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1. INTRODUCTION
1.1. Problématique
En revanche, dans l'optique d'une couverture sanitaire optimale, les structures des
soins de santé moins coûteuses, assurant les soins plus courants, c’est-à-dire, le paquet
minimum d'activité ; peuvent être prescrits à la population pour lui permettre une plus grande
accessibilité économique et géographique au système de santé.
A l'inverse, des centres de soins très équipés et spécialisés, quand bien même
installés ne sont pas utilisables pour la majorité de la population dont l’état de santé exige une
référence pour bénéficier des soins de santé contenus dans le paquet minimum d’activités.
Lorsque les centres moins équipés se trouvent dans l'impossibilité d'offrir les soins d'une qualité
supérieure, adaptés à l’état de santé critique du malade, ils confient les malades au niveau
supérieur où l’aspect accessibilité économique dont avaient peur lesdits malades, le rattrape.
En définitif, qu'il s'agisse des structures de soins moins équipés ou très équipés et
spécialisés, les malades sont contraints d’être soignés, la santé n'a pas de prix mais elle a de
coût. Mais il arrive très souvent, compte tenu de son appréciation, les malades décident de se
faire soigner là où le soin coûte moins cher ou se lance dans l’automédication.
Le système de référence et de contre référence s’inscrit dans le cadre de principe
de continuité des soins de santé que prône la stratégie des soins de santé primaires instaurée
en 1987 lors de conférence d’Alma à l’ex URSS.
Toutefois, il arrive très souvent que les malades, pour des raisons subjectives
émanant de leurs perceptions sur l’organisation des services de santé brulent les étapes pour
immédiatement bénéficier de soins de santé du niveau supérieur, c’est-à-dire relevant des
paquets complémentaires d’activité.
A quelques niveaux où l’on se situe, donner les meilleurs soins à un malade doit
donc constituer une grande attention au niveau où ils sont donnés ; si ce n’est pas le cas, le
malade peut en souffrir directement s’il ne bénéficie pas des soins les plus adaptés mais les
conséquences peuvent aussi être indirectes, si les structures spécialisées sont saturées par des
malades sans gravité particulière.
Aux États unis d’Amérique, les études menées en 2005 dans le cadre de
l’appréciation de l’organisation de service de santé par les malades, 87,69% des américains
utilisent le service de santé du niveau supérieur parce qu’ils supposent que l’organisation de
ce service serait meilleure que celle du niveau inférieur. Il privilégie la qualité du personnel
soignant, l’efficacité scientifique et thérapeutique des produits pharmaceutique, matériel et
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équipement biométrique utilisés sans beaucoup tenir compte de l’aspect « dépense des soins
de santé » engendrée par les prestations dont ils bénéficient à ce niveau1.
En Europe, les établissements de soins à domicile font appel à des acteurs internes
ou externes a la structure qui permettent de prodiguer et d’organiser des soins techniques,
avec l’objectif de garantir des soins de qualité, une efficience d’emploi des ressources
humaines et une maitrise des couts. Une comparaison de la délivrance des soins, de ses
acteurs et de leur organisation est présentée pour 6 pays d’Europe et d’Amérique du nord.
(Stamos M,2009 p23)
En France, dans une étude comparative sur le déterminant de l’utilisation des
services de santé en milieu urbain et en milieu rural sont arrivés à la conclusion selon laquelle
la perception des malades sur l’organisations des services des santé en milieu rural est donné
par les services d’accueil à la réception et le coût de soins facturés au niveau de ce service de
la facturation, 4 français sur 5 vivant en milieu rural utiliseraient les services de santé parce
qu’ils ont été bien accueilli au niveau de la réception et qu’à la sortie de l’hôpital, le coût de
soins de santé facturés correspond à leur pouvoir d’achat. Ces auteurs ont insisté sur la bonne
organisation des services d’accueil au niveau de chaque structure sanitaire en milieu rural
comme en milieu urbain, pour l’augmentation d’utilisation de sévices par la population. Ils
précisent d’ajouter l’aspect séjour moyen d’hospitalisation court en milieu urbain tandis qu’à
milieu rural la prise en compte du pouvoir d’achat de la population pour la satisfaction de la
clientèle des structure sanitaires2.
La recherche sur les services de santéétudie l’accès aux services de santé, leurs
couts et leurs impacts sur les patients. Les principaux objectifs de la recherche sur les services
de santé sont l’identification de meilleures stratégies pour organiser, gérer, et financer.
(marioncipriono, francois Alla, 2010-2015)
En inde, Parmi les patients indiens déclarant n’avoir pas accédé à des soins pour
un problème de santé ponctuelle, 28% de ceux qui vivaient en zone rurale est financer en 75%
par le gouvernement et 25% par les états en Afrique, le système de santé est pratiquement
partout organisé sur le même modèle et de manière pyramidal, il existe des structures des
premiers niveaux pour les pathologies courantes, les soins de proximité et la santé maternelle :
dispensaires, les premiers soins ; des structures du hôpital de district.
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globales de santé (IGS) qui se focalise sur des problèmes de santé spécifique. (Basile
keugoung, 2014)
En Sénégal, la parties des investissements consacrée aux hôpitaux a été de 51 à
62% du budget de la santé publique, ainsi en 2011, les frais de fonctionnement du centre
hospitalo-universitaire de Brazzaville étaient équivalents à l’ensemble des dépenses du Congo
en soins de santé primaires. (De la mousse, jacquemot, 19992)
La situation fragile en République Démocratique du Congo reflétantson système
de santé ou les services de santé sont très faibles voire inexistant. L’accès aux soins est
extrêmement difficile pour la population. Les services de santé quand bien même ils existent,
sont soit très mauvais soit inaccessibles et trop chers a une grande population. (eds-rdc 2013-
2014)
Dans la province de l’Ituri, en ville de Bunia,précisémentà l’hôpitalgénéral de
référence de Bunianous avons constaté lors de notre travail pratique qu’il y a la présencedes
malades référés au sein de cette structure sanitaire.
Cela étant, nous nous sommes posé la question principale de savoir :
Comment les malades référés apprécient-ils l’organisation de service de santé dans les
structures de référence ?
Les questions secondaires suivantes découlent de cette question principale :
Comment les malades référés apprécient-ils la qualité des soins reçus dans cet hôpital ?
Comment les malades référés apprécient-ils les coûts des soins dans l’hôpital général de
référence de Bunia ?
Comment les malades référés apprécient-ils la permanence des médicaments dans
l’hôpital général de référence de Bunia ?
1.2. Objectifs
1.2.1. Objectif général
Notre étude vise à décrired’une façon générale l’appréciation des organisations des services
de santé par les malades à l’hôpital général de référence de Bunia
Le choix de ce sujet est motivé par le souci de mettre en lumière les ressentis des
bénéficiaires des soins face à l’organisation des services dans les structures de référence de la
Zone de santé de Bunia étant donné que la fréquentation hospitalière est largement influencée
par l’appréciation que ces derniers se font desdites structures.
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Au niveau des bénéficiaires des soins, les résultats de cette recherche permettront
éventuellement de sensibiliser les patients sur le choix rationnels des structures de soins.
Dans le temps, elle porte sur l’année 2023 et dans l’espace, elle a été menée dans
la Zone de Santé de Bunia, précisémentà l’hôpitalgénéral de référence de Bunia.
- Le premier est consacré à la revue de la littérature qui définit les concepts et passe en
revue les littératures pertinentes sur cette thématique;
- Le deuxième se focalise sur le cadre méthodologique ;
- Le troisième présente les résultats d’étude et;
- Le quatrième et dernier chapitre discute les résultats ainsi obtenus.
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REFERENCE
1) Stamos M., La continuité de soins de santé, une approche holistique de prise en charge
médicale, éd HARMATTAN, PUF, Paris, 2009 p23
2) Kleiber C., Perception de soins de santé par les malades : essaie sur l’incitation
économique à la performance dans les services de soins, Ed Lausan ; Payot, New
york77(1993) p 13
4) Phillip Leclair et al : étude comparative sur les déterminent de l’utilisation des services
de santé en milieu urbains par rapport au milieu rural, éd Harmattan 1999 p48.