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Aujourd’hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité

élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux
d’éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent
élevés.  Les forts taux de croissance démographique dans les pays les moins avancés
constituent donc un obstacle pour la réalisation des OMD, estime la Division de la
population du Département des affaires économiques et sociales.

Le rapport précise que les pays les moins avancés, dont la plupart sont situés en
Afrique subsaharienne, sont en retard dans la réalisation de l’objectif de
réduction de la fécondité.  Ils connaissent de ce fait une forte croissance
démographique depuis les années 1960.

Dans ces pays, le taux de fécondité est toujours élevé, malgré une légère baisse au
cours des 10 dernières années, il est passé de 5,7 à 4,6 enfants par femme.  Dans
les autres pays en développement, ce taux, qui était tombé à 3,1 enfants par femme
entre 1990 et 1995, est aujourd’hui à 2,5.  À cause du taux élevé de fécondité, la
population des pays les moins avancés continue à augmenter à un rythme de 2,4% par
an, ce qui représente le double de la croissance démographique du reste du monde en
développement où le taux est de 1,2% par an.

D’autres rapports, dont sera saisie la Commission, expliquent comment la réduction


de la taille des familles peut contribuer à diminuer la pauvreté.  Une famille plus
petite peut, en effet, économiser davantage et investir plus dans l’éducation et la
santé de chaque enfant.  Ils démontrent aussi qu’une planification familiale peut
améliorer la santé des mères et les chances de survie des jeunes enfants.  En
outre, une croissance modérée de la tranche de population constituée par les
enfants peut permettre aux gouvernements de dépenser davantage par enfant dans les
secteurs de l’éducation et de la santé.

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