Les reformes entreprise par les pays du Maghreb dans le domaine de la santé après les années d’indépendance ont

permis ces pays de rattraper un retard considérable en matière d’infrastructures sanitaires, d’équipements et de maitrise
démographique par rapport au reste de l’Afrique.

En Algérie les gouvernements ont privilégié l’amélioration du fonctionnement des équipements et infrastructures

Au Maroc, face aux coups élevés des infrastructures les autorités ont opté de privilégier la médecine préventive

En Tunisie, les décideurs ont mis l’accent sur la conservation et la rentabilité de l’infrastructure existant et un
développement de la médecine de base.

Les trois pays se sont doté chacun d’une véritable industrie pharmaceutique en vue de la fabrication de leurs propres
médicament ou Dispositifs médicaux en partenariat avec des firmes internationaux .

En outre, L’accès a l’eau potable dans les milieux ruraux reste faible (environ 20 à 50 pour cent), l’apport nutritionnel et
l’éducation scolaire en milieux rural reste insuffisant, la modernisation des structures publiques , l’assurance maladie
universelle, l’accès aux soins de santé, l’accès aux médicaments génériques, la prise en charge des soins lourdes et
invalidantes (chirurgie cardiaque, transplantation d’organes, hémodialyse) sont entre autres des réformes profondes afin
de satisfaire les normes de santé nationales dans chaque pays.