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Résumé des fiches : 02, 03, 04, 05, 06, 07, 09, 10, 11

Dans la sphère des affaires et des finances, il y a toujours des besoins permanents de
circulation de capitaux en montants et volumes correspondant à la nature de chaque activité.
Ce mouvement continuel de l’activité permet aux uns de constituer un surplus, alors que
chez d’autres il fait apparaître un manque et donc des besoins en capitaux.

Les uns et les autres peuvent se rencontrer et s’échanger les capitaux entre eux ; mais ces
rencontres ne sont pas toujours faciles et réalisables

1. Difficultés des relations financières directes


établir des relations directes entre les détenteurs de capitaux et les ayants besoins de ces
capitaux est tout à fait réalisable, mais, des difficultés non négligeables sont rencontrées
pour la concrétisation. A ce stade, nous pouvons citer :

Combien de personnes détenant des surplus de capitaux


La connaissance connaissent ceux qui en expriment le besoin?

Quelqu’un qui a besoin des capitaux au mois de Mars, alors que


Correspondance des le surplus chez le détenteur n’est disponible qu’au mois de Mai.
besoins Les deux parties peuvent également ne pas se trouver au même
endroit ou dans la même région.

Le demandeur de capitaux peut avoir besoin de montant


Différences des beaucoup plus important que celui disponible chez celui qui en
correspondances en dispose et dans ce cas là le demandeur repart à la recherche du
montants complément, ce qui rend sa tâche plus difficile.

il est fait ressortir l’incapacité des prêteurs (détenteurs d’excédent


Difficultés d’évaluation de capitaux) à évaluer les risques éventuels relatifs au sort de
des risques leurs capitaux, ce qui fragilise les placements de ces capitaux et,
donc amoindri le meilleur usage de ces ressources

ce qui constitue une contrainte pour les contacts directs et la


Mobilisation des crainte d’une mobilisation trop longue ou imprévisible des
capitaux jusqu’au capitaux prêtés, ce qui n’est pas pour arranger les préteurs
remboursement (détenteurs d’excédents de capitaux).

éviter ces difficultés signifie rétrécir le plus possible ces relations et en adopter un autre type
de relation, dont la médiation financière constitue son principal axe.
2. De la nature de la médiation financière
À l'inverse de l’échange direct, la médiation financière répond aux besoins et exigences de
chacun des éléments qui constituent la relation financière.

Dépenses et besoins > Revenus | Ils cherchent à booster leurs


Les détenteurs des excédent de capitaux par la recherche de la meilleure exploitation
capitaux (placement) de leurs capitaux.

Les demandeurs de Dépenses et besoins < Revenus | Ils se retrouvent en déficit


capitaux nécessitant un besoin de le couvrir.

la médiation financière est donc l’organisation institutionnelle qui permet de transformer la


relation de financement directe entre prêteurs et emprunteurs en une relation indirecte ; par
la création d’un canal qui permet aux capitaux de circuler de chez les détenteurs vers ceux
qui en ont besoin (les demandeurs)

3. Importance de l’existence de la médiation financière

Pour les détenteurs de capitaux Pour les demandeurs

La crédibilité de l’intermédiaire, en raison de La disponibilité des financements à tout


- l’encadrement légal et moment et suffisamment
organisationnel mis en place pour
préserver les intérêts des déposants.
- le volume de liquidité qu’elle gère.

La liquidité à tout moment : les Les économies des efforts dans la


établissements financiers conservent une recherche des capitaux : les demandeurs de
partie de leur trésorerie pour permettre de capitaux s’adressant directement à
faire face à tout moment aux différents l’intermédiaire.
retraits.

Éviter le non remboursement : le prêteur est Disponibilité des financements à des coûts
assuré du remboursement de ses dépôts à abordables : la médiation financière
tout moment, lorsqu’il est devant une assouplit les coûts et les intérêts compte
institution financière tenu du volume important des financements
proposés.

Économie du temps et des efforts : les


demandeurs de capitaux se dirigent tout
simplement vers les institutions financières
qui reçoivent régulièrement les dépôts.

Pour l’intermédiation financière Pour l’économie en général

L’intérêt sur les crédits Éviter le blocage de l’économie :


l’intermédiation financière est la seule qui
est capable d’éliminer les obstacles de cette
situation de la non concordance des
objectifs – en matière de temps ou de
montants - entre détenteurs et demandeurs
de capitaux.

Utilisation de moyens non coûteux : en fait, l’intermédiation financière est assure la


le plus gros des moyens utilisés par disponibilité de gros montants pour financer
l’intermédiation financière émane des l’économie en procédant à la collecte de
dépôts de ses clients, qui sont, en réalité, petits dépôts.
gratuits. Car ce sont de simples dépôts et
non pas des placements.

Élargissement des possibilités des crédits : Restreindre l’émission monétaire : la


en recevant plus de dépôts, les banques qui conséquence de la disponibilité monétaire
constituent l’intermédiation financière, est la réduction du recours à l’émission
élargissent davantage leurs possibilités monétaire qui a un caractère inflationniste.
d’octroi de crédit, par la création monétaire.
Ce qui accroît le volume de leurs intérêts.

Rôles de la banque

Dépôt des surplus monétaires en raisons de sécurité ou


fructification
Coffres qui sont mis à la disposition de la clientèle « en
Conservation des location » pour leur permettre de déposer librement les
différents objets de valeur « bijoux, titres ou autres »
dépôts
Gestion des portefeuilles : les gens achètent des titres «
actions et obligations » qu’ils confient à la banque soit pour la
conservation pour des raisons de sécurité ou pour la
spéculation.

Epargne : Ce rôle se réalise en collectant les avoirs de sa


clientèle qui arrive à dégager un surplus de leurs gains et
après elle le distribue à ceux qui en expriment les besoins qui
sont les demandeurs de crédits.
Crédit : les clients veulent utiliser les avoirs déposés à la
Intermédiaire
banque pour financer leurs activités. Et pour se faire, la
banque puise dans les dépôts pour leur octroyer des crédits.
Import export : ils mettent en contact les
exportateurs-importateurs entre eux pour finaliser leurs
opérations d’import-export.

- Le financement des différents secteurs d’activité


Participation à - La facilitation des opérations d’importation et d’exportation,
l’activité économique - La régulation financière de l’ensemble des transactions
commerciales effectuées entre les personnes et les
entreprises.

Politique monétaire : les banques doivent se soumettre à


l’application de l’ensemble des décisions et réglementations
Exécution des émises par la Banque Centrale dans le cadre de la politique
politiques monétaire.
Directives du gouvernement : La banque est le parfait
exécutant des décisions que prend le gouvernement en
matière d’encourager ou non l’octroi des crédits et aussi la
participation au financement des plans de développement
sociaux et économiques.

Garant : la banque se positionne comme garant en


s’engageant à la place de ses clients.
Garant et mandant Mandant : la banque se place dans cette position surtout
lorsqu’elle se substitue à ses clients lors de la gestion de leurs
portefeuilles d’investissement ou lors du recouvrement de
leurs créances.

Cartes : offrir des cartes de paiement ou de crédit afin de


faciliter la réalisation des opérations de ses clients.
Coffres : la banque loue des coffres de différents volumes
Producteurs de pour permettre à ses clients de déposer leurs objets précieux
et de valeur,
services
Gestion des portefeuilles : la banque gère au profit de ses
clients les portefeuilles de valeurs et des titres,
Exécution des opérations domestiques : la banque aide sa
clientèle pour la réalisation de leurs opérations concernant les
paiements, de retrait, de virement et autres…

Le système bancaire d’un pays est un ensemble d’institutions ( toutes les banques non
commerciales, les banques spécialisées ainsi que les établissements financiers ) qui
fonctionnent dans un environnement homogène encadré et régi par des lois et règlements.

1. La banque centrale
1.1. Définition
C’est une personnalité morale, générale et indépendante située à la tête de la pyramide
organisationnelle du système bancaire. Elle est chargée de :
- la mise en place des politiques monétaire, bancaire et de crédit.
- l’application de ces politiques dans le cadre de la politique générale de l'État.
1.2. Les missions de la banque centrale
Émission monétaire : la banque centrale est la seule institution dans un état qui a l’autorité
d'émettre de la monnaie en fonction de la disponibilité de réserves telles que l'or, les devises
étrangères et d'autres actifs tels que les bons du trésor. Cette responsabilité lui confère le
rôle d'institut d'émission.
Les crédits : la banque centrale conserve les réserves et les différents soldes des banques
ainsi que les institutions financières. Ce qui lui permet de leur accorder des facilités sous
forme de prêts. Elle s’occupe également des opérations de compensation entre les banques
et c’est aussi ce qui lui confère en outre l’appellation de « banque des banques »
Conseil pour le gouvernement : La banque centrale joue un rôle clé dans l'application de la
politique économique du gouvernement. Elle fournit des crédits pour couvrir les déficits
budgétaires, gère les titres gouvernementaux et conseille le gouvernement lorsqu'il contracte
des prêts, y compris à l'étranger. Grâce à son expertise en matière monétaire, elle assure
également le contrôle des changes, les transferts et agit en tant que conseiller économique
du gouvernement.
Le contrôle et la supervision : la banque centrale exerce son droit de contrôle et de
supervision à la fois sur les banques et les établissements financiers et aussi sur toutes
les opérations et les transactions qu’ils effectuent. Cette fonction est soit directe en
intervenant au niveau de ces institutions ou indirecte à l’aide des instruments
monétaires qu’elle impose à ces institutions tel que le taux d’escompte, l’open market
ou les réserves obligatoires.

2. Les banques commerciales


2.1. Définition
Ces établissements viennent en seconde position après la banque centrale et peuvent
prendre l’appellation de « banques de dépôts ».
Les banques commerciales sont des institutions financières qui collectent des dépôts en
ouvrant des comptes pour leurs clients et accordent des prêts aux particuliers et aux
entreprises pour financer leurs besoins, tout en fournissant des services bancaires tels que la
gestion des comptes, les paiements et les opérations de change.
2.1. Le rôle des banques commerciales
- La création de la monnaie, les banques commerciales ont un rôle essentiel dans la
création de la monnaie. Contrairement à l'émission monétaire effectuée par la banque
centrale, les banques commerciales créent de la monnaie en se basant
principalement sur les dépôts de leurs clients. C'est pourquoi on les qualifie
d'institutions financières et monétaires"
- Les ouvertures de comptes courants pour y abriter les dépôts.
- L’intermédiation financière entre les déposants et les demandeurs de capitaux,
- L’octroi des crédits dans toutes leurs formes (à la consommation, pour
l’investissement, pour l’exploitation…),
- Participation dans le financement des projets de développement, Achat et vente des
monnaies étrangères, Prodiguer du conseil à la clientèle…

3. Les banques non commerciales


3.1. Définition
Elles font partie du système bancaire et sont souvent appelées « institutions de crédits
spécialisés » ou «banques spécialisées ».Ces banques sont apparues dans le système
bancaire au service des activités variées dans le but de développer les secteurs dans
lesquelles elles interviennent et elles comptent en cela sur leurs propres produits et les
épargnes reçus.
3.2. Les missions des banques non commerciales
- L’intermédiation financière entre les épargnants et les investisseurs.
- Activité complémentaire aux banques commerciales. Celles-ci évitent la couverture
des besoins de financement de certains secteurs ou certaines activités. Et c’est
justement les banques non commerciales qui prennent en charge ce volet.
3.3. Exemples

Les banques de Leur activité est orientée vers le financement des activités
l’agriculture agricoles et toutes les activités connexes.

Les banques de Elles assurent le financement du secteur industriel y compris


l’industrie la sous traitance…

C’est des banques qui accordent des crédits à long terme (+


Les banques de de 20 ans) pour financer l’acquisition de terrains en vue de
l’immobilier construire, achat de ou restauration de maison ou
d’habitation…

Les banques Elles participent dans la formation des capitaux d’entreprises


d’investissement / directement ou indirectement. Elles financent aussi les projets
banques d’affaires d’investissement.

Ces établissements sont spécialisés dans la collecte de


Les banques d’épargne l’épargne des individus et des ménages dans le but de
réinvestir à moindre risque.

Ce sont des banques qui donnent des crédits à court terme


Les banques de
pour le financement des opérations d’importation et
commerce extérieur
d’exportation.

Les banques de Elles sont constituées pour le financement de projets destinés


développement rural au développement des régions éloignées ou démunies

4. établissement financiers
4.1. Définition
Ce sont des établissements qui n’acceptent pas les dépôts et donc ne créent pas de la
monnaie. Elles assurent l’intermédiation financière et interviennent tant dans les marchés
monétaires et les marchés de capitaux.

Elles se consacrent principalement à l'assurance et à la


Les établissements réassurance. Leur activité consiste à collecter les primes
d’assurance d'assurance des assurés et à les investir pour générer des
revenus.
Ce sont des établissements qui ne reçoivent pas de dépôts ni
n'accordent de crédits. Leur principal rôle est d’accepter des
Les établissements
effets financiers liés aux opérations de commerce extérieur. Ils
d’acceptation
agissent en tant qu'intermédiaires pour garantir le paiement
des transactions internationales.

Il existe d’autres institutions ayant pour rôle l’intermédiation


financière tel que les établissements de sécurité sociale et les
Autres Institutions
caisses des pensions et retraites.
ils peuvent recevoir les dépôts, mais ne possèdent pas la
capacité de la création monétaire.

5. Les banques Islamiques


5.1. Définition
Ces banques exercent leur activité et assurent l’ensemble des opérations et transactions
ainsi que les services à l’instar des autres banques commerciales classiques en respectant
la charia islamique.
Elles acceptent les dépôts des épargnants et distribuent du crédit, mais sans aucun intérêt
dans ces transactions.

1. L’institution du Système Bancaire Algérien (SBA) | 1962 -1970


Pour les premières actions, il a été décidé la constitution de :
A. La Banque centrale d’Algérie : Elle était chargée de l’émission de la monnaie, la
supervision de la politique monétaire, de la supervision du système bancaire et de
satisfaire les demandes du trésor publique en lui accordant crédits et avances sans
conditions
B. Le trésor public : un établissement public institué en Août 1962.
C. La Caisse Algérienne de Développement : Elle avait pour objectif la responsabilité
de financer l’économie nationale.
D. La Caisse nationale d'épargne et de Prévoyance (CNEP) : elle avait pour mission
de collecter l’épargne des personnes et des ménages en contrepartie du financement
des projets de l’habitat.

Par la suite, l’Etat Algérien a entamé, en 1966, une série de nationalisation des banques et
établissements non monétaires étrangères et la création des banques commerciales, en
commençant par :
E. La Banque Nationale d’Algérie (BNA)
F. Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA)
G. La Banque Extérieure d’Algérie (BEA)

Lors de ce processus, Le système bancaire algérien a assuré son indépendance vis-à-vis de


l'étranger en mettant en place deux sphères distinctes :
- La sphère monétaire et bancaire comprend la Banque Centrale d'Algérie ainsi que
les trois principales banques commerciales (BNA, CPA et BEA)
- La sphère épargne et investissement est représentée par la Caisse Algérienne de
Développement, la CNEP et le secteur des assurances qui comprend la CAAR
(Caisse Algérienne d'Assurance et de Réassurance) et la SAA (Société Algérienne
d'Assurance).

2. La structuration du Système Bancaire Algérien | 1971 - 1985


Le fonctionnement de l’économie Algérienne et le système bancaire ont généré bien de
nombreuses insuffisances:
- la faiblesse de l’intermédiation financière
- les difficultés dans le financement de l’économie nationale
- le niveau très bas du drainage de l’épargne.
À partir de 1971, l’Algérie a commencé à introduire des réformes en matière de gestion
bancaire.
Dans un premier temps, les décisions adoptées consistaient à
- Éloigner la Banque Centrale d'Algérie de son rôle de financement direct de
l'économie, afin de se concentrer sur l'application des directives du ministère des
finances.
- Autoriser aux banques de soutenir le financement des activités quelque soit le secteur
- Un conseil de crédit a été créé pour étudier la politique de crédit et de monnaie, ainsi
que pour explorer les possibilités de développement économique du pays.
- Un comité technique des banques a également été mis en place pour améliorer
l'efficacité des fonctions bancaires, faciliter la gestion des établissements financiers et
assurer le suivi de l'application des réglementations et des lois dans le système
bancaire.
Après, des décisions ont été prises afin de restructurer le secteur bancaire par :
- La modification de l’appellation de la Caisse Algérienne de Développement (CAD) en
Banque Algérienne de Développement (BAD) en Juin 1971 et la mettre sous l’autorité
du ministère des finances. Cette banque a contribué au financement de
développement régional.
- La création de la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR) en Mars
1982. Cette banque a été chargée de financer les structures et l’activité du secteur
agricole et de l’industrie agricole.
- La création de la Banque du Développement Local (BDL) en Avril 1985 après la
restructuration du Crédit Populaire d’Algérie (CPA). Cette banque commerciale
effectuait toutes les opérations bancaires universelles.

3. La restructuration du SBA| 1986 - 1989


Le gouvernement a fait des réformes en modifiant les lois et l'organisation du secteur
bancaire. Ces réformes comprenaient :
- la récupération du rôle de la Banque Centrale en tant que Banque des Banques,
- la création d'un système bancaire à deux niveaux avec une séparation entre la
Banque Centrale et les banques commerciales,
- le rétablissement des établissements de financement dans leur rôle de collecte
d'épargne et de distribution de crédits,
- la diminution du rôle du trésor public dans le financement,
- la mise en place d'organes de surveillance et de supervision dans le système
bancaire.

Cependant, la crise pétrolière de 1985-1986 a entraîné une réduction des revenus pétroliers,
ce qui a créé un manque important de moyens de financement et déséquilibré l'économie. En
réponse à cela, le gouvernement algérien a accéléré les réformes en adoptant la loi 88-01 en
janvier 1988, qui a introduit des changements significatifs dans le système bancaire algérien.
Ces changements comprenaient :
- le renforcement du rôle de la Banque Centrale dans la supervision de la politique
monétaire
- l'autonomie accordée aux banques dans la gestion de leurs activités et de leurs
ressources financières,
- la possibilité pour les établissements financiers non bancaires tels que les entreprises
d'assurance, la Banque Algérienne de Développement et la CNEP d'intervenir sur le
marché financier.

4. La réorganisation du SBA et la LMC | 1986 - 1989


Les réformes passées étaient limitées et n'ont pas été efficaces. Cependant, en raison des
changements économiques, technologiques et politiques mondiaux, notamment l'adhésion à
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et la mondialisation économique, financière et
bancaire, une nouvelle loi sur la monnaie et le crédit (LMC) a été promulguée en avril 1990 et
abrogée en août 2003 par une ordonnance. Ces réformes ont principalement entraîné des
changements se sont traduites principalement par deux aspects :
1. L’aspect opérationnel :
- Le crédit ne se base plus sur des critères quantitatifs, mais sur les priorités de
la politique monétaire.
- Le financement du déficit du trésor public dépend de considérations
techniques spécifiques, plutôt que d'un recours automatique à la Banque
d'Algérie.
- Le trésor public se concentre sur le financement des investissements planifiés
par l'État, laissant la distribution des crédits à l'économie au système bancaire.
2. L’aspect institutionnel : La création de
- Conseil de la Monnaie et du Crédit (CMC) qui supervise le fonctionnement de la
Banque d'Algérie et est considéré comme son autorité monétaire.
- Une institution chargée de lutter contre l'émission de chèques sans provision.
- Des organes de surveillance :
la Commission bancaire chargée de superviser l'application des lois et règlements
relatifs aux banques et établissements financiers.
Une centrale des risques qui oblige les banques à adhérer et à déclarer les crédits
accordés aux personnes physiques et morales.
Une centrale des impayés qui gère une base de données sur les incidents de
paiement et diffuse des listes concernant les défaillances de paiement impliquant les
banques et les établissements financiers.
- Le renforcement de l'organisation du SBA s'est réalisé de plusieurs façons :
La Banque d'Algérie a retrouvé son rôle de souveraineté monétaire.
Les banques commerciales ont renforcé leur présence et leur réseau.
● Les banques publiques incluent des institutions telles que la BNA, CPA, BEA,
BADR, BDL.
● Les banques privées algérienne : Banque Commerciale et Industrielle
Algérienne, Compagnie Algérienne de Banque, etc.
● Des banques privées étrangères : City Bank, Arab Bank Corporation etc.
● Des banques ( privés ) mixtes, à la fois algéro-étrangères : Bank Al Baraka
Algérie, etc.
● Des établissements financiers algériens et étrangers : la Banque Algérienne
de Développement, la Caisse Nationale de Mutualité Agricole, Union Bank,
Mouna Bank, Algerian International Bank, Arab Leasing Corporation, etc.

Après une décennie, des modifications ont été apportées à l'organisation et au


fonctionnement du système bancaire par l'ordonnance n° 01-01 de février 2001, mais elles
ont été annulées par l'ordonnance n° 03-11 d'août 2003 en raison de problèmes de contrôle
et des scandales des banques EL Khalifa et la BCIA.
Ces modifications ont renforcé le contrôle et ont impliqué la participation des banques au
financement du fonds de garantie des dépôts.
D'autres modifications ont également été apportées, notamment en ce qui concerne :
- le rôle de la Banque d'Algérie dans la cohésion et la solidité du système bancaire
- les conditions de pratique bancaire
- le contrôle et la surveillance des banques et des établissements financiers
- la composition de la Commission Bancaire
Certaines banques et établissements financiers ont perdu leur agrément en raison de
violations des lois et règles de fonctionnement.

Au sommet de la hiérarchie se trouve la Direction Générale qui est chargée du management


stratégique de la banque et pour pouvoir assurer cette gestion elle est secondée par
certaines fonctions. On trouve principalement :

1. La fonction d’engagement dans une institution bancaire joue un rôle clé en agissant
comme intermédiaire pour permettre l'accès aux capitaux à ceux qui en ont besoin. Ses
responsabilités incluent
- l'élaboration de la politique d'engagement en conformité avec la politique monétaire
de la Banque Centrale
- la décision du niveau d'engagement de la banque selon la réglementation, l'examen
des demandes de crédit et l'évaluation de leur viabilité
- l'optimisation du traitement des risques de crédit par l'utilisation d'outils d'évaluation.

2. La fonction internationale de la banque concerne les activités liées aux opérations avec
des partenaires étrangers en dehors du pays. ça comprend :
- La recherche et l'établissement de relations avec des correspondants étrangers afin
de faciliter les opérations commerciales et bancaires à l'échelle internationale.
- La gestion du commerce extérieur en utilisant des instruments de paiement reconnus
et acceptés par les banques du monde entier, conformément aux normes
internationales.

3. La fonction commerciale et développement constitue la façade de la banque et le reflet


de son image de marque. Elle englobe la gestion des agences et toutes les activités liées
aux clients de la banque.
- Les moyens de paiement : Cette fonction s'occupe des systèmes d'échange et des
normes interbancaires. Elle gère les paiements scripturaux et électroniques tels que
les cartes bancaires. Elle assure également les relations avec d'autres banques et les
réseaux internationaux liés aux moyens de paiement.
- La comptabilité et les finances : Cette fonction met en place les procédures
comptables pour toutes les opérations de la banque, en suivant les principes et les
normes comptables. Elle veille à l'application des règles comptables et fiscales.
- Le réseau : Le réseau de la banque comprend un grand nombre de points de vente
et d'agences répartis sur une vaste zone géographique. La coordination du réseau
assure la gestion de ces agences, qui sont chargées d'accueillir les clients. Les
agences peuvent être regroupées selon des critères régionaux ou d'activité, et elles
ont pour rôle de maintenir une relation commerciale dynamique avec la clientèle.

4. La fonction logistique sont toutes les fonctions qui n’ont pas nécessairement un lien
direct avec le travail bancaire mais qui sont indispensables dans toute organisation.
- Ressources humaines et formation : Gère le recrutement, la mobilité et les plans
de carrière du personnel. Il s'occupe également de la formation en lien avec la
stratégie de la banque.
- Moyens généraux : Fournit les équipements, le mobilier de bureau, le matériel
roulant, les fournitures et veille à l'entretien du patrimoine. Assure également la
sécurité des biens et des personnes sur les sites de la banque.
- Système d'information : Met en place une stratégie informatique et gère le système
d'information pour harmoniser le traitement des transactions et opérations bancaires
dans tous les points de vente de la banque.
- Études juridiques et contentieux : Gère les dossiers contentieux liés à la
réglementation et aux difficultés rencontrées par les opérationnels de la banque.
Assure également la mise à jour de la documentation juridique et fournit une
assistance et des conseils à la clientèle et aux structures de la banque.

5. La fonction contrôle est essentielle pour assurer le bon déroulement et la pérennité des
activités bancaires.
- Supervision : Contrôle élémentaire exercé par les responsables directs des agents
exécutant pendant l'exécution des opérations pour valider leur bon déroulement.
- Inspection : Contrôle qui intervient en second niveau portant sur le respect des
normes de gestion établies par la banque. Il vérifie la conformité du travail effectué et
intervient en cas d'incidents techniques, réglementaires, de fraude ou de
malversation.
- Audit : Élabore le dispositif de contrôle interne de la banque. Il identifie les risques
opérationnels et mesure l'efficacité du traitement et de la réalisation des opérations.
- Contrôle de gestion : Élabore les outils de gestion pour transmettre des informations
aux dirigeants de la banque, leur permettant de prendre des décisions pertinentes en
meilleur moment. Cette fonction met en place des outils et des mesures de
performance, et analyse la rentabilité et l'efficacité du travail accompli.

Enfin, cette organisation reste sommaire et les banques, selon leurs besoins, mettent en
place les fonctions qui correspondent à leurs stratégies.

1. L'identifiant bancaire est un numéro unique attribué par chaque banque pour identifier
ses clients. Il est composé de chiffres qui représentent différents détails sur chaque client,
qu'il s'agisse d'une personne ou d'une entreprise. Pour les individus, il peut inclure des
informations telles que le nom, la date et le lieu de naissance, tandis que pour les
entreprises, il peut inclure des détails tels que le nom, la date et le lieu de création.
D'autres éléments peuvent être pris en compte pour générer cet identifiant, tels que l'activité
de la personne ou de l'entreprise, ainsi que des informations liées à l'adresse de résidence
ou d'implantation.
Si un client a des relations avec plusieurs banques, il se verra attribuer un identifiant bancaire
différent pour chaque banque. Cela confirme que chaque identifiant bancaire est spécifique à
une banque particulière.

2. Le relevé d'identité bancaire ( RIB ) est un élément du numéro de compte international


(IBAN) utilisé dans les transactions internationales.
Il contient plusieurs informations, notamment :
- le nom du titulaire du compte.
- l'identifiant domestique du compte qui est composé de :
Code banque (3 chiffres)
Code guichet (5 chiffres)
Numéro de compte (10 chiffres ou lettres)
Clé RIB (2 chiffres)
Le RIB est utile car il permet de :
- éviter les erreurs lors des domiciliations bancaires.
- faciliter les paiements récurrents tels que le loyer, les factures de téléphone, internet
ou l'énergie.
Les RIB sont fournis par la banque lors de l'ouverture d'un compte et sont également visibles
dans le carnet de chèques et les relevés de compte.
3. Le compte bancaire permet à chaque client d'effectuer des opérations financières. Il se
matérialise par l'attribution d'un numéro qui identifie le titulaire du compte et est accepté par
les deux parties pour faciliter les transactions bancaires.
Le compte bancaire est à la fois une référence numérique pour toutes les opérations
financières du client et un accord entre la banque et son client.
Il est strictement personnel, ce qui signifie que seul le titulaire ou quelqu'un agissant en son
nom peut l'utiliser.
Chaque transaction sur le compte nécessite une signature sur un document approprié ou sur
un chèque fourni par la banque.
L'ouverture d'un compte bancaire, quelle que soit sa catégorie, implique la mise en place
d'une convention entre le titulaire et la banque.
3.1. Type de comptes bancaires

Le compte à vue est un type de compte bancaire pour les


Compte à vue particuliers. Il permet d'enregistrer les opérations financières
( compte chèque ) sans contrainte de temps. Le titulaire peut retirer de l'argent et
effectuer des dépôts à tout moment. Les retraits se font par
chèque et sont limités au solde disponible. Ce compte ne
génère généralement pas d'intérêts.

Il est similaire au compte à vue, mais il est destiné aux


commerçants et aux entreprises pour leurs opérations
professionnelles. Ce compte fluctue en fonction des flux
Compte courant financiers du titulaire. Contrairement au compte à vue, la
banque peut autoriser des retraits même si le solde est
insuffisant ou nul, mais cela entraîne des intérêts à payer.

un compte personnel pour gérer l'épargne individuelle. Pas


besoin de chèques, les opérations sont enregistrées dans un
Compte épargne
carnet. Ce qui lui vaut également l'appellation de "compte sur
livret" Les retraits sont limités au solde disponible et les avoirs
génèrent des intérêts.

Un type de compte qui fonctionne sous conditions. Les dépôts


effectués sur ce compte restent bloqués pendant une période
prédéfinie, convenu entre la banque et le client. Les retraits ne
Compte à terme sont autorisés qu'à l'expiration de cette période. Cependant,
cette mobilisation des fonds n'est pas gratuite, elle génère des
intérêts.

un compte à vue qui fonctionne sans générer d'intérêts. Il est


ouvert dans une monnaie étrangère autre que le Dinar. Ce
Compte en devise
compte n'inclut pas de carnet de chèques et les retraits sont
limités au montant disponible.

L'ouverture d'un compte bancaire nécessite certaines formalités.


Pour les personnes physiques, il est nécessaire de confirmer leur capacité juridique et
d'exiger une pièce d'identité.
Pour les personnes morales, il faut confirmer leur personnalité juridique et l'identité de leurs
représentants.
Pendant l'ouverture, des fiches de spécimen de signature sont renseignées pour le
fonctionnement du compte. Le titulaire reçoit également un carnet de chèques pour effectuer
ses opérations.
La fermeture d'un compte bancaire peut se faire de deux manières : un compte soldé ou
un compte clôturé. Un compte soldé est arrêté comptablement mais peut être réactivé après
avoir été soldé, tandis qu'un compte clôturé est définitivement radié des registres de la
banque et ne peut pas être réactivé.
Un compte bancaire peut être clôturé lorsque :
- l'opération pour laquelle il a été ouvert est terminée,
- à la demande du titulaire ou de la banque,
- en cas de décès du titulaire,
- en cas d'arrêt de l'activité commerciale pour des raisons telles que faillite ou
liquidation,
- à l'initiative de la banque en cas de comportement préjudiciable à la crédibilité et à la
solvabilité du client.

1. Le chèque

1.1. Définition : C’est un papier que tu peux remplir pour demander à ta banque de payer de
l'argent à quelqu'un. Avant de donner cet argent, la banque vérifie d'abord que tu as assez
d'argent sur ton compte
Le chèque est souvent utilisé dans les transactions commerciales en raison de sa fiabilité, de
sa sécurité et de sa traçabilité.

1.2. Mention du chèque : Le chèque doit contenir certaines informations importantes. Il y a


des informations obligatoires comme la mention "chèque", la date et le lieu d'émission, le
nom du bénéficiaire, la signature de la personne qui donne le chèque et le montant écrit en
chiffres et en lettres.
Il y a aussi des informations facultatives qui ne sont plus nécessaires, comme l'adresse de la
personne qui donne le chèque et la raison du paiement.

1.3. types de chèques


Il permet au titulaire du compte de retirer de l'argent en le
remplissant lui-même ou de le donner à quelqu'un d'autre pour
encaisser un montant spécifié. Cependant, seul l'émetteur du
Chèque ordinaire
chèque est responsable du paiement du montant indiqué. La banque
a l'obligation de payer le montant du chèque uniquement si le solde
disponible le permet.

Il est issu d'un carnet de chèques du titulaire du compte, mais il est


"visé" par la banque pour le montant indiqué au moment de la
Chèque visé validation du chèque. Dans ce cas également, la responsabilité de la
banque pour le paiement du chèque est limitée. Seul l'émetteur du
chèque est obligé de le payer.

Il est émis par une banque qui garantit la disponibilité des fonds
nécessaires pour le paiement. La banque retire immédiatement les
Chèque certifié
fonds correspondants du compte de l'émetteur et les place en
réserve pour s'assurer que le montant du chèque puisse être payé.

Un moyen de paiement émis par la banque. Il diffère des chèques


personnels car il provient d'un chéquier spécial détenu par la banque
elle-même. Lors de son émission, la banque vend le chèque pour un
Chèque de montant donné au profit d'un bénéficiaire autre que l'acheteur.
banque Il peut être remis au demandeur en débitant son compte ou en
fournissant des espèces au guichet. Ce type de chèque bénéficie
d'une garantie totale et la banque ne peut pas refuser de l'encaisser.

Un chèque sur lequel deux barres parallèles sont tracées en


diagonale dans un endroit spécifique, généralement en haut à
gauche. Ces barres indiquent que le chèque ne peut pas être
encaissé directement en espèces, mais doit passer par un compte
Chèque barré bancaire. Le barrement peut être général, ce qui signifie que le
chèque peut être encaissé dans n'importe quelle banque où le
bénéficiaire a un compte, ou il peut être spécial, ce qui signifie que le
chèque doit être encaissé obligatoirement dans une banque précise,
indiquée entre les deux barres.

2. Le virement
C’est un moyen utilisé par les banques pour effectuer des paiements entre comptes. Il
permet de transférer de l'argent d'un compte à un autre, que ce soit dans la même banque
(virement sur caisse), dans une autre banque locale (virement local) ou à l'étranger (virement
international). Les virements peuvent être utilisés pour régler des transactions commerciales,
rembourser des dettes ou effectuer des paiements internationaux liés au commerce.

3. Le prélèvement
C’est un moyen de paiement similaire au virement, mais avec des caractéristiques
différentes. Contrairement au virement qui est une opération unique, le prélèvement est un
ordre permanent donné par un client à sa banque pour effectuer régulièrement des virements
depuis son compte vers un bénéficiaire spécifique. Ces versements peuvent être effectués
de manière périodique (mensuelle, trimestrielle, semestrielle, ou selon les besoins).
Le prélèvement est souvent utilisé pour le règlement des factures de téléphone, d'électricité,
ainsi que pour les remboursements réguliers de crédits.

4. Les effets de commerce

4.1. La lettre de change


est un document écrit qui représente une promesse de paiement. C'est un moyen utilisé dans
les transactions commerciales où une personne (le tireur) ordonne à une autre personne (le
tiré) de payer une somme spécifique à une troisième partie (le bénéficiaire) à une date future
prédéterminée.
La forme :
- Les mentions obligatoires : Pour que la lettre soit légale, il doit y avoir le mot "lettre
de change", le montant en chiffres et en lettres, le nom de la personne qui doit payer
(le tiré), la date de paiement, le lieu de paiement, le nom de la personne qui reçoit
l'argent (le bénéficiaire), ainsi que la date et l'endroit où la lettre a été créée.
- Lorsque le tiré demande à sa banque de faire le paiement à partir de son compte, on
dit que la lettre est "domiciliée".
- La durée normale pour le paiement de la lettre de change est généralement de 90,
120 ou 180 jours, ce qui est considéré comme un délai raisonnable dans les affaires.
Fonctionnalités : Ce sont les différents aspects qui entourent la lettre de change pour mener
à bien son rôle d’instrument de paiement
- La provision : C'est l'argent que le tireur a droit de recevoir du tiré. Ça ne veut pas
dire que l'argent est déjà dans le compte pour payer la lettre.
- L'acceptation : C'est quand le tireur demande au tiré de confirmer qu'il va payer à la
date prévue. Le tiré signe la lettre pour dire qu'il accepte de payer.
- L'aval : C'est quand une personne ou une banque (l'avaliste) signe la lettre pour
garantir le paiement et dire "si le tiré ne peut pas payer, je vais payer à sa place".
- L'endossement : C'est quand la lettre peut être payée à une autre personne que
celle qui devait l'argent au départ. On signe au dos de la lettre et on écrit "payer à
l'ordre de...".
- Le paiement : La lettre de change est payée à la date prévue, soit en la présentant
au tiré, soit par l'intermédiaire de sa banque si c'est là qu'il faut aller.

4.2. Le billet à l’ordre


C’est un écrit par lequel le débiteur (client) reconnait sa dette et s’engage à payer à une autre
personne (bénéficiaire) une certaine somme à une date déterminée.
Mentions et Forme : pour être valable, le billet à ordre doit :
- comprendre la formule « billet à ordre »
- le montant à payer
- la date et le lieu de souscription, l’échéance et le lieu de payement
- le nom du bénéficiaire et la signature du souscripteur ( la personne qui s’engage à
fournir une somme d’agent pour l’autre )
Fonctionnalités: Le billet à ordre a des caractéristiques similaires à la lettre de change
La différence entre eux : La lettre de change est toujours un acte commercial, le billet à l’odre
peut être, selon le cas, soit un acte civil soit un acte commercial.
4.3. Le warrant
C’est un document où une personne s'engage à payer une certaine somme d'argent à une
date précise. Ce qui le différencie du billet à ordre ordinaire, c'est qu'il sert de garantie pour le
créancier en utilisant des marchandises déposées dans un entrepôt ou un magasin général.
Cela signifie que si la personne ne peut pas payer, le créancier a le droit de prendre les
marchandises pour se faire rembourser.
Mécanisme : Le mécanisme du warrant est assez simple. Lorsqu'un commerçant a des
marchandises qu'il souhaite stocker en toute sécurité dans un entrepôt, il peut obtenir un
document appelé warrant. Ce document est remis à sa banque. En échange, la banque lui
accorde un prêt d'argent, car elle a la garantie que si le commerçant ne peut pas rembourser
le prêt, elle pourra prendre les marchandises du stock pour les vendre et récupérer son
argent. C'est un peu comme donner un objet de valeur en garantie pour obtenir un prêt, sauf
que dans ce cas, ce sont les marchandises stockées qui servent de garantie. Cela permet au
commerçant d'obtenir de l'argent liquide tout en gardant ses marchandises en sécurité dans
l'entrepôt.

4.3. Autres moyens de paiements


4.3.1. Bon de caisse est un document qui représente un dépôt d'argent que vous faites dans
une banque ou une institution financière. C'est un peu comme un reçu qui prouve que vous
avez mis de l'argent de côté. En échange de ce dépôt, la banque vous promet de vous
rendre cet argent avec des intérêts à une date future spécifiée. C'est une façon de faire
fructifier votre argent en le gardant en sécurité à la banque. Vous pouvez ensuite récupérer
votre argent et les intérêts à l'échéance convenue. C'est une option simple et sûre pour faire
fructifier vos économies.
4.3.2. Bon de trésor est un document émis par le gouvernement pour emprunter de l'argent
aux investisseurs. C'est un peu comme si le gouvernement demandait un prêt aux gens. En
échange de leur argent, les investisseurs reçoivent un bon de trésor qui indique combien
d'argent ils ont prêté et à quel taux d'intérêt. Le gouvernement s'engage à rembourser cet
argent avec des intérêts à une date future convenue. C'est un moyen pour le gouvernement
de financer ses activités et pour les investisseurs de gagner de l'argent en prêtant au
gouvernement. C'est considéré comme un investissement sûr car le gouvernement est
généralement considéré comme une entité fiable pour rembourser ses dettes.

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