air chaud.
grillage à mailles serrées, tendu entre la main courante et le
sol, interdisant l'approche de toute matière combustible. Ils L'air à chauffer est prélevé à l'extérieur des bâtiments sus-
sont entourés d'une murette ; placés à un niveau inférieur au ceptibles de contenir des vapeurs ou des gaz inflammables.
plancher afin d'éviter que le combustible puisse se répandre
dans le bâtiment. Des dispositifs automatiques ralentissent le chauffage et au
besoin le suspendent complètement en cas d'élévation
Les gaz de combustion sont évacués à l'air libre au moyen anormale de la température de l'air chaud pulsé et en cas
d'un conduit en matériaux incombustible, éloigné de toute d'arrêt de la circulation de l'air à chauffer.
matière combustible.
Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation
Les conduits de distribution d'air chaud sont en ...(2)... des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme.

Leur calorifugeage est réalisé au moyen de matériaux L'installation est maintenue en parfait état d'entretien.
incombustibles.
26-F Chauffage direct à air chaud pulsé ("make up"
Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*
ou ventilation tempérée)
ou d'aménagements des bâtiments, ne se trouve, de manière
durable, directement exposée au flux d'air chaud.
Le chauffage de...(1)... est assuré par une installation de
chauffage direct à air chaud pulsé (communément appelé
L'air à chauffer est prélevé à l'extérieur des bâtiments sus-
"make up" ou ventilation tempérée).
ceptibles de contenir des vapeurs ou des gaz inflammables.
Tout matériau combustible utilisé dans la construction ou les
Des dispositifs automatiques ralentissent le chauffage et au
aménagements des locaux doit se trouver à plus de 4 m des
besoin le suspendent complètement en cas d'élévation
appareils de production de chaleur.
anormale de la température de l'air chaud pulsé et en cas
d'arrêt de la circulation de l'air à chauffer.
Entre toute marchandise* et chaque appareil de production
de chaleur sont ménagés des espaces libres supérieurs à :
Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation
. 4 m, si le niveau supérieur des marchandises* est au plus à
des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme.
50 cm au-dessous du niveau inférieur de l'appareil ;
. 2 m, dans tous les autres cas.
L'installation est maintenue en parfait état d'entretien.
Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*
26-E Chauffage indirect à air chaud pulsé avec ou d'aménagements des bâtiments, ne se trouve, de manière
générateurs suspendus ou aérothermes à gaz durable, directement exposée au flux d'air chaud.
Le chauffage de...(1)... est assuré par des générateurs sus-
pendus brûlant du (fioul, gaz) ; aérothermes à gaz installés (1) A compléter.
dans le bâtiment chauffé ; bâtiment renfermant les appareils (2) Indiquer les matériaux utilisés pour la construction des conduits.
chauffés. Il doit s'agir de plaques fibre ciment ; panneaux de fibres
minérales, de mousse de verre ; panneaux fibragglo ; plaques de
Une cuvette de récupération métallique est disposée sous plâtre, de staff ; carreaux de plâtre ; tôles métalliques. Les
chaque générateur, reliée par une canalisation métallique à conduits en matériaux fibreux doivent être revêtus intérieurement
et extérieurement d'un produit imperméable et incombustible.
un récipient posé au sol destiné à recueillir les égouttures (3). (3) Prescriptions concernant seulement les générateurs brûlant un
combustible liquide.
Les gaz de combustion sont évacués à l'air libre au moyen
d'un conduit en matériau incombustible, éloigné de toute
matière combustible.
Les conduits de distribution d'air chaud sont en ...(2)...
* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 98
Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

L'air à chauffer est prélevé à l'extérieur des bâtiments sus- Entre toute marchandise* et chaque appareil de production
ceptibles de contenir des vapeurs ou des gaz inflammables. de chaleur sont ménagés des espaces libres supérieurs à :
- 4 m, si le niveau supérieur des marchandises* est au plus à
Des dispositifs automatiques ralentissent le chauffage et au 50 cm au-dessous du niveau inférieur de l'appareil,
besoin le suspendent complètement en cas d'élévation
anormale de la température de l'air chaud pulsé et en cas - 2 m, dans tous les autres cas.
d'arrêt de la circulation de l'air à chauffer.
Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation
Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme.
des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme.
Les appareils sont maintenus en parfait état d'entretien.
L'installation est maintenue en parfait état d'entretien.
26-J Chauffage par appareils électriques fixes
26-G Chauffage par panneaux radiants à gaz à sans élément incandescent
rayonnement non obscur
Le chauffage de ...(1)... est assuré par convecteurs ; plinthes
Le chauffage de ....(1)..... est assuré par panneaux radiants à chauffantes ; tubes chauffants ; panneaux rayonnants ; aéro-
gaz à rayonnement non obscur. thermes équipés d'un dispositif de coupure du courant en cas
d'arrêt du ventilateur ; radiateurs fixes à circulation liquide (ou
"à bain d'huile") ; radiateurs (ou poêles) à accumulation.
Tout matériau combustible utilisé dans la construction ou les
aménagements des locaux doit se trouver à plus de 4 m des
Ces appareils sont fixes et ne comportent aucun élément
appareils de production de chaleur.
pouvant être porté à l'incandescence.
Entre toute marchandise* et chaque appareil de production
Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*
de chaleur sont ménagés des espaces libres supérieurs :
ou d'aménagements des bâtiments, ne doit être, de manière
durable, directement exposée au flux d'air chaud.
- 4 m, si le niveau supérieur des marchandises* est au plus à
50 cm au-dessous du niveau inférieur de l'appareil,
Ils sont maintenus en parfait état d'entretien.
- 2 m, dans tous les autres cas.
26-K Chauffage par appareils électriques mobiles
Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation sans élément incandescent
des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme.
Le chauffage de ..... (1)...... est assuré par convecteurs ;
L'installation est maintenue en parfait état d'entretien. panneaux rayonnants ; aérothermes équipés d'un dispositif
de coupure du courant en cas d'arrêt du ventilateur ; radia-
26-H Chauffage par panneaux radiants à gaz à teurs à circulation liquide (ou "à bain d'huile").
rayonnement obscur ou tubes radiants à gaz
Ces appareils sont mobiles et ne comportent aucun élément
Le chauffage de .....(1).... est assuré par panneaux radiants à pouvant être porté à l'incandescence.
gaz à rayonnement obscur ou tubes radiants à gaz.
Ils sont maintenus en parfait état d'entretien.
Tout matériau combustible utilisé dans la construction ou les
aménagements des locaux doit se trouver à plus de 2 m des 26-L Chauffage statique par appareils électriques
appareils de production de chaleur. fixes avec éléments incandescents
Entre toute marchandise* et chaque appareil de production Le chauffage de ...(1)... est assuré par des appareils électri-
de chaleur sont ménagés des espaces libres supérieurs à : ques fixes comportant des éléments incandescents.

- 2 m, si le niveau supérieur des marchandises* est au plus à Tout matériau combustible utilisé dans la construction ou les
50 cm au-dessous du niveau inférieur de l'appareil, aménagements des locaux doit se trouver à plus de 4 m des
- 1 m, dans tous les autres cas. appareils de production de chaleur.

Une vanne automatique assure la coupure de l'alimentation Entre toute marchandise* et chaque appareil de production
des brûleurs en cas d'extinction accidentelle de la flamme. de chaleur sont ménagés des espaces libres supérieurs à :
. 4 m, si le niveau supérieur des marchandises* est au plus à
L'installation est maintenue en parfait état d'entretien. 50 cm au-dessous du niveau inférieur de l'appareil ;

26-I Chauffage par appareils fixes à combustion . 2 m, dans tous les autres cas.
catalytique
Les appareils sont maintenus en parfait état d'entretien.
Le chauffage de ..... (1)...... est assuré par des appareils fixes
à combustion catalytique utilisant un combustible liquide,
gazeux.

Tout matériau combustible utilisé dans la construction ou les


aménagements des locaux doit se trouver à plus de 4 m des (1) A compléter.
appareils de production de chaleur.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 99


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

26-M Chauffage dynamique par appareils électri- plâtre, de mortier de ciment, de fibres minérales, d'enduit
ques fixes (du type aérothermes) avec éléments réfractaire ou de tout autre matériau présentant une
incandescents résistance au feu au moins équivalente à celle des parois du
compartiment.
Le chauffage ...... (1)...... est assuré par des appareils élec-
triques fixes à air pulsé chauffé par des éléments incandes- Les passages des câbles électriques sont obturés au moyen
cents. (des mêmes matériaux ; de dispositifs du type presse-étou-
pe).
L'air à chauffer est filtré à son admission dans l'appareil ; de
plus, cet air est prélevé à l'extérieur des bâtiments dont Les conduits de ventilation sont équipés de clapets coupe-feu
l'atmosphère intérieure est susceptible de contenir des à fermeture automatique d'un modèle certifié (4), ainsi que de
dispositifs spéciaux assurant automatiquement une obturation
vapeurs ou gaz inflammables.
étanche des conduits en cas d'arrêt de la ventilation.
Des dispositifs automatiques ralentissent le chauffage et au
Dans ces mêmes locaux, il est interdit d'allumer des feux nus
besoin le suspendent complètement en cas d'élévation
et d'utiliser des moteurs à combustion interne et des appareils
anormale de la température de l'air chaud pulsé et en cas
susceptibles de produire des étincelles.
d'arrêt de la circulation de l'air à chauffer.
Le maximum de précaution doit être pris à l'occasion de
Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*
travaux par point chaud (il est rappelé que l'exécution de tels
ou d'aménagements des bâtiments, ne doit être, de manière
travaux doit être strictement soumise aux procédures d'auto-
durable, directement exposée au flux d'air chaud.
risation définies dans le document intitulé "Permis de Feu"
Les appareils sont maintenus en parfait état d'entretien. visé à l'article 12 de la Convention Spéciale Incendie et
Garanties Annexes (édition 1999).
26-N Installations de chauffage électrique centrali-
26-S Dispositif de coupure automatique de l'ali-
sée par accumulation sèche air/air (sans
mentation des brûleurs des appareils brûlant un
échangeur)
combustible liquide ou gazeux
Le chauffage de .....(1)...... est assuré par une installation de
chauffage électrique centralisée par accumulation sèche Une vanne automatique assure la coupure de l’alimentation
air/air (sans échangeur). des brûleurs en cas d’extinction accidentelle de la flamme.

L'air à chauffer est filtré à son admission dans l'accumula-


teur ; de plus, cet air est prélevé à l'extérieur des bâtiments
dont l'atmosphère intérieure est susceptible de contenir des Installations électriques
vapeurs ou gaz inflammables.
(Titre 2 ; chap. 27 des DG)
Les conduits de distribution d'air chaud sont en .....(2).....
27-A Installations électriques contrôlées
Leur calorifugeage est réalisé au moyen de matériaux
incombustibles.
Les installations électriques (circuits et matériels*) sont con-
trôlées au moins une fois par an par un vérificateur ou un
Aucune matière combustible, qu'il s'agisse de marchandises*
organisme vérificateur certifié (4) dans ce domaine.
ou d'aménagements des bâtiments, ne doit être, de manière
durable, directement exposée au flux d'air chaud.
L'assuré s'engage à :
Des dispositifs automatiques ralentissent le chauffage et au . fournir au vérificateur ou à l'organisme vérificateur toutes
besoin le suspendent complètement en cas d'élévation informations concernant l'existence et la délimitation des
anormale de la température de l'air chaud pulsé et en cas emplacements, zones ou locaux présentant des dangers
d'arrêt de la circulation de l'air à chauffer. particuliers d'incendie ou d'explosion ;

Les appareils sont maintenus en parfait état d'entretien.


______________________________________________________
26-P Absence de foyer (1) A compléter.
(2) Indiquer les matériaux utilisés pour la construction des conduits.
Dans ...(1)... et dans tous les locaux communicants, il n'existe Il doit s'agir de plaques fibre ciment ; panneaux de fibres
aucun appareil de production de chaleur brûlant un com- minérales, de mousse de verre ; panneaux fibragglo ; plaques de
bustible quelconque installé autrement qu'à l'intérieur d'un plâtre, de staff ; carreaux de plâtre ; tôles métalliques. Les
compartiment réalisé ...(3)... conduits en matériaux fibreux doivent être revêtus intérieurement
et extérieurement d'un produit imperméable et incombustible.
(3) Description de l'ouvrage ou faire référence aux règles mises en
Les parois qui isolent le compartiment des autres locaux ne œuvre qui dans ce cas doivent être annexées au contrat.
comportent d'autres ouvertures que celles strictement (4) La certification doit avoir été délivrée par un organisme de
nécessaires au passage de câbles électriques, de canalisa- certification accrédité par un organisme national d’accréditation
tions d'eau, de vapeur d'eau, de fluide thermique ou de gaz conformément à la législation européenne en matière de
non combustibles, et de conduits de ventilation. certification. Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que
cette condition est remplie.
Les canalisations et conduits sont réalisés en matériaux
incombustibles et les réservations pratiquées dans les parois
pour leur passage sont obturées par bourrage au moyen de
* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 100
Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

. communiquer à l'assureur un exemplaire de la déclaration l'implantation et le type de chaque extincteur ainsi que les
d'installation et ce, dans un délai qui n'excédera pas consignes d'utilisation et de maintenance.
15 jours à compter de la date d'envoi de la déclaration par
le vérificateur ou l'organisme vérificateur si ce document, L'installation fait l'objet d'une vérification annuelle par
contrairement à celui précédemment établi, signale que l'installateur ; un vérificateur certifié dans ce domaine.
l'installation présente des dangers d'incendie ou L'assuré donne copie du compte rendu, de chaque
d'explosion ; vérification à l'assureur.
. fournir à l'assureur, à sa demande, un exemplaire du L'assuré s'engage à maintenir l'installation en parfait état de
rapport annuel de vérification, dans son intégralité ; fonctionnement :
. fournir à l'assureur, à sa demande, un exemplaire du
rapport annuel de vérification, dans son intégralité ; . en se conformant aux consignes d'utilisation et de main-
tenance établies par l'installateur,
. prendre connaissance du rapport annuel de vérification et
de la déclaration d'installation afin de remédier aux défauts . en remédiant aux défauts signalés dans les comptes rendus
signalés notamment lorsqu'ils sont susceptibles d'engendrer de vérification annuelle.
un incendie ou une explosion.
28-B Robinets d'incendie armés
27-B Supprimée
Tous les bâtiments ; les bâtiments ...(1)... sont dotés d'une
27-C Installations électriques contrôlées par installation de robinets d'incendie armés (RIA) mise en place
par un installateur certifié (2) dans ce domaine.
thermographie infrarouge
L'installation fait l'objet d'une déclaration de conformité à la
Les installations électriques (circuits et matériels) sont
règle mise en œuvre(3) par l’installateur. Cette déclaration est
contrôlées au moins une fois tous les ....(1)...an(s) par
établie par l’installateur ou une entreprise certifiée dans ce
thermographie infrarouge par un opérateur dont les
domaine, dont l'assuré donne copie à l'assureur.
compétences sont reconnues (3).
L’assuré s’engage à : L'assuré reconnaît avoir reçu de cette entreprise un dossier
• fournir à l’entreprise intervenante toutes informations technique comprenant notamment un exemplaire de la règle
concernant l’existence et la délimitation des empla- mise en oeuvre, un plan de l'établissement indiquant
cements, zones ou locaux présentant des dangers l'implantation et le type de chaque RIA ainsi que les
particuliers d’incendie ou d’explosion ; consignes d'utilisation et de maintenance.
• prendre connaissance du rapport de contrôle afin de
remédier, dans les délais indiqués dans ledit rapport L'installation fait l'objet d'une vérification annuelle par une
(critères d’urgence), aux défauts signalés notamment entreprise certifiée pour la maintenance des installations de
lorsqu’ils sont susceptibles d’engendrer un incendie, une RIA. Lorsqu'un compte rendu de vérification périodique, est
explosion ; délivré l'assuré en donne copie à l'assureur. Dans tous les
• fournir à l'assureur, à sa demande, un exemplaire du cas, l'assuré déclare consigner les résultats des opérations
rapport de contrôle signé, dans son intégralité ; de maintenance dans le registre de contrôle tenu à la
• communiquer à l'assureur un exemplaire de la déclaration disposition de l'assureur.
de contrôle d’une installation électrique par thermographie
infrarouge et ce, dans un délai qui n’excédera pas . en se conformant aux consignes d'utilisation et de mainte-
15 jours à compter de la date d’envoi de la déclaration par nance,
l’opérateur, si ce document signale que l’installation . en remédiant aux défauts signalés dans le registre de con-
présente des priorités d’intervention. trôle,
. en prenant toutes les dispositions nécessaires pour main-
tenir hors-gel le réseau de canalisations sous eau.
28-C Service de sécurité
Protection et prévention
L'établissement dispose d'un service de sécurité incendie
(Titre 2 ; chap. 28 des DG) organisé et adapté aux risques conforme à la règle prescrite à
l’assuré ..
28-A Extincteurs mobiles
Il existe dans l’établissement, en période d’inactivité, un
service d’intervention constituée d’au moins 3 agents de
Tous les bâtiments ; les bâtiments ...(1)... sont dotés d'une
sécurité incendie.
installation d'extincteurs mobiles mise en place par un
installateur certifié (2) dans ce domaine.
L'assuré déclare avoir pris connaissance de cette règle et
s'engage à s'y conformer.
L'installation fait l'objet d'une déclaration de conformité à la
_______________________________________________
règle mise en œuvre (3) par l’installateur. Cette déclaration (1) A compléter
est établie par cet installateur, dont l'assuré envoie copie à (2) La certification doit avoir été délivrée par un organisme de
l'assureur. certification accrédité par un organisme national d’accréditation
conformément à la législation européenne en matière de
L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier certification. Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle que cette condition est remplie.
mise en œuvre, un plan de l'établissement indiquant (3) Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que la règle
mise en œuvre ou que les compétences de l’opérateur satisfont à
leurs exigences.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 101


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

28-D Extinction automatique à eau Le fonctionnement de l'installation sera considéré comme


interrompu jusqu'à déclaration par le preneur d'assurance ou
Tous les bâtiments ; les bâtiments ....(1).... sont protégés par l'assuré de sa remise en service.
une installation d'extinction automatique à eau, type
sprinkleurs, mise en place par un installateur certifié (2) dans 28-E Détection automatique d'incendie
ce domaine.
Tous les bâtiments ; les bâtiments ....... (1) ........ sont
L'installation fait l'objet d'un certificat de conformité à la règle surveillés par une installation de détection automatique
mise en œuvre par l’installateur certifié (2), établi par cet d'incendie mise en place par un installateur certifié (2) dans
installateur et dont l'assuré conserve un exemplaire. ce domaine.

L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle technique comprenant notamment :
mise en oeuvre (3) par l’installateur certifié, un descriptif de - un registre d'installation dans lequel figure notamment la
l'établissement, un jeu de plans et les consignes d'exploitation déclaration de conformité à la règle mise en œuvre (3)
(concernant en particulier les mises hors service de établie par l’installateur certifié (2),
l'installation) et de maintenance.
- un exemplaire de cette règle,
L'installation fait l'objet de vérifications semestrielles par un
- un jeu de plans,
installateur certifié dans ce domaine; un organisme
vérificateur d' installation de sécurité incendie certifié (2) dans - les consignes d'exploitation et de maintenance.
ce domaine. L'assuré donne copie du compte rendu, de
chaque vérification à l'assureur. L'installation fait l'objet de vérifications semestrielles par un
installateur certifié dans ce domaine; un organisme
Il déclare prendre toutes les dispositions nécessaires pour vérificateur d' installation de sécurité incendie certifié dans ce
maintenir en permanence hors gel le réseau de canalisations domaine L'assuré donne copie du compte rendu de chaque
sous eau. vérification à l'assureur.

Il s'engage à maintenir l'installation en parfait état de fonc- L'assuré s'engage à maintenir l'installation en parfait état de
tionnement : fonctionnement :
• en se conformant aux consignes d'exploitation et de - en se conformant aux consignes d'exploitation et de main-
maintenance établies par l'installateur, en particulier en tenance établies par l'installateur,
exécutant les essais hebdomadaires ;
- en remédiant aux défauts signalés dans les comptes rendus
• en veillant à la compatibilité des caractéristiques hydrau- de vérification et dans le registre de l'installation :
liques du réseau, avec les activités pratiquées dans les
. dans les meilleurs délais s'ils résultent d'une mauvaise
locaux protégés (respect des hauteurs de stockage
maintenance de l'installation ou d'une exploitation des
autorisées) ;
locaux surveillés devenue incompatible avec les détec-
• en remédiant aux défauts signalés dans les comptes rendus teurs en place, défauts pour lesquels les mesures
de vérification semestrielle : correctives peuvent être prises par l'assuré lui-même,

- dans les meilleurs délais s'ils résultent d'une mauvaise . dans un délai n'excédant pas trois mois s'ils nécessi-
maintenance de l'installation ou d'une exploitation des tent l'intervention de l'installateur. Il peut s'agir notamment
locaux protégés incompatible avec le réseau de protec- de la modification ou de l'extension de l'installation ou du
tion. Il peut s'agir notamment de défauts de fonctionne- remplacement de matériels* apparus défectueux lors des
ment sur les batteries, sur les vannes ou les robinets à essais.
flotteurs, d'un encrassement des crépines ou des réser-
ves d'eau, d'une insuffisance des niveaux des sources L'assuré s'engage en outre :
d'eau, d'un excès de charge calorifique ou des hauteurs
- à remplir et tenir à jour le registre d'installation,
de stockage, d'un encombrement des têtes d'extincteurs
(sprinkleurs) ; - à prévenir l'assureur de toute mise hors service, partielle ou
totale, de l'installation, en précisant dans chaque cas le
- dans un délai n'excédant pas trois mois s'ils nécessi- motif et la durée probable de l'arrêt,
tent l'intervention de l'installateur ou d'une entreprise
extérieure. Il peut s'agir notamment de la modification du - à se conformer, pendant les interruptions de fonctionne-
réseau ou des sources d'eau ou du remplacement de ment de l'installation, aux dispositions particulières de la
matériels apparus défectueux lors des essais. règle mise en œuvre.
Le fonctionnement de l'installation sera considéré comme
Le preneur d'assurance ou l'assuré s'engage en outre :
interrompu jusqu'à déclaration par l'assuré de sa remise en
service.
• à prévenir la société apéritrice de toute mise hors service,
_______________________________________________
partielle ou totale, de l'installation, en précisant dans (1) A compléter.
chaque cas le motif et la durée probable de l'arrêt ; (2) La certification doit avoir été délivrée par un organisme de
certification accrédité par un organisme national d’accréditation
• à se conformer pendant les interruptions de fonctionnement conformément à la législation européenne en matière de
de l'installation aux dispositions particulières de la règle certification. Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que
mise en œuvre cette condition est remplie.
(3) Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que la règle
mise en œuvre satisfait à leurs exigences.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 102


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

28-F Extinction automatique à CO2 ou à gaz inerte l'implantation des exutoires ainsi que les consignes
ou à gaz inhibiteur d'utilisation et de maintenance.

Une installation d'extinction automatique à gaz carbonique L'installation fait l'objet d'une vérification annuelle par une
CO2 ; gaz inerte; gaz inhibiteur mise en place par un entreprise compétente,dont les résultats sont consignés dans
installateur certifié (6) dans ce domaine protège l'ambiance un registre tenu à la disposition des assureurs.
du bâtiment ......(1)...... l'ambiance du local ......(1).....
ponctuellement l'équipement ......(1) (2)..... L'assuré s'engage à maintenir l'installation en parfait état de
fonctionnement :
L'installation fait l'objet d'une déclaration de conformité à la - en se conformant aux consignes d'utilisation et de mainte-
règle mise en œuvre par l’installateur. Cette déclaration est nance,
établie par l’installateur, dont l'assuré envoie copie à - en remédiant aux défauts signalés lors des vérifications.
l'assureur.
28-H Surveillance des installations
Il déclare prendre toutes les dispositions nécessaires pour
maintenir l’étanchéité au gaz du volume protégé …(1)… ainsi L'assuré déclare faire surveiller en permanence l'installation
que l’intégrité des parois qui le délimitent. de ....(2)... par un gardien présent sur le site, - appartenant au
personnel de ; appointé par - l'entreprise ; une station
L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier centrale de télésurveillance certifiée dans ce domaine,
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle disposant de consignes relatives à l'intervention sur le site.
mise en œuvre un descriptif de l'installation, un jeu de plans L'assuré reconnaît avoir reçu de la société de télésurveillance
et les consignes d'exploitation et de maintenance. un dossier technique comprenant notamment un exemplaire
de la règle mise en œuvre (3).
L'installation fait l'objet de vérifications semestrielles par un
installateur certifié dans ce domaine. L'assuré donne copie 28-I Abonnement de prévention et de conseil
du compte rendu de chaque vérification à l'assureur contre l’incendie

L'assuré s'engage à maintenir l'installation en parfait état de L'assuré déclare avoir souscrit un abonnement de prévention
fonctionnement : et de conseil contre l’incendie ….(3)et(1)…. auprès de
......(1)....., organisme certifié (6) pour ces abonnements.
- en se conformant aux consignes d'exploitation et de main-
tenance établies par l'installateur, en particulier en Cet abonnement prévoit notamment que son établissement
exécutant les essais périodiques, fait l’objet de visites périodiques.
- en assurant la maintenance des divers équipements
asservis par l'installation (portes, clapets, ventilation) qui L'assuré s'engage à adresser à l'assureur un exemplaire du
conditionnent le maintien de la concentration du gaz, compte rendu de chaque visite.
- en remédiant aux défauts signalés dans les comptes rendus
de vérification semestrielle : Au cas où l'abonnement viendrait à être résilié, soit par
l'organisme ci-dessus désigné, soit par l'assuré, ce dernier
. dans les meilleurs délais s'ils résultent d'une mauvaise
devra en faire la déclaration à l'assureur.
maintenance de l'installation ou des équipements qui lui
sont asservis ou d'une dégradation de l'étanchéité au gaz
du volume protégé, 28-J Chargé de sécurité incendie
. dans un délai n'excédant pas trois mois s'ils nécessi- L'assuré déclare qu'il emploie pour son usage exclusif d'une
tent l'intervention de l'installateur ou d'une entreprise façon permanente, en qualité de chargé de sécurité incendie
extérieure. Il peut s'agir par exemple du remplacement de M. ...(1)…. ayant reçu une formation qualifiante (5).
matériels* apparus défectueux lors des essais.
L'assuré s'engage à faire établir par le chargé de sécurité
L'assuré s'engage en outre à prévenir l'assureur de toute incendie, pour chacun des établissements assurés, un
mise hors service, partielle ou totale, de l'installation, en rapport-type annuel d'activité dans le domaine de la préven-
précisant dans chaque cas le motif et la durée probable de tion et à adresser ce rapport à l'assureur.
l'arrêt.
Au cas où M. ...(1)... viendrait à cesser ses fonctions, l'assuré
Le fonctionnement de l'installation sera considéré comme s'engage à en faire la déclaration à l'assureur.
interrompu jusqu'à déclaration par l'assuré de sa remise en ______________________________________________
service. (1) A compléter.
(2) Préciser la nature et la situation de l'équipement protégé.
28-G Exutoires de fumée et de chaleur (3) Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que la règle
mise en œuvre ou que le cahier des charges de l’abonnement
Tous les bâtiments ; les bâtiments ......(1)...... sont dotés satisfait à leurs exigences.
(4) Cas des installations d'extinction d'ambiance (voir renvoi (2) du
d'une installation d'exutoires de fumée et de chaleur.
§ 282 des DG.
(5) Il appartient aux sociétés de vérifier que la formation qualifiante
L'installation fait l'objet d'une déclaration de conformité à la répond à leurs exigences.
règle mise en œuvre (3) établi par l'installateur et dont (6) La certification doit avoir été délivrée par un organisme de
l'assuré donne copie à l'assureur. certification accrédité par un organisme national d’accréditation
conformément à la législation européenne en matière de
L'assuré reconnaît avoir reçu de l'installateur un dossier certification. Il appartient aux sociétés d’assurance de vérifier que
technique comprenant notamment un exemplaire de la règle cette condition est remplie.
mise en oeuvre, un plan de l'établissement indiquant
* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 103
Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Divers
(Titre 2 ; chap. 29 des DG) Supports d'informations
29-A et 29-B : supprimées (Titre 4 ; chap. 42 des DG)

42-A Garantie du coût de reconstitution des


Risques nucléaires supports non informatiques d'informations* -
Garantie des frais de duplication des supports
(Titre 3 ; chap. 34 des DG) informatiques d'informations*

34-A Extension de garantie au risque nucléaire L'assureur garantit à concurrence de :

L’assuré est propriétaire, détenteur, utilisateur de sources de . .....(1).... euros le coût de reconstitution des supports non
rayonnements ionisants (substances radioactives informatiques d'informations,
[radionucléides] ou appareils générateurs de rayons X) à
usage industriel ou médical. . .....(1).... euros les frais de duplication des supports
informatiques d'informations (y compris les dossiers d'étude
L’activité nucléaire exercée en France : et d'analyse),
• met en œuvre des substances radioactives figurant à la
nomenclature des Installations Classées pour la appartenant à l'assuré.
Protection de l’Environnement (article R 511-9 du code de
l’environnement) relevant du régime de la déclaration, Ne sont pas garantis les frais suivants, exposés par
l'assuré :
• relève d’un régime de déclaration au titre de la
réglementation relative à la Prévention des risques . frais de reconstitution des informations contenues :
sanitaires liés à l’environnement et au travail (articles
R 1333-17 et suivants du code de la santé publique). * sur des supports informatiques,
* dans des dossiers d'étude et d'analyse informatiques.
• bénéficie d’une exemption de déclaration ou
d’autorisation au titre des réglementations suivantes :
article 511-9 du code de l’environnement ou articles R . frais exposés pour enregistrer sur un support
1333-17 et suivants du code de la santé publique. informatique des informations qui existaient, avant le
sinistre, sur un support non informatique d'information.
Par dérogation aux Conditions Générales des Assurances
Dommages, la société, moyennant une cotisation* 42-C Clause d'indemnisation des supports d'infor-
supplémentaire de ….…euros, étend sa garantie : mations*
• aux dommages matériels*, y compris les frais de déconta- Le paiement de l'indemnité* en cas de sinistre ne sera effec-
mination des biens assurés, et aux autres frais et pertes tué que sur justification du remplacement ou de la recons-
couverts par le présent contrat s'ils résultent d'un incendie titution des documents ou objets détruits ou endommagés et
ou d'une explosion causé par une source de production de mémoires et factures, au plus tard dans un
rayonnements ionisants qui est la propriété ou est délai de 2 ans à partir de la date du sinistre. Après expiration
détenue ou utilisée par l’assuré, de ce délai, les frais de remplacement ou de reconstitution ne
seront plus indemnisés.
• à l'aggravation des dommages matériels*, frais et pertes
garantis, due à une source de rayonnements ionisants qui L'assureur pourra, sur la demande de l'assuré, se libérer par
est la propriété ou est détenue ou utilisée par l’assuré, acomptes au fur et à mesure des remplacements et reconsti-
tutions, sous réserve des justifications ci-dessus.
Les déclarations faites par le souscripteur à la souscription ou
en cours de contrat, concernant l’assurance des dommages 42-D
matériels*, frais et pertes garantis, sont également valables
pour la présente extension de garantie sous peine des Les modèles, moules, gabarits, clichés et objets similaires ne
sanctions prévues au contrat. En particulier, les capitaux seront indemnisés que dans la limite de leur valeur intrinsè-
servant à la fixation de la garantie et à celle de la cotisation* que, c'est-à-dire leur valeur de remplacement réduite en
supplémentaire, sont les mêmes, article par article, que ceux fonction de leur état, de leur usage et de leurs possibilités
couverts pour les garanties qui font l'objet de la présente d'utilisation au moment du sinistre.
extension.

La règle proportionnelle* est ou non applicable à la présente


extension de garantie selon que son application ou son ________________________________________________
abrogation est stipulée aux articles du contrat énumérés ci- (1) A compléter
dessus. Le cas échéant, elle sera appliquée dans les mêmes
conditions que pour les garanties concernées par la présente
extension.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 104


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

42-E Meubles réfractaires applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil,


pour la reconstruction ou la réparation des biens sinistrés.
Les modèles, dessins, archives, fichiers, clichés, microfilms,
L’indemnité n’excédera ni le montant des honoraires
moules, gabarits, supports d’information informatiques et
effectivement payés ni :
objets analogues désignés aux Conditions Particulières et
couverts à concurrence de la somme fixée aux Conditions - pour ce qui est des honoraires de décorateurs, de bureaux
Particulières, sont renfermés dans des meubles réfractaires d’études et de contrôle technique et d’ingénierie, ....(1)......
(1). % de l’indemnité afférente aux dommages matériels ayant
affecté les bâtiments, le mobilier* ou le matériel* assurés,
- pour ce qui est des honoraires du coordonnateur en matière
de sécurité et de protection de la santé, ....(2).... % de
Honoraires d'experts l’indemnité afférente aux dommages matériels ayant affecté
les bâtiments, le mobilier ou le matériel assurés.
(Titre 5 ; chap. 50 des DG)

50-A - Supprimée

Pertes Indirectes

Remboursement de la cotisation* (Titre 5 ; chap. 5 des DG)


"dommages-ouvrage"
53-A Garantie forfaitaire des pertes indirectes
(Titre 5 ; chap. 51 des DG) Sous réserve de l'exclusion 1B-6 de l'article 3 de la CSI sont
garanties les pertes indirectes que l'assuré peut être amené à
51-A Remboursement de la cotisation* supporter à la suite d'un événement garanti ayant causé aux
"Dommages-ouvrage" biens assurés des dommages couverts par le présent contrat.

Les assureurs garantissent le remboursement de la cotisa- Cette garantie ne s'applique en aucun cas aux risques de
tion* d'assurance de dommages obligatoire instituée par les responsabilités.
articles L 242-1 et L 242-2 du Code des Assurances, dite
assurance "dommages-ouvrage", afférente à des travaux de En cas de sinistre, les assureurs paieront une somme égale
bâtiments rendus nécessaires par la survenance d'un sinistre au pourcentage, prévu aux Conditions Particulières, de
garanti. l'indemnité qui sera versée au titre du présent contrat pour
les dommages causés aux bâtiments, matériel et marchan-
Le paiement de l'indemnité est subordonné au paiement dises.
effectif de la cotisation* d'assurance "dommages-ouvrage".

L'indemnité due au titre de cette assurance n'excédera ni le


53-B Garantie sur justificatifs des pertes indirectes
pourcentage, prévu aux Conditions Particulières, de
l'indemnité afférente aux dommages matériels subis par les
Sous réserve de l'exclusion 1 B-6 de l'article 3 de la CSI sont
bâtiments assurés, ni le montant de la cotisation* "domma-
garanties les pertes indirectes que l'assuré peut être amené à
ges-ouvrage" effectivement payée.
supporter à la suite d'un événement garanti ayant causé aux
biens assurés des dommages couverts par le présent contrat.

Cette garantie ne s'applique en aucun cas aux risques de


responsabilités.
Autres frais et pertes
(Titre 5 ; chap. 52 des DG)
________________________________________________
(2) Il appartient aux sociétés de vérifier que le meuble réfractaire
52 A - Honoraires de décorateurs, de bureaux satisfaisait à leurs exigences
(1) Faire figurer ici la somme assurée correspondant au seul coût
d’études et de contrôle technique et d’ingénierie. des honoraires de décorateurs, de bureaux d’études et de
Honoraires du coordonnateur en matière de contrôle technique et d’ingénierie, exprimée en pourcentage de la
sécurité et de protection de la santé valeur des bâtiments, du mobilier et du matériel assurés.
(2) Faire figurer ici la somme assurée correspondant au seul coût
L’assureur garantit le remboursement : des honoraires du coordonnateur en matière de sécurité et de
protection de la santé exprimée en pourcentage de la valeur des
- des honoraires de décorateurs, de bureaux d’études et de bâtiments, du mobilier et du matériel assurés.
contrôle technique et d’ingénierie dont l’intervention serait
nécessaire, à dire d’experts, à la reconstruction ou la
réparation des biens sinistrés,
- des honoraires du coordonnateur en matière de sécurité et
de protection de la santé dont l’intervention serait rendue
obligatoire en vertu de la loi n° 93.1418 du 31 décembre
1993 modifiant les dispositions du Code du Travail

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 105


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

En cas de sinistre, les assureurs paieront une somme au • et sans qu'il soit apporté de modification importante à sa
plus égale au pourcentage, prévu aux Conditions destination initiale.
Particulières, de l'indemnité qui sera versée au titre du
présent contrat pour les dommages causés aux bâtiments, Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, aucune indem-
matériel et marchandises. Dans cette limite, les assureurs nité ne sera due par les assureurs.
versent une indemnité dont le montant correspond aux frais et
pertes subis par l'assuré, non compris ceux correspondant L'indemnité ne pourra jamais excéder :
à l'application d'une éventuelle franchise, ou ceux
• ni le pourcentage, prévu aux Conditions Particulières, de
correspondant à la différence existant entre la valeur à
l'indemnité afférente aux dommages matériels subis par le
neuf et la valeur vétusté déduite.
bâtiment, calculée avant application d'une éventuelle
franchise,
L'assuré doit prouver la réalité de ces frais et pertes par la
production de mémoires, devis, factures et bulletins de • ni le capital spécial fixé auxdites Conditions Particulières.
salaire, ou par l'établissement de justificatifs chiffrés.
L'assuré aura à prouver la réalité des frais engagés par la
production de mémoires, devis, factures et bulletins de
salaires, ou par l'établissement de justificatifs chiffrés.

Divers
(Titre 5 ; chap. 54 des DG)
Responsabilité contractuelle du proprié-
54-A Frais nécessités par une mise en état du
taire et du locataire (ou occupant)
bâtiment en conformité avec la Législation et la
Réglementation en matière de construction
(Titre 6 ; chap. 60 des DG)
En cas de reconstruction ou de réparation d'un bâtiment
détruit ou endommagé par suite d'un événement couvert au 60-A Risque locatif garanti à demi-cotisation*
titre du contrat, les assureurs garantissent le remboursement (locataire et propriétaire étant assurés par la même
des frais nécessités par une mise en état dudit bâtiment en société)
conformité avec les prescriptions des textes suivants :
La cotisation* des articles ...(2).... portant sur ...(1)... loués ;
• ceux des textes légaux ou réglementaires en matière de loués à crédit-bail a été fixée à la moitié de la cotisation* qui
construction dont l'inobservation est passible de sanctions normalement aurait dû être perçue en raison de ce qu'il s'agit
administratives ou pénales, de biens déjà assurés par leur propriétaire par contrat n° ...
• textes le cas échéant mentionnés aux Conditions Particu- souscrit auprès de la société.
lières. 60-B Renonciation par le propriétaire au recours
contre le locataire
Sauf convention contraire, sont exclus de cette assuran-
ce : L'assuré ayant renoncé dans le bail au recours qu'il pourrait
• tous autres biens que : être fondé à exercer contre le locataire par application des
articles 1302, 1732, 1733, 1734 et 1735 du Code Civil,
- les bâtiments, l'assureur renonce au recours que, comme subrogé* dans
- leurs aménagements et installations qui ne peuvent les droits du propriétaire, il pourrait exercer contre le locataire,
en être détachés sans être détériorés ou sans dété- dont la responsabilité se trouverait engagée dans la
riorer la construction, y compris les aménagements et réalisation de dommages matériels*, de frais ou de pertes
installations de cette nature, réalisés aux frais d'un garantis, et contre ses assureurs.
locataire et qui sont, en cours de bail, devenus la
propriété du bailleur , 60-C
• le coût des mesures qui, même en l'absence de tout
L'assuré propriétaire déclare posséder la majorité des actions
sinistre, auraient été prises en vertu des textes préci- de la société ...(2)... locataire et avoir de ce fait renoncé par
tés ; clause spéciale dans le bail à tout recours contre ladite
• le coût des mesures dont l'assuré était dispensé au société. En conséquence, l'assureur renonce gratuitement à
bénéfice d'une dérogation accordée par les autorités tout recours contre le locataire et ses assureurs.
compétentes et non reconduite après sinistre, alors
que les textes légaux ou réglementaires sont restés 60-D
inchangés.
Il est déclaré que par une clause de son bail, le propriétaire a
Sauf impossibilité absolue, la reconstruction ou la réparation renoncé à son recours tant contre le groupement d'intérêt
du bâtiment doit être achevée : économique dont il est membre que contre les autres mem-
bres qui le composent.
• dans un délai de deux ans à compter du jour du sinistre,
• sur l'emplacement du bâtiment sinistré ou à l'intérieur du ______________________________________________________
périmètre de l'établissement, (1) A compléter par la nature des biens assurés.
(2) A compléter

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 106


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

En conséquence, l'assureur renonce gratuitement à tout


recours tant contre le propriétaire que contre le groupement Garantie des marchandises* en assurance
d'intérêt économique ou chacun de ses membres et contre
leurs assureurs. révisable ou en compte courant

60-E Renonciation par le locataire au recours (Titre 7 ; chap. 73 des DG)


contre le propriétaire
73-A Assurance révisable
L'assuré ayant renoncé dans le bail au recours qu'il pourrait
être fondé à exercer contre le propriétaire par application des La somme garantie en assurance révisable ne pourra en
articles 1719 et 1721 du Code Civil, l'assureur renonce au aucun cas dépasser la somme fixée aux Conditions Particu-
recours que, comme subrogé* dans les droits du locataire, il lières, ci-après dénommée "plafond". Celui-ci ne pourra être
pourrait exercer contre le propriétaire, dont la responsabilité modifié au cours de l'année d'assurance que par avenant et
se trouverait engagée dans la réalisation de dommages après régularisation de la cotisation*.
matériels*, de frais ou de pertes garantis, et contre ses assu-
reurs. La cotisation* provisionnelle, assise sur le plafond, est
payable intégralement et d'avance au début de chaque année
60-F Assurance pour compte commun d'assurance.

Il est déclaré que par une clause de son bail, le preneur La règle proportionnelle prévue à l'article 6 de la Convention
d'assurance s'est fait relever de sa responsabilité de locataire Spéciale Incendie et Garanties Annexes (CSI) sera applicable
découlant des articles 1302, 1732, 1733, 1734 et 1735 du si la valeur totale des existences, au jour du sinistre, dépasse
Code Civil. le plafond.

Le preneur d'assurance agissant tant pour son compte que Sauf stipulations contraires aux Conditions Particulières, par
pour celui du propriétaire, l'assureur renonce à tout recours dérogation à l'article 6 de la Convention Spéciale Incendie et
contre le propriétaire, dont la responsabilité pourrait se Garanties Annexes :
trouver engagée dans la réalisation de dommages matériels*,
de frais ou de pertes garantis, et contre ses assureurs. - l'abandon de la règle proportionnelle en cas d'insuffisance
d'assurance n'excédant pas 10 %,
- et le report sur les autres articles du contrat des capitaux
garantis sur les marchandises* au titre de l'assurance
Autres responsabilités révisable,
ne s'appliquent pas.
(Titre 6 ; chap. 61 des DG) En fin d'année d'assurance, la cotisation* effectivement due
sera déterminée par l'assureur en fonction des déclarations
61-A Renonciation par un copropriétaire au de l'assuré en cours d'année.
recours contre le syndicat des copropriétaires
A cet effet, l'assuré s'engage à faire connaître à l'assureur la
L'assuré copropriétaire renonce à tout recours contre le valeur exacte des marchandises* existant dans son établis-
syndicat des copropriétaires, dont la responsabilité pourrait se sement le ....(1).... de chaque mois et à effectuer ces
trouver engagée dans la réalisation de dommages matériels*, déclarations par lettre recommandée adressée dans les cinq
de frais ou de pertes garantis, et contre ses assureurs. jours suivant cette date.

A défaut de déclaration, la valeur des marchandises*, pour


61-B Renonciation par le déposant au recours
chaque mois au cours duquel l'indication requise n'aurait pas
contre le dépositaire été fournie, serait fixée au montant du plafond prévu au
contrat.
L'assuré ayant renoncé au recours qu'il pourrait être fondé à
exercer contre le dépositaire ou détenteur, par application de En fin d'année d'assurance, les valeurs mensuelles déclarées
l'article 1927 du Code Civil, l'assureur renonce au recours ou, en cas d'omission, déterminées comme il vient d'être
que, comme subrogé* dans les droits du déposant, il pourrait indiqué, seront additionnées ; ce total, divisé par 12, donnera
exercer contre le dépositaire ou détenteur, dont la respon- le capital moyen auquel sera appliqué le taux correspondant
sabilité se trouverait engagée dans la réalisation de au plafond, majoré de ...(1).... % pour assurance révisable.
dommages matériels*, de frais ou de pertes garantis, et
contre ses assureurs. Au cas où ce taux aurait été modifié par avenants intervenus
au cours de l'année d'assurance, en raison de l'évolution du
61-C Renonciation par le dépositaire au recours plafond, dans le calcul de la régularisation de la cotisation*,
contre le déposant chaque valeur des taux s'appliquera à compter de son intro-
duction jusqu'à l'introduction de la valeur suivante.
L'assuré ayant renoncé au recours qu'il pourrait être fondé à
exercer contre le déposant, par application de l'article 1927 ______________________________________________________
du Code Civil, l'assureur renonce au recours que, comme
subrogé* dans les droits du dépositaire ou détenteur, il (1) A compléter
pourrait exercer contre le déposant, dont la responsabilité se
trouverait engagée dans la réalisation de dommages
matériels*, de frais ou de pertes garantis, et contre ses
assureurs.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 107


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Le décompte de la cotisation* ainsi déterminée sera établi par - les frais de fabrication déjà faits sur les marchandises*
avenant de régularisation comportant en annexe l'état des fabriquées ou en cours de fabrication et la part proportion-
déclarations effectuées au cours de l'année d'assurance nelle de frais généraux à affecter à ces marchandises*.
considérée.
En fin d'année d'assurance, l'assureur déterminera le capital
La différence entre la cotisation* provisionnelle et la cotisa- moyen garanti en divisant par 12 le total des déclarations ; la
tion* effectivement due sera remboursée par l'assureur, étant cotisation* effectivement due sera calculée en appliquant à ce
formellement convenu toutefois que ce remboursement ne capital moyen le taux correspondant au plafond, majoré de
pourra, en aucun cas, excéder .... (1)..... % de la cotisation* ..... (1) ..... % pour assurance en compte courant.
provisionnelle, corrigée, s'il y a lieu, des modifications de
cotisation* résultant de l'évolution du plafond au cours de Au cas où ce taux aurait été modifié, par avenants intervenus
l'année d'assurance. au cours de l'année d'assurance, dans le calcul de la régula-
risation de la cotisation*, chaque valeur des taux s'appliquera
73-B Assurance en compte courant à compter de son introduction jusqu'à l'introduction de la
valeur suivante.
La somme garantie en assurance en compte courant ne
pourra en aucun cas dépasser la somme fixée aux Conditions Le décompte de la cotisation* ainsi déterminée sera établi par
Particulières, ci-après dénommée "plafond". Celui-ci ne avenant de régularisation comportant en annexe l'état des
pourra être modifié au cours de l'année d'assurance que par déclarations mensuelles effectuées au cours de l'année
avenant et après régularisation de la cotisation*. d'assurance considérée.

La cotisation* provisionnelle, assise sur le plafond, est La différence entre la cotisation* provisionnelle et la cotisa-
payable intégralement et d'avance au début de chaque année tion* effectivement due sera remboursée par l'assureur, étant
d'assurance. formellement convenu toutefois que ce remboursement ne
pourra, en aucun cas, excéder .... (1)..... % de la cotisation*
La règle proportionnelle prévue à l'article 6 de la Convention provisionnelle, corrigée, s'il y a lieu, des modifications de
Spéciale Incendie et Garanties Annexes sera applicable si la cotisation* résultant de l'évolution du plafond au cours de
valeur totale des existences, au jour du sinistre, dépasse le l'année d'assurance.
plafond.
Sauf stipulations contraires aux Conditions Particulières, par D'un commun accord entre les parties, il est en outre convenu
dérogation à l'article 6 de la Convention Spéciale Incendie et que :
Garanties Annexes,
- l'abandon de la règle proportionnelle en cas d'insuffisance A) en cas de sinistre, l'assuré s'engage à fournir à l'assureur
d'assurance n'excédant pas 10 %, un état certifié conforme des existences au jour du sinis-
tre, établi d'après le registre journalier,
- et le report sur les autres articles du contrat des capitaux
garantis sur les marchandises* au titre de l'assurance en B) les frais de transport, de manutention, de fabrication et les
compte courant, frais généraux ne pourront être, en cas de sinistre,
évalués à des taux supérieurs à ceux qui auront été pris
ne s'appliquent pas. pour base de calcul de ces frais dans les déclarations
mensuelles.
En fin d'année d'assurance, la cotisation* effectivement due
sera déterminée par l'assureur en fonction des déclarations
de l'assuré en cours d'année. _______________________________________________

A cet effet, l'assuré s'engage à tenir un registre spécial, coté


et paraphé par un mandataire (agent, inspecteur ou délégué)
Marchandises* vendues avec clause de
de l'assureur, sur lequel sera portée chaque jour la quantité réserve de propriété
des existences se trouvant dans le magasin ; les magasins.
(Titre 7 ; chap. 74 des DG)
Le chiffre des existences journalières sera déterminé en
majorant le montant des existences de la veille au soir des 74-A Renonciation par le vendeur de mar-
entrées de la journée, sans compensation avec les sorties du
même jour. chandises* vendues avec clause de réserve de
propriété au recours contre l'acquéreur
Ledit registre, comportant donc le relevé journalier des livres
de magasins, sera tenu dans un local distant d'au moins 10 m L'assuré ayant renoncé à tout recours contre l'acquéreur des
des magasins et ateliers. marchandises* vendues avec clause de réserve de propriété,
l'assureur renonce au recours que, comme subrogé* dans les
Le 10 de chaque mois, au plus tard, l'assuré déclarera à droits du vendeur, il pourrait exercer contre l'acquéreur, dont
l'assureur : la responsabilité se trouverait engagée dans la réalisation de
dommages matériels*, de frais ou de pertes garantis, et
- la valeur du maximum des existences quotidiennes pendant contre ses assureurs.
le mois précédent, décomptée au cours du dernier jour de
ce mois,
______________________________________________________
- les frais de transport et de manutention des matières
(1) A compléter
premières et des marchandises* rendues en magasin,

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 108


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Franchises* l'assuré au plus tôt le lendemain à midi du jour de l'envoi de


ladite lettre recommandée.
(Titre 7 ; chap. 75 des DG) Il est convenu que l'assureur renonce :
1°) à tous recours, tant contre l'administration que contre
75-A l'assuré dépositaire et ses assureurs ;
2°) à appliquer la règle proportionnelle dans le règlement
D'un commun accord entre les parties, il est convenu que desdites marchandises*, le capital affecté à ces
l'assuré conservera à sa charge, par sinistre et par établis- marchandises* constituant, en cas de sinistre, un capital
sement, la franchise* fixée aux Conditions Particulières. distinct.
Elle s'applique quel que soit l'événement générateur de En conséquence, le capital garanti par le contrat sur les
sinistre, sauf les événements pour lesquels il est prévu par marchandises* appartenant tant à l'assuré qu'aux divers tiers,
ailleurs au contrat une franchise* supérieure, et se déduit du sera automatiquement réduit du montant du capital affecté à
total des indemnités* qui auraient été versées au titre du la garantie des marchandises* confiées par l'administration.
contrat en l'absence de franchise*.
Le capital restant affecté à la garantie des marchandises*
n'appartenant pas à l'administration demeurera soumis à
l'application de la règle proportionnelle si celui-ci est, au jour
Divers du sinistre, inférieur à la valeur desdites marchandises*.

La cotisation* correspondant à la garantie effective des


(Titre 7 ; chap. 76 des DG)
marchandises* confiées par l'administration fera l'objet, en fin
d'année d'assurance, d'un avenant de régularisation au
76-A Assurance avec limitation* prorata temporis par journée d'assurance calculée au
1/365ème de la cotisation* annuelle.
D'un commun accord entre les parties, il est convenu qu'en
cas de sinistre, le montant total des dommages pris en La différence entre la cotisation* perçue et la cotisation*
compte dans le calcul de l'indemnité* due au titre du présent effectivement due sera immédiatement remboursée par
contrat ne pourra en aucun cas dépasser .....(1).....euros.. l'assureur à l'assuré, si la cotisation* perçue est supérieure à
la cotisation* effectivement due.
76-B Assurance éventuelle
Dans le cas où la garantie de l'ensemble des marchandises*
Les assureurs garantissent, chacun pour leur part respective, serait accordée, dans le contrat, en assurance ajustable, le
au titre d'un quelconque article du contrat, les augmentations capital maximum prévu pour la garantie des marchandises*
que l'assuré pourrait demander dans l'avenir pour une somme appartenant à l'administration serait exclu de la régularisation
additionnelle maximum de .... (1)..... euros et ce, aux condi- effectuée dans les conditions fixées par le contrat et ferait
tions du tarif en vigueur au moment de la réalisation de ces l'objet d'un décompte distinct comme il est dit plus haut.
augmentations.
En accord avec l'assuré, l'assureur fournira à l'administration,
Ces demandes seront adressées par lettre recommandée au sur la demande de celle-ci, toutes indications lui permettant
siège de la société apéritrice ou à son agence générale de.... de connaître le montant des garanties en cours.

Les augmentations prendront effet le lendemain à midi du jour L'assuré consent, en cas de sinistre, à ce que l'indemnité*
de la mise à la poste de la lettre recommandée et seront revenant à l'administration, calculée sur la valeur déclarée,
constatées par avenant dans un délai d'un mois. L'assuré soit versée directement à l'administration à qui, par les pré-
s'engage à payer l'augmentation de cotisation* lors de la sentes, il donne tout pouvoir de toucher ladite indemnité* et
présentation de cet avenant. d'en fournir bonne et valable quittance à l'assureur.

76-C Assurance de marchandises* confiées par 76-D Assurance des intérêts d'emprunts
l'Etat pour l'exécution de marchés
A concurrence du capital fixé aux Conditions Particulières, les
Dans les marchandises* assurées à l'article ..(1)... du présent assureurs garantissent le remboursement des intérêts de
contrat, appartenant tant à l'assuré qu'à divers tiers, sont l'emprunt que l'assuré pourrait contracter en cas de sinistre
comprises celles confiées par les administrations de l'Etat ou pour compenser la différence entre l'indemnité de sinistre
par l'Intendance militaire (administration dans ce qui suit) calculée TVA exclue et l'indemnité qui aurait été due si les
pour l'exécution de marchés, pour une somme variable, avec biens avaient été garantis TVA comprise.
un maximum de .... (1).... euros.

Dans la limite de la somme ci-dessus, la garantie de l'assu- L'indemnité due au titre du présent article, qui ne saurait
reur bénéficiera à l'assuré, au fur et à mesure des déclara- excéder la totalité des intérêts afférents à la durée de l'em-
tions qu'il lui adressera, indiquant, d'une part, la date de la prunt, tels qu'ils résulteront d'une attestation délivrée par
prise d'effet de la garantie et le capital assuré correspondant l'établissement prêteur, sera payable en une seule fois dès
à la valeur attribuée par l'administration aux marchandises* que l'emprunt aura été contracté. Cette attestation devra être
dont elle est propriétaire, d'autre part, la date des présentée à l'assureur.
modifications dudit capital ou de la cessation de la garantie. ______________________________________________
(1) A compléter
Ces diverses déclarations devront être faites à l'assureur, par
lettre recommandée, l'effet de la garantie étant acquis à

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 109


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Il est convenu entre les parties que l'emprunt, dont la durée - dans un local spécial construit dans le bâtiment
ne saurait excéder cinq ans, devra être contracté auprès d'un ............(1).......... et dont les parois, murs et planchers, sont
établissement bancaire membre de l'Association Profession- réalisés en .......(3)........
nelle des Banques ; par ailleurs, le taux de cet emprunt ne
pourra en aucun cas être révisable et ne pourra excéder le Entre le local spécial et le reste des bâtiments il n'existe :
taux maximum autorisé par la loi ou la réglementation en
vigueur. - aucune communication,
- d'autre communication qu'une ouverture d'une surface
76-E Renonciation en faveur des créanciers hypo- n'excédant pas 4 m², normalement fermée par une porte
thécaires (en bois dur d'au moins 30 mm d'épaisseur ; en fer),
équipée d'un dispositif de fermeture automatique.
En ce qui concerne l'immeuble garanti par l'article . (1).... du
contrat, et seulement à l'égard de ..(1)..., demeurant à 80-C Nettoyage des ateliers à atmosphère chargée
..(1)..., créancier hypothécaire, suivant acte ..(1)... reçu le en poussières
...(1).., par Maître ..(1)..., notaire à..(1)..., l'assureur renonce à
se prévaloir de l'omission des déclarations prescrites par Compléter le texte de la clause n° 80-B par la phrase
l'article ..(1)... des Conditions Générales du contrat et des suivante :
sanctions en découlant prévues par les articles L 113-8 et
L 113-9 du Code des Assurances. En outre, il est procédé au nettoyage complet des ateliers au
moins .......(4)...... fois par an pour éviter toute accumulation
Cette renonciation consentie au profit du seul créancier de poussières et de déchets sur les charpentes et les amé-
hypothécaire ne saurait bénéficier à l'assuré. nagements intérieurs.

En cas de non-paiement de la cotisation* par l'assuré, la sus- 80-D Etoupes et chiffons


pension de la garantie ne sera opposable à ce créancier
hypothécaire qu'un mois après l'envoi d'une lettre recom- Les étoupes et chiffons de toutes sortes ayant servi à des
mandée le mettant en demeure d'avoir à verser la cotisation* opérations de nettoyage sont conservés, après usage,
due par l'assuré.
- dans des récipients métalliques hermétiquement fermés,
Dans tous les cas où un droit de résiliation est ouvert à l'as- - dans un local spécial séparé ........(1).......,
sureur, celle-ci ne produira effet à l'égard du créancier hypo- - dans un local spécial contigu au bâtiment ........(1)......., le
thécaire qu'un mois après la notification qui lui en sera faite, mur de contiguïté étant réalisé en ........(3).......,
par lettre recommandée. - dans un local spécial construit dans le bâtiment
........(1)......., et dont les parois, murs et planchers, sont
réalisés en ........(1).......

________________________________________________ Entre le local spécial et le reste des bâtiments il n'existe :

Clauses se rapportant à la tarification - aucune communication,


- d'autre communication qu'une ouverture d'une surface
analytique n'excédant pas 4 m² , normalement fermée par une porte
(Tome II du Traité) (en bois dur d'au moins 30 mm d'épaisseur, en fer), équipée
d'un dispositif de fermeture automatique.
Clauses générales

80-A Prévention des incendies dus aux fumeurs

Afin de prévenir les risques d'incendie dus aux fumeurs, il est


formellement interdit de fumer dans toutes les parties de
l'établissement (assuré ; contenant des objets assurés). Cette
interdiction est signalée par des écriteaux judicieusement
répartis à l'intérieur et à l'extérieur des locaux.
______________________________________________
.............................................. (2) .............................................
(1) A compléter
L'assuré prendra toutes les mesures en son pouvoir pour (2) Développer ici les mesures prises par l'assuré autres que
faire respecter ces dispositions. l'interdiction de fumer par voie d'affichage. Il est rappelé que
l'insertion de la clause n° 26-P suppose qu'il est formellement
interdit de fumer dans les bâtiments.
80-B Nettoyage quotidien des locaux (3) Description de l'ouvrage ou faire référence aux règles mises en
œuvre qui dans ce cas doivent être annexées au contrat..
(4) Indiquer la fréquence des opérations de nettoyage qui doit être
Une fois au moins par journée de travail, les sols et planchers adaptée à la production de poussières dans les locaux.
des ateliers et des magasins sont débarrassés de tous
déchets et balayures qui sont transportés :
- au-dehors, à plus de 10 mètres de tout bâtiment,
- dans un local spécial séparé ..............(1) .............,
- dans un local spécial contigu au bâtiment ...........(1).........,
le mur de contiguïté réalisé en ............(3)...........,

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 110


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

80-F Evacuation des gaz et vapeurs inflammables 80-I Tolérance de marchandises* combustibles
dans les magasins
Il est fait emploi de ........(1)........ dont le point d'éclair est
inférieur à 55°C, compris entre 55°C et 100°C. Dans les bâtiments .....(2)....., la valeur des marchandises*
combustibles n'excède pas 10 % de la valeur totale des
Ces produits sont utilisés dans le bâtiment séparé .....(2)..... marchandises* stockées dans lesdits bâtiments ni
réservé à cet usage ; à l'intérieur d'un local réservé à cet ....(6)....euros.
usage, situé dans le bâtiment .....(2)..... et dont les parois
(murs et planchers) sont réalisées en maçonnerie ; dans le La quantité de matières combustibles (y compris les embal-
bâtiment ......(2)..... non réservé à cet usage (en cabines ; en lages vides) à structure alvéolaire (mousses de matières
cabines à rideau d'eau ; sous hottes) construites en maté- plastiques), aérée ou fibreuse (fibres de bois par exemple)
riaux incombustibles à parois lisses. reste limitée à 4 mètres cubes (5).
Le bâtiment ; le local spécial ; toutes les machines ou instal-
80-J Tolérance d'emballages combustibles vides
lations comporte(nt) un dispositif de ventilation refoulant à l'air
libre l'air vicié qui y est contenu, dans le minimum de temps dans les ateliers
requis pour éviter la formation d'un mélange explosif ; ce
dispositif fonctionne pendant le temps nécessaire à Dans les bâtiments ....(2)......
l'évacuation complète de l'air vicié restant dans l'atelier après - il n'est pas procédé, notamment pour le conditionnement et
arrêt des travaux. l'emballage de produits finis, à des opérations de transfor-
mation de matières combustibles (matières plastiques,
Tout produit dilué ou en solution à plus de 20 % en volume, papier, carton, bois) autres que du pliage, du découpage,
dont le point d'éclair réel ne serait pas connu, est assimilé au du perçage, de l'agrafage, du clouage, du fardelage sous
diluant ou solvant utilisé. films thermoplastiques ou étirables, ou du pelliplacage,

80-G Evacuation des poussières et des déchets - il n'est pas effectué d'opérations de collage ou d'impression
autrement qu'au moyen de matériels intégrés aux installa-
combustibles
tions de conditionnement et d'emballage,
Toutes les machines présentes dans les bâtiments .....(2)...... - la quantité d'emballages vides combustibles et de palettes
produisant des déchets combustibles tels que sciures, combustibles reste limitée à ......(7)......
poussières, copeaux ou rognures sont pourvues d'aspirateurs
automatiques de ces déchets qui sont transportés, au moyen
de gaines construites en matériaux incombustibles.
- au-dehors, à plus de 10 mètres de tout bâtiment,
- dans un local spécial séparé ......(2)......,
- dans un local spécial contigu au bâtiment .......(2)......, le Industries électriques et électroniques
mur de contiguïté étant réalisé en .......(3).......,
- dans un local spécial construit dans le bâtiment ......(2).....,
et dont les parois, murs et planchers sont réalisés en
.....(3)..... 92-A Transformation accessoire de matières
combustibles
Entre le local spécial et le reste des bâtiments il n'existe
d'autre communication que l'ouverture strictement nécessaire Dans les bâtiments ......(2)......, la valeur du matériel utilisé
au passage de la gaine servant au transport des déchets. pour la transformation de ......(8)....... n'excède pas 10 % de la
valeur totale du matériel* contenu dans lesdits bâtiments ni
80-H Tolérance de marchandises* combustibles ....(4).... euros.
dans les ateliers

Dans les bâtiments .....(2)......, la valeur des marchandises*


combustibles et du matériel* utilisé pour leur emploi, leur ________________________________________________
transformation ou leur stockage, n'excède pas 10 % de la (1) Indiquer la nature des gaz et/ou des produits liquides employés
(solvants, peintures, laques, vernis, colles, enduits,...).
valeur totale du contenu desdits bâtiments ni ....(4)..... euros. (2) A compléter.
La quantité de matières combustibles (y compris les embal- (3) Description de l'ouvrage ou faire référence aux règles mises en
œuvre qui dans ce cas doivent être annexées au contrat.
lages vides) à structure alvéolaire (mousses de matières (4) Faire figurer ici la somme correspondant à 150 la valeur en euros
plastiques), aérée ou fibreuse (fibres de bois par exemple) de l'indice RI en vigueur au moment de l'insertion de la clause.
reste limitée à 2 mètres cubes (5). (5) Quantité pouvant être exprimée en kilogrammes sur la base de
25 kilogrammes par mètre cube.
Dans ces mêmes bâtiments, il n'est pas procédé à la trans- (6) Faire figurer ici la somme correspondant à 15 fois la valeur en
formation de matières plastiques, à du travail du bois euros de l'indice RI en vigueur au moment de l'insertion de la
nécessitant un matériel* et des marchandises* dont la valeur clause.
(7) Suivant la nature des emballages combustibles vides présents
excède ....(6).... euros, ni à des opérations nécessitant dans les bâtiments, faire figurer ici le double des seuils prévus au
l'emploi de liquides inflammables ou de matières § 243.3 des DG.
combustibles fondues (paraffine, goudrons, brais (8) Mentionner la nature des matières premières combustibles
notamment). solides transformées : matières plastiques, caoutchouc, papier,
carton,...
Tout produit dilué ou en solution à plus de 20 % en volume,
dont le point d'éclair réel ne serait pas connu, est assimilé au
diluant ou solvant utilisé.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 111


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
Titre 8 - Clauses

Industries textiles ; bonneteries ; confec-


tion de vêtements et autres articles textiles
________________________________________________

94-A Limitation de l'emploi d'autres fibres

Le poids additionné des fibres autres que .....(1)......, qu'il


s'agisse de fibres achetées ou employées pures ou en
mélange à ....(1).... n'excède pas 25 % du poids total des
matières textiles à tous états employées annuellement dans
les ateliers .....(1)..... ; pouvant être stockées dans les maga-
sins .....(1)..... ; employées annuellement dans les ateliers
.....(1)..... et pouvant être stockées dans les magasins
communicants.

94-B Absence de déchets gras ou de matières


ensimées dans les magasins

Les magasins .....(1)..... ne renferment, en quelque quantité


que ce soit, aucun déchet gras, aucune matière textile grasse
(notamment des laines ou effilochages ensimés), ni aucun
chiffon ayant servi au nettoyage des machines. Par déchets
gras sont visés les balayures, les débourrages, les bourres et
dessous de cardes et tous autres déchets issus du travail de
matières textiles ensimées avec un corps gras qui, à l'essai
"MACKEY", produit une élévation de température supérieure
à 100°C en 100 minutes et dont le point d'éclair est supérieur
à 170°C.

94-C Ensimage au moyen de produits non-oxyda-


bles

Les produits servant à l'ensimage ne produisent à l'essai


"MACKEY" aucune élévation de température supérieure à
100°C en 100 minutes et leur point d'éclair est égal ou
supérieur à 170°C.

________________________________________________
(1) A compléter.

* L'astérisque renvoie à la définition donnée dans le Lexique des CG ou de la CSI. 112


Ces dispositions n’ont aucun caractère contraignant et sont établies et diffusées à titre indicatif.
ANNEXE

METHODE EXIGENTIELLE
D’EVALUATION DE LA
CONSTRUCTION DES
BATIMENTS

113
Annexe

METHODE EXIGENTIELLE D'EVALUATION DE LA


CONSTRUCTION DES BATIMENTS

DEFINITIONS

REACTION AU FEU :

La réaction au feu d'un matériau est définie comme l'aliment qui peut être apporté au feu et au développement de l'incendie.

Les méthodes d’essai et les critères permettant de déterminer le classement de réaction au feu des matériaux sont fixés par
l'arrêté du 21 novembre 2002 (réaction au feu des produits de construction et d’aménagement) paru au JO du 31 décembre
2002 et abrogeant l’arrêté du 30 juin 1983. Les produits de construction, à l’exception des sols, sont classés A1-A2, B ; C ; D ;
E ; F. Les sols sont classés A1 fl ; A2 fl ; B fl ; C fl ; E fl ; F fl. Les matériaux d’aménagement sont classés M0 ; M1 ; M2 ; M3 ;
M4.

RESISTANCE AU FEU :

La résistance au feu d'un élément de construction est définie comme la durée pendant laquelle, malgré l'action d'un incendie,
cet élément peut jouer le rôle qui lui est dévolu.

Les critères permettant de déterminer le degré de résistance au feu des éléments de construction sont fixés par l'arrêté du
21 avril 1983 ("Détermination du degré de résistance au feu des éléments de construction et conditions particulières d'essais
des ventilateurs de désenfumage") et sont :

• critère n° 1 : résistance mécanique,


• critère n° 2 : étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ou inflammables,
• critère n° 3 : isolation thermique (échauffement moyen de 140°C et maximal de 180°C pour la face non exposée).

Les éléments résistants au feu sont classés en trois catégories :

• stables au feu (SF), lorsqu'ils satisfont au critère n° 1,


• pare-flammes (PF), lorsqu'ils satisfont aux critères n° 1 et 2,
• coupe-feu (CF), lorsqu'ils satisfont aux critères n° 1, 2 et 3.

Dans chaque catégorie, le classement s'exprime en "degré" en fonction du temps pendant lequel les éléments ont satisfait aux
différents critères.

CLASSEMENT DES ELEMENTS DE CONSTRUCTION - METHODE EXIGENTIELLE

Remarque préliminaire : des corrélations trop étroites entre les catégories définies par la méthode exigentielle et celles
définies par la méthode descriptive ne doivent pas être recherchées. En effet, la connaissance du comportement au feu de
certains matériaux (utilisés dans certains éléments de construction) a pu conduire dans quelques cas à un classement par la
méthode descriptive différent de celui auquel conduit la méthode exigentielle.

La méthode exigentielle a pour objet de permettre le classement de types d'éléments de construction qui ne
figureraient pas dans les tableaux de la méthode descriptive.

115
Annexe

1) CLASSEMENT DE L'OSSATURE

Réaction au feu du matériau Stabilité au feu de l'ossature Catégorie


constituant l'ossature

(1) (2)
A1 - A2* M0 SF ≥ 90 min. 01
A1 - A2* M0 30 min. ≤ SF 90 min. 02
A1 - A2* M0 SF < 30 min. 03
A2 - B à F M1 à M4 SF ≥ 30 min. 02
A2 - B à F M1 à M4 SF < 30 min. 04

2) CLASSEMENT DES MURS EXTERIEURS


Nota : Pour le classement des murs extérieurs composés de plusieurs parois, celles-ci sont numérotées 1, 2 et 3 de
l'intérieur du bâtiment vers l'extérieur (Cf. schéma ci-après).

1 2 3

Réaction au feu de la Réaction au feu de la Réaction au feu de la Résistance au feu de Catégorie


paroi 1 paroi 2 paroi 3 l'ensemble du mur

(1) (2) (1) (2) (1) (2)


1 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me1
2 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me2
3 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min Me2
4 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
5* A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me1
6 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me3
7 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min. Me3
8 A1 - A2 M0 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
9 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me3
10 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me3
11 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min. Me3
12 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
13 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me3
14 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me3
15 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min. Me3
16 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
17 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me1
18 A1 - A2* M0 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me2
19 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min. Me2
20 A1 - A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
21 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me3
22 A2 - B à F M1 à M4 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me3
23 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min. Me3
24 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
25 A1 - A2* M0 CF ≥ 90 min. Me1
26 A1 - A2* M0 CF < 90 min. Me2
27 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 90 min. Me3
28 A2 - B à F M1 à M4 CF < 90 min. Me3
A2* : produits classés A2 et répondant également aux classifications supplémentaires s1 et d0 relatives à la production de fumée et à la
chute de gouttelettes et débris enflammés.
* Un tel mur n'est classé Me1 que lorsque les parois intérieure et extérieure sont en maçonnerie. Dans tous les autres cas, le mur est
classé Me2.

(1) Classification de réaction au feu selon l’arrêté du 21 novembre 2002.


(2) Catégories M des règlements de sécurité contre l’incendie selon l’arrêté du 30 juin 1983.
116
Annexe

3) CLASSEMENT DES PLANCHERS

Rappel : un bâtiment à un seul niveau relève de la catégorie P0.


Comportement au feu des protections des
Réaction au feu de la Résistance Résistance au communications encagées
paroi inférieure du au feu de feu des Réaction au feu Résistance au Résistance Catégorie
plancher l'ensemble protections des des parois de la feu des parois au feu de
du plancher* communication cage d'escalier de la cage chacune des
(1) (2) s directes (1) (2) d'escalier portes
A1fl-A2fl* M0 CF ≥ 90 min. CF ≥ 90 min. A1-A2* M0 CF ≥ 90 min. CF ≥ 30 min. P1
A1fl-A2fl* M0 30 min. ≤ CF 30 min. ≤ CF A1-A2* M0 30 min. ≤ CF CF ≥ 30 min. P2
< 90 min. < 90 min. < 90 min.
A1fl-A2fl* M0 CF < 30 min. ⎯ ⎯ ⎯ ⎯ P3
A2fl-Bfl à M1 à M4 ⎯ ⎯ ⎯ ⎯ ⎯ P4
Ffl
* Lorsque les degrés de résistance au feu du plancher et de stabilité au feu de l'ossature verticale qui le supporte sont différents, on
retiendra, pour la résistance au feu du plancher, la plus faible des deux valeurs.
A2fl* : produits classés A2fl et répondant également à la classification supplémentaire s1 relative à la production de fumée.

4) CLASSEMENT DE LA COUVERTURE

Nota : Pour le classement des couvertures composées de plusieurs parois, celles-ci sont numérotées 1, 2 et 3 à
l'intérieur du bâtiment vers l'extérieur (Cf. schéma ci-après).

Réaction au feu de la
paroi 1 (support de Réaction au feu de la Réaction au feu de la Résistance au feu de
paroi 2 paroi 3 la paroi 1 (support de Catégorie
couverture*)
couverture*)
(1) (2) (1) (2) (1) (2)
1 A1-A2* M0 A1-A2* M0 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co1
2 A1-A2* M0 A1-A2* M0 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co1
3 A1-A2* M0 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co1
4 A1-A2* M0 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co3
5 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co2
6 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co3
7 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co2
8 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co4
9 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co3
10 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co3
11 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co4
12 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co4
13 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co4
14 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co4
15 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co4
16 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co4
17 A1-A2* M0 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co1
18 A1-A2* M0 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co1
19 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co1
20 A1-A2* M0 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co4
21 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co3
22 A2 - B à F M1 à M4 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co3

* On entend par support de couverture, le panneau autoporteur ou porteur du système d'isolation et d'étanchéité, continu et comportant
ou non une protection "feu" en sous-face. La résistance au feu est déterminé sur la base de l'annexe II de l'arrêté d'avril 1983 de
résistance au feu ("annexe particulière aux plafonds suspendus").
A2* : produits classés A2 et répondant également aux classifications supplémentaires s1 et d0 relatives à la production de fumée et à la
chute de gouttelettes et débris enflammés.

(1) Classification de réaction au feu selon l’arrêté du 21 novembre 2002.


(2) Catégories M des règlements de sécurité contre l’incendie selon l’arrêté du 30 juin 1983.
117
Annexe

Réaction au feu de la
paroi 1 (support de Réaction au feu de la Réaction au feu de la Résistance au feu de
paroi 2 paroi 3 la paroi 1 (support de Catégorie
couverture*)
couverture*)
(1) (2) (1) (2) (1) (2)
23 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co4
24 A2 - B à F M1 à M4 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co4
25 A1-A2* M0 CF ≥ 30 min. Co1
26 A1-A2* M0 CF < 30 min. Co1
27 A2 - B à F M1 à M4 CF ≥ 30 min. Co4
28 A2 - B à F M1 à M4 CF < 30 min. Co4

* On entend par support de couverture, le panneau autoporteur ou porteur du système d'isolation et d'étanchéité, continu et comportant
ou non une protection "feu" en sous-face. La résistance au feu est déterminé sur la base de l'annexe II de l'arrêté d'avril 1983 de
résistance au feu ("annexe particulière aux plafonds suspendus").
A2* : produits classés A2 et répondant également aux classifications supplémentaires s1 et d0 relatives à la production de fumée et à la
chute de gouttelettes et débris enflammés.

5) CLASSEMENT DES SOUS-TOITURES ET FAUX-PLAFONDS

Réaction au feu de la sous-toiture ou du faux-plafond Catégorie

M0 A1

M1 à M4 A2

(1) Classification de réaction au feu selon l’arrêté du 21 novembre 2002.


(2) Catégories M des règlements de sécurité contre l’incendie selon l’arrêté du 30 juin 1983.
118
INDEX ALPHABETIQUE

119
D.G. CLAUSE D.G. CLAUSE
n° n° n° n°
• TEMPORAIRES .................................. 72
A • en valeur à neuf : voir Valeurs

Abonnement de prévention et de Assuré .................................................... 12


conseils Incendie ................................... 285 28-I
ATTENTATS .......................................... 32
ACCIDENTS AUX APPAREILS ELEC-
TRIQUES ET ELECTRONIQUES
(1)
(P9/97) ............................................... 33 Avions : voir Appareils de navigation
aérienne (chute d’)
Accumulation sèche (chauffage centra-
lisé à) : voir Chauffage
B
Accumulation de valeurs ........................ 290
Bain-marie (chauffage au) : voir
Adaptation périodique ............................ 700 Chauffage

Aérothermes : Bardage (définition) ................................ 251-2


• électriques : voir Chauffage
• à gaz : voir Chauffage Bâtiments :
• garantie des ........................................ 21 – 22
Agrément................................................ 12 • CONSTRUCTION DES ....................... 25
• clos par une voûte ............................... 254-2-1
Air chaud pulsé :
• chauffage direct à : voir Chauffage Bénéficiaires : voir Assuré
• chauffage indirect à : voir Chauffage
Bois lamellé-collé et bois massif
Ajustable (garantie des marchandises (ossature en) .......................................... 252-2
en assurance) : voir Assurances

Aménagements : Bris de glace .......................................... 310-nota


• garantie des ........................................ 21 - 22 311-nota
• intérieurs des bâtiments ...................... 250-251-5
252-1 b) -
252-7 C
Années-Risques ..................................... 12 Cahier de spécifications:
• couverture en revêtement souple sur
Appareils : support bois ........................................ 252-6
• électriques et électroniques : voir • couverture isolante en acier revêtue
Accidents aux.... d’étanchéité ......................................... 252-6
• DE NAVIGATION AERIENNE : • bois lamellé-collé ............................... 252-2
- CHUTE D' ......................................... 30 • polyester armé de fibres de verre ...... 252-3-252-6

Approvisionnements............................... 21 - 22 Canalisations :
• enterrées ............................................. 110
Arbres..................................................... 110 • non enterrées (gel des) : voir Risques
Spéciaux
Archives : voir Supports d'informations
non informatiques Capteurs plans : voir Chauffage solaire

Armoires résistant au feu : voir Meubles Catalytique (chauffage par


réfractaires ............................................. combustion) : voir Chauffage

Assiette de prime ................................... 112 - 12 Catastrophes naturelles ......................... 110

Assurances : C.E.F. : voir Compartiment à l’épreuve


• ADAPTABLES .................................... 70 du feu
voir : Adaptation périodique
• ajustables ............................................ 733 Certification ............................................ 12
• EN COMPTE COURANT .................... 73 73-B
• pour compte commun ......................... 602-3 60-F Chargé de sécurité incendie .................. 286 28-J
• pour compte de qui il appartiendra ..... 614 - 741
• avec estimation préalable : voir Chargement............................................ 12
Convention
• éventuelles .......................................... 761 76-B Charpente de toiture : voir Ossature
• REVISABLES...................................... 73 73-A

(1) Cet intercalaire fait l'objet d'une édition séparée.


121
D.G. CLAUSE D.G. CLAUSE
n° n° n° n°
CHAUFFAGE ......................................... 26 y par ventilation tempérée ..................... 261-B-1 26-F
• appareils de …. A éléments incandes- • procédés de …. avec fluide intermé-
cents ................................................... 260 diaire ................................................... 261-A
• appareils de ….. à flammes nues ....... 260 • procédés de …. sans fluide intermé-
• appareils de …. A rayonnement non diaires :
obscur (à éléments incandescents) .... 261-B-1 26-G - à combustible .................................... 261-B-1
262-B-2 26-L – 26-M - électrique .......................................... 261-B-2
• appareils de …. A rayonnement • solaire ................................................. 261-A
obscur (sans élément incandescent) 261-B-1 26-H 262-A
261-B-2 26-J • à vapeur .............................................. 261-A 26-A-26-B
• d’appoint ............................................. 261 nota 3
• au bain-marie ...................................... 261 nota 4 Chaufferie ............................................... 261 26-A
• des bureaux ........................................ 260 nota 1 et 2
• centralisé à accumulation sèche ......... 261-B-2 26-N
262-B-2 Chiffons (étoupes et) .............................. 80-D
• direct à air chaud pulsé ....................... 261-B-1 26-F
• à eau chaude ...................................... 261-A 26-A-26-B Choc d’un véhicule terrestre à moteur :
• électrique ............................................ 261-B-2 26-J-26-K voir Risques Spéciaux
26-L-26-M
26-N Chômage (risques en) ............................ 293
• à feux nus ........................................... 260
• à fluide thermique ............................... 261-A 26-A-26-B Chute d’appareils de navigation aé-
• des habitations .................................... 260 rienne ou d’engins spatiaux : voir
• à haute fréquence ............................... 261-B-2 Appareils de navigation aérienne ;
• indirect à air chaud pulsé .................... 261-B-1 26-A-26-C Risques Spéciaux
262-B-1 26-D-26-E
• industriel.............................................. 260 Clichés : voir Supports d’informations
• des locaux ........................................... 260 non informatiques
• des locaux à atmosphères explosives 262 26-P
• ordinaire .............................................. 260 Clôtures .................................................. 110
• par aérothermes
- à gaz CO2 : voir Extinction automatique à gaz
. circuit étanche .............................. 261-B-1 carbonique
262-B-1
Code « construction » ............................ 250 – 253
. autres............................................ 261-B-1
- électriques ....................................... 261-B-2 26-L, 26-M
262-B-2 Coffres résistant au feu : voir Meubles
réfractaires
• par combustion catalytique ................. 261-B-1 26-I
• par conditionnement d’air.................... 261-B-3
262-B-3 Combustion catalytique (chauffage
y par hydroaccumulateur ....................... 261-A par) : voir Chauffage...............................
262-A
y par induction ....................................... 261-B-2 COMMUNAUTE ..................................... 24
y par lampes à rayonnement infrarouge 261-B-2 • de plusieurs risques ............................ 243-1-1
y par make up ........................................ 261-B-1 26-F y coefficients de .................................... 242
y par panneaux
- radiants à gaz .................................. 261-B-1 26-G – 26-H Communication :
- rayonnants ....................................... 261-B-2 26-J • directe ; encagée : voir Planchers
262-B-2 • par passages aériens ou souterrains .. 241-6
y par planchers chauffants..................... 261-B-2 • protégée : voir Communauté, conti-
262-B-2 guïté
y par poêles ........................................... 261-B-1 y coefficients de….. par passage ........... 242
- à accumulation................................. 261-B-2 26-J
262-B-2 Compartiment à l’épreuve du feu 12
y par pompe à chaleur ........................... 261-A 3 (C.E.F.) ................................................... 240-2 24-A
261-B-3
voir Règles
262-A
262-B-
y par radiateurs Compresseurs (explosions des) ............. 110
- à accumulation................................. 261-B-2 26-J
- à bain d’huile.................................... 261-B-2 26-J Compte commun (assurance pour) : voir
- électrique ......................................... 261-B-2 Assurances
262-B-2
y par résistances électriques noyées Contamination : voir Décontamination
dans les murs ou planchers ................ 261-B-2
262-B-2 Compte courant (assurance des mar-
y par revêtements chauffants ................ 261-B-2 chandises en) : voir Assurances
y par tubes
- radiants à gaz .................................. 261-B-1 26-G-26-H
- chauffants ........................................ 262-B-2

122
D.G. CLAUSE
D.G. CLAUSE n° n°
n° n° Déformations sans rupture (causées par
Conditionnement d’air : voir Chauffage une explosion survenant à l’intérieur
d’un récipient) ......................................... 110
Conditions générales ............................. 11
Dégâts des eaux : voir Risques
Conditions particulières .......................... 11 Spéciaux

CONSTRUCTION .................................. 25 Démolition (frais de déblai et de) ........... 52


y classement des éléments de .............. 252
y code .................................................... 253 Déplacement et relogement (extension
de garantie aux frais de)......................... 52
Contenu.................................................. 12 – 290
Déposant (renonciation par le…. Au
CONTIGUITE ......................................... 24 recours contre le dépositaire) ................. 613-3 61-B
• par angle ............................................. 243-2-3
• de contiguïté ....................................... 243-2-2 Dépositaire (assurance de la respon-
sabilité du…. A l’égard du déposant) ..... 613
• entre un risque protégé par sprin-
kleurs et un risque non protégé .......... 243-2-1 • Renonciation par le …. Au recours
contre le déposant .............................. 613-4
y coefficients de ..................................... 242

Contrat ................................................... 11 Destruction (frais de… ou de neutralisa-


tion) ........................................................ 340-341
52
Contribution : voir Prime commerciale

(1) Détection automatique d’incendie


CONVENTION : (installations de) ..................................... 280 28-E
• d’assurance des dommages causés voir Règles
par les tremblements de terre (P25) ... 35
• d’assurance des accidents aux Diemo ..................................................... 260
appareils électriques (P9) ................... 33
• d’assurance en valeur à neuf (P4) ...... 710 Dommages :
• spéciale incendie et garanties • corporels ............................................. 110
annexes .............................................. 11
• électriques : voir Accidents aux appa-
reils électriques
Copropriétaire : voir Renonciation • immatériels :
- extension de garantie des respon-
Corporels (dommages) .......................... 10 sabilités aux dommages .................. 615-600-2
601-2
Cotisation : voir Prime - voir Attentats
• intentionnellement causés .................. 110
Coups d’eau ........................................... 20 • matériels ............................................. 110
• de mouille : voir Tempêtes
Coups de feu .......................................... 110 • OUVRAGES (remboursement de la
prime d’assurance obligatoire) ............ 51 51-A
Couverture ............................................. 250-251-4
252-1 b) Doubles : voir Supports d’informations
252-6
voir Cahier de spécifications
E
Créanciers hypothécaires (renonciation
en faveur des) ........................................ 764 76-E Eau :
• chaude (chauffage à) : voir Chauffage
Curiethérapie (installations de) : voir • extinction automatique à …. : voir
Risque Nucléaire Extinction

EFFETS DU VENT 31
D
Electrique :
Déblai et démolition (extension de • chauffage : voir Chauffage
garantie aux frais de) ............................. 52 • INSTALLATIONS : voir Installation

Déchets gras (absence de…. Dans les Emballages :


magasins)............................................... 94-B • définition .............................................. 12
• VALEURS A GARANTIR AU TITRE
Décontamination (frais occasionnés par DES ..................................................... 22
les opérations de)................................... 110 renvoi 1 • stockage, accessoire d’… combus-
tibles vides .......................................... 243-1-3 24-F
Défaut de fabrication .............................. 110

fait l'objet d'un imprimé type (ou intercalaire) édité séparément.


123
D.G. CLAUSE
D.G. CLAUSE n° n°
n° n° Exutoires de fumée et de chaleur
• Tolérance d’… combustibles vides (installation d') ........................................ 280 28-G
dans les ateliers .................................. 806J Voir Règles

EMEUTES : voir Attentats


F
Engagements éventuel : voir Assurance
éventuelle Fardelage (installations fixes de…) 260

Ensimage au moyen de produits non- Faux-plafond : voir Aménagements


oxydables ............................................... 94-C intérieurs

Eruption volcanique : voir Tremblement Fermentation (exclusion des dommages


de terre autres que ceux d'incendie et d'explo-
sion provenant d'une) ............................. 110
ESPECES ET VALEURS 40
Feux nus (chauffage à) : voir Chauffage
Estimation préalable :
• assurance avec ................................... 701 Fibragglo ................................................ 252-1 c)

Etablissement : Fichiers : voir Supports d'informations


• définition.............................................. 12
• nouvellement construit ........................ 701-3 Fluide thermique (chauffage à) : voir
Chauffage
Etages : voir Planchers
Foudre : voir Garantie de base
Etanchéité .............................................. 252-1 c)
Foyer (absence de) ................................ 262 26-P
Etoupes et chiffons................................. 80-D
FRAIS (EXTENSION DE GARANTIE A
Evacuation : DES) : :
• des poussières et des déchets com- • de déblais et de démolition, de des-
bustibles .............................................. 80-G truction ou de neutralisation ................ 52
• des gaz et vapeurs inflammables ....... 80-F voir Risque Atomique
• de déplacement et de relogement ...... 52
Eventuelle (assurance) : voir Assuran- • de décontamination : voir Décontami-
ces nation
• NECESSITES PAR UNE MISE EN
ETAT DES LIEUX EN CONFORMITE
Exclusions .............................................. 110
AVEC LA LEGISLATION ET LA
REGLEMENTATION EN MATIERE 54-A
Explosion : voir Garantie de base DE CONSTRUCTION ......................... 54
• de transport et d'installation : voir Ac-
Extincteurs mobiles (installations d’) ...... 280 28-A cidents aux appareils électriques et
électroniques
Extinction :
• d’ambiance.......................................... 282 renvoi 2 FRANCHISES ........................................ 75 75-A
• automatique à eau :
- voir : taux net (mode de calcul) : Fuites accidentelles de sprinkleurs:
Contiguïté ; Règles Voir Extinction automatique à eau
- tarification des risques protégés par
une installation d’ ............................. 281 28-D
Fumées :
- fuites accidentelles de l’installation d’ 281 • dommages de .... : voir Risques Spé-
- gel de l’installation d’ ........................ 281 ciaux
- mise en conformité des installations • exutoires de.... et de chaleur ............... 280 28-G
d’ ...................................................... 281-nota 1 Fumeurs (prévention des incendies dus
- surveillance des installations d’ ........ 281-nota 3 aux) ........................................................ 80-A
284 28-H
- absence de protection des stocka-
ges de grande hauteur par une G
installation d’ .................................... 291-3
• automatique à gaz carbonique (CO2) . 282 28-F Garanties ................................................ 110
Voir Règles y du fait de la loi ..................................... 110
y automatique à gaz (gar inertes, gaz y optionnelles ......................................... 110
inhibiteurs) .......................................... 282 bis 28-F y DE BASE ............................................ 110, 20
Voir Règles • plafond de ........................................... 730-731-
• automatique à halon ........................... 282 bis(3) 732
y automatique à mousse à haut
foisonnement ...................................... Gaz :
Voir Règles 283 • évacuation des... inflammables ........... 80-F
y surveillance des installations d’ .......... • stockage ou emploi accessoire des...
284 28-H combustibles ....................................... 243-2 24-E

124
D.G. CLAUSE
n° n° D.G. CLAUSE
Gel : n° n°
y voir Garantie de base • ELECTRIQUES ................................... 27
• voir Risques Spéciaux - contrôle des ..................................... 270
• voir Extinction automatique à eau - contrôle des…. par thermographie
infrarouge ......................................... 271 27-A
Génie civil (ouvrages de) ....................... 110 - dans les stockages de grande
hauteur ............................................. 291-3 27-C
Gérant (responsabilité du)...................... 612
Intérêts d'emprunts (assurance des) ...... 763 76-D
Grande hauteur (stockage de) ............... 291

Grands risques : voir Risques L


GRELE ................................................... 31-311 Lamellé-collé : voir Bois
Voir Risques Spéciaux
Lampes à rayonnement infrarouge : Voir
Guerre étrangère, guerre civile .............. 110 Chauffage

Limitation :
H • contractuelle (assurance avec) ........... 760 76-A
• cas particuliers .................................... 753-1
Haute-fréquence (chauffage à) : voir • de l'emploi d'autres fibres.................... 94-A
Chauffage
Liquides inflammables :
Honoraires : • définitions ............................................ 12
• d'architectes ........................................ 22 • stockage ou emploi accessoire de ..... 243-1-2 24-D
renvoi 2-4
• D’EXPERTS ........................................ 50 52-A Local spécial ......................................... 261 nota 1
• de décorateurs, de bureaux d'études
et de contrôles techniques et d'ingé- Locataire :
nierie ................................................... 52
• assurance des aménagements réali-
sés aux frais du ................................... 21-52
Hydroaccumulateurs : voir Chauffage • assurance contractée par le.... pour le
compte du propriétaire (assurance
pour compte commun) ........................ 602-3 60-F
I • responsabilité du... à l'égard du
propriétaire .......................................... 600
Ignifugation............................................. 252-1 e) - risques locatifs ................................. 600-2
- risques locatifs à demi-prime ........... 600-2 60-A
Immatériels (extension des garanties de renvoi 2
responsabilités aux dommages) ............ 600-2, - trouble de jouissance ....................... 600-2
601-2, 615
- responsabilité "pertes de loyers"...... 600-2
Immeubles de grande hauteur (IGH) : - immatériels (extension des garan-
voir Tremblements de terre ties de responsabilités aux domma-
ges) .................................................. 600-2
- renonciation au recours contre le 60-E
Incendie : voir Garantie de base 602-2
propriétaire .......................................
Indemnités.............................................. 111
Locaux à atmosphère explosive : voir
Chauffage
Indice R.I. .............................................. 12-700

Induction (chauffage à) : voir Chauffage M


Infiltrations de pluie ou de neige : voir Maçonnerie ............................................ 252-1 c)
Tempêtes
Majorations ............................................. 12
Inflammables (liquides) : voir Liquides
Make-up (chauffage direct à air chaud
Infrarouge (chauffage par lampes à pulsé: voir Chauffage
rayonnement) : voir Chauffage
Marchandises :
Inondations............................................. 110 • VALEURS A GARANTIR au titre des.. 22
• en plein air .......................................... 294
Installations : • confiées par l'Etat (assurance des) ..... 762 76-C
• d'extinction : voir Extinction • vendues avec clause de réserve de
propriété .............................................. 74 74-A
• tolérance des... combustibles dans les
ateliers ................................................ 80-H
• tolérance des... combustibles dans les
magasins ............................................. 80-I

Mastermatic ............................................ 260

125
D.G. CLAUSE D.G. CLAUSE
n° n° n° n°
Matériels :
• VALEURS A GARANTIR au titre des . 22 O
• dommages .......................................... 110
• en plein air .......................................... 294 OBJETS DE VALEUR ............................ 41

Matières : Occupant : voir Locataire


y premières (VALEURS A GARANTIR
au titre des ….) ................................... 22 Occupation temporaire d’un risque 295
• combustibles (transformation acces-
soire des) ............................................ 92-A Ordinaire :
• ensimées (absence de … dans les • chauffage : voir Chauffage
magasins) ........................................... 94-B • risque : voir Taux de base ; Matériel et
marchandises en plein air
Meubles réfractaires............................... 40 42-E
421 Ossature ................................................. 250-251-1-
renvois 1 - 252-1 b) et
2 d) - 252-2

Mobilier................................................... 22 Oxydation lente ...................................... 110

Modèles : voir Supports d’informations


non informatiques P
Moteurs (explosion des) ......................... 110 P n° : voir Conventions ; Accidents aux
appareils électriques
Mouille (dommages de) : voir Tempêtes
Panneaux :
Moules : voir Supports d’informations • rayonnants : voir Chauffage
non informatiques • radiants à gaz : voir Chauffage
y sandwich ............................................. 252-3
MOUVEMENTS POPULAIRES ............. 32 renvoi 2

Moyens de premiers secours ................. 280 28-A-28-B P.C.F. : voir Portes coupe-feu
28-C-28-E-
28-G Pelouses-plantations 110

M.S.O. : voir Murs PERTES :


• financières ........................................... 21-52
M.S.C.F. : voir Murs • INDIRECTES :
- garantie forfaitaire des ..................... 530-753-2 53-A
Murs :
- garantie sur justificatifs des ............. 531-753-2 53-B
• extérieurs ............................................ 250-251-2-
252-1 b)- • de loyers :
252-3 - garantie des pertes de .................... 52
- responsabilité "pertes de...." ............ 600-2
• séparatif :
12 24-B • d'usage ................................................ 52
- ordinaire (M.S.O.) ............................
voir : Contiguïté ; Règles
• coupe-feu (M.S.C.F.) .......................... 12 24-C Planchers :
voir : Contiguïté ; Règles • d'un bâtiment ....................................... 250-251-3
• chauffants : voir Chauffage 252-1 b) et
d) - 252-4
N
Plinthes chauffantes : voir Chauffage
NEIGE SUR LES TOITURES ................ 31-311
Poêles : voir Chauffage
Nettoyage : • à accumulation : voir Chauffage
• des ateliers à atmosphère chargée en
poussière ............................................ 80-C Point d'éclair ........................................... 12
• quotidien des locaux ........................... 80-B Voir Liquides inflammables

Neutralisation (frais de destruction ou 340-341 Polychlorure de vinyle : voir P.V.C.


de) .......................................................... 52
Polyester armé de fibres de verre :
Niveaux : • bardages en ........................................ 252-3
• d’un bâtiment : voir Planchers • couverture en plaques ou rouleaux de 252-6
• classement d’un bâtiment selon les ... 252-5
Pompe à chaleur : voir Chauffage
Noyage total : voir Extinction d’am-
biance Portes coupe-feu (PCF) : voir Contiguïté

Nullité (d’un contrat) ............................... 112 Premier risque (garantie au ....).............. 111- 12

Preneur d'assurance : voir Assuré


126
D.G. CLAUSE D.G. CLAUSE
n° n° n° n°
Prime ...................................................... 11 – 112 – Radioéléments : voir Risque Nucléaire
12
• Assiette de ......................................... 112- 12 Rapport sinistres à primes : voir Rubri-
• commerciale........................................ 12 ques
• nette .................................................... 12
• pure ..................................................... 12 Rayonnements :
y technique : voir Prime nette y ionisants : voir Risque Atomique
• totale : voir Prime commerciale • obscurs, non obscurs (appareils de
chauffage à) : voir Chauffage
Produits : • infrarouge (chauffage par lampes à
• finis...................................................... 22 rayonnement) : voir Chauffage
• en cours en fabrication........................ 22
• semi-ouvrés ........................................ 22 Raz-de-marée : voir Tremblements de
terre
Programmes informatiques : voir
Supports d’informations informatiques Recours :
• des locataires ...................................... 601-2
Propriétaire : • des tiers : voir Responsabilités
• assurance des aménagements réali-
sés aux frais du ...................................... 21 Réduction proportionnelle d’indemnité ... 112
• assurance de la perte d’usage ............ 52
• assurance par le locataire pour le REGLES :
(1)
compte du…. (assurance pour compte • proportionnelle de capitaux ................. 111
commun) ............................................. 602-3 60-F
• Techniques :
• responsabilité du… à l’égard du - détection automatique d’incendie .... 280 28-E
locataire .............................................. 601 280 28-A
601-2 - extincteurs mobiles ..........................
- recours de locataires ....................... - extinction automatique à eau ........... 281 28-D
- trouble de jouissance ....................... 601-2
- extinction automatique à gaz car-
- immatériels (extension des garan- bonique ........................................... 282 28-F
ties de responsabilités aux domma- - extinction automatique à gaz (gaz
ges) .................................................. 615 282 bis 28-F
inertes), gaz inhibiteurs ....................
- renonciation au recours contre le - extinction automatique à mousse à
locataire ........................................... 602 60-B – 60-C 283
60-D – 60-F haut foisonnement ...........................
- exutoires de fumées et de chaleur ... 280 28-G
- ouvrages séparatifs coupe-feu
Protection :
(murs ; compartiments à l’épreuve
• d’ambiance : voir Extinction d’am- 24 24-A – 24-B
du feu) ..............................................
biance 24-C
• ponctuelle............................................ 282 renvoi 2
- panneaux sandwich ......................... 252-3
• rapportée des ossatures ou des - portes coupe-feu .............................. 24
planchers ............................................ 252 d) 280 28-B
- robinets d’incendie armés ................
• totale ................................................... 282 renvoi 1 280 28-C
- service de sécurité (R6) ...................
- télésurveillance Vol et Incendie ( ..... 284
28-H
PROXIMITE ........................................... 24 • parasismiques : voir Tremblements de
• entre un risque protégé par sprin- terre
kleurs et un risque non protégé .......... 243-4
y coefficients de ..................................... 242

P.V.C. N.P. (plaques de polychlorure de


vinyle non plastifié) : Relogement (frais de déplacement et
• murs en .............................................. 252-3 de) .......................................................... 52
• couvertures en .................................... 252-6
REMBOURSEMENT DE LA PRIME
D’ASSURANCE OBLIGATOIRE
Q « DOMMAGES-OUVRAGE » ................. 51 51-A

Qualification ........................................... 12 Renonciation :


• par le propriétaire au recours contre le
locataire .............................................. 602-1 60-B – 60-C
R 60-D
• Par le locataire au recours contre le 602-2 60-E
R n° : voir Règles propriétaire ..........................................
• par un copropriétaire au recours 611-3 61-A
Rabais .................................................... 12 contre le syndicat de copropriété ........
• par le déposant au recours contre le 613-3 61-B
dépositaire ..........................................
Radiateurs : 602-3 60-F
• réciproque à recours (assurance pour
• à accumulation : voir Chauffage
compte commun) ................................
• à bain d’huile : voir Chauffage
• électrique : voir Chauffage

(1) Chaque règle fait l'objet d'une édition séparée.


127
D.G. CLAUSE D.G. CLAUSE
n° n° n° n°
• Par le vendeur au recours contre Séchage : voir Chauffage industriel
l’acquéreur (marchandises vendues
avec clause de réserve de propriété).. 740-A 74-A Séisme : voir Tremblements de terre
y en faveur des créanciers hypothécai-
res ....................................................... 764 76-E Séismicité (zones de) : voir Tremble-
ments de terre
Réseau incendie hors gel....................... 280 renvoi 2
Service de sécurité ................................. 280 28-C
Responsabilités :
• du dépositaire à l’égard du déposant : Sinistres à primes (rapport) : voir Rubri-
voir Dépositaire ques
• extension des garanties de…. :
- aux dommages immatériels ............. 600-2, Solaire (chauffage) : voir Chauffage
601-2, 615
- au RISQUE NUCLEAIRE ................ 62 Sous-locataire ........................................ 602-4
• du gérant ............................................. 612
• du locataire à l’égard du propriétaire : Sous-toiture : voir Aménagements
voir Locataire
• du propriétaire à l’égard du locataire :
Sous-plafond : voir Aménagements
voir Propriétaire
• du sous-locataire................................. 602-4
Sprinkleurs : voir Extinction automatique
• à l’égard des tiers................................ 610
à eau
• du syndicat des copropriétaires à
l’égard des copropriétaires : voir
Syndicat Station centrale de télésurveillance :
voir Télésurveillance
Rétraction de films en matières plasti-
ques (appareils de) ................................ 260 Stockage :
y accessoires
- emballages vides ............................. 243-1-3
Revêtements :
- de liquides infllammables et gaz
• chauffants : voir Chauffage combustibles....................................... 243-1-2
• intérieurs : voir Aménagements y grande hauteur (de) ............................ 291

Révisables : Structures gonflables :


• chauffants ........................................... 261-B-2 • explosion des ...................................... 110
• intérieurs : voir Aménagements • taux applicable aux ............................. 254-2-2

Révisable (garantie des marchandises Substances toxiques : voir Décontami-


en assurance) : voir Assurances nation

R.I.A. : voir Robinets d’Incendie Armés Superficie développée ............................ 12

Risque(s) ................................................ 12 SUPPORTS D’INFORMATIONS


• communs : voir Communauté (garantie des) ......................................... 42
• en communication par passages ........ 241-6 • non informatiques (garantie du coût
• en cours de construction ..................... 292 de reconstitution des) .......................... 420-1-421 42-A-42-C
• contigus : voir Contiguïté 42-D
• en chômage continu............................ 293 • informatiques (garantie des frais de
• distincts ............................................... 240-1-241-1 duplication des… et des dossiers
• d’Entreprises ....................................... 10 d’étude et d’analyse) ........................... 420-2-421 42-B-42-C
• garantie au premier ............................. 111-12
y grands ................................................. 12-32 Surveillance des installations ................. 284 28-H
y locatifs ................................................. 600
• locatifs à demi-prime ........................... 600-2 60-A Syndicat de copropriétaires :
renvoi 2 • assurance des approvisionnements
• NUCLEAIRE ....................................... 110-34 34-A par le ................................................... 21
y ordinaires : voir Taux de base ; Maté- • responsabilité du…. à l’égard des
riel et Marchandises en plein air copropriétaires .................................... 611
Erreur ! Signet non défini. .... proches : • renonciation par un copropriétaire à
voir Proximité recours contre le ................................. 611-3 61-A
• simples ................................................ 10
• SPECIAUX .......................................... 321
T
Robinets d’Incendie Armés (R.I.A.) ........ 280 28-B
Taux :
Rubriques ............................................... 12 • d’ajustement : voir : taux net (mode de
calcul) ; Extinction automatique à eau
• de base ............................................... 12
S • moyen ................................................. 12
• net :
SABOTAGE (actes de) .......................... 32 - définition du ...................................... 12

128
D.G. CLAUSE
n° n° D.G. CLAUSE
- MODE DE CALCUL DU ................... 23 n° n°
- exemples de calculs de .................... Titre 2 -
Section C V
• de prime .............................................. 12
y de prime nette : voir Rubriques Valeur :
• de prime pure : voir Rubriques • d'assurance : voir Valeur d'usage
• propre.................................................. 12 • économique ........................................ 22 renvoi 2-
710
Taxes : voir Prime commerciale • A GARANTIR ...................................... 111-22
• à neuf au jour du sinistre ..................... 710
Télégammathérapie (installations de) : • objets de ... ........................................ 41
voir Risque Nucléaire • d'usage ................................................ 22 renvoi 1

Télésurveillance (stations centrales de) 284 28-H VANDALISME (actes de) ....................... 32

TEMPETES ............................................ 110-31 Vapeur :


• évacuation des.... inflammables .......... 80-F
Temporaires (assurances) : voir • chauffage à…. : voir Chauffage
Assurances
Véhicules :
Tentes : voir Structures gonflables • à moteurs soumis à l'obligation d'as-
surance ............................................... 110
TERRORISME (actes de) ...................... 32 • terrestre à moteur (choc d'un) : voir
Risques Spéciaux
Thermographie infrarouge : voir
Installations électriques Ventilation tempérée (chauffage direct à
Air chaud pulsé): voir Chauffage
Toxiques (-substances) : voir Décon-
tamination Vétusté (assurance de la) ...................... 71

Transformation accessoire de matières Vice propre ............................................. 110


combustibles .......................................... 92-A
Vol .......................................................... 110
Transport (frais de…. et d’installation) :
voir Accidents aux appareils électriques Voûte (bâtiment clos par une) : voir
et électroniques bâtiments

TREMBLEMENTS DE TERRE .............. 35

Trouble de jouissance ............................ 600-2-601-2

Tubes radiants à gaz : voir Chauffage

Turbines (explosion des) ........................ 110

U
Usure (des appareils à vapeur) .............. 110

129
ABREVIATIONS ET SYMBOLES

Art. Article RP Risque protégé par une installation d'extinction


automatique à eau
Bât. Bâtiment
T Taux de prime
CA Chiffre d'affaires
TA Tarification Analytique (tome III)
CEF Compartiment à l'épreuve du feu
TMB Travail mécanique du bois
CG Conditions Générales des Assurances Dommages
d° Dito ; déjà dit ; de même
Chap. Chapitre
§ Paragraphe ; rubrique (de la Tarification
Cont. Contenu Analytique)

CSI Convention Spéciale Incendie et Garanties


Annexes

DG Dispositions Générales

E Explosion

Fasc. Fascicule de la Tarification Analytique (tome III)

I Incendie

IGH Immeuble de grande hauteur

MB Marge brute

MSCF Mur séparatif coupe-feu

MSO Mur séparatif ordinaire

P Cette lettre, suivie d'un nombre est la référence


d'un imprimé type qui, annexé au contrat,
constate :
- soit la couverture d'un événement objet d'une
garantie optionnelle selon l'article premier § 3 de
la CSI ; exemple : annexe P9/97, référence de
l'édition 1997 de l'imprimé type relatif aux
accidents aux appareils électriques et
électroniques,
- soit le choix par l'assuré d'une modalité
d'assurance particulière ; exemple annexe P4
relative à la Convention d'assurance en valeur à
neuf.
PCF Porte coupe-feu

PE Pertes d'Exploitation

PI Période d'indemnisation

RD Risques Directs

RI (indice) Indice défini au chap. 12 du tome I

RIA Robinets d'Incendie Armés

RNP Risque non protégé par une installation


d'extinction automatique à eau

131

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