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PREPARATION SESSION
1. Un combustible, quid ?
C’est une réaction chimique d’oxydation d’un combustible par un comburant. C’est un corps
susceptible de se comprimer à l’oxygène par une réaction exothermique d’oxydation
5. Réagissez face à cette assertion : « Tous les combustibles solides sont d’origine
végétale ».
De déclaration générale, tous les combustibles solides sont d’origine végétale ; sauf
l’Uranium, le propergol et les autres corps radioactifs qui produisent de l’énergie par fusion
nucléaire et qui, en fait, ne sont pas des combustibles au vrai sens du mot parce qu’ils ne
participent pas à la réaction de combustion.
7. Un comburant, quid ?
C’est un corps chimique qui a la propriété de permettre la combustion d’un combustible.
Au cours de l’étape biochimique, les microorganismes modifie la matière organique sans trop
changer sa structure. Dans les mers, il y a fermentation anaérobique conservant la matière
organique dispersée dans les vases et alluvions sous une couverture d’eau d’une centaine de
mètre où l’oxygène dissout n’est pas remplacé entrainant ainsi la formation du pétrole. Sur la
terre, les végétaux subissent la même altération à l’abri de l’air sous une bonne épaisseur de
sédiments avec comme conséquence la formation de la houille.
Pétrole
Kérogène
Plancton
21. Donnez et expliquez les sous cycles du cycle général des carbones organiques.
Nous avons le cycle biologique et le cycle sédimentaire. Dans le cycle biologique se fait la
production de la matière organique, principalement par la photosynthèse et son recyclage
dans les chaines alimentaires. Le cycle sédimentaire est nourri par les fuites infinies du cycle
biologique (environ 1 %) et c’est au cours de ce cycle que la matière organique, sous l’action
de l’enfouissement et de la température, vers un mélange constitué de résidus carbonatés et
de molécules simples. Le pétrole et le gaz naturel sont des sous produits de cette
transformation tandis que le charbon et la matière organique des schistes bitumineux en sont
les résidus en différents stades d’évolution.
24. Quelle est différence entre production primaire, production nouvelle et production
exportée de la matière organique ?
La production primaire de la matière organique se trouve dans les 100 premiers
mètres de l’océan. Elle est difficile à quantifier et a peu d’intérêt géologique.
La production nouvelle est le flux de carbone organique présent et dissout à environ
100 mètres. Elle se mesure à partir des quantités des particules organiques recueillies
dans les pièges.
La production exportée se trouve entre 100 mètres et le fond.
31. Un échantillon de roche a été chauffé et l’on a trouvé au pic S2 la valeur 3 et au pic
S3 la valeur 6. Sachant que son indice d’Hydrogène est égale à 10 %, calculez
l’indice d’Oxygène.
Données : iH = 10 % ; S2 = 3 ; S3 = 6
Inconnues : COT = ? ; iO = ?
Formules : COT = 100.S2/iH ; iO = 100.S3/COT
Résolution : COT = (100 x 3)/2 = 150
iO = (100 x 6)/150 = 4 %
Les houilles : c’est le charbon le plus ancien. Contient toutes sortes d’éléments
végétaux (écorces, tissus ligneux, etc.). Contient beaucoup de matières volatiles. Se
rencontre dans les terrains du primaire et du secondaire. Sont zonées mates et zonées
brillants en alternance.
Les anthracites : c’est la qualité supérieure de la houille. Il est massif, homogène ; noir,
brillant, ne tache pas le doigt, avec une forte teneur en matières volatiles. Contient 92 à
95 % de carbone. Brule avec une courte flamme bleue et s’allume d’ailleurs
difficilement.
Les graphites : c’est la transformation de la matière organique à partir du carbone pur
et le métamorphisme.
37. Quel est l’élément de distinction des charbons ? Citez et expliquez les types de
charbons ?
L’élément de distinction des charbons est la proportion en matières volatils après distillation
à 965 °. Ainsi comme types de charbons, nous avons :
Le charbon flambant gras avec plus de 30 % de matières volatiles,
Le charbon gras avec 20 à 33 % de matières volatiles,
Le charbon demi gras avec 12 à 20 % de matières volatiles,
Le charbon maigre avec 8 à 12 % de matières volatiles,
La houille au sens strict avec 5 % de matières volatiles.
40. Dans le cadre de ce cours, que signifie : Flash moor - Zwuische moor - Hoch moor.
De prime abord, les trois concepts sont des tourbières mixtes à plantes herbacées et à
végétation arborescent.
Flash moor : terrain constamment submergé et peu boisé.
Zwuische moor : terrain partiellement ou temporairement émergé et boisé.
Hoch moor : terrain constamment émergé.
45. Quels sont les composés organiques végétaux qui sont soumis à la dégradation lors
du début de la houillification ? Quelles sont les phases de cette dégradation ?
Expliquez-les.
Les composés organiques végétaux qui sont soumis à la dégradation sont :
Les lignites : ce sont des composés hautement polymérisés à noyau aromatique
constitués de la charpente et du tissu vasculaire des plantes supérieures
La cellulose : qui forme le constituant majeur de la paroi cellulaire. Est de la formule
(C6H12O5)n.
Les tanins : imprègnent certains tissus végétaux tels que les écorces et les racines.
46. Quand est-ce que une formation houillère est-elle un gisement de charbon ?
Une formation houillère est un gisement de charbon quand elle est économiquement
exploitable compte tenu de sa quantité importante de houille.
47. Quels sont les traits spécifiques d’un milieu favorable à la formation des charbons ?
Nous avons :
Présence des sédiments sableux argileux atteints au moins en partie grise ou noire
causée par la teneur en houille sous la forme disséminée de petites particules.
Présence, dans certains bancs, de débris végétaux houillifiés.
Présence dans certains bancs de plantes en fonction de leur vie in situ. Tantôt de tronc
debout, tantôt des parties souterraines et des racines caractérisant le sol de végétation
fossilisée.
51. Citez les éléments figurés que l’on peut rencontrer dans une houille.
Nous avons :
Les tissus lignifiés : ce sont d’anciens morceaux de bois.
Les corps résineux : c’est la fossilisation du contenu cellulaire.
Les cuticules des feuilles : elles sont disposées en plat suivant le plan de stratification.
Les spores : ce sont surtout des microspores.
Les algues : elles sont nombreuses dans les bogheads et rares ou absents dans les
houilles proprement dites.
Les sclérotes de champignon : ce sont des masses globulaires à structure irrégulière.
52. Où résident les caractères essentiels des éléments figurés des houilles ?
Les caractères essentiels des éléments figurés des houilles résident dans leurs alignements
suivant le plan de stratification de la houille et l’aplatissement des tissus compressibles dans
le plan de stratification.
53. Toutes les houilles, ont-elles des fonds homogènes ? Si oui, justifiez qu’on ait
rencontré que des éléments figurés dans un échantillon microscopique ? Si non,
pourquoi ?
Oui, mais il peut arriver que les éléments figurés sont si nombreux et si serrés que le fond
homogène ne se voit plus.
54. Expliquez cette assertion : « le carbone et les éléments volatils évoluent de façon
inversement proportionnelle pendant la houillification ».
Pendant la houillification, il y a enrichissement de la matière organique en carbone et
appauvrissement en éléments volatils tels que le H2, le O2, et augmentation du pouvoir
calorifique.
55. Quels sont les facteurs géologiques de transformation des débris de plantes en
charbon ? Expliquez-les.
Les facteurs géologiques qui entrainent la transformation des débris de plantes en charbon
sont :
L’âge : il existe une relation directe entre l’âge d’un charbon et sa teneur en carbone.
La chaleur : elle liée à l’enfouissement e au gradient géothermique.
La pression : elle résulte des plissements et de l’enfouissement.
La chaleur et la pression ensemble :
Résidus Résidus
Craquage Craquage
primaire secondaire
Au fur et à mesure qu’il y a enfouissement du kérogène, suivant la température et la
pression, il y a craquage et la dégradation thermique du kérogène initial s’opère en plusieurs
craquages.
Lors de l’enfouissement progressif de la roche mère, le kérogène initial est soumis à une
augmentation de température et connait des phases successives de dégradation et de
transformation en huile et en gaz ainsi que du kérogène résiduel suivant la succession des
craquages. Nous avons d’abord une diagenèse précoce qui génère des gaz CH 4 biogénique.
Ensuite, la diagenèse d’enfouissement ou thermique où le kérogène commence à perdre les
composés oxygénés. Lors du catagenèse, qui correspond à l’enfouissement profond, les
huiles et les hydrocarbures légers se forment à la fenêtre à huile entre 500 et 4.000 mètres
suivant le gradient géothermique. A la métagenèse, le gaz CH4 sec se forme par craquage des
huiles au niveau de la fenêtre à gaz. Les principaux types de kérogènes sont nettement
séparés à l’origine ; mais au cours de la maturation thermique les chemins d’évolution
convergent.
On distingue :
Des provinces très riches avec plus de 10.000 tonnes de pétrole brut/km2,
Des provinces riches avec entre 1.000 et 10.000 tonnes de pétrole brut/km2,
Des provinces pauvres avec moins de 1.000 tonnes de pétrole brut/km2,
28. Donnez les arguments qui confirment l’origine organique des hydrocarbures.
Les eaux qui sot en contact avec le pétrole brut sont souvent salées et iodées et le
pétrole brut en contient ;
Le gypse et le sel gemme sont souvent associés à des gisements des hydrocarbures, on
peut doc parler de l’origine lagunaire ;
On trouve plusieurs indices des organismes pélagiques morts dans les roches mères de
pétrole.
2. Expliquez
a. Homéostasie : c’est la capacité de régulation conférée à la biosphère par divers cycle
biogéochimique.
b. Diadochie : c’est le remplacement des ions les uns par les autres dans un cristal
suivant des conditions géochimiques appropriés.
c. Camouflage : c’est lorsque, dans un cristal, l’élément en trace possède la même
valence que l’élément majeur et que l’élément en trace remplace diadochique l’élément
majeur. Exemple Ge3+ Si4+ dans les mésosilicates
d. Polyèdre de coordination : c’est la disposition spatiale des vecteurs atomiques. C’est
la forme géométrique que l’on obtient en reliant, dans un minéral, un atome considéré
avec ses plus proches voisins coordinés.
e. Eléments en trace : ce sont des éléments dont la teneur est inférieure à 1% dans un
minéral.
f. Règles de Pauling : c’est un ensemble de règle, rassemblé par Pauling, qui fait des
prédictions sur l’arrangement des anions et des cations dans une structure ionique.
g. Polymorphisme : c’est quand, dans le cas d’une solution solide, des espèces minérales
ont la même formule chimique mais la structure cristalline change. Ex. CaCO3
orthorhombique (calcite) et rhomboédrique (aragonite)
h. Potentiel ionique : Le potentiel ionique d’un ion est rapport entre sa charge et son
rayon ionique q = Z/r; il détermine le comportement des ions.
i. Sol horizon : Un sol se structure avec un profil constitué des couches plus ou moins
parallèles entres-elles.
j. Spéciation : c’est la grande diversité qui fait que des nombreux facteurs affectent la
distribution des espèces aqueuses d’un élément.
k. Biogéochimie : C’est la géochimie de la biosphère. Elle s’intéresse aux domaines
superficiels où règne la photosynthèse et qui sont caractérisés par la présence à la fois
de constituants minéraux et d’êtres vivants ; mais ce sont ces derniers (micro- et
macroorganismes) qui, en raison de leur mode d’existence (biosynthèse de matière
organique vivante, puis production de matière organique morte), gouvernent en fait
le fonctionnement chimique de ces milieux, avec toutes les répercutions que cela
comporte, tant dans le domaine de la constitution minéralogique des matériaux de
surface (les sols en particulier) que dans celui de la composition de l’air
atmosphérique.
l. Antartrage : c’est la précipitation CaCO3 par échange de CO2 entre la phase liquide et
la phase gazeuse quand l’eau perd du CO2 par dégazage dû à l’échauffement.
m. Eléments sidérophiles : ce sont des éléments qui ont une affinité dominante avec le
fer métallique et qui sont localisés préférentiellement dans le noyau.
n. Elément lithophile : ce sont des éléments qui une affinité dominante pour l’oxygène
et se retrouvent par conséquent avec les aluminates et les silicates et qui sont localisés
préférentiellement dans la partie silicatée de la Terre qui est la croute et le manteau.
o. Géochimie endogène : c’est la géochimie de la profondeur de la croute terrestre.
10. Quel est l’impact de l’eau continentale sur l’altération des roches ?
L’eau continentale, quand elle est enrichie en CO2, donne un produit acide qui permet
l’attaque de CaCO3 présent dans les roches sédimentaires. Celui-ci se dissout et passe en
solution sous forme d’hydrogénocarbonate beaucoup plus soluble que le carbonate. L’eau est
un bon solvant parce que ses extrémités positives ou négatives peuvent s’attacher aux ions
positifs ou négatifs des roches et ainsi l’altérer. Les ions hydrogènes sont donc responsables
de la destruction des réseaux silicatés parce qu’ils déplacent les cations métalliques qui se
recombinent avec les OH- (hydrolyse). En plus, l’eau provoque la dissolution des roches en
donnant des solutions de lessivage qui sont sources des minéraux néoformés des roches
d’origine chimique. L’eau, dans les interstices des roches, en cas de dilatation, participe à
l’altération mécanique des roches.
11. Quels sont les paramètres qui influencent la géométrie des assemblages
polyédriques des minéraux ?
Les éléments qui influencent la géométrie des assemblages polyédriques sont :
Le polyèdre de coordination : le nombre de coordination probable est donné par la
loi du ratio Rc/Ra ;
12. Comment se fait la substitution des éléments majeurs par des éléments en trace
dans les structures cristallines des minéraux ?
La substitution des éléments majeurs par des éléments trace dans une structure cristalline se
fait soit par camouflage, par capture ou par admission. On parle de Camouflage quand
l'élément en trace a la même charge et un rayon ionique proche de l'élément majeur qu'il va
remplacer. Il y a Capture quand un élément entre préférentiellement dans un cristal, car sa
force de liaison est plus importante que celle de l'élément majeur. L'élément minoritaire a un
rayon ionique proche mais une charge supérieure ou la même charge avec un rayon ionique
inférieur. Quant à l’Admission, il s'agit de l'entrée d'un ion étranger qui a une force de liaison
moins importante de l'ion majeur ; l'élément minoritaire a un rayon ionique proche mais une
charge inférieure ou la même charge avec un rayon ionique supérieur
14. Pourquoi les cations K+, Na+, Ca2+, Fe2+ sont-ils solubles dans l’eau alors que la
solubilité des ions Fe3+ et Al3+ est très limitée dans les eaux naturelles.
Parce que pour les cations K+, Na+, Ca2+, Fe2+, leurs potentiels ionique et leurs densités de
charge de surface sont faibles. Ils n’ont pas d’action sur la molécule d’eau et ils restent
dispersés, c'est-à-dire hydratés ; tandis que les ions Fe3+ et Al3+ sont des ions hydrolysats,
c'est-à-dire la dissociation, de l’eau est partielle en H+ et OH. Les cations s’unissent aux OH-
et forment des hydroxydes insolubles.
16. Expliquez la différence des polyèdres de coordination des minéraux NaCl et CsCl.
La différence est que le minéral de NaCl forme une polyèdre coordination octaédrique défini
par 6 atomes de Cl entourant un atome de Na dans une de ses formes pendant que le minéral
de CsCl forme une polyèdre cubique défini par 8 atomes de Cl entourant 1 atome de Césium
dans une de ses formes. Ceci est à cause de différence de taille le Na qui est plus petit peut se
glisser entre 6 atomes de Cl tandis que le Cs est trop grand pou y suffire. Il lui faut
suffisamment d’espace ; d’où il ne pénètre qu’entre 8 atomes de Cl.
17. Pourquoi le Fe3+ et le Al3+ sont-ils hydrolysables alors que le carbone et le silicium
sont solubles ?
Le Fe et le Al3+ sont hydrolysables parce que unis avec de l’eau, ils forment des hydroxydes
3+
insolubles (Fe2O3, Al2O3) alors que le carbone et le silicium sont des axyanions solubles et que
leurs potentiel ioniques est grands, leurs surfaces est fortement chargée. Ils dissocient les H+
des molécules d’eau et s’associent avec les O2- pour former des carbonates et des silicates.
18. Quelle est l’explication géochimique qui fait que parmi les minéraux de la nature,
les silicates de composition sodique-potassique soit très limité alors que les
composés calcosodiques sont relativement abondant ?
Parmi les roches de la nature, les roches ignées sont les plus abondantes. Or, de ces roches
ignées, les roches à composition basaltique sont plus abondantes que les roches granitiques.
Il se passe que les silicates de composition potassiques sont plus dans les roches granitiques
et ne constituent que des éléments en trace des roches à composition basaltique. Pendant que
les minéraux calcosodiques sont des éléments majeurs dans toutes les roches magmatiques.
Ce qui fait que les minéraux à composition calcosodique sont plus abondants que les
minéraux sodique-potassiques.
Le carbone rejeté des organismes sont donc soit capté par d’autres organismes soit retourné
sur terre par les pluies. La pompe biologique effectue le transfert du carbone superficiel vers
les eaux sous-jacentes par sédimentation ou par le jeu des migrations verticales planctonique.
Aussi, l’altération des roches carbonatée contribue aussi à l’enrichissement des eaux en
carbone dissout. Tout ce carbone se retrouvera piégé dans les fonds océanique sous forme de
carbonates. Ces carbonates seront, soit ramenés à la surface de la Terre par la tectonique soit
entrainé dans le manteau par la subduction puis reviendra dans l’atmosphère par le
volcanisme pour être soit capté par les organismes soit circuler dans l’atmosphère en
attendant leurs précipitation sur la terre ferme ou dans les eaux.
22. Utilisez le diagramme de Pourbaix pour le fer afin d’illustrer son importance en
hydrogéochimie.
On constate que tout pH, la frontière FeIII / FeII est au-dessus de la frontière FeII / Fe : il ne
se produit jamais de dismutation. Au contraire, en milieu très acide par exemple, l’ion
Fe3+ne peut pas exister en présence de fer (D.P. disjoints). Il se produit la réaction de
médiamutation : Fe + 2Fe3+ →3Fe2+. Les métaux présentant un E° très négatif (Zn, Al)
réduisent les ions Fe2+ en fer. Le FeII et FeIII ont des diagrammes de Pourbaix recouvrant
partiellement le domaine de stabilité de l’eau : ils sont donc stables dans l’eau.
23. Expliquez pourquoi la connexion polyédrale par la mise en commun d’un coin est
plus fréquente dans les silicates
Parce que les ions Si4+ ont une valence élevée (4) et un nombre de coordination bas (4).
7. Quel est le groupe de la classification de Dunhan qui nous intéresse dans le présent
cours et pourquoi ?
Le groupe de Dunhan qui nous intéresse dans le présent cours est les métallogénétiques par
le fait que certains de ces éléments ont la facilité de former des gîtes dans le contexte
géologique plus ou moins définis et leurs aptitudes à être détecté par la méthode
géochimique à partir d’une teneur anormale.
9. Quels sont les facteurs physiques qui régissent la mobilité des éléments ?
Les facteurs physiques qui régissent la mobilité des éléments sont :
La gravité ;
La capillarité ;
La diffusion ;
La glace et la gelée ;
Le vent.
10. Quels sont les facteurs les plus importants qui perturbent les équilibres des
composés ?
Comme facteurs importants qui perturbent les équilibres des composés, nous avons :
La précipitation des éléments mineurs avec certaines espèces minérales communes
qui ont un effet piégeant important, tels que les oxydes de Fe et de Mn hydraté ;
Les effets des réactions organiques et de la vie organique au contact avec les
solutions naturelles à la surface du sol (milieu supergène).
12. Donnez la mobilité des éléments mineurs dans un milieu supergène siliceux
sulfureux libre.
La mobilité des éléments mineurs se présente de la manière suivante :
Très mobile Br, I, Mo, B, Se ;
Moyennement mobile Zn, Ba, U ;
Moyennement immobile Ni, Co, Cu, As, Sb, Sb, Pb ;
Très immobile Cr, REE
13. Donnez la mobilité des éléments résultant de l’altération superficielle des dépôts et
gîtes sulfurés.
La mobilité des éléments majeurs se présente de la manière suivante :
Milieu siliceux Milieu calcareux
Mobile S, Mo, Zn, Ag -
Intermédiaire Cu, Co, Ni, As, Mo S, Mo, Zn, Ag
Immobile Fe, Pb, As Fe, Cu, Pb
14. Quels sont les éléments qui peuvent modifier les tableaux des questions 11, 12 et
13 ?
Le Mo et l’As perdent leurs mobilité dans un milieu riche en Fe ;
Le Mn devient très mobile dans un milieu réducteur comme à la base d’un marais
tourbeux.
15. Donnez les associations qui peuvent servir de guide en prospection géochimique ?
Elément Milieu Elément recherché
As Bed rock, sol résiduel, stream sediment Veines aurifères
Hg Bed rock, sol Minerais complexes : Pb, Zn, Ag
Se Gossan, sol résiduel Sulfures épigénétiques
Ag Sol résiduel Ag, Au
Mo Eau, sol, stream sédiment Porphyry cooper
SO Eau Dépôts sulfurés
La spectrographie d’émission.
Cette méthode est la plus utilisée actuellement parce qu’elle est peu couteuse, très précise et
de sensibilité convenable, très rapide et très adapté au dosage quantitatif. Elle a peu
d’interférence et donne une bonne reproductibilité.
qui permettent l’établissement d’un spectre complet et tous les éléments constitutifs e
l’échantillon (majeur ou trace).
27. Donnez le domaine particulier de chaque type d’anomalie de dispersion par fluide
aqueux.
Type aérien : exploration des districts portant une minéralisation ;
Type de fuite (halo) : indicateur des corps minéralisés en profondeur ;
Type de paroi rocheuse : exploration souterraine pour connaitre les limites du corps
minéralisé.
29. Pourquoi les anomalies géochimiques formées par des dispersions gazeuses sont-
elles comparables à celles des anomalies de fuite ?
Les dispersions gazeuses sont comparables aux anomalies de fuite parce que les dispersions
gazeuses fournissent des indications sur les corps minéralisés profonds n’arrivant pas en
surface mais dont l’information dur leurs présences arrivent en surface soit par les pores des
roches ou des sols, soit par les fractures tectoniques.
32. Comment peut-on expliquer le piégeage des métaux dans les sédiments ?
Le piégeage des métaux dans les sédiments s’explique soit la coprécipitation, soit par
adsorption, soit par absorption aboutissant à la formation des solutions solides.
35. En quoi consiste l’intérêt de la prospection stratégique en sol dit résiduel du corps
minéralisé par rapport à celle au sol non résiduel ?
En sol résiduel, le sol de surface est automatiquement représentatif des roches sous jacentes
tandis qu’en sol non résiduel, le sol de surface ne représente pas automatiquement les roches
sous jacentes.
Les échantillons des sols résiduels donnent donc :
L’indication sur la zone très positivement différentiée,
L’indication sur la zone faiblement différentiée,
L’indication sur la zone stérile.
Les échantillons en sol non résiduel ne peuvent être en filiation avec la roche sous jacente que
dans le cas d’une anomalie de fuite ou d’un effet biochimique. L’anomalie de fuite ici peut
être soit aux fluctuations du niveau hydrostatique, soit per ascensum.
36. Les anomalies géochimiques liées aux fluctuations de niveau hydrostatique ne sont
pas facilement interprétable dans le cadre de la recherche minière. Pourquoi ?
Parce que ces anomalies peuvent être loin de la minéralisation ou que la source de l’anomalie
peut ne pas être un corps minéralisé mais une circulation.
constitue par conséquent une anomalie tandis que la prospection géobotanique est la
prospection par vérification de la présence ou l’absence de la plante indicatrice.
38. A votre avis, quelles sont les raisons qui font que la prospection stratégique dans
les eaux superficielles ne soit pas très appliquée ?
La prospection stratégique dans les eaux superficielles n’est pas très appliquée parce que :
Les teneurs en éléments dans les eaux sont très faibles et présentent un problème
de dosage ;
L’interprétation des résultats est délicate parce qu’elle varie suivant les crues et les
décrues ;
La détermination d’un fond local ou régional pose également des sérieux
problèmes ;
Il n’est pas possible de retrouver les mêmes résultats en cas de contrôle parce que
le 1er échantillon est différent du 2nd et encore différent de celui qui arrive au
laboratoire lors du contrôle ;
La campagne doit se faire dans des conditions climatiques constantes ;
Pour chaque élément, il y a un problème particulier lié au comportement.
41. Quels sont les substances justifiées les mieux indiquées pour recourir à la
prospection géochimique tactique en sol résiduel ?
Le domaine d’application de ces méthodes est essentiellement celui de la recherche des
filons, des amas ou horizon minéralisés.
Par exemple, des fortes teneurs en Nickel ou en Chrome sont considérées comme des bons
indicateurs de la dérivation des magmas parents à partir des sources mantelliques.
V. ETHIQUE ET DEONTOLOGIE
Messieurs,
Nous venons par la présente solliciter le financement pour le microprojet dont copie en annexe.
Ce microprojet, comme vous aurez à le constater, vise la réhabilitation du sol agricole des environs de
la cité de Muanda par son enrichissement graduel en phosphate.
Veuillez agréer,…
6. Indiquez les contraintes qui peuvent bloquer les micro-entreprises du domaine des
géosciences.
Les contraintes qui peuvent bloquer les micro-entreprises sont :
La méconnaissance de la législation en la matière ;
L’insuffisance des normes de gestion ;
L’absence d’une éthique des affaires ;
L’absence d’une culture d’entreprise (par exemple l’absence d’une mentalité et
d’une pratique de crédit remboursable) ;
L’accès difficile aux sources classiques de financement ;
L’association avec des hommes non compétents et non crédibles ;
L’ingérence familiale dans la gestion.
7. L’éthique est une source de libération. Quels sont d’après vous les mécanismes
acquis qui peuvent justifier cette affirmation.
Les mécanismes qui peuvent appuyer cette affirmation sont :
La lutte contre les antivaleurs,
La lutte pour la revalorisation, dans nos sociétés, de l’homme intègre, digne et
respectueux des valeurs spirituelles, morales et culturelles.
8. Quelle est l’importance d’un curriculum vitae et que doit-on éviter dans son
élaboration ?
L’importance d’un CV est qu’il est l’histoire personnelle d’une personne qui parle de lui en
son absence sous un jour favorable.
Dans son élaboration, on doit éviter : qu’il soit trop long ou trop bref, contienne des détails
dénué d’intérêt ou des intervalles non expliqués. En plus, il n’est pas un document où l’on
doit ni se sous estimer ni se surestimer.
10. Quel peut être, de manière concrète, l’apport des sciences de la Terre à la vie et au
cadre de la vie ?
La Terre est la nourricière et la protectrice des hommes, donc de la vie. La Terre est donc le
cadre de la vie. Les sciences de la Terre, dans certains de leurs aspects, conduisent à une
bonne gestion de notre patrimoine commun, le « sol » (amélioration de sa composition, lutte
antiérosive, drainage ou irrigation des terres incultes). Les Sciences de la Terre amènent au
respect de grands équilibres de la nature (fixer les limites à l’action de l’homme sur la
nature).
11. Quel type de microprojet pensez-vous soumettre aux bailleurs des fonds pour le
lancement de votre entreprise personnelle ?
Projet d’exploitation du phosphate de Kanzi en vue de l’enrichissement des terres arables des
environs de Muanda.
12. A la fin d’une mission exploratrice dans une région donnée, quel type de rapport un
géoscientifique doit-il présenter à son chef hiérarchique ? comment ce rapport sera-
t-il structuré ?
C’est un rapport spécial. Il sera structuré de la manière suivante :
a. Page du titre (portant aussi les noms, dates et lieu)
b. Table des matières (reprenant les chapitres et paragraphes, les pages, les figures et
tableaux)
c. Résumé (exposé représentatif de l’ensemble du travail : il doit être rédigé en un style très
concis, en moins d’une page)
d. Nomenclature (symboles utilises)
e. Exposé du problème
f. Bases théoriques
g. Description de l’appareillage
h. Mode opératoire
i. Résultats
j. Discussion (interprétation des résultats)
k. Conclusions (réponses aux questions)
15. Existe-il des antivaleurs dans les cas spécifiques des valeurs éthiques de
connaissance ?
Oui, ce sont les contraires ou l’absence de toutes les valeurs éthiques de la connaissance. Un
géoscientifique ne doit pas être :
Incompétents et l’inefficace ;
Rigide dans ses positions culturelles et scientifiques,
Superficiel dans le raisonnement et la présentation des faits,
Conservateur à outrance dans les connaissances et la formation acquise.
16. Quels sont les éléments essentiels d’une étude de faisabilité dans le domaine de
géosciences ?
Les éléments essentiels d’une étude de faisabilité, dans le cadre des microprojets
geoscientifiques sont :
a. Situation géographique (localisation).
b. b) Infrastructures
- Services d’utilité publique
- Routes, chemins de fer et autres
- Main d’œuvre
c. Géologie
- Structure, configuration ;
- Teneur en minerais ;
- Qualité, densité, quantité et qualité de la réserve (ou ressource) ;
17. Quelle est la structure définitive d’un rapport scientifique sanctionnant la fin des
travaux de terrains relatifs aux géoscientifiques ?
- Page de garde
- Table des matières
- Avant propos
- Résumé
- Nomenclature (symboles utilises)
- Introduction générale
- Connaissances antérieures du secteur d’étude
- Présentation des données de terrain
- Analyse des données de terrain
- Interprétation des données de terrain
- Conclusion
18. Dans quel monde professionnel les codes d’éthique sur les relations sociales
stipulent : « les hommes vous estimeront en fonction de votre utilité sans tenir
compte de votre valeur » ? Qu’en pensez-vous ?
C’est dans le monde de la compétitivité et de la rentabilité. De mon avis, chaque homme
renferme en lui des valeurs exploitables. Il est donc question de savoir exploiter ces valeurs
pour les rendre utiles.
20. Quelle peut être d’après vous l’apport capital de la géologie ou de la géographie au
développement économique de votre pays ?
Déjà notre pays, la République Démocratique du Congo, est présenté comme un scandale
géologique. Et le grand enjeu de la géologie reste les matières minérales de base essentielles
pour le développement industriel et économique. Les matières minérales étant disséminées à
travers toute la RDC, il appartient aux géologues de les trouver pour leurs exploitations. Il est
bien entendu connu que le géologue ne doit pas travailler seul. Il sera accompagné, pour
certaines spécificités, par le géographe par exemple.
21. Quelles sont les règles éthiques que doit observer un géoscientifique dans la
gestion de l’environnement en général et dans les ressources minérales en
particulier ?
Un géoscientifique, dans la gestion de l’environnement et des ressources minérales, doit
observer les règles éthiques liées à :
L’ordre moral : il fera preuve d’intégrité, honnêteté et loyauté ; de fidélité et de
discrétion ; de ponctualité et de régularité ; de dignité et de fierté ; de pureté morale et
de pudeur ; de bonté et de sociabilité ; de tolérance et de pardon.
- La connaissance : il fera preuve de compétence et d’efficacité ; de créativité ; de sens
critique et d’autocritique ; de rigueur intellectuelle ; d’esprit de culture.
d’affronter la vie pratique. Mais cette vie pratique, nous n’allons pas l’affronter sans la
conscience parce que la science aussi doit resplendir avec la conscience. C’est dans cet angle
que le cours, tout en insistant sur les valeurs éthiques, ne s’est pas limité à parler de la
déontologie professionnelle des professions géoscientifiques, mais a aussi monter aux
étudiants les voies à suivre pour exercer cette profession ; en commençant par la lettre de
demande d’emploi. Donc, il a été donné plus qu’il aurait dû être donné, tout, à l’avantage de
l’étudiant, futur travailleur.
24. Commentez l’affirmation ci-après en mettant en exergue les valeurs éthiques qui
rapporte : « La pratique professionnelle exige une connaissance professionnelle,
une responsabilité professionnelle et une moralité professionnelle ».
Dans le pratiquant professionnel doit, dans l’exercice de sa profession, connaitre son métier
au vrai sens du mot. Ses connaissances doivent être supérieures à ce qu’il est demandé de
faire. C’est ainsi qu’il pourra faire preuve de compétence et d’efficacité, de créativité, de
rigueur intellectuelle, de sens critique et autocritique, d’esprit de culture. Il devra faire
preuve d’une capacité d’agir en pleine responsabilité dans des situations concrètes en
respectant les libertés des autres et en assumant ses choix ; le tout, bien dosé des valeurs
d’ordre moral.
comme dans le cas du cut and fill, mais ici elles sont séparées par des piliers en place pendant
l’extraction des minerais. Si le toit des chambres sont fragiles, on les renforce par un
soutènement. Les chambres sont remblayées avec les produits du traçage. Cette méthode est
couteuse. A la fin de l’exploitation, on récupère partiellement les piliers en sub level caving.
8. Décrivez une exploitation par top slicing et donnez les avantages et inconvénients.
L’exploitation est descendante sous des matelas protecteurs en fer feuillard s’appuyant sur la
roche et sur des étançons présécurisés ; on foudroie la roche ; les déblaies s’accumulent sur le
matelas ; le produit est charrié vers le puits de récupération où il récupéré vers la sortie du
bas.
Inconvénients : c’est couteux
Sulfure Lépidolite
Granites et
Oxydes pegmatites
Sn Sn
Apatites
S Cl F
Ce diagramme montre l’affinité des oxydes vis-à-vis des trois roches mères, et l’affinité des
sulfures vis-à-vis des filons de quartz marquant le passage du stade pneumatolytique au
stade hydrothermaux. Il s’agit ici de deux triangles inversés dont l’un définit la lithologie, et
l’autre les minéralisations. Ce diagramme est basé sur la présence de 4 éléments à savoir le
fluor, le lithium, le soufre et le fer constituant deux minéraux vecteurs, d’une part, du
rubidium, et d’autre part, de l’or. Il s’agit du lépidolite et de l’arsénopyrite. La température
va diminuant à partir du pôle représenté par le fluor.
Détermination de la roche support :
Avec Rb égale ou supérieur 100, IF = Sn/Rb = 6000/4000 = 1,5.
Si IF < 0,25 Granitoïde
Si 0,25 ≤ IF < 2,5 Filons de quartz
Si IF ≥ 2,5 Greisen
Or IF = 1,5 qui est supérieure à 0,25 et inférieure à 2,5. Donc la roche support est un filon de
quartz.
Sn
2,5
IF =1,5
0,25
5
Rb
11. Donnez les principes de mesure lors d’une investigation par la méthode de la
résistivité.
Il s’agit de localiser les formations géologiques en mettant à profit leurs résistances au
passage du courant électrique. Les minéraux de roches sont pour la plus part des isolants
parfaits. Le courant passe uniquement par l’eau qui imprègne les pores et les fissures et dont
la résistivité dépend des ions en solution. Le dispositif d’appareillage comprend 2 électrodes
A et B pour les pénétrations du courant dans le sol. On mesure l’intensité de l’ampèremètre i.
deux autres électrodes M et N permettent la mesure de la différence de potentiel existant
entre les 2 points.
Coefficient de poisson σ = ƛ/ (ƛ + μ)
= 32 500 000/2(32 500 000 + 15 250 000)
= 32 500 000/2 x 47 750 000
= 32 500 000/95 500 000
= 0,33
Coefficient de poisson σ = (γ2 – 2)/2(γ2 - 1) or γ =Vp/Vs = 5000/2500 = 2
= 2((5000/2500) ) - 1
2
= (22 -2)/2(22 – 1)
= 2/6 = 0,33
L’ampleur de la déformation normale = 5/0,33 =15,15 m
13. On donne :
K2 O 3,10%
Na2O 1,30%
CaO 0,30%
Calculez le pourcentage des eaux hypogènes, supergènes et eaux météoriques S*
K = 3,10 x 0,8298 = 2,57 ; Na = 1,30 x 0,7419 = 0,97 ; Ca = 0,3 x 0,7141 = 0,21
14. Un quartz filonien a fourni les teneurs suivantes : Fe2O3 2,80% ; TiO2 4,17% ; K
1,55% ; Na 2,30% ; Ca 2,68%.
a. Caractérisez les solutions mères sur un diagramme
b. Fixez l’intervalle de température de la cristallisation à l’aide de la thermométrie Fe-
Ti, Ca-Ti et Fe - Ca
B = 70,6%
A = 29,4%
Na C = 13,4% Ca
Il est d’origine continentale mixte
15. On donne : SiO2 45,0% ; Al2O3 30,0% ; Fe2O3 2,50% ; MgO 5,00% ; CaO 0,90% ; K2O
1,00% ; Na2O 2,00% ; P2O5 12,6%.
Calculez la température de fusion (dans le cas des argiles) et donnez l’usage industriel de
cette argile selon ce type culminant et calculez le pH.
L’intersection se trouve dans la zone F, donc cette argile est sodo-magnésique. Il est utilisable
dans l’industrie des gels collants et moulants des fonderies ou coagulants dans l’épuration
des vins.
16. Une sphalérite en équilibre avec la pyrrotite (pyrite) a cristallisé à 608,2 °C. Quelle
est sa teneur en Fer et en soufre ?
608,2 °C = 881,2 °K (°K = °C + 273)
17. Un minéral filonien a la composition suivante : K2O 0,69% ; Na2O 1,77% ; CaO
0,75% ; Fe2O3 1,60% ; TiO2 0,25%.
a. Donnez l’origine de ce minéral ;
b. Donnez le processus génétique du fluide métallifère ;
c. Donnez la température de cristallisation du minéral.
K = (78/94) x 0,69 = 0,57
Na = (46/62) x 1,77 = 1,31
Ca = 0,7141 x 0,75 = 0,54
Fe = 0,6994 x 1,60 = 1,12
Ti = 0,5994 x 0,25 = 0,15
a. Origine
K + Na + Ca = 0,57 + 1,31 + 0,54 = 2,42
K = (0,57/2,42) x 100 = 24%
Na = (1,31/2,42) x 100 = 54%
Ca = (0,15/2,42) x 100 = 22%
K
B = 70,6%
A = 29,4%
Na C = 13,4% Ca
Il est d’origine continentale mixte
b. Processus métallogénique
ALC = (K + Na)/Ca or K = 0,57, Na = 1,31 et Ca = 0,54
ALC = (0,57 + 1,31)/0,54 = 3,48
3,48 est compris entre 2,72 et 6,81 ; donc il est de la classe Oro génétique type Oro tonique et
Oro thermal.
c. Intervalle de cristallisation
suivant la thermométrie Fe-Ti
Fe = 1,60 x 0,6994 =1,11904
Ti = 0,25 x 0,5995 = 0,149875
R = Fe/Ti = 1,11904/0,149875 = 7,47
Donc G1 = 6,65 et G2 = 14,89
Fe-Ti = °G1 = 450° et °G2 = 525°
T°1 C = °G1 + 75°(R – G1)/G2 – G1
= 450 + (75(7,47 – 6,65))/14,89 – 6,65
= 450 + (61,5/8,24)
= 450 + 7,46 = 457,5°
Suivant la thermométrie Ca - Ti
Ca = 0,75 x 0,7147 = 0,536025
Ti = 0,25 x 0,5995 = 0,149875
R = Ca/Ti = 0,536025/0,149875 = 3,58
Donc G1 =3,12 et G2 = 7,50
Ca – Ti = °G1 = 450° et °G2 = 525°
T°2 C = 450 + ((75(3,58 – 3,12)/7,5 – 312
= 450 + (34,5/4,38)
= 450 + 7,88 = 457,9°C
Ecart T2 – T1 = 457,9° - 457,5° = 0,4°
18. La roche intrusive d’amplitude métasomatique égal (A=5,50) contient 180 ppm de
Zn. Quelle est sa profondeur de cristallisation ?
A = 5,50 M = 40 km Z = 180
C = Z/(A – 1) = 180/(5,50 – 1) = 180 /4,5 = 40
Zv = 50,9825C/(1 + 0,3585C) =(50,9825 x 40)/1 + (0,3585 x 40) = 2039,3/15,34 = 132,9
Av = (Zv + C)/C = (132,9 + 40)/40 = 172,9/40 = 4,3235
Ap = (145 + C)/C = (145 + 40)/40 = 185/40 = 4,625
Ir = Ap/Av = 4,625/4,3235 = 1,0697
G = Ap – Av = 4,625 – 4,3235 = 0,3015
E = M x Ir/IR = 40 km x Ir/IR = 40 km x Ir x 0,9282 = 40 km x 1,0697 x 0,9282 = 39,7158
P = (E x G)/0,9282Ap = (39,7158 x 0,3015)/(0,9282 x 4,625) = 11,9743/4,2929 = 2,789 km
P = (E x IR x G)/Ap = (39,7158 x 1,077354 x 0,3015)/4,625 = 12,901/4,625 = 2,789 km
b. Usage industriel :
Na2O + K2O + MgO + CaO = 2,3 + 2,3 + 0,9 + 4 = 9,5 = 100%
CaO = 4% =(4/9,5) x 100 = 42 %
MgO = 0,9% = (0,9/9,5) x 100 = 10 %
Na2O + K2O = 4,6 = (4,6/9,5) x 100 = 48 %
L’intersection se trouve dans la zone B, donc cette argile est calco-sodique. Il est utilisable
dans l’industrie des gels lubrifiant pouvant être améliorés par ajout de carbonate de sodium
pour les applications de la catégorie A, ou par ajout de carbonate de calcium pour les
applications de la catégorie C.
5. Quelles sont les conséquences de l’application d’une force à la surface d’un corps ?
A l’application d’une force à la surface d’un corps, il y a modification de dimension et de
forme. Toute fois, en vertu du principe d’action et de réaction, il y a des forces internes au
corps qui s’opposeront à ces forces externes. Si les forces internes sont supérieures aux forces
externes, la déformation sera nulle.
6. Définissez :
a. Sismogramme : c’est le tracé d’un sismographe, ce dernier étant l’appareil destiné
à mesurer, à l’heure, la durée et l’amplitude des séismes.
b. Epicentre : c’est le point de la surface du sol situé sur le vertical au dessus du foyer
ou hypocentre.
c. Hypocentre : c’est le point situé en dessous de la surface du sol et qui est considéré
comme point source de l’ébranlement sismique initial. C’est le foyer sismique.
7. Qu’est-ce que :
a. Une contrainte : c’est une force par unité de surface.
b. Une contrainte normale : c’est une force qui est appliquée perpendiculairement à
la surface.
c. Une contrainte tangentielle : c’est une force qui est appliquée dans les deux faces
parallèles d’un corps de façon perpendiculaire mais avec des indices différents.
C’est la contrainte de cisaillement.
17. Donnez la loi de la réfraction pour les ondes élastiques ainsi que son expression
dans le cas d’une incidence critique.
Lorsque les ondes arrivent aux interfaces du sous sol, elles sont partiellement réfléchies et
partiellement transmises en respectant les conditions aux limites des milieux élastiques.
Son expression dans le cas d’une incidence critique est Sin ic = V1/V2.
19. Donnez la différence entre l’intensité d’un séisme et la magnitude d’un séisme.
L’intensité d’un séisme est calculée par les effets macroscopiques qu’il produit comme par
exemple la destruction des bâtiments, etc. la magnitude est la quantification d’un séisme à
partir de l’amplitude des ondes sur base d’un instrument.
25. Le fossé tectonique ou rift des grands lacs africains, est-il une zone de subduction
ou de divergence ? Justifiez votre réponse.
C’est une zone de rifting qui est en fait une période précédant soit une collision soit une
divergence. Cette zone est donc à l’étape préparatoire d’une mer naissante par des mises
ensembles des lacs. C’est après le rifting qu’on saura s’il s’agira d’une subduction ou d’une
divergence.
27. Donnez les trois phases du manteau et illustrez leurs trajectoires respectives.
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
29. Donnez les trois phases du noyau interne et illustrez leurs trajectoires respectives.
PKJKP, PKIKP, PKIKP.
Les phases P et S réfractées au travers du noyau. Elles sont notées K (Kern ≡ noyau). Ainsi,
les phases traversant le noyau sont notées, par exemple : PKP, PKS, SKS, SKP. Mais il faut
noter que le noyau extérieur étant liquide, une phase K est toujours une onde longitudinale.
La phase PKP est aussi notée P’.
30. Faites le schéma de la structure du globe terrestre et y indiquer les trajectoires des
phases ci-dessous : Pl, sS, Pc, S, Ss, PP, PKP, PKKS, PKJK.
Sssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
ssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
32. Est-ce la séismologie est compatible avec la dérive des continents ou à la tectonique
des plaques ?
Sssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
sssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
34. Quelle différence y a-t-il entre tectonique des plaques et dérive des continents ?
La différence entre la dérive des continents et la tectonique des plaques est que pour la
première les continents sialiques sont supposés se déplacer sur leurs substratums simique
(comme un radeau sur l’eau) alors que pour le second les continents se déplacent de concert
avec les fonds océaniques (sima), l’ensemble flottant sur l’asthénosphère.
35. Quelle est l’apport de la sismologie à la dérive des continents et à la tectonique des
plaques ?
Les mouvements des plaques sont connus à partir de l’analyse des mécanismes focaux des
grands séismes parce que les plans nodaux obtenus de la polarité des ondes P issues du foyer
permet de déterminer l’orientation des failles associées d’autant p ;us que les séismes
provoquent les failles. Les zones sismiques sont les zones des frontières des plaques.
Par exemple, lorsque le sismogramme du mécanisme focal montre que le foyer sismique est
dans la zone de compression, on a une faille inverse alors que lorsqu’il est dans la zone de
dilatation, on aura une faille normale.
l’importance des intensités respectives de chacun de ces points la distance d séparant qui les
sépare.
46. Quel est l’élément principal de Pratt Hayford en ce qui concerne la distribution de
la pesanteur
L’élément principal de Pratt Hayford en ce qui concerne la distribution de la pesanteur est
la densité qui varie latéralement dans les colonnes en fonction de leur élévation par
rapport au géoïde. En effet, plus la colonne est élevée moins elle est dense et inversement.
Ce changement se produit jusqu’à une profondeur appelée profondeur de compensation
qui est de l’ordre de 100 km dans le modèle de Pratt.
e. Correction de marées : Les gravimètres sont des instruments très sensibles et sont
donc influencés par l’attraction luni-solaire. L’amplitude de la variation conséquente
peut atteindre 0.3 mgal. Comme les marées océaniques, cette attraction dépend de la
latitude et de l’heure. Cependant, bien qu’il soit de calculer cette correction, en
pratique l’on n’en tient pas souvent compte.
48. Si la Terre est considérée comme un dipôle, quels en seront les éléments
caractéristiques ?
La Terre étant considérée comme un dipôle, les éléments caractéristiques sont :
Le moment magnétique du dipôle est défini par un vecteur M = md avec d comme
la distance entre P+ et P- et m est l’intensité magnétique dont +m concerne P+ et –
m est pour P- ;
L’axe de dipôle est un vecteur P-P+ orienté de P- vers P+ ;
La position du dipôle est donnée par son centre O duquel P- et P+ sont très
proche ;
Le champ du dipôle en un point P quelconque tel que OP = r peut être calculé par
les expressions : P- P = r + ½ d cos θ et P+ P = r - ½ d cos θ
Avec P- comme le point négatif, P+ est le point positif, d est la distance entre P+ et
P-, r = d/2, θ est la colatitude et P est un point quelconque de la Terre.
49. Si la Terre est considérée comme une sphère uniformément chargée, quels en
seraient les éléments caractéristiques ?
Les éléments caractéristiques de la Terre en tant que sphère uniformément chargé sont :
Le pôle Nord qui est chargé négativement (P-) ;
Le pôle Sud qui est chargé positivement (P+) ;
L’axe N – S dont la distance est nommée d ;
L’intensité de la charge au pôle Nord (-m) ;
L’intensité de la charge au pôle Sud (+m) ;
Le rayon de l’axe nommé r qui est égale à d/2
h1 = ( )
magnétique. Ce qui entraine que les anomalies gravimétriques sont plus réduites et
plus régulières que les anomalies magnétiques ;
Les instruments gravimétriques doivent être plus sensibles que les balances et
magnétomètres ;
Les variations du champ gravitationnel sont moins complexes et moins rapides
que celles du champ magnétique.
3. Une carrière est creusée dans un environnement de brousse dans le sable fin. La
capacité de rabattement au piézomètre de référence est de 3 m sous une
pluviométrie annuelle Pm = 140 (9 mois sur 12). Les températures mensuelles sont
de : Tm = 22 °C ; Tmax = 26 °C ; Tmin = 18 °C. Donnez le bilan d’exhaure en m3 en
termes de pompage (Qpc), Ie et soustraction de l’aquifère.
6. Une exploitation par chambre et piliers est à 600 m de profondeur dans une roche
de dureté 4 et de densité 2,60. Elle couvre une superficie de 1 ha. Donnez les
proportions minimales et maximales de minerais récupérables dans les chambres
compte tenu des piliers.
7. Un sondage foré dans un quartzite a fourni xxxxx suivant : 50 cm, 20 cm, 8 cm, 35
cm, 16 cm, 11 cm, 32 cm, 15 cm, 9 cm, 21 cm, 8 cm, 17 cm, 9 cm, 14 cm, 12 cm. Quelle
est la dureté du massif rocheux ?
10. Une roche de densité 2,8 supporte une exploitation en chambre et piliers au moyen
de 25 piliers carrés de 10 m de côté, à la profondeur de 200 m. le chantier couvre 1
ha. Quelle est la pression supportée par chaque pilier ?
11. Un ring de 192 m3 en sublevel caving contient 537 tonnes de minerai à 4,75 % Cu et
0,65 % Co. A l’exploitation, on récolte 650 tonnes de minerais, 16,6 tonnes de Cu et
2,3 tonnes de Co.
a. Donnez le taux de dilution et de récupération ainsi que le ratio d’extraction.
12. Une fissure apparue dans une banquette sur un seuil d’altération de 60 m présente
une ouverture de 80 cm lors de l’évacuation de la carrière à 12h00’ heure locale. A
quelle heure du jour aura lieu l’effondrement de la banquette ?
Données E2 = 80 cm S = 60 m
Inconnues RH = ?
Formules RH = S x (tg α/3) sachant que tg α =0,50
D = RH /sin α sachant que α = 26,5651°
T = 1,291√
Solution RH = 60 m x (0,50/3) = 60 m x 0,167 = 10 m
T = 1,291 √ = 1,291 √ = 1,291 x 3,033 = 3,916 jour
Si 1 jour = 24 heures
0,916 jour = 21,98 heures
Si 1 heure = 60 minutes
0,98 heure = 58, 75 minutes
Si 1 minute = 60 secondes
13. Une carrière a une capacité d’exhaure par xxx de 15.000 m3 par an et un gradient
piézométrique de 0,40. Quelle est la pluviométrie prévisionnelle permettant de
dénoyer 30 m de terrain ?
14. Un minerai de Kipushi contient 6 % Cu, 15 % Zn et 9,5 % S. Donnez sa composition
minéralogique et sa densité.