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(TRANSCRIPTION) - Track 11
Les tests de recrutement (2’52’’min)
JOURNALISTE : C’est bien tout ce que les candidats à un emploi rêvent de savoir : À quoi faut-il s’attendre lors
d’un test de recrutement ? Quels sont d’ailleurs les objectifs de ces séances ? Eh bien, on va tout comprendre
Pascal Le Guern.
PASCAL LE GUEM : Questionnaires de personnalité, mises en situation, tests de connaissances... Aujourd’hui,
les recruteurs ne se limitent pas aux seuls entretiens. Ils font régulièrement appel à des tests de recrutement
pour mesurer l’adéquation du profil du candidat avec le poste à pourvoir. Alors nous en parlons avec vous Alain
Gavand, bonjour.
ALAIN GAVAND : Bonjour.
PASCAL LE GUEM : Vous êtes dirigeant du Cabinet Alain Gavand Consultants et auteur du livre «Le
recrutement - Enjeux, outils, meilleures pratiques et nouveaux standards» paru aux éditions d’Organisation.
Que comprend-on peut-être d’abord par test de recrutement ?
A. GAVAND : Le test de recrutement, c’est un exercice standardisé où l’on va comparer la réponse du candidat
ou du collaborateur à un échantillon représentatif, par exemple en fonction de l’âge ou en fonction d’un métier.
PASCAL LE GUEM : Il y a plusieurs tests de recrutement qui existent.
A. GAVAND : Oui, bien sûr. Alors on peut les classer en deux catégories : les tests de personnalité et puis les
tests d’aptitude mentale par exemple les tests de logique.
PASCAL LE GUEM : Les plus pratiqués c’est quoi ?
A. GAVAND : Aujourd’hui, les tests de personnalité sont très utilisés et les tests d’aptitude intellectuelle sont
utilisés par exemple par une entreprise sur trois en Europe.
PASCAL LE GUEM : Donc, l’objectif c’est de …
A. GAVAND : Oui, c’est donc une pratique quand même largement répandue.
PASCAL LE GUEM : Donc l’objectif de ces tests, c’est vraiment de compléter ou confirmer peut-être
l’appréciation du recruteur sur le candidat, c’est bien ça ?
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A. GAVAND : C’est surtout d’avoir un élément objectif, imparable qui va au-delà de la seule subjectivité du
recruteur.
PASCAL LE GUEM : Quand vous dites imparable, est-ce que ça veut dire que c’est infaillible ?
A. GAVAND : Alors, infaillible, non. Ça reste seulement un outil qui permet de compléter la décision du
recruteur et surtout d’être mise en perspective dans une appréciation globale.
PASCAL LE GUEM : Alors, comment se préparer à ces tests ? Parce que ça fait toujours un peu peur aux
candidats.
A. GAVAND : Alors, peur oui évidemment, je l’entends tout à fait. Tout d’abord, il n’y a pas d’effet de la
préparation à un test car en général le fait de repasser une deuxième fois un test n’apporte pas une réponse
meilleure au candidat.
PASCAL LE GUEM : Donc, ça ne sert à rien de s’entraîner, c’est ce que vous venez de dire.
A. GAVAND : Si, malgré tout, il est utile de s’entraîner pour se familiariser car les candidats, et c’est tout à fait
fréquent, sont parfois anxieux et le fait de connaître le matériau du test peut quand même rendre le candidat
moins anxieux et donc d’avoir de meilleures réponses. C’est à ce niveau-là que la préparation peut jouer. Il faut
bien imaginer que dans un questionnaire de personnalité par exemple il n’y a pas de bonne réponse ou de
mauvaise réponse. Donc, là, ne cherchez pas à …
PASCAL LE GUEM : à tricher…
A. GAVAND : donner des réponses ou à tricher. En revanche, sur un test d’aptitude intellectuelle, il est vrai que
le fait de se préparer vous rend moins anxieux et peut vous rendre plus performant.
PASCAL LE GUEM : Ces tests de recrutement, est-ce qu’ils ont évolué et à quoi ils vont ressembler dans
l’avenir ?
A. GAVAND : Les tests ont évolué car ils s’appuient aujourd’hui sur des recherches scientifiques, notamment
des psychologues, de plus en plus sophistiqués et la grande nouveauté, c’est qu’ils sont pratiquement tous sur
informatique …
PASCAL LE GUEM : Évidemment.
A. GAVAND : et vous avez de moins en moins de tests papier.
EXERCICE 2
1. On peut optimiser les outils de recherches à l’ère du numérique.
2. le plus grand choix d’informations appropriées.
3. de savoir faire le bon choix.
4. n’établit aucune certitude d’impact sur notre cerveau.
5. se transforme grâce à de nouvelles activités.
6. Des messages visuels d'alerte d'urgence.
7. Marcher dans les bois.
(TRANSCRIPTION) - Track 12
Les nouvelles technologies nous rendent-elles moins intelligents (2’ 58’’min)
À l’arrivée du numérique, on a eu exactement les mêmes choses qu’on a eues quand il y a eu l’arrivé des livres
et des écrits. Et c’est drôle parce que quand on reprend les écrits de Victor Hugo, on se retrouve exactement
avec les mêmes formulations de phrase. Est-ce que les livres ça a enlevé des parties de notre cerveau et
personne n’est capable de mémoriser. Ben, on le voit bien que c’est pas le cas. Elles nous permettent
justement de savoir où aller chercher l’information quand j’en ai besoin et pas tout stocker de manière comme
si on mettait toute la bibliothèque dans notre cerveau mais non, avoir finalement une information c’est savoir où
aller la chercher. Et les smartphones, nos écrans, le numérique nous permettent justement de maximiser nos
sources d’information. Et de se dire «ah, je cherche ça» ben très rapidement tac tac je me mets sur mon
téléphone, je tape ce qu’il faut et ça me donne la réponse. Alors, le numérique qu’est-ce que ça peut nous
apporter, en plus du livre ? C’est d’autres stratégies d’apprentissage, c’est d’autres sources d’information,
d’autres sources de stockage et même on s’est rendu compte, il y a des recherches qui ont montré que les
gens qui étaient très habitués à faire beaucoup de recherches justement sur Internet, et bien augmentaient leur
capacité de sélection d’informations. Ça veut dire inhiber la stratégie qui est pas la plus pertinente et aller
chercher celle qui est la plus pertinente. On doit mettre de côté quelque chose et aller chercher quelque chose
d’autre. Et cette compétence-là, c’est ce qu’on appelle un peu la flexibilité mentale. C’est de pouvoir s’adapter à
différentes choses en fonction des contextes. On doit de plus en plus s’adapter, de plus en plus sélectionner de
l’information et donc ça renforce les compétences si on est bien guidé justement pour faire ça. Alors, est-ce
qu’il y a des modifications cérébrales derrière, des modifications de neurones, ça on ne le sait pas encore parce
qu’on a pas encore le recul nécessaire pour comprendre comment dix ans ou vingt ans d’usage ça va modifier
vraiment structurellement les choses dans notre cerveau. Ce qu’on sait par contre, c’est que dès lors qu’on va
utiliser quelque chose de nouveau, ça va changer. Il va y avoir des micro-changements au niveau de nos
neurones. Ce module se modifie en fonction de notre environnement et des nouvelles choses qu’on fait dans la
vie de tous les jours. Et finalement, on s’est rendu compte que la notification ça fait appel à notre système
d’alerte. Dès qu’il y a quelque chose qui est faillant, qui change, il y a une lumière, il y a un son qui va aller
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attirer mon attention, hop ça va aller consommer de l’énergie. Et plus on va avoir des notifications, plus on va
consommer de l’énergie mentale. Et ça ce que ça provoque, ça provoque de la fatigue à long terme. D’ailleurs
même sur la journée on le ressent. À 15h, quand on a passé sa matinée sur son téléphone, on se sent fatigué.
Et donc la comparaison qu’on peut faire entre ceux qui sont tout le temps sur leur téléphone par rapport à ceux
qui ont moins eu l’habitude d’avoir ce téléphone dans les mains comme les personnes âgées ou d’autres, eh
ben ça c’est un changement sur justement leurs ressources intentionnelles. On se rend compte que les jeunes
vont être plus fatigués à cause de l’usage excessif, à cause des notifications que justement les personnes qui
ont moins l’habitude d’utiliser ces outils. L’outil pour recharger ses batteries, par exemple, ça serait de prendre
un café avec ses amis, d’aller discuter du dernier épisode de Game of Thrones, de faire un tour dans le parc ou
dans le bois à côté de chez soi. Voilà ce que c’est une pause qui permet de recharger nos ressources
mentales.
EXERCICE 3
Document 1
1. Des aliments très mauvais pour la santé.
2. qu’il existe un silence sur les produits alimentaires dangereux.
(TRANSCRIPTION) - Track 13
La malbouffe (1’02’’min)
JOURNALISTE : William Reymond est un journaliste français d’investigation installé aux États-Unis. Il publie un
livre qui fait froid dans le dos «Toxic food» chez Flammarion. Merci William Reymond d’être avec nous. Quand
je dis que c’est un livre qui fait froid dans le dos, vous y dénoncez les nouvelles malbouffes. Pourquoi ça a
changé, c’est pire qu’avant ?
WILLIAM REYMOND : Oui, depuis vingt ans, on s’est rendu compte que notre alimentation a complètement
changé. Moi, ce qui m’intéressait c’était aller au-delà de l’obésité et se dire quels sont les effets de tous ces
produits qu’on rajoute dans notre alimentation. 80% de notre alimentation aujourd’hui est d’origine industrielle.
Quels sont les effets sur notre santé ? Et c’est là que j’ai découvert en faisant cette enquête que beaucoup de
maladies, comme des cancers, mais des maladies cérébrales sont liées à ce que nous mangeons aujourd’hui.
JOURNALISTE : C’est-à-dire en toute connaissance de cause, on nous empoisonne. C’est ce que vous dites
clairement.
W. REYMOND : On a toutes les informations aujourd’hui. Par exemple, un des éléments que je raconte, c’est
que depuis cinq ans, on sait que la manière dont on cuit nos frites, nos pommes de terre, la manière dont la
chaleur crée une réaction chimique qui fait qu’aujourd’hui la cuisson des frites les rend cancérigènes. On le sait,
c’est établi mais pour l’instant on ne fait toujours rien au niveau de notre santé.
Document 2
3. d’une option peu choisie.
4. L’exercice intellectuel.
(TRANSCRIPTION) - Track 14
Le vieillissement (1’17’’min)
Michel SERRES : Au fond, le problème du vieillissement et la manière de se défendre a trois solutions et trois
seulement ; une mauvaise, une moyenne et une excellente. Il se trouve que l’excellente est complètement
oubliée. Il y a une mauvaise solution, c’est ce qu’on pourrait appeler les cosmétiques, on peut arranger les
choses, avoir un faux nez, ça c’est la plus mauvaise des solutions parce qu’elle ne marche jamais. Et pourtant
c’est celle la plus répandue. Il y a une seconde solution qui est déjà un peu meilleure, que j’appellerai la
solution gymnastique. C’est à dire continuer à faire de l’exercice, il faut, et lorsqu’un médecin vous dit «pour ne
pas vieillir faites de l’exercice» tout le monde les croit et ils ont raison. Mais ça a des limites. Je ne peux pas à
60 ans sauter 1,80m en hauteur. Et la troisième solution qui est complètement oubliée, que personne ne
pratique, et pourtant de loin la meilleure c’est la suivante : elle est intellectuelle. Si un médecin vous disait un
jour si vous voulez ne pas vieillir, vous devez tous les jours faire de l’exercice physique mais aussi un exercice
un peu intellectuel. Lisez quelque chose d’un peu plus difficile que ce que vous arrivez à comprendre. Alors
votre intellect est toujours éveillé et la véritable jeunesse passe par l’esprit.
Document 3
5. la position des jeunes sur l’Europe.
6. Un espace de liberté, d’échange et de partage.
(TRANSCRIPTION) - Track 15
L'Europe et les jeunes (1’00’’min)
JOURNALISTE : Vous le savez, chaque jour jusqu’aux élections européennes, on vous propose d’écouter des
témoignages de jeunes européens afin de connaître leur ressenti quant à l’Europe ou tout simplement leur senti-