Retraite 2

RETRAITE
‐ Support de cours 2
ISFA – Année 2014‐2015
ISFA 3ème Année- Cours de Retraite
2014/2015
Brigitte ECARY
1
Ou comment on en est arrivé là,
et que sera la retraite de base
Plan du cours – 4 sessions obligatoire demain
 Cours 1 (17 octobre 2014) :
Panorama de la retraite en France
 Cours 2 (20 octobre 2014) :
Enjeux et évolutions des systèmes de retraite obligatoire
2014/2015
 Cours 3 (21 novembre 2014) :
Retraite collective, Retraite individuelle et épargne Retraite (1)
 Cours 4 (8 décembre 2014) :
Retraite collective, Retraite individuelle et épargne Retraite (2)
2
 Les évolutions démographiques
 La Loi Fillon du 21 août 2003
2014/2015
 La Loi du 9 novembre 2010
 Les lois Hollande
 Les accords ARRCO‐AGIRC
 Actualités et réflexions
3
1/ Les évolutions démographiques
 L’espérance de vie augmente
 L’entrée dans la vie active est retardée
 La durée de cotisation est raccourcie
2014/2015
A cela s’ajoute :
 Le « papy boom » (est à son plein effet à partir de 2010, après un

creux démographique)
 Le taux d’activité des personnes en âge de travailler.
4
Augmentation de l’espérance de vie à 60 ans (source INSEE)
2014/2015
+15,2% pour les hommes
+ 9,2% pour les femmes
En 1945, l’espérance de vie à 60 ans était d’environ 14 ans pour un homme et de
5 18 ans pour une femme (l’âge de la retraite était de 65 ans).
Baisse de la mortalité à tous les âges jusqu’à 85 ans
Répartition des décès en 2011 et en 1981, par âge et par sexe (proportion pour 100 000 décès)
2014/2015
6
Sources : Insee, estimations de population et statistiques de l'état civil. - Champ : France métropolitaine
Qui meurt moins aujourd’hui qu’il y à 10 ans?
Contribution des différents âges à la variation d'espérance de vie à la naissance entre 2001 et 2011
Contribution (en mois)
1,25
Femmes
1,15 Hommes
1,05
0,95
0,85
0,75
0,65
2014/2015
0,55
0,45
0,35
0,25
0,15
0,05
-0,05
0 5 10 15 20 24 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
Age au 1er janvier
Lecture : sur les 2,8 années d'espérance de vie gagnées par les hommes entre 2001 et 2011, près d'un mois a été gagné entre
72 et 73 ans. Au cours de cette même période, 0,5 mois a été gagné au même âge par les femmes.
Champ : France.
Sources : Insee, estimations de population et statistiques de l'état civil.
7
Augmentation de l’espérance de vie : les effets sur la retraite
Exemples sur la population masculine
Cas d'un départ à 60 ans Cas d'un départ à 65 ans
Durée espérée Durée espérée
de la retraite de la retraite
Probabilité de Espérance Probabilité de Espérance
pour les pour les
Génération survie de 40 à de vie survie de 40 à de vie
individus ayant individus ayant
60 ans en % (1) à 60 ans 65 ans en % (1) à 65 ans
atteint 40 ans atteint 40 ans
2014/2015
(1x2) (1x2)
1910 81,9 17,6 14,4 72,7 14,5 10,5
1920 83,2 19,1 15,9 75,0 15,9 11,9
1930 84,2 20,5 17,3 77,1 17,1 13,2
1940 87,2 21,8 19,0 80,9 18,3 14,8
1950 88,9 23,0 20,4 83,4 19,3 16,1
1960 90,6 24,0 21,7 85,7 20,3 17,4
1970 92,0 25,0 23,0 87,7 21,1 18,5
1980 94,0 25,9 24,3 91,5 22,2 20,3
1990 94,9 27,0 25,6 92,9 23,2 21,6
Source : Insee pour les générations 1910 à 1970, prolongé avec les tables prospectives 2007‐2060 de l'INSEE
8
Évolution de l’âge moyen d’entrée dans la vie active
23
A 30 ans* :
‐ La génération 1954 avait acquis 40,5 trimestres en
22 moyenne (20,8 ans la 1ère année de validation de 4 21,9
trimestres) 21,7
‐ La génération 1974 en a acquis 30,6 trimestres (mais 31,0
21 pour la génération 1978) – 23,4 ans la 1ère année de 21
validation de 4 trimestres
2014/2015
20 20
19,4
19 19
18,9
18,3
18
17
16
1969 1973 1981 1985 1989 1993 1997 2001
9
* : source : Bulletin n°13 des cahiers de la retraite complémentaire
Taux de chômage trimestriel au sens du BIT par sexe et âge (en %)
14,0
Hommes
12,0
Femmes
Ensemble
10,0
8,0
2014/2015
6,0
4,0
2,0
0,0
75
76
77
78
80
81
82
83
85
86
87
88
90
91
92
93
95
96
97
98
00
01
02
03
05
06
07
08
10
11
12
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
10 Source : INSEE – chômage en France métropolitaine de 1975 à 2012
Évolution du taux d’activité (au sens du BIT)
100
90
80
70
60
2014/2015
50
40
30
20
10
0
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
H - 15-24 ans H - 25-49 ans H - 50-54 ans H - 55-64 ans
F - 15-24 ans F - 25-49 ans F - 50-54 ans F - 55-64 ans
11 Source : INSEE, enquête emploi
12
2014/2015
L’emploi des seniors
13
2014/2015
L’emploi des seniors
La pyramide des âges en 1901
0 : déficit de naissance
dû à la guerre de 1870-
1871
2014/2015
14
La pyramide des âges en 1946 (Mise en place RGSS)
dû à la guerre de
1870-1871
1a : pertes 1ère GM
1c : déficit de naissance
2014/2015
dues à la guerre de
1914-1918
2 : passage des classes

creuses à l’âge de la
fécondité
3b : déficit de naissance
dues à la guerre de
1939-1945
15
La pyramide des âges en 2007 : le « papy boom »
1 : déficit de naissance dû à
la guerre de 1914‐1918
2 : passage des classes
creuses à l’âge de la
fécondité
2014/2015
dues à la guerre de 1939‐
1945
4 : « Baby boom »
5 : fin du « Baby boom »
16
Évolution de la pyramide des âges (2005‐2050)
2005 2050
2014/2015
17 Hypothèse d’un taux de fécondité de 1,8 enfant par femme
18
2014/2015
De 3 à 1,3 actifs pour un retraité…
19
2014/2015
Une France qui vieillit….
de 60 à de 65 à de 75 à 85 ans
Année 64 ans 74 ans 84 ans ou plus
1950 2 036 667 3 162 407 1 364 113 200 588
1960 2 316 151 3 326 418 1 671 145 290 353

2014/2015
1970 2 636 052 4 117 873 1 932 640 423 099
1980 1 616 609 4 462 424 2 511 248 567 366
1990 2 892 072 4 033 096 2 963 935 874 483
2000 2 709 739 5 177 071 2 977 615 1 267 516
2010 4 122 045 5 121 061 4 088 793 1 686 843
Entre 2010 et 2050, on devrait passer de 15,0 millions de plus de 60 ans à 22,3
20 millions, le nombre de plus de 75 ans devrait doubler
L’impact du vieillissement de la population (1)
Déséquilibre du marché de l’immobilier
– Accroissement du nombre de foyers
– Accroissement du nombre de petits foyers
– Mobilité faible des seniors, sauf aux grands âges
2014/2015
– Exode rural ?
– Demande de services
– Les retraités sont souvent propriétaires
21
Augmentation des dépenses et des besoins de santé
– La consommation en frais de santé croît avec l’âge
– Déficit de l’assurance maladie
– Besoins paramédicaux
2014/2015
– Besoins en matière de maisons de retraite
– Couverture de la dépendance
– Quid de l’offre ?
22
La dépendance
– 1,2 million de dépendants en France (dont ¾ ont plus de 75 ans), nombre qui devrait doubler
d’ici 2060 Nombre de dépendants 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2010 31/12/2011
A domicile 677 533 699 020 712 675 722 048

Source DRESS : bénéficiaires
En établissement 437 894 449 152 462 924 478 206
de l’APA Total 1 115 427 1 148 172 1 175 599 1 200 254
‾ Les dépenses publiques en faveur des personnes âgées dépendantes, de 21Md€ en 2011
2014/2015
pourraient atteindre 65 à 95 Md€ en 2060 (en euros constants 2011)
‾ Survenance du risque vers 85 ans
– Espérance de vie en dépendance : 1 an pour les hommes et 2,5 pour les femmes
– Risque assurable ? Première assurance dédiée dans les années 1985 par l’AG2R (SAFIR)
– 6 millions d’assurés aujourd’hui contre le risque dépendance (dont plus de la moitié comme
garantie accessoire d’un contrat de frais de santé)
– Rapport Gisserot : quel financement de la dépendance ?
 création d’une nouvelle branche de la protection sociale ?
23  ou incitations à la couverture complémentaire ?
2014/2015
24
Conclusion : Les régimes de retraite ne sont pas les seuls affectés
par la chute du ratio démographique !
Effets collatéraux :
 Les habitudes de consommation
2014/2015
 La transmission plus tardive du patrimoine (héritage)
 La diminution globale des revenus (le taux de remplacement des
revenus à la retraite étant inférieur à un)
25
Le régime général n’a pas fini sa montée en charge
Évolution du nombre de retraités au RGSS
2014/2015
2010 12 884 836 +2,6%

2011 13 102 069 +1,7%
2012 13 235 074 +1,0%
2013 13 499 081 +2,0%
26
2/ La Loi « Fillon » (2003‐775 du 21/08/2003)

– Augmentation de la durée d’assurance
– Coordination des régimes
– Départs anticipés
2014/2015
– Décote, surcote
– Droit à l’information
– Versement pour la Retraite (VPLR), ou rachat
– Droit à l’épargne retraite
– Institutions de Retraite Supplémentaire (IRS)
27
L’accroissement des prélèvements sociaux sur les retraites
2014/2015
28
Rappel de la formule de calcul d’une pension au RGSS
SAM * Taux * Durée d’Assurance
Pension =
Durée de référence
SAM : Salaire Annuel Moyen
Taux : 50% au maximum. Avant la loi Fillon, application d’une décote de 1,25% par
2014/2015
trimestre manquant (ou d’un abattement de 2,50% par trimestre), dans la limite de
20 trimestres (soit un taux minimum de 25% pour 5 ans d’anticipation).
Abattement calculé à partir du plus petit nombre de trimestres séparant :
‐ l’âge au départ de l’âge de 67 ans,
‐ le nombre de trimestres validés de la durée de référence.
29
Rappel de la réforme de 1993
 Allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein
(progressivement de 37,5 années à 40 années) sur la période 1993‐2003
 Passage progressif du calcul du SAM de 10 à 25 ans sur la période 1993‐2008
(suivant année de naissance : de 1933 à 1948).
 Les pensions ne sont plus revalorisées sur l’évolution des salaires, mais il est
2014/2015
entériné dans le code qu’elles sont indexées sur l’évolution des prix (ce qui de
fait était déjà le cas depuis 1987)
 Les salaires moyens composant les SAM sont également revalorisés sur les prix
Remarque : entre 1999 et 2009, les salaires ont augmenté en moyenne de 29,6%, les prix
de 17,4%... D’où une perte de pouvoir d’achat relative de plus de 10% sur la période.
30
Exemple sur la pension CNAV
17 000
Le retraité qui a liquidé en 2000 (avec SAM calculé sur 17 ans) avait au maximum, en 2000, une pension
CNAV de 11 862 €. S’il avait pu liquider avec un SAM sur 10 ans, il aurait touché 12 518 €.
16 000
Ce même retraité touche en 2009, une pension revalorisée de 13 866 €
Le retraité qui liquide en 2009 perçoit au maximum 14 758 €
15 000
2014/2015
14 000
13 000
Effet de Effet de la
l’augmentation du revalorisation des
nombre de salaires pensions payées
12 000
pris en compte dans (comme les prix)
le SAM
11 000 Pension CNAV maximale, à la date de la liquidation

Pension CNAV en 2009, en fonction de la date de liquidation
Pension CNAV maximale qui aurait été liquidée, si la moyenne des salaires étaient restée sur 10 ans
Pension précédente, en 2009, en fonction de la date de liquidation
31 10 000
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Préparation de la loi portant réforme des retraites
Rapport Charpin (1999) :
– constat de l’atteinte des objectifs des régimes en matière de niveau de vie
et des difficultés à venir puis propositions (recul de l’âge de départ et
création d’un fonds de réserve).
 Rapport Teulade (2000)
2014/2015
– Propositions : Départs anticipés (carrières longues), accroître la population

active (fécondité, immigration), créer un centre national de vigilance et de
garantie des retraites.
 Premier rapport du COR (2001) : « Renouveler le contrat social entre les
générations » :
– Préconise la vision à 20 ou 40 ans (décès des « papy boomers »)
32
Loi Fillon
La prise en compte de l’allongement de la durée de la vie
Art.5 (principes), 22 (Régime général) et 51 (Fonction publique)
 Objectif maintenir constant jusqu’en 2020 le ratio
Durée de service de la pension / Durée d’assurance
Fonctionnaires : la durée d’assurance pour une retraite à taux plein (75% du

dernier salaire) est alignée sur celle des salariés du privé (et régimes alignés).
Passage de 37,5 annuités de cotisation en 2003 à 40 annuités en 2008 (Art 66),
2014/2015
puis évolution comme les salariés du privé (1 trimestre par an jusque 2012).
 Salariés du privé : la durée de référence augmente progressivement de 150
trimestres (générations avant 1944) à 160 trimestres pour la génération 1948.
(Art.22)
 Tous régimes : augmentation progressive de la durée requise pour la retraite à
taux plein : passage à partir de 2008 de 160 trimestres à progressivement 164
trimestres (génération 1952) – décision entérinée en 2008.
33 Établissement d’une clause de revoyure quadriennale
Loi Fillon
Mesure du ratio durée de service de la pension / durée d’assurance
D’après les espérances de vie publiées par l’INSEE, le rapport à maintenir constant est
le suivant :
A / R >= 40 / 22,39 = rapport “A/R“ de 1996 = 1,79
Avec :
A : durée d’assurance, en année, requise pour bénéficier du taux plein
2014/2015
R : durée moyenne de retraite = Espérance de vie à 60 ans établie sur la population
observée 5 ans avant l’année considérée – (A – 40)
Soit A >= 1,79 x (40 + Espérance de vie à 60 ans de l’année considérée)

(1+1,79)
≈ 64,2% * (40 + Espérance de vie à 60 ans de l’année considérée)
Si l’espérance de vie à 60 ans publiée en 2015 par l’INSEE est de 25,5 ans alors la durée
d’assurance 2020 devrait être de 41,83 ans ou 168 trimestres.
34
Loi Fillon
Mesure du ratio durée de service de la pension / durée d’assurance
gain d 'esp ér ance d e vie : 0,177 0,073 0,244 0,215 0,360 0,150 0,170 0,100 0,100 0,200 0,105 0,172 0,172
Référence
Année d'application
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Fillon
Année d'application publication dans un décret avant le
2010 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

Woerth : 31/12 :
1994- 1999- 2000- 2001- 2002- 2003- 2004- 2005- 2006- 2007- 2008- 2009- 2010- 2011- 2012-
Bases INSEE
1996 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Espérance de vie
22,39 23,03 23,21 23,28 23,52 23,74 24,10 24,25 24,42 24,52 24,62 24,82 24,92 25,10 25,27
à 60 ans
2014/2015
Rapport avant
1,72 1,75 1,76 1,77 1,77 1,79 1,78 1,80 1,79 1,78 1,80 1,79 1,80
correction
Durée d'assurance 40 40 40,25 40,5 40,75 41 41,25 41,25 41,5 41,5 41,5 41,75 41,75 42 42
soit en trimestres 160 160 161 162 163 164 165 165 166 166 166 167 167 168 168
Génération 1948 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961
Rapport après
1,79 1,74 1,75 1,78 1,79 1,80 1,81 1,79 1,81 1,80 1,79 1,81 1,80 1,82 1,80
correction
Age minimum de
60 60 60 60 60,33 60,66 61 61,33 61,66 62 62 62 62 62 62
liquidation
Age théorique de
60 60 60,25 60,5 60,75 61 61,25 61,25 61,5 61,5 61,5 61,75 61,75 62 62
liquidation
chiffre connu, mais publication d'un décret nécessaire pour qu'il soit applicable
estimation d'après les tables INSEE instantanées
35 Supprimé par la loi Hollande de 2014
Loi Fillon
Le droit à l’information (Art. 10 et Art.13)
 Avant : relevé de carrière à
59 ans
 Après :
– Création du « GIP Info
Retraite » assurant la
coordination entre les
2014/2015
régimes
– Relevé de situation
individuelle selon un
calendrier établi par la loi
(décret du 19 juin 2006) :
36
Loi Fillon
Les départs anticipés (avant 60 ans) (Art.23)
 Possibilité de partir avant l’âge minimum (L.351‐1‐1 CSS)
 3 conditions :
– une durée d'assurance validée de 8 trimestres de plus que les X demandés à
l’âge minimum (168 trimestres avant 2009, 172 trimestres de 2009 à 2012 ),
– une durée cotisée minimale,
– un début d'activité avant un âge donné.
2014/2015
L’assuré qui a commencé à 16 ans (*) peut partir :
avec 4 ans d’anticipation s’il justifie de X+8 trimestres cotisés
à 58 ans s’il justifie de X+4 trimestres cotisés
L’assuré qui a commencé à 17 ans (*) peut partir :
à 59 ans s’il a X trimestres cotisés.
(*) : avoir validé 5 trimestres à la fin de l’année au cours de laquelle est survenu l’anniversaire ou 4
si né au 4ème trimestre…
Le durcissement des conditions en 2009 + la scolarité obligatoire jusqu’à 16
ans a entraîné une baisse très importante du nombre de départs anticipés
37
avant 60 ans, avant la loi Hollande sur les carrières longues
Loi Fillon
Les départs anticipés (avant 60 ans) (Art.23)
Conditions applicables jusqu'en octobre 2012
Année de Age de départ
naissance possible début de carrière (1) trimestre d'assurance (2) trimestres cotisés (2)(3)
56 ans 16 ans 172 172
1952 58 ans 16 ans 172 168
59 ans 4 mois 17 ans 172 164
60 ans 18 ans 172 164

56 ans 16 ans 173 173
1953 58 ans 4 mois 16 ans 173 169
59 ans 8 mois 17 ans 173 165
60 ans 18 ans 173 165
2014/2015
56 ans 16 ans 173 173

1954
58 ans 8 mois 16 ans 173 169
60 ans 18 ans 173 165
56 ans 4 mois 16 ans 174 174
1955
59 ans 16 ans 174 170
60 ans 18 ans 174 166
56 ans 8 mois 16 ans 174 174
1956
59 ans 4 mois 16 ans 174 170
60 ans 18 ans 174 166
57 ans 16 ans 174 174
1957
59 ans 8 mois 16 ans 174 170
60 ans 18 ans 174 166
(1) Validation de 5 trimestres avant le 31 décembre des X ans (4 au cours de l'année en cas de naissance au dernier trimestre)
38 (2) ceux nés en 1957 et après peuvent se voir demander un trimestre supplémentaire par décret publié avant fin 2013
(3) Toutes périodes cotisées, tous régimes de base confondus, sauf AVPF et versements pour la retraite de périodes non travaillées.
Loi Fillon
Revalorisation des pensions du RGSS (Art.27)
" Art. L. 161‐23‐1. ‐ Le coefficient annuel de revalorisation des pensions de vieillesse

servies par le régime général et les régimes alignés sur lui est fixé par arrêté du ministre
chargé de la sécurité sociale, conformément à l'évolution prévisionnelle des prix à la
consommation hors tabac prévue dans le rapport économique, social et financier annexé
à la loi de finances pour l'année considérée.

" Si l'évolution constatée des prix à la consommation hors tabac, mentionnée dans le
rapport économique, social et financier annexé à la loi de finances pour l'année suivante,
2014/2015
est différente de celle qui avait été initialement prévue, il est procédé, dans des
conditions fixées par voie réglementaire, à un ajustement destiné à assurer, pour ladite
année suivante, une revalorisation conforme à ce constat.
" Par dérogation aux dispositions du premier alinéa et sur proposition d'une conférence
présidée par le ministre chargé de la sécurité sociale et réunissant les organisations
syndicales et professionnelles représentatives au plan national, dont les modalités
d'organisation sont fixées par décret, une correction au taux de revalorisation de l'année
suivante peut être proposée au Parlement dans le cadre du plus prochain projet de loi de
financement de la sécurité sociale. "
39
Loi Fillon
Le versement pour la retraite (Art.29)
Rachat des années d’études et des années incomplètes
(n’ayant pas permis de valider 4 trimestres) :
 Dans la limite de 12 trimestres.
 Selon un barème « garantissant la neutralité actuarielle »
 Initialement ouvert aux 55‐60 ans, elle est désormais offerte de 20 à 60 ans, et depuis le
1/1/2009, au plus de 60 ans n’ayant pas encore liquidé leur pension.
2014/2015
 Au RG, 2 versements pour la retraite possible (D.351‐7 CSS) :
– Au titre du taux seul : le versement vient alors diminuer la décote
– Au titre du taux et de la proratisation : le versement permet aussi d’augmenter la durée
d’assurance.
 Modalités de calcul aux articles D.351‐8 et D.351‐9 CSS
– La valeur d’un trimestre est égal à la valeur actuelle probable du supplément de pension qu’il
procure.
 LFSS 2009 : ces rachats ne pourront plus entrer en compte pour les départs « carrières
longues »
40
Loi Fillon
Le versement pour la retraite : le coût à différents âges (RG)
Coût du rachat d’un trimestre à la CNAV (barème 2013)
Au titre du taux seul Au titre du taux + proratisation
Age 2013 % du salaire* Salaire > à 1PSS % du salaire* Salaire > à 1PSS
20 3,80% 1 407 € 5,63% 2 085 €

2014/2015
30 5,35% 1 983 € 7,93% 2 938 €
40 7,43% 2 753 € 11,02% 4 080 €
50 9,62% 3 563 € 14,26% 5 279 €
60 11,79% 4 367 € 17,48% 6 472 €
Si salaire compris entre 75% et 100% du P.S.S. Si salaire <75% P.S.S., calcul sur 75% P.S.S.
A titre de comparaison la cotisation retraite pour un salaire au plafond,
41 représente pour un trimestre 1 560 € (4,2125% du PASS à 37 032 €)….
Loi Fillon
Diverses autres mesures de la loi Fillon
 Baisse puis suppression de l’âge minimum de réversion – remis en cause depuis,
avec retour à 55 ans
 Diminution du taux de décote
 Instauration de la surcote
 Création d’un régime additionnel de retraite pour les fonctionnaires (cotisations
2014/2015
sur les primes)
 Création d’un régime complémentaire pour les commerçants (en points)
 Fusion des régimes de base des PL (transformé en régime en points) (Art.96)
 Epargne retraite (évoqué au cours 3) – PERP, PERCO
42
Loi Fillon
Les effets de la loi du 21 août 2003
2014/2015
Source : troisième rapport du COR (mars 2006)
43
3/ La Loi « Woerth » (2010‐1330 du 09/11/2010)

– Crée un comité de pilotage des régimes de retraite en répartition
– Recul de l’âge de liquidation des pensions
2014/2015
– Modification du calendrier Fillon d’information sur la durée
d’assurance requise pour une liquidation à taux plein
44
LA LOI DU 09‐11‐2010 PORTANT REFORME DES RETRAITES
 La principale mesure de la loi portant réforme des retraites (articles 18‐20 pour le
régime général):
– Le recul de l’âge minimum de liquidation de 60 à 62 ans, à raison de 4 mois par an :
 60 ans et 4 mois pour les personnes nées entre le 01/07/1951 et le 31/12/1951, à
 62 ans pour les personnes nées le 01/01/1956, et après
– Le recul pour les mêmes générations de l’âge du taux plein sans condition de 65 à 67 ans
– Le maintien de la liquidation à taux plein :
2014/2015
 À 60 ans pour les invalides (>10%) suite à maladie professionnelle ou accident du
travail
 À 65 ans pour :
– Les assurés ayant interrompu leur activité professionnelle en raison de leur qualité
d’aidant familial
– Les assurés handicapés
– Les parents d’un enfant handicapé, leur ayant apporté une aide effective, sous
condition qu’ils totalisent un nombre minimum de trimestres validés
– Les assurés nés entre le 01/07/1951 et le 31/12/1955, qui ont eu ou élevé au moins
3 enfants, qui ont interrompu leur carrière pour au moins un de ces enfants, et qui
ont validé un nombre minimum de trimestres
45
 Même recul de deux ans dans tous les régimes de base
– le monde agricole (MSA)
– pour les fonctionnaires (PCM)
 Les autres mesures concernant la retraite en répartition :
– Obligation de passer à un paiement mensuel des pensions au plus tard le 1/1/2014
(article 10)
2014/2015
– Prise en compte des IJ maternité versées à compter du 1/1/2012 dans les bases de
rémunération CNAV,
– Allongement à 6 mois au lieu de 4 mois des périodes de chômage non indemnisées
(début de carrière) prises en compte par la CNAV,
– Adaptation des règles de départ dans le cadre des carrières longues (âge minimum
reculé dans les mêmes proportions),
– Tout salarié devra savoir, dès 56 ans, le nombre de trimestres qu’il devra totaliser pour
liquider à taux plein : il est prévu de passer à 165 trimestres pour les générations 1953 et
1954 (article 17),
46
 Les autres mesures concernant la retraite en répartition :
– Compte tenu du relèvement de l’âge minimum de liquidation, les personnes ayant
racheté des trimestres « pour rien » pourront en demander le remboursement,
– Les conditions d’attribution de la surcote sont durcies,
– Les régimes complémentaires des artisans et des commerçants sont fusionnés à effet du
1er janvier 2013
2014/2015
– Pénibilité : création d’un « dossier médical en santé au travail », et obligation faite à

l’employeur de consigner les conditions de pénibilité de chaque salarié concerné
– Elargissement de l’utilisation du CET pour cesser de manière progressive son activité
– Application du forfait social à la part salariale des cotisations retraite aux régimes
complémentaires prise en charge par l’employeur
– Aide à l’embauche en CDI ou CDD de plus de six mois, de demandeurs d’emploi âgés de
55 ans et plus
47
Prévisions avant
accélération
Les perspectives des régimes de retraite réforme de 2010
 Les résultats* passés et prévisionnels de l’assurance vieillesse (tous régimes) :
2,0 1,5 1,7
0,9
0,5 0,3
0,0
-2,0 -1,9 -1,9

2014/2015
-4,0
-4,6 -4,1
-4,5
-6,0 -5,5
-6,1
-8,0
-7,9
-8,9
-10,0
-11,0
-12,0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
 L’espérance de pouvoir redéployer les cotisations chômage est
largement différée
48
* Source : LFSS 2013 et PLFSS 2014
LA LOI DU 09‐11‐2010 PORTANT REFORME DES RETRAITE
 Pour le volet épargne retraite :
– Définition de l’épargne retraite
– Les entreprises ayant mis en place un régime à prestations définies catégoriel (ou qui
souhaiteraient en mettre un en place) devront mettre en place une ou plusieurs
solutions retraite au bénéfice de l’ensemble des salariés (article 83 ou PERCO) – mise en
conformité avant le 31 décembre 2012
2014/2015
– Possibilité de verser sur un PERCO la participation (50% versés par défaut),
– Possibilité pour le salarié de verser, en l’absence de CET, l’équivalent des jours de congés
non pris excédant 25 et dans la limite de 5, dans un PERCO ou un article 83. Ces
versements entrent dans les limites de déductibilité fiscales et sociales de l’épargne
retraite
– Introduction d’une possibilité de sortie en capital à la PREFON, pour un maximum de
20% de l’épargne acquise
– Ajout de la possibilité de rachat des contrats d’épargne retraite en cas de décès du
conjoint ou pacsé, et en situation de surendettement
49
 Prévoit déjà une (des) nouvelle(s) réforme(s) :
– Demande au COR un rapport sur la compensation démographique entre les régimes de
base, et sa possible rénovation, « afin d’assurer la stricte solidarité démographique
entre ces régimes »
– À compter du premier semestre 2013, le Comité de pilotage des régimes de retraite
(créé par la loi) organise une réflexion nationale sur les objectifs et les caractéristiques
d’une réforme systémique de la prise en charge collective du risque vieillesse (régime
2014/2015
universel par points ou en comptes notionnels) (article 16)
– Le COR doit remettre un rapport avant le 31 mars 2018, faisant le point sur la situation
financière des régimes de retraite (article 3)
– Sur la base de ce rapport, le comité de pilotage des régimes de retraite propose un
projet de réforme destiné à équilibrer les régimes au‐delà de 2020 (article 3)
50
4/ Diverses mesures intermédiaires
– LFSS pour 2012
– Décret « Hollande » n° 2012‐847 du 2 juillet 2012
2014/2015
51
LFSS pour 2012
 Accélération du calendrier de recul de l’âge minimum de liquidation
Génération loi Woerth LFSS pour 2012

1950 60 ans 65 ans 60 ans 65 ans

1951 60 ans 4 mois 65 ans 4 mois 60 ans 4 mois 65 ans 4 mois
2014/2015
1953 61 ans 66 ans 61 ans 2 mois 66 ans 2 mois

1955 61 ans 8 mois 66 ans 8 mois 62 ans 67 ans
1956 62 ans 67 ans 62 ans 67 ans
52
Décret « Hollande » n° 2012‐847 du 2 juillet 2012
Modifie, pour les départs à compter du 1/11/2012, les conditions permettant de liquider sa pension S.S. sans
abattement pour carrière longue.
Conditions applicables jusqu'en octobre 2012 à partir de novembre 2012
Année de Age de départ début de trimestres trimestres début de carrière trimestres cotisés
naissance possible carrière (1) d'assurance cotisés (2) (1) (2)
56 ans 16 ans 172 172 Sans objet Sans objet

58 ans 16 ans 172 168 Sans objet Sans objet
59 ans 4 mois 17 ans 172 164 17 ans 164

1952 60 ans 18 ans 172 164 20 ans 164
2014/2015
56 ans 16 ans 173 173 16 ans 173
58 ans 4 mois 16 ans 173 169 16 ans 169
59 ans 8 mois 17 ans 173 165 17 ans 165

1953 60 ans 18 ans 173 165 20 ans 165
56 ans 16 ans 173 173 16 ans 173
58 ans 8 mois 16 ans 173 169 16 ans 169

1954 60 ans 18 ans 173 165 20 ans 165
56 ans 4 mois 16 ans 174 174 16 ans 174

59 ans 16 ans 174 170 16 ans 170
1955 60 ans 18 ans 174 166 20 ans 166
56 ans 8 mois 16 ans 174 174 16 ans 174
59 ans 4 mois 16 ans 174 170 16 ans 170

1956 60 ans 18 ans 174 166 20 ans 166
53 (1) Validation de 5 trimestres avant le 31 décembre des X ans (4 au cours de l'année en cas de naissance au dernier trimestre)
(2) Toutes périodes ayant donné lieu à cotisation, tous régimes de base confondus, sauf AVPF et versements pour la retraite.
Décret « Hollande » n° 2012‐847 du 2 juillet 2012
Pour financer cette nouvelle mesure, les cotisations de retraite de base augmentent. Pour le régime des salariés,
ces augmentations sont les suivantes :
SUR LA PART DE LA REMUNERATION SUR LA TOTALITE

REMUNERATIONS dans la limite du plafond des rémunérations
VERSEES
prévu au premier alinéa
de l'article L. 241-3
2014/2015
Employeur Salarié Employeur Salarié
Jusqu'au 31 octobre 2012 8,30% 6,65% 1,60% 0,10%

Du 1er novembre 2012
au 31 décembre 2013 8,40% 6,75% 1,60% 0,10%
Du 1er janvier au
31 décembre 2014 8,45% 6,80% 1,60% 0,10%
Du 1er janvier au
31 décembre 2015 8,50% 6,85% 1,60% 0,10%
A compter du
1er janvier 2016 8,55% 6,90% 1,60% 0,10%
54
5/ La loi n° 2014‐40 du 20 janvier 2014, dite « Loi

Hollande »
– Nouvelles ressources
2014/2015
– Allongement de la durée de cotisation
– Compte pénibilité
55
La loi Hollande : mesures d’économies
 Décalage de la revalorisation des pensions au 1er octobre (sauf minimum vieillesse
qui sera revalorisé au 1er avril) – article 5
Augmentation de la durée de cotisation pour une liquidation à taux plein – art. 2
Naissance Durée d’assurance Age d’ouverture des Age de départ à taux

droits plein sans condition
1948 et avant 40 ans (160 T) 60 ans 65 ans
2014/2015
1949 40 ans ¼ (161 T) 60 ans 65 ans

1950 à juin 1951 40 ans ½ (162 T) 60 ans 65 ans
7/1951 à 12/1951 40 ans ¾ (163 T) 60 ans 4 mois 65 ans 4 mois
1952 41 ans (164 T) 60 ans 9 mois 65 ans 9 mois
1953 41 ans ¼ (165 T) 61 ans 2 mois 66 ans 2 mois
1954 41 ans ¼ (165 T) 61 ans 7 mois 66 ans 7 mois
1955 à 1957 41 ans ½ (166 T)
1958 à 1960 41 ans ¾ (167 T)
1961 à 1963 42 ans (168 T)
1964 à 1966 42 ans ¼ (169 T) 62 ans 67 ans
1967 à 1969 42 ans ½ (170 T)
56 1970 à 1972 42 ans ¾ (171 T)
1973 et après 43 ans (172 T)
La loi Hollande : mesures d’accompagnement
 Création d’un compte pénibilité dès le 1er janvier 2015 (3 décrets d’application
sortis le 9 octobre 2014) – articles 7 à 17
– Au profit des salariés du privé, salariés sous droit privé des personnes publiques
– Cumul de points (1 point par période de 3 mois d’exposition à 1 facteur*; 2 points en cas
d’exposition à plusieurs facteurs, dans la limite de 100 points)
– L’acquisition de points est doublée pour les salariés nés avant le 1/7/1956,
Mesure financée exclusivement par les employeurs :
2014/2015
–
 taux de base pour les entreprises ayant exposé au moins un salarié à la pénibilité : taux nul en 2015
et 2016, de 0,01% en 2017,
 Taux par salarié exposé : de 0,1%/0,2% en 2015 et 2016 pour les salariés exposés à un seul/plusieurs
facteur(s), et 0,2%/0,4% en 2017.
* : 10 facteurs de pénibilité, tels que définis par les partenaires sociaux en 2008 : manutentions manuelles de
charges lourdes, postures pénibles définies comme positions forcées des articulations, vibrations mécaniques,
agents chimiques dangereux (y compris poussières et fumées), activités exercées en milieu hyperbare,
températures extrêmes, bruit, travail de nuit, travail en
équipes successives alternantes, travail répétitif.
57
 Utilisation du compte pénibilité : les points utilisables pour financer :
– Des formations continues de réorientation vers des métiers moins pénibles
(1 point = 25 heures de prise en charge de tout ou partie des frais de formation)
– Un maintien de rémunération lors d’un passage à temps partiel – minimum 20%
et maximum 80% ‐ en fin de carrière (10 points = 3 mois de maintien de salaire
pour un passage à mi‐temps)
2014/2015
– Bénéficier de trimestres supplémentaires validés pour la retraite (10 points =
1 trimestre, donc 8 trimestres au maximum) et d’anticiper sa retraite d’autant.
 Les 20 premiers points doivent être utilisés pour la formation. Ce minimum de 20
points formation ne s’applique pas pour les salariés nés avant le 01/01/1960 et est
ramené à 10 points pour les salariés nés entre le 01/01/1960 et le 31/12/1962.
58
 L’âge minimum de départ en pré‐retraite progressive (article 18),
antérieurement aligné sur l’âge minimum de liquidation (soit 62 ans à terme), est
diminué de deux années. La condition de durée minimale d’assurance pour
pouvoir en bénéficier (actuellement 150 trimestres) pourrait également être
abaissée par décret.
2014/2015
 Les règles de cumul emploi‐retraite (articles 19 à 21) sont généralisées et
simplifiées : dès lors qu’une personne aura liquidé ses pensions dans un régime de
retraite de base (quel qu’il soit), il pourra reprendre une activité dépendant de
n’importe quel autre régime, mais cette activité n’ouvrira plus de nouveaux droits
(sauf s’il est dans le cas des dispositions de la pré‐retraite progressive), alors
qu’aujourd’hui il peut s’ouvrir de nouveaux droits s’il change de régime de base.
Une exception est maintenue pour les bénéficiaires d’une pension militaire, qui
pourront continuer à acquérir des droits dans les autres régimes. Ces dispositions
seraient applicables pour toutes les pensions liquidées à compter de janvier 2015.
59
 Les modalités de validation de trimestres pour la retraite seront
modifiées (article 25) dans le régime de base : avant la loi, un trimestre était
validé lorsque le salarié avait cotisé au cours d’un même exercice sur une
rémunération, plafonnée au plafond de la Sécurité Sociale, égale à 200 heures de
SMIC. A compter du 1er janvier 2014, un trimestre est validé dès que le salarié a
cotisé sur une rémunération égale à 150 heures de SMIC, mais sur la base de
rémunérations plafonnées à 1,5 SMIC. De plus, les cotisations d’un exercice
2014/2015
insuffisantes pour valider un trimestre sont reportées sur l’exercice suivant. Cette
mesure permet aux petits temps partiels de valider plus facilement des trimestres,
sans que le nombre de trimestres validé par les salariés percevant plus de
1,5 SMIC soit modifié.
 Les apprentis et jeunes en alternance valideront autant de trimestres pour la
retraite que de trimestres travaillés, ceci quelle que soit leur rémunération (article
30).
60
 Une aide forfaitaire au rachat de trimestre d’étude sera ouverte (article 27
et 28), dans la limite de 4 trimestres, aux jeunes qui décideront de racheter des
trimestres dans un délai maximum de 5 à 10 ans suivant la fin de leurs études.
 A compter du 1er janvier 2015, toutes les périodes de formation professionnelle

seront assimilées à des périodes de temps de travail pour la validation de
trimestres pour la retraite (un trimestre pour 50 jours de stage) (article 31).
2014/2015
 Les conditions demandées pour un départ en carrière longue seront modifiées
(article 26) : aux 2 trimestres de chômage et 2 trimestres de maternité
actuellement réputés cotisés seront ajoutés, à compter du 1er janvier 2014, 2
trimestres supplémentaires de chômage et 2 trimestres d’invalidité.
61
 les règles de calcul des pensions des poly‐pensionnés des régimes de
base alignés (Régime général, RSI, salariés agricoles) seront modifiées à compter
du 1er janvier 2017 au plus tard (article 43), afin que le poly‐pensionné reçoive la
même pension qu’un mono‐pensionné (calcul d’une pension unique sur toute la
carrière dans les régimes alignés),
2014/2015
 les conditions d’accès à une retraite anticipée des personnes handicapées
seront élargies (articles 36 à 38) : abaissement de 80 % à 50 % du taux
d’incapacité permanente permettant de liquider sa pension à 55 ans sous
condition de durée d’assurance, et à 62 ans (au lieu de 65 ans) sans condition de
durée d’assurance. Par ailleurs, une majoration de durée d’assurance d’un
trimestre par période de trente mois (dans la limite de 8 trimestres) sera accordée
aux personnes prenant en charge à temps complet un adulte lourdement
handicapé (article 25 du projet).
62
 Il est prévu de simplifier les relations des assurés avec les régimes de retraite, avec
notamment (pas d’échéance indiquée) la création d’un relevé actualisé
communiqué sur demande par voie électronique (article 39) et d’une demande
unique de retraite en ligne, sur la base d’une déclaration préremplie (article 40).
 Régimes de retraite à prestations définies (Articles 50) : Le projet de loi

prévoyait, que les entreprises qui ont mis en place des régimes de retraite à
2014/2015
prestations définies ne pourraient plus régler ces prestations directement, celles‐ci
devant être exclusivement gérées par un organisme d’assurance. Pour les rentes en
cours de service, les entreprises disposaient d’un délai de 5 ans à compter de la
date de publication de la loi pour se mettre en conformité et externaliser le
paiement des rentes.
Cet article a disparu dans le texte de loi voté et est remplacé par une disposition
prévoyant que « le gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance
toute mesure afin de protéger les droits acquis ou en cours d’acquisition des
personnes ayant quitté l’entreprise à la date de la survenance de son insolvabilité».
L'ordonnance devait être prise dans un délai de 6 mois à compter de la
63 promulgation de la loi (on l’attend).
 La loi ne prévoit finalement pas la refonte immédiate des majorations pour
enfants élevés, mais prévoit (article 22) que dans un délai de six mois après
publication de la loi, ce sujet sera étudié. Le projet initial prévoyait de les modifier
à partir de 2020 afin de plus bénéficier aux femmes : la majoration actuelle de
10 % pour 3 enfants sera progressivement plafonnée et transformée en
majoration forfaitaire par enfant (dès le premier).
2014/2015
 Dans le même esprit, la loi prévoit que le sujet de la réversion sera étudié dans
l’année suivant la promulgation de la loi (article 24), pour « une meilleure prise en
compte du niveau de vie des conjoints survivants et d’une harmonisation entre les
régimes ».
64
La loi Hollande : le financement
Le financement des mesures prévues dans la loi sera réalisé par le biais :
 D’une augmentation des cotisations (fixée dans le PLFSS pour 2014) :
+ 0,60% du salaire total déplafonné, réparti entre l’employeur (0,30%) et le salarié (0,30%)
étalé sur 4 ans : 0,30 % (50/50 employeur/salarié) en 2014 puis 0,10% par an entre 2015
et 2017 (toujours moitié/moitié).
 De la fiscalisation des majorations enfants des retraites (fixée dans l’article 5 de la
2014/2015
Loi de Finance pour 2014)
65
La loi Hollande : le financement
 L’augmentation des cotisations
Evolution des cotisations
Sur la totalité des

Dans la limite du PSS

rémunérations
Employeur Salarié Total Employeur Salarié Total
Jusqu'au 31/10/2012 8,30% 6,65% 14,95% 1,60% 0,10% 1,70%
2014/2015
A partir du 1/11/2012 8,40% 6,75% 15,15% 1,60% 0,10% 1,70%

A partir du 1/1/2014 8,45% 6,80% 15,25% 1,75% 0,25% 2,00%
A partir du 1/1/2015 8,50% 6,85% 15,35% 1,80% 0,30% 2,10%
A partir du 1/1/2016 8,55% 6,90% 15,45% 1,85% 0,35% 2,20%
A partir du 1/1/2017 8,55% 6,90% 15,45% 1,90% 0,40% 2,30%
Majoration suite au décret Majoration suite à la loi
Hollande de 2012 des Hollande de janvier 2014
carrières longues
66
Récapitulatif des effets des réformes sur le régime général
Nombre de
Nombre de Coefficient Age de
Année de meilleurs salaires Durée de Age minimum
trimestres pour d'anticipation par liquidation sans
naissance pour le calcul du rédérence de liquidation
le taux plein trimestre manquant condition
SAM
1933 et < 10 150 150 2,500% 60 ans 65 ans
1934 11 151 150 2,500% 60 ans 65 ans
1935 12 152 150 2,500% 60 ans 65 ans

…
1942 19 159 150 2,500% 60 ans 65 ans
1943 20 160 150 2,500% 60 ans 65 ans Réforme
1944 21 160 152 2,375% 60 ans 65 ans de 1993
1945 22 160 154 2,250% 60 ans 65 ans
2014/2015
1946 23 160 156 2,125% 60 ans 65 ans

1947 24 160 158 2,000% 60 ans 65 ans
1948 25 160 160 1,875% 60 ans 65 ans Réforme
1949 25 161 161 1,750% 60 ans 65 ans Fillon
1950 25 162 162 1,625% 60 ans 65 ans
1951 25 163 163 1,500% 60 ans 4 mois 65 ans 4 mois
1952 25 164 164 1,375% 60 ans 9 mois 65 ans 9 mois
1953 25 165 165 1,250% 61 ans 2 mois 66 ans 2 mois Réforme
1954 25 165 165 1,250% 61 ans 7 mois 66 ans 7 mois Woerth
1955-1957 25 166 166 1,250% 62 ans 67 ans accélérée
1958-1960 25 167 167 1,250% 62 ans 67 ans
1961-1963 25 168 168 1,250% 62 ans 67 ans
1964-1966 25 169 169 1,250% 62 ans 67 ans Réforme
1967-1969 25 170 170 1,250% 62 ans 67 ans Hollande
1970-1972 25 171 171 1,250% 62 ans 67 ans
1973 + 25 172 172 1,250% 62 ans 67 ans
67
6/ La branche vieillesse dans les récentes lois de
financement de la sécurité sociale
2014/2015
68
La branche vieillesse dans les récentes LFSS
 Les lois de financement de la sécurité sociale fixent les prévisions de recettes et

les objectifs de dépense des branches de la sécurité sociale pour l’avenir.
 Elles sont le réceptacle de « quelques » ajustements sur la branche vieillesse…
– La LFSS pour 2007 :

 Interdit à compter du 1er janvier 2010 la mise à la retraite avant 65 ans,
 Institue pour 5 ans (2010‐2014) la possibilité d’un départ à la retraite négocié
2014/2015
entre employeur et salarié avant l’âge de retraite à taux plein,

 Impose l’établissement d’un barème spécifique respectant une « stricte
neutralité » actuarielle dans le cas de rachat de trimestres permettant des
départs anticipés.
– La LFSS pour 2008 :
 Veut favoriser l’emploi des seniors (objectif : porter le taux d’emploi des 55‐64
ans de 37,6% en 2006 à 50% en 2010) :
– Augmente de la taxe sur les préretraites, de 24,15% à 50%
– Interdit toute mise à la retraite d’office avant 65 ans (encore possibles en
2008 et 2009, mais taxées à 25% en 2008 et 50% en 2009)
– Supprime le régime dérogatoire instauré par la LFSS 2007
69  Prépare le rendez‐vous de 2008
 La LFSS 2009 :
– Emploi des seniors :
 Supprime toute possibilité de mise à la retraite par l’employeur jusqu’à 70 ans
 Autorise sans limite le cumul emploi retraite si liquidation de toutes les pensions à
taux plein
 Instaure une taxe de 1% de la masse salariale pour les entreprises n’employant pas de
salariés « âgés »
2014/2015
 Augmente la surcote en cas de poursuite de l’activité après le taux plein
– Remet un âge minimum de liquidation (55 ans) de la pension de réversion de la
CNAV…
– Instaure une taxe de 2% (forfait social) sur la participation, l’intéressement et les
régimes de retraite supplémentaire au profit de la CNAM
70
 La LFSS 2010 :
– Double la taxe de 2% (forfait social) sur la participation, l’intéressement et les régimes de retraite
supplémentaire au profit de la CNAM ‐> passe à 4%.
– Régimes de retraite à prestations définies :
 Double les contributions existantes,
 Instaure une contribution patronale additionnelle de 30%, pour les retraites liquidées après le 1/1/2010 d’un
montant supérieur à 8 P.S.S.,
 Impose un financement dans un organisme d’assurance pour tous les régimes créés à compter du 1/1/2010.
– Modifie les majorations de trimestres attribuées aux femmes. Elle instaure trois nouvelles majorations :
2014/2015
 Majoration maternité : 4 trimestres accordés aux femmes, du fait de la grossesse et de l’accouchement,
 Majoration éducation : 4 trimestres du fait des 4 années qui suivent la naissance ou l’adoption, attribuées :
– Pour les enfants nés avant le 1/1/2010 : à la mère, sauf si le père apporte la preuve, dans les 12 mois de
la date de publication de la loi, qu’il a élevé seul l’enfant pendant une ou plusieurs années pendant les 4
premières années de l’arrivée de l’enfant dans le foyer,
– Pour les enfants nés après le 1/1/2010, à la mère en cas de silence du couple. Possibilité de partager
ces trimestres d’un commun accord (accord qui doit être formulé dans les 6 mois qui suivent le 4ème
anniversaire de l’enfant). Si désaccord entre les parents, trimestres attribués à celui qui a élevé l’enfant
le plus longtemps pendant les 4 premières années, à défaut 50/50.
 Majoration d’adoption : 4 trimestres au titre de l’adoption, attribués dans les mêmes conditions que la majoration
d’éducation
– Exclut ces périodes des trimestres validés pour bénéficier du droit à la retraite anticipée.
71
 La LFSS 2011 :
– Révise la taxation des régimes de retraite « chapeau » :

 Pour les entreprises ayant opté pour la taxation sur les rentes, celle‐ci est appliquée dès le 1er
€ (rentes liquidées depuis le 1er janvier 2001),
 Les salariés devront s’acquitter d’une contribution sur la rente au bénéfice du FSV. Le taux de
2014/2015
la contribution variera en fonction de la date de liquidation et du montant de la rente :
Taux de Rentes liquidées Rentes liquidées

contribution avant le 1er janvier 2011 à partir du 1er janvier 2011
0% Rentes inférieures à 500€ par mois Rentes inférieures à 400€ par mois
7% Rentes comprises entre Rentes comprises entre
500 € et 1 000 € par mois 400 € et 600 € par mois
14% Rentes supérieures à 1 000 € par mois Rentes supérieures à 600 € par mois
– L’augmentation du forfait social sur la participation, l’intéressement et les régimes de retraite
supplémentaire au profit de la CNAM, qui passe de 4% à 6%.
– La limitation à 4 P.S.S. de la réduction de 3% des salaires soumis à CSG‐CRDS
72
 La LFSS 2012 :
– Augmentation du forfait social sur la participation, l’intéressement et les régimes de retraite
supplémentaire au profit de la CNAM, qui passe de 6% à 8%.
– Accélération d’un an du passage de l’âge minimum de liquidation de 60 à 62 ans
 La LFSS rectificative n°2 pour 2012 :
– Régimes supplémentaires à prestations définies :
2014/2015
 Doublement à effet du 1er janvier 2014 des taxes
 Tentative de création d’une tranche de cotisation à 21% sur les retraites, jugée contraire à la constitution par le
Conseil Constitutionnel
– Passage du forfait social de 8% à 20% à effet du 1er août 2012
– Augmentation de 0,20% (0,10% salariés, 0,10% employeur) des cotisations retraites à la CNAV sous
plafond.
 La LFSS 2013 :
– Instauration, à compter du 1er avril 2013, d’une contribution de solidarité (CASA) de 0,30% sur les
pensions de retraite, de préretraite et d’invalidité des personnes non imposables, destinée à
financer la dépendance
– Extension de l’assiette de la taxe sur les salaires, et création d’une nouvelle tranche à 20%
73
 Le LFSS 2014 :
– Imposition des retraités
 Suppression de l’exonération d’impôt sur le revenu des majorations de retraite pour charges
de famille (article 6) dès l’imposition des revenus 2013.
– Instauration d’une taxe exceptionnelle de solidarité sur les hautes rémunérations
versées par les entreprises (article 9)
2014/2015
 Rémunérations concernées : 2013 et 2014
 Rémunérations supérieures à 1 M€ : Somme des montants bruts susceptibles d’être admis en
déduction du résultat imposable, quelle que soit l’année de versement
– Traitements, salaires ou revenus assimilés
– Jetons de présence
– Pensions, compléments de retraite Indemnités attribués en raison du départ à la retraite, pour le
montant comptabilisé par l’entreprise lorsqu’il est versé sous forme de rente, ou pour 10% du montant
comptabilisé par l’entreprise lorsqu’il est versé sous forme de capital
– Attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions (année de décision d’attribution)
 Le taux de la taxe est de 50%, le montant de la taxe étant toutefois plafonné à 5% du chiffre
d’affaires
74
5/ Les différents accords ARRCO et AGIRC
– L’accord ARRCO‐AGIRC du 18 mars 2011
– L’accord ARRCO‐AGIRC du 13 mars 2013
2014/2015
75
L’accord ARRCO‐AGIRC du 18 mars 2011
 Aligne les conditions de liquidation à taux plein pour les départs à des âges
dérogatoires sur ceux du régime de base (carrières longues, handicap, pénibilité,
amiante, aidants familiaux…)
 Reconduit l’AGFF jusqu’au 31 décembre 2018, aux mêmes taux de cotisation
 Décale l’âge du taux plein sans condition et précise l’application des coefficients
2014/2015
d’abattement en cas de retraite anticipée avant cet âge : il s’appliqueront sans
changement sur les dix ans qui précèdent l’âge du taux plein sans condition
 Instaure une majoration pour enfant à charge à l’AGIRC : elle sera dans les deux
régimes de 5% par enfant à charge, non cumulable avec la majoration familiale
(pour enfants élevés)
 Passe, avant le 1er janvier 2014 au plus tard, à un paiement mensuel des pensions
(au lieu de trimestriel aujourd’hui)
76
L’accord ARRCO‐AGIRC de 2011 : majorations familiales
Points acquis ARRCO AGIRC
jusqu'au 31/12/1998 Législation du régime de 8% pour 3 enfants + 4% par

l'époque, sous réserve d'avoir enfant au‐delà du 3ème, dans la
rempli les conditions d'attribution limite de 24% (7 enfants)
au 31/12/1998
du 1/1/1999 au 5% pour 3 enfants élevés, sous 8% pour 3 enfants + 4% par

2014/2015
31/12/2012 réserve d’avoir rempli les enfant au‐delà du 3ème, dans la

conditions d’attribution au 31 limite de 24% (7 enfants)
décembre 2011
à partir du 1/1/2012 10% pour 3 enfants élevés ou plus 10% pour 3 enfants élevés ou

plus
Limite de l'ensemble des Limite de l'ensemble des
majorations familiales ARRCO à 1 majorations familiales AGIRC à 1
000 €/mois 000 €/mois
77
L’accord ARRCO‐AGIRC de 2011 : fixation des paramètres
 Revalorisation de la valeur de service du point :
– ARRCO :
 2,11 % au 1er avril 2011 (appliquée au 1er juillet 2011 avec effet rétroactif)

 Comme l’évolution du salaire moyen ARRCO‐AGIRC moins 1,50% sans pouvoir être
inférieure à l’inflation, de 2012 à 2015 inclus
2014/2015
– AGIRC :
 0,41 % au 1er avril 2011 (appliquée au 1er juillet 2011 avec effet rétroactif)
 En 2012 de manière à ce que le rendement de l’AGIRC soit égal à celui de l’ARRCO,
 Comme l’évolution du salaire moyen ARRCO‐AGIRC moins 1,50% sans pouvoir être
inférieure à l’inflation, de 2013 à 2015 inclus.
 Revalorisation du salaire de référence dans les deux régimes :
 En 2011 : Comme l’évolution du salaire moyen ARRCO‐AGIRC
 De 2012 à 2015 inclus : Comme l’évolution du salaire moyen ARRCO‐AGIRC moins
78 1,50%, sans pouvoir être inférieure à l’inflation
L’accord ARRCO‐AGIRC de 2011
 En conclusion :
– Pas d’augmentation des cotisations (au moins jusqu’en 2016)
– Reconduction de l’AGFF pour une période de 7 ans 1/2
– Pas de modification des pensions de réversion (mais point qui sera réétudié)
2014/2015
– Stabilisation du rendement jusqu’à fin 2015 (après ajustement à la baisse du
rendement AGIRC pour qu’il soit égal à celui de l’ARRCO)
– Unification forte des réglementations et paramètres des deux régimes
79
Les perspectives des régimes de retraite
 Les résultats de l’ARRCO et l’AGIRC (résultat d’exploitation, après transfert
de solidarité, avant résultat financier et participation AGFF – en M€) :
2014/2015
80
Accord ARRCO‐AGIRC du 13 mars 2013
 Augmentation des cotisations contractuelles obligatoires
1er janvier 2014 : 6,10% T1, 16,10% T2 à l’ARRCO, 16,34% à l’AGIRC
(taux d’appel : 7,625%, 20,125% et 20,425% respectivement)
1er janvier 2015 : 6,20% T1, 16,20% T2 à l’ARRCO, 16,44% à l’AGIRC
(taux d’appel : 7,75%, 20,25% et 20,55% respectivement)

2014/2015
Moindre revalorisation des prestations
au 1er avril 2013 : 0,80% à l’ARRCO et 0,50% à l’AGIRC
(valeurs de point ARRCO de 1,2513 €, AGIRC de 0,4352 €)
aux 1er avril 2014 et 2015 : inflation moins 1 point
 Maintien d’un rendement constant sur 2013‐2015
Salaire de référence 2014 : ARRCO de 15,2589 €, AGIRC de 5,3075 € (soit une cotisation GMP
de 796,08 € pour 2014)
81
 Orientations pour le long terme
 Négociations avec l’Etat et l’UNEDIC sur la prise en charge de la part des
droits gratuits chômage
 Mise en place d’un groupe de travail : propositions avant fin 2013…
 Moyens permettant d’identifier les caractéristiques des allocataires pour cibler les
mesures à prendre
 Réflexion sur l’évolution des paramètres de réversion
2014/2015
 Conditions de l’extension de l’AGFF à la Tranche C
 Ouverture d’une option d’affectation de la cotisation de 1,50% prévoyance‐décès
à la retraite supplémentaire
 Travaux 2014
 Convergence des paramètres de gestion ARRCO et AGIRC
 Mise en place d’un dispositif de pilotage sur le long terme
 Analyse de l’incidence des mesures qui seront prises sur le régime de base, et
conditions de transposition,
82  Identification les évolutions complémentaires nécessaires
 Ce qui a été proposé par le MEDEF mais n’a pas été adopté
 Une augmentation du taux d’appel plutôt que du taux contractuel

Une désindexation des pensions jusqu’en 2017 plutôt que jusqu’en 2015
 La réversion
 Taux 56% à 60 ans – 51,3 % à 55 ans
2014/2015
 Proratisation en fonction de la durée de mariage rapportée à la durée nécessaire
pour l’obtention du taux plein au régime de base
 Prestations AGFF
 Affectées d’une contribution de solidarité de 1% en 2014 à 5% en 2018
 Modifiées à compter de 2019 pour reculer l’âge effectif de liquidation
83
6/ Actualités et réflexions
– L’ARRCO et l’AGIRC
– Le COR
2014/2015
– Le Fonds de Réserve des Retraites
– Les comptes notionnels
– Directive Institution de Retraite Professionnelle (IRP)
– La compensation généralisée entre les régimes
84
L’ARRCO‐AGIRC
 De nouvelles négociations sont en cours, qui devraient aboutir à un
nouvel accord, à la fin de l’année.
 Les pistes d’étude actuelles sont les suivantes :
 Une fusion de l’ARRCO et de l’AGIRC à l’horizon 2019,

2014/2015
Une baisse du rendement
 Un taux d’appel ajusté en fonction de l’espérance de vie
 La CET (contribution exceptionnelle temporaire) deviendrait la CET
(contribution d’équilibre technique) étendue aux non‐cadres
 L’AGFF pourrait être étendue à la tranche C
 La révision de la réversion (baisse du taux de 60% à 54% et recul de l’âge
minimum de liquidation à 60 ans).
 Le MEDEF souhaiterait en plus mettre des coefficients d’abattements
temporaires sur toutes les liquidations intervenant avant 67 ans, et ce
85 jusqu’à 67 ans.
Le Conseil d’Orientation des Retraites
 Créé en 2000
 Ses missions (L.114‐2 CSS) :
– Audit actuariel quinquennal des régimes de retraite
– Réfléchir au financement des régimes
– Formuler des avis sur l’évolution de la réglementation
– Participer à l’information sur les systèmes de retraite
2014/2015
 Son fonctionnement :
– Partenaires sociaux
– Députés et Sénateurs
– Représentants de l’Etat
– Personnalités
 Son site : http://www.cor‐retraites.fr
86
Les rapports du COR
 « Renouveler le contrat social entre les générations » (2001)
 « Les réformes en France et à l'étranger ; le droit à l'information » (2004)
 « Perspectives 2020 et 2050 » (2006)
 « Questions et orientations pour 2008 » (2007)
 « 20 fiches d’actualisation pour le rendez‐vous de 2008 » (2007)
2014/2015
 « Droits familiaux et conjugaux » (décembre 2008)
 « Annuités, points ou comptes notionnels ? Options et modalités techniques »
(janvier 2010)
 « Perspectives actualisées à moyen et long terme en vue du rendez‐vous 2010 »
(avril 2010)
 « La situation des polypensionnés » (septembre 2011)
 « La rénovation des mécanismes de compensation » (octobre 2011)
 « Perspectives 2020, 2040 et 2060 » (décembre 2012)
 « Un état des lieux du système français » (janvier 2013)
87
COR – 11ème rapport : « Perspectives 2020, 2040 et 2060 » (décembre 2012)
2014/2015
88
2014/2015
89
2014/2015
90
Le Fonds de Réserves pour les Retraites (FRR)
 Décidé en 1999
 Avait pour mission de couvrir, à compter de 2020, environ 1/3 du déficit des
régimes de retraite (tels qu’ils étaient prévus à l’époque : 2% du PIB en 2020, 4% en
2040 – ramenés dans les dernières projections à 0,8% du PIB en 2020 et 2,8% en 2040
grâce à la réforme Fillon)
 L’objectif initial était d’atteindre 150 Md€ en 2020…
2014/2015
 Il était financé par :
– une part du prélèvement social de 2% sur les revenus du patrimoine et de
placement
– les excédents de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV)
– le produit de cessions d’actifs (privatisations, cession des parts de Caisses
d’épargne, produit de la vente des licences UMTS,…)
– dotations de natures diverses.
 Au 31/12/2011, il s’élevait à 35,1 Md€. Au rythme réel de financement, il
aurait pu atteindre environ 80 Md€ en 2020.
91 Voir www.fondsdereserve.fr
Le Fonds de Réserves des Retraites (FRR)
2014/2015
total des sommes reçues par le FRR de 31,4 Md€ depuis sa création
(1,5 Md€ en 2009, 2,4 Md€ en 2010)
92
Source : www.fondsdereserve.fr
Le Fonds de Réserves des Retraites (FRR)
La loi de novembre 2010 (réforme des retraites) le vide de sa substance :
‐ Le FRR doit verser chaque année 2,1 Md€ à la CADES (Caisse d’amortissement de la Dette
Sociale), de 2011 à 2024, et la soulte CNIEG à la CNAV en 2020
2014/2015
‐ La loi réaffecte au Fonds de Solidarité Vieillesse la part du prélèvement social de 2% sur
les revenus du patrimoine et de placement qui était affectée au FRR – en contrepartie, le
FSV prend en charge de nouvelles prestations
‐ Les abondements annuels qu’il recevaient sont maintenant directement affectés à la
CADES
Au 31/12/2013, le FRR s’élevait à 36,3 Md€
93
Et après 2020 ? Les projections du COR
2014/2015
Source : 11ème rapport du
COR – décembre 2012
94
Les comptes notionnels
Régime géré en répartition, mais simulant la capitalisation :
 Inscription au compte individuel des cotisations payées,
 « Capitalisation » virtuelle de ces cotisations à l’aide d’un taux d’intérêt représentatif de
l’évolution économique (croissance du PIB ou croissance moyenne des salaires)
2014/2015
 Transformation à la liquidation de ce capital virtuel en fonction des caractéristiques
individuelles de l’assuré (âge, génération, plus éventuellement situation de famille…), le
facteur de rente étant calculé sur des tables prospectives, et avec un taux d’actualisation
tenant compte de l’objectif de revalorisation des rentes.
95
Directive Institution de Retraite Professionnelle (IRP)
 Directive 2003‐41 CE transposée en droit français par ordonnance du

23 mars 2006
 Définit un cadre prudentiel pour les activités transfrontalières des institutions
fournissant des prestations de retraite par capitalisation aux entreprises

 Ouverture à la concurrence du marché des retraites professionnelles
supplémentaires (RPS).
 La France a décidé d’utiliser la possibilité prévue dans la directive de faire
2014/2015
bénéficier aux organismes assureurs, agréés pour pratiquer des opérations vie, le
service des prestations de retraite.
 L’application du dispositif n’est obligatoire que pour les organismes assureurs qui
souhaitent pratiquer des opérations de retraite transfrontalières.
 Création d’une nouvelle personne morale : l’IRPROCO, institution qui a pour objet
d’administrer, pendant leur phase de constitution, les PERCO. Le recours à cette
institution n’est là aussi obligatoire que pour les opérations transfrontalières.
96
La réforme des régimes spéciaux
 Les principaux : la CNIEG, la SNCF et la RATP.
 Modifiés pendant l’été 2008, conformément au document d’orientation du
gouvernement, le 10 octobre 2007.
– 40 ans de cotisation tous régimes confondus pour liquidation à taux plein, dès 2012
– Suppression des mises à la retraite d’office
– Introduction d’une décote (à compter de 2010) et d’une surcote après 60 ans
– Indexation des pensions sur les prix
2014/2015
– Suppression des bonifications d’annuités pour les agents recrutés après le 1er janvier 2009
 Laissé à la négociation :
– Prise en compte des spécificités des métiers
– Complément de retraite sur les rémunérations non couvertes
– Durée minimale de services pour avoir droit aux prestations
– Rachats d’années d’étude
– Avantages familiaux et conjugaux
 Modifiés en 2011 pour l’application (décalée) des dispositions de la réforme de 2010
97
La compensation démographique vieillesse
2 types de compensation :
• la compensation généralisée vieillesse (instituée en 1975) – 7,6Md€ en 2011
Financeurs Bénéficiaires
2014/2015
98
La compensation généralisée vieillesse
Tous les régimes obligatoires de Sécurité Sociale (de base et spéciaux) comptant plus
de 20 000 cotisants et retraités de droit direct de 65 ans et plus participent à la
compensation nationale démographique.
Elle porte sur les charges au titre des droits propres.
La compensation est dans un premier temps réalisée entre les régimes de salariés (1er
2014/2015
étage de la compensation), puis entre l’ensemble des régimes de salariés (considéré

comme un régime unique fictif) et les régimes de non‐salariés (2ème étage de la
compensation).
Elle est réalisée sur la base d’une prestation de référence, et :

‐ pour le 1er étage de la compensation, d’un taux unique de cotisation appliqué à
tous les salaires soumis à cotisation,
‐ pour le 2ème étage de la compensation, d’une cotisation moyenne.
99
La prestation de référence est égale à la plus basse des prestations moyennes de

droit propre (hors FSV) :
 Des régimes de salariés pris dans leur ensemble (référence au régime des
salariés agricoles en 2011),
 De chacun des régimes de non salariés dont l’effectif de retraités de droit

propre âgés de 65 et plus dépasse 100 000 personnes (référence au régime
des commerçants en 2011)
2014/2015
La cotisation de référence est la cotisation uniforme qui devrait être payée pour
financer la prestation de référence :
1er étage : Prestation de référence x Nombre de

retraités de droit direct de 65 ans et plus
Taux cotisation de référence = ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Masse salariale soumise à cotisation
2ème étage : Prestation de référence x Nombre de

retraités de droit direct de 65 ans et plus
Cotisation de référence = ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
Nombre de cotisants
100
La cotisation fictive servant au calcul de la compensation :

La compensation entre les régimes de salariés est réalisée sur la base d’une
cotisation fictive, proportionnelle aux salaires soumis à cotisation (4,27% des
salaires sous plafond en 2009).

Mais la compensation entre les régimes de salariés et les régimes de non salariés
est réalisée sur la base d’une cotisation uniforme (cotisation de référence),
2014/2015
indépendante des salaires ou revenus

(1 764 € en 2009, soit 5,14% du P.S.S.).
En effet, il a été jugé que les capacités contributives des non salariés ne pouvaient
pas être déterminées dans les mêmes conditions que celles des salariés :
 Existence de plusieurs méthodes de prise en compte des revenus,
 Revenus des non salariés non comparables aux salaires,
 Grands écarts de revenus entre les régimes,
 Sous‐déclaration.
101
La prestation fictive servant au calcul de la compensation :

La compensation entre les régimes de salariés est réalisée sur la base d’une
prestation égale à la plus basse des prestations moyenne.
Entre les régimes des salariés, c’est depuis 2000 celle des salariés agricoles
(pension moyenne de 2 015 € en 2009*).
Entre les régimes des salariés et des non‐salariés, c’est celle des commerçants
2014/2015
(puisque les salariés sont considérés dans un régime unique, avec une prestation
moyenne plus élevée que celle des salariés agricoles – pension moyenne de 3 311
€ en 2009*).
* source : 10ème rapport du COR
102
 Revoir les mécanismes de compensation ?
Le COR a sorti un rapport (10ème rapport adopté le 19 octobre 2011) sur la
rénovation des mécanismes de compensation.
Il propose plusieurs pistes de modification de ces mécanismes, dont :
 Prestation de référence identique pour les deux niveaux de compensation,
2014/2015
 Revoir le décompte des cotisants (temps très partiels, comme les auto‐entrepreneurs)
 Relever de 65 à 67 ans l’âge à partir duquel sont décomptés les retraités de droit direct
 Tenir compte des capacités contributives des non salariés
 Redéfinition de la prestation de référence en tenant compte des durées moyennes
d’affiliation et des revenus moyens dans les régimes.
103
La compensation démographique vieillesse
 la surcompensation des régimes spéciaux (instituée en 1985) –1,7Md€ en
2006
Financeurs Bénéficiaires
Fonctionnaires militaires
Fonctionnaires civils
Ouvriers d'Etats
2014/2015
Mines
CNRACL SNCF
Marins
Clercs de notaire
Industries électriques
Banque de France
et gazières (IEG)
Seita
RATP CAMR (chemins de fer locaux

et secondaires)
104
Les régimes spéciaux
Une part limitée dans les pensions servies.
Part des pensions (en effectif) servies par régime (source CNAV).
2014/2015
105
2014/2015
106
Les régimes spéciaux
Les missions de l’actuaire conseil pour les régimes en répartition
 Projection des charges et ressources, mesure des équilibres
 Aide aux modifications réglementaires
 Aide au choix d’indicateurs de solvabilité et à la fixation de leur valeur cible
 Fusion de régimes
2014/2015
 Accueil de nouvelles populations – pesées et soultes
 Adossement ou intégration de régimes spéciaux aux régimes de droit
commun (CNAV, ARRCO, AGIRC) – pesées et soultes
 Fiabilisation des systèmes d’information
 Analyses comportementales (tables de mortalité, de départ à la retraite)
 Formations des administrateurs
 …
107
Conclusion
Le taux de remplacement des régimes légalement obligatoires diminue
sans cesse.
2014/2015
N’attendez pas trop tard pour épargner en vue de votre retraite !!!
108

Retraite 2

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RETRAITE

 Le « papy boom » (est à son plein effet à partir de 2010, après un

Contribution (en mois)

2 : passage des classes

1950 2 036 667 3 162 407 1 364 113 200 588

1960 2 316 151 3 326 418 1 671 145 290 353

1970 2 636 052 4 117 873 1 932 640 423 099

1980 1 616 609 4 462 424 2 511 248 567 366

1990 2 892 072 4 033 096 2 963 935 874 483

2000 2 709 739 5 177 071 2 977 615 1 267 516

2010 4 122 045 5 121 061 4 088 793 1 686 843

A domicile 677 533 699 020 712 675 722 048

2010 12 884 836 +2,6%

2/ La Loi « Fillon » (2003‐775 du 21/08/2003)

11 000 Pension CNAV maximale, à la date de la liquidation

création d’un fonds de réserve).

– Propositions : Départs anticipés (carrières longues), accroître la population

Soit A >= 1,79 x (40 + Espérance de vie à 60 ans de l’année considérée)

2010 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017

60 ans 18 ans 172 164

56 ans 16 ans 173 173

" Art. L. 161‐23‐1. ‐ Le coefficient annuel de revalorisation des pensions de vieillesse

à la loi de finances pour l'année considérée.

Age 2013 % du salaire* Salaire > à 1PSS % du salaire* Salaire > à 1PSS

20 3,80% 1 407 € 5,63% 2 085 €

30 5,35% 1 983 € 7,93% 2 938 €

40 7,43% 2 753 € 11,02% 4 080 €

50 9,62% 3 563 € 14,26% 5 279 €

60 11,79% 4 367 € 17,48% 6 472 €

3/ La Loi « Woerth » (2010‐1330 du 09/11/2010)

– Pénibilité : création d’un « dossier médical en santé au travail », et obligation faite à

-2,0 -1,9 -1,9

Génération loi Woerth LFSS pour 2012

1950 60 ans 65 ans 60 ans 65 ans

1953 61 ans 66 ans 61 ans 2 mois 66 ans 2 mois

56 ans 16 ans 172 172 Sans objet Sans objet

59 ans 4 mois 17 ans 172 164 17 ans 164

56 ans 16 ans 173 173 16 ans 173

58 ans 4 mois 16 ans 173 169 16 ans 169

59 ans 8 mois 17 ans 173 165 17 ans 165

58 ans 8 mois 16 ans 173 169 16 ans 169

56 ans 4 mois 16 ans 174 174 16 ans 174

56 ans 8 mois 16 ans 174 174 16 ans 174

59 ans 4 mois 16 ans 174 170 16 ans 170

SUR LA PART DE LA REMUNERATION SUR LA TOTALITE

Employeur Salarié Employeur Salarié

Jusqu'au 31 octobre 2012 8,30% 6,65% 1,60% 0,10%

5/ La loi n° 2014‐40 du 20 janvier 2014, dite « Loi

Naissance Durée d’assurance Age d’ouverture des Age de départ à taux

1949 40 ans ¼ (161 T) 60 ans 65 ans

 A compter du 1er janvier 2015, toutes les périodes de formation professionnelle

 Régimes de retraite à prestations définies (Articles 50) : Le projet de loi

Sur la totalité des

Dans la limite du PSS

A partir du 1/11/2012 8,40% 6,75% 15,15% 1,60% 0,10% 1,70%

1935 12 152 150 2,500% 60 ans 65 ans

1946 23 160 156 2,125% 60 ans 65 ans

 Les lois de financement de la sécurité sociale fixent les prévisions de recettes et

– La LFSS pour 2007 :

entre employeur et salarié avant l’âge de retraite à taux plein,

– Révise la taxation des régimes de retraite « chapeau » :

Taux de Rentes liquidées Rentes liquidées

Points acquis ARRCO AGIRC