1ère Année Master spécialisé

E-Logistique

Encadré par :
Mme. Fatima BOUHALI

Réalisé par :
Hajar JABILI
Nassma ABDENBAOUI
Ibtissam ERRAFIK
Salma BAKKI
Nada EL AABASSI
Manal LAALAOUI
Wissal SEGHIR
 Scène 1
(Cédric et Julia)

Julia (Entre au bureau) : Bonjour Cédric.

Cédric (Ne répond pas)
Julia : Vous avez reçu mon email hier ?
Cédric : Oui
Julia : Vous ne m’avez pas répondu. Vous aviez lu mon article ?
Cédric : Non, je n’avais pas du temps.
Julia : Mais il faut que vous me donniez votre avis, j’aimerais bien publier cet article à la fin de cette semaine.
Cédric : IL faut ? On a d’autres articles sur lesquelles on doit se focusser plus. On ne travaille pas sur ce genre
d’articles.
Julia (D'un air ironique) : Je pensais que vous ne l’aviez pas lu
Cédric (Sort du bureau)

Scène 2
(Julia et Rédacteur en chef)

Julia (Entre au bureau du rédacteur en chef) : Je m’excuse mais c’est trop.

Bernard : Calmez-vous ! Mais qu’est-ce que vous avez ?

Julia : Je ne peux pas travailler dans telles conditions.

Bernard : Mais de quelles conditions vous parlez ? vous pouvez m’expliquer !! Je n’arrive pas à comprendre
ou est le problème.

Julia : je parlais de Cédric.

Bernard : Qu’est-ce qu’il a Cédric ?

Julia : Mais je ne sais pas, il est toujours contradictoire. Il ne supporte même pas que je lui pose des questions,
et lorsque je propose quelques choses il dit non, tout de suite, sans y réfléchir. Ce matin, je lui ai demandé son
avis sur un article que j’écrivais. Il refusait de le publier sous prétexte que ce n’est même pas intéressant et
sans me donner des explications.

Bernard : Vous pouvez me l’envoyer, je vais le voir et on peut le publier. Je vais parler avec Cédric. Ça vous
convient ?

Julia : Oui, merci.

 Scène 3
(Rédacteur en chef et Cédric)

Bernard : Bonjour Cédric, vous avez un peu du temps ? J’aimerais qu’on parle.
Cédric : Oui.
Bernard : Julia vient me parler et il semble que vous avez un problème avec elle
Cédric : De quel problème vous me parlez ?
Bernard : Je pense qu’elle est à l’âge de votre fille. C’est mal de la traiter d’une telle manière ?
Cédric : Mais de quelle manière vous parlez ? Mon travail c’est d’écrire des articles et de m’occuper des
nouvelles informations et non pas d’une gamine.
Bernard : D’accord Cédric. En fait, on a un article à publier pour cette fin semaine.
Cédric : Mais on n’a rien prévu pour cette semaine.
Bernard : On va publier celui de Julia. Ça l’air très intéressant.
Cédric : Ah bon.
Bernard : Bonne journée.

Scène 4
(Cédric et DRH)

Cédric : Bonjour Pascal, puis-je vous parlez un peu

Pascal : Qu’est-ce que vous me dites ? Mais bien sûr oui. Entrez, entrez !
Cédric : Merci.
Pascal : Qu’est-ce que vous racontez cher camarade. Ça fait longtemps qu’on n’a pas bu notre café américain.
Qu’est-ce que vous en pensez ?
Cédric : Non merci. Je suis venu vous voir pour une demande de mobilité
Pascal : Une demande de mobilité ? Mais pourquoi ?
Cédric : Je désire changer de poste je me sens fatigué.
Pascal : Je ne nous vous crois pas. Vous me cachez quelque chose
Cédric : Non pas du tout.
Pascal : Je vous connais très bien. Vous vous êtes battu pour ce poste et vous aimez votre travail.
Cédric : J’ai déjà pris ma décision
Pascal : Et moi aussi. Je refuse votre demande. Vous êtes l’un des piliers de notre entreprise. Et vous changer
de poste. C’est une mauvaise décision à prendre.
Cédric (Quitte le bureau sans rien dire)

Scène 5
(Femme de Cédric et DRH)

Pascal : Bonjour, comment vous allez ?

Femme de Cédric : Bonjour. Très bien ça fait plaisir de vous entendre.

Pascal : Moi aussi ça me fait énormément plaisir. Je vous appelle pour Cédric, il me demande une mobilité,
vous avez une idée de ce qu’il a ?

Femme de Cédric : Je ne sais pas ces derniers jours, il me semble bizarre. Il a l’habitude de me raconter ce
qui lui passe chaque jour au travail. Il a perdu même cette motivation et l’envie d’aller au travail. On est allé
voir son médecin marie vous la connaissez peut-être. Elle disait que tout va bien. Ça peut être à cause du stress
et de la fatigue.

Pascal : On verra qu’est-ce qu’il a ne vous inquiétez pas. Et merci beaucoup.

Femme de Cédric : Merci à vous. Passez une très bonne journée.

Scène 6
(Médecin personnel et DRH)

Pascal : Bonjour Marie

Marie : Bonjour pascal, ça va ?
Pascal : ça va très bien merci ? Je vous appelle pour Cédric. Vous le connaissez plus que moi, je pense ?
Marie : OUI, que se passe-t-il ?
Pascal : Vous pensez que la fatigue et le stress peut lui pousser à demander une mobilité ?
Marie : Mais non, Cédric aime bcp son travail. On le connaît très bien qu’il ne peut pas abandonner sauf si
Pascal : Sauf QUOI ?
Marie : S’il a un problème avec quelqu’un. Vous savez bien qu’il aime être considéré et beaucoup respecté.
Ce sont ses limites et ses principes
Pascal : Vous pensez vraiment ?
Marie : Oui et c’est sûr.
Pascal : D’accord, je vous laisse travailler. Merci beaucoup
Marie : Avec plaisir.
 Scène 7
(Médecin de travail et Cédric)

Patrick : Bonjour monsieur Cédric.

Cédric : Bonjour monsieur Patrick. Entrez, je vous en prie.

Patrick : Merci, je viens de parler avec monsieur pascal. J’aimerais bien qu’on discute un peu

Cédric : D’accord je le connais il ne lâche jamais l’affaire.

Patrick : Il disait que vous vous sentez stressé et fatigué.

Cédric : Oui effectivement. Ces derniers temps, il y avait quelques problèmes avec Julia qui allait se plaindre
à monsieur le rédacteur en chef. Elle vient d’arriver et elle voulait imposer une nouvelle méthode de travail en
essayant de dire que ma méthode est ancienne et j’aime tout contrôler. Je me sens rabaisser surtout après le
comportement de Bernard. Je n’accepterai jamais ceci.

Patrick : Avez-vous essayer de communiquer avec madame Julia, et de savoir exactement le problème ?

Cédric : Non.

Patrick : Je vois, vous savez à force de fuir ses problèmes on revient avec des idées noires, du dégout et de
l’épuisement, chose que vous souffrez dernièrement, et qui vous mène au burn-out

Cédric : Ouiii, effectivement.

Patrick : Et cela vous amène à voir la mobilité et l’abondance de votre métier que vous adorez, comme une
solution radicale afin d’éviter vos problèmes.

Mais dans cette situation, je vous invite à faire face à vos problèmes, de recadrer et donner une nouvelle
perspective et signification à votre manière d’envisager vos forces, vos faiblesses et vos limites.

Cela comprend également la gestion des tensions relationnelles, on ne peut pas tout contrôler, alors accordez-
vous un peu de temps à réfléchir et ne pas agir dans l’urgence.

Cédric : Vous avez raison monsieur, après cet échange je suis prêt à réfléchir et à communiquer avec Julia
afin de résoudre le problème. Je vous remercie pour le temps et l’attention que vous m’avez consacrés ainsi
que vos recommandations.
 Scène 8
(Rédacteur en chef et DRH)

Pascal : Entrez Monsieur Bernard

Bernard : Bonjour monsieur, vous m’avez demandé ?

Pascal : Oui, Alors vous pensez qu’en donnant raison à Julia. Le problème est résolu.

Bernard : J’ai donné raison à personne. Je lui ai donné simplement son droit.

Pascal : Quel droit ? avant de lui donner son droit, il faut savoir résoudre sainement le problème en respectant
les deux non pas qu’un.

Bernard : mais j’ai essayé de parler à Cédric. Il ne voulait pas me dire ce qui se passe

Pascal : Mais c’est normal, il travaillait avec nous depuis longtemps. Il ne se plaint jamais. Il ne m’a rien
raconté aussi. Et maintenant, il demande sa mobilité. La chose qu’elle n’aura jamais fait s’il n’y avait pas ce
problème.

Bernard : C’est vrai, je savais que ça va arriver à ce point-là.

Pascal : Oui malheureusement. La chose que je ne permettrai pas.

Bernard : Vous me suggérez quoi comme solution s’il vous plait. Je suis vraiment désolé.

Pascal : Je vais m’en charger. Il fallait avoir une discussion. Demain matin réunion nous les 4.
 Dernière scène
(Réunion)

Pascal : Bonjour, alors les problèmes ne surviennent jamais du jour au lendemain, mais ils sont précédés. Il
est difficile de résoudre des problèmes lorsque nous abordons les conflits importants de façon froide et distante,
ou nous évitons de communiquer. Une discussion a pour but de confronter les personnes, sinon, cela ne sert à
rien. Donc pour cela on est tous là.

Bernard : Vous êtes l'équipe la plus incroyable avec laquelle je n’ai jamais travaillé. J'apprécie grandement
votre temps et vos efforts. Rien ne peut être frustrant lorsqu'il est partagé par une équipe comme vous. Et
j’aimerais quand garde cette énergie. Monsieur Cédric, je vous présente toutes mes excuses. La dernière fois,
j’ai mal réagi et j’avais tort.

Cédric : Ça fait des années que je travaillais avec des personnes de mon âge et avec la même mentalité. Et
l’arrivée d’une jeune, m’a vraiment dérangé. Je croyais que je suis au bout de ma fin de carrière. Surtout avec
ses excellents articles qu’elle m’envoyé tout le temps. Mais ce qui m’a assuré c’est votre comportement, je ne
sentais pas suffisamment de reconnaissance de votre part.

Bernard : Mais Cédric, on n’est pas simplement des collègues de travail, on est amis. Durant toutes ces années,
vous avez fait preuve d'un excellent travail. On ne pourrait jamais vous abandonner.

Cédric : Merci et j’accepte vos excuses.

Julia : Moi aussi, je vous demande pardon, Allez se plaindre, comme un enfant de 6 ans, fait preuve d’une
immaturité. Je vous comprends très bien et je suis désolée. A vrai dire, j’admire beaucoup votre personnalité
et votre présence.et j’aimerais bien apprendre bcp de choses. Et surtout vous allez m’économiser bcp de
recherches, vous êtes une puissante source d’informations

Cédric : Avec plaisir, vous êtes à l’âge de ma fille et je serai à tes cotés n’est-ce pas Bernard ?

Bernard (en souriant) : Oui, oui je suis trop fier de vous avoir en équipe. Que le meilleur arrive !

Pascal : Une bonne journée est une journée où l’on sourit au moins une fois ! C’est réussi avec cette réunion
j’espère ! Un grand merci à vous tous.