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es placements à taux fixe constituent la majeure partie du portefeuille de
valeurs mobilières des Canadiens et des Québécois. Cela n’est pas surpre-
nant, puisque les conseillers financiers recommandent généralement de
consacrer à ce type de valeurs une proportion se situant entre 40% et 90%, selon
le profil de l’investisseur et le contexte économique du moment. On trouve dans
cette catégorie les formes de placements suivantes:
• Les comptes d’épargne des institutions bancaires;
• Les certificats de placement des banques, des caisses populaires et des so-
ciétés de fiducie;
• Les obligations et les débentures des gouvernements, des administrations lo-
cales et des entreprises.
Les jeunes investisseurs qui commencent à bâtir leur portefeuille et les person-
nes qui ont atteint l’âge de la retraite accordent généralement une grande im-
portance à ces types de placements. Ces deux catégories d’investisseurs
trouvent dans les placements à taux fixe la sécurité du capital qu’ils recherchent
pour des raisons différentes: les uns pour protéger un modeste avoir net, les
autres pour ne pas mettre en péril les assises financières sur lesquelles reposent
leurs revenus de retraite. En plus de la grande sécurité qui les caractérise, les
placements à taux fixe offrent un revenu courant dont le taux est connu d’avan-
ce par l’épargnant qui investit.
Comme ces placements offrent des taux de rendement plus faibles que ceux des
véhicules de placement concurrents, certains conseillers financiers les considèrent
comme les bas de laine de notre époque. Quoique tout investisseur recherche le
rendement le plus élevé qui soit, compte tenu du risque auquel il est disposé à
s’exposer, le recours aux comptes d’épargne fait partie d’une saine gestion des fi-
nances personnelles.
Pour être en mesure de faire face à ces exigibilités, en temps opportun, et aux
imprévus, un ménage ou un individu devrait garder sous forme de liquidités
une somme d’argent équivalant à deux ou trois mois de salaire. Puisque ces
sommes doivent être liquides, il s’avère difficile de les utiliser à profit dans un
véhicule de placement autre qu’un compte bancaire. Cependant, une saine ges-
tion des finances personnelles permet de tirer le maximum de cette liquidité en
la conservant dans un compte d’épargne plutôt que dans un compte de chèques
traditionnel qui rapporte peu ou pas d’intérêt.
Prenons l’exemple de Marie et Jacques. Compte tenu d’un revenu annuel après
impôt de 56500$, ce couple devrait conserver une somme liquide d’environ
10000$. Si l’on suppose qu’ils maintiendront, au cours des 30 prochaines an-
nées, 75% de cette somme dans un compte d’épargne qui leur rapportera en
moyenne 3%, le total des intérêts composés produits avoisinera les 11000$.
Ajoutons que le fait de maintenir cette somme dans un compte d’épargne exo-
nore présentement le détenteur de tous frais pour services bancaires, un avanta-
ge qui représente environ 100$ par année.
Bien que le taux d’intérêt offert sur un compte d’épargne soit généralement fai-
ble pour des soldes inférieurs à 10000$, ce taux pourra se comparer à ceux of-
ferts sur les dépôts à très court terme, lorsque le solde du compte est supérieur à
25000$.
On peut consulter au tableau 5.1les taux offert en janvier 2011 par une banque à
charte canadienne aux détenteurs de comptes d’épargne selon le solde du
compte.
TABLEAU 5.1 LES TAUX D’INTÉRÊT SUR LES COMPTES D’ÉPARGNE QU’OFFRAIT UNE
BANQUE À CHARTE CANADIENNE AU MOIS DE JANVIER 2011
De 0$ à 5000$ 0,0
5000$ et plus 1,35
Tout solde pour un compte CELIb 1,75
a. Meilleurs taux offerts aux clients qui détiennent le type de compte le plus
généreux
ment se classait au deuxième rang pour ce qui est du portefeuille des place-
ments à taux fixe, représentant environ 30% de celui-ci. Cette forme de
placement, que l’on peut se procurer auprès des banques, des caisses populaires
et des sociétés de fiducie, se caractérise par:
• des échéances prédéterminées;
• des taux d’intérêt supérieurs à ceux des comptes bancaires, en vigueur pen-
dant toute la durée du terme;
• l’excellente garantie qu’il offre (sécurité).
Leur grande sécurité dépend, d’une part, de la solidité des entreprises consti-
tuant le système financier canadien. D’autre part, les entreprises émettant ces
certificats sont généralement assurées auprès de la Société d’assurance-dépôts
du Canada (SADC), ce qui garantit les dépôts de leurs clients jusqu’à concur-
rence de 100 000$1. On distingue deux types de placements à terme: le certificat
de dépôt et le certificat de placement garanti (CPG). Le tableau 5.2 établit des
comparaisons entre les deux.
1. On devrait toujours s’assurer que les sociétés dont on veut acquérir les placements à
terme sont membres de la SADC, sinon évaluer leur solidité. Il est également recom-
mandé de ne pas confier à une même institution des placements et d’autres types de
dépôts excédant la limite de protection de la SADC (100 000$).
TABLEAU 5.2 DES COMPARAISONS ENTRE LES DÉPOTS À TERME ET LES CPG
a. La majorité des institutions exigent 5 000$, mais certaines acceptent 3000$ ou même 2000 $.
Mis à part la liquidité et son incidence sur le taux de rendement, le CPG possè-
de essentiellement les mêmes caractéristiques que le dépôt à terme. Le tableau
5.3 contient les taux d’intérêt des dépôts à terme et des CPG offerts par les insti-
tutions financières au mois de mars 1999.
3. Les obligations
En se procurant une obligation, l’épargnant confie son épargne à l’utilisateur
des fonds plutôt que de la remettre à une institution financière comme une ban-
que ou une société de fiducie. L’étude de la CVMQ citée plus tôt établissait à en-
viron 20% la part de ce type de placement dans le portefeuille des placements à
taux fixe des Québécois. Une des principales différences entre une obligation et
un dépôt consiste en ce que l’obligation est une valeur négociable sur le marché
financier2. Autrement dit, son détenteur a toujours la possibilité de la vendre
aux conditions du marché, lesquelles sont principalement déterminées par les
tendances des taux d’intérêt.
2.
Notons, cependant, que ce trait ne s’applique pas aux obligations d’épargne émises
par le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec. Par contre, celles-ci peuvent
être encaissées en tout temps dans les banques et les caisses populaires.
émis par une catégorie d’émetteurs, soit qu’on les trouve sur les titres de un ou
de plusieurs émetteurs.
Intérêt périodique
------------------------------------------ u Nombre de versements par année (EQ 1)
Valeur nominale
Les obligations d’épargne prévoient généralement un seul versement d’intérêt
par année; leur taux périodique est donc égal à leur taux nominal. En général,
toutefois, les obligations prévoient des versements semestriels, soit deux verse-
ments par année. Une obligation de 1000$ qui prévoit des versements semes-
triels de 40$ comporte un taux nominal de 8%, soit:
40 $ -
----------------- u 2 = 0,08 ou 8,00 % (EQ 2)
1 000 $
— — — — — — — —
Taux d’intérêt (en vigueur le 19 janvier 2011) A-PDF Page Crop DEMO: Purcha
Dépôts à court terme Dépôts à terme Certificats garantis
Intérêt versé annuellement Intérêt versé annuellement
Les coupons d’une obligation. Les coupons d’une obligation sont des feuillets
que l’on détache de certains certificats d’obligations. Ils permettent d’encaisser
les intérêts dans une banque ou dans une caisse populaire lorsqu’ils sont échus.
La date d’émission et la date d’échéance d’une obligation. La date d’émission
d’une obligation est la date à partir de laquelle l’émetteur de l’obligation recon-
naît devoir la somme empruntée et à partir de laquelle il paiera les intérêts au
détenteur. Comme les obligations sont habituellement vendues avant leur date
d’émission, il ne s’agit pas de la date d’achat, même lorsqu’on se procure une
obligation nouvellement émise3.
3.
Dans ce cas, l’intermédiaire, par exemple le courtier en valeurs mobilières, réserve des
titres pour son client et lui paie des intérêts sur le montant maintenu dans son compte de
courtage pour pourvoir au paiement des titres au moment de l’émission.
Les obligations qu’il est possible de définir à partir des caractéristiques vues
précédemment sont présentées au tableau 5.4.
son détenteur.
Nominative Nom du détenteur mentionné sur le certificat de l’obliga-
tion et enregistré auprès du fiduciaire. Une obligation peut
être nominative pour le capital seulement ou pour le capi-
tal et les intérêts.
Obligation (au sens strict du terme) Titre de dettes pour lequel des actifs précis sont donnés
Garantie
en garantie.
Débenture Titre pour lequel aucun actif n’est mentionné en garantie
dans le contrat d’emprunt.
classement
Critères de
Types d’obligations Définition
À échéance non modifiable au gré Obligation dont le détenteur ne peut faire modifier
du détenteur l’échéance. La majorité des obligations négociables ap-
partiennent à cette catégorie.
Échéance
Escompte
§ ------------------------------------------· u 365
--------- u 100
© Prix d’acquisition¹ 91
132,84
= § ---------------------· u 4,01 u 100 = 0,0135 u 4,01 u 100 = 5,40%
© 9 867,16¹
(EQ 3)
Certains quotidiens et journaux financiers publient une liste partielle des cotes
du marché canadien des obligations. On y trouve habituellement les obligations
des gouvernements fédéral et provinciaux sous deux rubriques distinctes.
Bien que les sociétés par actions soient peu présentes sur le marché obligataire,
elles constituent néanmoins le groupe d’émetteurs qui offre la plus grande va-
riété de titres au public investisseur. Le tableau 5.6 présente les différents types
d’obligations qu’elles peuvent offrir.
classement
Critères de
Types d’obligations Définition
res.
D’hypothèque générale Obligation garantie par des actifs d’une valeur suffisante,
mais ces actifs ont déjà été hypothéqués à la suite d’em-
prunts antérieurs.
Garantie par le nantissement Obligation garantie non pas par des immobilisations,
de titres mais par des valeurs mobilières déposées chez le fidu-
ciaire.
Débenture et débenture Type d’emprunt garanti par la solvabilité de l’émetteur; la
garantie débenture garantie l’est partiellement par des actifs.
Débenture subordonnée Type de débenture occupant un rang inférieur à d’autres
valeurs émises par la société ou à d’autres dettes de cel-
le-ci.
Convertible Type d’obligation pouvant être échangé contre un certain
nombre d’actions de la société émettrice ou d’une de ses
Conversion
et droits
sociétés affiliées.
Assortie de bons de Au moment de l’émission, remise au premier détenteur de
souscription bons de souscriptiona portant sur les actions de la société
émettrice ou sur celles de l’une de ses sociétés affiliées.
À intérêt conditionnel Versement de l’intérêt dépendant de la réalisation de cer-
taines conditions ayant trait aux opérations de l’émetteur,
par exemple que son chiffre d’affaires atteigne un certain
Intérêt
seuil.
À taux flottant Taux d’intérêt lié à un taux de référence tel le taux d’es-
compte de la Banque du Canada ou le LIBORb et rajusté
en fonction de ce taux.
Une obligation démunie est un titre obligataire dont les coupons d’intérêt ont
été détachés. Son détenteur ne touche donc aucun revenu durant la période où
il possède ce titre. La totalité du gain de ce placement est réalisée à l’échéance
de l’obligation lorsque le détenteur se fait rembourser la valeur nominale de
l’obligation.
Les coupons que la maison de courtage «détache» deviennent eux aussi des
produits financiers distincts qui seront offerts aux clients de cette maison. Pour
l’investisseur, il n’existe pas de différence entre détenir une obligation démunie
ou un coupon détaché, puisque ces deux titres permettent une appréciation de
capital sur une période se situant entre 6 mois et 25 ans et n’offrent aucun reve-
nu courant jusqu’à l’échéance. Sur le plan fiscal, le gain de l’investisseur doit
être déclaré comme revenu d’intérêts.
Étant donné leur grande sécurité et le type de gains qu’elles permettent de réali-
ser, on recommande fréquemment ces valeurs aux détenteurs de REER autogé-
rés. Leur rendement variera selon les fluctuations du marché pour les
obligations non démunies du même émetteur pour la même échéance. Puis-
qu’une obligation démunie ou un coupon détaché ne comporte aucun revenu, il
engendre un rendement quelque peu supérieur, compensant le sacrifice de reve-
nu auquel consent le détenteur. Enfin, le rendement affiché est le rendement
réellement obtenu par le détenteur pendant toute la durée du placement. Pour
une obligation non démunie, cela suppose que les revenus d’intérêts touchés
soient réinvestis au taux calculé jusqu’au remboursement du capital, ce qui ne
sera pas toujours possible à cause de l’évolution des taux d’intérêt.
Cependant, une fois que l’on connaît mieux la nature des produits offerts et les
différents émetteurs sollicitant les fonds des investisseurs potentiels, l’analyse
s’avère grandement simplifiée. En effet, compte tenu qu’environ 75% des obli-
gations distribuées sur le marché canadien proviennent directement ou indirec-
tement des gouvernements, l’investisseur particulier peut, sans grand danger,
s’éviter une analyse approfondie du risque de tels placements. Toutefois, des
précautions élémentaires s’imposent, et les principes d’une saine gestion de-
vraient guider la composition de tout portefeuille.
Gouvernement du Canada
Degré de sécurité
Gouvernements provinciaux
Sociétés
par actions
Grandes villes (Montréal, Toronto, etc.) de services
Autres administrations locales publics (BCE, Fortis, etc.)
(municipalités, commissions scolaires, etc.)
Sociétés par actions
(sauf les sociétés de services publics)
La couverture du marché des obligations dans les quotidiens et journaux financiers est
beaucoup plus limitée que celle dont bénéficient d’autres marchés, celui des actions no-
tamment. Certains quotidiens rapportent les cours d’une sélection limitée de titres. Voici
comment sont publiées les cotes du marché des obligations dans le journal The Globe &
Mail.
le, puisque le taux d’intérêt de l’obligation a été fixé selon le niveau des taux
d’intérêt prévu au moment de son émission. Le prix diffère de la valeur nomi-
nale lorsqu’il y a eu une évolution des taux du marché entre le moment où le
taux de l’émission a été décidé par l’émetteur et ses conseillers et le moment de
son lancement sur le marché. Pour se procurer des titres d’une nouvelle émis-
sion, l’investisseur peut s’adresser à un représentant d’une maison de courtage
participant à sa distribution primaire ou encore faire affaire avec son courtier
habituel, qui verra à les obtenir auprès d’un membre du syndicat de distribu-
tion.
N I /Y PV PMT FV
1 500 $
1055,50$
1 000 $
500 $
55,50$
0$
05 11 05 11 05 11 05 11 05 11 05 11 05 11 05 11 05 11 05
-500 $ 92 92 93 93 94 94 95 95 96 96 97 97 98 98 99 99 00 00 01
(Dates)
Avec une calculatrice financière, après avoir fait le réglage approprié pour les
calculs financiersb, il s’agit d’entrer les quatre variables connues, soit N, PV,
PMT et FV et de demander le calcul de la variable inconnue, soit I/Y, le rende-
ment. Les valeurs des variables connues sont les suivantes:
• N: 17,84, le nombre de semestres entre le 12 juin 1992c et le 15 mai 2001;
• PV: soit -1 071,25$; une valeur négative est saisie parce qu’il s’agit d’une
sortie de fonds;
• PMT: soit 55,50$, la somme des intérêts semestriels;
• FV: 1 000$, la valeur nominale de l’obligation qui sera remboursée à
l’échéance.
Cette méthode d’approximation est intéressante parce qu’elle peut être appli-
quée sans nécessiter de chiffrier électronique ni de calculatrice financière.
Recourons aux mêmes données que celles utilisées pour la méthode du taux
de rendement interne.
Calculs
1. Calcul du rabais ou de la prime périodique
Intérêt réel
----------------------------------------------------------
Valeur moyenne ajustée
a. Cette méthode, qui fait appel aux mathématiques de l’intérêt, est présentée ici de façon sommaire. Vous trouverez plus d’expli-
cations sur les mathématiques financières au texte 13.
b. On active le mode financier (s’il y a lieu) et on précise des versements de fin de période.
c. On utilise la date du 12 juin, soit une semaine après la date d’acquisition, qui correspond à la date de règlement, soit la date où
vous devez payer le coût de votre investissement.
d. Cette moyenne est calculée en mettant davantage l’accent sur le prix d’acquisition que sur la valeur nominale de façon à com-
penser le fait que cette méthode par approximation n’«actualise» pas les flux financiers de cet investissement. Cette méthode est
suggérée par Kirtzner et Francis dans leur ouvrage Investments analysis and management, paru en 1988.
En ce qui concerne les obligations de sociétés par actions, bien qu’elles comp-
tent parmi les titres les plus sûrs que puisse émettre une telle société, la nature
fondamentalement risquée de cette dernière rejaillit forcément sur ses créan-
ciers, qui prennent nécessairement un pari sur son succès à long terme.
Pour analyser la qualité des obligations de sociétés par actions, l’Institut cana-
dien des valeurs mobilières recommande cinq méthodes dites d’approximation
qui permettent d’évaluer rapidement leur degré de risque. Une des méthodes
recommandées, l’analyse des évaluations des sociétés d’évaluation de crédit,
peut aussi s’appliquer aux titres de dettes des gouvernements. Voici ces
méthodes:
1. La couverture de l’intérêt, soit un ratio mettant en évidence la capacité de
l’emprunteur de faire face à ses frais d’intérêt à même les bénéfices disponi-
bles pour le payer;
2. Le rapport entre les fonds «autogénérés» et la dette totale, soit un ratio fai-
sant ressortir la capacité de l’emprunteur de pourvoir à même le finance-
ment interne engendrés par ses opérations au remboursement d’une
proportion suffisante de sa dette;
3. Le ratio d’endettement, soit l’importance de l’endettement de l’entreprise
par rapport à l’avoir des actionnaires;
4. La couverture par l’actif corporel net, soit le degré de protection assuré aux
détenteurs de la dette par les actifs tangibles moins le passif à court terme;
5. Les évaluations des sociétés spécialisées dans l’analyse de la solvabilité des
emprunteurs.
Le tableau 5.7 offre une vue d’ensemble de ces cinq méthodes. On y trouve les
formules des ratios, les normes exigées par les marchés financiers et la nature
de la garantie découlant de la méthode d’approximation. On notera que les nor-
mes appliquées aux entreprises de services publics, telles celles qui sont à l’œu-
a. Ces méthodes que suggère l’Institut canadien des valeurs mobilières sont extraites de l’ouvrage Comment placer son argent paru en 1988.
b. Le bénéfice disponible pour payer l’intérêt englobe le bénéfice net, les dividendes versés aux actionnaires minoritaires, les impôts et les intérêts.
c. Le numérateur de cette formule correspond à la marge brute d’autofinancement. Part. min. est le dividende versé aux actionnaires minoritaires des filiales; Impôt rep.
représente l’impôt reporté déduit dans le calcul du bénéfice net à l’état des résultats.