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C’est quoi les problèmes les plus importants que vous avez identifié ?

Selon les statistiques du Haut-Commissariat au plan (HCP, 2014), le taux de chômage augmente
avec l’élévation du niveau d’instruction et ceci pour les différentes tranches d’âge (15-24 ans, 25-34
ans et 35-44 ans). En effet, le taux de chômage s’élève à 62,7 % pour les demandeurs d’emploi de
niveau supérieur de la tranche d’âge 15-24 ans.

Le chômage des diplômés de certaines filières universitaires à fort effectif, d’une part, et les
pénuries de compétences dans certains segments, d’autre part, indiquent que le système
d’éducation marocain ne transmet pas aux étudiants les compétences nécessaires à une insertion
professionnelle réussie. Ainsi s’installe un décalage entre, d’un côté, les attentes des acteurs et de
la collectivité et, de l’autre, la qualité de la réponse apportée par le système
d’éducation/formation, qui commence à montrer des signes prononcés d’inadéquation au regard
des mutations qui touchent l’économie marocaine et l’ensemble de la vie sociale du pays.

Les problèmes les plus importants identifiés sont les suivants :

Chômage élevé des diplômés : Le taux de chômage des diplômés, en particulier des jeunes
diplômés, est préoccupant. Malgré leur niveau d'instruction élevé, de nombreux diplômés ont du
mal à trouver un emploi correspondant à leurs qualifications. Cela indique une inadéquation entre
les compétences acquises à travers le système d'éducation et les besoins du marché du travail.

Inadéquation des compétences : Il existe un décalage entre les compétences enseignées dans le
système d'éducation/formation et celles demandées par le marché du travail. Les diplômés
peuvent manquer de compétences pratiques, techniques ou transversales qui sont recherchées par
les employeurs. Cette inadéquation des compétences contribue à la difficulté des diplômés à
trouver un emploi.

Pénurie de compétences dans certains domaines : Malgré le chômage élevé, il existe des secteurs
où il y a une pénurie de compétences qualifiées. Certains domaines, tels que les technologies de
l'information, l’ingénierie, l'énergie renouvelable et le secteur de la santé, font face à un manque
de talents qualifiés. Cela limite le développement de ces secteurs et crée des opportunités
manquées pour les individus.

Manque d'orientation professionnelle : Le système d'éducation manque souvent de programmes


d'orientation professionnelle efficaces qui aident les étudiants à choisir des filières et des carrières
qui correspondent à leurs intérêts, leurs compétences et les besoins du marché du travail. Cela
conduit à des choix d'études inappropriés et à une inadéquation ultérieure entre les diplômés et
les emplois disponibles.

Disparités régionales : Les disparités entre les régions du Maroc peuvent aggraver les problèmes
d'emploi et d'inadéquation des compétences. Certaines régions, en particulier les zones rurales,
peuvent être confrontées à un accès limité à l'éducation de qualité et aux opportunités de
formation. Cela crée des inégalités dans les perspectives d'emploi et les opportunités de
développement personnel.

Manque de programmes de reconversion et de recyclage professionnel : Avec l'évolution rapide du


marché du travail et l'émergence de nouvelles technologies, de nombreux travailleurs peuvent se
retrouver avec des compétences obsolètes. Cependant, il existe un manque de programmes de
reconversion et de recyclage professionnel pour leur permettre de développer de nouvelles
compétences et de s'adapter aux changements du marché du travail.
https://youtu.be/dqu-_uzAOHI :

L’importance de la donnée hébergée à l’extérieur du Maroc cause de manque de compétences et la


capacité d’agir dans un nouveau monde numérique. D’où l’importance des compétences
informatiques (soft skills que doit avoir chaque diplômé.)

https://youtu.be/8cgdS5BfLHQ :

Le niveau des marocains en matière des compétences est très limité et cela est dû au système
d’éducation marocain qui se limite sur apprendre et restituer sans analyser et comprendre.

Avec un test nommé pisa, on a pu connaitre le niveau des étudiants en matière des soft skills qui
ne sont pas acquises durant tous ces études.

Ce qui est demandé c’est arrêter l’animation d’un cours indépendamment de l’élève. Il faut lui
définir à l’avance les compétences que doit chacun a la fin et caler tous les animations et les tests
sur les compétences ciblées.

Le but dans la fin du parcours d’un élève c’est d’avoir un élève audacieux investigateur autonome
communicatifs qui donne du sens à ce qui apprend.

Ainsi il faut même définir le profil d’un enseignant et les compétences que doit avoir sans être
limité sur le contenu et le livre scolaire.

https://youtu.be/GK6sMnPncEU :

Cette vidéo montre quand est au bon moment. Aujourd’hui le Maroc est en recherche des profils
pour une transition numérique des profils ayant des soft skills (développement informatique,
langues et bien développé personnellement(audacieux/épanouit/conscient et prêt à se changer
pour vivre dans un monde mieux qu’avant et développé) .

https://fr.le360.ma/politique/le-projet-de-reforme-du-systeme-educatif-presente-par-
akhannouch-a-lonu-267181/

Dans cet article, le chef du gouvernement explique l’importance d’une transformation du système
éducatif 2022-2026en mettant au point une feuille de route qui s'articule autour de trois axes
principaux, visant à permettre à l'étudiant de se doter des compétences de base, à améliorer le
rendement de l'enseignant et ses capacités à assurer la transformation de l’éducation et à hisser le
niveau de l'école par la création d'institutions éducatives modernes et ouvertes.

Cette feuille de route ambitionne aussi de réaliser trois objectifs à l’horizon de 2026 : réduire d'un
tiers le taux de déperdition scolaire, augmenter de 70 % le nombre d'étudiants qui acquièrent des
compétences de base en améliorant l'apprentissage et les connaissances, et doubler le nombre
d'élèves ayant bénéficié d'activités semi-scolaires et parallèles, a poursuivi Akhannouch, lors de ce
sommet qui se tient en marge de la 77è Assemblée générale de l’ONU

https://ledesk.ma/2022/07/06/reforme-de-leducation-les-details-du-grand-oral-dakhannouch/

Dans cette article le chef de gouvernement souligne que l’état actuel de l’enseignement au Maroc
reste en deçà des attentes du roi Mohamed 6 et de larges franges de citoyens….
Quand je veux améliorer mes compétences en termes de langues, informatique, et développement
personnel, je cherche des centres ou bien des plateformes en ligne pour gagner plus de temps tout
en m’offrant des ressources variées, à jour pour me développer et avoir plus de chances dans le
marché de travail surtout aujourd’hui avec la digitalisation. Donc, soit, je cherche des centres
différents qui offrent l’une des compétences soit des plateformes comme par exemple coursera ou
des vidéos YouTube. Je choisis plus cette dernière option parce que c’est moins couteuse et
pratique ! mais j’ai des problèmes concernant la qualité (publicités et distractions) et la non
adaptation avec le système marocain ainsi un manque de suivi, d’orientation et de structure, un
manque d’interaction et de support, des couts pour des cours particuliers et plus importants.

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