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Gaz naturel

mélange gazeux d'hydrocarbures fossiles constitué


principalement de méthane

Gaz naturel

Identification
No CAS 8006-14-2 (https://tools.wmflabs.org/magnustools/cas.php?cas=8006-14-2&language=fr&title=Gaz_ naturel)
No ECHA 100.029.401 (http://echa.europa.eu/fr/substance-information/-/substanceinfo/100.029.401)
Thermochimie
PCS 54,0 MJ·kg-1 (95 % CH4, 2,5 % C2H6, 2,5 % gaz inertes)[1]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.


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Le gaz naturel, ou gaz fossile, est un mélange gazeux d'hydrocarbures const it ué principalement de mét hane, mais comprenant
généralement une cert aine quant it é d'aut res alcanes supérieurs, et parfois un faible pourcent age de dioxyde de carbone, d'azot e,
de sulfure d'hydrogène ou d'hélium. Nat urellement présent dans cert aines roches poreuses, il est ext rait par forage et est ut ilisé
comme combust ible fossile ou par la carbochimie. Le mét hane est généralement valorisé par le gaz de synt hèse en mét hanol. La
déshydrogénat ion oxydat ive de l'ét hane conduit à l'ét hylène, qui peut êt re convert i en oxyde d'ét hylène, ét hylène glycol,
acét aldéhyde [2] ou aut res alcènes[3]. Le propane peut êt re convert i en propylène [4],[5],[6] ou peut êt re oxydé en acide
acrylique [7],[8],[9] et acrylonit rile.

En 2019, le gaz nat urel ét ait la t roisième source d'énergie primaire ut ilisée dans le monde, représent ant 23,2 % de la
consommat ion, après le pét role (30,9 %) et le charbon (26,8 %) ; sa part progresse rapidement (16,1 % en 1973), de même que sa
product ion mondiale (+228 % en 47 ans, de 1973 à 2020, dopée par l’exploit at ion des gaz non convent ionnels).

Corrélat ivement , les émissions mondiales de CO2 dues au gaz nat urel s'élevaient à 6 743 Mt (millions de t onnes) en 2017, en
progression de 83,4 % depuis 1990 selon l'Agence int ernat ionale de l'énergie. Elles représent ent 21,6 % des émissions dues à
l'énergie en 2019, cont re 44,0 % pour le charbon et 33,7 % pour le pét role. Le sect eur pét rolier et gazier engendre en out re plus
de 20 % des émissions mondiales de mét hane, gaz dont le pot ent iel de réchauffement global est 25 fois plus élevé que celui du
CO2.

Le gaz nat urel se développait vit e, depuis les années 1970, dans l'indust rie, les usages domest iques puis la product ion
d'élect ricit é, pour prat iquement devancer le charbon. Mais le renchérissement du début du xxie siècle, les t assement s de
consommat ion des pays développés, les besoins des pays émergent s et les progrès réalisés dans le t rait ement du charbon ont
redonné au charbon un cert ain essor. Après une baisse de 2010 à 2014, la consommat ion mondiale de gaz nat urel a repris sa
progression depuis 2015, t irée par la Chine et l’Europe, qui remplacent des cent rales élect riques au charbon par des cent rales au
gaz.
Les réserves rest ent mal connues, mais ont ét é accrues par l'exploit at ion de gaz non convent ionnels (gaz de schist e, et c.). En
2020, les réserves mondiales prouvées, en hausse de 7,3 % par rapport à 2010, correspondaient à 51,6 ans de product ion. Elles
sont géographiquement sit uées pour 39,1 % au Moyen-Orient et 33 % dans les pays de l'ex-URSS. La Russie, l’Iran et le Qat ar
dét iennent à eux seuls 51,3 % des réserves mondiales.

Les deux principaux product eurs de gaz nat urel sont , en 2021, les Ét at s-Unis (23,1 % du t ot al mondial) et la Russie (17,4 %), suivis
par l'Iran, la Chine, le Qat ar, le Canada et l'Aust ralie. Les principaux consommat eurs sont les Ét at s-Unis (20,5 %), la Russie (11,8 %),
la Chine (9,4 %) et l'Iran (6,0 %). La consommat ion mondiale a progressé de 25 % ent re 2011 et 2021, mais a baissé de 7 % au
Japon, 6 % au Royaume-Uni, 2 % en It alie, et progressé de 180 % en Chine, 58 % en Iran, 26 % aux Ét at s-Unis, 19 % au Canada. En
2017, les Ét at s-Unis, qui ét aient jusque-là import at eurs net s, sont devenus export at eurs net s. En 2021, ils sont au 2e rang des
export at eurs avec 14,7 % des export at ions mondiales, derrière la Russie (19,8 %). La part de l'Union européenne dans les
import at ions mondiales at t eint 28,6 %, suivie par la Chine (13,3 %) et le rest e de l'Europe (10,5 %).

Production de gaz naturel en 2019

États-Unis (23,1 %)
Russie (17,0 %)
Asie (16,8 %)
Moyen-orient (17,4 %)
Autres (25,7 %)

Consommation de gaz naturel en 2019

États-Unis (21,5 %)
Russie (11,3 %)
Chine (7,8 %)
Iran (5,7 %)
Autres (62,7 %)

Types
Schéma des différentes types de source géologique du gaz naturel ;

A Gaz naturel associé (à un réservoir de pétrole) ;

B Gaz naturel conventionnel non associé ;

C Gaz de couche (ou gaz de houille) ;


D Gaz de réservoir compact ;

E Gaz de schiste.

L'estimation des réserves prouvées de gaz naturel (ici aux États-Unis de 1925 à 2010) doit être régulièrement mise à jour en fonction de l'épuisement des
gisements et des nouvelles découvertes, ainsi que des nouveaux moyens techniques donnant accès à des ressources autrefois inaccessibles (ex. : gaz de
couche, gaz de schiste, gaz profonds HT/HP, gisements en mer et peut-être un jour hydrates de méthane).

Le gaz nat urel se présent e sous plusieurs formes, qui se dist inguent par leur origine, leur composit ion et le t ype de réservoirs
dans lesquelles elles se t rouvent . Ce gaz est t oujours composé principalement de mét hane [10] et issu de la désagrégat ion
d'anciens organismes vivant s.

En complément des différent s t ypes de gaz nat urels cit és ci-après figure le biogaz (dit biométhane après épurat ion), un subst it ut
renouvelable issu de la décomposit ion de biomasse, donc cert ains déchet s de l'act ivit é ant hropique. Idéalement , le biogaz
(renouvelable) aurait vocat ion dans le fut ur à se subst it uer au gaz nat urel fossile (émet t eur net de CO2 donc part icipant au
réchauffement climat ique).

L'appellat ion « gaz nat urel » dans le monde énergét ique recouvre exclusivement la forme fossile [11], objet du présent art icle.

Gaz conventionnel non associé

Le gaz convent ionnel non associé est la forme la plus exploit ée de gaz nat urel. « Non associé » signifie qu'il n'est pas associé à un
gisement de pét role, bien que son processus de format ion soit assez similaire.

On dist ingue le gaz t hermogénique primaire (issu direct ement de la pyrolyse nat urelle du kérogène) et le gaz t hermogénique
secondaire (formé par la pyrolyse du pét role). Le gaz t hermogénique comprend, out re le mét hane, un t aux variable
d'hydrocarbures plus lourds, pouvant aller jusqu'à l'hept ane (C7H16). On peut y t rouver aussi du dioxyde de carbone (CO2), du
sulfure d'hydrogène (aussi dit « gaz acide » (H2S) et parfois du diazot e (N2) ainsi que de pet it es quant it és d'hélium (He), mercure
(Hg) et argon (Ar) ou d'aut res cont aminant s t els que le plomb quand le gaz provient d'un gisement profond « haut e
t empérat ure/haut e pression ».

Le marché int ernat ional du gaz nat urel et ses réseaux de t ransport par gazoducs et mét haniers ét aient principalement aliment és
par ce t ype de gaz convent ionnel non associé (voir sect ion « Indust rie du gaz »), mais aux Ét at s-Unis les gaz de schist e prennent
une import ance croissant e et le biomét hane inject é, encore émergent , devraient dans le cadre de la t ransit ion énergét ique
prendre une import ance croissant e.

Gaz associé

Le gaz associé est présent en solut ion dans le pét role, séparé de ce dernier lors de l'ext ract ion. Il a longt emps ét é considéré
comme un déchet et , en t ant que t el, ét é dét ruit en t orchère, ce qui est un gaspillage énergét ique et une pollut ion inut ile, qui a au
moins l'avant age d'at t énuer le réchauffement climat ique car le pot ent iel de réchauffement global du CO2 est 25 fois moindre
que celui du mét hane. Il est de plus en plus réinject é dans le gisement géologique (ce qui cont ribue à y maint enir la pression afin
de maximiser l'ext ract ion du pét role) ou valorisé énergét iquement . En 2016, près de 150 km3 ét aient encore brûlés en t orchère
par an, en légère baisse d'environ 10 % en 20 ans malgré la progression de près de 20 % de l'ext ract ion de gaz nat urel[12].

Gaz biogénique

Il est issu de la ferment at ion par des bact éries de sédiment s organiques.

À l'inst ar de la t ourbe, c'est un combust ible fossile mais dont le cycle est relat ivement rapide. Les gisement s biogéniques
(environ 20 % des réserves connues de gaz convent ionnel) sont en général pet it s, dispersés et sit ués à faible profondeur. Il a
moins de valeur (par mèt re cube) que le gaz t hermogénique, car il cont ient une part significat ive de gaz non combust ibles
(dioxyde de carbone not amment ) et ne fournit pas d'hydrocarbures plus lourds que le mét hane [13].

Gaz de charbon
Art icles dét aillés : Gaz de couche et grisou.

La houille cont ient nat urellement du mét hane et du dioxyde de carbone dans ses pores[14]. Hist oriquement , ce gaz a surt out ét é
connu pour la menace mort elle qu'il présent e sur la sécurit é des mineurs - il est alors rest é dans la mémoire collect ive sous le
nom de grisou. Cependant , son exploit at ion est en plein développement , en part iculier aux Ét at s-Unis. L'exploit at ion port e sur des
st rat es de charbon riches en gaz et t rop profondes pour êt re exploit ées de façon convent ionnelle. Il y a eu des essais en Europe
également , mais la plupart des charbons européens sont assez pauvres en mét hane [réf. nécessaire]. La Chine s'int éresse également
de plus en plus à l'exploit at ion de ce t ype de gaz nat urel [réf. nécessaire].

Gaz de schiste
Art icle dét aillé : Gaz de schist e.

Cert ains schist es cont iennent du mét hane issu de la dégradat ion du kérogène présent dans le schist e et piégé dans ses feuillet s
et micro-fissures. Mais, comme pour le gaz de couche, il exist e deux grandes différences par rapport aux réserves de gaz
convent ionnel. La première est que le schist e est à la fois la roche source du gaz et son réservoir. La seconde est que
l'accumulat ion n'est pas discrèt e (beaucoup de gaz réuni en une zone rest reint e) mais cont inue (le gaz est présent en faible
concent rat ion dans un énorme volume de roche), ce qui exige une t echnique spécifique.

Depuis 2004, la t echnique principalement ret enue est la fract urat ion hydraulique associée à un forage horizont al dirigé. Elle
permet d'at t eindre et de disloquer un plus grand volume de schist e avec un seul forage. Le schist e est pré-fract uré par des t rains
d'explosions puis une inject ion sous t rès haut e pression d'un fluide de fract urat ion const it ué d'eau, de sable et d'addit ifs (t oxiques
pour cert ains) ét end cet t e fract urat ion. Chaque puit s peut êt re fract uré (st imulé) plusieurs dizaines de fois. Chaque fract urat ion
consomme de 7 à 28 millions de lit res d'eau dont une part ie seulement est récupérée [réf. nécessaire].

Cet t e prat ique, not amment aux Ét at s-Unis, est de plus en plus cont est ée, dénoncée comme affect ant le sous-sol, les
écosyst èmes en surface et la sant é. Les fuit es de gaz semblent fréquent es et pourraient cont aminer des puit s. L'ut ilisat ion de
produit s t oxiques risque de polluer les nappes phréat iques. L'eau de fract urat ion remont e avec des cont aminant s indésirables
pour la sant é et les écosyst èmes (sels, mét aux et radionucléides)[15] pour t out e personne vivant près d'une source
d'ext ract ion[16]. L'exploit at ion en France demeure fort ement décriée. Jean-Louis Borloo, comme minist re de l'Écologie, a aut orisé
les premiers forages explorat oires dans le sud de la France avant que le gouvernement n'annule ces aut orisat ions[17].

Hydrates de méthane
Art icle dét aillé : Hydrat e de mét hane.

Les hydrat es de mét hane (aussi appelés clat hrat es de mét hane) sont des st ruct ures solides cont enant du mét hane prisonnier. Ils
sont issus de l'accumulat ion de glace cont enant des déchet s organiques, la dégradat ion est biogénique. On t rouve ces hydrat es
dans le pergélisol ou sur le plancher océanique. Les est imat ions des ressources de mét hane cont enues dans les hydrat es vont de
13 à 24 × 1015 m3, soit 70 à 130 fois les réserves prouvées de gaz nat urel convent ionnel. Néanmoins, la part des ressources
suscept ibles d’êt re exploit ées dans des condit ions économiquement rent ables rest e difficile à chiffrer et fait encore l’objet de
cont roverses[18]. Aucune t echnologie rent able ne permet act uellement d'exploit er ces ressources, mais des essais sont en cours
au Japon[19], malgré l'impact pot ent iel considérable sur les émissions de gaz à effet de serre de cet t e évent uelle exploit at ion.

Industrie du gaz

Histoire

Utilisation ancienne en Chine

Les Chinois ont commencé à ut iliser du gaz nat urel comme combust ible et source d'éclairage au ive siècle av. J.-C. Le forage
syst émat ique de puit s pour l'ext ract ion de la saumure au ier siècle av. J.-C. (Dynast ie Han) a mené à la découvert e de beaucoup de
« puit s à feu » au Sichuan, qui produisaient du gaz nat urel. Ainsi qu'il est rapport é, cela a ent raîné dès le iie siècle av. J.-C. une
recherche syst émat ique de gaz nat urel. La saumure et le gaz nat urel ét aient conduit s ensemble par des t ubes de bambous.
Depuis les pet it s puit s, le gaz pouvait êt re acheminé direct ement aux brûleurs où la saumure ét ait versée dans des cuves
d'évaporat ion en font e pour bouillir et produire du sel. Mais le gaz dense et âcre puisé à des profondeurs d'environ 600 m devait
t out d'abord êt re mélangé à l'air, de craint e qu'une explosion se produise. Pour remédier à cela, les Chinois conduisaient d'abord le
gaz dans un grand réservoir en bois de forme conique, placé 3 m sous le niveau du sol, où un aut re conduit amenait l'air. Ce qui
t ransformait le réservoir en grand carburat eur. Pour évit er les incendies à cause d'un soudain surplus de gaz, un « t uyau repoussant
le ciel » supplément aire ét ait ut ilisé comme syst ème d'échappement [20],[21].

Europe

En 1776, le physicien Alessandro Volt a découvre le mét hane en s'int éressant au « gaz des marais », ancien nom du gaz.

Les premiers gaz combust ibles ut ilisés en Europe, à part ir de 1785, dat e de leur invent ion, seront des gaz manufacturés, c'est -à-
dire des gaz fabriqués dans des usines à gaz et des cokeries, principalement à part ir de la houille. Ils sont d'abord ut ilisés comme
gaz d'éclairage, par la suit e comme combust ible pour les t urbines et mot eurs, pour le chauffage ainsi que la cuisson. L’appellat ion
gaz de ville apparaît à cet t e occasion. Les gaz manufact urés seront essent iellement du gaz de houille mais aussi du gaz d'huile et
du gaz de pét role, et c. La plupart des gaz manufact urés cont iendront principalement du dihydrogène, du mét hane et de
monoxyde de carbone.

L'hist oire du gaz manufact uré est liée à l'hist oire de nos villes et des grands groupes énergét iques modernes, ceux-là mêmes qui
plus t ard achemineront le gaz nat urel.
Le gaz de ville sera mêlé, lorsque la demande se fera plus import ant e à du gaz de couche et du grisou - qui a un pouvoir calorifique
plus import ant , doit êt re « dilué » avant d'êt re inject é dans le réseau - ainsi que du gaz de pét role liquéfié [22].

Les premières ut ilisat ions modernes du gaz nat urel sont apparues aux Ét at s-Unis vers 1820 pour l'éclairage public [23].

Si le pét role fait l'objet d'une exploit at ion et d'une ut ilisat ion indust rielle poussées à part ir des années 1850, le gaz nat urel devra
at t endre les années 1950 pour suscit er un int érêt mondial. Ses réserves et ressources, voire sa product ion, sont mal connues en
dehors des Ét at s-Unis jusqu'à la fin des années 1960. Le gaz nat urel est apparu longt emps comme une source d'énergie difficile à
met t re en œuvre. Son commerce sous forme liquéfiée (GNL) n'a commencé qu'en 1964 dans des volumes t rès modest es[24].

À part ir de la fin de Seconde Guerre mondiale mais surt out à part ir des années 1960, l'usage du gaz nat urel se répand à t ravers le
monde et supplant e progressivement les gaz manufact urés. Le gaz nat urel a de nombreuses qualit és, dont l'absence de t oxicit é.
Le pouvoir calorifique du gaz nat urel est double de celui du gaz de houille (9 000 cal/m3 cont re 4 250).

Le gaz nat urel nécessit era des aménagement s part iculiers de t out son réseau de dist ribut ion, appareils de chauffe et aut res,
mét hode de st ockage et de t ransport  : canalisat ions, gazoducs, bat eaux et port mét haniers.

France
En 1946, l'Assemblée nat ionale vot e la loi de nat ionalisat ion des sect eurs de l'énergie. Gaz de France (GDF) est créée. La
première act ivit é de Gaz de France durant ses premières années consist e à produire et dist ribuer du gaz de houille. La
découvert e et la mise en exploit at ion du gisement de gaz nat urel de Lacq à la fin des années 1950 permet à Gaz de France de
réorient er son act ivit é vers celui-ci et d'abandonner progressivement le gaz de houille. Les Parisiens reçoivent le mét hane just e
dix ans plus t ard.
Pays-Bas
Le gisement Slocht eren dans la province néerlandaise de Groningue (29 mai 1959) (Champs de gaz de Slocht eren (nl)) est
rapidement acheminé aux Pays-Bas et vers la Belgique (1966).
Norvège
En 1969, le gisement d'Ekofisk fut découvert dans les eaux norvégiennes, ce qui provoqua un élan d'explorat ion de la mer du
Nord, ses réserves ét ant en effet est imée à plus de 150 milliards de mèt res cubes de gaz, et plus de 500 milliards de pét role.
En Belgique
En 1971, l'ensemble du réseau de dist ribut ion est convert i au gaz nat urel. Dist rigaz s'aliment e aux Pays-Bas (1965), en Norvège
(1973), en Algérie (1975), l'Allemagne et Abou Dabi.
En 1980, Dist rigaz assure la t ot alit é de l'approvisionnement , du t ransport et du st ockage du gaz en Belgique mais également le
Luxembourg (1993) et le Royaume-Uni (1995).

En 2001, Dist rigaz est scindée ent re Suez (GDF Suez) et Ent e nazionale idrocarburi.
Afrique

En Algérie : Hassi R'Mel dans le Sahara.

Caractéristiques générales du gaz naturel commercialisé en Europe

C'est principalement du gaz nat urel dit « convent ionnel non associé » (voir sect ion précédent e) qui aliment e le marché européen
de product ion du gaz nat urel et ses réseaux de t ransport par gazoducs et mét haniers puis de dist ribut ion.

Le gaz nat urel t rait é, en vue d'êt re commercialisé, est incolore, inodore, insipide. Il cont ient ent re 81 % et 97 % de mét hane, le
rest e ét ant majorit airement de l'azot e. Il est moins dense que l'air : sa densit é est de 0,6 par rapport à l'air et sa masse volumique
est d'environ 0,8 kg m−3. Il se présent e sous sa forme gazeuse au-dessus de −161 °C environ, à pression at mosphérique, mais il
peut êt re adsorbé dans la « roche-réservoir » (dans le charbon parfois, on parle alors de gaz de couche) sous forme liquide (à
haut e pression et en profondeur).

Son pouvoir calorifique supérieur (PCS) est d'environ 11,5 kWh m−3 (52 MJ/kg) en France, pour le gaz le plus couramment
consommé, dit « H » (pour « haut pouvoir calorifique ») ou 9,7 kWh m−3 pour le gaz « B » (pour « bas pouvoir calorifique »). La
pression de livraison (généralement 20 mbar pour le « gaz H » et 25 mbar pour le « gaz B », ou 300 mbar pour les usages de pet it e
indust rie ou des chaufferies collect ives) ainsi que l'alt it ude influent sur la valeur du PCS [25].

Pour des raisons de sécurit é, depuis l'accident de 1937 à New London (en) au Texas, qui causa la mort de 295 personnes dans
une école, un odorisant chimique, à base de t ét rahydrot hiophène (THT) ou de mercapt an (composé soufré), lui donne une odeur
part iculière afin de permet t re sa dét ect ion olfact ive lors d'une fuit e.

Chaîne de valeur du gaz naturel

L'exploit at ion du gaz nat urel passe par cinq ét apes :

1. La product ion : ext ract ion sur les sit es puis acheminement vers la France

2. Le t ransport  : acheminement du gaz nat urel depuis les point s d'ent rée de l'import at ion vers les différent es régions de
France

3. Le st ockage : st ockage du gaz dans des cavit és salines, dans des nappes aquifères ou dans des anciens gisement s

4. La dist ribut ion : acheminement du gaz vers les fournisseurs

5. La fournit ure de gaz : revent e du gaz aux consommat eurs.


Amont : extraction et traitement

Le gaz nat urel et le pét role brut sont souvent associés et ext rait s simult anément des mêmes gisement s, ou encore des mêmes
zones de product ion. Les hydrocarbures liquides proviennent du pét role brut pour une proport ion moyenne de l'ordre de 80 % ; les
20 % rest ant s, parmi les fract ions les plus légères, le propane et le but ane sont presque t oujours liquéfiés pour en facilit er le
t ransport .

L'explorat ion (recherche de gisement s) et l'ext ract ion du gaz nat urel ut ilisent des t echniques à peu près ident iques à celles de
l'indust rie du pét role. Une grande part ie des gisement s de gaz connus à t ravers le monde a d'ailleurs ét é t rouvée au cours de
campagnes d'explorat ion dont l'object if ét ait de t rouver du pét role.

Lors de l'ext ract ion d'un gaz sous pression, son refroidissement et sa dét ent e à la t êt e de puit s provoque la condensat ion des
hydrocarbures (C5 à C8 qu'il peut cont enir) et d'eau[26]. Les hydrocarbures liquides légers récupérés, appelés « condensat s de gaz
nat urel » ou « liquide de puit s de gaz nat urel » correspondent à un pét role ext rêmement léger, de t rès haut e valeur (donnant de
l'essence et du napht a). Tout le rest e (hydrocarbures C1 à C4, dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène et hélium) est gazeux à
t empérat ure ambiant e et acheminé par gazoduc vers une usine de t rait ement de gaz. Il faut donc deux réseaux de collect e, un
pour le gaz et un pour les condensat s.

Dans cet t e usine (qui peut êt re proche des gisement s, ou proche des lieux de consommat ion), le gaz subit ensuit e une
déshydrat at ion par point de rosée, puis les différent s composant s sont séparés. Les hydrocarbures C2 à C4 sont vendus sous le
nom de gaz de pét role liquéfié (GPL et non pas GNL). Le dioxyde de carbone est le plus souvent simplement rejet é dans
l'at mosphère, sauf s'il y a un ut ilisat eur proche. Parfois, on le réinject e dans une format ion sout erraine (séquest rat ion du CO2) pour
réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le gaz acide est vendu à l'indust rie chimique ou séquest ré. L'hélium est séparé et
commercialisé, s'il est présent en quant it é suffisant e - dans cert ains cas, il représent e une addit ion t rès import ant e aux revenus
générés par le gisement .

Les condensat s et les GPL ont une t elle valeur marchande que cert ains gisement s sont exploit és uniquement pour eux, le « gaz
pauvre » (mét hane) ét ant réinject é au fur et à mesure, faut e de débouchés locaux. Même lorsque l'essent iel du gaz pauvre est
vendu, on en réinject e souvent une part ie dans le gisement , pour ralent ir la baisse de pression, et récupérer finalement une plus
grande part ie des condensat s et du GPL.

L'aut re part ie (la plus grande) est t ransport ée par gazoduc ou par mét hanier vers les lieux de consommat ion.
Aval : transport gazeux ou liquide

Le méthanier LNG BONNY en maintenance technique à Brest.

Le t ransport du gaz t rait é (gaz pauvre, presque exclusivement du mét hane) est par nat ure beaucoup plus difficile que pour le
pét role. Cela explique que, pendant longt emps, les gisement s de gaz n'int éressaient les compagnies que s'ils ét aient
relat ivement proches des lieux de consommat ion, t andis que les gisement s t rouvés dans des endroit s isolés n'ét aient
développés que si leur t aille just ifiait les infrast ruct ures nécessaires. Sachant que la rent abilit é des gisement s gaziers s'est
considérablement améliorée depuis plusieurs années, plusieurs gisement s qui ét aient vus comme « sub-commerciaux » sont
maint enant profit ables.

Pour t ransport er le gaz nat urel des gisement s vers les lieux de consommat ion, les gazoducs sont le moyen le plus courant .
Tout efois, une part croissant e du gaz consommé est t ransport ée sous forme liquide, à −162 °C et à pression at mosphérique,
c'est -à-dire sous forme de gaz nat urel liquéfié (GNL), dans des mét haniers. Sous cet t e forme liquide, le gaz nat urel offre un
pouvoir calorifique égal à plus de la moit ié de celui du fioul domest ique, à volume égal[n 1].

Cet t e solut ion, qui permet de « condenser » l'énergie gazeuse sous un volume réduit , exige des invest issement s t rès lourds, t ant
pour la liquéfact ion[n 2] que pour le t ransport [n 3]. À t it re indicat if, le coût d'une usine de liquéfact ion de t aille minimale, de l'ordre
de 45 Gt hermies par an (3,5 millions de t onnes de gaz nat urel liquéfié), est de l'ordre de 400 à 500 millions USD et , si l'on veut
doubler cet t e capacit é, il faut ajout er 85 % de plus à ce coût .

Les navires de t ransport , dot és de réservoirs cryogéniques, coût ent également t rès cher : en 2006, plus de 200 millions d'euros
pour une capacit é de 100 000 t , soit le prix d'un pét rolier de quelque 300 000 t .
Au vu de l'augment at ion const ant e des besoins en énergie de t out es sort es et de la flambée du prix du pét role depuis le début
du xxie siècle, t ous ces invest issement s sont amplement just ifiés. La filière du GNL nécessit e cependant une t aille import ant e
pour êt re économiquement viable, il faut donc une fort e product ion à export er pour just ifier la const ruct ion d'une usine de
liquéfact ion et , inversement , d'import ant s besoins d'import at ion pour const ruire un t erminal de récept ion. En 2006, il n'exist e
aucun projet en dessous de deux à t rois millions de t onnes par an pour l'export at ion, et un seul pour l'import at ion [réf. nécessaire].

Lors de sa liquéfact ion, le gaz nat urel est fract ionné, si nécessaire, pour le séparer de l'ét hane, du propane et du but ane. À
l'arrivée près des lieux de consommat ion, le GNL est évent uellement st ocké sous forme liquide puis vaporisé dans des t erminaux
mét haniers. Il est alors émis sur un réseau de t ransport classique. Ici encore, il faut des invest issement s import ant s pour la
récept ion, le st ockage et la vaporisat ion. Ces invest issement s sont cependant moindres que pour la liquéfact ion ou le t ransport
par mét hanier.

Pour le t rait ement , et si l'on veut séparer les gaz de pét role liquéfié (GPL) avant le t ransport , à part ir des gisement s de gaz et de
condensat s (si ceux-ci sont proches), on inst alle deux réseaux de collect e, un pour le gaz nat urel et un aut re pour les condensat s.
Le gaz et les condensat s sont dirigés vers des inst allat ions de t rait ement et de désulfurisat ion.

Art icles dét aillés : Gaz nat urel liquéfié et Gazoduc.

Économie du gaz

Marché à terme et marché spot

Dans les pays import at eurs de gaz, ce combust ible est achet é sur[27] :

le marché à t erme : qui peut êt re soit un marché organisé, soit un marché de gré à gré. Dans le cadre des échanges de gré à gré,
les cont rat s à long t erme comport ent habit uellement des clauses d'indexat ion du gaz sur divers indices, qui peuvent êt re les
prix des marchés organisés ou le prix du principal subst it ut au gaz qui ét ait , jusqu'au début des années 2000, le pét role ;

le marché spot qui s'est découplé du marché à t erme depuis que le pét role n'est plus le subst it ut principal du gaz.

Selon l'approvisionnement sur ces deux marchés, le prix peut dépendre du prix spot , du prix forward et de divers indices pét roliers
ou gaziers.

Réserves de gaz naturel

En 2020, selon la BGR (Agence fédérale allemande pour les sciences de la Terre et les mat ières premières (en)), les réserves
mondiales prouvées (réserves est imées récupérables avec une cert it ude raisonnable dans les condit ions t echniques et
économiques exist ant es) de gaz nat urel at t eignaient 206 102 Gm3 (milliards de mèt res cubes), en hausse de 7,3 % par rapport à
2010. Le Moyen-Orient regroupe 39,1 % des réserves mondiales et les pays de l'ex-URSS 33 %[28].
Réserves prouvées de gaz naturel
Rang
fin 2010
fin 2020
variation
Production

Pays % 2020 ratio R/P


2020 (Tm3)[29] (Tm3)[28] 2020/2010 2020 (Gm3)[28]

1 Russie 47,58 47,80 23,2 % +0,5 % 693,4 69

2 Iran 30,06 34,08 16,5 % +13 % 253,8 134

3 Qat ar 25,32 23,86 11,6 % -6 % 184,9 129

4 Turkménist an 8,03 13,60 6,6 % +69 % 81,7 166

5 Ét at s-Unis 7,72 13,00 6,3 % +68 % 947,7 14

6 Arabie saoudit e 7,79 9,23 4,5 % +18 % 103,2 89

7 Chine 2,81 6,65 3,2 % +137 % 204,8 32

8 Émirat s arabes unis 6,03 6,09 3,0 % +1 % 52,2 117

9 Nigeria 5,29 5,85 2,8 % +11 % 50,0 117

10 Venezuela 5,20 5,67 2,8 % +9 % 21,6* 334

11 Irak 3,17 3,73 1,8 % +18 % 7,0* 533

12 Mozambique nd 2,83 1,4 % nd nd

13 Algérie 4,50 2,28 1,1 % -49 % 85,1 27

14 Malaisie 2,40 2,25 1,1 % -6 % 73,2 31

15 Azerbaïdjan 1,88 2,20 1,1 % +17 % 25,9* 85

16 Égypt e 2,18 2,14 1,0 % -2 % 62,1 34

17 Canada 2,19 2,07 1,0 % -5 % 158,3 13

18 Aust ralie 2,92 1,89 0,9 % -35 % 153,6 12

19 Kazakhst an 3,25 1,83 0,9 % -44 % 33,3* 55

20 Koweït 1,78 1,78 0,9 % +0 % 16,5* 108

Total mondial 192,1 206,1 100,0 % +7,3 % 3 994 51,6

Tm3 = 101012 mèt res cube ; Gm3 = milliards de mèt res cube

* source : BP [b 1] ; R/P = Réserves /Product ion 2020 (années rest ant es au ryt hme act uel)

Les quat re premiers pays de la list e t ot alisent 57,9 % des réserves mondiales.

D'import ant es réserves de gaz nat urel ont ét é découvert es en Médit erranée orient ale ; cet t e zone appelée le « bassin du
Levant  » recèlerait , selon les est imat ions de l'Inst it ut d'ét udes géologiques des Ét at s-Unis, 3 400 Gm3 (milliards de mèt res
cubes) de gaz nat urel « en place ». La t ot alit é ne sera pas récupérable, mais de t elles réserves pourraient assurer la
consommat ion d'un pays comme la France pendant plus de cinquant e ans au moins. Les premières découvert es dat ent de 2009
dans les eaux israéliennes : Tamar, puis Léviat han en 2010, Aphrodit e dans les eaux de Chypre en 2011, et Zohr en 2015 dans les
eaux égypt iennes, où ENI, associé au russe Rosneft (30 %) et à BP (10 %), prévoit le début de la product ion fin 2017 ; le
démarrage de Léviat han est prévu fin 2019-début 2020. Tot al et ENI ont lancé en juillet 2017 l'explorat ion du champ d'Onisiforos
au large de Chypre ; l'Égypt e a lancé des projet s de grande envergure au large du delt a du Nil et le Liban s'apprêt e à at t ribuer des
permis à l'aut omne 2017[30].

Un projet gazier géant est en développement au large du Mozambique, pilot é init ialement par Anadarko, puis par Tot al en 2019. Le
gaz, pompé au fond de l'Océan indien puis acheminé par gazoduc vers la côt e, sera t ransformé en gaz nat urel liquéfié (GNL) puis
export é par navire mét hanier. Un aut re projet de grande est également lancé par l'américain Exxon. Selon Wood Mackenzie, le
Mozambique produira 6 % du GNL mondial lorsque les projet s d'Anadarko et d'Exxon at t eindront leur régime de croisière en
2027[31]. Les gisement s découvert s au nord du Mozambique depuis le début des années 2010 t ot alisent près de 5 000 Gm3.
Tot al const ruit deux t rains de liquéfact ion, d'une capacit é de 13 Mt /an ; la product ion devrait début er en 2024. Mais depuis 2017,
un groupe djihadist e sème la t erreur dans cet t e région[31].
Statistiques de production

En 2021, selon BP, la product ion mondiale de gaz nat urel a


at t eint 4 037 Gm3 (milliards de mèt res cubes), en hausse de
4,8 % par rapport à 2020, de 1,7 % par rapport à 2019 et de
23,9 % depuis 2011. La product ion des Ét at s-Unis augment e
de 2,3 % ; leur part de marché passe à 23,1 %, loin devant la
Russie (17,4 %)[b 1].

Les st at ist iques de product ion gazière diffèrent selon les


sources, car les modes de calcul peuvent ou non inclure le
gaz associé brûlé en t orchère, ou donner des volumes de gaz
avant ou après séchage et ext ract ion des cont aminant s , et c.
Les données de l'Agence int ernat ionale de l'énergie sont un
peu plus élevées que celles de BP, avec une product ion
Product ion de gaz nat urel des six principaux product eurs
mondiale de 4 014 Gm3 pour 2020[k 1] cont re 3 854 Gm3 selon Source : BP[32],[b 1]
BP.

La product ion a progressé de 228 % en 47 ans, de 1 224 Gm3 en 1973 à 4 014 Gm3 en 2020[k 1]. La part du gaz nat urel dans
l'approvisionnement en énergie primaire ét ait en 2019 de 23,2 % cont re 26,8 % pour le charbon et 30,9 % pour le pét role ; cet t e
part a fort ement progressé : elle n'ét ait que de 16,1 % en 1973[k 2].

Production mondiale de gaz naturel[33]


Année Production (EJ) Accroissement Part prod. énergie primaire

1973 41 489[k 3] 16,1 %[k 2]

1990 70 653 19,2 %

2000 86 246 20,6 %

2010 113 503 21,2 %

2015 124 155 21,6 %

2016 126 528 +1,9 % 22,1 %

2017 131 404 +3,9 % 22,5 %

2018 137 630 +4,7 % 22,7 %

2019 143 639 +4,4 % 23,3 %


Production de gaz naturel des principaux producteurs (Exajoules)[b 2]
Production
Production
% du total
Variation

rang Pays Notes


2011 2021 2021 2021/2011

1 Ét at s-Unis 22,22 33,63 23,1 % +51 % [n 4]

2 Russie 22,21 25,26 17,4 % +14 % [n 5]

3 Iran 5,44 9,24 6,4 % +70 % [n 6]

4 Chine 3,82 7,53 5,2 % +97 %

5 Qat ar 5,41 6,37 4,4 % +18 %

6 Canada 5,44 6,20 4,3 % +14 % [n 7]

7 Aust ralie 1,95 5,30 3,6 % +172 %

8 Arabie saoudit e 3,16 4,22 2,9 % +34 %

9 Norvège 3,62 4,12 2,8 % +14 %

10 Algérie 2,87 3,63 2,5 % +26 % [n 8]

11 Turkménist an 2,03 2,85 2,0 % +40 % [n 9]

12 Malaisie 2,41 2,67 1,8 % +11 %

13 Égypt e 2,13 2,44 1,7 % +15 % [n 10]

14 Indonésie 2,98 2,13 1,5 % -29 % [n 11]

15 Émirat s arabes unis 1,84 2,05 1,4 % +11 %

16 Ouzbékist an 2,04 1,83 1,3 % -10 %

17 Nigeria 1,31 1,65 1,1 % +26 %

18 Oman 0,98 1,50 1,0 % +53 %

19 Argent ine 1,36 1,39 1,0 % +2 %

20 Royaume-Uni 1,66 1,18 0,8 % -29 %

Total monde 117,26 145,33 100,0 % +24 %

Source : BP (hors gaz brûlé en t orchère ou réinject é ; y compris gaz produit pour liquéfact ion).

En 2017, la product ion de gaz russe a bondi de 8 % et les Ét at s-Unis, d'import at eur net sont devenus export at eur grâce au gaz de
schist e [34].

Pour plus d'informat ions sur la product ion par pays, on pourra se report er à la série régions pét rolifères ou aux art icles sur l'énergie
dans le pays concerné (ex. : Énergie aux Ét at s-Unis, Énergie en Russie, et c.).

Statistiques de consommation

En 2021, selon BP, le monde a consommé 4 037 Gm3


(milliards de mèt res cubes) de gaz nat urel[b 3], soit 145,35 EJ,
en baisse de 2,3 % par rapport à l'année précédent e, mais en
progression de 21 % par rapport à 2010[b 4].

Le gaz nat urel ét ait en 2019 la t roisième source d'énergie la


plus ut ilisée dans le monde avec 23,2 % de
l'approvisionnement mondial en énergie primaire, après le
pét role (30,9 %) et le charbon (26,8 %) ; sa part a fort ement
progressé : elle n'ét ait que de 16,1 % en 1973[k 2]. Le gaz
nat urel ét ait ut ilisé principalement en 2019 pour la product ion
d'élect ricit é et de chaleur : 39,4 % (cent rales élect riques :
27,7 %, cent rales de cogénérat ion : 9,9 %, chaufferies des Consommat ion de gaz nat urel des quat re principaux
consommat eurs

réseaux de chauffage urbain : 1,8 %), puis dans le sect eur


Source : BP[32],[b 3]
indust riel : 18,3 %, le sect eur résident iel : 14,4 %, le sect eur
t ert iaire : 6,2 %, les besoins propres de l'indust rie
énergét ique : 9,5 %, les ut ilisat ions non énergét iques (chimie, engrais) : 5,8 % et le sect eur des t ransport s : 3,5 %[33].

Consommation de gaz naturel des principaux pays consommateurs


(Exajoules)[b 4]
Consommation
Consommation
Variation

Pays % en 2021
2011 2021 2021/2011

1 Ét at s-Unis 23,70 29,76 +26 % 20,5 %

2 Russie 15,68 17,09 +9 % 11,8 %

3 Chine 4,87 13,63 +180 % 9,4 %

4 Iran 5,51 8,68 +58 % 6,0 %

5 Canada 3,62 4,29 +19 % 3,0 %

6 Arabie saoudit e 3,16 4,22 +34 % 2,9 %

7 Japon 4,03 3,73 -7 % 2,6 %

8 Allemagne 2,91 3,26 +12 % 2,2 %

9 Mexique 2,55 3,18 +25 % 2,2 %

10 Royaume-Uni 2,95 2,77 -6 % 1,9 %

11 It alie 2,67 2,61 -2 % 1,8 %

12 Émirat s arabes unis 2,22 2,50 +13 % 1,7 %

13 Corée du Sud 1,74 2,25 +29 % 1,5 %

14 Inde 2,17 2,24 +3 % 1,5 %

15 Égypt e 1,72 2,23 +30 % 1,5 %

16 Turquie 1,51 2,06 +36 % 1,4 %

17 Thaïlande 1,60 1,69 +6 % 1,2 %

18 Ouzbékist an 1,70 1,67 -2 % 1,1 %

19 Algérie 0,96 1,65 +72 % 1,1 %

20 Argent ine 1,58 1,65 +4 % 1,1 %

21 Pakist an 1,27 1,61 +27 % 1,1 %

22 France 1,55 1,55 0 % 1,1 %

23 Malaisie 1,38 1,48 +7 % 1,0 %

24 Brésil 0,99 1,46 +47 % 1,0 %

25 Aust ralie 1,18 1,42 +20 % 1,0 %

Total Monde 116,42 145,35 +25 % 100 %

Principaux exportateurs

Les principaux pays export at eurs, selon BP, sont  :


Exportations de gaz naturel en 2021 (milliards de m3)
Rang
par par mer total % en
Pays Clients principaux
2021 gazoduc [b 5] (GNL)[b 6] 2021 2021

Union européenne (146,6), Turquie, Biélorussie (18,7), Japon (8,8),


1 Russie 201,7 39,6 241,3 19,8 %
Chine (6,2)

Mexique (59,1), Canada (25,5), Asie (45,8, dont Chine : 12,4, Corée
2 Ét at s-Unis 84,3 95,0 179,3 14,7 % du sud : 12,1, Japon : 9,6), Europe (30,8, dont Espagne : 5,8, Turquie :
4,5, France : 4,3, Royaume-Uni : 4,0)

Asie (76,9, dont Corée du sud : 16,1, Inde : 13,6, Chine : 12,3, Japon :
3 Qat ar 21,1 106,8 127,9 10,5 % 12,3), Europe (22,5, dont It alie : 6,5, Royaume-Uni : 6,0), Émirat s
arabes unis (20,9)

4 Norvège 112,9 0,2 113,1 9,3 % Union européenne (81,1), rest e de l'Europe (31,9)

5 Aust ralie 108,1 108,1 8,9 % Chine (43,6), Japon (36,3), Corée du sud (12,9)

6 Canada 75,9 75,9 6,2 % Ét at s-Unis

7 Algérie 38,9 16,1 55,0 4,5 % Union européenne (42,7), Turquie (6,1)

8 42,1 42,1 3,4 % Chine (31,5), Russie (10,5)


Turkménist an

9 Malaisie 33,5 33,5 2,7 % Japon (13,9), Chine (11,7), Corée du Sud (5,3)

10 Nigeria 23,3 23,3 1,9 % Europe (13,0), Asie (8,7)

11 Indonésie 7,5 14,6 22,1 1,8 % Singapour (7,3), Chine (6,6)

Total
704,4 516,2 1 220,6 100 %
mondial

NB : il s'agit d'export at ions brut es, c'est -à-dire que le volume des import at ions n'en est pas déduit . Par exemple, le Canada a
export é 75,9 Gm3 aux Ét at s-Unis, mais a aussi import é 25,5 Gm3 de ce même pays. De même ent re le Royaume-Uni et les Pays-
Bas.

En janvier 2022, 101 cargos ont quit t é les port s américains pour aller livrer 7,3 Mt de GNL dans le monde, soit quat re de plus qu'au
départ du Qat ar, ce qui port e les Ét at s-Unis au rang de premier export at eur mondial pour le deuxième mois consécut if, selon
l'agence Bloomberg. Plus d'un t iers des cargos ont livré leur GNL en Europe. Les Ét at s-Unis ont ét é la principale source de
croissance de l'offre de GNL en 2021, ajout ant 25 millions de t onnes mét riques ; ils ét aient le t roisième export at eur de GNL
derrière l'Aust ralie et le Qat ar pour l'ensemble de l'année 2021 et sont sur le point de prendre la première place en 2022[35].

Principaux importateurs

Les principaux pays ou régions import at eurs, selon BP, sont  :


Importations de gaz naturel en 2021 (milliards de m3)
Rang
par par mer
total % en
Pays Fournisseurs principaux
2021 gazoduc [b 5] (GNL)[b 6] 2021 2021

 Union Russie (146,6), Norvège (81,1), Algérie (42,7), Ét at s-Unis (22,4),


1 269,8 79,3* 349,1 28,6 %
européenne Qat ar (16,3), Nigeria (11,4), Azerbaïdjan (8,2)

Aust ralie (43,6), Turkménist an (31,5), Russie (13,8), Ét at s-Unis


2 Chine 53,2 109,5 162,7 13,3 %
(12,4), Qat ar (12,3), Malaisie (11,7)

rest e de Russie (37,7), Norvège (31,9), Azerbaïdjan (11,3), Ét at s-Unis (8,5),


3 99,3 28,9* 128,2 10,5 %
l'Europe Algérie (6,8), Qat ar (6,3)

Aust ralie (36,3), Malaisie (13,9), Qat ar (12,3), Ét at s-Unis (9,6),


4 Japon 101,3 101,3 8,3 %
Russie (8,8)

5 Ét at s-Unis 75,9 0,6 76,5 6,3 % Canada (75,9)

Corée du Qat ar (16,1), Aust ralie (12,9), Ét at s-Unis (12,1), Oman (6,3), Malaisie
6 64,1 64,1 5,3 %
Sud (5,3)

7 Mexique 58,7 0,9 59,6 4,9 % Ét at s-Unis (59,1)

8 Inde 33,6 33,6 2,8 % Qat ar (13,6), Ét at s-Unis (5,6), Émirat s arabes unis (4,9)

Total
704,4 516,2 1 220,6 100 %
mondial

* les import at ions de GNL de l'Union européenne se répart issent en 20,8 Gm3 pour l'Espagne, 18,1 Gm3 pour la France, 9,5 Gm3
pour l'It alie, 466,3 Gm3 pour la Belgique et 25,5 Gm3 pour les aut res pays membres ; les pays européens hors EU import at eurs de
GNL sont le Royaume-Uni (14,9 Gm3) et la Turquie (13,9 Gm3).

NB : ces import at ions sont brut es, elles coexist ent parfois avec des export at ions (Ét at s-Unis vers Canada, Pays-Bas vers pays
voisins, Royaume-Uni, et c.).

Les échanges par gazoducs sont passés de 466,3 Gm3 en 2011 à 505,6 Gm3 en 2021, soit une progression de 8,4 % ; les échanges
par mer (GNL) sont passés de 328,3 Gm3 en 2011 à 516,2 Gm3 en 2021, soit une progression de 57 % ; leur part s'est ainsi accrue
en dix ans de 41,3 % à 50,5 %[b 7].

Économie du gaz en Chine


Art icle dét aillé : Énergie en Chine#Gaz nat urel.

La Chine a lancé une réforme pour que le prix du gaz soit calculé sur indexés sur les prix des énergies concurrent es formés par les
forces du marché, plut ôt que sur les coût s de product ion, comme c'ét ait le cas auparavant [36].

Économie du gaz en Europe


Art icle dét aillé : Énergie en Europe.

En 2017, L'Union européenne dépend à 65 % d'un gaz import é, not amment de Russie. Jusqu'à 90 % du gaz consommé dans l'UE a
t raversé au moins une front ière, ce qui la rend vulnérable à une crise gazière [37].

En 2013, l'union consommait 387 Mt ep de gaz nat urel (23,2 % de son énergie primaire)[38]. Après une baisse de 5 % en 2013, le
volume t ot al de gaz échangé dans les hubs européens a augment é de 25 % en 2014, at t eignant plus de 40 000 TWh, un nouveau
record[39].

Le gaz de Slocht eren (« gaz L ») y fut ut ilisé massivement après sa découvert e en 1959. Puis la découvert e et l'exploit at ion des
gisement s anglais et norvégiens et l'arrivée de fournisseurs hors de l'espace économique européen (Russie principalement ),
l'ut ilisat ion de GNL et les rest rict ions des années 1970 d'export at ion du gaz L aux Pays-Bas ont diminué l'import ance du gaz L en
Europe [40].

Sous l'égide de la Commission européenne (CE), un Forum européen de régulat ion du gaz (dit « Forum de Madrid ») se réunit deux
fois l'an depuis 1999. Des représent ant s des aut orit és nat ionales de régulat ion, des gouvernement s, de la Commission
européenne, les gest ionnaires de réseau de t ransport du gaz, des vendeurs et négociant s de gaz, des consommat eurs et des
ut ilisat eurs du réseau gazier et des marchés d'échange de gaz y discut ent de la mise en place d'un marché intérieur du gaz. En
2013, ils négocient la t arificat ion des échanges t ransfront aliers, la gest ion des « faibles capacit és d'int erconnexion » et d'aut res
verrous t echniques ou commerciaux faisant obst acle au marché int érieur gazier. En 2013, un règlement impose comme priorit é le
développement de l'int erconnexion t ransfront alière des réseaux énergét iques (gaz, pét role, élect ricit é).

Le lobby indust riel gazier est not amment représent é au Forum de Madrid par l'associat ion Eurogas. Elle défend les int érêt s des
principaux indust riels et associat ions de l'indust rie gazière européenne. Présidée par Jean-François Cirelli, vice-président de GDF
Suez, elle est aussi présent dans le Gas Coordinat ion Group, le Cit izens Energy Forum et d'aut res groupes d'int érêt s.

En 2013, Eurogas est imait que la part du gaz russe dans es 28 pays de l'Union européenne a at t eint 27 % (cont re 23 % en 2012) ;
alors que la consommat ion gazière de l'UE diminuait pour la t roisième année consécut ive, baissant de 1,4 % à 462 milliards de
mèt res cubes, après des baisses de 10 % et 2 % en 2011 et 2012 ; la product ion européenne de gaz a décliné (de 1 % passant à
156 milliards de mèt res cubes) mais rest e la première source (33 % de la consommat ion, comme en 2012) de l'UE ; la Norvège a
elle aussi légèrement augment é sa part (23 % cont re 22 % en 2012), t andis que le t roisième fournisseur, l'Algérie, a vu sa part
baisser de 9 à 8 % ; le Qat ar, qui envoie du gaz sous sa forme liquéfiée (GNL), n'a représent é que 4 % en 2013 (cont re 6 % en 2012),
alors que le GNL t rouve des débouchés plus rémunérat eurs en Asie ; la part de la Russie remont e à environ 40 % des import at ions
de l'UE, alors que la t endance ét ait plut ôt à un déclin au cours de la décennie précédent  ; le déclin de la demande gazière dans le
mix élect rique est part iellement at t ribué à la concurrence des énergies renouvelables subvent ionnées, mais aussi aux bas prix du
charbon ; en 2012, le gaz a représent é 23,1 % de la consommat ion d'énergie primaire dans l'UE[41].

La consommat ion européenne gazière a chut é de 11 % en 2014 ; ni la crise de 2009, ni l'année noire 2011 n’avaient provoqué une
t elle débâcle : la consommat ion avait alors respect ivement reculé de 7,2 % et de 9,5 %, sans t out efois se redresser ensuit e : la
baisse a ét é de 3,7 % en 2012 et de 1,3 % en 2013. La douceur du climat explique une part ie de cet t e baisse, car elle pèse sur les
besoins en chauffage des Européens : au premier semest re, le recul s’est élevé à 18 % ; cet effet climat est venu s’ajout er à la
baisse de la consommat ion des indust riels liée au ralent issement économique et à la moindre ut ilisat ion du gaz pour la product ion
d’élect ricit é, où il est concurrencé par les énergies renouvelables et un charbon meilleur marché. Selon GDF Suez, les
énergét iciens européens ont fermé 70 gigawat t s de capacit és de cent rales à gaz ces dernières années[42].

Gazprom, principal fournisseur de gaz de l'Union européenne, a annoncé en janvier 2015 à ses client s qu'ils devront aller chercher
leur gaz à leurs frais en Turquie, appelée à remplacer l'Ukraine comme zone de t ransit après l'abandon par la Russie du projet de
gazoduc Sout h St ream. Or GDF Suez, ENI, E.ON et aut res gaziers européens disposent de cont rat s de long t erme prévoyant que
Gazprom leur livre du gaz en des point s précis, et non à la front ière gréco-t urque. Gazprom devrait alors payer des pénalit és
énormes. Les pays européens sont diversement concernés par ce bras de fer : le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas
n'achèt ent pas de gaz russe, la Pologne et l'Allemagne sont approvisionnés via le Belarus ; mais l'Aut riche, la Slovaquie, la
République t chèque, t ous les pays du sud et du sud-est de l'Europe, ainsi que des client s it aliens ou français, sont concernés[43].

Le principe de solidarit é ent re Ét at s-membres en cas de crise du gaz a ét é validé par les eurodéput és (en sept embre 2017). Une
nouvelle législat ion vise « une plus grande t ransparence » et une moindre dépendance énergét ique de l'UE ; les Ét at s devront en
cas de crise (mais en « dernier recours ») part ager leurs réseaux gaziers dans le cadre d’une « coopérat ion régionale » prévoyant
par « blocs régionaux » des « corridors d'approvisionnement d'urgence » et des « client s prot égés par solidarit é » (client s ciblés,
ménages ou services publics t els que des hôpit aux)[37]. Des compensat ions sont prévues pour ceux qui auront à aider leurs
voisins[37]. Chaque Ét at -membre doit rédiger (avec l'aide de la Commission) un Plan de prévent ion et d'urgence en cas de
pénurie [37]. Les compagnies gazières devront not ifier ceux de leurs cont rat s à long-t erme dit s « pert inent s pour la sécurit é de
l'approvisionnement  » (c'est -à-dire représent ant 28 % de la consommat ion annuelle de gaz d'un Ét at -membre)[37].

La réglement at ion environnement ale 2020 (RE 2020) ent rainera la disparit ion progressive des logement s neufs chauffés au gaz
nat urel en France, un mouvement déjà engagé en Suède, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni qui ont adopt é des réglement at ions
similaires[44].

Le programme de t ransit ion énergét ique accélérée de l'Union européenne Fit for 55 risque d'accroît re la dépendance de l'UE aux
import at ions : le scénario de l'associat ion Agora Energiewende sur la st rat égie allemande de neut ralit é carbone en 2050 prévoit
que, dans la phase int ermédiaire de la t ransit ion, la product ion d'élect ricit é à part ir de gaz nat urel augment era de 70 % (de 79 TWh
en 2018 à 134 TWh en 2030), puis en 2050 une demande annuelle d'hydrogène et aut res carburant s synt hét iques de 432 TWh,
dont 348 TWh (80,5 %) devront êt re import és[45].

L'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui commence le 24 février 2022, suscit e de nouvelles sanct ions économiques de l'Europe
cont re la Russie. Le projet de gazoduc Nord St ream 2 est suspendu. La quest ion de la dépendance de l'Europe au gaz russe est
soulevée à la fois par la volont é de l'Europe de s'en départ ir et par la menace de la Russie de couper le flux vers l'Europe en
représailles. Le prix du gaz en Europe at t eint des niveaux record[46]. Des réflexions s'engagent sur la capacit é de l'Europe à
compenser ce manque par des livraisons de GNL, un recours accru au charbon et au nucléaire pour la product ion d'élect ricit é et
des réduct ions d'act ivit é dans les indust ries consommat rices de gaz, mais ces solut ions d'urgence coût eraient t rès cher et
pourraient causer une récession, alors que les économies sort ent just e de celle liée à la pandémie de Covid-19[47],[48],[49].

Économie du gaz en Belgique

Deux t ypes de gaz sont fournis sur le marché belge : le gaz riche ou gaz H (gaz issus du Royaume-Uni, de Norvège et de Russie
ainsi que le GNL), et le gaz L (gaz de Slocht eren). Le gaz H a un PCS de 11,630 kWh/Nm3, le gaz L a un PCS de 9,769 kWh/Nm3.
Cet t e différence de pouvoir calorifique nécessit e un acheminement du gaz H et du gaz L par des réseaux de canalisat ion
différent s et divise les ut ilisat eurs belges en consommat eur de gaz L et consommat eur de gaz H. L'organisat ion du marché du
gaz est dévolue au CREG, Commission de régulation de l'électricité et du gaz[40]. D'ici 2030, la Belgique ne se fournira plus qu'en
gaz riche car les Pays-Bas prévoient de diminuer, puis d'arrêt er leur product ion de gaz pauvre. Une phase t ransit oire est
act uellement en cours pour changer l’approvisionnement [50].

Infrastructures gazières
Zandvliet et Poppel, deux point s où arrivent le gaz en provenance des Pays-Bas (Gaz L). Capacit é ut ilisable : 3 285 kNm3/h,
dont une part ie est acheminée vers la France (1 750 kNm3/h)[40].

Terminal GNL à Zeebruges (Zeebrugge Hub (en)) : reçoit les gaz provenant du Royaume-Uni (Nat ional Balancing Point via
Int erconnect or (en)), de Norvège (zeepipe (en)), d'Algérie et du Qat ar (GNL acheminé par mét hanier)[40].

Berneau, point où arrive le gaz en provenance d'Allemagne, de Norvège et de Russie (Gaz H)[40].

St ockage à Bruges, Anvers (Wuust wezel) et Anderlues[40].

St at ions de compression à Poppel, Winksele, Berneau et Sinsin[40].

Réseau de transport

Le gest ionnaire de réseau de t ransport est Fluxys (GDF Suez)[51].

Réseau de distribution

Le gest ionnaire de réseau de dist ribut ion est Dist rigaz (Ent e nazionale idrocarburi).

Économie du gaz en France

Infrastructures gazières

Les infrast ruct ures comprennent [52] :

les réseaux de t ransport  ;

les réseaux de dist ribut ion ;


les sit es de st ockage ;

les t erminaux mét haniers.

Les t erminaux mét haniers sont au nombre de quat re : Fos-Tonkin, Fos-Cavaou, Mont oir-de-Bret agne (près de Saint -Nazaire) et
Loon-Plage (près de Dunkerque). Deux aut res projet s sont en cours de développement au port du Havre-Ant ifer et à Fos-sur-Mer
(projet Fos-Faster) [réf. nécessaire].

Les gazoducs int ernat ionaux et les t erminaux mét haniers sont reliés, au niveau des front ières et des port s (la France import e
98 % du gaz nat urel qu'elle consomme) au réseau de t ransport principal, qui se subdivise en un réseau de t ransport régional.

Alors que le réseau de t ransport d'élect ricit é est géré en France par un seul opérat eur, RTE, les échanges de gaz sont organisés
aut our de t rois zones d'équilibrage du réseau de t ransport . Les expédit eurs peuvent faire circuler leur gaz librement à l'int érieur
d'une zone d'équilibre, en payant uniquement à l’ent rée et à la sort ie :

la zone nord, au nord d'une ligne allant de la Vendée au Doubs, est gérée par GRTgaz ;

la zone sud, qui comprend le cent re-ouest , le Massif cent ral et un grand quart sud-est , relève également de GRTgaz ;

la zone sud-ouest est opérée par Teréga (ex-TIGF).

Le réseau de dist ribut ion achemine le gaz depuis les grandes infrast ruct ures du réseau de t ransport jusqu'aux consommat eurs.
Vingt -cinq ent reprises de dist ribut ion de gaz assurent ce service. GrDF assure la dist ribut ion de 96 % du marché. S'y ajout ent
vingt -deux ent reprises locales de dist ribut ion et t rois « nouveaux ent rant s » [réf. nécessaire].

St orengy, filiale d'Engie, ainsi que Teréga (ex-TIGF), filiale de Snam, GIC, EDF et Predica[53],[54], possèdent des inst allat ions de
st ockage de gaz répart ies dans les différent es zones d'équilibre.

Marchés de gros

Les opérat eurs achèt ent du gaz sur les marchés de gros[55] :

soit au gré à gré, via des cont rat s de long t erme qui permet t ent de garant ir les approvisionnement s. Le product eur s'engage à
livrer des quant it és de gaz que le client s'engage à achet er ;

soit via un marché int ermédié. Des plat eformes de négociat ions, t elles que Powernext , permet t ent d'échanger des cont rat s
spot de court t erme ou des cont rat s de plus long t erme.

Le prix de gros du gaz est fixé sur les cours des produit s pét roliers, avec en général t rois à six mois de décalage.

Marché de détail et prix du gaz

Art icle dét aillé : Marché du gaz en France.

Les client s en France peuvent choisir ent re un t arif réglement é ou un prix de marché [56].

Au 30 sept embre 2014, le nombre de consommat eurs rest és au t arif réglement é ét ait de 7,39 millions cont re 9,5 millions en
2010 ; sur les 3,2 millions de part iculiers ayant abandonné le t arif réglement é, près de 90 % ont opt é pour des offres à prix fixes,
en part iculier celles d'EDF (1 million de client s gaz), de GDF Suez lui-même (1,5 million) et de Lampiris (109 000 client s) qui a
remport é en janvier 2015 l’appel d’offres d’UFC Que choisir pour un achat groupé qui permet t ra aux souscript eurs de bénéficier
pendant un an d’un t arif fixe égal au t arif réglement é de vent e de janvier 2015 décot é de 13 % ; ENI et Direct Energie proposent
aussi des t arifs indexés sur le t arif réglement é, avec un rabais ent re – 10 et – 1 %, mais la formule à prix fixes a ét é choisie par
80 % des 400 000 client s d'ENI et 10 % des 300 000 client s de Direct Energie [57].

Sur les quelque 10,6 millions d’abonnés part iculiers au gaz à fin sept embre 2014, le fournisseur hist orique GDF Suez, seul habilit é à
proposer le t arif réglement é, en capt e encore 8,9 millions (soit 84 %), qu’ils soient au t arif réglement é ou en offre de marché. EDF
s’arroge la première place des fournisseurs « alt ernat ifs », avec 9,5 % des part s de marché du nombre t ot al de sit es, et 60 % des
part s de marché des fournisseurs alt ernat ifs. En volume, la part de marché d’EDF est de 8 % (10 TWh sur 125 TWh)[58].
Les t arifs réglement és de vent e de gaz doivent en principe couvrir les coût s de fournit ure des opérat eurs (loi du
3 janvier 2003[59]). Ces t arifs sont fixés par les minist res chargés de l’économie et de l’énergie, sur avis de la CRE.

Le t arif réglement é comme le prix de marché pour le part iculier s'analyse comme la somme :

du t arif d'ut ilisat ion des réseaux, fixé par le gouvernement sur proposit ion de la Commission de régulat ion de l'énergie (CRE) ;

du coût d'ut ilisat ion des st ockages, fixé par l'opérat eur ;

et du t arif de fournit ure.

L'Aut orit é de la concurrence a rendu le 18/04/2013 un avis préconisant la suppression progressive des t arifs réglement és du gaz,
en commençant par les consommat eurs indust riels ; elle considère que ces t arifs const it uent le principal fact eur de
dysfonct ionnement du marché de la fournit ure de gaz, qu’ils dissuadent les fournisseurs alt ernat ifs de pénét rer le marché pour
faire concurrence à GDF et EDF, alors même que ces nouveaux ent rant s pourraient st imuler la concurrence en promouvant des
offres de marché moins chères que les t arifs réglement és[60],[61].

La formule de calcul des t arifs réglement és a ét é modifiée par la CRE durant l'ét é 2014 : la part d'indexat ion sur les prix du
marché de gros a ét é port ée de 45,8 % à 60 %[62].

Au 1er janvier 2015, les t arifs réglement és ont ét é supprimés pour les professionnels abonnés au gaz dont la consommat ion
annuelle est supérieure à 200 MWh ; ils devaient avoir d'ici là souscrit à une offre de marché ; 40 000 sit es sont concernés :
act eurs publics (hôpit aux, écoles, maisons de ret rait e, et c) mais aussi des milliers de pet it es ent reprises, ou des grosses
copropriét és. Depuis la promulgat ion de la loi sur la consommat ion du 18 mars 2014, qui a fixé cet t e échéance cruciale pour
l’ouvert ure des marchés de l’énergie, 20 000 sit es ont déjà basculé sur les offres de marché. Au 1er janvier 2016, les t arifs
réglement és seront supprimés pour les 105 000 professionnels dont la consommat ion dépasse 30 MWh par an[63]. Au
23 décembre 2014, 26 000 sit es n'avaient pas souscrit à une offre de marché ; ils ont basculé aut omat iquement vers une offre de
marché t ransit oire de six mois par l'opérat eur hist orique, dont les prix seraient en moyenne supérieurs de 3 % aux ex-t arifs
réglement és. Les fournisseurs alt ernat ifs de gaz ont ét é débordés par les demandes, en part iculier les appels d'offres des
consommat eurs publics ; par ailleurs, la plupart des offres sont à prix fixes, ce qui est illégal pour les ent it és publiques[64].

Les t arifs réglement és du gaz baissent de 3,5 % au 1er mars 2015 ; ils sont en effet indexés à 40 % sur les cours du pét role, qui
ont chut é de 60 % ent re juin et décembre 2014 ; la formule de calcul des t arifs du gaz répercut e l'évolut ion des cours du brut
avec six à huit mois de ret ard ; de ce fait , les t arifs du gaz devraient reculer de 8 à 9 % ent re janvier 2015 et juillet 2015. En 2014,
le t arif réglement é avait perdu environ 7 % jusqu'en sept embre, puis avait rebondi à compt er du 1er oct obre pour t erminer à -2,1 %
sur l'année ; ce rebond ét ait lié à l'évolut ion des prix du marché de gros du gaz, qui pèse pour 60 % dans la formule de calcul des
t arifs ; or les prix du marché augment ent en hiver du fait de la demande pour le chauffage. La baisse des t arifs depuis le début
2014 a permis au gouvernement d'int roduire la t axe carbone en avril 2014 et de l'augment er au 1er janvier 2015 (+1,8 % sur le prix
t ot al)[65].

La Commission de régulat ion de l'énergie a proposé en mai 2015 de port er la part du prix du marché dans la formule d'indexat ion
des t arifs réglement és à un niveau compris ent re 70 % et 80 %, cont re 59,8 % act uellement , modificat ion qui reflèt e l'évolut ion
des condit ions d'approvisionnement d'Engie. Par ailleurs, l’évolut ion du coût des infrast ruct ures à prendre en compt e au 1er juillet
devrait ent raîner une hausse en moyenne de 2,3 % des t arifs réglement és[66].

Programmation pluriannuelle de l'énergie

La programmat ion pluriannuelle de l'énergie (PPE), dans sa version quasi-définit ive publiée le 20 janvier 2020, prévoit un recul des
volumes de gaz consommés de 22 % d'ici à 2028, car « le gaz nat urel est une énergie fossile qui, à ce t it re, devra êt re supprimée
du mix énergét ique de 2050 ». Le gouvernement compt e pour cela sur les act ions d'efficacit é énergét ique, en part iculier dans le
bât iment . Pour le développement de la mét hanisat ion en France, l'object if de mont ée en puissance du gaz renouvelable est de
passer de 1,2 TWh de biogaz inject és dans le réseau en 2018 à 6 TWh en 2023. Il représent erait 6 à 8 % de la consommat ion de
gaz dans dix ans et la prévision de t arif d'achat auprès des product eurs est relevée à 75 €/MWh en moyenne en 2023 au lieu de
67 €/MWh prévus auparavant [67].
Utilisation

Statistiques

Au niveau mondial, l'usage du gaz nat urel se développe part out où il peut se subst it uer au pét role ou au charbon : la
consommat ion mondiale de gaz nat urel a progressé de 25 % ent re 2011 et 2021[b 4]. Il présent e en effet plusieurs avant ages en
comparaison avec ce dernier : moins cher en général, il permet également une diversificat ion des approvisionnement s
énergét iques des pays import at eurs (géopolit ique), même si la crise ent re l'Ukraine et la Russie au début de l'année 2006 mont re
que ce n'est pas la solut ion miracle. Dans cert ains pays, comme la Russie ou l'Argent ine, l'usage du gaz nat urel a même dépassé
celui du pét role.

Le gaz nat urel est devenu une indust rie globale, ce qui t ranche singulièrement avec l'époque (jusqu'aux années 1950, bien plus
t ard dans cert ains pays), où il ét ait avant t out perçu comme un coproduit (gaz associé) encombrant et dangereux des puit s de
pét role (cf Torchage et rejet de gaz nat urel).

Brûleur de 300 kW compact pour le chauffage d'une étuve industrielle

C'est une source d'énergie de plus en plus ut ilisée par l'indust rie pour produire de la chaleur (chauffage, fours…) et de l'élect ricit é,
évent uellement en cogénérat ion ou t ri-générat ion. En 2019, au niveau mondial, 23,6 % de l'élect ricit é ét ait produit e à part ir de gaz
nat urel (charbon : 36,7 %, pét role : 2,8 %, nucléaire : 10,4 %, hydroélect ricit é : 15,7 %, aut res renouvelables : 10,8 %), cont re 12,1 %
en 1973[k 4], et 40,6 % de la chaleur produit e pour aliment er les réseaux de chaleur ét ait t irée du gaz nat urel (charbon : 44,3 %,
pét role : 3,2 %, biomasse et déchet s : 7,6 %)[68]. Chez les part iculiers, le gaz nat urel est ut ilisé pour le chauffage, l'eau chaude et
la cuisson des aliment s. Enfin, depuis quelques années, le gaz nat urel comprimé en bout eilles est ut ilisé dans de nombreux pays
comme carburant pour les véhicules (GNV).

Pollution et émissions de gaz à effet de serre

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (en équivalent CO2) de systèmes de chauffage actuels en Suisse.

Émissions directes. Autres émissions = émissions sur la chaîne de production[69]


Émissions de PM10 et de NOx (NO + NO2) de systèmes de chauffage actuels en Suisse.
Pour réduire les émissions du bois énergie, l'institut Paul Scherrer préconise sa conversion en gaz naturel de synthèse.

Comme pour t ous les combust ibles fossiles, la combust ion du gaz nat urel rejet t e du dioxyde de carbone : 56,9 kg équivalent CO2
par gigajoule PCI de chaleur produit e (cont re 73,8 pour le fioul domest ique et 96 pour le charbon) ; par rapport au charbon et au
pét role, les émissions sur le cycle complet « du puit s au brûleur » et pas seulement celles résult ant de l'usage final du
combust ible sont également moindres : 67,7 kgCO2eq/GJ, cont re 89,9 pour le fioul domest ique et 105 pour le charbon ;
l'ext ract ion et le t rait ement du gaz nat urel consomment moins d'énergie que ceux le fioul, mais plus que ceux du charbon :
10,8 kgCO2eq/GJ cont re 16,1 pour le fioul domest ique et 8,85 pour le charbon[70].

Tout efois, le gaz nat urel est responsable, de son ext ract ion à sa combust ion en passant par son t ransport , d'import ant es
émissions de mét hane, son principal const it uant  ; or le pot ent iel de réchauffement global du mét hane est 25 fois plus élevé que
celui du CO2[71].

L'ut ilisat ion du gaz nat urel ne produit pas de part icule, presque pas d'oxydes d'azot e (NOx) et ne laisse pas de cendres, et
quasiment aucune pollut ion locale par les oxydes de soufre [réf. nécessaire], la désulfurat ion ét ant effect uée en amont , au niveau de
l'usine de t rait ement du gaz. Cela a une conséquence économique direct e par rapport aux aut res énergies fossiles : une
inst allat ion (cent rale élect rique, chaufferie, ciment erie ou aut re) brûlant du charbon a besoin de disposit ifs de dépollut ion pour
ext raire le soufre, les NOx et les part icules des fumées. Avec le gaz nat urel, ces appareillages sont inut iles, d'où une économie
import ant e.

S'il ne produit pas de suies (part icules de 10 à 100 nanomèt res), une ét ude publiée en 2008[72] mont re qu'un brûleur normal de
chauffe-eau au gaz ou de gazinière produit des part icules ult rafines ou des nanopart icules (de 1 à 10 nm de diamèt re). Dans une
chaudière à condensat ion, leur t aux est plus bas (0,1 mg Nm−3 ou milligramme par normo-mèt re cube) grâce à une combust ion
opt imisée, mais un brûleur normal de gazinière engendre des t aux part iculaires bien plus élevés (5 mg Nm−3) ainsi d'ailleurs qu'une
« quant it é significat ive » d’hydrocarbures aromat iques polycycliques qui pourraient peut -êt re int eragir avec ces nanopart icules.

Matière première de l'industrie chimique et pétrochimique

Le gaz nat urel est aujourd'hui la mat ière première d'une bonne part ie de l'indust rie chimique et pét rochimique : à la quasi-t ot alit é
de la product ion d'hydrogène, de mét hanol et d'ammoniac, t rois produit s de base, qui à leur t our servent dans diverses indust ries :

engrais ;

résines ;

plast iques ;

solvant s ;

raffinage du pét role.


Ci-après est présent ée la chimie du mét hane dans l'indust rie pét rochimique :

Utilisation comme carburant


Art icle dét aillé : Gaz nat urel pour véhicules.

En 2015, 22,4 millions de véhicules au gaz nat urel roulent dans le monde, en part iculier en Iran (4,1 millions), en Chine (4 millions), au
Pakist an (3,7 millions), en Argent ine (2,5 millions), au Brésil (1,8 million), en Inde (1,8 million) et en It alie (0,89 million)[73].

Le gaz nat urel est un carburant de véhicules rout iers ou indust riels sous forme comprimée à 200 bars (GNC) ou liquéfiée à −163 °C
(GNL). Le biogaz, issu de la valorisat ion de déchet s organiques par mét hanisat ion, une fois épuré en biomét hane est équivalent au
gaz nat urel et peut aussi êt re ut ilisé, comprimé ou liquéfié . La combust ion du gaz nat urel et du biomét hane est chimiquement
beaucoup plus propre que celle des carburant s classiques (CO2 : -25 % vs l’essence, pas de part icules, oxydes d’azot e : -80 %)
[réf. nécessaire] et les mot eurs fonct ionnant au GNV sont deux fois plus silencieux [réf. nécessaire]. Ainsi, t rouve-t -on en Europe des
véhicules et ut ilit aires légers, des engins spéciaux et de propret é, des camions, bus et bennes à ordures ménagères fonct ionnant
au gaz. Leur aut onomie s’ét end de 300 km pour les véhicules légers au GNC à 1 000 km pour les poids lourds au GNL.

Source d'hydrogène pour une pile à combustible

Le gaz nat urel est aussi l'une des sources possibles d'hydrogène pour les piles à combust ible. Cet hydrogène peut êt re considéré
comme « vert  », si le gaz ut ilisé pour produire est d'origine renouvelable (biomét hane), il peut cont ribuer à la neut ralit é carbone et
à la t ransit ion énergét ique [74].

En Europe depuis 2016, le programme PACE prévoit l'inst allat ion de 2 650 microgénérat eurs dans l'Union, et une capacit é de
product ion d'au moins 1 000 machines par an en 2018 par quat re grands inst allat eurs[74].

De 2018 à 2020, en France, l'Ademe s'est associée à GRDF pour t est er durant t rois ans une cinquant aine de piles au gaz nat urel
expériment ales qui fourniront en cogénérat ion de l'élect ricit é et de la chaleur dans des immeubles collect ifs, des maisons ou de
pet it es ent reprises. De t elles piles sont déjà courant e au Japon (leader en la mat ière) et émergent es (dont en usage
domest ique) en Allemagne, où les piles (Viessmann) seront achet ées. Leur rendement énergét ique est de 1,4 à 1,5 fois celui
d'une chaudière à condensat ion)[74].

En 2018 leur coût d'achat et de maint enance sur t rois ans est encore d'environ 25 000 € par unit é (mais l'Ademe et GRDF
prendront en charge 20 000 € pour les 50 inst allat ions) et leur cœur doit êt re changé après une dizaine d'années[74]. La part du
biomét hane dans les réseaux devrait grimper (object if de 10 % en 2030 en France [75]) pendant que les prix de l'élect ricit é
phot ovolt aïque devraient cont inuer à baisser rendant la pile à combust ible plus compét it ive [74].
Pouvoir calorifique

Le pouvoir calorifique d'un combust ible est la quant it é de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée par la combust ion
complèt e de un 1 m3 normal (m³(n)) de gaz sec dans l'air à une pression absolue const ant e et égale à 1,013 25 bar, le gaz et l'air
ét ant à une t empérat ure init iale de 0 °C (zéro degré Celsius), t ous les produit s de combust ion ét ant ramenés à 0 °C et une
pression de 1,013 25 bar.

Le pouvoir calorifique du gaz nat urel s'exprime en MJ ou kWh par normo mèt re cube (Nm3).

On dist ingue deux pouvoirs calorifiques :

PCS = PCI + Chaleur lat ent e de condensat ion (ou de vaporisat ion) de l'eau
pouvoir calorifique supérieur (PCS)
C'est la quant it é de chaleur qui serait dégagée par la combust ion complèt e de un mèt re cube normal de gaz. La vapeur d'eau
formée pendant la combust ion ét ant ramenée à l'ét at liquide et les aut res produit s de combust ion ét ant à l'ét at gazeux.
pouvoir calorifique inférieur (PCI)
Il se calcule en déduisant du PCS la chaleur de vaporisat ion (2 511 kJ/kg) de l'eau formée au cours de la combust ion et
évent uellement de l'eau cont enue dans le combust ible.
Chaleur latente de condensation (ou de vaporisation)
La combust ion d'un hydrocarbure génère, ent re aut res, de l'eau à l'ét at de vapeur. Pour la vaporisat ion de 1 kg d'eau, 2 511 kJ de
chaleur sont nécessaires. Cet t e énergie est perdue lorsque la vapeur d'eau cont enue dans les gaz de combust ion est évacuée
avec ceux-ci par la cheminée, à moins de la récupérer, comme dans les chaudières à condensat ion, en condensant la vapeur
d'eau cont enue dans les gaz de combust ion en les refroidissant par un échangeur de chaleur où circule l'eau froide : l'eau froide
ent rant e récupère d'abord les calories de la vapeur qui s'est condensée avant d'êt re chauffée « pour de bon » dans le brûleur,
et l'eau de combust ion condensée est évacuée par un drain.

La récupérat ion de chaleur de condensat ion est part iculièrement judicieuse pour le gaz nat urel, qui cont ient principalement du
mét hane, CH4, gaz qui a la plus grande proport ion d'at omes d'hydrogène par molécule (4 H pour un C). Cet hydrogène se combine
avec l'oxygène au cours de la combust ion pour produire de la chaleur et de l'eau, immédiat ement vaporisée et mélangée avec les
aut res produit s de combust ion (essent iellement du CO2). Ce fort cont enu hydrogène dans le gaz nat urel conduit une part non
négligeable (environ 10 %) de l'énergie libérée lors de la combust ion à êt re absorbée par la vaporisat ion de l'eau. Ces 10 %
absorbés sont en grande part ie rest it ués dans les chaudières à condensat ion.

Rapport PCI/PCS pour le gaz nat urel : environ 0,9028 (3,25/3,6)

Pour le gaz nat urel, on dist ingue :

les gaz « t ype B » (ou « t ype L »)


dist ribués dans le Nord de la France. Ils ont un pouvoir calorifique supérieur compris ent re 9,5 et 10,5 kWh/Nm3. C'est
essent iellement le cas du gaz de Groningue (en provenance des Pays-Bas). Ce gaz se dist ingue par sa t eneur élevée en azot e.

les gaz « t ype H »


dist ribués sur le rest e du t errit oire français. Ils ont un pouvoir calorifique supérieur compris ent re 10,7 et 12,8 kWh/Nm3.

Pour la plupart des appareils domest iques, ces deux t ypes de gaz sont int erchangeables, cert ains appareils nécessit eront
cependant un réglage.

Enjeux géopolitiques
Pays classés par volume de gaz extrait (m3/an).

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2017). 


Pour l'améliorer, ajout ez des références de qualit é et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}}
sur les passages nécessit ant une source.

Le gaz nat urel, jusque dans les années 1970, présent ait peu d'int érêt pour des raisons prat iques : difficile à t ransport er, moins
énergét ique que le charbon ou le fioul pour un même volume, dangereux à manipuler, il ét ait souvent brûlé à la t orche.

À part ir des deux chocs pét roliers, le commerce du gaz nat urel a pris de l'ampleur, mais la valorisat ion du gaz nat urel, pour un
même cont enu énergét ique, est t oujours t rès inférieure à celle du pét role [pourquoi ?]. Les sit es de grande t aille et à proximit é d'un
port sont plus facilement rent ables. La géopolit ique du gaz nat urel commence à présent er des point s communs [Lesquels ?] avec la
géopolit ique du pét role, mais t oujours avec des différences import ant es [Lesquelles ?] ; en part iculier, le gaz nat urel fait souvent
l'objet de cont rat s à long t erme pour financer les gazoducs ou les st at ions de liquéfact ion, nécessaires à ce commerce. Ce mode
de fonct ionnement commercial rend le marché peu dynamique et concerne un pet it nombre [Combien ?] d'act eurs [Lesquels ?], ne
facilit ant pas [pourquoi ?] son développement .

La dépendance de l'Europe au gaz russe pose un problème st rat égique depuis les crises ukrainiennes répét ées. En 2013, selon
une ét ude d'Eurogas, la part du gaz russe dans la consommat ion des 28 pays de l'Union européenne a at t eint 27 %, cont re 23 % en
2012 ; la consommat ion de gaz de l'UE a pourt ant reculé, pour la t roisième année de suit e, baissant de 1,4 %, après des baisses de
10 % et 2 % en 2011 et 2012 ; la product ion de gaz sur le t errit oire de l'Union européenne a connu un déclin de 1 % mais rest e la
première source (33 % de la consommat ion, comme en 2012) ; la Norvège a légèrement augment é sa part (23 % cont re 22 % en
2012) ; la part de la Russie remont e à environ 40 % des import at ions de l'UE, alors que la t endance ét ait plut ôt à un déclin au
cours de la dernière décennie [41].

En oct obre 2015, un t erminal marit ime de gaz nat urel liquéfié (GNL) a ét é mis en service à Świnoujście, au Nord-Ouest de la
Pologne, près de la front ière allemande. Il permet à la Pologne de s’approvisionner désormais par navires mét haniers auprès de
nombreux pays t els que le Qat ar ou le Nigeria. La mise en exploit at ion du t erminal GNL de Świnoujście réduira sensiblement le
risque de pressions russes et permet t ra surt out à la Pologne de choisir en t out e indépendance ses fournisseurs et de négocier
librement les prix. Le t erminal aura une capacit é de 5 milliards de m3 par an, soit un t iers du gaz consommé par la Pologne, dont
environ 40 % provient de Russie. Il permet t ra également d'approvisionner, via un gazoduc, les Ét at s balt es, dépendant s de la
Russie pour 30 % à 100 % de leurs achat s de gaz, selon un prot ocole signé début oct obre 2015 à Bruxelles ; l'Union européenne
financera la moit ié, de ce gazoduc [76].

La Lit uanie a reçu le 21 août 2017 son premier mét hanier chargé de GNL en provenance des Ét at s-Unis. L'accord sur la livraison de
GNL avait ét é signé fin juin 2017 avec le groupe américain Cheniere. Le gaz livré servira des client s lit uaniens, mais aussi let t ons et
est oniens. À moyen t erme, la Lit uanie souhait e s'approvisionner à haut eur de 50 % en GNL, qui lui sera essent iellement fourni par le
norvégien St at oil. Le solde sera fourni par un gazoduc la reliant à la Russie. La Lit uanie a mis fin au monopole du russe Gazprom en
2014, avec l'ouvert ure du t erminal gazier de Klapeida. En 2015, un accord a ét é signé à Bruxelles pour financer une int erconnexion
gazière ent re la Lit uanie et la Pologne, dont la const ruct ion devrait êt re achevée à l'horizon fin 2019. L'Union européenne promeut
un gazoduc reliant l'Est onie à la Finlande, un aut re projet prévoyant une int erconnexion ent re l'Est onie et la Let t onie [77].
Le Fonds monét aire int ernat ional (FMI) publie le 19 juillet 2022 t rois document s de t ravail sur l'impact économique d'un arrêt des
livraisons de gaz russe aux pays de l'Union européenne (UE). Le FMI const at e que les infrast ruct ures européennes et
l'approvisionnement mondial ont permis de surmont er une baisse de 60 % des livraisons de gaz russe depuis juin 2021. Il est ime
qu'une réduct ion du gaz russe allant jusqu'à 70 % pourrait êt re gérée à court t erme grâce à d'aut res sources d'approvisionnement
et d'énergie et au fait que la hausse des prix de l'énergie réduirait la demande. Mais une int errupt ion complèt e obligerait à une
baisse de la consommat ion « d'hiver » (de début novembre jusqu'à fin mars) d'environ 12 %, soit 36 Gm3, et un hiver
part iculièrement rigoureux se t raduirait par une économie forcée de 30 Gm3 supplément aires. Les pays les plus t ouchés seraient
la Hongrie, la Slovaquie, la Tchéquie et l'It alie, qui pourraient subir une pert e de PIB de 3 à 6 % ; l'Allemagne, l'Aut riche, la Roumanie
et la Slovénie verraient leur PIB baisser de 2 à 3 % ; la France, l'Espagne et le Royaume-Uni seraient peu t ouchés : environ un point
de PIB[78].

Risques liés au gaz naturel

Risques pour le climat régional et planétaire

L'Agence int ernat ionale de l'énergie évalue les émissions mondiales de CO2 dues à la combust ion du gaz nat urel à 6 743 Mt
(millions de t onnes) en 2017, cont re 2 044 Mt en 1971 et 3 677 Mt en 1990 ; la progression depuis 1990 est de 83,4 %[79].

La gaz nat urel ét ait responsable de 21,6 % des émissions de CO2 dues à l'énergie en 2019, cont re 44,0 % pour le charbon et
33,7 % pour le pét role ; en 1973, la part du gaz n'ét ait que de 14,4 %[k 5].

La revue Science publie en juin 2018 une ét ude approfondie qui évalue les fuit es de mét hane dans la chaîne de fournit ure de
pét role et de gaz nat urel des Ét at s-Unis en 2015 à 2,3 % de la product ion de gaz nat urel, soit 60 % de plus que les est imat ions de
l'Environment al Prot ect ion Agency[80].

Une ét ude décrit e dans Scientific American en mai 2020 est ime les fuit es de mét hane dans le Bassin permien (Ét at s-Unis) à 3,7 %
du gaz nat urel ext rait . Or le gaz nat urel perd son avant age par rapport au charbon en mat ière d'émissions de gaz à effet de serre
lorsque le t aux de fuit es dépasse 2,7 %. Les fuit es de mét hane sont moins élevées dans les champs exploit és pour le gaz lui-
même (Marcellus, Haynesville) que dans ceux où la gaz est un sous-produit de l'ext ract ion du pét role (Bakken, Permian) ; le
problème est part iculièrement aigu dans le Permien, où les infrast ruct ures sont anciennes et fuient [81].

Le gaz nat urel est souvent présent é comme moins polluant que le pét role et préférable au charbon, avec des émissions de CO2
inférieures de 40 % et prat iquement pas d'émissions de dioxyde de soufre s'il est désoufré. Mais les fuit es de mét hane menacent
d'annuler ces avant ages, selon l'Agence int ernat ionale de l'énergie (AIE), qui est ime que chaque année, les compagnies pét rolières
et gazières émet t ent plus de 75 millions de t onnes de mét hane dans l'at mosphère, et que le t aux de fuit e moyen at t eint 1,7 %
pour la chaîne du gaz ; cela représent e, selon les sources, 13 % à 20 % des émissions de mét hane. Treize grande compagnies
regroupées dans l'Oil & Gas Climate Initiative ont annoncé leur int ent ion de t endre vers le zéro émission[82].

Le t orchage est une émission direct e et volont aire de gaz à effet de serre (sous forme de gaz carbonique [CO2] principalement ).

Le sect eur gazier génère en out re des émissions de mét hane (CH4) et d'aut res polluant s durant le forage, l'exploit at ion du
gisement , le st ockage, la compression, le t ransport et la dist ribut ion du gaz[83]. Les t echniques modernes de fract urat ion
hydraulique augment ent le risque et le niveau de fuit es ou de pert e lors des forages et des incert it udes exist ent quant à la
fiabilit é à moyen ou long t erme du colmat age des puit s en fin de product ion, not amment en zone sismiquement act ive.

En t ermes d'émissions, selon le 4e rapport du GIEC, pour la product ion élect rique le gaz nat urel émet en moyenne 490 gCO2e/kWh
alors que le charbon émet 820 gCO2e/kWh. Cependant , le gaz de schist e a des émissions indirect es largement supérieures car la
t echnique de fragment at ion hydraulique ut ilisée pour son ext ract ion ent raîne des fuit es de mét hane d'au moins 4 % de la
product ion du gisement  ; ce qui rend le gaz de schist e aussi émissif que le charbon[84].

Le gaz nat urel a longt emps ét é présent é comme un combust ible moins nuisible pour le climat que le charbon et les produit s
pét roliers. C'est en part ie vrai, car il émet par unit é de masse moins de gaz à effet de serre que les aut res combust ibles fossiles
quand il brûle. Une cent rale au gaz émet ~ 57 % moins de CO2 par kilowat t -heure (kWh) qu'une cent rale au charbon, et est en
moyenne 20 % plus efficace pour convert ir l'énergie du combust ible en élect ricit é qu'avec du charbon[85], le remplacement du
charbon par le gaz a donc d'abord ét é présent é comme un pont vers un sect eur de l'énergie décarboné [86].

Cet t e assert ion t end cependant à êt re nuancée voire cont redit e, not amment depuis les années 1980, quand les ét udes ont
commencé à prendre en compt e les effet s indirect s et connexes de l'exploit at ion des sources de mét hane fossiles[87], du cas
part iculier (qui t end à devenir le cas général) des gaz non convent ionnels[88] ainsi que les effet s indirect s d'un prix moins cher de
l'énergie-gaz, devenue provisoirement abondant e grâce à la fract urat ion hydraulique [89],[90].

En 2019, le consensus est relat if : La conversion du charbon au gaz est souhait able, mais uniquement comme ét ape, et dans de
bonnes condit ions environnement ales.

Des ét udes récent es remet t ent en cause l'int érêt climat ique du gaz nat urel géologique, si la hausse de sa product ion devait se
poursuivre. Le gaz de schist e, de couche et les gaz profonds sont en effet plus « sales » et plus difficiles à collect er sans
fuit es de gaz vers l'at mosphère, la mer ou les nappes[91],[92],[93] ou sans consommat ion import ant e d'eau et d'énergie.

Un prix bas du gaz incit e au gaspillage et à consommat ion croissant e (encouragée aux Ét at s-Unis par une réglement at ion
imposant le passage du charbon au gaz, et non à des alt ernat ives encore plus propres).

Le bilan carbone global du gaz de schist e apparaît parfois pire que celui du charbon[94] et les fuit es de gaz induit es par la
fract urat ion et les fuit es dans les réseaux cont ribuent au changement climat ique [95].

Selon une ét ude [96] publiée en sept embre 2014 a confirmé [97] l'ut ilisat ion croissant e de gaz nat urel ret arderait aussi le
déploiement d'énergie propres, sûres et renouvelables, qui permet t raient une économie réellement décarbonée.

Dans la revue Nature en 2014, le const at de McJeon & al. est que le gaz nat urel n'aidera pas à réduire le changement climat ique,
mais au cont raire augment era la pollut ion par les gaz à effet de serre de près de 11 %[98]. On a const at é une import ant e baisse
du prix du gaz aux USA à part ir de 2011 à cause de l'exploit at ion de gaz profonds et du gaz de schist e ; cet t e ét ude, en se
basant sur divers modèles disponibles de réduct ion des effet s de gaz nat urel sur l'at mosphère, a conclu que cet t e baisse des
coût s du gaz pourrait freiner le processus de décarbonat ion de l'économie et conduire à une augment at ion de la consommat ion
avec une légère hausse globale des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050, rapport e le Nat ional Journal[99].

En 2019, Kat sumasa Tanaka[n 12] dans la revue Nature Climate Change[100],[101] juge que convert ir les cent rales au charbon au
gaz rest e préférable que cont inuer à ut iliser le charbon (not amment pour la Chine, les Ét at s-Unis, l’Inde ou même l’Allemagne)
car selon lui les avant ages d’une combust ion plus propre l'emport ent sur ses risques pot ent iels si on int ègre le cont ext e
géopolit ique et les récent s progrès des récent s progrès de la compréhension des mét riques d’émissions (qui permet t ent de ne
pas passer par la modélisat ion)[100]. Mais il convient aussi de sort ir du gaz fossile qui doit n’êt re qu’une « passerelle vers des
formes d'énergie plus durables et vers une décarbonisat ion ». Il admet que si les impact s de fuit es de mét hane commencent à
êt re ét udiés aux Ét at s-Unis, ils rest ent t rès incert ains ailleurs dans le monde [100]. Les mét riques ret enues pour cet t e ét ude
correspondent selon les aut eurs aux récent es recommandat ions du Programme des Nat ions unies pour l'environnement et de la
Societ y of Environment al Toxicology and Chemist ry[100]. Ils sont les premiers à ut iliser ces recommandat ions dans le débat
charbon vs gaz. Ils précisent qu’ils n’ont pas int égré la qualit é de l'air dans leurs calculs, mais que le faire renforcerait sans dout e
leur conclusion, de même pour les effet s secondaires sur la cont aminat ion de l'eau pot able et les act ivit és sismiques induit es
selon Tanaka[100].

Les pays product eurs ne sont pas seuls à êt re t ouchés ou responsables, en raison des export at ions de gaz vers l'ét ranger[102].

Risques pour le grand public

Les principaux dangers direct s sont l'explosion, l'incendie. Les produit s de combust ion du mét hane sont dangereux pour la sant é
(risque d'asphyxie en at mosphère confinée ou en cas de mauvaise combust ion) :

inflammat ion : le mét hane peut s'enflammer en présence d'air, d'aut res oxydant s et d'une source de chaleur. Sa limit e inférieure
d'inflammabilit é est de 5 % et sa limit e supérieure d'inflammabilit é est de 15 %.

explosion d'un mélange air/gaz :


en milieu non confiné, ce gaz ne dét one pas et son inflammat ion conduit à de faibles surpressions ;
en milieu confiné, il peut exploser (en cas d'inflammat ion d'un mélange air/gaz s’il y a suffisamment de gaz dans le mélange).

décompression : La libérat ion brut ale de gaz comprimé à haut e-pression peut s'accompagner d'un effet local de congélat ion et
de project ions violent es d'objet s (éclat s mét alliques, t erre, pierres...).

anoxie/asphyxie
en milieu libre ce gaz plus léger que l'air s'élève rapidement et se disperse sans créer de nappe gazeuse au sol ni dans l'air ;

en milieu confiné le gaz nat urel est un gaz asphyxiant (par privat ion d'oxygène) ;

int oxicat ion ; en cas de combust ion incomplèt e en milieu confiné ou en milieu appauvri en oxygène (défaut d'air de combust ion
ou vent ilat ion insuffisant e), il y a product ion de monoxyde de carbone (t oxique à de t rès faibles concent rat ions) ;

part icules : Ce gaz n'ét ant pas livré pur à 100 %, et les syst èmes de combust ion ét ant imparfait s, sa combust ion est source de
micropart icules et nanopart icules[72] dont les effet s sur la sant é sont encore mal appréhendés.

Risque industriel

Il concerne surt out l'amont de la filière (du puit s au client final) et les gros client s indust riels.

Les principaux dangers du gaz nat urel sont liés au fait qu'il est ext rait , véhiculé et fourni sous pression, qu'il est inflammable et
explosif. L’exploit at ion offshore ou t errest re de gaz profonds (à plus de 4 ou 5 km de profondeur), chauds (de 190 °C à plus de
200 °C), t rès corrosifs et sous t rès haut e pression, est source de risques nouveaux, comme l'a mont ré l'accident d'Elgin.

Risques pour les écosystèmes

Ils peuvent s'exprimer t out au long de la filière (de l'accident de forage à la cont ribut ion du gaz nat urel à l'effet de serre en
passant par les séismes induit s).

Les gisement s les plus accessibles ét ant en cours d'épuisement , les indust riels gaziers doivent forer plus profondément et
exploit er des gaz « non convent ionnels » souvent plus sales, c'est -à-dire plus acides, corrosifs et t oxiques. Les indust riels ont
ainsi à t rait er et gérer une quant it é croissant e de soufre (sous forme de H2S principalement ), ce qu'ils ont appris à faire en France
dès les années 1950 avec le gisement de Lacq dans le Sud-Ouest de la France (16 % d'hydrogène sulfuré et 10 % de CO2[103],
deux gaz acidifiant s et t rès t oxiques pour le H2S). Ils sont de plus en plus confront és à la présence de mercure et de sulfure de
plomb et /ou de sulfure de zinc, sources de risques de colmat age par ent art rage minéral dans le puit s, les vannes de sécurit é ou la
t êt e de puit s[104]. On parle maint enant de « gaz ult ra-acides » (Sour and Acid Gas[103] pour les anglophones), par exemple pour le
gaz d'Elgin-Franklin en mer du Nord. 40 % du gaz des réserves mondiales connues en 2005 et suscept ibles d'êt re exploit ées (plus
de 2 600 billions de pieds cubes) sont acides ou ult ra-acides et riches en H2S [105]. Dans ces réserves, plus de 350 milliards de
pieds cubes cont iennent plus de 10 % de H2S [105]. Out re des risques de corrosion exacerbés pour l'infrast ruct ure ext ract ive, ce
caract ère acido-t oxique est a priori source d'un risque environnement al supplément aire en cas d'accident ou de fuit es chroniques.

La fract urat ion hydraulique consomme de grandes quant it és d'eau et ut ilise des addit ifs chimiques souvent t oxiques. Le t orchage
et les fuit es ont , en out re, des effet s direct s et indirect s sur le climat et l'acidificat ion des milieux (voir ci-dessous).

Notes et références

Notes

1. Dans des conditions normales (0 °C et 1 atm), 1 m3 de gaz 2. Le point critique du méthane est caractérisé par une
naturel a un pouvoir calorifique supérieur (PCS) de 8 à pression de 45,96 bar et une température de −82,7 °C. Pour
10 thermies suivant son origine (soit 33 à 42 MJ). Pour le liquéfier le gaz naturel, dont le point critique est proche de
gaz de Lacq, dont le gisement est maintenant épuisé, ce celui du méthane, il faut fournir une température inférieure
PCS était de 9,6 thermies (40 MJ). à celle-ci.
3. Pour le transport du gaz naturel sous forme liquide à la 8. 39 % de la production africaine
pression atmosphérique (GNL), il faut maintenir dans les
9. réserves sous-exploitées (Dauletabad)
cuves une température de −162 °C.
10. déclin depuis le pic de 2009, mais rebond depuis 2017 ;
4. part croissante de gaz de schiste et d'offshore profond
voir Énergie en Égypte
5. principalement en Sibérie occidentale
11. production et exportations en déclin depuis 2011
6. réserves sous-exploitées (sanctions américaines)
12. Tanaka est chercheur à l'Institut national des études
7. reprise de 2013 à 2018 (+17,6 % de 2012 à 2018) environnementales du Japon.

Références
(en) Agence int ernat ionale de l'énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2021 (ht
t ps://iea.blob.core.windows.net /asset s/52f66a88-0b63-4ad2-94a5-
29d36e864b82/KeyWorldEnergySt at ist ics2021.pdf)  [archive], sept embre 2021, [PDF].
1. p. 14. 3. p. 46. 5. p. 54

2. p. 6. 4. p. 30
(en) BP St at ist ical Review of World Energy 2022 - 71st edit ion (ht t ps://www.bp.com/cont ent /dam/bp/business-sit es/en/glob
al/corporat e/pdfs/energy-economics/st at ist ical-review/bp-st at s-review-2022-full-report .pdf)  [archive] [PDF], BP,
29 juin 2022.
1. p. 29 4. p. 32 7. p. 34

2. p. 30 5. p. 37

3. p. 31 6. p. 36
Aut res références :
1. (en) William M. Haynes, CRC Handbook of Chemistry and 4. (en) Meng Ge, Xingye Chen, Yanyong Li et Jiameng Wang,
Physics, Boca Raton, CRC Press/Taylor & Francis, « Perovskit e-derived cobalt -based cat alyst for cat alyt ic
14 juin 2012, 93e éd., 2670 p. (ISBN 9781439880494, propane dehydrogenat ion », Reaction Kinetics,
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Voir aussi

Articles connexes
Mét hane - Gaz de ville Diagnost ic gaz

Mét hanat ion Cont enu CO2

Gaz de synt hèse Sort ie des combust ibles fossiles

Pét role Forum des pays export at eurs de gaz

Régions pét rolifères Ressources et consommat ion énergét iques mondiales

Champ de gaz Simulat ion numérique de réseaux de gaz nat urel

Raffinage du pét role Crat ère de Darvaza

Pét rochimie

Liens externes
Not ices d'aut orit é : Bibliot hèque du Congrès (ht t p://id.loc.gov/aut horit ies/sh85053223)  ·
Gemeinsame Normdat ei (ht t p://d-nb.info/gnd/4015143-8)  ·
Bibliot hèque nat ionale de la Dièt e (ht t p://id.ndl.go.jp/aut h/ndlna/00572845)  ·
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 · Bibliot hèque nat ionale t chèque (ht t p://aut .nkp.cz/ph127604)  ·
Bibliot hèque nat ionale de Let t onie (ht t ps://kopkat alogs.lv/F/?func=direct &local_ base=lnc10&doc_ number=000117078)

Not ices dans des dict ionnaires ou encyclopédies généralist es :


CALS Encyclopedia of Arkansas (ht t ps://encyclopediaofarkansas.net /ent ries/nat ural-gas-4251/)  [archive] ·
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Store norske leksikon (ht t ps://snl.no/nat urgass)  [archive]

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CNUCED/UNCTAD Informat ion sur le gaz nat urel (ht t ps://web.archive.org/web/20090124083939/ht t p://unct ad.org/infocomm/
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Tout sur le gaz nat urel, Québec, Canada (ht t p://www.t out surlegaznat urel.com)  [archive]

Bibliographie
Rest rict ions à l'ut ilisat ion de crédit s int ernat ionaux pour des projet s relat ifs aux gaz indust riels - 08/06/2011 - Règlement (UE)
no 550/2011 de la Commission du 7 juin 2011 ét ablissant , conformément à la direct ive 2003/87/CE du Parlement européen et
du Conseil, cert aines rest rict ions applicables à l’ut ilisat ion de crédit s int ernat ionaux résult ant de projet s relat ifs aux gaz
indust riels (JOUE L146, 08-06-2011, p. 1)

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