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Selon le Rapport sur le développement dans le monde 2012 : Égalité des genres et
développement, la situation des femmes et des filles vivant en milieu pauvre dans
beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne se caractérise encore par de sérieux
handicaps. Un aspect particulièrement préoccupant est le surcroît de mortalité des
femmes, pour lequel les auteurs du rapport emploient l’expression « déficit de
femmes ».
Mais le rapport fait état d’importants progrès pour la réduction des inégalités entre
hommes et femmes à l’échelle mondiale, en particulier dans le domaine de
l’éducation. Dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, les taux d’inscription dans
l’enseignement primaire se situaient en 2008 à 91 filles pour 100 garçons (contre 85
en 1999). Malgré cela, beaucoup de pays de la région affichent des progrès limités
en ce qui concerne les taux de scolarisation des filles dans le primaire et le
secondaire. En Érythrée, par exemple, le taux net de scolarisation primaire pour les
filles, qui se situait à un très faible niveau de 16 % en 1990, n’est passé qu’à 36 % en
2008. Au Tchad et en République centrafricaine, il y a moins de 70 filles pour 100
garçons dans les écoles primaires. Et au Mali, le taux de scolarisation des filles âgées
de 5 à 19 ans est comparable à ce qu’il était aux États-Unis aux alentours de 1820.
« Nous devons changer les règles des inégalités », a déclaré à ce sujet le président du
Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. « Au cours des cinq dernières
années, le Groupe de la Banque mondiale a contribué un montant de 65 milliards de
dollars pour promouvoir l’éducation des filles, la santé des femmes et l’accès de ces
dernières au crédit, à la terre, aux services agricoles, à l’emploi et aux infrastructures. Ces
efforts sont certes importants, mais ils ne sont pas à la hauteur des besoins et n’occupent
pas une place suffisamment centrale dans notre programme d’action. À l’avenir, le
Groupe de la Banque mondiale intégrera systématiquement les questions d’égalité des
genres dans ses activités, et trouvera de nouveaux moyens de promouvoir les actions en
ce domaine pour permettre à la moitié de la population de la planète de réaliser
pleinement son potentiel. »
Le rapport fournit des exemples des progrès que pourraient réaliser les pays en
s’attaquant aux disparités entre hommes et femmes :
« Empêcher les femmes et les filles d’acquérir les compétences et d’obtenir les revenus
nécessaires pour réussir dans une économie mondialisée est moralement injustifiable et
préjudiciable sur le plan économique », a fait valoir Justin Yifu Lin, économiste en
chef et premier vice-président de la Banque mondiale pour l’Économie du
développement. « Il est essentiel d’assurer un partage égal des fruits de la croissance et
de la mondialisation entre les hommes et les femmes pour pouvoir atteindre les grands
objectifs de développement. »
Le rapport fait valoir que la structure des progrès et la persistance des efforts
déployés pour éliminer les disparités entre les genres sont importantes pour les
politiques de développement. L’augmentation des revenus contribue à réduire
certains écarts, par exemple dans l’éducation. À mesure que les écoles se
développent et que les possibilités d’emploi augmentent pour les jeunes femmes,
les parents constatent qu’il est manifestement avantageux d’éduquer leurs filles.
Trop souvent, toutefois, les marchés et les institutions (y compris les normes
sociales concernant les travaux ménagers et les soins à la famille) conjuguent leurs
effets à ceux des décisions prises par les ménages pour perpétuer les disparités
entre les hommes et les femmes. À cet égard, les écarts entre les revenus des
hommes et des femmes restent profondément enracinés et ne cessent de persister
dans la majeure partie du monde.
CONTACTS MÉDIAS
À Washington
Beldina Auma
Téléphone : (202) 458-7307
bauma@worldbank.org
Natalia Cieslik
Téléphone : (202) 458-9369
ncieslik@worldbank.org
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