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Compte rendu
Sujet guidé
Faites un compte rendu du texte proposé (250 mots environ)
Pour cela, vous devez dégagez les idées et les informations essentielles que contient le texte,
et vous les présentez avec vos propres mots, sous forme d’un nouveau texte suivi et cohérent.
Attention :
- Vous ne devez pas introduire d’autres idées ou informations qui se trouvent dans le
document, ni faire de commentaires personnels ;
- Vous pouvez réutiliser les mots clés du document, mais non des phrases ou des
passages entiers.
Indiquez à la fin de votre compte rendu le nombre de mots utilisés.
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ZEP : zone d’éducation prioritaire
professur qui a choisi un établissement cumulant toutes les étiquettes. Pour lui, c’est en
consacrant plus de temps aux élèves qu’il sera possible de pacifier les établissements. Plus de
temps, donc plus de moyens. S’il avait 250 élèves sous sa responsabilté et non 450 comme
aujourd’hui, il pourrait réduire les tensions, assure-t-il. La loi Perben n’est donc, pour lui,
qu’une « fausse réponse ».
Une « démagogie » qui correspond à une demande des enseignants, analyse Marie Claire
Ruiz, 50 nas, professur d’histoire-géographie à Reims. « Dans ma génération, beaucoup ont le
sentiment d’avoir perdu en termes de reconnaissance sociale », explique-t-elle. Du coup, le
moindre signe donné à une profession qui s’est sentie décriée et bien perçu. [...]
Au nom de la défense de l’autorité des enseignants, certains affirment effectivement leur
accord avec la loi Perben. Ainis, Nathalie Laprévote, 35 nas, professeur d’histoire-géographie
dans un lycée de Tremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, qui estime que l’intrusion du droit
pénal dans les rapports pédagogiques est inévitable. « D’abord, parce que le droit est partout
aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, parfois au détriment des enseignants eux-mêmes. Mais
c’est surtout parce qu’un élève qui insulte sort de toute façon du rapport pédagogique. »
Symboliquement, l’instauration de cette peine spécifique lui paraît témoigner d’une marque
de soutien aux enseignants.
Chantal François, 55 ans, professeur d’histoire-géographie à Vénissieux, refuse, elle aussi, de
condamner par principe le nouveau texte. Moins pour elle que pour les jeunes femmes
professeurs qui se retrouvent dans des établissements difficiles. C’est dans sa dimension
dissuasive, là encore, que le texte est accepté.
Car, favorables ou opposés à l’institution d’une peine de prison, la plupart des enseignants
estiment qu’elle ne sera pas mise en œuvre. Il faudra en effet apporter la preuve de l’insulte.
Avec le risque que s’opposent deux paroles, celle de l’enseignant et celle des élèves réunis
dans la défense d’un des leurs, surtout s’il risque la prison.
La défintion de l’insulte est aussi problématique. À partir de quel moment un outrage devient-
il condamnable ? « Ce qui se passe dans le mental d’un jeune est compliqué. Lorsqu’il y a une
tension, il cède à des pulsions non réfléchies. Et donc ses paroles dépassent sa pensée »,
argumente Michèle Perrin, professeur de lettres à Saint-Étienne.
L’application de la nouvelle mesure devrait donc se révéler exceptionnelle. Le ministre
délégué à l’enseignement scolaire, Xavier Darcos, l’avait d’ailleurs reconnu, quelques jours
après le vote de la loi, indiquant que cette loi avait « surtout une valeur symbolique ». Ces
paroles ont été entendues mais pas forcément comprises. [...]
Luc BRONNER, Le Monde, 3 septembre 2002.
Pour traiter ce sujet, nous vous proposons des pistes de plan. Ajoutez-y les idées secondaires.
À vous d’écrire !
Votre introduction. Thème général : La réponse du gouvernement aux violences en milieu
scolaire.
Idée essentielle 1 : La loi Perben (sa définition).
Idée essentielles 2 : De nombreux enseignants s’y opposent.
Idée essentielle 3 : D’autres la défendent.