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INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES

En collaboration avec le Centre National d'Enseignement à Distance - Institut de Lyon

A NGLAIS APPLIQUÉ AUX


AFFAIRES

UE 122 R1221-F1/4
UE 805 R8051-F1/4

Ce fascicule comprend :
Le plan global du cours annuel
Un préambule
Une introduction
La série 01
Le devoir 1 à envoyer à la correction

Writing in Business English

Madeleine LUCIEN-BRUN
Odile MARIE
Marie-Claude MACHON
Denis BOODHU

2008 – 2009
2 R1221-F1/4
R8051-F1/4

L’ensemble des contenus (textes, images, données, dessins, graphiques, etc.)


de ce fascicule est la propriété exclusive de l’INTEC-CNAM.
En vertu de l’art. L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, la reproduction
ou représentation intégrale ou partielle de ces contenus, sans autorisation
expresse et préalable de l’INTEC-CNAM, est illicite. Le Code de la propriété
intellectuelle n’autorise que « les copies ou reproductions strictement
réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective » (art. L. 122-5).
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PLAN GLOBAL DU COURS ANNUEL

Série 01 : Writing in Business English

Série 02 : Business organisation


Corporate alliances and acquisitions

Série 03 : Globalisation
Asia’s new success

Série 04 : Working time changes


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PRÉAMBULE

I. PRÉSENTATION DE L’ÉPREUVE FINALE


L’épreuve de l’examen d’anglais appliqué aux affaires dure 3 heures.
Elle se compose d’un exercice :
– de compréhension,
– d’expression.

A. COMPRÉHENSION

1. Une compréhension écrite


Elle porte sur un texte d’ordre économique tiré d’articles d’actualité, extraits de la presse britannique
ou américaine ou de documents exposant des situations rencontrées dans l’entreprise ou en cabinet
comptable.
2. Une restitution
Elle comprend soit :
– la traduction d’un ou deux paragraphes du texte,
– soit un résumé de texte ou la synthèse de plusieurs textes,
– soit la reprise en français de certains éléments précis du texte.

B. EXPRESSION PERSONNELLE EN ANGLAIS

Elle comporte deux types d’exercice :


1. soit un commentaire d’états financiers,
soit une note de synthèse,
soit un commentaire de graphiques.
2. Une rédaction
soit d’un courrier comportant une problématique précise et détaillée,
soit d’un mémorandum,
soit d’un sujet économique, financier.

II. L’ORGANISATION DU TRAVAIL


Le cours sera composé de 4 séries que vous recevrez en 4 envois correspondant aux étapes de travail
prévues. Il est fortement recommandé d’étudier les séries dans l’ordre d’envoi et d’adapter votre
travail au temps dont vous disposez. Le fait d’établir puis de respecter un planning de travail régulier
et précis ne pourra être que bénéfique à votre étude. En outre, la régularité joue un rôle majeur dans les
étapes de la mémorisation indispensables à l’apprentissage de toutes les langues.
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A. DEVOIRS ET EXERCICES

Dès la série 01, vous devrez faire un devoir et l’envoyer pour le soumettre à la correction des
professeurs de l’Intec. L’ensemble du cours en comporte 6. Vous êtes tenu de faire tous les devoirs. Ils
sont conçus pour vous permettre d’estimer vos progrès et de mesurer l’efficacité du travail fourni.
Vous disposerez dans la série 01 d’un devoir autocorrigé pour vous familiariser avec le type
d’exigence des devoirs proposés dans l’ensemble du cours. De plus, la bonification, attribuée si vos
notes sont suffisantes, n’est nullement négligeable et peut être un soutien précieux en cas de baisse de
régime au cours des épreuves.
Ne ménagez pas vos efforts ni votre temps dans les quatre premiers devoirs, afin d’acquérir un bon
bagage lexical et grammatical et combler les lacunes éventuelles. Dans les deux derniers, limitez votre
temps pour vous entraîner à l’examen de 3 heures.

B. COMPOSITION DES SÉRIES

Elles comprennent :
– un cours de grammaire détaillé et très exhaustif,
– les points principaux à retenir,
– le cours sur un thème économique ou comptable,
– un exercice de compréhension,
– le corrigé des exercices.

C. OUVRAGES CONSEILLÉS

Le cours par correspondance très abondant est suffisant. Néanmoins, les étudiants ont besoin de
dictionnaires. Le Harraps shorter ou le Robert et Collins sont incontournables comme dictionnaires
bilingues. L’approfondissement en traduction exige souvent un dictionnaire tout anglais : le Cobuild
(advanced) chez Collins serait un choix judicieux. N’ayez crainte, les dictionnaires tout anglais sont
d’accès très abordable ; dépassez vos préjugés et vous comprendrez mieux les articles qui vous seront
soumis. La librairie Smith, rue de Rivoli, est une source très utile d’ouvrages sur le vocabulaire
d’anglais des affaires : Business words chez Heineman, La comptabilité anglo-saxonne chez Litec.
– Dictionnaire indispensable. Dictionnaire économique, commercial et financier (anglais-
français/français-anglais) Langues pour tous – Pocket (10 euros)
Vous pouvez consulter :
– la grammaire anglaise de BERLAND-DELÉPINE,
– English grammar in use with answers de Murphy. Cambridge
La lecture d’articles sur le net sera également utile :
www.bbc.co.UK
ou www.bbc.co.UK/worldservice/learningenglish/work/workskill time-blog.com/work -in- progress

D. CONSEILS DE TRAVAIL

Il est fortement recommandé d’étudier le cours avec attention. Beaucoup de termes sont à retenir et
assimiler. L’idée d’un carnet de vocabulaire n’est pas inutile à condition d’y consigner les termes
nouveaux par thème. Le classement par ordre alphabétique dans un répertoire n’apporte rien pour la
mémorisation. Notez un mot dans un contexte, une phrase avec des collatéraux qui faciliteront
l’assimilation ou bien notez un mot et son contraire.
Classez les mots par famille.
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Les exercices fournis demandent des séances de travail assez courtes. C’est la régularité, voire la
répétition des tâches qui entraînera le progrès.
Boucler le devoir à envoyer en une seule séance peut vous permettre d’acquérir le rythme soutenu de
l’examen. N’essayez pas de réduire la durée trop tôt. Il est normal de passer du temps sur les devoirs.
Ce n’est jamais du temps perdu.
Quand on vous rend un devoir, ce sont les annotations dans la marge (si vous en avez laissé une) qui
doivent attirer votre attention plutôt que la note obtenue. Étudiez de près les corrigés pour remédier
aux erreurs. Ne vous découragez pas si vous n’atteignez pas imédiatement vos objectifs. C’est un
travail de longue haleine et le progrès en langue se fait souvent par paliers. Des efforts brefs mais
souvent répétés sont la clef de la réussite. Persévérez et bon courage !
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INTRODUCTION

Le but de ce cours est de vous préparer à réussir votre examen. Ainsi l'approche se veut pragmatique :
il s’agit de vous donner les moyens de comprendre un texte d'anglais des affaires, d'être capable de le
traduire et d'écrire sur son contenu.

Dans les huit séries constituant votre programme d'étude, vous allez travailler sur les principaux points
de grammaire, de vocabulaire et de structure de phrase de la langue anglaise. Ces points doivent vous
permettre, quand vous lisez un texte, de comprendre l'idée de l'auteur et inversement d'exprimer
clairement la vôtre quand vous écrivez.

Chaque série se divisera en deux grandes parties. La grammaire en première partie, des textes sur
l'économie et les affaires en deuxième partie. Afin d’éviter les malentendus dus aux différences
linguistiques entre les deux langues, les parties traitant de la grammaire anglaise sont rédigées en
français. En revanche, les textes portant sur les affaires et la comptabilité sont en anglais.
La partie « Grammaire » incluera des sections sur :
– les temps des verbes,
– les articles, les substantifs, et l’emploi de la lettre « s »,
– les adjectifs et les adverbes,
– les prépositions,
– les verbes à particules,
– l’ordre des mots dans la phrase,
– des règles d’orthographe,
– les correspondances de vocabulaire entre français et anglais.

Ces sections suivront un développement progressif d'une série à la suivante. Les premières séries
présenteront les règles de base devant être observées pour comprendre correctement et rédiger
clairement. Les séries suivantes traiteront des variations plus complexes et les exceptions à ces règles.
Nous nous concentrerons sur les règles qui devront être les plus utiles à votre succès. Peut-être seront-
elles parfois présentées de façons différentes de celles que vous avez originellement apprises, compte
tenu du fait que la langue anglaise a évolué et continue à évoluer. Pour les variations entre l'anglais
américain et l'anglais britannique nous privilégions l'usage international actuellement dominant le cas
échéant (normalement, les formes américaines).

La deuxième partie de chaque série abordera les concepts et les termes de l’économie et des
affaires. Elle comportera toujours une section sur la comptabilité et les documents comptables. Nous
vous encourageons à bien étudier le vocabulaire de la partie 2.

À partir de la série 01, il y aura un devoir à rendre, similaire à celui qui vous sera présenté à
l’examen.

Dans chaque série, plusieurs exercices vous permettront de tester votre compréhension et votre
utilisation du vocabulaire et de la grammaire. Les réponses figureront sur les dernières pages.

Également, pensez à profiter du site web où vous trouverez des explications supplémentaires
(directement en anglais) ainsi que des jeux et des tests sur la grammaire et le vocabulaire, les affaires,
et la comptabilité. L'adresse est la suivante : www.intec.cnam.fr ou www.cnam.fr/anglais
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Enfin, nous vous recommandons les ouvrages suivants comme supports complémentaires pour vos
études :
Ouvrages utiles
Dictionnaire économique, commercial et financier (anglais-français/français-anglais), Langues pour
tous, Pocket. Indispensable (10 ).
ROBERT – COLLINS, Dictionnaire bilingue français anglais. (40 €)
BERLAND – DELÉPINE, Grammaire méthodique de l’anglais moderne, Éditions Orphrys. (10 )
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SÉRIE 01

I. GRAMMAIRE........................................................................................................................... 13
A. LE PRÉSENT D’UN VERBE..................................................................................................... 13
1. Le présent des verbes « be », « can », « must », « have got » ....................................... 13
2. Le présent de tous les autres verbes................................................................................. 16
B. L’IMPÉRATIF ET L’INFINITIF................................................................................................ 24
1. L’impératif ........................................................................................................................ 24
2. L’infinitif ........................................................................................................................... 24
C. L’UTILISATION DU « S » AU PLURIEL ............................................................................... 25
D. L’EMPLOI DES ADJECTIFS .................................................................................................... 26
1. Les règles concernant les adjectifs .................................................................................. 26
2. Les noms peuvent jouer le rôle d’adjectifs ..................................................................... 27
E. LES PRONOMS RELATIFS : « WHO », « WHICH », « THAT » ......................................... 28
F. LES MOTS APPARENTÉS ........................................................................................................ 29
1. Les verbes français du 1er groupe .................................................................................... 29
2. Les préfixes ....................................................................................................................... 31
3. Les suffixes ....................................................................................................................... 32
G. QUELQUES RÈGLES D’ORTHOGRAPHE ............................................................................ 33
1. Présent des verbes « to go » et « to do » ......................................................................... 33
2. Présent des verbes se terminant par « -ss », « -sh », « -x », « -ch » et « -tch » ............ 33
3. La plupart des noms se terminant par « -fe » ou en « -f » deviennent « -ves » au
pluriel ............................................................................................................................. 34
4. Forme en « -ing » d’un verbe se terminant par « -e » .................................................... 34
5. Forme en « -ing » d’un verbe se terminant par des consonnes...................................... 34
6. Les mots se terminant par « -y »...................................................................................... 35
7. Forme en « -ing » d’un verbe se terminant par « -ie » ................................................... 35
8. «Full» / «-ful» ................................................................................................................... 35
9. Utilisation des articles « -a » et « -an » ........................................................................... 35
10. Les contractions ................................................................................................................ 36

II. BUSINESS AND ECONOMY................................................................................................ 36


A. TYPES OF BUSINESS STRUCTURES.................................................................................... 36
B. ACCOUNTING: BASIC ANGLO-SAXON PRINCIPLES...................................................... 38

III. LES POINTS PRINCIPAUX À RETENIR DE CETTE SÉRIE ......................................... 39

IV. COMMENT TRADUIRE UN TEXTE D’ANGLAIS EN FRANÇAIS ............................. 40


A. HUIT RAISONS POUR LESQUELLES VOUS DEVEZ LIRE LA PHRASE
ENTIÈRE AVANT DE COMMENCER À LA TRADUIRE .............................. 40
B. PROCÉDURE POUR TRADUIRE ............................................................................................ 42
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V. EXERCICE DE COMPRÉHENSION ET DE TRADUCTION........................................... 43

VI. CORRIGÉ DES EXERCICES............................................................................................... 45

VII. EXPRESSION ÉCRITE........................................................................................................ 49


A. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX .................................................................................................. 49
1. La forme ............................................................................................................................ 49
2. Le fond ............................................................................................................................. 49
B. LINKING-WORDS...................................................................................................................... 50
C. LA PONCTUATION ................................................................................................................... 52
D. LES EXERCICES D’APPLICATION ....................................................................................... 53
E. RÉPONSES ................................................................................................................................... 54

DEVOIR 1 À ENVOYER À LA CORRECTION................................................................................................57


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I. GRAMMAIRE

A. LE PRÉSENT D’UN VERBE

L’anglais est extrêmement précis pour exprimer le temps d’une action. La spécificité, la multiplicité et
la complexité des règles font du temps présent probablement le plus difficile à appliquer pour
quelqu’un dont l’anglais n’est pas la langue maternelle.

1. Le présent des verbes « be », « can », « must », « have got »


Commençons par quatre verbes dont le comportement est assez similaire en français : be (être), can
(pouvoir), must (devoir), et have got (avoir).

Dans le tableau ci-dessous, les expressions en italique correspondent aux formes contractées.

Forme affirmative Forme négative Forme interrogative Forme interronégative


BE I am / I’m I am not / I’m not am I? am I not? / aren’t I?
he is* / he’s he is not / he isn’t, he’s not is he? is he not? / isn’t he?
we are** / we’re we are not / we aren’t are we? are we not? / aren’t we?
we’re not
CAN I can I cannot / I can’t can I? can I not? / can’t I?
(forme invariable
à toutes les personnes)
MUST I must I must not / I mustn’t must I? must I not? / mustn’t I?
(forme invariable
à toutes les personnes)
HAVE GOT I have got** / I’ve got I have not got / I haven’t got have I got? have I not got? /
he has got* / he’s got he has not got / he hasn’t got has he got? haven’t I got?
has he not got? /
hasn’t he got?
* Formes identiques pour he, she et it.
** Formes identiques pour we, you et they.

a. Points à retenir sur la structure

1. La forme affirmative
Le sujet précède toujours le verbe :
EXEMPLES
– The documents are ready.
– I must obtain the authorization from the accountant (comptable).

La forme contractée est préférable pour la langue écrite aussi bien que parlée. La forme non contractée
est appropriée lorsque l’on veut insister sur le sens, et aussi pour les documents formels tels par
exemple des contrats.
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2. La forme interrogative
Pour « be », « can » et « must », la forme interrogative se construit en inversant les positions relatives
du sujet et du verbe.
EXEMPLES
– Are the documents ready?
– Can you transfer (virer) the money into my account (compte)?
– Must I obtain the authorization from the accountant?

Pour « have got », seulement « have » et « has » sont inversés avec le sujet et « got » reste à sa
position initiale (après le sujet).
EXEMPLES
– Have you got the data (données)?
– Has the secretary got the file (dossier)?

Dans une question la position du sujet est fixe, que ce soit un nom ou un pronom. Le sujet n’est jamais
le premier élément d’une question ; il est toujours après « am, is, are, can, must, have », et « has » :
EXEMPLES
– Is Microsoft a computer company? (et non : Microsoft, is it a computer company?)
– Is it a computer company?
– Has it got a large staff (effectif)?
– Must the employees work hard?

3. La forme interronégative
Remarquez la différence entre les formes contractées et non contractées dans la tournure interro-
négative :
EXEMPLES
Formes contractées Formes non contractées
– Aren’t the calculations right (juste/exact)? = Are the calculations not right?
– Can’t she attend (assister)? = Can she not attend?
– Mustn’t we respond quickly? = Must we not respond quickly?
– Haven’t I got everything? = Have I not got everything?

Remarquez également cette forme particulière :


Am I not? contracté devient Aren’t I?

b. Utilisations spéciales de « to be »

Dans certains cas, l’anglais utilise « to be » là où le français emploie « faire » ou « avoir ». Voici les
plus importants à retenir :

« To be » remplace « faire » :
It’s nice out  Il fait beau
It’s dark out  Il fait nuit
It’s light out  Il fait jour

« To be » remplace « avoir » :
I’m thirty years old  J’ai trente ans
I’m hungry/thirsty/sleepy  J’ai faim/soif/sommeil
I’m right/wrong  J’ai raison/tort
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Remarquez les traductions du mot « right » selon les sujets employés :


– Pour les choses : « It’s right » (c’est exact/juste)
– Pour les personnes : « We’re right » (nous avons raison)

« Il y a » est traduit par « there is » au singulier et, au pluriel par « there are » :
– There is one document  Il y a un document
– There are many documents  Il y a beaucoup de documents

« To be » remplace « aller » :
– How are you? Comment allez-vous ? ; Comment vas-tu ?
– I’m fine, thanks.  Je vais bien, merci.
– How is business?  Comment vont les affaires ?

« To be able to » remplace « pouvoir » :


To be able to est fréquemment une façon d’exprimer le verbe « pouvoir » :
– I am able to = I can
– She (he/it) is able to = She (he/it) can
– You (we/they) are able to = You (we/they) can
EXEMPLES
I’m now able to estimate the costs (coûts/frais/charges).
Is he able to come?
They aren’t able to do it.
Aren’t you able to help us?

RAPPEL
On emploie la préposition « to » après les formes de « be able », mais jamais après « can » :
Je peux le faire : I’m able to do it (ou) I can do it.

« To be supposed to » remplace « devoir » :


« Must » est la traduction de « devoir » au sens d’obligation ou de nécessité. « To be supposed to »
signifie littéralement « être supposé » et est employé pour « devoir » dans le sens d’une probabilité
ou d’un événement planifié qui « doit » se produire plutôt que d’une nécessité. Il ne peut donc avoir
le même sens que « must ».
EXEMPLES
– The bus is supposed to come now: Le bus doit arriver maintenant.
(et non pas : The bus must come now.)
– He’s supposed to see them today: Il doit les voir aujourd’hui ; il est prévu que…
« To be supposed to » peut également signifier « être censé » au sens d’une conformité à une règle, à
des instructions ou à un rôle.
EXEMPLES
– Accountants are supposed to prepare the accounts. They aren’t supposed to give an opinion on
the accounts.
– Statutory auditors (les commissaires aux comptes) aren’t supposed to prepare a company’s
financial statements (états financiers). They are supposed to judge if the accounts give a true and
fair view (image fidèle) of a company’s finances.
– Phillip Jones is supposed to be one of the best lawyers (avocat ; juriste) in New York.

RAPPEL
On emploie « to » avec les formes de « supposed to », mais jamais avec « must » :
Elle doit partir : She must leave (= obligation)
She is supposed to leave (= c’est prévu)
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2. Le présent de tous les autres verbes

a. Le présent simple

Q La structure du présent simple


Pour tous les autres verbes (c’est-à-dire tous les verbes sauf « be », « can », « must », « have got »), il
existe deux formes possibles du présent. Le premier est le « présent simple ». Cette forme du présent
se construit comme suit (dans le tableau ci-dessous, les expressions en italique correspondent aux
formes contractées).
EXEMPLE
« work » (travailler ; marcher/fonctionner)
Forme affirmative Forme négative Forme interrogative Forme interronégative
I work ** I do not work / I don’t work do I work? do I not work? / don’t I work?
he works * he does not work / he doesn’t does he work? does he not work? / doesn’t he
work work?
** Formes identiques pour we, you, they et I.
* Formes identiques pour he, she et it.

Q Les points à retenir

P La forme affirmative
Il faut mettre un « s » à la fin du verbe pour indiquer la 3e personne du singulier (he, she, it, this,
that).

P Les formes interrogatives et négatives


La forme interrogative est construite avec l’addition de « do » ( pour les sujets I, you, we, they, these,
those) et « does » (pour he, she, it, this, that) devant le sujet. La forme négative utilise « don’t » ou
« doesn’t » (pour la 3e personne du singulier) devant le verbe. L’utilisation de « does » ou
« doesn’t » supprime le « s » à la fin du verbe !! :
He works. Does he work? He doesn’t work. Doesn’t he work?
You work. Do you work? You don’t work. Don’t you work?
Remarquez là aussi les différences dans la position des mots entre les formes contractées et non
contractées :
Doesn’t this machine work? (ou) Does this machine not work?

Tous les verbes, à l’exclusion de « be », « can », « must » et « have got », doivent être utilisés avec
« do/don’t » et « does/doesn’t » :
– What types of films do you like?
– When do they prepare the budget?
– Where does the company have its headquarters (siège social)?

Comparez les formes interrogatives et négatives au présent pour « be », « can », « must », « have
got » avec les formes pour tous les autres verbes (avec « work » comme exemple) :

Formes interrogatives Formes négatives


Is he competent? He isn’t competent.
Can he do the job? He can’t do the job.
Must he do the job? He mustn’t do the job.
Has he got the skills? He hasn’t got the skills (compétences).
Does he work well? He doesn’t work well.
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Q Le verbe « do »
Le verbe « do » fonctionne comme les autres verbes en utilisant les auxiliaires « do » et « does » :
We do. Do we do? We don’t do. Don’t we do? (Do we not do?)
She does. Does she do? She doesn’t do. Doesn’t she do? (Does she not do?)
EXEMPLES
– What do you do for a living?: Que faites-vous dans la vie ?
– How do you do this procedure?

Q Les verbes « have got » et « have »


Ces deux verbes ont exactement le même sens : avoir ou posséder.
Leur seule différence réside dans la construction de leurs formes négative et interrogative.

We have got. Have we got? We haven’t got. Haven’t we got?


We have. Do we have? We don’t have. Don’t we have?
– The company has one subsidiary (filiale) = The company has got one subsidiary.
– I don’t have the time to speak now = I haven’t got the time to speak now.

Parfois, les deux formes sont utilisées dans la même phrase :


– We don’t have the money, and we haven’t got the infrastructure.

Q Les verbes « must », « have got to », « have to »


Ces trois verbes veulent dire « devoir » dans le sens d’obligation et nécessité. Là encore, la seule
différence réside dans leurs structures :
– Must we amortize (amortir) it?
– Do we have to amortize it?
– Have we got to amortize it?
(Des différences plus subtiles entre ces trois verbes seront explorées dans des séries ultérieures.)

Exercice n° 1

Changez les phrases suivantes en leurs formes interrogatives et négatives en utilisant les contractions
lorsque c’est possible :
1. There are six accountants working for the company.
2. She can speak English well.
3. She speaks English well.
4. She’s fluent in English.
5. You must write your name.
6. They work for a big accounting firm.
7. He’s got many contacts.
8. He has many contacts.
9. She studies every day.
10. That means many opportunities for us.
11. They do many important jobs.
12. I agree with you.
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Q Le sens du présent simple

Le présent simple exprime l’idée de l’habitude, de la permanence, de la régularité des actions et


des situations.
EXEMPLES
– It snows in winter.
– Most people (la plupart des gens) work from Monday to Friday.
– Peter always takes the bus to his office. He never goes by car (en voiture).

Quand on utilise un verbe à cette forme de présent, il est accompagné de mots exprimant les idées
de permanence, régularité et répétition, tels :
always
usually
often
repeatedly
frequently
sometimes
rarely
hardly ever (presque jamais)
never
every morning
every day
every week
every month
every year
annually
every quarter (trimestre)
every half-year (semestre)
every decade (décennie)
every century (siècle)
in winter
in summer
during the week
on weekends
De tels mots sont les « partenaires » du présent simple. Ils sont explicites le plus souvent mais
peuvent parfois être sous-entendus. Voici leurs positions dans la phrase :

Les compléments de temps


Un complément de temps exprime quand une action se déroule. Les compléments de temps se placent
toujours au début ou à la fin d’une phrase :
– Every morning I read the Herald Tribune.
– Every month, the accountant prepares the balance sheet (le bilan).
ou bien
– The accountant prepares the balance sheet every month.
– I read the Herald Tribune every morning.
Les synonymes de ces expressions étant aussi des compléments de temps, ils se placent au début ou à
la fin d’une phrase :
– every Monday = on Mondays
– every week = weekly = on a weekly basis
– every quarter = quarterly = on a quarterly basis
– every half-year = half-yearly = on a half-yearly basis
– every year = yearly = on a yearly basis = annually = on an annual basis
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EXEMPLES
– The Accounting Department (service comptabilité) has a meeting (réunion) on Mondays.
– The accountant prepares the balance sheet on a monthly basis.
– On weekends, I play tennis if it’s nice out.

Les adverbes de temps


Un adverbe de temps exprime la fréquence d’une action, tels « always », « never », « habitually »,
« rarely »… Ces mots se placent juste après « am », « is », « are », « can », « must » et au milieu
de « have/has » et « got » :
– He is always early (en avance). He’s never late (en retard).
– Paula can sometimes come to the meetings.
– I have never got much time for sports.

Dans une question, avec l’inversion de la position de sujet, ces adverbes sont situés après le sujet :
– Are you frequently absent?
– Must you often consult with the lawyer?

Par contre, un adverbe de temps se place toujours avant tous les autres verbes : « work », « do »,
etc. :
– They never call me.
– I always listen to the radio every morning.
– I sometimes read the Wall Street Journal.
– Do you often read the Financial Times?

« J’ai l’habitude de »
Cette expression est normalement traduite en anglais par le « présent simple » précédé par
« usually » (qui veut dire habituellement) :
– I usually go to bed late: J’ai l’habitude de me coucher tard.
– He usually verifies the figures several times: Il a l’habitude de vérifier les chiffres plusieurs fois.

Exercice n° 2

Dans les phrases suivantes, corrigez les erreurs dans l’ordre des mots :
1. I go every day to work.
2. Always, she verifies the accounts.
3. John, does he speak English?
4. The accountant every month establishes the balance sheet.
5. The statutory auditor signs annually the financial statements.
6. Never he makes a mistake.
7. Can sometimes you take a holiday?
8. Frequently must they consult with their manager?
9. She goes usually to work early.

b. Le présent progressif

Q La structure du présent progressif


La deuxième forme du présent est le « présent progressif ». Le présent progressif se construit avec
« am », « is », ou « are » plus le participe présent du verbe que l’on veut utiliser, c’est-à-dire
qu’on lui ajoute à la fin le suffixe « -ing ». (Les règles pour « to be » sont celles qui ont été déjà
exposées. Le participe présent du verbe qui exprime l’action se place en dernière position.)
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Affirmation Négation Interrogation Interronégation


You’re reading. You aren’t reading. Are you reading? Aren’t you reading?

Q Le sens du présent progressif


Le présent progressif est utilisé dans trois cas :

P Pour signifier que l’action est en train de se dérouler


EXEMPLES
– You are reading this lesson now.
– At the moment, they are constituting their new company.
– Look! The bus is coming.
La traduction de la première phrase peut être soit « Vous êtes en train de lire cette leçon », soit « Vous
lisez cette leçon maintenant ». Les deux traductions sont valables. Le présent progressif penche sur la
notion d’une action qui est en train de se dérouler. Ainsi, cette forme de présent est employée en
combinaison avec des compléments de temps qui expriment l’idée de « à cet instant ; maintenant ».
De telles expressions « partenaires » sont : now, right now, just now, at the moment, at this
moment.

P Quand l’action intervient uniquement dans une période présente définie


EXEMPLE
Today I’m working on my English lesson and I’m not working on accounting.

Dans ce cas, le présent progressif ne signifie pas nécessairement que le sujet agit pendant toute la
période. « Today I’m working on my English lesson » ne veut pas dire que je travaille ma leçon
d’anglais pendant que je prends mes repas. Alors la traduction française est « Aujourd’hui je travaille
ma leçon d’anglais… » Le présent progressif est alors employé avec des compléments de temps tels :
today, this morning, this week, this month, this year.

P Pour indiquer une nouvelle tendance ou un changement d’actualité


EXEMPLES
– The climate is changing: Le climat change.
– I’m beginning to get hungry: Je commence à avoir faim.
– They are starting to make a profit: Ils commencent à faire un bénéfice.

Q L’ordre des mots pour le présent progressif


Ces mots « partenaires » du présent progressif, précisant quand l’action se déroule, sont des
compléments de temps. Ces expressions, donc, se placent en début ou en fin de phrase :
(Today) I’m studying (today).

Les expressions avec « now » peuvent se placer en trois positions : en début ou en fin, et aussi
comme un adverbe de temps, c’est-à-dire, après « am », « is », « are » et devant le verbe principal :
(Now) You are (now) reading this explanation (now).

Exercice n° 3

Corrigez les erreurs dans les phrases suivantes :


1. I’m today working.
2. Are not you working today?
3. They are going not.
4. Why she is not going?
5. Why is not he studying?
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c. Présent simple ou présent progressif ?

Ces deux formes de présent correspondent à des positions différentes, voire opposées, de l’action par
rapport au temps.
Le contraste se vérifie au niveau des « partenaires » respectifs, exprimés ou sous-entendus :
– Avec le présent simple : every day, habitually, usually, permanently.
– Avec le présent progressif : today, now, exceptionally, temporarily.
EXEMPLES
– Every week, the company accountant works on many tasks (tâches). Today the accountant is
working on the balance sheet.
TRADUCTION : Chaque semaine, le comptable de l’entreprise travaille sur beaucoup de tâches.
Aujourd’hui il travaille sur le bilan.
– I always play tennis on Tuesdays, but I’m not playing today because I’m ill.
TRADUCTION : Je joue toujours au tennis le mardi, mais aujourd’hui je ne joue pas parce que je
suis malade.
– Jane normally lives and works in London, but this year she’s living in New York because she’s
working on a temporary assignment (mission) for her company.
TRADUCTION : Normalement Jane habite et travaille à Londres, mais cette année elle habite New
York parce qu’elle travaille sur une mission temporaire pour sa société.
Comme vous pouvez le voir, la traduction des deux formes du présent est la même en français !

ATTENTION
En anglais, quand le « partenaire » n’est pas exprimé, le sens est reconnu par la forme même du
verbe. Dans les phrases suivantes, étudiez les formes des verbes et les sens que ces formes
communiquent.

Habitudes / permanences Limitation à ce moment ou période


(présent simple) (présent progressif)
What do you do? What are you doing?
Que faites-vous dans la vie ? Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?
I come from New York. I’m coming from New York.
Je suis originaire de New York J’arrive de New York.
Quand vous lisez un texte en anglais, faites attention à l’utilisation de ces deux formes du présent. Les
choix ne sont pas un hasard car ils communiquent des distinctions entre des choses permanentes ou
habituelles (présent simple) et des choses d’actualité ou temporaires (présent progressif). Dans la
phrase ci-dessous, on doit comprendre que son activité habituelle est la fabrication des ordinateurs
mais que, à l’heure actuelle, la société ne fait pas de bénéfices :
– The company makes computers, but it isn’t making a profit.

Dans les exemples suivants, les deux formes expriment des contrastes :
– entre les situations permanentes (présent simple) et des nouvelles tendances qu’on peut constater
(présent progressif) :
It always snows a lot in winter, but the climate is changing.
– entre les habitudes de quelqu’un (présent simple) et la situation actuelle (présent progressif) :
I usually never feel hungry at this time of day, but I’m beginning to feel hungry.
– entre les cas usuels (présent simple) et un cas actuel qui sort de la norme (présent progressif) :
In most negotiations, the two parties concentrate on the question of money, but in this particular
negotiation, they are concentrating more on the legal aspects of the accord.
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Exercice n° 4

Dans chacune des phrases suivantes, qualifiez l’action ou la situation par un de ces deux mots
« habituelle » ou « actuelle » :
1. Company «A» makes big profits.
2. Company «B» is losing money.
3. I am beginning to understand.
4. The days are becoming longer again because it’s Spring.
5. The days grow longer again in the Spring.
6. The economy isn’t doing well.
7. Many people lose their jobs when the economy doesn’t do well.

d. Les verbes qui ont une seule forme du présent

La grande majorité des verbes sont des verbes d’action (work, do, dance, write, read, study, say…).
Tous ces verbes sont soumis à la règle anglaise de distinguer entre le présent simple (actions
habituelles ou permanentes) et le présent progressif (les actions limitées à ce moment).

Mais une minorité de verbes sont ce qu’on appelle en anglais les « non-action verbs ». Ils expriment
un état d’être, une capacité ou un sentiment. Si vous dites : « I have a car » ou « I know the
Financial Director », vous n’êtes pas vraiment en train de faire quelque chose.
Pour ces verbes, on ne fait pas la distinction entre présent simple et présent progressif. Il n’y a qu’une
forme du présent pour cette catégorie des verbes et elle est le présent simple.

Étudiez les différences dans les exemples suivants :


Action verb: Every year, I buy a new car and I’m buying a new car today.
Non-action verb: I always have a new car and I have my new car here today.
Action verb: I’m meeting the Financial Director now. I meet him every week.
Non-action verb: I know the Financial Director.
Action verb: I often speak with him and we’re speaking right now.
Non-action verb: I’m sorry. I can’t speak with you now.

L’anglais considère les verbes des catégories suivantes comme « non-action verbs » :
– Les verbes d’état : be, exist.
– Les verbes de possession, besoin et nécessité : need (avoir besoin de), have, have got, possess
(posséder), own (posséder), belong to (appartenir à), must, be supposed to, have to, have got to.
– Verbes de capacité : can, be able to, understand, see, hear.
– Verbes cognitifs : know, think, believe, mean, recognize, seem.
– Verbes de désir, sentiment et préférence : want, desire, like, love, appreciate, hate, prefer, wish,
hope.

RAPPEL
Ces verbes sont toujours employés avec le présent simple et avec toutes « les expressions
partenaires » :
– I always understand what you mean and I understand what you mean now.
– This car belongs to the company.
– Here’s your new car. It belongs to you now.
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e. Les verbes qui ont deux sens

La dernière complication à toutes ces règles est que certains verbes peuvent être employés dans les
deux sens, action et non-action. Voici les plus fréquents.

Q Le verbe « to think »
« To think » peut signifier « penser » au sens de croire. Ici, le verbe « think » n’est pas une action et a
un sens cognitif. Par conséquent, on ne peut utiliser que le présent simple.
SAM : What do you think of my suggestion?
JIM : For the moment, I think it’s a good idea.
I generally think your ideas are good.

« To think » peut aussi signifier « penser » au sens de réfléchir, qui est une action. Par conséquent,
« think » peut prendre les deux formes du présent. Imaginons ce dialogue :
SAM : What are you thinking about?
JIM : For the moment, I’m thinking about what to do.
I always think before I make an important decision.

Q Le verbe « to have »
« To have » : « avoir » au sens de posséder. Verbe de non-action, donc seul le présent simple est
possible.
I have a great new computer now.

« To have » : « avoir » au sens d’expérimenter, de vivre. Ici, « have » est considéré comme un verbe
d’action, soumis à la règle de différencier entre le présent simple et le présent progressif :
I’m having difficulty with my computer, but generally everybody has difficulty in the beginning.
De même pour to have trouble doing (avoir du mal à faire), to have problems, to have a
conversation, to have fun (s’amuser).

Q Le verbe « to see »
Ce verbe a trois sens, dont les deux premiers correspondent à des verbes de « non-action ».
« To see » : « voir » au sens premier. Verbe de capacité dans le système anglais (dont le contraire
absolu est d’être aveugle ou non-capable de voir), donc, verbe de non-action :
– I see him on the bus every day.
– I see him now. He’s leaving the meeting and walking in our direction.

« To see » : « voir » au sens de comprendre. Verbe de non-action.


Now, I see what you’re saying.

« To see » : « voir » au sens de rencontrer, sortir avec. Dans ce cas, il s’agit d’un verbe d’action :
– She sees many new people in her job as a sales representative.
– She’s seeing a new client today.

Exercice n° 5

Traduisez en anglais les phrases suivantes en utilisant la forme appropriée du présent selon chaque
verbe et le contexte de chaque action :
1. Nous travaillons ensemble tous les jours.
2. Il pleut aujourd’hui.
3. Il pleut souvent à Paris.
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4. Regardez ! Il arrive.
5. Il arrive à 9 heures chaque lundi.
6. Je pense que c’est une bonne idée.
7. Peux-tu arrêter ? J’essaie de réfléchir.
8. Que faites-vous dans la vie ?
9. Que fais-tu aujourd’hui ?
10. D’où arrives-tu ?
11. D’où venez-vous ?
12. Travaille-t-il le lundi ?
13. Travaille-t-elle aujourd’hui ?
14. Il me croit maintenant.
15. J’ai du mal à comprendre ce qu’elle est en train de me dire. Je n’ai aucune idée de ce qu’elle veut
dire.
16. Elle a un drôle d’accent.
17. La société fait des bénéfices pour la première fois.

B. L’IMPÉRATIF ET L’INFINITIF

1. L’impératif
L’impératif à la deuxième personne du singulier et du pluriel n’a qu’une expression en anglais, et il est
tout simplement le nom du verbe, sans sujet.
– Be ready!: Soyez prêt(e) ! / Sois prêt(e) !
– Tell me!: Dites-moi ! / Dis-moi !
– Do it!: Faites-le ! / Fais-le !
Il n’y a pas d’impératif pour « must ». Pour « can » il faut utiliser « be able to » :
– Be able to tell me the exact figures! (Soyez /Sois capable de me dire les chiffres exactes ; soyez /
sois en mesure de ….)

« To have got » et « to have » ont la même forme à l’impératif : « Have! »


– Have the right document with you!: Ayez / Aie le bon document sur vous / toi !

La forme négative emploie « don’t » devant le verbe : « Don’t tell me! » ; « Don’t be absent! » ;
« Don’t have the wrong document! »

Remarquez l’impératif négatif pour « do » : « Don’t do it! »

Enfin, cette forme est simple, donc :


« Don’t worry! Be happy! »: Ne vous inquiétez pas ! Soyez heureux !

2. L’infinitif
L’infinitif est exprimé en ajoutant le mot « to » devant le verbe :
It’s important to study: Il est important d’étudier.

Tout le monde se rappelle que l’infinitif de « am », « is », « are » est « to be » :


You’re late! It’s essential to be on time (d’être à l’heure)!

Mais, peu de monde se souvient des infinitifs suivants :


– « Can » devient « to be able to » : It’s necessary to be able to speak English.
– « Have got » devient « to have » : I’ve got a computer. It’s necessary to have one.

« Ne pas » est traduit par « not to » : « To be or not to be, that is the question! »
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Exercice n° 6

Traduisez les phrases suivantes :


1. Écrivez votre nom !
2. Écris ton adresse !
3. Soyez ici et ne soyez pas en retard !
4. Il est essentiel d’avoir une connaissance de la comptabilité.
5. Il est important de ne pas être en retard.
6. Il est nécessaire de pouvoir parler l’anglais.
7. Pour ce poste, ne pas pouvoir parler l’anglais est un point négatif.

C. L’UTILISATION DU « S » AU PLURIEL

Plusieurs règles en anglais concernent l’utilisation du « s ». Voici les règles de base pour le « s » pour
indiquer le pluriel.

Les mots devant être obligatoirement suivis par le singulier d’un nom (donc, pas de « s ») sont :
– one, a/an, another
– each, every, a certain
– this, that, the whole
EXEMPLES
a company; an enterprise; another company; each day; every week; a certain person; this document,
that document, the whole document (le document entier).

Les mots devant être suivis par le pluriel (donc, avec un « s » final) sont :
– some, several, many,
– other, certain, one of the
– these, those, all/all the,
– a lot of, the majority of, the totality of ; most of the ; most.
EXEMPLES
some companies; other companies; one of the companies; several clients; many clients, a lot of clients;
these documents; those documents; all documents; all the documents ; most companies.

Rappelez-vous que « the » est invariable et peut précéder un singulier ou un pluriel. Par conséquent,
pour savoir si « the » signifie « la/le » ou s’il signifie « les » on doit regarder la fin du nom.
EXEMPLE
the bank (la banque), the banks (les banques)

Certains mots ont une forme irrégulière de pluriel :


EXEMPLES
a child  some children
one woman  one of the women
each man  all men
every person  one of the people
this phenomenon  these phenomena
one analysis  several analyses
(de même pour crisis, thesis, synthesis, hypothesis)

Le mot « people » est presque toujours utilisé en tant que pluriel. Il signifie « les personnes » ou « les
gens » et le mot « person » a ainsi deux formes de pluriel : « persons » et aussi la forme
irrégulière « people ». Cependant « people » est le plus fréquemment employé.
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EXEMPLE
a person is … two people are... (aussi : two persons are...)

Dans de rares cas, « people » peut aussi signifier « peuple ».

Certains mots font exception et sont toujours utilisés avec un « s » qu’ils soient au singulier ou au
pluriel. Ceux dont il est le plus important de se souvenir sont :
a headquarters (siège social, maison mère) dont le pluriel est : two headquarters,
a series (série)
a means (moyen)
EXEMPLES
a series of mergers: une série de fusions  several series of mergers: plusieurs séries de fusions.
a means of financing: un moyen de financement  two means of financing: deux moyens de
financement.

RAPPEL
En anglais les noms sont neutres. Il n’y a pas de notion de masculin ou féminin du point de vue
grammatical.

Exercice n° 7

Choisissez dans la parenthèse le mot correct :


1. (This/These) documents
2. (Each/All ) firm
3. (A/Some) people
4. (That/Those) papers
5. One (company/companies)
6. One of the (company/companies)
7. Some (analysis/analyses)
8. One means (is/are)
9. One headquarters (is/are)
10. A lot of (client/clients)
11. (The whole/all the) situations
12. One of the (situation/situations)

D. L’EMPLOI DES ADJECTIFS

1. Les règles concernant les adjectifs


Les règles concernant les adjectifs sont assez différentes entre l’anglais et le français. Tout d’abord,
comme il n’y pas de différence entre le masculin et le féminin pour les noms, ces distinctions
n’existent pas pour les adjectifs anglais. Et, à l’opposé du français, un adjectif est toujours invariable
en anglais, c’est-à-dire qu’il a la même forme au singulier et au pluriel.
The product is expensive (cher)  the products are expensive (chers)
an international firm  one of the many international firms

La règle la plus importante à se rappeler est que l’adjectif précède toujours le nom :
a strong economy: une économie forte
the financial statements: les états financiers
the United States: les États-Unis
electronic mail ou e-mail: courrier électronique
a chartered accountant: forme britannique (UK) pour « expert-comptable »
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S’il y a plusieurs adjectifs, ils se placent tous avant le verbe :


a strong and vigorous market: un marché fort et vigoureux
a certified public accountant (forme américaine (US) pour « expert-comptable » )
gross domestic product: produit intérieur brut

Les noms des sociétés, des organismes, des services des entreprises et leurs fonctions suivent ces
règles :
the Bouygues Group: le groupe Bouygues
the Accounting Department (forme US pour « le service comptabilité » )
the Accountancy Department (forme UK pour « le service comptabilité » )
the Sales and Marketing Director: le directeur commercial
the IMF (the International Monetary Fund): le FMI
Pour savoir si une expression avec « the » suivi d’un ou plusieurs adjectifs est au pluriel, il faudra
attendre de voir le nom à la fin de la séquence, alors qu’en français la forme pluriel est évidente dès le
premier mot :

Au singulier Au pluriel
the usual procedure the usual procedures
the usual accounting procedure the usual accounting procedures
the complete and final version the complete and final versions

2. Les noms peuvent jouer le rôle d’adjectifs


Voici une particularité anglaise qui provoque des erreurs de compréhension pour des français. Souvent
en anglais un nom peut jouer le rôle descriptif d’adjectif. C’est sa position relative qui indique son
rôle et donc son sens. Comme les adjectifs précèdent les noms en anglais, dans une série de deux
noms c’est le premier nom qui joue le rôle d’adjectif, et le deuxième nom est considéré comme le
nom. Prenons l’exemple de ces deux noms en tant que mots indépendants : « a bank » (une banque)
et « an account » (un compte). Si on met l’un après l’autre, les deux mots constituent un groupe
adjectif-nom :
EXEMPLE
a bank account: un compte bancaire
AUTRES EXEMPLES
– voice (voix) + mail (courrier)  voice mail: boîte vocale
– parent + company  parent company: maison mère

En français, ce type d’expression comportera souvent le mot « de » …


– the company policy: la politique de la société
– the interest rate: le taux d’intérêt
– an investment bank: une banque d’affaires

… ou ces expressions auront « à », « entre », ou une construction plus complexe en français :


– internet access: l’accès à l’Internet
– a bread knife: un couteau à pain
– the BNP-Paribas merger: la fusion entre BNP et Paribas
– a time machine: une machine à explorer/remonter le temps

ATTENTION
Ne pas confondre l’ordre des mots ! C’est le dernier mot qui est le nom :
– a race car: une voiture de course
– a car race: une course de voitures
– company car: voiture de fonction
– car company: une société qui fabrique des voitures
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Certains mots français n’ont pas d’équivalent anglais en un seul mot, mais une expression basée sur le
principe de « adjectif + nom ».
– impôt : income tax (= taxe sur les revenus)
– un fiscaliste : a tax lawyer (= juriste spécialisé en impôts)
– la Bourse : the Stock Market (= le marché des actions)
– un gestionnaire : a cost controller (= contrôleur des coûts)
– le bilan (sens comptabilité) : the balance sheet (= « feuille d’équilibre » )
– l’exercice (sens comptabilité) : the financial year/the fiscal year

L’élément important en anglais est que le nom est précédé par ses éléments descriptifs et que de ce fait
il est le dernier mot de la séquence. Il est essentiel de s’en souvenir, particulièrement lorsqu’il y a
plusieurs adjectifs et noms qui « jouent » un rôle descriptif. La plupart du temps, les traductions de
l’anglais en français se font à l’inverse, ou quasiment :
– some essential financial documents: des documents financiers essentiels
– the company bank account: le compte bancaire de l’entreprise

RAPPEL
Il est essentiel de ne pas traduire mot à mot ces groupes « adjectif(s) + nom ». Par exemple, la
traduction de : « the new income tax regulations » sera « les nouveaux règlements fiscaux » et non
pas la simple séquence « le nouveau revenu taxe règlements », qui n’aurait pas de sens !!

Exercice n° 8

Trouvez les équivalents français des expressions suivantes :


1. social charges
2. direct access
3. the main strategy
4. a new professional opportunity
5. a travel agency
6. a bookstore
7. the consolidated accounts
8. the financial year
9. human resources
10. the finance director
11. the necessary funds
12. the basic principles
13. a principal goal
14. the calendar year
15. the required infrastructure
16. natural resources
17. small and medium-sized enterprises
18. a database
19. an audit firm/an accounting firm
20. the Chief Financial Officer

E. LES PRONOMS RELATIFS : « WHO », « WHICH », « THAT »

Le pronom « qui » a trois traductions en anglais : « who », « which », et « that ».

a. Le pronom relatif « who » est la traduction de « qui » et il est utilisé exclusivement avec des sujets
qui sont des personnes :
– The woman who is speaking is the Financial Director.
– The people who work here are all accountants.
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b. Le pronom relatif « which » est la traduction de « qui » pour tout sujet qui n’est pas une
personne : les objets, les sociétés, les conditions… :
– The sector which makes a lot of profits is the computer business (activité informatique).
– The products which have high sales (ventes élevées) are personal computers.

c. Le pronom relatif « that » est aussi la traduction de « qui ». On peut l’employer avec tout sujet,
personne ou objet :
– The people that work here…
– The products that have…

Concernant les positions des groupes adjectifs-noms, il est quelquefois possible de mettre l’adjectif
après le nom, mais il faudra alors employer :
– « who is » or « that is » devant l’adjectif s’il s’agit d’une personne
– « which is » ou « that is » s’il s’agit d’une chose :
W A man who is interesting ou A man that is interesting
W A company which is important ou A company that is important

Cependant ces formes sont plus longues et plus lourdes que « an interesting man » et « an important
company » et en général l’anglais privilégiera la forme la plus courte.

F. LES MOTS APPARENTÉS

1. Les verbes français du 1er groupe


Un fort pourcentage du vocabulaire anglais vient directement du français (pour une grande part à
cause de l’invasion des Normands au XIe siècle) avec parfois de petites différences d’orthographe ou
des modifications de prononciation. De ce fait celui dont le français est la langue maternelle a déjà
accès à une large part du vocabulaire anglais.
Les verbes français du premier groupe, c’est-à-dire ceux qui se terminent en « -er », se transforment
souvent en anglais en des formes faciles à reconnaître. Voici les plus utiles à retenir en ordre de
fréquence et ainsi d’importance.

1. Verbes anglais où le « -er » (ou le « -re ») français est perdu en anglais :


abandon absorb accept
adapt adjust attest
comment confirm credit
confront consider contact
debit depend detail
develop document export
function govern inform
import imprison inject
insist merit persist
position present proceed
prospect recommend reform
reproach resist return
revolt sign tax
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2. Verbes anglais où la terminaison en « -ier » français devient « -y » :


clarify classify justify
magnify modify multiply
rectify solidify vary verify

3. Verbes anglais où le « -er » devient « -ate » :


allocate appropriate calculate
concentrate consolidate create
delegate demonstrate duplicate
eliminate estimate exaggerate
facilitate initiate manipulate
motivate negotiate obligate
operate participate regulate
separate stimulate terminate
tolerate validate violate

4. Verbes anglais où le « -r » final du français est perdu :


adhere admire assume
base change combine
complete conserve date
cede determine encourage
examine finance imagine
influence oblige persuade
prepare propose reserve
structure suppose vote
* « to oblige » et « to obligate » sont deux équivalents du verbe français « obliger ».

5. Verbes qui perdent le « r » de la terminaison « -iser » française et deviennent « -ize » en


anglais américain (« -ise » en anglais britannique) :
analyze authorize characterize
concretize dynamize economize
finalize generalize harmonize
nationalize optimize organize
penalize prioritize privatize
rationalize specialize utilize

6. Verbes anglais se terminant par « -ude » à partir de verbes français en « -ure » :


conclude exclude include

7. Verbes anglais se terminant par « -ute » à partir de verbes français en « -uer » :


attribute constitute contribute
distribute substitute
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Exercice n° 9

Pouvez-vous trouver les verbes français auxquels ces verbes correspondent avec certaines
déformations d’orthographe ?
EXEMPLE
enter  entrer
1. dedicate add subtract divide
2. count approach deny direct
3. doubt imply possess refine
4. criticize correct respond suspend
5. consume reimburse found reply
6. plan promise practice submit
7. commit convince center collect
8. impress insert suggest explain

2. Les préfixes
Dans les séries ultérieures vous verrez que les mots apparentés existent dans d’autres catégories de
verbes et aussi pour les noms, les adjectifs, et les adverbes. Souvent ces mots ont des préfixes qui,
également, proviennent du français. Voici les plus importants :

Préfixe anglais Exemple


re to reconsider (reconsidérer)
pre premature (prématuré)
pro proactive (pro-actif ; par anticipation)
retro retrogressive (rétrogressif)
de degeneration (dégénérescence)
dis to discharge (décharger)
sub a submarine (un sousmarin)
mis to miscalculate (mal calculer)
inter interactive (interactif)
intra intranet
macro macro-economics (macroéconomie)
micro microprocessor (microprocesseur)

Les préfixes suivants sont des négations :


in inactive (inactif)
im impossible
il illegally (illégalement ; d’une manière illégale)
ir irresponsible (irresponsable)
non nonsense (non-sens ; absurdité)
anti anti-smoking (anti-tabac ; anti-tabagisme)
a atypical (atypique)
ab abnormal (anormal)

Cependant, le préfixe le plus fréquent est la négation « un », qui ne provient pas du français.
EXEMPLES
unnecessary (non-nécessaire)
unbeatable (imbattable)
uncertain (incertain)
to unchain (déchaîner ; libérer)
unconstitutional (anticonstitutionnel)
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Les expressions suivantes sont également importantes à retenir :


– the pros and the cons (le pour et le contre d’une situation).
EXEMPLE
«Before we decide to acquire another company, we must consider all the pros and the cons of such
an action.»
– malpractice (faute professionnelle).
EXEMPLE
Doctors and accountants must have malpractice insurance to protect themselves in case of a serious
litigation resulting from their professional actions.

3. Les suffixes
Bien que les suffixes anglais ne proviennent pas du français, il y a des correspondances qu’on peut
constater entre les suffixes des deux langues. Le suffixe le plus fréquent, «-ly », correspond au suffixe
français «-ment », tous les deux indiquant des adverbes. Les autres suffixes ci-dessous correspondent
aux locutions françaises qui ne sont pas des suffixes proprement dits.

Suffixe anglais : -ly (sens français : -ment ; de façon…)


EXEMPLES
rapidly (rapidement)
certainly (certainement)
annually (annuellement)

Il faut noter certains mots exceptionnels se terminant en « ly » qui ne sont pas des adverbes : costly
(coûteux) ; friendly (convivial) ; lively (animé) ; likely (possible, vraisemblable).

Suffixe anglais : -ful (sens français : plein de…)


EXEMPLES
hopeful (plein d’espoir)
successful (réussi = « plein » de succès)
useful (utile = « plein » d’utilité)
harmful (nocif, nuisible, dangereux)

Suffixe anglais : -less (sens français : sans)


EXEMPLES
hopeless (sans d’espoir)
useless (sans utilité, inutile)
harmless (sans danger, anodin, inoffensif)

Suffixe anglais : -free (sens français : libre de… ; hors…)


EXEMPLES
duty-free (hors taxe = « sans taxe douanière »)
tax-free (exonéré de taxes ou d’impôts)

Suffixe anglais : -wise (sens français : en ce qui concerne…)


EXEMPLES
time-wise (en ce qui concerne le temps ; du point de vue de temps)
money-wise (en ce qui concerne l’argent ; du point de vue de l’argent)

À noter l’exception « otherwise » (autrement, sinon).


Suffixe anglais : -ness (sens français : l’état d’être…)
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EXEMPLES
sadness (la tristesse = « l’état d’être triste »)
happiness (le bonheur = « l’état d’être heureux »)

Bien sûr, on retrouve très souvent des combinaisons de ces préfixes et suffixes :
EXEMPLES
– The company competed for the contract unsuccessfully (de manière non-réussie, sans succès).
– The law will be applied retroactively (rétroactivement).
– The harmlessness (la nature inoffensive) of certain industrial materials such as asbestos (l’amiante)
has been refuted.

Des séries ultérieures approfondiront le sujet des adjectifs et des adverbes.

Exercice n° 10

Rapprochez les mots anglais de leur traduction française :


1. consecutively A. anormalement
2. prematurely B. désespoir
3. unsuccessful C. de façon irresponsable
4. abnormally D. manque d’attention, manque de soins
5. atypically E. prématurément
6. carelessness F. sans réussite, qui échoue
7. irresponsibly G. en ce qui concerne les ressources
8. hopelessness H. atypiquement
9. resource-wise I. réussi
10. successful J. consécutivement

G. QUELQUES RÈGLES D’ORTHOGRAPHE

1. Présent des verbes « to go » et « to do »


À la troisième personne du singulier, ces verbes se terminent par « -es ».
He, she, it goes.
He, she, it does.
De la même manière, il y a les pluriels des noms : tomatoes (tomato) ; potatoes (potato).

2. Présent des verbes se terminant par « -ss », « -sh », « -x », « -ch » et « -tch »


À la troisième personne du singulier au présent simple ces verbes prennent la terminaison
« -es ».
EXEMPLES
to kiss  she kisses
to rush  he rushes
to fix  she fixes (réparer)
to attach  she attaches
to watch  she watches

De même pour les noms avec ces terminaisons :


a tax  many taxes
a watch  several watches
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3. La plupart des noms se terminant par « -fe » ou en « -f » deviennent « -ves » au pluriel


a life  two lives
myself  ourselves
EXCEPTION
a roof  two roofs

4. Forme en « -ing » d’un verbe se terminant par « -e »


Le « -e » final ou « -es » final d’un verbe tombe devant la forme en « -ing » pour le présent
progressif :

EXEMPLES
I write  I’m writing
He acquires  He’s acquiring

EXCEPTIONS
to be  being
to see  seeing

5. Forme en « -ing » d’un verbe se terminant par des consonnes


Lorsqu’un verbe se termine par une seule consonne immédiatement précédée par une seule voyelle,
la consonne finale est doublée dans la forme en « -ing » du verbe (présent progressif) :

EXEMPLES
to stop  stopping
to run  running
to get  getting
to swim  swimming
EXCEPTION
Les verbes se terminant par la consonne « -w » : to snow  snowing

Mais dans les verbes où la consonne finale est précédée par une voyelle double, ou la consonne
finale est déjà double, la consonne finale n’est pas doublée :
to need  needing
to look  looking
to steal  stealing
to help  helping

Ceci est également le cas si le verbe contient une consonne double devant les terminaisons « -er »
et « -en » :
to remember  remembering
to happen  happening
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6. Les mots se terminant par « -y »


Les verbes en « -y » prennent la terminaison « -ies » à la troisième personne du singulier :
EXEMPLE
to vary  it varies

Les noms en « -y » se terminent par « -ies » au pluriel.


EXEMPLE
a company  many companies

7. Forme en « -ing » d’un verbe se terminant par « -ie »


Le « -ie » devient « y » devant « -ing ».
EXEMPLE
to die  dying

8. «Full» / «-ful»
Quand le mot « full » se présente comme mot indépendant, il s’écrit avec deux « l ».
Mais quand « full » se présente comme suffixe, on l’écrit avec un seul « l ».
to be full of hope
to be hopeful

Quand on ajoute aux mots qui se terminent en « ful » le suffixe -ly, il y aura, en conséquence, deux
«l»:
hopeful + ly = hopefully

9. Utilisation des articles « -a » et « -an »


L’article « a » précède immédiatement le nom ou l’un de ses adjectifs si celui-ci commence par une
consonne, (y compris par « h ») ou si le mot commence par la voyelle « y » :
EXEMPLES
a director
a hero
a year

En revanche « an » précédera un nom ou l’un de ses adjectifs commençant par a, e, i, o, u, ou l’un des
mots suivants, faisant donc exception à la règle précédente : an hour, an honor, an honest person,
an heir/heiress (héritier/ière), an herb ainsi que les mots qui en dérivent : hourly, honorable,
honesty, etc.
EXCEPTIONS
Les mots qui commencent par « uni- » et aussi « eu- » (qui ont alors le son phonétique équivalent
à « y » initial) sont employés avec « a » au lieu de « an » :
a union
a university
a universe
a universal (+ nom)
a united (+ nom)
a European
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10. Les contractions


a. La dernière consonne de « am », « are », « is », et de « have », « has » s’ajoute à la fin du
pronom complet.
To be: I’m, you’re, we’re, they’re, he’s, she’s, it’s,
To have / to have got: I’ve, you’ve, we’ve, they’ve, he’s, she’s, it’s

Comme vous pouvez le voir, les contractions pour la 3e personne du singulier sont identiques pour « to
be » et « to have / to have got » : He’s = he is/he has.

b. La contraction de « not » est toujours « n’t » (jamais « nt »). L’apostrophe indique la position
du « o » qui a été enlevé : isn’t ; aren’t ; haven’t, can’t, mustn’t, …
NOTA BENE
– La contraction « amn’t » n’existe pas. Il faut toujours écrire « I’m not ».
– Les formes négatives de « can » : soit « cannot » soit la contraction « can’t ».

Exercice n° 11

Dans les expressions suivantes, corrigez les erreurs d’orthographe :


1. They are’nt.
2. She’s writeing.
3. He dos.
4. I’m stoping.
5. She’s lieing.
6. An hero.
7. She’s swiming.
8. You must’nt.
9. Three companys.
10. A hour and an half.
11. What’s happenning?
12. He’s a honest man.
13. Successfull.
14. My timetable is ful.
15. Carefuly.

II. BUSINESS AND ECONOMY

A. TYPES OF BUSINESS STRUCTURES

The simplest form of business organization is the Sole Proprietorship (US), called the Sole Trader in
Britain, where one individual owns the company, provides the capital and personally assumes all
responsibility for debts (dettes) and losses (pertes). This form corresponds to the French « entreprise
individuelle » and also to the EURL business structure.

Another business structure is the Partnership (société de personnes ; société en nom collectif ;
partenariat). When two or more individuals wish to set up (monter) a company (entreprise) together
for profit-making (dans un but lucratif), they can form a partnership. In the US, there is no restriction
on the number of partners (associés ; partenaires), while in Britain, they are legally limited to
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twenty. Partners generally provide (fournir) equal capital and they share (partager) management
authority. Partners also share the risk of losses and liabilities (dettes). As with the Sole Proprietorship,
partners are all personally liable (responsable ; redevable) for all debts incurred (contractées). In the
case of bankruptcy (faillite), a partner with a personal fortune can lose everything. A sleeping
partner (associé passif) is one who has a stake (intérêt ; participation) but does not participate in the
management (gestion) of the company.

The third type of business structure is the incorporated company called, in the United States, the
corporation (société de capitaux ; société par actions ; société à responsabilité limitée ; société
anonyme ; personne morale). The British call this company structure the limited company.
Corporations are based on the joint stock principle, that is the provision of capital by a large number
of investors (investisseurs). The word «limited» refers to the liability (responsabilité) of the investors
which is limited to their investment (investissement) in the company. The company is considered to
be a juristic person, or legal entity (personne morale), separate from its investors. If the company goes
bankrupt (faire faillite), the company’s assets (actifs) are sold to repay creditors (créanciers). If the
company assets do not cover the debts, they remain unpaid (impayés) and creditors are not
reimbursed.

In many countries, professionals such as accountants (comptables), doctors and lawyers (avocats)
cannot form corporations. They are restricted to creating partnerships, where the liability is unlimited,
so as to encourage responsible professional behavior. The big audit firms (cabinets d’audit) are
partnerships.

In the UK, there are two types of limited companies. The first is the Private Limited Company
indicated by «Ltd» after the company’s name. These companies cannot publicly sell or trade their
stock (actions) and shares (parts) on a stock market (bourse).

The Public Limited Company, the second type, sells its shares to the general public where they are
traded on the London Stock Exchange or other newer stock markets. They are called quoted
companies or also listed companies (sociétés cotées en bourse). Such companies are designated by
the letters «PLC» after their names. In the US no distinction is made between corporations which are
listed and unlisted. All have «Inc.» (incorporated) after their names. All publicly traded companies
(un troisième nom pour « sociétés cotées ») pay dividends to their shareholders (actionnaires) once
or twice a year.

When a limited company is incorporated, the founders must register its company name (raison
sociale), premises (locaux), purpose (but) and authorized share capital (capital social), also called
capital stock. They must also draw up (rédiger) articles of association (UK) or bylaws (US) which
are the equivalent of the French « statuts » and define the rights (droits) and duties (devoirs) of
directors (administrateurs) and shareholders.

Corporations are governed by a Board of Directors (conseil d’administration), directed by a


chairman (président du conseil) and a management team, headed by a chief executive officer (CEO)
in the US (directeur général), who is called the Managing Director in the UK. The same person may
hold the position of Chairman and CEO (or Chairman and Managing Director), which is then the
equivalent of the French « PDG ».

When a government-owned company opens to investment from the private sector, it is said to be
privatized. This has been the recent case with many utility companies (services d’utilité publique) in
the energy and telecommunications sectors.
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B. ACCOUNTING: BASIC ANGLO-SAXON PRINCIPLES

Accounting (comptabilité), or accountancy in UK terminology, is defined as the provision and


interpretation of financial information. The job of the accountant (comptable) is to prepare various
financial statements (états financiers) which present a company’s overall (global) financial situation:
assets (actifs), liabilities (passifs), costs (charges, coûts), expenditure (dépenses), profits (bénéfices),
losses (pertes) and cash flow (flux de trésorerie). This information is used to help managers, bankers,
investors, and others, to make decisions concerning spending (dépenses), budgets, loans (prêts,
emprunts, crédits), and investments. The accountant’s role is not to make these decisions but to
provide an accurate (exacte) representation and presentation of the data (données) required for
decisions.

Anglo-Saxon accounting systems have always been pragmatic in approach (démarche) and spirit. The
first professional bodies (organismes) of accountants were formed in Scotland as early as 1854 as a
direct result of the intense economic activity of the Industrial Revolution with its creation of thousands
of private companies. Accounting techniques were developed in large industrial centers like
Manchester, Liverpool and London. The purpose of financial reporting (présentation des données)
was to show investors and shareholders if companies were using their money well. Anglo-Saxon
financial statements were created before organized taxation systems (fiscalité) and therefore were not
developed for governmental tax purposes. Additionally, most accounting rules were founded on the
practices of British Common Law, which were not written or codified, but rather the recognition and
acceptance of common, traditional habits. In the 19th and 20th centuries, many English and Scottish
accountants immigrated to the US, Canada, Australia and New Zealand and brought their traditions
with them. Today’s big audit firms still bear (porter) the names of Anglo-Saxon accounting pioneers,
such as Young, Deloitte, Touche, and Marwick.

Today, despite (malgré) national variations, these countries share the same basic approach to financial
reporting, which can be summarized as pragmatic. For example, English-speaking accountants have a
certain degree of flexibility (souplesse) concerning a company’s chart of accounts (plan comptable).
Accountants are able to choose among many solutions and practices when preparing financial
statements. Experimentation and creativity are a basic part of the tradition as is the need to respond to
changing circumstances.

The fundamental guiding concept behind Anglo-Saxon accounting is «a true and fair view» (image
fidèle), which is essentially a pragmatic definition. The American term for this concept is «fair
presentation». Its implementation varies according to the type of business and circumstances.
Different accountants may present a true and fair view of a company’s financial situation using very
different accounting methods. In the Anglo-Saxon concept, the substance (fond) is more important
than the form. The spirit of this concept is: «True» means that the accounts present the truth (vérité)
and reality of the company’s financial situation; «Fair» (juste, honnête) refers to the honesty of the
accounting methods used. To present a « true and fair view », accountants utilize the following
principles (principes):
– Full Disclosure (principe de bonne information ; information complète): All significant
information must be included.
– Materiality (importance relative): Small amounts can be omitted or not separately accounted for if
they do not alter the true and fair view.
– Objectivity (objectivité): All recorded data must be verifiable and free from subjective bias (parti
pris).
– Consistency (permanence des méthodes ; fixité): The same accounting method must be used each
quarter (trimestre), half-year (semestre) or financial year (exercice) so that performance and
costs can be compared.
– Matching (rapprochement des produits et des charges ; rattachement): Generated revenues are to
be identified with related costs whenever they were incurred (engagés).
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– Conservatism and prudence (principe de prudence): When there is a choice of different


accounting techniques, the method which gives the most prudent and conservative value is to be
utilized. However too much conservatism is to be avoided, as it could equally distort a true and fair
view.

When professionals agree to adopt certain standards (normes), these principles are called GAAP
(Generally Accepted Accounting Principles). US GAAP, UK GAAP, and French GAAP are all
different from each other. A company’s results may differ according to the accounting standards in
which they are reported (présenté ; publié). For this reason, efforts are in progress (en cours) today
for global (mondial) harmonization through IAS (International Accounting Standards) and the
progressive adoption of IFRS (International Financial Reporting Standards) by different countries. At
the same time, professionals are working to harmonize US GAAP with these new international
standards. In general, one can say that IFRS is based on the application of general principles
concerning the definitions of assets (actif), equity (droit sur l’actif ; capitaux propres ; fonds
propres), revenue recognition (constation des produits ; comptabilisation des produits),
amortization (amortissement), and impairment in value (moins-value ; perte de valeur ;
dépréciation), while (alors que) local GAAPs involve the application of specific detailed rules
concerning these points.

Words with multiple translations:


– A company: une affaire, entreprise, compagnie, société
– Une société anonyme (SA) : a corporation; a limited company
– Une société cotée en bourse : a listed company, a quoted company, a publicly-traded company
– Expert-comptable : The American term is a certified public accountant (CPA)
The British term is a chartered accountant (CA)
– Liabilities: dettes ; responsabilités ; passif ; passifs

III. LES POINTS PRINCIPAUX À RETENIR DE CETTE SÉRIE


1. La différence entre les deux formes du présent :
– le présent simple pour les actions habituelles :
«I work from Monday to Friday.»
– le présent progressif pour les actions limitées au moment présent ou à la période actuelle :
«I’m not working this week.»

2. Certaines expressions de temps sont spécifiques à chaque forme du présent :


«Henry speaks to Anne every Saturday and he’s speaking to her now.»

3. La position des adjectifs :


– avant le nom :
an interesting person
an exciting job
– ou après le nom mais précédés par « that is », « who is », ou « which is » :
a person who is interesting (a person that is interesting)
a job which is exciting (a job that is exciting)

4. Un nom peut servir d’adjectif s’il se place devant un autre nom :


a race car (une voiture de course)

5. Le dernier nom dans la série est le vrai nom. Il faut donc souvent traduire à l’envers :
a car race (une course de voitures)
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6. Les verbes français du premier groupe se transforment souvent en anglais en des formes
faciles à reconnaître :
to confront
to accuse
to motivate
to reimburse

7. Les préfixes français se retrouvent également en anglais :


to reconsider
atypical

8. Le suffixe anglais -ly correspond au suffixe français « -ment » :


certainly
exactly

IV. COMMENT TRADUIRE UN TEXTE D’ANGLAIS EN FRANÇAIS


La plupart des gens pensent que traduire signifie simplement changer tous les mots d’un texte anglais,
l’un après l’autre, par le mot identique en français et dans le même ordre. Mais si vous essayez de faire
exactement cela, le résultat sera probablement un texte incompréhensible ! Le Robert de poche
propose une définition plus réaliste : « faire passer d’une langue dans une autre, en tendant à
l’équivalence de sens ». Pour faire cela il y a souvent plusieurs manières possibles de communiquer
fidèlement le message.

A. HUIT RAISONS POUR LESQUELLES VOUS DEVEZ LIRE LA PHRASE ENTIÈRE


AVANT DE COMMENCER À LA TRADUIRE

Il importe de se rappeler que l’anglais et le français ont beaucoup de similarités de structure et de


vocabulaire mais également beaucoup de différences. Ces différences rendent nécessaire de
réorganiser la structure et d’adapter le vocabulaire et les images. En bref, voici les principales
différences entre les deux langues :

1. L’anglais place fréquemment les mots dans un ordre différent


En fait la séquence de la phrase française est souvent exactement l’inverse de celle de la phrase
anglaise ! Voici deux exemples importants :
a. En anglais le complément d’objet doit toujours suivre le verbe, ce qui n’est pas forcément le cas en
français :
– I like my classes: J’aime mes cours.
– I like them a lot: Je les aime beaucoup.
b. En anglais l’adjectif et le nom utilisé comme adjectif précèdent presque toujours les noms qu’ils
qualifient, alors qu’en français les mots correspondants se placent après. Si vous traduisez mot à mot,
vous faites un contresens :
– An interesting idea: une idée intéressante
– A successful strategy: une stratégie réussie
– A race car: une voiture de course
– A car race: une course de voitures
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2. Les phrases anglaises sont faites de petits sous-groupes de mots


Ces sous-groupes ont une synergie et les mots doivent être lus en tant que groupe. La phrase « The
product production cycle begins with product design » doit être fractionnée en trois sous-groupes :
– the product production cycle (le cycle de production d’un produit)
– begins with (commence par)
– product design (la conception du produit)
Si vous essayez de traduire chaque mot l’un après l’autre, sans tenir compte des sous-groupes de mots,
votre traduction n’aura aucun sens !

3. Les adjectifs, les noms et les verbes anglais peuvent paraître identiques
Le mot « race » peut être un nom « une course », un adjectif « de course » ou bien le verbe « aller très
vite ». C’est la position du mot dans la phrase qui lui donne son sens.
EXEMPLE
«The race car raced to finish the race first.»
Fragmentée correctement en sous-groupes, la phrase se présentera ainsi :
« The race car / raced / to finish / the race / first. »
(La voiture de course / allait très vite / afin de finir / la course / en premier.)

4. Les phrases anglaises sont généralement plus courtes que les phrases françaises
La même idée sera le plus souvent exprimée par une structure plus courte en anglais, ce qui veut dire
que vous devrez ajouter des mots pour que la phrase ait du sens en français.
Si nous regardons la traduction des deux mots anglais ci-dessous, nous pouvons déjà voir la
différence :
– database: base de données
– carmaker: constructeur de voitures

5. Certains mots anglais peuvent être implicites alors qu’ils doivent nécessairement apparaître
en français
Le mot « that » est par exemple fréquemment omis en anglais. Son équivalent français doit être ajouté
dans la traduction, ce qui va rendre la phrase plus longue. De plus l’anglais n’aura pas de sens pour
vous à moins que vous ne reconnaissiez la présence implicite de « that ».
EXEMPLE
«John said Susan thought it was a good idea»: Jean a dit que Susan pensait que c’était une bonne
idée.

6. Le sens exact des verbes anglais ne peut être compris que par rapport au contexte du temps
Le « mot partenaire » du verbe qui précise la notion de temps se trouve normalement à la fin de la
phrase. Comparez les deux phrases suivantes où le verbe est le même mais avec des partenaires de
temps différents qui par conséquent conduisent à des traductions différentes du verbe :
– I have worked with that company before: J’ai travaillé avec cette société auparavant.
– I have worked with that company since 2001: Je travaille avec cette société depuis 2001.

7. Une préposition qui suit un verbe peut changer le sens du verbe


Certains verbes, les verbes à particules, peuvent être associés à différentes prépositions, chacune
d’elles donnant au verbe un sens particulier. Pour traduire correctement, vous devez lire le verbe et la
préposition qui le suit et les traduire en tant que groupe :
– She looked at the file: Elle a regardé le dossier.
– She looked for the file: Elle a cherché le dossier.
– She looked after the file: Elle s’est occupée du dossier.
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8. Les mots doivent être considérés dans leur contexte et en particulier dans l’ensemble de la
phrase
Beaucoup de mots ont plusieurs sens possibles, chacun relié à une situation spécifique :
a key: une clé
a key: une touche (de clavier)
Également, entre l’anglais et le français, il y a des « faux amis », c’est-à-dire des mots qui se
ressemblent mais ont en fait des sens différents.
EXEMPLES
– His policy was cancelled by his insurer: Sa police a été annulée par son assureur.
– The manager’s policy was approved by his boss: La politique du manager a été approuvée par son
supérieur.
Et enfin, beaucoup d’expressions utilisent des images différentes et ne peuvent être traduites
directement, mot à mot :
– He beat around the bush before answering: Il a tourné autour du pot avant de répondre.
Tous ces points seront développés dans les séries 02 à 08.

Exercice n° 12

Associez chaque expression française à sa traduction anglaise.

1. an interesting concept A. une liste de noms


2. the accounting method B. une société cotée en bourse
3. net profit C. une base de données
4. a race car D. les données de base
5. a car race E. une voiture de course
6. a listed company F. profit net ; résultat net
7. a name list G. profit brut ; marge brute
8. a database H. un concept intéressant
9. the basic data I. une course de voitures
10. gross profit J. la méthode comptable

B. PROCÉDURE POUR TRADUIRE

1. Lire d’abord attentivement


Lisez complètement le paragraphe. Ensuite lisez attentivement chaque phrase avant de la traduire.
Pour chaque phrase identifiez les principaux paramètres :
– si la phrase est affirmative, négative, interrogative ou impérative ;
– le sujet, le verbe et les compléments ;
– les sous-groupes dans la phrase ;
– le contexte de temps pour le verbe.
N’oubliez pas que pour traduire correctement, il faut d’abord comprendre correctement !

2. Trouver les équivalents français


Travaillez phrase par phrase. Pour chacune, ne commencez à écrire qu’après avoir identifié les
paramètres ci-dessus. Ensuite, sous-groupe par sous-groupe, trouvez les équivalents français jusqu’à
ce que vous atteigniez la fin de la phrase. Continuez ensuite avec la phrase suivante.
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Quand vous traduisez, soyez attentif :


– aux inversements nécessaires ;
– aux mots qui doivent être ajoutés ;
– aux temps justes des verbes ;
– au vrai sens des groupes verbes-prépositions ;
– aux mots justes selon le contexte ;
– aux faux amis.

Rappelez-vous qu’il peut y avoir plusieurs façons de dire la même chose.

3. Vérifier la clarté de son style


Quand vous relisez la traduction, posez-vous les questions suivantes :
– Ai-je communiqué le message essentiel ?
– Ai-je inclus les détails nécessaires ?
– Ai-je utilisé un bon français, suffisamment clair, pour exprimer ces idées ?
– Ma traduction serait-elle claire pour un autre français qui n’a pas lu le texte original ?

V. EXERCICE DE COMPRÉHENSION ET DE TRADUCTION


Voici un texte qui comporte beaucoup d’adjectifs et qui emploie les deux formes du présent. Lisez-le
et essayez les exercices de compréhension qui le suivent.

«Cape Verde: Model for Economic Development»


The small archipelago of Cape Verde in the Atlantic Ocean is steadily regaining its former
historic role as a world trade center for Africa. Only 450 kilometers off the West African
coast, this country of 10 islands and 430,000 people has an unbeatable geographic position,
located between Africa, Europe and the Americas. Though devoid of natural resources, its
political stability, well-educated labor force and pleasant climate have turned it into a haven
for investors. Manufacturing is booming, attracting investment from Italy, Spain and
Portugal, and as far away as Hong Kong. Traditionally not a tourist destination, these
volcanic islands are now attracting increasing numbers of tourists.
In 1993, Cape Verde’s economy was based on subsistence agriculture and fishing. Today,
there is a new production structure and the main exports are no longer primary products,
but textiles, shoes, and even electronic components. At 84%, Cape Verde has one of the
highest literacy levels in Africa. Life expectancy is 70.4 years. These achievements are not
accidental but the result of a deliberate governmental strategy. «Our development policy
places a high value on social growth as one of the main ways to guarantee social stability.
That is why the political climate is so good in Cape Verde», explains Prime Minister
Antonio do Rosario. The government’s objective is to promote industrial activity and to
create the basic conditions for private investment, thus permitting the government to leave
the development of the economy to the private sector. Twenty-six enterprises have been
selected for privatization. «The government is trying to place an increasing amount of stock
in the hands of the population», says Mr. Do Rosario.
The largest construction company, the recently privatized CVC, is modernizing the islands’
basic infrastructure: roads, hospitals, schools, and airports. Each of the nine inhabited
islands now has its own port. The General Director of the National Ports Enterprise wants
to transform San Vicente Island, with its deep-water port, into West Africa’s trans-shipment
center, as it was until 1854. He argues that this goal can only be achieved on a partnership
basis since the country’s economic structure cannot now support the extraordinary
investments which this demands. To this end, economic reforms and fiscal incentives
include simplified customs procedures, reduced import duties, and lower taxes for foreign
companies which establish themselves in Cape Verde.
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R8051-F1/4

Finally, with its unspoiled beaches, magnificent scenery, and friendly inhabitants, Cape
Verde is an unexplored paradise. The National Airports Authority is improving connections
with the rest of the world and 130,000 tourists visited Cape Verde in 2000. In the capital
city of Praia, the new four-star Tropico Hotel caters to tourists and business travellers alike.
Its seawater swimming pool is its trademark. Spanish investors are planning to invest US$
150 million in the next 15 years in this promising sector.
All of these impressive gains make Cape Verde a model for economic development in
Africa.
devoid of: dépourvu de
booming: en pleine croissance
customs: la douane
haven: havre, abri, paradis fiscal
trademark: l’enseigne, le sigle
to educate: scolariser
Adapté de « Cape Verde: Business focus », Time Magazine supplément

Compréhension
Questions

Répondez aux questions suivantes en rédigeant vos réponses :


1. What are the geographical and physical characteristics of the Cape Verde archipelago?
2. What was the traditional economy based on?
3. Which sectors are in the process of development?
4. Is trade a new or old economic activity for Cape Verde?
5. What are some of the indicators of the success of its development?

Vrai-Faux
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifiez chaque réponse par une brève
citation tirée du texte :
1. Cape Verde’s economic development is the result of good luck.
2. Both social growth and economic development are high priorities for the government.
3. The government is oriented to nationalization and state-controlled development.
4. The country’s infrastructure is fully developed.
5. Cape Verde has the necessary internal monetary resources for further development.

Version
Traduisez les paragraphes 1 et 2 du texte.

Thème
Traduisez

1. Le Cap-Vert devient un centre important pour le commerce international.


2. Beaucoup de touristes viennent chaque année au Cap-Vert.
3. Il n’y a pas beaucoup de ressources naturelles mais l’archipel a une situation géographique
avantagée.
4. Le gouvernement simplifie les procédures de douanes.
5. En ce moment, plusieurs sociétés étrangères commencent à investir dans l’économie locale.
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R8051-F1/4

VI. CORRIGÉ DES EXERCICES

Exercice n° 1
1. Are there six accountants? There aren’t six accountants.
2. Can she speak ..........? She can’t speak ...........
3. Does she speak ...........? She doesn’t speak ............
4. Is she fluent ..........? She isn’t fluent ............
5. Must you write ............? You mustn’t write ............
6. Do they work ...........? They don’t work ..............
7. Has he got ................? He hasn’t got ..............
8. Does he have .......? He doesn’t have ..........
9. Is he right? He isn’t right.
10. Does she study ...........? She doesn’t study .............
11. Does that mean ..........? That doesn’t mean ............
12. Do they agree ...........? They don’t agree ...........

Exercice n° 2
1. Every day I go to work or I go to work every day.
2. She always verifies the accounts.
3. Does John speak English?
4. Every month, the accountant establishes the balance sheet or The accountant establishes the balance
sheet every month.
5. Annually, the statutory auditor signs the financial statements or The statutory auditor signs the
financial statements annually.
6. He never makes a mistake.
7. Can you sometimes take a holiday?
8. Must they frequently consult with their manager?
9. She usually goes to work early.

Exercice n° 3
1. Today, I’m working or I’m working today.
2. Aren’t you working today? or Are you not working today?
3. They aren’t going or They are not going.
4. Why isn’t she going? or Why is she not going?
5. Why isn’t he studying? or Why is he not studying?

Exercice n° 4
1. habituelle
2. actuelle
3. actuelle
4. actuelle
5. habituelle
6. actuelle
7. habituelle
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Exercice n° 5
1. We work together every day.
2. It’s not raining today.
3. It often rains in Paris.
4. Look! He’s arriving (or He’s coming).
5. He arrives at 9 a.m. every Monday.
6. I think it’s a good idea.
7. Can you stop? I’m trying to think.
8. What do you do?
9. What are you doing today?
10. Where are you arriving (or coming) from?
11. Where do you come from?
12. Does he work on Mondays?
13. Is she working today?
14. He believes me now.
15. I’m having trouble understanding what she’s telling me (or saying to me). I have no idea what she
means (or wants to say).
16. She has a funny accent (or a strange accent).
17. The company is making profits for the first time.

Exercice n° 6
1. Write your name!
2. Write your address!
3. Be here and don’t be late!
4. It is essential to have a knowledge of accounting.
5. It is important not to be late.
6. It is necessary to be able to speak English.
7. For this job, not to be able to speak English is a negative point.

Exercice n° 7
1. These documents
2. Each firm
3. Some people
4. Those papers
5. One company
6. One of the companies
7. Some analyses
8. One means is
9. One headquarters is
10. A lot of clients
11. All the situations
12. One of the situations

Exercice n° 8
1. charges sociales
2. accès direct
3. la stratégie principale
4. une nouvelle opportunité professionnelle
5. une agence de voyage
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6. une librairie
7. les comptes consolidés
8. l’exercice
9. ressources humaines
10. le directeur financier
11. les fonds nécessaires
12. les principes de base
13. un but principal
14. l’année civile
15. l’infrastructure requise
16. ressources naturelles
17. les petites et moyennes entreprises (PME)
18. une base de données
19. un cabinet d’audit
20. le directeur administratif et financier

Exercice n° 9
1. dédier additionner/ajouter soustraire diviser
2. compter approcher dénier/nier diriger
3. douter impliquer posséder raffiner
4. critiquer corriger répondre suspendre
5. consommer rembourser fonder répliquer/répondre
6. planifier promettre pratiquer soumettre
7. commettre convaincre centrer collecter/collectionner
8. impressionner insérer suggérer expliquer

Exercice n° 10
1. J 6. D
2. E 7. C
3. F 8. B
4. A 9. G
5. H 10. I

Exercice n° 11
1. aren’t
2. writing
3. does
4. stopping
5. lying
6. a hero
7. swimming
8. mustn’t
9. companies
10. an hour and a half
11. happening
12. an honest man
13. successful
14. my timetable is full
15. carefully
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Exercice n° 12
1. H 6. B
2. J 7. A
3. F 8. C
4. E 9. D
5. I 10. G

Compréhension
Questions

1. The archipelago is in the Atlantic Ocean between Africa, Europe and the Americas, 450 kilometers
off the West African coast. There are 10 islands which are volcanic and devoid of natural resources.
2. The traditional economy was based on subsistence agriculture and fishing.
3. Manufacturing, construction, and tourism are in the process of development.
4. Trade is an old economic sector for Cape Verde.
5. Some of the indicators are: the high literacy level, the long life expectancy, the political stability,
and the large amount of foreign investment.

Vrai-Faux

1. Fausse : « These achievements are not accidental but the result of a deliberate governmental
strategy ».
2. Vraie : « Our development policy places a high value on social growth, » and « The government’s
objective is to promote industrial activity ».
3. Fausse : « Twenty-six enterprises have been selected for privatization » and « The government is
trying to put an increasing amount of stock in the hands of the population ».
4. Fausse : « The largest construction company is modernizing the island’s basic infrastructure » and
« The General Director wants to transform San Vicente Island ».
5. Fausse : « This goal can only be achieved on a partnership basis » and « The country’s economic
structure cannot now support the extraordinary investments which this demands. »

Version
Le Cap-Vert : modèle de développement économique

Le petit archipel du Cap-Vert, situé dans l’océan Atlantique, reprend progressivement son ancien rôle
historique de centre commercial international pour l’Afrique. À seulement 450 kilomètres au large des
côtes d’Afrique Occidentale, ce pays de 10 îles et de 430 000 habitants a une position géographique
imbattable, étant situé entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Bien que dépourvu de ressources
naturelles, sa stabilité politique, sa main-d’œuvre bien scolarisée et son climat agréable l’ont
transformé en un paradis pour les investisseurs. L’industrie est en pleine croissance, attirant
l’investissement d’Italie, d’Espagne et du Portugal, et d’aussi loin que Hong-Kong. N’étant pas
traditionnellement une destination touristique, ces îles volcaniques attirent maintenant un nombre
croissant de touristes.

En 1993, l’économie du Cap-Vert était basée sur l’agriculture de subsistance et la pêche. Aujourd’hui
il y a une nouvelle structure de production et les exportations principales ne sont plus des productions
du secteur primaire, mais des textiles, des chaussures, et même des composants électroniques. À 84 %,
le Cap-Vert possède un niveau d’alphabétisation parmi les plus élevés d’Afrique. L’espérance de vie
est de 70,4 ans. Ces réalisations ne sont pas arrivées par hasard, mais sont le résultat d’une stratégie
délibérée du gouvernement. « Notre politique de développement valorise particulièrement
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l’augmentation du niveau de vie comme un des principaux moyens de garantir la stabilité sociale.
C’est pourquoi le climat politique est si positif au Cap-Vert », explique le Premier ministre Antonio do
Rosario. L’objectif du gouvernement est de promouvoir l’activité industrielle et de créer les conditions
de base pour l’investissement privé, permettant ainsi au gouvernement de laisser le développement de
l’économie au secteur privé. Vingt-six entreprises ont été sélectionnées pour la privatisation. « Le
gouvernement essaie de mettre de plus en plus d’actions entre les mains de la population », dit Mr. do
Rosario.

Thème
1. Cape Verde is becoming an important center for international trade.
2. Many tourists come to Cape Verde each year.
3. There aren’t many natural resources but the archipelago has an advantageous geographical position
(location).
4. The government is simplifying the customs procedures.
5. At this time, several foreign companies are beginning to invest in the local economy (at this time).

VII. EXPRESSION ÉCRITE

A. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX

L’écrit demande une plus grande rigueur formelle que l’oral. En effet, le registre de langue est plus
soutenu. Pour réussir une expression écrite, il faut respecter quelques principes fondamentaux au
niveau de la forme et du fond.

1. La forme
On veillera à la correction grammaticale (emploi convenable de la syntaxe : les temps, les terminai-
sons des verbes, le « s » à la 3e personne du présent, les accords…).
On veillera à la qualité de la langue, c’est-à-dire, à l’utilisation d’un lexique approprié au sujet (les
fonctions : par exemple, comment exprimer une opinion, une argumentation, une comparaison…),
ainsi qu’à l’utilisation d’un lexique riche et varié et de phrases complexes.
On veillera à l’articulation et à l’enchaînement des phrases et donc à l’utilisation de mots de liaison
corrects (« linking-words » : terme qui regroupe différentes catégories grammaticales comme les
adverbes, les connecteurs, les conjonctions de coordination et de subordination, les expressions…).
Les idées et les paragraphes doivent s’enchaîner logiquement.
On veillera également à la ponctuation, qui s’emploie parfois différemment du français.

2. Le fond
Il faudra lire le sujet attentivement et l’analyser afin de repérer les mots-clés.
Il faudra respecter la forme demandée (essai, e-mail, lettre, mémo, dialogue…).
Il faudra faire une liste des idées et les hiérarchiser ; à chaque idée doit correspondre un paragraphe
relié par des « linking-words ».
Il faudra mobiliser le lexique et les fonctions appropriées au sujet.
S’il s’agit d’un essai, il faudra rédiger l’introduction, le développement et la conclusion qui devront
s’enchaîner logiquement. L’introduction donnera une définition des mots-clés, reformulera le sujet et
50 ANGLAIS APPLIQUÉ AUX AFFAIRES R1221-F1/4
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présentera le plan. La conclusion reprendra les idées principales, apportera une réponse à la problé-
matique et proposera un élargissement de la question.
Il faudra supprimer les redondances et aller à l’essentiel.

B. LINKING-WORDS

Voici une liste non exhaustive des « linking-words » qui vous seront utiles pour la rédaction de votre
expression. Il vaut mieux en sélectionner quelques-uns plutôt que de vouloir tous les retenir.

Présentation des arguments dans l’ordre (d’abord, en tout premier lieu…)


To begin with… First and foremost… First of all… Firstly… In the first place…
Then… Secondly…
Thirdly…
On the one hand… on the other hand…
Last but not least… Lastly… Finally…
Examples: To begin with, the issue we are dealing with, is quite controversial. Secondly, we must
weigh the pros and the cons. Last but not least, it is difficult to make up one’s mind.

Addition (de plus, d’autre part…)


Besides… Moreover… What is more… Furthermore…
Examples: Besides / Moreover/ What is more/ Furthermore, I do not like arguing.

Contraste (pourtant, cependant, à l’inverse, d’autre part, en dépit de…)


But… However… Still… Yet… Nevertheless…
On the contrary… On the other hand…
In spite of… Despite…
Examples: However/ Still/ Yet I think your opinion is valuable. In spite of this/ Despite this, I do not
agree with you.

Comparaison (de la même façon…)


Similarly… Likewise… By comparison… In comparison…
Examples: You should notify any change of address to the Bonds and Stock Office. Similarly, savings
certificate are to be registered with the Post Office.
The stockbroker bought shares in the company and advised his clients to do likewise.

Concession (bien que, même si…)


Though… Even though… Although… Even if…
Examples: Though/Even though/Although they are well-off, they do not spend much on food.

Cause et conséquence (parce que, à cause de, par conséquent, donc…)


Because… Because of… Owing to… Due to…
As a result… As a consequence… Therefore… Thus… Consequently…
Examples: Because of/ Owing to/ Due to the strike, we had to drive to town. Therefore/ Thus/
Consequently, it took us hours.

Condition (si, si seulement, pourvu que…)


If… If only… Provided… Providing… Suppose… Supposing…
Examples: If I were you, I would…
You can do what you want provided/ providing you succeed.
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But (pour, afin de, pour que…)


To… In order to… So as to…
Examples: He disconnected the phone / not to/ so as not to/ in order not to be disturbed. He did it to/
so as to/ in order to get some rest.

Évidence (il va sans dire, bien sûr…)


It goes without saying… Obviously… There is no denying…
As one might expect…
Examples: There is no denying new technologies help save time. Teenagers are obviously better at
surfing the web.

Exemple (par exemple, c’est-à-dire, tel que…)


For instance… For example… Namely…
Such as…
Examples: Two famous politicians, namely, Kennedy, Nixon…
Not all prices have increased so dramatically. Compare, for instance, the price of oil and of gas…

Digression (d’ailleurs, en fait…)


Anyway… By the way… It reminds me of…
As a matter of fact…
Examples: The company is doing well. As a matter of fact, we have doubled our sales budget.
This situation reminds me of what I experienced some time ago.

Nuance (jusqu’à un certain point, dans une certaine mesure…)


Up to a certain point… To some degree… To some extent…
We must take into account… We must weigh the pros and cons…
Examples: This is true to some extent/ degree/ up to a certain point.

Transition (quant à…, en ce qui concerne…)


As for… As regards… As far as the manager is concerned…
Concerning… Regarding…
Examples: As for / As regards/ Concerning the second problem, I believe…

Temps (avant, après, une fois que, quand, pendant que, chaque fois, jusqu’à, depuis (que), en même
temps…)
As soon as… When… While… Once…
Whenever… Until… Till… Since…
At the same time…
Examples: As soon as / When/ Once its price goes down, I will buy it.

Opinion (en ce qui me concerne, je pense que…, à mon avis, je suis d’accord, je ne suis pas
d’accord…)
As far as I am concerned… In my opinion… My opinion is…
From a personal point of view…
I agree with… I disagree with…
I strongly disapprove of such an idea… I am in favour of…
Examples: As far as I am concerned, I totally disagree with what he says. In my opinion, he is wrong.

Conclusion (en conclusion, en bref, en résumé…)


To conclude… In conclusion…
In short… In a word…
In brief… To sum up… To put it in a nutshell…
Examples: In conclusion/ To conclude, let me say that…
To put it in a nutshell, education is the key word.
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C. LA PONCTUATION

1. La virgule (Comma)
Elle ne s’emploie pas entre le sujet et le verbe et entre le verbe et le complément :
An advertising agency handles its clients’advertising.
Elle s’emploie après les différents éléments d’une énumération mais disparaît avant le dernier élément
pour être remplacé par « and » :
Publicity involves market research, sales promotion, advertising and public relations.
Elle s’emploie pour une apposition :
Our new sales representative, Mr. Howard Smith, will be in London on Monday, January 23rd.
Elle s’emploie après une subordonnée :
Once a bankrupt has obtained his discharge, the balance of his debt is wiped out.
Any time after the making of the receiving order, the debtor may make a proposal to his creditors.
Elle peut s’employer pour un dialogue :
He opened the door and said, « It’s a lovely day. »
NB : Attention à son emploi avec une proposition relative !
The employees, who were angry, went on strike. (proposition non définissante mais explicative).
The employees who were angry went on strike. (proposition définissante ; seuls les employés en colère
se sont mis en grève).

2. Le point (Full stop (UK)/Period (US)


Il indique la fin de la phrase. Le premier mot d’une phrase prend toujours une majuscule.

3. Le point virgule (Semi-colon)


Il sépare, à l’intérieur d’une phrase, des propositions indépendantes mais étroitement liées ou des
éléments complexes d’une liste.
A price is quoted franco when the goods are delivered free of charge to the customers’ premises; free
ex-warehouse, ex-works or loco when it does not include the carriage charges; free to… etc.

4. Les deux points (Colon)


Ils s’utilisent pour introduire une énumération, une explication, un dialogue.
Railways quote two rates: a carrier’s risk rate and an owner’s risk rate.
Marketing includes all the different techniques used to sell a product or develop a service. It likewise
involves the auxiliaries of trade: transport, financing, insurance, warehousing and publicity.
He said: « It’s a lovely day. »

5. Le point d’interrogation (Question mark)


Il s’emploie pour poser une question.
What are commercial banks?

6. Le point d’exclamation (Exclamation Mark)


Il s’emploie pour indiquer une surprise, un ordre, une forte émotion…
Call us!
What a bargain!

7. Les parenthèses (Brackets)


Elles s’emploient pour ajouter une information, un élément moins important dans la phrase.
A statement of account lists the amount and dates of the invoices sent during a stated period (usually a
month).

8. Le tiret (Dash)
Il peut s’utiliser à la place des parenthèses, des deux points et d’une virgule (langue courante).
Property is anything legally owned. It may be either real property- land and buildings –or personal
property.
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Street parking is permitted for short periods only- either with or without discs – or on payment at
parking meters.

9. Les guillemets (Quotation/Speech marks; inverted commas)


Ils s’utilisent pour faire une citation et indiquer le discours direct.
He said : « It’s a lovely day. »

10. Le trait d’union


Il s’emploie entre les deux parties de certains mots composés.
Free ex-works: franco usine.
Follow-up letter: lettre de relance.

D. LES EXERCICES D’APPLICATION

Exercice n° 1

Choose the appropriate linking words: and, but, so, in addition, however, therefore, also, yet,
consequently, moreover, nevertheless, thus.
a. Profits have increased over the past few months we start the new year in a strong financial position
b. ………………………………………………… we have increased our share of the market
c. ………………………………………………… we are not in a strong financial position

Exercice n° 2

Choose the appropriate linking words:


a. The economic situation is… I don’t think it is a good idea to invest in luxury. (so as/so that/such
as/such that)
b. Just… the boss got so angry with his secretary, I don’t know. (because/why/as/that)
c. The sales team has been working hard… the beginning of the year. (on/while/since/meanwhile)

Exercice n° 3

Fill in the gaps with the appropriate linking words:


a. … the specialists, the economy goes through great cycles.
b. … waiting for help, you should try and do it yourself.
c. … the difficulties, we’ll have to go through with the project.
d. You will… send a fax,… sort the mail… type the letters.
e. He works hard… become a computer analyst.
f. You won’t get the job… you make a good impression.

Exercice n° 4

Match the linking words with the right notions.


a. according to 1. contrast
b. firstly 2. conclusion
c. really 3. cause
d. like 4. introduction
e. in other words 5. example
f. however 6. hesitation
g. due to 7. explanation
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h. moreover 8. insistance
i. to conclude 9. addition
j. well 10. opinion

Exercice n° 5

Combine all the sentences into one effective sentence and use the right punctuation.
Example:
Hartford is the capital of Connecticut. It is the second largest city in the state.
Correction : Hartford, the capital of Connecticut, is the second largest city.
a. Manufactures once took advantage of Hartford’s access to the Connecticut River. They also enjoyed
Hartford’s well-educated workforce.
b. Today, great wealth abounds in Hartford. The wealth is centered in the insurance industry.
However, few manufacturing jobs are still available.
c. Some students become nervous around computers. They are nervous around anything high-tech.
Other students seem to enjoy new challenges. They regard learning how to use computers as a kind of
game.
d. Ramonita Espinoza used to coach at Notre Dame University. She now works at Uconn. She is the
new soccer coach.

E. RÉPONSES

Exercice n° 1

a. Il s’agit d’une conséquence ; on peut utiliser : so, therefore, consequently, thus.


b. Il s’agit d’une information supplémentaire ; on peut utiliser : and, in addition, also, moreover.
c. Il s’agit d’un contraste, on peut utiliser : but, however, yet, nevertheless.

Exercice n° 2

a. such that (conséquence).


b. why (cause).
c. since (moment de départ).

Exercice n° 3

a. according to.
b. instead of.
c. in spite of/despite.
d. first, then, and/finally/eventually
e. in order/so as to/to
f. unless

Exercice n° 4

a. opinion.
b. introduction.
c. insistance.
d. example.
e. explanation.
f. contrast.
g. cause.
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h. addition.
i. conclusion.
j. hesitation.

Exercice n° 5

Il s’agissait de lier les phrases, en changeant la ponctuation, en ajoutant des mots de liaison pour les
rendre concises et efficaces. Il faut éviter de délayer les informations et aller à l’essentiel dans un
anglais le plus authentique possible et correct. Ces reformulations sont des propositions et d’autres
seraient possibles.
a. Manufacturers once took advantage of Hartford’s access to the Connecticut River and the city’s
well-educated workforce.
b. Although/Though/Even though there is much wealth centered in Hartford’s insurance industry
today, there are few manufacturing jobs available.
c. Some students are nervous around computers or anything high-tech; others enjoy new challenges
and regard learning how to use computers as a kind of game.
d. Ramonita Esinoza, the new soccer coach at Uconn, was formerly a coach at Notre Dame University.
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DEVOIR 1 À ENVOYER À LA CORRECTION

Evading tax evasion


ALESSANDRIA, ITALY – Tax evasion is a global scourge. The “black” economy has, by
some estimates, reached 10% of GDP in advanced countries and can top 70% in developing
countries. And it is getting worse.
Tax evasion is usually confronted in two ways: audits and harsh sanctions. But, as the
rising tide of tax evasion suggests, these mechanisms amount only to a game of cat and
mouse– and the mice, it seems, are winning.
As tax evasion becomes more pervasive, whole networks to help hide incomes have
appeared, making it far less likely that those who break the law are punished. Moreover,
because more people are evading taxes, tax administrations are under increasing pressure to
become more lenient or to accept bribes.
One strategy for weakening ties among potential evaders is to introduce various conflicts of
interests. For example, value-added tax is designed to encourage firms to procure invoices
for their inputs in order to reduce their own tax outlays. But the results often fall short of
the potential benefits, because VAT has helped inspire tax evaders to create even stronger
networks that can hide an entire chain of transactions.
The Chinese have devised a novel solution. To encourage customers to request official
receipts as proof of payment, some local tax authorities issue a type of receipt that doubles
as a lottery ticket. The receipts can be used as scratch cards to win small amounts of cash,
but they also serve as lottery tickets for winning larger amounts. To prevent forgery,
businesses must purchase special, patented machines for printing these receipts. Records of
the printed receipts are automatically transmitted to the tax authorities and are used to
calculate taxes. Similar systems are in use in Taiwan and Latin America.
Another way to reward consumers for combating tax evasion is to offer subsidies. Some
developing countries have introduced a far-reaching VAT refund system for consumers
who collect official receipts. Northern Cyprus, like Turkey, offers a 2.5 percentage point
refund on VAT, compared to the standard VAT rate of 13%.
But such systems are burdened by large administration and compliance costs. The process
of collecting and verifying claims is time-consuming, and the net benefit for taxpayers is
low. Moreover, the method is vulnerable to illicit practices, such as collecting receipts
issued to foreigners and students, who cannot claim their own refunds.
Monetary subsidies to consumption are also often granted in developed countries for a
variety of purposes, not least of which is fighting tax evasion. One such subsidy is
permitting deduction of a fixed percentage of certain expenses from income tax. In Italy,
expenditures for home improvements have been partly deductible for the past ten years,
mainly to improve tax compliance by firms in the housing sector. New regulations have
recently been introduced with the specific aim of cracking down on moonlighting. Under
the 2007 financial law, those who claim the home improvement deduction must supply an
invoice from the building contractor, which must specify the cost for labor.
In terms of reducing tax evasion, the results have been mixed. The bulk of claims for the
subsidy come from northern Italy, which is usually considered less prone to tax evasion to
begin with. While some cases of illegitimate claims are under investigation, there is no
black market for receipts; fraud seems to arise mainly through falsified invoices.
58 ANGLAIS APPLIQUÉ AUX AFFAIRES R1221-F1/4
R8051-F1/4

Whenever a firm chooses to evade, it becomes increasingly difficult to find a vendor


willing to engage in legal transactions. When alternatives become difficult to find, the
compensation requested for accepting an illegal transaction falls. As typically happens in
these cases, once a critical mass of tax evasion is reached, it can jump to much larger
values. This process might also explain why, although many reward systems have proven
successful at the beginning, their benefits quickly fade.
Of course, there is a risk that subsidies and lotteries may diminish the moral motivation of
citizens to obey tax laws, because compliance becomes conditional on some form of
compensation. But if lotteries, subsidies, and other devices fail to control tax evasion, the
Chinese have another method: the death penalty.

Adapted from DAILY TIMES, January 2008

I. Compréhension (4 points : –1 par faute)


Répondez par VRAI, FAUX ou NM (non mentionné dans le texte). Justifiez la réponse à l’aide d’une
citation brève et pertinente. Les réponses suivent l’ordre chronologique du texte.
1. The black economy is less widespread in developed countries.
2. Sanctions have been effective in reducing tax evasion.
3. Tax frauders can find means to avoid being caught.
4. The introduction of VAT has had extremely positive results.
5. The Chinese solution to the tax problem has been copied.
6. The VAT refund system is cost-effective.
7. Foreigners and students are well-known frauders.
8. It is increasingly difficult to have recourse to illegal labour in Italy.
9. There are indeed Italians who tend to be law-abiding citizens regarding taxes.
10. All Chinese tax frauders are put to death.

II. Version (4 points)


Traduisez de « Alessandria, Italy - Tax evasion … » jusqu’à « an entire chain of transactions ».

III. Linking sentences (4 points)


Write one complex sentence containing all the given information. Make any changes you think are
necessary. (Do not use “and”).

EXAMPLE
We experienced a shortfall in earnings last year. The shortfall was serious. The reason is that we lost
one of our customers. He was a major customer. The customer started buying from our competitor.
This is our principal competitor.
Answer: We experienced a serious shortfall in earnings last year as a result of losing one of our major
customers who started buying from our principal competitor.
1. Mr Terry Burton is 50 years old. Mr Burton left Morgan Stanley in 2007. Mr Burton will join the
office of the chairman. This office was recently formed. In this office Mr Burton will give advice.
The advice will be on risk management and strategy.
2. Parents are paying to send their teenage children abroad for an education. They are middlle-class
parents.There are tens of thousands of middle-class parents. The parents are from around the world.
The parents are paying thousands of dollars a year. The education is at private schools. The schools
are in distant countries. People in these countries speak English.
R1221-F1/4 DEVOIR 1 À ENVOYER À LA CORRECTION 59
R8051-F1/4

3. Tesla Motors makes cars. Tesla Motors is based in California. Tesla plans to build an electric sports
sedan. The sedan will have four doors. The sedan is for five passengers. The sedan can be
compared to a mid-range BMW. The price will be roughly $50,000.
4. Oliver Wilson has decided to leave our bank. Wilson is the junior accountant. Wilson’s appraisal
was unsatisfactory. The appraisal is once a year.You may remember this. Therefore we will have to
start recruiting a new replacement. We must do so as soon as we can.

IV. Business structures (4 points, utilisez les mots de liaison)


Brigitte runs her own hairdressing business as a sole trader. She has recently lost customers, and has
found it difficult to pay her business bills. She is thinking of going into partnership with her friend,
Serge, who has experience in the field of marketing and advertising. Brigitte believes that going into
partnership will help her prosper.
Answer the following questions in about 4 lines for each question:
1. Explain two advantages to Brigitte of going into a partnership.
2. Explain two disadvantages Brigitte will face as a result of this business decision.
3. Explain how turning the business into a limited partnership might help Brigitte and Serge.

V. Expression personnelle (4 points, 20-25 lignes, utilisez les mots de liaison)


Give your personal opinion about any three of the following terms :
1. insider trading,
2. tax haven,
3. tax evasion,
4. moonlighting,
5. counterfeiting,
6. money laundering.
60x R1221-F1/4
R8051-F1/4

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