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FRANCAIS

DISSERTATION 1
Pensez-vous que l’égalité femmes/hommes, l’accès des femmes et des hommes aux mêmes chances, droits,
possibilités, tout respectant leurs spécificités à Madagascar puisse se faire ? Si oui, dites pourquoi ?

DISSERTATION 2
Adapter la réhabilitation des marchés
Dans les pays du Sud, les marchés constituent pour les femmes une activité améliorant leurs revenus. Beaucoup y
occupent une place précaire et vendent à temps partiel des produits périssables à faible valeur ajoutée.
Partant de cet extrait et en vous appuyant sur des exemples concrètes, que pensez-vous de la situation actuelle des
femmes entrepreneurs à Madagascar ?

DISSERTATION 3
On estime que chaque année 100 millions de bébés et fœtus filles sont supprimés à cause de la préférence pour le
fils, que 4 millions de femmes sont vendues et achetées pour le mariage forcé, l’esclavage, la prostitution. 130
millions sont victimes de mutilations sexuelles dans 40 pays.
Expliquez et discutez le thème principal du texte. Appuyez votre développement sur des exemples pris dans les
réalités malgaches.

DISSERTATION 4
Déplacements, migrations
Sur les 40 millions de personnes actuellement réfugiées à cause d’un conflit armé et de violations des droits
humains, 80 % sont des femmes et des enfants. Le taux moyen d’émigration des femmes ayant une éducation
supérieure est plus élevé que celui des hommes dans toutes les régions sauf l’Amérique du Nord.
Expliquez et discutez le thème principal du texte ; appuyez votre développement sur des exemples pris dans les
réalités malgaches.

DISSERTATION 5
Sur 192 pays, il y a 7 femmes chefs d’Etats et 8 femmes chefs de gouvernements (juin 2007). On compte
maintenant en moyenne 18, 4 % de femmes parlementaires dans le monde, ce qui constitue une augmentation de
8 % entre 1998 et 2008. Mais à ce rythme, la représentation politique des femmes dans les pays en développement
- et certains pays développés - n’atteindra pas la parité de 40 % à 60 % avant 2045... Plus de 30 pays ont encore
des lois discriminatoires envers les femmes.
Que pensez-vous de cette situation développée dans cet extrait ?

DISSERTATION 6
Les 2/3 des 860 millions d’analphabètes sont des femmes. 115 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, dont 62
millions de filles. Progrès : sur 128 pays, 50 % ont atteint la parité à l’école primaire en 2005.
Pensez-vous à l’heure actuelle que Madagascar ne vit pas aussi ce genre de situations ? Appuyez-vous des réalités
malgaches.
DISSERTATION 7
En Afrique, 75 % des 15-24 ans séropositif-ves sont des femmes. 529 000 femmes meurent tous les ans des suites
de grossesses ou d’accouchements. Au niveau mondial, la mortalité maternelle ne diminue qu’au taux de 0,4 %
par an, alors qu’un taux de 5,5 % par an serait nécessaire pour atteindre l’objectif du millénaire n°5. Le nombre
de grossesses non souhaitées est de 80 millions, dont la moitié sera interrompue volontairement.
Sources OMS, ONU, Unicef, HCR, Amnesty international, Croix rouge internationale, Observatoire de la parité.

Dans de nombreux pays d’Afrique, les femmes sont mises sur le banc des accusés.
Qu’en pensez-vous ?
DISSERTATION 8
Cinq obstacles à surmonter pour éviter le déclin des droits de l’homme
Tous les États, à des degrés divers, rechignent à se sentir liés dans leurs politiques par les obligations que leur
donnent la Déclaration des droits de l’homme et les divers textes qui en découlent et par le pouvoir que ceux-ci
donnent aux citoyens. Cela se traduit dans la remise en cause de l’universalité et de l’indissociabilité de ces droits
et dans les délais que les États mettent à reconnaître que les violations des DESC sont justiciables, qu’ils ont des
responsabilités hors du territoire national et que les entreprises doivent respecter ces droits.
Pensez-vous que c’est valable aussi pour le cas de Madagascar ?

DISSERTATION 9
Selon l'UNICEF, il y aurait 60 millions d'enfants des rues (enfants totalement autonomes livrés à eux mêmes) et
d'autre part 90 millions d'enfants de la rue (un lien subsiste avec leur famille même s'ils travaillent toute la journée
dehors). Deux remarques peuvent être faites d'emblée : d'une part ces chiffres sont en constante évolution, d'autre
part 71 à 95 % de ces enfants sont des garçons. Ces enfants travaillent de 6 à 14 heures par jour (manutention,
lavage de voitures, vente de cigarettes, récupération dans les décharges…mais aussi vol, mendicité, trafic en tout
genre et prostitution). Les enfants des rues se trouvent toujours confrontés aux même schémas : petits travaux
pour lesquels ils sont exploités, spirale de la drogue, délinquance, violence, prostitution.
Expliquez et discutez le thème principal du texte ; appuyez votre développement sur des exemples pris dans les
réalités malgaches

DISSERTATION 21
La production alimentaire croît plus vite que la population, mais au prix d’une érosion des ressources naturelles.
La faim et la malnutrition restent massives dans les pays du Sud, en raison notamment de revenus insuffisants en
milieu rural. Au Nord, une nourriture industrielle appauvrie et déséquilibrée entraîne différentes maladies. Une
agriculture et une alimentation durables supposent à la fois des politiques agricoles, agroalimentaires et
commerciales équitables, des techniques agro écologiques, une territorialisation des activités. En quarante ans, la
production agricole a été multipliée par 2,6, fournissant en moyenne 2700 calories/jour par habitant contre 2450
cal/j pour 2,5 milliards de personnes en 1950.
Pourtant 13 % de la population mondiale ne mange toujours pas à sa faim, essentiellement en milieu paysan et
rural : petits agriculteurs, ruraux sans terre, éleveurs, nomades, petits pêcheurs... Un nombre important d’entre
eux sont des femmes. Les raisons de cette situation : manque de politiques agricoles pour soutenir les petits
producteurs, inégalités d’accès aux moyens et aux ressources (terres, semences, formations, crédit…),
concurrence déloyale des agricultures industrielles tournées vers les marchés mondiaux et souvent
subventionnées.
Parallèlement, le capital naturel nécessaire à la production alimentaire diminue : érosion et salinisation des sols,
désertification, pollutions par les pesticides et les engrais chimiques, baisse des nappes phréatiques. Or la
population mondiale, qui tend à se concentrer dans les villes, aura besoin de 55 % de nourriture en plus en 2030.
Répondre à cette demande nécessitera un recours plus important à l’irrigation, qui assure déjà 40 % de la
production agricole, utilisant les trois-quarts de la ressource mondiale en eau douce. D’après la FAO, la
productivité agricole devra augmenter de 56 % d’ici 2030.
Pensez-vous que les nouvelles vagues des entrepreneurs ruraux vont nous permettre aussi de produire
suffisamment pour notre pays ?

DISSERTATION 22
La nature, ce n'est pas seulement le lieu de travail des ruraux, ou pour les citadins, ce beau décor de paysages, de
verdure qu'ils rêvent de leur fenêtre. Ce sont des biens indispensables, terre, air, lumière et eau, ce sont des
ressources énergétiques et minérales que notre civilisation consomme à une vitesse inquiétante. Aujourd’hui, cette
nature qu’on déclare aimer est sérieusement menacée. Or, Si la nature est menacée l'homme l'est aussi, car elle vit
avec nous, comme nous vivons d'elle.
L’environnement est devenu industriel et urbain. Ensuite, la raison de production, de fabrication, a transformé la
nature en une gigantesque « poubelle.» De plus, le développement technologique a commencé par effacer ce
respect des milieux naturels, si bien que nous avons oublié que notre existence dépend de ces richesses terrestres,
marines et aquatiques. Aujourd’hui, la multiplication irréfléchie de nos consommations et de nos déchets nous
rappelle à l'ordre. A l'échelle de notre village, de notre pays, comme à celle de notre planète, le problème de
l'environnement est posé.
Il est certain que c’est une affaire des responsables, mais aussi et particulièrement celle de chacun et de tous, car
la protection de l’environnement doit être une préoccupation quotidienne et permanente.
Nous sommes tous responsables.

Expliquez et discutez le thème principal du texte. Appuyez votre développement sur des exemples pris dans les
réalités malgaches

DISSERTATION 23
On parle beaucoup en ce moment de l’environnement et de notre devoir de protéger la nature. Les motifs qui vont
dans ce sens sont multiples.
D'abord, en défendant la nature, l’homme défend l’homme : il satisfait l’instinct de conservation de l’espèce. Nul
doute que les innombrables agressions dont il se rend coupable envers le milieu naturel ne sont pas sans avoir des
conséquences funestes pour sa santé et pour l’intégrité de son patrimoine héréditaire. En effet, la pollution
radioactive occasionnée par les explosions des bombes nucléaires, a causé des ravages chez tous les habitants de
la planète, surtout les plus jeunes, qui portent dans leur squelette des atomes de métal radioactif. De plus, par
l’emploi abusif des insecticides, le lait de toutes les mères contient une certaine dose du nocif DDT. Protéger la
nature, c’est donc en premier lieu accomplir une tache d’hygiène planétaire.
En outre, les biologistes, soucieux de la nature pour elle-même, n’admettent pas que tant d’espèces vivantes
s’effacent de la faune et de la flore terrestres, et qu'en conséquences s’appauvrisse peu à peu, par la faute de
l’homme, le somptueux et fascinant musée que la planète offrait à nos curiosités.
Enfin, les amoureux de la nature, entendent la conserver car ils y voient un décor vivant et vivifiant, un lien
maintenu avec la plénitude originelle, un refuge de paix et de vérité. Puisque nous vivons dans un monde envahi
par la pierraille et la ferraille, ils prennent le parti de l’arbre contre le béton, et ne se résignent pas à voir le
printemps devenir silencieux.
Finalement, la sauvegarde de l’environnement reste une cause primordiale. C'est pourquoi, il faudrait encourager
les associations qui œuvrent dans ce domaine et sensibiliser les jeunes à aimer et à protéger la nature.
Etes-vous du même avis que l’auteur de cet extrait ? Dites pourquoi ?

DISSERTATION 24
Avec les guerres, les nouvelles maladies, les armes de destruction massive, les menaces climatiques qui pèsent sur
l’avenir de la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le 18e siècle, n’a cessé de
décliner. Faut-il donc condamner le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. De fait, qu’est-ce qui peut nous
conduire, à l’heure actuelle, à accorder des circonstances atténuantes au progrès ?
D'abord, nous sommes tellement habitués à nos biens de consommation, à notre confort, à la rapidité des
déplacements et des communications que nous ne supporterions plus qu’on nous prive de tous ces bienfaits du
progrès et qu’au contraire nous en demandons toujours plus.
Ensuite, il est dans la nature de l’être humain, depuis l’âge de pierre jusqu'à nos jours, de développer la
technologie pour découvrir mieux la terre et même l’univers, et d’approfondir ses connaissances, pour améliorer
sa vie.
Par conséquent, le mal vient du fait que les hommes n’ont pas su gérer le progrès. Plutôt que de le maudire, il
faudrait réfléchir à des solutions. En effet, le devenir de notre planète doit nous inquiéter tous et nous pousser à
nous mobiliser pour essayer de la sauver des conséquences du réchauffement climatique.
Pour cela, il faudrait que toutes les nations s’engagent à réduire les effets négatifs des nouvelles technologies sur
notre planète et ses habitants.
Par ailleurs, il faudrait éduquer les nouvelles générations et leur montrer que chacun à son niveau peut œuvrer
pour un progrès maîtrisé. Trier les déchets, économiser l’eau et le chauffage, utiliser les transports en commun
chaque fois que c’est possible… Cela peut être le prélude à un changement de comportement.
En conclusion, nous sommes conscients que l’état de notre planète nous concerne tous, car il en va de l’avenir des
futures générations. La réflexion est donc nécessaire.
Faut-il condamner le progrès technique ? Appuyer votre position par des exemples concrets ?

DISSERTATION 25
L’augmentation des déchets domestiques ou industriels rejetés par l’Homme modifie les milieux et les rend
parfois impropres à la vie. La diversité des espèces animales et végétales est menacée de disparition. La loi
réglemente le rejet des déchets nocifs pour l’environnement (le sol, l’air, l’eau, la faune et la flore). Certaines
régions sont donc restées inexploitées par l’Homme depuis suffisamment longtemps pour retrouver un équilibre
naturel. Les hommes se concentrent dans des villes dont l'air est de plus en plus pollué et ils perdent le contact
avec la nature. De nombreuses personnes ou associations considèrent que les animaux ont des droits au même
titre que les hommes. Certaines estiment qu'il faut soulager la souffrance des animaux lorsque cela est nécessaire,
mais sans remettre en cause leur exploitation par l'homme, d'autres vont jusqu'à prôner la libération totale des
animaux (aucune expérimentation, aucun élevage, condamnation des zoos, des sports ou spectacles utilisant des
animaux, régime alimentaire strictement végétarien, etc.).
8000 espèces d’animaux sont menacées de disparition. Parmi les causes de cette catastrophe, nous pouvons citer
la chasse intensive, la sécheresse, la destruction des forêts, la pollution de l’air et des eaux. D’abord, Les animaux
constituent une véritable merveille de la nature .Ils participent à l’équilibre de la nature. Ensuite ils sont l’une des
sources de notre alimentation. Enfin, ils nous aident à réaliser certaines taches dures. Donc, L’homme s’appauvrit
et se prive de la vue de ces animaux étonnants et somptueux. Nous devons préserver cette richesse en respectant
le milieu de vie des animaux ; il est nécessaire de prendre soins d’eux, de choisir les moments de chasse, de créer
des associations qui défendent les droits de ces êtres vivants.
Expliquez et développer la thématique proposée dans cet extrait.

DISSERTATION 26
Heureusement qu’il y a le téléphone portable, ce moyen de communication, cette merveilleuse invention qui rend
énormément de services, notamment dans le cas d’une urgence, d’un accident…
En effet, comment ferions-nous pour avertir et alerter les secours ? Seulement et malheureusement, il y en qui
l’utilisent indifféremment, inconsciemment et surtout bruyamment comme un jouet et n’importe où. Ce qui
provoque des dérangements et des situations désagréables.
Généralement, ces situations s’observent dans les lieux publics tels que les écoles, les hôpitaux, les bibliothèques,
malgré les interdictions. Il est certain qu’il n’est pas interdit d’utiliser cet appareil publiquement, seulement, on
devrait le faire attentivement et intelligemment de telle façon à ne pas déranger les autres.
Pensez-vous qu’il est temps de mettre en avant des nouvelles règles régissant l’utilisation de ce téléphone portable
? Appuyez votre position par des exemples concrets.

DISSERTATION 27
La ville rend parfois la vie facile et agréable. C’est un espace conçu pour permettre de satisfaire les besoins d’un
maximum de personnes. D’une part, la proximité des services est un avantage dans le domaine de la santé avec la
présence d’établissements de soins (hôpitaux, clinique) et tous les spécialistes qui y sont rattachés. D’autre part,
pour l’éducation, tous les niveaux, de la maternité à l’université, y sont représentés, ce qui évite aux élèves d’être
séparés de leurs familles. Par ailleurs, dans les transports, publics, l’avantage est aussi indéniable quand il faut se
déplacer dans la ville ou vers d’autres agglomérations. En outre, les citadins ont un grand choix d’activités de
loisirs, culturel ou sportif. Prenons le seul exemple des cinémas qui projettent une grande variété de films pour
tous les goûts. Enfin, l’un des plus gros avantages de la ville est de concentrer les emplois et d’éviter à ceux qui y
habitent d’avoir à faire de trop longs déplacements. Donc, la ville est un mode de vie à adopter absolument.
Qu’en pensez-vous ?
DISSERTATION 28
Une éducation aux modalités diversifiées
Compte tenu de sa spécificité, l’environnement pour un développement durable doit reposer sur des démarches
pédagogiques diversifiées privilégiant des situations concrètes qui développeront chez les élèves la sensibilité,
l’initiative, la créativité, le sens des responsabilités et de l’action. Les sorties scolaires sous toutes leurs formes (y
compris les classes de mer, de neige, les classes vertes...) constituent dans cette optique un cadre particulièrement
favorable. En fonction des ressources locales, les enseignants mettront en place des partenariats propres à enrichir
les démarches pédagogiques. La pratique des partenariats a été largement développée dans le cadre des actions
culturelles et éducatives (notamment les ateliers de culture scientifique et technique). Il conviendra donc de s’en
inspirer. Depuis 1993, date du deuxième protocole d’accord entre les ministères en charge de l’éducation et de
l’environnement, la collaboration interministérielle se décline localement, avec des services déconcentrés des
ministères concernés, des collectivités territoriales et locales, des institutions internationales, de grands
organismes et les réseaux du secteur associatif. Les initiatives prennent les formes les plus diverses : éducation à
l’environnement, politique culturelle, charte territoriale ou européenne, création de pôles de ressources
spécifiques ou mise en place de formations avec des centres ou des instituts spécialisés.
Un certain nombre d’actions éducatives conduites depuis plusieurs années en concertation avec d’autres
ministères (agriculture, environnement, culture, justice) ou avec des collectivités, peuvent entrer dans les
orientations présentées ici. Reposant sur l’engagement des enseignants et des élèves, elles gagneront à être
inscrites au projet d’école ou d’établissement, en liaison directe avec la réflexion menée sur les enseignements.
Les ressources et partenariats, dans leur diversité, doivent contribuer à servir les objectifs d’une éducation à
l’environnement pour un développement durable, tels qu’ils sont fixés par le ministère de l’éducation nationale.
Au niveau national, diverses instances comme le Centre national de documentation pédagogique, participeront
activement à cette démarche. Au niveau régional, dans le cadre de démarches partenariales contractuelles, seront
développés des relais pour le recueil et la diffusion des ressources.
Pour le cas de Madagascar, pouvons-nous penser que la situation décrite dans l’extrait est valable aussi pour nous
? Développer votre opinion.
DISSERTATION 29
L’éducation à l’environnement pour un développement durable est généralisée dès la rentrée 2004. La prérentrée
offrira l’opportunité de travailler, dans les écoles et les établissements scolaires, à une mise en œuvre concertée et
cohérente de cette démarche.
Dans ce cadre, les équipes pédagogiques sont appelées à définir de manière collégiale des temps forts et des
points d’ancrage dans chaque discipline pour construire une progression coordonnée. Dans le premier degré, le
projet d’école définit, au niveau de chaque cycle, une programmation annuelle des thèmes à aborder et des
projets. Au collège et au lycée, l’environnement pour un développement durable participe au projet
d’établissement : sensibilisation à l’éco responsabilité, élaboration de projets conjoints avec d’autres écoles ou
établissements scolaires en France ou à l’étranger, construction de partenariats. L’investissement des personnels
non enseignants renforcera la dimension éducative, favorisera la transmission intergénérationnelle et encouragera
des comportements exemplaires hors de la classe.
Un document d’accompagnement pédagogique élaboré par l’inspection générale et la direction de l’enseignement
scolaire apportera des éléments méthodologiques et présentera les points d’ancrage dans les programmes. La
généralisation de l’environnement pour un développement durable sera également accompagnée par des actions
de formation, tant dans le cadre du programme national de pilotage que dans celui des plans académiques de
formation.
Les recteurs sont invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la mise en œuvre de l’éducation
à l’environnement pour un développement durable.
Ailleurs que chez nous, on parle déjà d’éco responsabilité. Qu’en pensez-vous ?
DISSERTATION 30
La déclaration souligne que des études approfondies sont nécessaires pour faire en sorte que la production et
l’utilisation des biocarburants soient durables, conformément aux trois piliers du développement durable, et
tiennent compte de la nécessité de parvenir à la sécurité alimentaire mondiale et de la maintenir. Il s’agit de
"stimuler un dialogue international cohérent, efficace, fondé sur les résultats et ce, dans le contexte de la sécurité
alimentaire et des besoins en matière de développement durable."
Que pensez-vous des nouvelles sources d’énergie ? Madagascar pourrait-il les développer ?

DISSERTATION 10
Le terme de "développement durable" est très souvent utilisé ; c’est même un terme à la mode que l’on trouve de-
ci, de-là, dans des publicités, des journaux, des textes officiels, des discours politiques. Mais malheureusement, il
fait parfois (souvent !) l’objet d’une confusion simpliste : le développement durable serait, en somme, un
développement qui préserverait l’environnement. C’est plus complexe que cela.
Le Développement durable est un concept élaboré au cours des années 1980. Son objectif est « de répondre aux
besoins du présent, sans compromettre la capacité pour les générations futures de satisfaire les leurs »
(BRUNDTLAND Gro Harlem, Notre avenir à tous, Rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et
le développement, 1988, p.51) .Il s’agit de viser « une double solidarité : horizontale, à l’égard des plus démunis
du moment, et verticale, entre les générations » (MARECHAL, Alternatives Economiques, n°191, Avril 2001,
p.80.). Dans cette optique, on fait reposer le développement durable sur 4 piliers majeurs : sur le plan
environnemental, atteindre l’objectif d’un développement durable, c’est savoir respecter les principales conditions
suivantes : l’utilisation, la gestion durables des ressources naturelles (air, eau, sol, vie) et des savoirs humains ; le
maintien des grands équilibres naturels (climat, diversité biologique, océans, forêts…) ; la maîtrise de l’énergie et
l’économie des ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais…). Sur le plan économique, le
développement durable dépend en particulier : d’un développement économique respectueux des milieux naturels
d’où proviennent les ressources de base (agriculture et pêche), d’un changement profond dans les relations
économiques internationales afin de promouvoir un commerce équitable et un tourisme solidaire et d’exiger que
les entreprises prennent en compte les conditions du développement durable, de l’annulation de la dette des pays
pauvres et d’une augmentation des investissements afin qu’ils ne soient plus contraints à opter pour des profits à
court terme en contradiction avec leur développement durable et celui de la planète, d’une réflexion sur une
décroissance soutenable dans les pays développés.
Les facteurs sociaux du développement durable sont l’accès à l’éducation, l’habitat, l’alimentation, les soins…
afin de : satisfaire les besoins essentiels des populations, combattre l’exclusion sous toutes ses formes (sociale,
professionnelle…), stabiliser la croissance démographique, maîtriser la croissance urbaine et les flux migratoires.
C’est au niveau local que peuvent se mettre en place les structures sociales indispensables à un développement
humain harmonieux, au Nord et au Sud.
Le respect de l’environnement, un développement économique respectueux et la mise en place d’une justice
sociale ne peuvent être atteints qu’avec la participation de tous les citoyens. Le Développement Durable exige la
démocratie et la participation effective à cette démocratie : c’est ce qu’on appelle la démocratie participative.
Ces quatre piliers doivent être en interaction constante : Développement social et économique, Environnement et
Citoyenneté doivent être considérés comme indissociables, à toutes les échelles de l’organisation des sociétés
humaines et des milieux qui sont les leurs ; le Développement Durable est affaire locale, nationale, internationale
; il ne se réalisera que si l’on mène de front les combats et les solidarités : pour la gestion durable des ressources,
pour la disparition des déséquilibres sociaux et économiques, pour la démocratie.
Qu’en pensez-vous ?
DISSERTATION 11

L’éducation à l’environnement pour un développement durable doit être une composante importante de la
formation initiale des élèves, dès leur plus jeune âge et tout au long de leur scolarité, pour leur permettre
d’acquérir des connaissances et des méthodes nécessaires pour se situer dans leur environnement et y agir de
manière responsable.
La prise de conscience des questions environnementales, économiques, socioculturelles doit, sans catastrophisme
mais avec lucidité, les aider à mieux percevoir l’interdépendance des sociétés humaines avec l’ensemble du
système planétaire et la nécessité pour tous d’adopter des comportements propices à la gestion durable de celui-ci
ainsi qu’au développement d’une solidarité mondiale. Selon le souhait du Président de la République, la Charte de
l’environnement intégrée à la Constitution française aux côtés des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et des
droits économiques et sociaux de 1946 implique la responsabilité de tous ; c’est pourquoi “l’éducation et la
formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et des devoirs” définis par la Charte (art.
8).
Education, environnement, développement durable, des thématiques qui sont encore d’actualité à Madagascar.
Etes-vous du même avis que l’auteur de cet extrait ? Justifier votre position.

DISSERTATION 12
L’environnement peut être défini comme “l’ensemble, à un moment donné, des aspects physiques, chimiques,
biologiques et des facteurs sociaux et économiques susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à
terme, sur les êtres vivants et les activités humaines” (circulaire n° 77-300 du 29 août 1977). D’une façon plus
générale, l’environnement est constitué de “l’ensemble des éléments qui, dans la complexité de leurs relations,
constitue le cadre, le milieu, les conditions de vie pour l’homme” (Pierre George, géographe). Conformément à la
stratégie nationale, l’étude de l’environnement doit donc se placer dans la perspective du développement durable,
défini comme “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs” (selon les termes du rapport Brudtland de 1987, “Notre avenir à tous”).

Expliquez et discutez le thème principal du texte. Apportez des exemples concrets pris dans les réalités malgaches

DISSERTATION 13
Le concept de développement durable revêt une dimension éducative particulièrement riche, en ce qu’il conduit à
prendre en compte : les différentes échelles de temps et d’espace ; la complexité du domaine dont les multiples
composantes, interagissant entre elles, appellent une approche systémique ; les différents axes d’analyse
scientifique qui fondent un développement durable (composantes environnementales, économiques, sociales,
culturelles) ;la complexité des questions et des réponses envisagées, ce qui implique une approche critique et met
en valeur l’importance des choix et la responsabilité de chacun dans ces choix. L’éducation à l’environnement
pour un développement durable intègre pleinement, par le regard porté aux territoires, les valeurs associées à un
développement solidaire. Cette nouvelle dimension pédagogique doit permettre de mieux identifier et d’organiser
une éducation cohérente et progressive à l’environnement pour un développement durable au bénéfice de tous les
élèves, sur l’ensemble de leur parcours de l’école primaire au lycée.
Qu’en pensez-vous ?

DISSERTATION 14
Une éducation aux modalités diversifiées
Compte tenu de sa spécificité, l’environnement pour un développement durable doit reposer sur des démarches
pédagogiques diversifiées privilégiant des situations concrètes qui développeront chez les élèves la sensibilité,
l’initiative, la créativité, le sens des responsabilités et de l’action. Les sorties scolaires sous toutes leurs formes (y
compris les classes de mer, de neige, les classes vertes...) constituent dans cette optique un cadre particulièrement
favorable. En fonction des ressources locales, les enseignants mettront en place des partenariats propres à enrichir
les démarches pédagogiques. La pratique des partenariats a été largement développée dans le cadre des actions
culturelles et éducatives (notamment les ateliers de culture scientifique et technique). Il conviendra donc de s’en
inspirer. Depuis 1993, date du deuxième protocole d’accord entre les ministères en charge de l’éducation et de
l’environnement, la collaboration interministérielle se décline localement, avec des services déconcentrés des
ministères concernés, des collectivités territoriales et locales, des institutions internationales, de grands
organismes et les réseaux du secteur associatif. Les initiatives prennent les formes les plus diverses : éducation à
l’environnement, politique culturelle, charte territoriale ou européenne, création de pôles de ressources
spécifiques ou mise en place de formations avec des centres ou des instituts spécialisés.
Expliquez, discutez les affirmations proposées dans cet extrait. Appuyez votre développement sur des exemples
pris dans les réalités malgaches.

DISSERTATION 15
Un certain nombre d’actions éducatives conduites depuis plusieurs années en concertation avec d’autres
ministères (agriculture, environnement, culture, justice) ou avec des collectivités, peuvent entrer dans les
orientations présentées ici. Reposant sur l’engagement des enseignants et des élèves, elles gagneront à être
inscrites au projet d’école ou d’établissement, en liaison directe avec la réflexion menée sur les enseignements.
Les ressources et partenariats, dans leur diversité, doivent contribuer à servir les objectifs d’une éducation à
l’environnement pour un développement durable, tels qu’ils sont fixés par le ministère de l’éducation nationale.
Au niveau national, diverses instances comme le Centre national de documentation pédagogique, participeront
activement à cette démarche. Au niveau régional, dans le cadre de démarches partenariales contractuelles, seront
développés des relais pour le recueil et la diffusion des ressources relatives dans les pays du Sud.
A travers un développement bien structuré, apportez votre avis concernant la thématique développée.

DISSERTATION 16

La généralisation de l’éducation à l’environnement pour un développement durable


L’éducation à l’environnement pour un développement durable est généralisée dès la rentrée 2004. La prérentrée
offrira l’opportunité de travailler, dans les écoles et les établissements scolaires, à une mise en œuvre concertée et
cohérente de cette démarche. Dans ce cadre, les équipes pédagogiques sont appelées à définir de manière
collégiale des temps forts et des points d’ancrage dans chaque discipline pour construire une progression
coordonnée. Dans le premier degré, le projet d’école définit, au niveau de chaque cycle, une programmation
annuelle des thèmes à aborder et des projets. Au collège et au lycée, l’environnement pour un développement
durable participe au projet d’établissement : sensibilisation à l’éco responsabilité, élaboration de projets conjoints
avec d’autres écoles ou établissements scolaires en France ou à l’étranger, construction de partenariats.
L’investissement des personnels non enseignants renforcera la dimension éducative, favorisera la transmission
intergénérationnelle et encouragera des comportements exemplaires hors de la classe. Un document
d’accompagnement pédagogique élaboré par l’inspection générale et la direction de l’enseignement scolaire
apportera des éléments méthodologiques et présentera les points d’ancrage dans les programmes. La
généralisation de l’environnement pour un développement durable sera également accompagnée par des actions
de formation, tant dans le cadre du programme national de pilotage que dans celui des plans académiques de
formation. Les recteurs sont invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la mise en œuvre de
l’éducation à l’environnement pour un développement durable.
Pour le cas de Madagascar, pourrions-nous faire de même aussi pour résoudre en grande partie la problématique
exposée dans l’extrait ?

DISSERTATION 17
Egalité et approche de genre

L’approche de "genre" étudie les rôles, statuts, stéréotypes attribués à chaque sexe. Ces rapports sociaux entre
femmes et hommes varient selon les sociétés et les époques, mais ils restent en grande majorité fondés sur des
inégalités au détriment des femmes dans tous les domaines et notamment en matière de pouvoir politique et
économique. Le "genre" ou "sexe social" est à la fois un concept sociologique, un objectif en matière de respect
des droits humains et une méthodologie pour des actions plus efficaces, ainsi pour promouvoir un mode
développement durable.
L’approche genre trouverait-il sa place dans les pays du Sud ? Justifiez votre réponse

DISSERTATION 18
Le concept de « genre »
L’approche de "genre", c’est-à-dire l’analyse et la prise en compte, dans tous les domaines, des rapports sociaux
entre femmes et hommes, est essentielle pour atteindre les objectifs d’égalité conformes aux droits humains et
pour améliorer l’efficacité des stratégie visant au développement durable.
Les rapports sociaux entre hommes et femmes sont à la base de l’organisation des sociétés humaines.
Contrairement aux différences biologiques, qui sont innées, la répartition des rôles, des fonctions, des pouvoirs,
etc. sont des constructions sociales, politiques, symboliques et culturelles. Les rôles socialement construits qui en
découlent sont généralement basés sur des positionnements différenciés et inégalitaires.
Ainsi, presque partout dans le monde, les femmes ont un accès plus limité à l’espace public, aux responsabilités, à
l’éducation. Leurs salaires sont moindres et elles occupent majoritairement des postes à moindre responsabilité,
avec un éventail de professions moins large que celui des hommes. Dans la plupart des pays, la division du travail
reste sexuée : gestion des ressources naturelles, agriculture, alimentation, soins aux enfants et à la famille, postes
de secrétariat, d’infirmières pour les femmes, de techniciens et ingénieurs pour les hommes…
L’action publique, comme les actions de développement ou de solidarité mises en œuvre par des acteurs de la
société civile, doivent tenir compte de ces « rapports de genre », qui évoluent dans le temps et l’espace, varient
d’une culture à l’autre, entre groupes sociaux au sein d’une même culture, se combinant à la classe, à l’âge, au
statut politique... Des facteurs internes et externes les transforment en permanence : nouvelles technologies,
politiques économiques, marché du travail, conflits armés, crises alimentaires, déséquilibres démographiques…
Transposé de l’anglais « gender », le « genre », terme qui est maintenant largement utilisé par les acteurs
francophones, les ONG et les milieux de la recherche, se réfère à la prise en compte de ces rôles socialement
construits. L’approche du genre est à la fois : un concept sociologique analysant ces rapports sociaux et leur
caractère inégalitaire ; un objectif politique de mise en œuvre des droits fondamentaux ; une méthodologie
proposant des outils pratiques pour agir plus efficacement.
Ce terme trouverait-il un terrain d’entente dans nos normes socioculturelles préétablies depuis des années ?
Développer votre réponse par des exemples concrets.

DISSERTATION 19
Selon les statistiques sortis récemment 80% des populations malgaches habitent en milieu rural. Pensez-vous qu’à
l’heure actuelle de la mondialisation, ces paysans auraient-ils une place dans le développement du pays ?

DISSERTATION 20
Le nouveau document d’orientation stratégique genre du ministère du Développement, adopté en juillet 2013,
définit le genre comme suit : « On ne naît pas femme, on le devient ». (Simone de Beauvoir, « Le deuxième sexe
» 1949) "L’approche genre part du constat que les inégalités entre les femmes et les hommes sont construites par
les sociétés. Ces inégalités résultent des rôles masculins et féminins assignés sur la base de différences
biologiques. L’approche genre remet en cause les processus de hiérarchisation des individus en fonction de leur
sexe et les discriminations qui en découlent.
L’approche genre a pour objectif final l’égalité des droits entre les femmes et les hommes ainsi qu’un partage
équitable des ressources et des responsabilités entre les femmes et les hommes. En tant que méthodologie, elle
produit une analyse comparée des situations des femmes et des hommes et favorise une meilleure prise en compte
des inégalités dans tous les secteurs du développement.
L’approche genre défend l’universalité des droits et l’égal accès à la justice. L’approche genre et développement
vise l’autonomisation des femmes. C’est un processus d’acquisition « de pouvoirs » au niveau individuel et
collectif. Il désigne la capacité d’agir de façon autonome, la capacité à faire des choix et à prendre des décisions
pour sa vie et sa société.
A terme, elle est un des facteurs qui engendre une aide au développement juste, équitable et durable".
A l’heure actuelle, pourrions-nous parler encore de développement juste, équitable et durable à Madagascar ?

FRANCAIS

1. L’année 2014, la déclaration de l’ONU classe Madagascar parmi les pays les plus corrompus.
Qu’en pensez-vous ?
2. Après le Bangladesh (1er) et l’Inde (2ème), Madagascar arrive à la 3ème place en ce qui concerne les menaces
des impacts néfastes du changement climatique pour les 30 prochaines années dixit le Groupe International
Gouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC, 2011).
Qu’en pensez-vous sur cette affirmation ? Justifiez votre réponse.
3. Deux ans passés, une demande d’irrigation d’eau venait d’un pays étranger est adressée à l’Etat Malagasy.
Certaines personnes veulent donner un accord à cette requête vu notre déficit monétaire, d’autres non vu
notre taux élevé de déforestation qui entraine la diminution en niveau ou la perte des sources d’eau.
Donnez et argumentez votre réponse.
4. Les Ntaolo Malagasy ont utilisé beaucoup le terme TABOU ou FADY pour éduquer leurs enfants.

Ex1 : Il est tabou de frapper (botter) les murs à pieds sinon la grand-mère va mourir.
Sur ce, l’objectif est de garder les murs à l’état propres.

Ex2 : Il est tabou de travailler le mardi et le jeudi, car ce sont des mauvais jours. L’objectif ici est d’avoir
plus de temps de repos.

A nos jours, vue la civilisation, la course vers la mondialisation, est-il est bon pour les Malgaches de garder
toutes les instructions ancestrales ?

Illustrez votre réponse avec des exemples précis.

5. Le premier principe d’Hippocrate, père de la Médecine disant : « d’abord ne pas nuire, avant d’aider ou de
soigner ».
6. Il fallait d’abord purifier notre cœur et intelligence pour mieux se comporter dans la société malagasy.
7. Quels sont les liens entre corruption et développement ?
8. Quels liens peuvent exister entre corruption et développement ?
9. Que pensez-vous du mariage précoce des jeunes de nos jours ?
10. Un enfant pauvre doit-il travailler pour subvenir à ses besoins ?
11. L’Enfant d’un pauvre doit-il travailler pour aider sa famille ?

FRANCAIS
Le Programme de Doha et le commerce
La déclaration "encourage la communauté internationale à poursuivre ses efforts en matière de libéralisation des
échanges internationaux de produits agricoles en réduisant les obstacles au commerce, et les politiques qui sont à
l’origine de distorsions des marchés".
On parle tout le temps à Madagascar de mondialisation, de libéralisation des échanges, de vérité de prix, …
Pensez-vous que nous pourrions faire face à tous les problèmes posés par ces nouveaux variables ?
DISSERTATION 2
Les défis du changement climatique
La déclaration souligne la nécessité de traiter la question fondamentale de savoir comment accroître la capacité de
récupération des actuels systèmes de production vivrière face aux défis du changement climatique.
Que pensez-vous faire pour faire face à ces aléas des changements climatiques ?
DISSERTATION 3
La paix, condition du développement durable… et vice versa
Réactualisé juin 2013
« La guerre exerce une action intrinsèquement destructrice sur le développement durable » (principe 24 de Rio).
2013 : enfin un traité sur le commerce international des armes classiques ou conventionnelles ! Le traité sur le
commerce international des armes a été ouvert à signatures des Etats le 3 juin 2013 au siège de l’ONU à New
York. Il a été signé par plus de 60 Etats, dont la France. Il doit ensuite être ratifié par 50 Etats pour pouvoir entrer
en vigueur, ce qui pourrait prendre au moins un an. Le traité n’a pas été signé par les Etats-Unis, la Russie, la
Chine... Le traité sur le commerce international des armes dites classiques ou conventionnelles était en discussion
depuis sept ans. Il a tardé à aboutir, du fait de l’obstruction de certains pays (ainsi les Etats-Unis, la Chine, l’Inde,
l’Egypte, l’Indonésie lors des négociations de juillet 2012).
Les Nations unies ont adopté ce traité le 2 avril 2013 (Résolution A/67/L.58) ; il constitue un premier cadre
international contraignant. Le texte, qui n’a pas pu être adopté par consensus lors de la Conférence finale de
négociations du 18 au 28 mars 2013, a été ensuite voté par l’Assemblée générale par une large majorité : 155 voix
pour, trois contre (Syrie, Corée du Nord, Iran), vingt deux absentions (pays exportateurs - comme Russie, Chine -
ou importateurs - Inde qui est le principal acheteur actuellement, Indonésie, Egypte) et 13 Etats n’ayant pas voté.
Une partie des abstentionnistes considère le traité trop à l’avantage des pays exportateurs et n’intégrant pas
l’interdiction absolue de transférer des armes vers des acteurs non étatiques.
Selon le traité, chaque pays devra désormais évaluer, avant toute transaction, si les armes vendues risquent d’être
utilisées pour contourner un embargo international, commettre un génocide ou des « violations graves » des droits
humains, ou être détournées au profit de terroristes ou de criminels. Ce traité couvre une gamme importante
d’armement, pour un marché estimé à 80 à 100 milliards de dollars par an.
Que pensez-vous de cette situation décrite dans cet extrait ? Développez votre réponse.

DISSERTATION 4

Les dépenses d’armement étaient de 1630 milliards de dollars en 2010 - soit 2,6 % du Produit national brut
mondial représentant de l’ordre de 236 dollars par habitant (42,8 % de ces chiffres pour les seuls Etats-Unis,
premier budget militaire mondial). La période 1998-2010 a été marquée par une augmentation continue et forte
des dépenses, avec une moyenne de 4,5 % par an entre 2001 et 2009. Par contre en 2011, elles se sont
"stabilisées" à 1740 milliards de dollars (1320 milliards d’euros), en raison de la crise économique.
De son côté, l’Aide publique au développement pour les pays pauvres ne se monte qu’à environ 120 milliards de
dollars et, de plus, tend à inclure des budgets liés à la sécurité. Il suffirait pourtant d’un cinquième environ des
dépenses d’armements pour résoudre la majeure partie des problèmes de pauvreté dans le monde.
Les armes exportées par les pays membres du conseil sécurité des Nations unies contribuent à alimenter les
conflits régionaux, la répression des régimes totalitaires sur leur population et les actions terroristes. Les armes
légères de petit calibre (ALPC) (révolver, fusil, lance-grenade, missile portatif) causent 500 000 victimes par an.
Douze milliards de balles sont produites chaque année, ce qui fait près de deux balles par habitant... Chaque
minute dans le monde une personne est tuée dans le cadre d’un conflit armé. L’Afrique est très touchée la
dissémination des armes et cela a un fort impact sur le mal développement.
Les risques de guerres civiles ou interétatiques ont baissé au cours des 25 dernières années, les morts de civiles
ont diminué des trois-quarts par rapport aux années 80. Mais les modes de conflits et de violences se sont
modifiés : actuellement, plus de 1,5 milliards de personnes vivent "dans un Etat fragile ou touché par un conflit
ou dans un Etat affichant un taux de violence criminelle très élevé". (Banque mondiale, Rapport sur le
développement 2011). Sur les huit millions d’armes à feu produites chaque année, on estime qu’environ un
million sont "perdues ou volées" (Oxfam).
Le commerce des armes alimente également la corruption et les pots de vins : la moitié des transactions liées à la
corruption dans le monde, selon le département américain du commerce, soit 20 milliards de dollars...
Pensez-vous que Madagascar est devenu une plaque tournante de ce commerce des armes ? Appuyez votre
réponse par des exemples concrets.
DISSERTATION 5
Un mode de développement basé sur l’exploitation de ressources non renouvelables, où 20 % de la population
concentre 80 % des richesses, entraîne inévitablement une grande instabilité et une violence larvée. Au moment
où le pic de production de pétrole est atteint, l’énergie devient l’axe géopolitique majeur, de même que l’accès à
l’eau potable et la compétition entre les agro carburants et la production alimentaire. Les conflits autour de
l’accaparement des terres en sont une illustration.
L’exploitation des ressources naturelles a joué un rôle dans un quart des 50 derniers conflits, tuant plus de 50
millions de personnes dans les années 90. Ainsi, en République démocratique du Congo, la guerre est alimentée
par l’exploitation des minerais et pierres précieuses par les belligérants, dont certains concédaient des mines à des
entreprises étrangères et des institutions financières. Ce processus contribue à mettre en péril la biodiversité, les
structures économiques et a entraîne de nombreuses violations des droits humains, dont le travail forcé de femmes
et d’enfants. L’ONU observe que les conflits impliquant des ressources naturelles ont deux fois plus de chances
de se reproduire.
Par ailleurs, différents trafics d’animaux ou de produits issus des animaux en provenance d’Afrique et destinés
aux consommateurs européens et asiatiques notamment, alimentent les achats d’armements. Ainsi l’ivoire qui
transite via l’Afrique de l’Ouest ou centrale sert à l’achat d’armes pour les conflits régionaux (Darfour au Soudan,
République centrafricaine...)
Les guerres « modernes » hypothèquent le capital naturel et humain à long terme : pollutions (uranium appauvri,
substances chimiques...), atteintes à la santé, érosion, dispersion de mines anti personnelles (65 millions dans les
sols de 56 pays, qui tuent ou mutilent jusqu’à 20 000 personnes chaque année), destruction des écosystèmes et de
la faune sauvage…
Face à la catastrophe écologique et humaine de la guerre du Vietnam dans les années 70 (près de 18 % des
surfaces forestières auraient été aspergés de produits toxiques par les Etats-Unis, et les conséquences sur
l’environnement et la santé se font encore sentir trente ans après), une convention internationale avait été adoptée
en 1976 portant sur "l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins
militaires ou toutes autres fins hostiles". Mais cette convention est imprécise dans sa définition de ces techniques
et celles des "dommages"" [1]. En 1992 elle est modifiée pour inclure l’utilisation d’herbicides. 48 Etats en sont
actuellement signataires. Documentation sur cette convention
En ce qui concerne les mines anti personnelles, une Convention sur "l’Interdiction de l’emploi, du stockage, de la
production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction" a été signée a Ottawa en 1997 et mise
en œuvre deux ans plus tard. Elle a été signée par 159 pays (2011), mais pas par les Etats-Unis, la Russie et la
Chine. Par ailleurs une Convention sur les armes à sous-munitions interdit l’usage, la production, le stockage et le
transfert des bombes à sous-munitions et obligeant les Etats à dépolluer les zones contaminées dans les dix ans de
l’adhésion, à détruire les stocks de cette arme dans les huit ans ainsi qu’à fournir une assistance significative aux
survivants, à leurs familles et à leurs communautés, a été ouverte à signature en 2008 et est légalement
contraignante pour les Etats parties depuis août 2010.
Que pensez-vous de ces triptyques « Conflits, armes et environnement » ? Appuyez votre réponse par des réalités
malgaches.
DISSERTATION 6
Rapports du Programme des nations pour l’environnement (PNUE)

Un rapport "Environnement, ressources naturelles et opérations de maintien de la paix" est paru en mai 2012. Le
PNUE estime que depuis 1948 25 % des opérations de maintien de la paix (soit 17 opérations) ont eu lieu dans
des zones où les ressources naturelles ont joué un rôle important. Depuis 2005, tous les accords de paix conclus
incluent des dispositions sur les ressources naturelles (contre seulement 54 % des accords entre 1989 et 2004)
Dix guerres civiles, au Cambodge, en Côte d’Ivoire, au Libéria, au Congo (RDC) auraient été financées par les
revenus issus de l’exploitation des ressources naturelles : pétrole, diamants, minéraux... Par ailleurs, d’après le
PNUE "les ressources naturelles peuvent offrir des possibilités d’emploi d’urgence et la mise en place de moyens
de subsistance durables pour les anciens combattants" : 50 % à 80 % des anciens combattants se réinsèrent dans
l’agriculture vivrière. "Les ressources naturelles peuvent fournir une arène pour le dialogue et la confiance entre
des communautés divisées, ainsi qu’une plate-forme pour la coopération entre les communautés et les niveaux
émergents de gouvernements locaux et le gouvernement national. Toutefois, si les décisions dans l’allocation, la
propriété et l’accès aux ressources naturelles sont mal gérées, elles créent de nouvelles sources de tensions et de
conflits".
Le rapport "Environnement, ressources naturelles et conflits" de février 2009 soulignait l’importance de la prise
en compte de l’environnement et des ressources naturelles dans les plans de prévention des conflits ou de
réhabilitation post-conflits. En effet "les ressources naturelles peuvent contribuer à une reprise du conflit, et au
financement d’une insurrection prolongée. Pas moins de 18 conflits violents ont été alimentés par l’exploitation
des ressources naturelles depuis 1990, tandis qu’au moins 40% de tous les conflits à l’intérieur d’un territoire, au
cours des 60 dernières années, ont eu un lien avec les ressources naturelles." Le rapport estime "probable que les
conflits liés aux ressources naturelles s’intensifient dans les décennies à venir. De nouveaux conflits pourraient
également être générés par les conséquences possibles du changement climatique pour l’accès à l’eau et la
sécurité alimentaire, par exemple."
Expliquez et discutez le thème principal du texte ; appuyez votre développement sur des exemples pris dans les
réalités malgaches

DISSERTATION 7

Chiffres de l’industrie militaire dans le monde


Cette industrie ne cesse de se développer. Entre 2000 et 2009, les dépenses militaires ont ainsi augmenté de 49 %
(SIPRI). Principales régions par ordre d’importance : Amérique du Nord (les Etats-Unis comptant pour 43 % des
dépenses mondiales), Union européenne (27 % des dépenses mondiales, dues en particulier à la France, numéro 3
mondial), Asie (les dépenses de la Chine étant en forte augmentation ces dernières années) Pays (2009) : Etats-
Unis (661 milliards de dollars), Chine (100 milliards) France (64 milliards), Grande Bretagne (58,3), Russie
(53,3), Japon (51), Allemagne (45,6). L’inde a dépensé 36,3 milliards de dollars en 2009. 75 % des dépenses
mondiales sont effectuées par dix Etats. Les entreprises américaines de l’armement réalisent 60 % des ventes
mondiales, et la concurrence est rude entre les Etats-Unis et l’Europe, notamment la France, pour le marché des
pays émergents. Malgré la crise économique, les dépenses américaines augmentent : 719 milliards sont prévus
pour 2010. Par contre, les dépenses européennes devraient baisser.
Le commerce des armes "conventionnelles : les exportations d’armes conventionnelles constituent un marché
d’environ 57 milliards d’euros (70 milliards de dollars), alimenté essentiellement par les Etats-Unis, la France, la
Chine, la Grande Bretagne et la Russie.
Madagascar commence à s’intéresser à l’importation massive des armes conventionnelles ou non. Pensez-vous
que cela devrait être notre priorité du moment ?

DISSERTATION 8
Selon l'UNICEF, il y aurait 60 millions d'enfants des rues (enfants totalement autonomes livrés à eux mêmes) et
d'autre part 90 millions d'enfants de la rue (un lien subsiste avec leur famille même s'ils travaillent toute la journée
dehors). Deux remarques peuvent être faites d'emblée : d'une part ces chiffres sont en constante évolution, d'autre
part 71 à 95 % de ces enfants sont des garçons. Ces enfants travaillent de 6 à 14 heures par jour (manutention,
lavage de voitures, vente de cigarettes, récupération dans les décharges…mais aussi vol, mendicité, trafic en tout
genre et prostitution). Les enfants des rues se trouvent toujours confrontés aux même schémas : petits travaux
pour lesquels ils sont exploités, spirale de la drogue, délinquance, violence, prostitution.
La création de centres d'accueil qui permettent aux enfants de se poser, de se réassurer. Cela doit leur permettre
de retrouver le goût du jeu et de l'école, d'avoir le temps de renouer avec leur famille. Encourager et développer
les solutions gouvernementales particulièrement en matière de prévention, de développement social et
d'éducation. Les Etats ne doivent ne pas fuir leurs responsabilités en matière d'exclusion sociale particulièrement
quant elle touche des enfants. De plus une solidarité impliquant l'ensemble des populations locales est nécessaire
Travail des enfants, analphabétismes, enfants de rue. Que pensez-vous faire pour remédier à ces grands maux de
la société actuelle à Madagascar ?
DISSERTATION 9

(…) On ne cesse de parler des situations alarmantes des pays africains victimes du virus de l’EBOLA. Des pas
restent encore à faire dans ces pays pour que santé rime totalement avec développement local et mondialisation.
Quelles actions pourrions-nous faire en tant que citoyen pour aider l’état à pallier à cette problématique citée dans
l’extrait ? Appuyez vous des exemples concrets tirés de vos expériences personnelles ou des fruits de vos
observations.

DISSERTATION 10

Le problème de l’eau reste encore d’actualité à Madagascar. Que pensez-vous faire à votre niveau pour résoudre
en partie ce problème ?
1. Dans la dernière décennie, la pluie constitue un des problèmes majeurs des agriculteurs Malagasy.
Comme la forêt est responsable de la formation des pluies, commentez la relation qui existe entre la forêt
et la production végétale et donne des solutions aux cultivateurs s’ils veulent produire plus.
2. Un proverbe malagasy dit que « Raha noana ny kibo, mivezivezy ny fanahy ». La famine constitue donc un
facteur majeur de blocage de développement et favorise par la suite l’insécurité.
Commentez
3. Est-ce qu’il y a des barrières limitant la capacité des femmes d’entrée en compétition avec les hommes
envers les places les plus hauts responsables de l’Etat.
Discutez.
4. Avant, lors de la coupe de gâteau de mariage, l’homme a dit que « C’est moi qui dirige notre foyer » et la
femme qui le suit a dit que « C’est moi qui décide ».
Actuellement ces deux paroles vont changer a un seul langage disant que « Nous deux dirigent et décident
de notre foyer ».
Discutez ce changement de parole.
5. Il y a un proverb de la region cotière Malagasy disant que “Kadidy tsy miasa harana” c’est-à-dire ceux qui ne
veulent pas dépenser ne font pas l’exhumation.
Discutez.
6. Le MEN a comme activité en cours actuellement de retourner à l’Ecole les enfants de moins de 15 ans.
Que pensez-vous comme avantages et désavantages de cette politique. Illustrez vos raisons avec des
exemples concrets et donnez des suggestions.
7. Des enfants quittent leurs parents face à la torture qu’ils ont eue à la maison.
Comment peut-on faire pour résoudre ce problème ?
8. L’année 2014, lors de la cérémonie de la journée mondiale du Min Fop, le PRM dénonce la présence des
Fonctionnaires fantômes dans l’administration.
D’après vous, quels sont les facteurs favorisant cette situation ? Quelle solution envisagez-vous ?

12. Le respect de la tradition freine-t-elle le développement ?


13. Quel rôle doit assurer la femme dans le développement ?
14. Quel rôle doit tenir les forces armées pour le développement de son pays ?
15. Les forces armées ont-elles un rôle à jouer pour le développement de son pays ?
16. Quelle fonction doit assurer les forces armées dans la protection de l’environnement ?
17. Quelles mesures préventives adoptées pour éviter la corruption au sein des forces armées ?
18. Une jeune fille pauvre doit elle être mariée pour améliorer sa situation sociale ?
19. S’inquiéter de la nature commence chez soi.
20. Votre acte écologique d’aujourd’hui peut engendrer d’innombrables conséquences demain.
21. En protégeant la nature, nous protégeons notre sécurité.
22. Une planète verte fait de votre vie un doux voyage garanti.
23. Quelle conception avez-vous du mot « devoir » ?
24. Quelle conception avez-vous du mot « éthique » ?
25. Tradition et modernité. Commentez
26. Pourrait-on donner tort aux parents qui envoient travailler leurs enfants en bas âge?
27. Quelle option envisagez-vous pour résoudre la problématique « genre » ?
28. Une mise en sommeil du développement est-elle nécessaire devant la dégradation incessante de
l’environnement ?
29. Quel avantage pourrait-on tirer de la connaissance de l’histoire d’un pays ?
30. Quels sont les enjeux de l’eau ?
31. L’imagination est plus importante que le savoir. Etes-vous de cet avis ?

MALAGASY
1. Ny firenena tsy manana ny tantarany dia azo heverina ho toy ny tany tsy misy fototra, tsy miorina.
Miombon-kevitra amin’izany ve Ianao?
Tohano amin’ny ohatra mazava ny valin-teninao.

2. Voatonina matetika ny tafika rehefa misy zava-tsarotra miseho eto amin’ny firenena.
Hoy ny Malagasy milaza izany: “ny tafika no tandroka aron’ny vozona “.
Hazavao izany fiheverana izany.

3. Hoy ny mpandinika iray hoe: “manan-karena i Madagasikara nefa malaza tsy ihinanana toy ny vilian-
tsahona”.
Hazavao.

4. Arakan y fomba fahitanao azy:” moa ve ny miaramila manana ny toerany tahaka ny malagasy rehetra ihany eo
amin’ny fiaraha-monina?”

5. Hoy ny mpandinika iray hoe: “Teny mora tononina nefa manana ny lanjany ny teny hoe fahafahana”.
Hazavao

6. Hoy ny malagasy : “Ny anjara tsy miholaka” .


Voafaritr’izany ko ave ny asa maha-miaramila?

7. Maro ny lafin-javatra apetraka maneran-tany hiarovana ny zon’ny olombelona.


Eo amin’ny fiainana ara-piaraha-monina anefa dia mazàna tsy voahaja ireny.
Fakafakao.

8. Hoy R.P. Antoine RAHAJARIZAFY amin’ny Boky Hanitra Nentin-drazana :


“Ny tsara ihany no marina, ary ny marina ihany no tsara.”
Hatraiza ny fahamarinan’izany amin’izao vanim-potoana diavintsika izao?

9. Ireto misy fomba fiteny Malagasy vitsivitsy notsongaina mikasika ny aina:

- Lahy tokan any aina


- Ny aina tsy ananam-piry
- Izay vitsy lanin’ny vitsika
- Ny sandry be tsy ody faty
- Ny ranomaso ts mahatana faty
- Aza manao tsindrio fa lavo
Asongadino arak’ireo fiheverana ireo ny fomba Malagasy nitsimbinana ny aina araka ny fiheveranao,
mifanipaka amin’izany fomba nampiasan’ny Malagasy izany ve ny fomba ampiharin’ny mpitandro
filaminana.

10. Azo fehezina amin’ireto singa telo ireto ny fototry ny fiainana = TANY – RANO – RIVOTRA
Porofoy ny fahamarinan’izany ary hazavao fa ny fanimbana ny tontolo hiainana dia maharava izany fototra
izany. Tohano amin’ny tranga misy eto Madagasikara ny fanazavana arosonao.
11. “Fanjakana tan-dalana”. Ainga vao entin’ny mpitondra hanazavana amin’ny vahoaka ny maha mari-pototra ny
fitondrana.
Inona ny anjara toeran’ny lalana eo amin’ny fiainam-pirenena?
Araka ny hevitrao, azo ampiarahina araka ny rariny sy ny hitsiny ve izany lalana izany? Tohano amin’ny
tranga misy eto Madagasikara ny valin-teninao.

12. Ahoana ny hevitrao mikasika ireto fiheverana ireto:


“Ny vehivavy fanaka malemy” sy ny “ fampiharana ny mira lenta”.

13. Manana anjara asany sy ny toerany eo amin’ny maha izy azy ny firenena iray ny tantarany.
Moa ve apetraka ho vakoka fotsiny ny fisian’izy ireny sa azo ampiasana ho fanoitra hanaovana fingana ho
amin’ny fampandrosoana? Tohano amin’ny ohatra mazava ny valin-teninao.

TESTE PSYCO

1 - La vitesse d'une réaction chimique :

A : Augmente avec la concentration des réactifs


B : Augmente avec la concentration des produits
C : Est indépendante de la concentration des réactifs

2 - Quelle affirmation est correcte ?


A : La vitesse d'une réaction augmente généralement avec la température
B : La vitesse d'une réaction diminue quand la température augmente
C : La vitesse d'une réaction est indépendante de la concentration des réactifs

3 - La trempe
A : Consiste à rajouter de l'eau au milieu réactionnel
B : Consiste à vaporiser le milieu réactionnel
C : Désigne le refroidissement brutal du milieu réactionnel

4 - Le temps de demi-réaction, noté t ½ est la durée au bout de laquelle :


A : L'avancement de la réaction est égal à la moitié de l'avancement maximal
B : L'avancement de la réaction est égal à la moitié de l'avancement final
C : L'avancement de la réaction est égal à l'avancement final

5 - Le suivi temporel d'une transformation à partir de dosages d'oxydoréduction est :


A : Une méthode chimique
B : Une méthode physique
C : Une méthode biologique

6 - Le suivi d'une transformation chimique par titrage est :


A : Une méthode non destructrice
B : Une méthode destructrice
C : Adapté pour des échantillons de petite taille

7 - Pour réaliser un dosage, on utilise :


A : Une éprouvette graduée
B : Une burette graduée
C : Une fiole jaugée

8 - Un spectrophotomètre mesure :
A : L'absorption d'une solution
B : La longueur d'onde d'une solution
C : L'absorbance d'une solution
9 - Le suivi temporel d'une transformation à l'aide d'un spectrophotomètre est :
A : Une méthode chimique
B : Une méthode physique
C : Une méthode biologique

10 - L'absorbance A d'une solution colorée de concentration C :


A : Est proportionnelle à la concentration de la solution si celle-ci est suffisamment diluée

B : Est donnée par la relation :


C : Dépend uniquement de la couleur de la solution

11 - On étudie l'influence de la concentration C de la solution sur la valeur de l'absorbance


A. Pour cela, on mesure l'absorbance A pour différentes solutions de permanganate de potassium
à la longueur d'onde fixée (λ = 550 nm). On obtient le graphique ci-dessus. La Loi de Beer-
Lambert est -elle vérifiée ?
A : Pour toute concentration C ≤ 8,0 x 10–4 mol /L
B : Pour toute concentration C ≤ 6,0 x 10–4 mol /L
C : Pour toute concentration C ≥ 8,0 x 10–4 mol /L

12 - Avec le spectrophotomètre, à la même longueur d'onde (λ = 550 nm), on mesure l'absorbance


A d'une solution de permanganate de potassium de concentration C inconnue : A = 0 ,30. À l'aide
du graphique précédent, on trouve que, la concentration :
A : C ≈ 1,5 x 104 mol /L
B : C ≈ 1,5 x 10–4 mol /L
C : C ≈ 1,5 x 10–3 mol /L

13 - Avec un spectrophotomètre, on trace le spectre d'absorption d'une solution de


permanganate de potassium. On obtient la courbe ci-dessus. La solution absorbe dans :
A : Le bleu
B : Le vert
C : Le rouge

14 - la solution précédente est :


A : De couleur magenta
B : Incolore
C : De teinte cyan

15 - La vitesse volumique de la réaction v (t) à la date t,


A : Est la dérivée par rapport au temps de l'avancement x de la réaction.
B : Est la dérivée par rapport au temps de du rapport entre l'avancement x de la réaction et le volume V
du milieu réactionnel
C : Est égale au coefficient directeur de la tangente à la courbe x = f (t) à l'instant considéré

16 - On donne ci-dessus la courbe représentant l'évolution de la concentration C d'un


produit de la réaction en fonction du temps.

La vitesse de la réaction étudiée à la date t peut s'écrire : . D'après la courbe, on peut dire
que la vitesse initiale de la réaction :
A : Est inférieure à la vitesse de la réaction à la date t = 2,0 min
B : Est supérieure à la vitesse de la réaction à la date t = 2,0 min
C : Est égale à la vitesse de la réaction à la date t = 2,0 min
17 - On donne ci-dessus la courbe d'évolution de la concentration C d'un produit de
réaction en fonction du temps t.
D'après la courbe, on peut dire que le temps de demi réaction t ½ :
A : Est égal à 1 h 12 min
B : Est égal à 35 min
C : Est égal à 20 min

18 - La vitesse d'une réaction chimique :


A : Augmente avec la concentration des réactifs
B : Augmente avec la concentration des produits
C : Est indépendante de la concentration des réactifs

19 - Quelle affirmation est correcte ?


A : La vitesse d'une réaction augmente généralement avec la température
B : La vitesse d'une réaction diminue quand la température augmente
C : La vitesse d'une réaction est indépendante de la concentration des réactifs

20 - La trempe
A : Consiste à rajouter de l'eau au milieu réactionnel
B : Consiste à vaporiser le milieu réactionnel
C : Désigne le refroidissement brutal du milieu réactionnel

21 - Le temps de demi-réaction, noté t ½ est la durée au bout de laquelle :


A : L'avancement de la réaction est égal à la moitié de l'avancement maximal
B : L'avancement de la réaction est égal à la moitié de l'avancement final
C : L'avancement de la réaction est égal à l'avancement final

22 - Le suivi temporel d'une transformation à partir de dosages d'oxydoréduction est :


A : Une méthode chimique
B : Une méthode physique
C : Une méthode biologique

23 - Le suivi d'une transformation chimique par titrage est :


A : Une méthode non destructrice
B : Une méthode destructrice
C : Adapté pour des échantillons de petite taille

24 - Pour réaliser un dosage, on utilise :


A : Une éprouvette graduée
B : Une burette graduée
C : Une fiole jaugée

25 - Un spectrophotomètre mesure :
A : L'absorption d'une solution
B : La longueur d'onde d'une solution
C : L'absorbance d'une solution

26 - Le suivi temporel d'une transformation à l'aide d'un spectrophotomètre est :


A : Une méthode chimique
B : Une méthode physique
C : Une méthode biologique

27 - L'absorbance A d'une solution colorée de concentration C :


A : Est proportionnelle à la concentration de la solution si celle-ci est suffisamment diluée

B : Est donnée par la relation :


C : Dépend uniquement de la couleur de la solution

28 - On étudie l'influence de la concentration C de la solution sur la valeur de l'absorbance


A. Pour cela, on mesure l'absorbance A pour différentes solutions de permanganate de potassium
à la longueur d'onde fixée (λ = 550 nm). On obtient le graphique ci-dessus. La Loi de Beer-
Lambert est -elle vérifiée ?
A : Pour toute concentration C ≤ 8,0 x 10–4 mol /L
B : Pour toute concentration C ≤ 6,0 x 10–4 mol /L
C : Pour toute concentration C ≥ 8,0 x 10–4 mol /L

29 - Avec le spectrophotomètre, à la même longueur d'onde (λ = 550 nm), on mesure


l'absorbance A d'une solution de permanganate de potassium de concentration C inconnue : A = 0
,30. À l'aide du graphique précédent, on trouve que, la concentration :
A : C ≈ 1,5 x 104 mol /L
B : C ≈ 1,5 x 10–4 mol /L
C : C ≈ 1,5 x 10–3 mol /L

30 - Avec un spectrophotomètre, on trace le spectre d'absorption d'une solution de


permanganate de potassium. On obtient la courbe ci-dessus. La solution absorbe dans :
A : Le bleu
B : Le vert
C : Le rouge

31 - la solution précédente est :


A : De couleur magenta
B : Incolore
C : De teinte cyan

32 - La vitesse volumique de la réaction v (t) à la date t,


A : Est la dérivée par rapport au temps de l'avancement x de la réaction.
B : Est la dérivée par rapport au temps de du rapport entre l'avancement x de la réaction et le volume V
du milieu réactionnel
C : Est égale au coefficient directeur de la tangente à la courbe x = f (t) à l'instant considéré

33 - On donne ci-dessus la courbe représentant l'évolution de la concentration C d'un


produit de la réaction en fonction du temps.

La vitesse de la réaction étudiée à la date t peut s'écrire : . D'après la courbe, on peut dire
que la vitesse initiale de la réaction :
A : Est inférieure à la vitesse de la réaction à la date t = 2,0 min
B : Est supérieure à la vitesse de la réaction à la date t = 2,0 min
C : Est égale à la vitesse de la réaction à la date t = 2,0 min
34 - On donne ci-dessus la courbe d'évolution de la concentration C d'un produit de
réaction en fonction du temps t.
D'après la courbe, on peut dire que le temps de demi réaction t ½ :
A : Est égal à 1 h 12 min
B : Est égal à 35 min
C : Est égal à 20 min

35- Les propriétés acides et basiques des solutions aqueuses :


A : Dépendent de la concentration en ions hydroxyde HO–
B : Dépendent de la concentration en ions oxonium H3O+
C : Dépendent de la quantité d'eau

36- La relation suivante :


pH = - log [H3O+]
est valable :
A : Quelle que soit la concentration C de la solution
B : Pour les solutions diluées, C ≤ 2,0 x 10–2 mol / L
C : Pour les solutions de concentration, C ≤ 1,0 mol / L

37 - La relation :
pH = - log [H3O+]
est équivalente à :
A : [H3O+] = 10–pH mol / L
B : [H3O+] = 10pH mol / L
C : [H3O+] = e–pH mol / L

38- Pour mesurer le pH d'une solution avec précision, on utilise :


A : Le papier pH
B : Des indicateurs colorés
C : Le pH-mètre

39 - Le pH-mètre est :
A : Un voltmètre électronique
B : Constitué d'une sonde reliée à un voltmètre électronique
C : Un appareil qui mesure la concentration en ions oxonium d'une solution

40- Pour effectuer une mesure de pH avec un pH-mètre, il faut avant tout :
A : Plonger la sonde dans la solution, mettre le commutateur sur la position pH et effectuer la lecture
B : Étalonner le pH-mètre
C : Une solution acide

41- On effectue la mesure du pH d'une solution aqueuse. Après agitation et stabilisation, on


obtient la valeur du pH indiquée sur la photo ci-dessus. La valeur de la concentration en ions
oxonium vaut :

A : [H3O+] ≈ 1,3 x 10–4 mol / L


B : [H3O+] ≈ 1,26 x 10–4 mol / L
C : [H3O+] ≈ 1,0 x 10–3,90 mol / L
42- Selon Bronsted, un acide est une espèce chimique capable :
A : De capter au moins un proton H+
B : De céder au moins un proton H+
C : De céder au moins un électron e–

43 - Selon Bronsted, une base est une espèce chimique capable :


A : De capter au moins un proton H+
B : De céder au moins un proton H+
C : De céder au moins un électron e–

44 - Une base est :


A : Toujours une molécule
B : Toujours un ion
C : Une molécule ou un ion

45 - Un acide est :
A : Toujours une molécule
B : Toujours un ion
C : Une molécule ou un ion

46- L'ion hydroxyde HO– est la base conjuguée de :


A : H3 O+
B : H2 O
C : H2O2

47- L'ion H3O+ est l'acide conjugué de :


A : H2 O
B : HO–
C : H2O2

48 - L'eau est une espèce amphotère, on parle d'ampholyte. Elle peut se comporter :
A : En tant qu'acide seulement
B : En tant que base seulement
C : En tant qu'acide ou en tant que base

49 - Une réaction acido-basique est caractérisée par :


A : Un transfert d'électron de l'acide d'un couple acide / base vers la base d'un autre couple acide / base
B : Un transfert de proton de la base d'un couple acide / base vers l'acide d'un autre couple acide / base
C : Un transfert de proton de l'acide d'un couple acide / base vers la base d'un autre couple acide / base

50 - Dans une fiole jaugée de volume V = 500,0 mL, partiellement remplie d'eau distillée, on
verse avec précaution mapp = 3,00 g d'acide éthanoïque. On mélange puis on complète avec de
l'eau distillée jusqu'au trait de jauge et on mélange.
Donnée : masse molaire de l'acide éthanoïque : M = 60,05 g / mol
La valeur de l'avancement maximal xmax de la réaction entre l'acide éthanoïque est l'eau vaut :
A : xmax ≈ 5,00 x 10 –2 mol
B : xmax = 3,00 g
C : xmax ≈ 5,00 x 10 –2 mol / L

51- Le pH de la solution précédente vaut 2,90. L'avancement final xf de la réaction entre l'acide
éthanoïque est l'eau vaut :
A : xf ≈ xmax
B : xf ≈ 1,3 x 10–2 mol
C : xf ≈ 6,3 x 10–4 mol
52- L'avancement d'une réaction est toujours :
A : 0 ≤ x< 1
B : 0 ≤ x<xmax
C : 0 ≤ x ≤ xf

53 - L'avancement final d'une réaction est toujours :


A : 0 ≤ xf< 1
B : 0 ≤ xf ≤ xmax
C : 0 ≤ xf<xmax

54- Une solution d'acide éthanoïque de concentration C = 5,0 x 10–4 mol / L a un pH = 4,5.
L'avancement final de la réaction de l'acide éthanoïque sur l'eau :
A : Est égal à l'avancement maximal
B : Est supérieur à l'avancement maximal
C : Est inférieur à l'avancement maximal

55- Le taux d'avancement d'une réaction est égal :


A : Au quotient de l'avancement final sur l'avancement maximal
B : Au produit de l'avancement final par l'avancement maximal
C : Au quotient de l'avancement maximal sur l'avancement final

56 - Les propriétés acides et basiques des solutions aqueuses :


A : Dépendent de la concentration en ions hydroxyde HO–
B : Dépendent de la concentration en ions oxonium H3O+
C : Dépendent de la quantité d'eau

57- La relation suivante :


pH = - log [H3O+]
est valable :
A : Quelle que soit la concentration C de la solution
B : Pour les solutions diluées, C ≤ 2,0 x 10–2 mol / L
C : Pour les solutions de concentration, C ≤ 1,0 mol / L

58- La relation :
pH = - log [H3O+]
est équivalente à :
A : [H3O+] = 10–pH mol / L
B : [H3O+] = 10pH mol / L
C : [H3O+] = e–pH mol / L

59- Pour mesurer le pH d'une solution avec précision, on utilise :


A : Le papier pH
B : Des indicateurs colorés
C : Le pH-mètre

60 - Le pH-mètre est :
A : Un voltmètre électronique
B : Constitué d'une sonde reliée à un voltmètre électronique
C : Un appareil qui mesure la concentration en ions oxonium d'une solution

6 1- Pour effectuer une mesure de pH avec un pH-mètre, il faut avant tout :


A : Plonger la sonde dans la solution, mettre le commutateur sur la position pH et effectuer la lecture
B : Étalonner le pH-mètre
C : Une solution acide
62- On effectue la mesure du pH d'une solution aqueuse. Après agitation et stabilisation, on
obtient la valeur du pH indiquée sur la photo ci-dessus. La valeur de la concentration en ions
oxonium vaut :

A : [H3O+] ≈ 1,3 x 10–4 mol / L


B : [H3O+] ≈ 1,26 x 10–4 mol / L
C : [H3O+] ≈ 1,0 x 10–3,90 mol / L

63- Selon Bronsted, un acide est une espèce chimique capable :


A : De capter au moins un proton H+
B : De céder au moins un proton H+
C : De céder au moins un électron e–

64 - Selon Bronsted, une base est une espèce chimique capable :


A : De capter au moins un proton H+
B : De céder au moins un proton H+
C : De céder au moins un électron e–

65- Une base est :


A : Toujours une molécule
B : Toujours un ion
C : Une molécule ou un ion

66 - Un acide est :
A : Toujours une molécule
B : Toujours un ion
C : Une molécule ou un ion

67- L'ion hydroxyde HO– est la base conjuguée de :


A : H3 O+
B : H2 O
C : H2O2

68 - L'ion H3O+ est l'acide conjugué de :


A : H2 O
B : HO–
C : H2O2

69- L'eau est une espèce amphotère, on parle d'ampholyte. Elle peut se comporter :
A : En tant qu'acide seulement
B : En tant que base seulement
C : En tant qu'acide ou en tant que base
70 - Une réaction acido-basique est caractérisée par :
A : Un transfert d'électron de l'acide d'un couple acide / base vers la base d'un autre couple acide / base
B : Un transfert de proton de la base d'un couple acide / base vers l'acide d'un autre couple acide / base
C : Un transfert de proton de l'acide d'un couple acide / base vers la base d'un autre couple acide / base

71 - Dans une fiole jaugée de volume V = 500,0 mL, partiellement remplie d'eau distillée, on
verse avec précaution mapp = 3,00 g d'acide éthanoïque. On mélange puis on complète avec de
l'eau distillée jusqu'au trait de jauge et on mélange.
Donnée : masse molaire de l'acide éthanoïque : M = 60,05 g / mol
La valeur de l'avancement maximal xmax de la réaction entre l'acide éthanoïque est l'eau vaut :
A : xmax ≈ 5,00 x 10 –2 mol
B : xmax = 3,00 g
C : xmax ≈ 5,00 x 10 –2 mol / L

72- Le pH de la solution précédente vaut 2,90. L'avancement final xf de la réaction entre l'acide
éthanoïque est l'eau vaut :
A : xf ≈ xmax
B : xf ≈ 1,3 x 10–2 mol
C : xf ≈ 6,3 x 10–4 mol

73- L'avancement d'une réaction est toujours :


A : 0 ≤ x< 1
B : 0 ≤ x<xmax
C : 0 ≤ x ≤ xf

74 - L'avancement final d'une réaction est toujours :


A : 0 ≤ xf< 1
B : 0 ≤ xf ≤ xmax
C : 0 ≤ xf<xmax

75 - Une solution d'acide éthanoïque de concentration C = 5,0 x 10–4 mol / L a un pH = 4,5.


L'avancement final de la réaction de l'acide éthanoïque sur l'eau :
A : Est égal à l'avancement maximal
B : Est supérieur à l'avancement maximal
C : Est inférieur à l'avancement maximal

76 - Le taux d'avancement d'une réaction est égal :


A : Au quotient de l'avancement final sur l'avancement maximal
B : Au produit de l'avancement final par l'avancement maximal
C : Au quotient de l'avancement maximal sur l'avancement final

77 - Lorsque l'eau est le solvant :


A : Elle intervient dans l'écriture de l'expression du quotient de réaction
B : Elle n'intervient pas dans l'écriture de l'expression du quotient de réaction
C : Elle n'intervient pas dans l'écriture de l'expression du quotient de réaction que si elle n'intervient pas
dans l'équation de la réaction

78- Le quotient de réaction :


A : Est lié au sens d'écriture de l'équation de la réaction
B : Est indépendant du sens d'écriture de l'équation de la réaction
C : Ne dépend pas du sens d'écriture de l'équation de la réaction

79- À un instant donné, le quotient de réaction :


A : Ne dépend pas de l'avancement x de la réaction
B : Dépend de l'avancement maximal xmax de la réaction
C : Dépend de l'avancement x de la réaction

80- Quand pour une réaction xf< xmax, le quotient de réaction à l'état final :
A : Est une constante appelée constante d'équilibre notée K.
B : Dépend de la température du milieu réactionnel
C : Dépend du taux d'avancement final de la réaction

81- Pour une transformation donnée, à une température donnée, le taux d'avancement final τ
de la réaction :
A : Ne dépend que la constante d'équilibre de la réaction
B : Ne dépend que de l'état initial du système
C : Dépend de la constante d'équilibre et de l'état initial du système

82 - Toujours pour la réaction entre l'ion benzoate et l'eau.

À l'équilibre, le quotient de réaction vaut :


A : Qr,eq = 0
B : Qr,eq = cte = K
C : Qr,eq → ∞
83- Si on ajoute des ions hydroxyde à une solution aqueuse d'ion benzoate, la constante
d'équilibre K de la réaction entre l'ion benzoate et l'eau :
A : K augmente
B : K est inchangé
C : K diminue

84 - Si on dilue une solution aqueuse de benzoate de sodium, on déplace l'équilibre de la


réaction entre l'ion benzoate et l'eau :
A : Dans le sens direct
B : Dans le sens indirect
C : L'équilibre n'est pas modifié

85 - Pour la réaction suivante,

On donne Qr,eq = K
La constante K ne dépend que de la température
K (25 ° C) = 1,58 x 10 –5 et K (100 ° C) = 12,98 x 10 –5
Le chlorure de plomb est :
A : Plus soluble à 25 ° C qu'à 100 ° C
B : Moins soluble à 25 ° C qu'à 100 ° C
C : On ne peut pas conclure

86 - Le taux d'avancement final d'une réaction donnée :


A : Dépend de l'état initial du système

B : Est égal au rapport


C : Est indépendant de l'état initial du système

87 - Le quotient de réaction à l'équilibre, noté Qr,eq


A : Dépend de l'état initial du système
B : Est aussi appelé constante d'équilibre de la réaction, noté K
C : Est indépendant de l'état initial du système

88- À même concentration initiale, c'est l'acide qui possède la plus grande constante
d'équilibre K
A : Dont le taux d'avancement final est le plus grand
B : Dont le taux d'avancement final est le plus petit
C : Qui est le moins dissocié

89 - Le taux d'avancement final d'une réaction chimique :


A : Est d'autant plus grand que la concentration en soluté apporté est grande
B : Est d'autant plus grand que la concentration en soluté apporté est faible
C : Est d'autant plus faible que la concentration en soluté apporté est faible

90 - Au cours d'une réaction chimique, le quotient de réaction Qr :


A : Augmente obligatoirement
B : Diminue obligatoirement
C : Peut augmenter ou diminuer, cela dépend de l'état initial du système

91 - Lorsque l'eau est le solvant :


A : Elle intervient dans l'écriture de l'expression du quotient de réaction
B : Elle n'intervient pas dans l'écriture de l'expression du quotient de réaction
C : Elle n'intervient pas dans l'écriture de l'expression du quotient de réaction que si elle n'intervient pas
dans l'équation de la réaction

92 - Le quotient de réaction :
A : Est lié au sens d'écriture de l'équation de la réaction
B : Est indépendant du sens d'écriture de l'équation de la réaction

C : Ne dépend pas du sens d'écriture de l'équation de la réaction:

93 - À un instant donné, le quotient de réaction :


A : Ne dépend pas de l'avancement x de la réaction
B : Dépend de l'avancement maximal xmax de la réaction
C : Dépend de l'avancement x de la réaction

94 - Quand pour une réaction xf< xmax, le quotient de réaction à l'état final :
A : Est une constante appelée constante d'équilibre notée K.
B : Dépend de la température du milieu réactionnel
C : Dépend du taux d'avancement final de la réaction

95 - Pour une transformation donnée, à une température donnée, le taux d'avancement final τ
de la réaction :
A : Ne dépend que la constante d'équilibre de la réaction
B : Ne dépend que de l'état initial du système
C : Dépend de la constante d'équilibre et de l'état initial du système

96 - Toujours pour la réaction entre l'ion benzoate et l'eau.

À l'équilibre, le quotient de réaction vaut :


A : Qr,eq = 0
B : Qr,eq = cte = K
C : Qr,eq → ∞

97 - Si on ajoute des ions hydroxyde à une solution aqueuse d'ion benzoate, la constante
d'équilibre K de la réaction entre l'ion benzoate et l'eau :
A : K augmente
B : K est inchangé
C : K diminue

98 - Si on dilue une solution aqueuse de benzoate de sodium, on déplace l'équilibre de la


réaction entre l'ion benzoate et l'eau :
A : Dans le sens direct
B : Dans le sens indirect
C : L'équilibre n'est pas modifié
99 - Pour la réaction suivante,

On donne Qr,eq = K
La constante K ne dépend que de la température
K (25 ° C) = 1,58 x 10 –5 et K (100 ° C) = 12,98 x 10 –5
Le chlorure de plomb est :
A : Plus soluble à 25 ° C qu'à 100 ° C
B : Moins soluble à 25 ° C qu'à 100 ° C
C : On ne peut pas conclure

100 - Le taux d'avancement final d'une réaction donnée :


A : Dépend de l'état initial du système

B : Est égal au rapport


C : Est indépendant de l'état initial du système

101- Le quotient de réaction à l'équilibre, noté Qr,eq


A : Dépend de l'état initial du système
B : Est aussi appelé constante d'équilibre de la réaction, noté K
C : Est indépendant de l'état initial du système

102 - À même concentration initiale, c'est l'acide qui possède la plus grande constante
d'équilibre K :
A : Dont le taux d'avancement final est le plus grand
B : Dont le taux d'avancement final est le plus petit
C : Qui est le moins dissocié

103 - Le taux d'avancement final d'une réaction chimique :


A : Est d'autant plus grand que la concentration en soluté apporté est grande
B : Est d'autant plus grand que la concentration en soluté apporté est faible
C : Est d'autant plus faible que la concentration en soluté apporté est faible

104 - Au cours d'une réaction chimique, le quotient de réaction Qr :


A : Augmente obligatoirement
B : Diminue obligatoirement
C : Peut augmenter ou diminuer, cela dépend de l'état initial du système

105 - L'autoprotolyse de l'eau :


A : Est une réaction très limitée
B : Est une réaction totale
C : Est une réaction acido-basique

106 - On affirme que seulement 2 molécules d'eau sur 556 millions participent à la formation des
ions H3O+ et HO– . Le taux d'avancement final τ de la réaction d'autoprotolyse de l'eau vaut :
A:τ≈1
B : τ ≈ 3,6 x 10– 9
C : τ ≈ 3,6 x 10– 7

107 - La constante d'équilibre associée à l'équation d'autoprotolyse de l'eau, notée Ke est appelé
produit ionique de l'eau.
On donne :
À 25 ° C, pKe = 14
À 60 ° C, pKe = 13
A : La constante Ke est valable pour toutes les solutions aqueuses
B : La constante Ke augmente avec la température
C : La constante Ke diminue avec la température

108 - Au produit ionique de l'eau, on associe une autre grandeur nommée pKe. Cette grandeur
est définie par la relation :
A : Ke = – log (pKe)
B : Ke = 10–pKe
C : Ke = – pKe

109 - Une solution neutre :


A : Contient plus d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
B : Contient moins d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
C : Contient autant d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

110 - Une solution acide :


A : Contient plus d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
B : Contient moins d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

C : Contient autant d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

111 - Une solution basique :


A : Contient plus d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
B : Contient moins d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
C : Contient autant d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

112- On donne :
À 25 ° C, pKe = 14
À 60 ° C, pKe = 13
À 60 °C, une solution de pH = 7,0 est :
A : Acide
B : Basique
C : Neutre

113 - Pour les solutions d'acides de mêmes concentrations C :


A : Le pH est d'autant plus grand que le KA est grand
B : Le pH est d'autant plus faible que le KA est grand
C : Le taux d'avancement final τ est d'autant plus grand que le KA est grand

114 - Pour les solutions d'acides de mêmes concentrations C :


A : Le pH est d'autant plus faible que le pKA petit.
B : L'acide est d'autant plus dissocié que le pKA grand
C : Le taux d'avancement final τ est d'autant plus grand que le pKA est grand

115- Pour les solutions de bases de mêmes concentrations C :


A : Le pH est d'autant plus élevé que le KA est petit
B : Le taux d'avancement final τ est d'autant plus grand que le KA est petit
C : La base est d'autant plus dissociée que le KA est grand
116- Une solution de chlorure d'ammonium a un pH = 11.
Le pKA du couple NH4+ (aq) / NH3 (aq) vaut 9,2.
Dans cette solution :
A : L'espèce prédominante est NH3 (aq)
B : L'espèce prédominante est l'ion ammonium NH4+ (aq)
C : Il n'y a pas d'ions ammonium

117 - Une solution de soude de formule { Na+ (aq) + HO– (aq) }a une concentration en ions
hydroxyde de 1,0 x 10 – 5 mol / L. Son pH, à 25 ° C, vaut :
A : pH ≈ 5,0
B : pH ≈ 9,0
C : pH ≈ 7,0

2- L'autoprotolyse de l'eau :
A : Est une réaction très limitée
B : Est une réaction totale
C : Est une réaction acido-basique

118 - On affirme que seulement 2 molécules d'eau sur 556 millions participent à la formation des
ions H3O+ et HO– . Le taux d'avancement final τ de la réaction d'autoprotolyse de l'eau vaut :
A:τ≈1
B : τ ≈ 3,6 x 10– 9
C : τ ≈ 3,6 x 10– 7

119- La constante d'équilibre associée à l'équation d'autoprotolyse de l'eau, notée Ke est appelé
produit ionique de l'eau.
On donne :
À 25 ° C, pKe = 14
À 60 ° C, pKe = 13
A : La constante Ke est valable pour toutes les solutions aqueuses
B : La constante Ke augmente avec la température
C : La constante Ke diminue avec la température

120 - Au produit ionique de l'eau, on associe une autre grandeur nommée pKe. Cette grandeur
est définie par la relation :
A : Ke = – log (pKe)
B : Ke = 10–pKe
C : Ke = – pKe

121- Une solution neutre :


A : Contient plus d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
B : Contient moins d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
C : Contient autant d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

122 - Une solution acide :


A : Contient plus d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
B : Contient moins d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
C : Contient autant d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

123 - Une solution basique :


A : Contient plus d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
B : Contient moins d'ions hydroxyde que d'ions oxonium
C : Contient autant d'ions hydroxyde que d'ions oxonium

124 - On donne :
À 25 ° C, pKe = 14
À 60 ° C, pKe = 13
À 60 °C, une solution de pH = 7,0 est :
A : Acide
B : Basique
C : Neutre

125 - Pour les solutions d'acides de mêmes concentrations C :


A : Le pH est d'autant plus grand que le KA est grand
B : Le pH est d'autant plus faible que le KA est grand
C : Le taux d'avancement final τ est d'autant plus grand que le KA est grand

126 - Pour les solutions d'acides de mêmes concentrations C :


A : Le pH est d'autant plus faible que le pKA petit.
B : L'acide est d'autant plus dissocié que le pKA grand
C : Le taux d'avancement final τ est d'autant plus grand que le pKA est grand

127 - Pour les solutions de bases de mêmes concentrations C :


A : Le pH est d'autant plus élevé que le KA est petit
B : Le taux d'avancement final τ est d'autant plus grand que le KA est petit
C : La base est d'autant plus dissociée que le KA est grand

128 - Une solution de chlorure d'ammonium a un pH = 11.


Le pKA du couple NH4+ (aq) / NH3 (aq) vaut 9,2.
Dans cette solution :
A : L'espèce prédominante est NH3 (aq)
B : L'espèce prédominante est l'ion ammonium NH4+ (aq)
C : Il n'y a pas d'ions ammonium

129 - Une solution de soude de formule { Na+ (aq) + HO– (aq) }a une concentration en ions hydroxyde de
1,0 x 10 – 5 mol / L. Son pH, à 25 ° C, vaut :
A : pH ≈ 5,0
B : pH ≈ 9,0
C : pH ≈ 7,0

130 - Pour réaliser un montage afin d'effectuer le dosage pH-métrique, il faut utiliser :
A : Une pipette graduée
B : Une éprouvette graduée
C : Une burette graduée

131 - On réalise le suivi pH-métrique du dosage de l'acide chlorhydrique par la soude.


À l'équivalence, la courbe représentant l'évolution du pH en fonction du volume VB de soude
versé présente :
A : Un bond de pH
B : Un saut de pH
C : Un pic de pH

132 - La formule de la solution aqueuse de soude est :


A : NaOH (aq)
B : NaOH (s)
C : {Na+ (aq) + HO– (aq)}
133 - La formule de la solution d'acide chlorhydrique est :
A : {H3O+ (aq) + Cl– (aq)}
B : HCl (aq)
C : HCl (g)

134- Lorsque l'on dose une solution d'acide chlorhydrique par de la soude, à l'équivalence le :
A : pH> 7
B : pH = 7
C : pH< 7

135 - À l'équivalence du dosage d'un acide par la soude, la dérivée de la courbe pH = f (VB)
donnant l'évolution du pH en fonction du volume de soude versé est :
A : À son maximum
B : À son minimum
C : nulle

136- Une réaction de dosage :


A : Est totale, rapide, unique
B : À un taux d'avancement final inférieur à 1
C : À une constante d'équilibre K supérieure à 104

137 - On dose un acide AH par une base B.


À l'équivalence :
A : L'acide est la base ont été mélangés dans les proportions stœchiométriques définies par les
coefficients de la réaction
B : La quantité de matière d'acide apporté est égale à la quantité de matière de base apportée
C : Le pH est toujours égal à 7

138 - La courbe ci-dessous représente l'évolution du pH en fonction du volume de soude versé


pour le dosage d'une solution d'acide chlorhydrique.

On peut repérer l'équivalence à l'aide :


A : De la valeur du coefficient directeur de la tangente à l'origine
B : À l'aide de la méthode des tangentes
C : À l'aide de la méthode de la moyenne

139 - Les coordonnées du point d'équivalence E de la courbe précédente sont :


A : pHE ≈ 7,0 ; VBE ≈ 9,8 mL
B : pHE ≈ 8,0 ; VBE ≈ 9,8 mL
C : pHE ≈ 7,0 ; VBE ≈ 12 mL

140 - Les indicateurs colorés sont :


A : Des espèces chimiques acido-basiques
B : Des espèces chimiques oxydant-réducteur
C : Des espèces chimiques neutres

141 - La courbe ci-dessous représente l'évolution du pH en fonction du volume de soude versé lors du
dosage acido-basique.
On dispose de trois indicateurs colorés dont on donne les caractéristiques ci-dessuus.

Pour réaliser le même dosage avec un indicateur coloré, il faut utiliser :


A : La phénolphtaléine
B : L'hélianthine
C : Le Bleu de bromothymol (B.B.T)

142 - On a dosé 10,0 mL d'une solution SA d'acide, de concentration inconnue, par 15,0 mL
d'une solution de SB de soude de concentration CB = 0,20 mol / L. La concentration de la solution
dosée est :
A : CA ≈ 0,13 mol / L
B : CA ≈ 0,30 mol / L
C : CA ≈ 0,3 mol / L

143- La réaction entre un acide et une base servant de support à un dosage est :
A : Toujours totale
B : Toujours limitée
C: Parfois totale, parfois limitée, cela dépend de l'acide et de la base

144 - À l'équivalence, le taux d'avancement final de la réaction acide base support du dosage est
A : Inférieur à 1
B : Égal à 1
C : Supérieur à 1

145 - On réalise le dosage de l'acide éthanoïque par une solution aqueuse de soude.
À l'équivalence, le pH du point d'équivalence est :
A : Inférieur à 7
B : Supérieur à 7
C : Égal à 7

146 - On réalise, le dosage d'une solution d'ammoniac NH3 (aq) par de l'acide chlorhydrique.
À l'équivalence :
A : On est en présence d'une solution aqueuse de chlorure d'ammonium
B : Le pH du mélange réactionnel est inférieur à 7
C : Le pH du mélange réactionnel est supérieur à 7

147 - On veut doser 10,0 mL d'une solution SA d'acide, de concentration inconnue, par une solution SB de
soude de concentration CB = 0,20 mol / L.
Pour prélever les 10,0 mL de la solution SA d'acide, on utilise :
A : Une pipette graduée
B : Une éprouvette graduée
C : une pipette jaugée

148- Pour réaliser un montage afin d'effectuer le dosage pH-métrique, il faut utiliser :
A : Une pipette graduée
B : Une éprouvette graduée
C : Une burette graduée

149- On réalise le suivi pH-métrique du dosage de l'acide chlorhydrique par la soude.


À l'équivalence, la courbe représentant l'évolution du pH en fonction du volume VB de soude
versé présente :
A : Un bond de pH
B : Un saut de pH
C : Un pic de pH

150 - La formule de la solution aqueuse de soude est :


A : NaOH (aq)
B : NaOH (s)
C : {Na+ (aq) + HO– (aq)}

151 - La formule de la solution d'acide chlorhydrique est :


A : {H3O+ (aq) + Cl– (aq)}
B : HCl (aq)
C : HCl (g)

152 - Lorsque l'on dose une solution d'acide chlorhydrique par de la soude, à l'équivalence le :
A : pH> 7
B : pH = 7
C : pH< 7

153- À l'équivalence du dosage d'un acide par la soude, la dérivée de la courbe pH = f (VB)
donnant l'évolution du pH en fonction du volume de soude versé est :
A : À son maximum
B : À son minimum
C : nulle

154 - Une réaction de dosage :


A : Est totale, rapide, unique
B : À un taux d'avancement final inférieur à 1
C : À une constante d'équilibre K supérieure à 104

155 - On dose un acide AH par une base B.


À l'équivalence :
A : L'acide est la base ont été mélangés dans les proportions stœchiométriques définies par les
coefficients de la réaction
B : La quantité de matière d'acide apporté est égale à la quantité de matière de base apportée
C : Le pH est toujours égal à 7

156 - La courbe ci-dessous représente l'évolution du pH en fonction du volume de soude versé


pour le dosage d'une solution d'acide chlorhydrique.

On peut repérer l'équivalence à l'aide :


A : De la valeur du coefficient directeur de la tangente à l'origine
B : À l'aide de la méthode des tangentes
C : À l'aide de la méthode de la moyenne

157 - Les coordonnées du point d'équivalence E de la courbe précédente sont :


A : pHE ≈ 7,0 ; VBE ≈ 9,8 mL
B : pHE ≈ 8,0 ; VBE ≈ 9,8 mL
C : pHE ≈ 7,0 ; VBE ≈ 12 mL

158 - Les indicateurs colorés sont :


A : Des espèces chimiques acido-basiques
B : Des espèces chimiques oxydant-réducteur
C : Des espèces chimiques neutres

159 - La courbe ci-dessous représente l'évolution du pH en fonction du volume de soude versé lors
du dosage acido-basique.

On dispose de trois indicateurs colorés dont on donne les caractéristiques ci-dessuus.

Pour réaliser le même dosage avec un indicateur coloré, il faut utiliser :


A : La phénolphtaléine
B : L'hélianthine
C : Le Bleu de bromothymol (B.B.T)

160 - On a dosé 10,0 mL d'une solution SA d'acide, de concentration inconnue, par 15,0 mL
d'une solution de SB de soude de concentration CB = 0,20 mol / L. La concentration de la solution
dosée est :
A : CA ≈ 0,13 mol / L
B : CA ≈ 0,30 mol / L
C : CA ≈ 0,3 mol / L

16 1- La réaction entre un acide et une base servant de support à un dosage est :


A : Toujours totale
B : Toujours limitée
C: Parfois totale, parfois limitée, cela dépend de l'acide et de la base

162- À l'équivalence, le taux d'avancement final de la réaction acide base support du dosage est :
A : Inférieur à 1
B : Égal à 1
C : Supérieur à 1

163 - On réalise le dosage de l'acide éthanoïque par une solution aqueuse de soude.
À l'équivalence, le pH du point d'équivalence est :
A : Inférieur à 7
B : Supérieur à 7
C : Égal à 7

164- On réalise, le dosage d'une solution d'ammoniac NH3 (aq) par de l'acide chlorhydrique.
À l'équivalence :
A : On est en présence d'une solution aqueuse de chlorure d'ammonium
B : Le pH du mélange réactionnel est inférieur à 7
C : Le pH du mélange réactionnel est supérieur à 7

165- On veut doser 10,0 mL d'une solution SA d'acide, de concentration inconnue, par une
solution SB de soude de concentration CB = 0,20 mol / L.
Pour prélever les 10,0 mL de la solution SA d'acide, on utilise :
A : Une pipette graduée
B : Une éprouvette graduée
C : une pipette jaugée

166 - Les réactions suivantes sont rapides :


A : Fermentation alcoolique des sucres.
B : Combustion de l'essence dans un moteur thermique.
C : Réaction entre les ions cuivre II Cu2+ (aq) et les ions hydroxyde HO– (aq)

167 - Les réactions chimiques suivantes sont lentes :

A : Formation de la rouille.
B : Précipitation du chlorure d'argent AgCl (s)
C : Formation des stalactites dans les grottes.

168 - Généralement, la rapidité d'évolution d'un système augmente lorsque :


A : La concentration des produits croît.
B : La concentration des réactifs diminue.
C : La concentration des réactifs augmente.

169 - Le dégagement de dihydrogène dans la réaction d'équation :

est d'autant plus rapide, lorsque :


A : Le métal fer est en poudre.
B : Le métal fer est en plaque.
C : Les ions H+ (aq) sont concentrés.

170 - Généralement, la rapidité d'évolution d'un système :


A : Ne dépend pas de la température.
B : Croît lorsque la température augmente.
C : Diminue lorsque l'avancement du système croît.

171 - Un catalyseur :
A : Accélère une réaction.
B : Figure dans l'équation de la réaction.
C : Diminue le temps de demi-réaction.

172 - Les ions fer III Fe3+ (aq) et le platine Pt (s) catalysent la réaction d'équation :

A : La catalyse par le platine est une catalyse hétérogène.


B: La catalyse par les ions fer III Fe3+ (aq) est une catalyse hétérogène.
C : La catalyse par les ions fer III Fe3+ (aq) est une catalyse homogène.

173 - L'amylase est une enzyme, présente dans la salive, qui accélère l'hydrolyse des sucres lents.
A : L'amylase est un catalyseur.
B : Il est nécessaire de connaître sa formule pour écrire l'équation de cette hydrolyse.
C : L'hydrolyse des sucres lents est impossible sans amylase.

174 - La durée tf d'une réaction :


A : Peut être définie en utilisant l'avancement.
B : Nécessite de connaître le réactif limitant.
C : Ne nécessite pas de connaître le réactif limitant.

175 - Le temps de demi-réaction t1/2 et la durée d'une réaction tf sont généralement tels que :
A : tf ≥ 2 t1/2
B : tf = 2 t1/2
C : tf< 2 t1/2

176 - Soit xmax l'avancement maximal d'un système ; pour t = t1/2, l'avancement noté x1/2 est tel que
:
A : x1/2 = 2 xmax
B : xmax> 2 x1/2

77 - À partir du graphique de la question précédente, la durée tf de la transformation est définie


par un expérimentateur comme la durée pour laquelle l'avancement x de la transformation est
égal à 2,0 mol. Alors :
A : tf ≈ 0,10 min
B : tf ≈ 1,4 min
C: tf ≈ 3,0 min

178 - Le temps de demi-réaction t1/2 de cette transformation est égal à :


A : 0,40 min
B : 0,90 min
C : 3,0 min

179 - Les réactions suivantes sont rapides :


A : Fermentation alcoolique des sucres.
B : Combustion de l'essence dans un moteur thermique.
C : Réaction entre les ions cuivre II Cu2+ (aq) et les ions hydroxyde HO– (aq)

180 - Les réactions chimiques suivantes sont lentes :


A : Formation de la rouille.
B : Précipitation du chlorure d'argent AgCl (s)
C : Formation des stalactites dans les grottes.

181 - Généralement, la rapidité d'évolution d'un système augmente lorsque :


A : La concentration des produits croît.
B : La concentration des réactifs diminue.
C : La concentration des réactifs augmente.

182 - Le dégagement de dihydrogène dans la réaction d'équation :

est d'autant plus rapide, lorsque :


A : Le métal fer est en poudre.
B : Le métal fer est en plaque.
C : Les ions H+ (aq) sont concentrés.

183 - Généralement, la rapidité d'évolution d'un système :


A : Ne dépend pas de la température.
B : Croît lorsque la température augmente.
C : Diminue lorsque l'avancement du système croît.

184 - Un catalyseur :
A : Accélère une réaction.
B : Figure dans l'équation de la réaction.
C : Diminue le temps de demi-réaction.

185 - Les ions fer III Fe3+ (aq) et le platine Pt (s) catalysent la réaction d'équation :

A : La catalyse par le platine est une catalyse hétérogène.


B: La catalyse par les ions fer III Fe3+ (aq) est une catalyse hétérogène.
C : La catalyse par les ions fer III Fe3+ (aq) est une catalyse homogène.

186 - L'amylase est une enzyme, présente dans la salive, qui accélère l'hydrolyse des sucres lents.
A : L'amylase est un catalyseur.
B : Il est nécessaire de connaître sa formule pour écrire l'équation de cette hydrolyse.
C : L'hydrolyse des sucres lents est impossible sans amylase.

187 - La durée tf d'une réaction :


A : Peut être définie en utilisant l'avancement.
B : Nécessite de connaître le réactif limitant.
C : Ne nécessite pas de connaître le réactif limitant.

188 - Le temps de demi-réaction t1/2 et la durée d'une réaction tf sont généralement tels que :
A : tf ≥ 2 t1/2
B : tf = 2 t1/2
C : tf< 2 t1/2

189 - Soit xmax l'avancement maximal d'un système ; pour t = t1/2, l'avancement noté x1/2 est tel que
:
A : x1/2 = 2 xmax
B: xmax> 2 x1/2

190- À partir du graphique de la question précédente, la durée tf de la transformation est définie


par un expérimentateur comme la durée pour laquelle l'avancement x de la transformation est
égal à 2,0 mol. Alors :
A : tf ≈ 0,10 min
B : tf ≈ 1,4 min
C: tf ≈ 3,0 min

191 - Le temps de demi-réaction t1/2 de cette transformation est égal à :


A : 0,40 min
B : 0,90 min
C : 3,0 min

192 - Lorsqu'une molécule est chirale :


A : Elle est superposable à son image dans un miroir.
B : Son image dans un miroir plan est une molécule chirale.
C : Elle présente un plan de symétrie.

193 - Un mélange racémique est un mélange équimolaire :


A : De deux énantiomères.
B : De deux diastéréoisomères.
C : De deux stéréoisomères Z et E.

194 - Deux diastéréoisomères ont :


A : Généralement des températures d'ébullition différentes.
B : Des formules semi-développées différentes.
C : Obligatoirement un atome de carbone asymétrique chacun.

195 - Pour différencier deux énantiomères, on utilise :


A : La représentation topologique.
B : La représentation de CRAM.
C : Des formules brutes.

196- Si le passage d'un stéréoisomère à l'autre n'implique pas de rupture d'une liaison, les deux
molécules sont des :
A : Énantiomères.
B : Diastéréoisomères.
C : Stéréoisomères de conformation.

197 - Parmi les objets suivants, lequel n'est pas chiral ?


A : Un clavier d'ordinateur.
B : Un texte imprimé.
C : Un clou.

198 - Lorsqu'une molécule est chirale :


A : Elle est superposable à son image dans un miroir.
B : Son image dans un miroir plan est une molécule chirale.
C : Elle présente un plan de symétrie.

199 - La molécule ci-dessous selon les conventions de CRAM est :

A : Correctement dessinée.
B : Mal dessinée car les angles ne sont pas respectés.
C : Mal dessinée, car les liaisons en avant et en arrière du plan sont inversées.

200 - La molécule ci-dessous comporte :

A : Zéro atome de carbone asymétrique.


B : Un seul atome de carbone asymétrique.
C : Deux atomes de carbone asymétriques.

201- La chaîne carbonée d'une molécule peut être raccourcie :


A : Par craquage catalytique.
B : Par distillation fractionnée.
C : Par vapocraquage.

202 - Le passage de l'octane au but-2-ène peut se faire par :

A : Alkylation.
B : Reformage.
C : Craquage.

203 - La molécule d'éthanoate de méthyle, dont le modèle moléculaire est donné ci-dessous, est :

A : Un alcool.
B : Un ester.
C : Une cétone

204 - La molécule de 2,3-diméthylbutanamine possède :

A : Une chaîne principale à quatre atomes de carbone.


B : Quatre atomes de carbone.
C : Un atome d'azote.
205 - La molécule de propanoate de méthyle :

A : Est un ester.
B : Possède un seul atome d'oxygène.
C : Possède quatre atomes de carbone.

206 - Les molécules dont les formules topologiques sont données ci-dessous :

A : N'ont pas la même chaîne carbonée principale.


B : N'ont pas le même groupe caractéristique.
C : Ont la même formule brute.

207 - Les molécules dont les formules topologiques sont données ci-dessous :

A : Ont la même chaîne carbonée.


B : N'ont pas le même groupe caractéristique.
C : Ont la même formule brute.

208 - Une molécule qui subit une réaction de substitution :

A : Gagne un groupe caractéristique supplémentaire.


B : Peut perdre un groupe caractéristique.
C : Perd certains atomes qui sont remplacés par d'autres.

209 - Une molécule qui subit une réaction d'addition :

A : Gagne une double liaison.


B : Perd une double liaison.
C : Perd une liaison multiple

210 - Une molécule qui subit une réaction d'élimination :

A : Gagne un groupe caractéristique supplémentaire.


B : Perd des atomes.
C : Perd une liaison multiple.

211 - La réaction d'équation représentée ci-dessous est une réaction :

A : De substitution.
B : D'addition.
C : D'élimination.

212 - La réaction d'équation représentée ci-dessous est une réaction :

A : De substitution.
B : D'addition.
C : D'élimination.

213- Données :

L'électronégativité d'un atome traduit son aptitude à :


A : Former une liaison avec un autre atome.
B : Attirer à lui le doublet d'électrons qui le lie à un autre atome.
C : Porter des charges partielles négatives.

214 - L'ion hydrogène H+ est un site :

A : Donneur de doublet d'électrons.


B : Accepteur de doublet d'électrons.
C : Ni donneur, ni accepteur de doublet d'électrons.

215 - L'ion hydrure est un site :

A : Donneur de doublet d'électrons.


B : Accepteur de doublet d'électrons.
C : Ni donneur, ni accepteur de doublet d'électrons.

216- Dans la molécule de méthanal (voir ci-dessous), l'atome :

A : De carbone porte une charge partielle négative.


B : De carbone porte une charge partielle positive.
C : D'oxygène porte une charge partielle positive.

217 - La liaison C = O est :

A : Chargée.
B : Polarisée.
C : Non polarisée.

218 - Le graphe ci-dessous a été obtenu lors d'un dosage par conductimétrie. Ce graphe :

A : Est une courbe d'étalonnage


B : Vérifie la loi de Kohlrausch.
C : Vérifie la loi de Beer-Lambert.

219 - Pour le graphe ci-dessus, l'équation de la courbe est :

A : σ = 5,0 . C
B : C = 5,0 . σ
C : σ = 0,20 . C

220 - La droite d'étalonnage d'un dosage spectrophotométrique :

A : A un coefficient directeur sans unité.


B : Est la droite représentative de σ = f (C)
C : Est la droite représentative de A = f (C)

221- Un dosage par titrage direct met en jeu :


A : Une réaction chimique
B : Deux réactions chimiques.
C : Un réactif titrant et un réactif titré.

222- Une réaction support de dosage par titrage direct doit être :

A : Lente et totale.
B : Rapide et totale.
C : Rapide et limitée.

223- À l'équivalence d'un titrage :

A : Le volume du réactif titrant est égal au volume du réactif titré.


B : Un mélange équimolaire des réactifs est réalisé.
C : Un mélange stœchiométrique des réactifs est réalisé.

224 - L'équivalence d'un titrage conductimétrique est repérée grâce :

A : Au changement de pente du graphe σ = f (Vréactif ajouté)


B : À la méthode des tangentes parallèles.
C : À l'utilisation d'un indicateur de fin de réaction.

225 - L'équivalence d'un titrage pH-métrique peut être repérée grâce à :

A : La méthode des tangentes parallèles.


B : L'utilisation d'un indicateur coloré acido-basique quelconque.
C : La méthode de la courbe dérivée.

226- Lors d'un titrage colorimétrique d'une solution de diiode, on ajoute un peu de thiodène à cette
solution pour repérer l'équivalence. Le thiodène :

A : Est un indicateur de fin de réaction.


B : Est le réactif titré
C : Permet de mieux repérer l'équivalence.

227- Le montage représenté ci-dessous est un montage :

A : De chauffage à reflux.
B : D'hydrodistillation.
C : De distillation

228- Le pictogramme signifie :

A : Que le produit est toxique.


B : Qu'il faut manipuler le produit avec des gants.
C : Que le produit est corrosif

229- L'introduction d'un catalyseur dans le milieu réactionnel permet :


A : D'accélérer la réaction.
B : D'augmenter la valeur de l'avancement maximal.
C : De réaliser la réaction en chauffant éventuellement moins.

230- La recristallisation :

A : Consiste à refroidir le milieu réactionnel une fois la synthèse terminée.


B : Est une technique de purification des solides.
C : Est une technique de purification des liquides.

231- Pour contrôler la pureté d'un solide, on peut :

A : Réaliser une chromatographie sur couche mince.


B : Mesurer son indice de réfraction.
C : Mesurer sa température de fusion.

232 - La molécule ci-dessous possède :

A : Une fonction cétone, une fonction amine et une fonction alcool.


B : Une fonction amide et une fonction alcool.
C : Une fonction amine et une fonction acide carboxylique.

233 - La réaction entre les molécules A et B est sélective si :

A : La fonction alcool de A est la seule à réagir


B : Les fonctions alcool et amine de A réagissent toutes les deux avec l'anhydride acétique.
C : L'anhydride d'acide B est inerte vis-à-vis de A.

234 - Pour réaliser la synthèse peptidique ci-dessous, il faut :

A : Protéger la fonction amine de A et la fonction acide carboxylique de B.


B : Protéger les deux fonctions de A.
C : Protéger la fonction amine de B et la fonction acide carboxylique de A.

235 - On étudie la transformation décrite par l'équation de la réaction suivante :

Lors de cette synthèse, on introduit 10 mL d'alcool, 30 mL d'acide et 1,0 g d'APTS.

Données :

Masses molaires en g . mol-1 :

Alcool = M1 = 88, acide : M2 = 60

APTS M3 = 172 ; ester M4 = 130.

Dans cette synthèse le produit d'intérêt est :

A : De l'eau.

B : Un ester
C : Un amide

236 - Dans cette synthèse, l'APTS joue le rôle de :

A : Réactif.

B : Produit.

C : Catalyseur.

237 - Sachant que la masse volumique de l'alcool est 0,81 kg . L–1 et celle de l'acide 1,05 kg . L–1 , le réactif
limitant est :

A : L'alcool.

B : L'acide.

C : L'ester.

238 - Une manipulation a permis d'obtenir 7,6 g d'ester. Le rendement est de :

A : 10 %

B : 64 %

C : 76 %

239 - Le produit obtenu est liquide. Par conséquent, il ne pourra pas être caractérisé par :

A : Sa masse volumique.

B : Une chromatographie sur couche mince.

C : Sa température de fusion.

240 - Pour purifier le produit liquide obtenu, on peut réaliser :

A : Une distillation.

B : Une chromatographie sur couche mince.

C : Une recristallisation.

241 - Le pH et la concentration [H3O+] sont reliés par :

A : [H3O+]= 10– pH

B : pH = log [H3O+]
C : pH = – log [H3O+]

242 - Une solution d'acide méthanoïque a un pH égal à 2,6. La concentration [H3O+] dans la solution est :

A : [H3O+] = 10 –2,6 mol . L–1

B : [H3O+] = 10 2,6 mol . L–1

C : [H3O+] = 2,5 mmol . L–1

243 - L'ammoniac est une base au sens de Brönsted. L'ammoniac :

A : Peut capter un proton H+

B : A pour acide conjugué NH2–

C : Appartient au couple acide / base : NH4+ / NH3.

244 - La réaction acido-basique d'équation ci-dessous correspond à un transfert :

A : D'un proton de HNO2 (aq) vers NO2– (aq).

B : D'un proton de HNO2 (aq) vers H2O (ℓ)

C : D'un électron de HNO2 (aq) vers NO2– (aq).

245 - L'aniline C6H5NH2 est la base du couple C6H5NH3+ / C6H5NH2 de pKA = 4,6.

Dans une solution aqueuse d'aniline, telle que :

A : pH = 6,0, l'aniline prédomine.

B : pH = 3,0 l'ion anilinium prédomine.

C : pH = 4,6, aucune espèce ne prédomine.

246 - Le pH d'une solution d'acide fort de concentration C est :

A : pH = log C

B : pH = pKe + log C

C : pH = – log C

247 - La réaction entre un acide fort et une base forte :

A : Libère de l'énergie thermique.


B : À pour équation :

C : À pour équation :

248 - Le pH d'une solution contenant un acide faible AH et de sa base conjuguée A–, et tel que [AH] = 2 [A–], est
:

A : Supérieur au pKA du couple

B : Inférieur au pKA du couple

C : Égal au pKA du couple

249 - Si le pH d'une solution contenant un couple acide faible / base faible est inférieur à 7,0, alors :

A : L'espèce prédominante est l'acide faible.

B : L'espèce prédominante est la base faible.

C : L'espèce prédominante dépend du pKA du couple.

250 - L'espèce prédominante du couple NH4+ / NH3 (pKA = 9,2), dans une solution où [H3O+] = 2,5 x 10–4 mol .
L–1, est :

A : NH4+

B : NH3

C : On ne peut pas savoir.

251 - Une chimie pour un développement durable :

Le développement durable a pour pilier(s) :

A : L'économie.

B : L'environnement.

C : Le social.

252 - La chimie durable :

A : Tient compte des problèmes économiques et sociaux.

B : N'utilise que des matières premières renouvelables.

C : Se préoccupe de la sauvegarde de l'environnement.


253 - Une chimie verte :

A : N'utilise que des conditions opératoires douces.

B : Est la chimie du végétal.

C : Est durable quand elle tient compte des aspects socio-économiques.

254 - La chimie verte se propose d'agir sur la gestion :

A : Des déchets.

B : Des matières premières.

C : De l'énergie.

255 - La chimie douce a pour ambition de :

A : Synthétiser des matériaux en s'inspirant du vivant.

B : N'utiliser que des matières premières végétales.

C : Développer des synthèses à des températures modérées.

256 - Économiser les atomes, c'est :

A : Utiliser au maximum tous les atomes d'une matière première.

B : Recycler tous les déchets.

C : Limiter la formation de déchets.

257 - Une agro-ressource :

A : Est une ressource renouvelable.

B : Peut concurrencer les ressources alimentaires.

C : Est toujours une ressource vivrière.

258 - Gérer l'usage de solvants, c'est :

A : Proscrire absolument tout solvant toxique.

B : Limiter l'usage des solvants dangereux pour l'environnement.

C : Rechercher des alternatives aux solvants classiques.

259 - Économiser l'énergie, c'est :


A : Utiliser des conditions opératoires plus « douces ».

B : Utiliser des procédés qui consomment moins d'énergie.

C : Interdire l'usage des ressources fossiles.

260 - Choisir un procédé catalytique :

A : Est économiquement non rentable.

B : Peut permettre d'économiser des atomes.

C : Permet d'économiser l'énergie.

261 - Dans le cadre d'un développement durable, une gestion raisonnée des déchets, c'est :

A : Détecter des produits toxiques même à l'état de traces.

B : Ne concevoir que des produits biodégradables.

C : Valoriser toutes les molécules utilisables en sein d'une matière première.

262 - Les gaz suivants sont des gaz à effet de serre :

A : Le méthane.

B : Le dioxyde de carbone.

C : Le dioxygène.

263 - Valoriser le dioxyde de carbone, c'est développer, par exemple, des procédés de :

A : Captage par les algues.

B : Relargage dans l'atmosphère.

C : Stockage dans les gisements épuisés de pétrole.

264 - Un mélange racémique est un mélange équimolaire :


A : De deux énantiomères.
B : De deux diastéréoisomères.
C : De deux stéréoisomères Z et E.

265 - Deux diastéréoisomères ont :


A : Généralement des températures d'ébullition différentes.
B : Des formules semi-développées différentes.
C : Obligatoirement un atome de carbone asymétrique chacun.

266 - Pour différencier deux énantiomères, on utilise :


A : La représentation topologique.
B : La représentation de CRAM.
C : Des formules brutes.
267 - Si le passage d'un stéréoisomère à l'autre n'implique pas de rupture d'une liaison, les deux
molécules sont des :
A : Énantiomères.
B : Diastéréoisomères.
C : Stéréoisomères de conformation.

268 - Parmi les objets suivants, lequel n'est pas chiral ?


A : Un clavier d'ordinateur.
B : Un texte imprimé.
C : Un clou.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA


……………….. XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
SECRETARIAT GENERAL
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES SESSION DU 22 AU 29 SEPTEMBRE 2014
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES STAGES
………………..
MATIERE : TEST PSYCHOTECHNIQUE
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

1.

A) Δ contient exactement 20 éléments


B) Δ contient exactement 15 éléments
C) Δ contient exactement 10 éléments
2.

A) Les droites de Δ se recoupent en 15 points


B) Les droites de Δ se recoupent en 10 points
C) Les droites de Δ se recoupent en 20 points

3.

A) Les triangles formés par 3 sommets du pentagone sont au nombre de 5

B) Les triangles formés par 3 sommets du pentagone sont au nombre de 10

C) Les triangles formés par 3 sommets du pentagone sont au nombre de 25

4. Soit l’ensemble X= {1; 2; 3; 4; 5}, on a:

A) Le nombre de sous ensembles de X est 25

B) Le nombre de sous ensembles de X est 52

C) Le nombre de sous ensembles de X est 55

5. Soit l’ensemble X= {1; 2; 3; 4; 5}, on a:


A) Le nombre de sous ensembles de X contenant l’élément 1 est de 24

B) Le nombre de sous ensembles de X contenant l’élément 1 est de 25

C) Le nombre de sous ensembles de X contenant l’élément 1 est de 52

6. Soit l’ensemble X= {1; 2; 3; 4; 5}, on a:

A) Le nombre de sous ensembles de X contenant les éléments 2 et 3 est 6

B)Le nombre de sous ensembles de X contenant les éléments 2 et 3 est 8

C) Le nombre de sous ensembles de X contenant les éléments 2 et 3 est 10

7.

A) 15 caractères braille formés avec 8 trous

B)15 caractères braille formés avec 15 trous

C) 15 caractères braille formés avec 4 trous

8.
A) parmi les élèves inscrits en Allemand, il y en a au moins 11 qui sont aussi inscrits en Anglais.

B) parmi les élèves inscrits en Allemand, il y en a au moins 12 qui sont aussi inscrits en Anglais.

C) parmi les élèves inscrits en Allemand, il y en a au moins 13 qui sont aussi inscrits en Anglais.

9. On considère l’ensemble E= {1; 2; 3; 4; 5; 6; 7} et la partie F de E: F = {2; 4; 6; 7}. Alors:

A) Le nombre de parties X de E telles que F ᴗ X = E est égal à 8

B)Le nombre de parties X de E telles que F ᴗ X = E est égal à 9

C) Le nombre de parties X de E telles que F ᴗ X = E est égal à 10

10. On considère l’ensemble E= {1; 2; 3; 4; 5; 6; 7} et la partie F de E: F = {2; 4; 6; 7}. Alors:

A) Pour toute partie X de E telle que F ∩ X = ø, le nombre d’éléments de X est inferieur ou égal à
3.

B)Pour toute partie X de E telle que F ∩ X = ø, le nombre d’éléments de X est inferieur ou égal à
4.

C)Pour toute partie X de E telle que F ∩ X = ø, le nombre d’éléments de X est inferieur ou égal à
5.

11.
A) Il y a exactement 2 chemins minimaux de O à P

B) Il y a exactement 4 chemins minimaux de O à P

C)Il y a exactement 6 chemins minimaux de O à P

12. On se place dans l’ensemble ₵ des nombres complexes z ϵ₵

A) Si z = i alors z2+1=2

B) Si z = i alors z2+1=1

C)Si z = i alors z2+1=0

13.

A) Pour prouver que P1 est faux, il suffit de trouver une boule rouge pleine.
B) Pour prouver que P1 est faux, il suffit de trouver 2 boules rouge pleine.
C)Pour prouver que P1 est faux, il suffit de trouver 3 boules rouge pleine.

14. A) e1/2ln4+ e-ln1/2=4

B)

C)

15 . A) Pour tout x ϵℝ. ln (ex+1)= x+ ln (e-x+1)


B) Pour tout x ϵℝ. ln (ex+1)= x- ln (e-x+1)
C)Pour tout x ϵℝ. ln (ex+1)= -x+ ln (e-x-1)
16. A) Pour tout x ϵℝ. ln (e3x+1)2= 2 ln(e-3x+1)
B) Pour tout x ϵℝ. ln (e3x+1)2= 2 ln(e-3x-1)
C)Pour tout x ϵℝ. ln (e3x+1)2= -2 ln(-e-3x-1)
17.

A) f est dérivable sur Δ

B) f n’est pas dérivable sur Δ

C) f est strictement croissante sur Δ

18.

A) un vecteur directeur de ∆ est v


⃗ (1 ; 2 ; 5)

B) un vecteur directeur de ∆ est v


⃗ (0 ; 2 ; 4)

C) un vecteur directeur de ∆ est v


⃗ (0 ; 2 ; 5)

19.

A)∆ est contenue dans le plan d’équation x +2y – z – 5= 0

B) ∆ est contenue dans le plan d’équation x +2y – z – 5= -1

C)∆ est contenue dans le plan d’équation x +2y – z – 5= 2

20.
A) ∆ est orthogonale au plan d’équation x=0
B)∆ est orthogonale au plan d’équation x+2y+5z – 10 < 0
C)∆ est orthogonale au plan d’équation x+2y+5z – 10 = 0

21.

A) ∆ est parallèle au plan d’équation -5x + z =0


B) ∆ est parallèle au plan d’équation x + z =0
C) ∆ est parallèle au plan d’équation z =0

22.

A) Le vecteur u⃗ (1 ; -1 ;2) est un vecteur directeur de la droite D2


B) Le vecteur u
⃗ (0 ; 0 ;0) est un vecteur directeur de la droite D1
c) Le vecteur u ⃗ (1; -1 ;2) est un vecteur directeur de la droite D1

23.

A) le point M(-1 ;3 ;-5) appartient à D1


B) le point M (-1;3;0;5) appartient à D1
C)le point M (-1;3;5) n’appartient pas à D1

24.

D2 est dans le plan d’équation:


A) x + y +z -1= 0
B) x + y + z = 0
C) x – y = 0
25.

Pour tout Ɵ, la droite ΔƟ est contenue dans le plan d’équation


A) z - x = sin2 Ɵ
B) x – z -1 = 0
C) z- x -1= 0

26.

Pour tout Ɵ, la droite ΔƟ passe par le point de coordonnées :


A) (0; - cos 2 Ɵ; -1)
B) (-1; - cos2 Ɵ; 0)

C) (-1; - sin2 Ɵ; 0)
27.

Pour tout Ɵ, le vecteur de coordonnées :


A) (-1 ; 0)
B) (1; -1; 0) est orthogonal à ΔƟ

C) (1; -1)
28.

A) il existe Ɵ ϵ IR tel que Δsoit orthogonal au plan d’équation :x + y +z -3 = 0


B) il n’existe pas Ɵ ϵ IR tel que Δsoit orthogonal au plan d’équation :x + y +z -3 = 0

C) il existe Ɵ ϵ IR tel que Δsoit orthogonal au plan d’équation :x + y +z -30 = 0

29.

A) Si m = 1 alors pour tout p ϵ IR, l’intersection de Δ et P est un point


B) Si m ≠ 1 alors il n’existe pas p ϵ IR
C) Si m ≠ 1 alors pour tout p ϵ IR, l’intersection de Δ et P est un point

30.

A) Si m = 1 et p =2 alors Δ ϵ P = Δ
B) Si m = 1 et p =2 alors Δ ∩ P = Δ
C) Si m = 1 et p =2 alors Δ ∩ P = ø
31.
A) Si m = 1 et p ≠ 2 alors Δ ∩ P = P
B) Si m = 1 et p ≠ 2 alors Δ ∩ P = ø

C) Si m = 1 et p ≠ 2 alors Δ ∩ P = {Ω}

32.

2
⃗⃗⃗⃗ = a
⃗⃗⃗⃗⃗ . PS
A) PQ 2

B) ⃗⃗⃗⃗⃗
PQ . ⃗⃗⃗⃗
PS = 0

C) PQ ⃗⃗⃗⃗ =𝑎2
⃗⃗⃗⃗⃗ . PS
3

33.

A) L’ensemble des points M de l’espace tells que OM.u = 2 est un point


B) L’ensemble des points M de l’espace tells que OM.u = 2 est un droite

C) L’ensemble des points M de l’espace tells que OM.u = 2 est un plan

34.

A) I> 4

B)

C)I< 0

35.

0
A) I ≤ ln3 ∫2 𝑥 2
2
B) I ≤ ln3 ∫0 𝑥 2

C) I<ln1

36.

8 1 2 𝑥3
A) I= ln3 - ∫0 dx
3 3 𝑥+1

8 1 0 𝑥3
B) I= ln3 - ∫2 d
3 3 𝑥+1

8 1 2 𝑥3
C)I= ln3 + ∫0 dx
3 3 𝑥+1

37.

8 1 2 1
A) I = ln3 – ∫0 (𝑥 2 − 𝑥 + 1 − 𝑥+1)dx
3 3
8 1 2 1
B)I = ln3 – ∫0 (𝑥 2 + 𝑥 + 1 + 𝑥+1)dx
3 3

8 1 2 1
C) I = ln3 – ∫0 (𝑥 2 − 𝑥 + 1 + 𝑥+1)dx
3 3
38

A) I = 3ln 3 - 1
8
B) I= 3ln3 - 9
8
C)I= 3ln3 + 9
39.

A) 2ln 3
1
B) 2 ln3
1
C) - ln3
2

40.

𝜋
3
A) ∫ 𝑡𝑎𝑛𝜃 𝑑𝜃
𝜋
6
𝜋
3
B) ∫ 𝑡𝑎𝑛𝜃 = 𝑑𝑥
𝜋
6

𝜋
6
C)∫ 𝑡𝑎𝑛𝜃 = 𝑑𝑥
𝜋
3

41.

Pour tout x ϵ IR,


A) f(x + 2) + f(x - 2) = 0
B) f(x + 2) = f(x - 2)

C) f(x + 2) + f(x - 2) ≠ 0
42.

Pour tout x ϵ IR,


A) f’’(x) ≠ f’’(2)
B) f’(x -2) ≠ f’(x + 2)

C) f’(x) = f’(x + 2)
43.
2
A) ∫0 𝑓′(𝑥) 𝑑𝑥 = 0
2
B) ∫0 𝑓′(𝑥) 𝑑𝑥 ≠ 0

2
C)∫0 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 ≠ 0

44.

1
A) ∫0 𝑔(𝑥) 𝑑𝑥 = 10

1
B) ∫0 𝑔(𝑥) 𝑑𝑥 = 1

0
C) ∫1 𝑔(𝑥) 𝑑𝑥 = 1

45

A) f est négative sur [π/2 ; 0]

B)

C) f est négative

46.

A) f est positive sur [-π/2 ; π/2]

B) f ne garde pas une signe constante sur [-π/2 ; π/2]

C) f est constant sur IR

47.
A) ) Pour tout x de IR.
𝑥
f(𝑥) = 1 - (𝑥 2 + 1) sin 𝑥 − 2 ∫0 t cos 𝑡𝑑𝑡

B) Pour tout x de IR.


𝑥
f(𝑥) = 1 - (𝑥 2 + 1) sin 𝑥 + 2 ∫0 t cos 𝑡𝑑𝑡
𝑥
C) 1 - (𝑥 2 + 1) cos 𝑥 + 2 ∫0 t cos 𝑡𝑑𝑡

48.

A) Pour tout x de IR. f(𝑥) =− 1 −(𝑥 2 + 1) cos 𝑥 + 2 𝑥 sin 𝑥 + 2 cos 𝑥

B) Pour tout x de IR. f(𝑥) = 1 + (𝑥 2 + 1) sin 𝑥 + 2 𝑥 sin 𝑥 + 2 cos 𝑥

C) Pour tout x de IR. f(𝑥) = 11 + (𝑥 2 + 1) sin 𝑥 + 2 𝑥 sin 𝑥 + 2 cos 𝑥

49.

A) Pour tout x de IR. f(𝑥) = -1+(𝑥 2 + 1) cos x +2 𝑥 sin 𝑥 + 2 cos 𝑥


B) Pour tout x de IR. f(𝑥) = -1-(𝑥 2 + 1) cos x +2 𝑥 sin 𝑥 + 2 cos 𝑥
C) Pour tout x de IR. f(𝑥) = -1+(𝑥 2 + 1) cos x +2 𝑥 cos 𝑥 + 2 sin 𝑥

50.

A) Pour tout x de IR f’(x) = 2 x sin x + (x 2 + 1) cos x


B) Pour tout x de IR f’(x) = (x 2 + 1) cos x
C) Pour tout x de IR f’(x) = (x 2 + 1) sin x
51 .
A) I + J = 0
B) I≥ e
C) I = e

52 .

π2 +1
A) I = ∫1 2x ex dx
2π 2
B) I = ∫0 ex dx

0 2 +1
C) I = ∫−2π ex dx

53 .

A) J = 0
0
B) J = ∫−2π esinx dx

cos 2π
C) J = ∫1 cos x ex dx

54 .

A) J > I

B) I + J = cos π

C) J ≤I

55

A) I=0
B) I=1

C) I = 1 – ln3

56.

A) I1 = ln3

B) I1 = 2ln3
1
C) I1 = 2 ln3

57.

1
A ) I2 = 1 + ln3
2

B) I2 = ln3
1
C )I2 = 1 − ln3
2

58 .

1
A) I = 2 ln3
1
B) I = 2 ln

C)) I = ln3

59.


A) I = ln|tan |
3

B) I = ln|tan |
3


C)I = ln|tan |
3

60.

π
dx
A) I = π4 ∫
sin 2x
6
π
dx
B) I = 2 ∫π4 sin 2x
6
π
dx
D) I = ∫π4 cos 2x
6

61 .

1
A) ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝐼(𝑓)
0
B) ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝐼(𝑓)

1
C)∫0 𝑓′(𝑥)𝑑𝑥 = 𝐼(𝑓)

62.

A) In =(√𝑛 - 1) √𝐿𝑛16

B) In =(√𝑛 + 1) √𝐿𝑛16

C) In =(2√𝑛 - 1) √𝐿𝑛2

63.
A) I4= √𝐿𝑛8

B) In <0

C) In ≤In+1

64 .

A) (In) est une suite décroissante


1
B) In+1 - In ≤
√𝑛𝑙𝑛2

1 1
C)In + 1 - In = √𝐿𝑛16 ( - )
√𝑛+ 1 √𝑛

65.

In
A) 0 ≤ √𝑛 ≤ 1
In
B) 0 ≤ √𝑛 ≤ 2√𝑙𝑛2

C) 0 ≤ 𝐼n − √𝑛 ≤ 2√𝐿𝑛2

66.

A) I1 = - I2

B) I1<I2

C) I1 = I2

67.

𝜋 𝜋 1 sin 𝑥
A) Pour tout x ϵ [6 , 3 ], 2 ≤ ≤1
cos 𝑥
𝜋 𝜋 1 cos 𝑥
B) Pour tout x ϵ [6 , 3 ], 2 ≤ ≤ √3
sin 𝑥

𝜋 𝜋 1 sin 𝑥
C) Pour tout x ϵ [6 , 3 ], 2 ≤ ≤ √3
cos 𝑥

68.

√3 √3
A) ≤ 𝐼2 ≤
18 6

𝜋 𝜋
B) 6√3 ≤ 𝐼2 ≤ √3
6

C)I2 < I1

69.

A) I1≤ I2
1
B) I1 = 2 ln3

𝐿𝑛 3
C)I2 < 2

70.
A) 𝑆𝜋𝛱 f(x) du> 0
2

𝜋
B) 𝑆𝜋2 f(x) du < 0
π
C) ∫0 f(x) dx ≥ 0

71.

A) I+J=K

B) I-J=K

C)I=K

72.

𝑛
A) K=en+1-2∫0 en

B)

C) K=0

73.

𝑒 𝑥 +1
A) K= 5

𝑒𝑥
B) K= 5 +1

𝑒 𝜋 −1
C)K= 5

74.
3(𝑒 𝜋 −1)
A) I = 5

𝑒 𝑛 +1
B) I = 5

(1−𝑒 𝑥 )
C) I = 5

75.

A) f est dérivable en 2
B) lim f(−u) = 5
u→−2
C) f(2)=5

76.

A) lim 𝑓(𝑥) = 2
𝑥→5

B) lim 𝑓(2 − 𝑡) = 3
𝑡→1

C)lim 𝑓(2 + 𝑦) = 5
𝑦→0

77.

A)

B) f’ (2)= 5
1
C)lim 𝑓 (2 + 𝑡 ) = 5
𝑡→0

78.

A) lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞

B) lim1 𝑓(𝑥) = 5
𝑥→
2
C) lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→−∞

79.

A) lim 𝑓(𝑥) = 1
𝑥→0

𝑓(𝑥)
B) lim = 1 x>0
𝑥→0 𝑥

𝑓(𝑥)
C) lim =1
𝑥→+∞ 𝑥

80.

𝑓(𝑥)
A) lim =1 x<0
𝑥→0 𝑥

𝑓(𝑥)
B) lim =1
𝑥→2 𝑥

𝑓(𝑥)
C)lim =1
𝑥→3 𝑥

81

A) f(0)= 1

B) f(2-x) +f(x) = 1
1
C) C , admet la droite d’équation y = pour asymptote
2

82.
A) il existe au moins une valeur de a telle que Ca;b admet une asymptote
horizontale

B) f(a,0) est une fonction paire

C) f (a,0) (x) – f(-a, -b) (x) = 0


83.

A) C) Il existe au moins une valeur de a non nulle telle que Ca;b admette une
asymptote oblique

B) Il existe au moins une valeur de a non nulle telle que Ca;b admette une
asymptote horizontale

C) Il existe au moins une valeur de a non nulle telle que Ca;b admette une asymptote verticale

84.

A) g(0)= f(0)

B) lim 𝑓(𝑥) + 𝑔 (𝑥) = +∞


𝑥→∞

C) lim 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) = +∞


𝑥→∞

85.

𝑓(𝑥)
A) lim ⦗𝑓(𝑥) + 𝑥⦘ = 1 alors lim = +∞
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

B) lim ⦗𝑓(𝑥) − 𝑥⦘ = 1 alors lim 𝑓(𝑥) = +∞


𝑥→+∞ 𝑥→+∞

C) f est une fonction constante

86.
A) f(1) =1
𝑓(𝑥)
B) lim ⦗𝑓(𝑥) − 𝑥⦘ = 1 alors lim =1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

𝑓(𝑥)
C) si lim ⦗𝑓(𝑥) + 𝑥⦘ = 1 alors lim =1
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥

87.

A) f(2)= 2
𝑓(𝑥)
B) lim = 1 alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

C)lim 𝑓(𝑥) = 1
𝑥→0

88.

1
A) lim 𝑓(𝑥) = 2
𝑥→−∞

𝑓(𝑥) 1
B) lim = −2
𝑥→−∞ 𝑥

C) f(0)=0

89.

A) lim f(x) = 0
x→−∞

B) lim f(x) = +∞
x→−∞

C) = lim f(x) = −∞
x→−∞

90.

A) lim 𝑓(𝑥) = 8
𝑥→0

B) lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞

𝑓(𝑥)
C) lim = −2
𝑥→+∞ 𝑥
91.

𝑓(𝑥) 1
A) lim = −2
𝑥→0 𝑥

𝑓(𝑥)− 1 1
B) lim = −2
𝑥→+0 𝑥

C) f n’est pas derivable en 0

92.

A)ln (4+√2)

B)ln (4√2)

C)(ln2)2

93.

A)𝑒 𝑛 – 2e +e
B)𝑒 𝑛 – 2e
C) n – 2e
94.
4
A) ln(√2)
5
B)2 ln2

C) (ln4) (ln√2)

95.

A)

B)
1 1
C)2+√3 + 2−√3

96.

A)ln (√𝑥 + 1) + ln(√𝑥 + 1 + 1

B)ln (√𝑥 + 1) + ln(√𝑥 + 1 + - lnx


x+1
C) ln x

97.
1
A)2e

B)√e

C) 2

98.

A) x<1

B)x<1 - e

C) x>e

99.
1
A)]−∞ ; ]
ln(0,3)

1
B)[ln(0,3) ; +∞ [

1
C)]0 ; [
ln(0,3)

100 .

A)lim 𝑓(𝑥) = 0 x>0


𝑥→0

B)lim 𝑓(𝑥) = −∞ x>0


𝑥→0

C)lim 𝑓(𝑥) = +∞ x>0


𝑥→0

2x−2−x 1
101. A)lim | |=2
x→2 2x−4

2x−2−x
B)lim | |=1
x→2 2x−4

2x−2−x
C) lim | |=0
x→2 2x−4

102.

A) il n’ existe aucune asymptote


B) il existe au moins deux valeurs de a telle que Ca;b admettent une asymptote horizontale
C) il existe au moins deux valeurs de a telle que Ca;b admettent deux asymptotes horizontales

103 .

A) Il existe au moins une valeur de a non nulle telle que Ca;b admette une
asymptote oblique

B) Il existe au moins une valeur de a non nulle telle que Ca;b admette une
asymptote horizontale

C) Il existe au moins une valeur de a non nulle telle que Ca;b admette une
asymptote verticale

104.

f(x)
A) lim1 g(g) = -1
x→−
2

f(x)
B) lim1 g(g) = 0
x→−
2

f(x)
C) lim1 g(g) = 1
x→−
2

105.

A) lim f(x) - g(x) = +∞


x→−∞

B) lim f(x) - g(x) = 0


x→−∞

C) lim f(x) - g(x) = +∞


x→−∞

106.

f(x)
A) lim ≠lim(x + 1)
x→−1 g(g) x→1
f(x)
B) lim g(x)=lim(x + 1)
x→1 x→1

f(x)
C) lim +lim(x + 1) = 0
x→−1 g(x) x→1

107.

f(x)
A) lim [g(g) + 1] = 0
x→−∞

f(x)
B) lim [g(g) + 1] = -1
x→−∞

f(x)
C) lim [ + 1] = 1
x→−∞ g(g)

108.

A) Si lim [f(x) − x] = 0 alors lim f(x) = −∞


x→+∞ x→+∞

B) Si lim [f(x) − x]= 0 alors lim f(x) = +∞


x→+∞ x→+∞

C) Si lim [f(x) − x]= 0 alors lim f(x) = 0


x→+∞ x→+∞

109

f(x)
A) Si lim [f(x) − x] = 0 alors lim =0
x→+∞ x→+∞ x

f(x)
B) Si lim [f(x) − x] = 0 alors lim = −1
x→+∞ x→+∞ x

f(x)
C) Si lim [f(x) − x] = 0 alors lim =1
x→+∞ x→+∞ x

110.
f(x)
A) si lim = 1 alors lim f(x) = +∞
x→+∞ x x→+∞

f(x)
B) si lim = 1 alors lim f(x) = −∞
x→+∞ x x→+∞

f(x)
C) si lim = 1 alors lim f(x) = 0
x→+∞ x x→+∞

111.

A) lim f(x) = 1
x→+∞

1
B) lim f(x) = 2
x→+∞

C) lim f(x) = 0
x→+∞

112.

A) lim f(x) = +∞
x→+∞

B) lim f(x) = −∞
x→+∞

C) lim f(x) = 0
x→+∞

113.
f(x)
A) lim = -2
x→−∞ x

f(x)
B) lim =2
x→−∞ x

1
C) f(0) = 2

114.
f(x)−1 1
A) lim = -2
x→0 x

f(0)−f(x) 1
B) lim = -2
x→0 0−x

1
C) f’(0) = 2

115. soit f(x)= ln( x 2 +2 ), alors f’(x) s’écrit:


1
A) x2 +2

2
B) x2 +2

x
C) x2
+1
2

116.

A) y=- x +1

B) y = 2x -3

C) y = -x +3

117.

A) f(x) = ln(3x – 1)

B) f(x) = 3ln(3x – 1)
1
C) f(x) = 3ln(3x – 1)

118.

ln x
A) F(x) = ln(x+1)

B) f(x) = x+e+lnx
x
C) f(x) = (x+1)
119 .
1
A) x→lnx

B) x→ xlnx –x+3
1
C) x→ ln(x) –2

120 .

A) lim f(x) = - ∞
x→−3

B) lim f(x) = +∞
x→−3

C) lim f(x) = 0
x→−3

121.

A) lim f(x) = +∞
x→−3
B) lim f(x) = - ∞
x→−3
C) lim f(x) = 1
x→−3

122.

A) f(5)= 2

B) f(0) = ln3 + ln5

C) f(5) = 0

12 3.

A) la droite d’équation y=1 est asymptote à la courbe représentative


de f

B) la droite d’équation y=-1 est asymptote à la courbe représentative


de f

C) la droite d’équation y=0 est asymptote à la courbe représentative


de f
124 .

A)f est croissant en ]3 , +∞[

B) f est décroissant en ]3 , +∞[

C) f(3) = 4

125 .

A) lim f(x) = -∞ x>-1


x→−1

B) lim f(x) = 1
x→−2

C) f(x) = - ln 5

126 .

A) lim f(x)= lim f(x)


x→+∞ x→−∞

B) lim f(x)≠ lim f(x)


x→+∞ x→−∞

C) lim f(x)- lim f(x) = 1


x→+∞ x→−∞

127.

1 1
A) pour tout x ∈∆, f’(x)=3+5x - x

5 3
B) pour tout x ∈∆, f’(x)=3+5x + x

5 3
C)pour tout x ∈∆, f’(x)=3+5x - x

128.

2 3
A) pour tout x ∈∆, f’(x)=− x + x(3+5x)
2 3
B) pour tout x ∈∆, f’(x)=x + x(3+5x)

2 3
C) pour tout x ∈∆, f’(x)=x - x(3+5x)

129.
ln(t+1)
A) lim =1
t→+∞ t2

1 a b
B) il existe deux reels a et b tells que: t(t+1) = t + t+1

1 1 1
C)t(t+1) = t + t+1

130.
1
A) f(− 2) = 4

1 2 dt
B) = -2 ln3 + ln2 + ∫1 t(t+1)

1
C) f(− 2) = 0

131 .

1 1 2 dt
A) J = 2 ln2 + 3 ln2 + ∫1 t+12

1 1 2 dt
B) J = 2 ln2 - 3 ln2 + ∫1 t+12

1 1 1
C) J = ln2 + 3 ln2 - 4
2

132.

1 1 1
A) 2ln2 -3 ln3 + 6

3ln2−6ln3+6
B) J = 2
1
C) J = ln4 – ln9 - 6

133.

A) In = (√n − 1)√ln 16

B)In = (√n + 1)√ln 16

C)In = - (√n + 1)√ln 15

134.

A)In ≥ In+1

B)In = In+1

C) In ≤ In+1

135.

1
A)In+1 − In =
√nln2

1
B)In+1 − In ≥
√nln2

1
C)In+1 − In ≤
√nln2

136.
I
A) 0 ≥ nn≥ 2 √ln2

I
B) 0 ≤ nn≤2 √ln2

I
C) 0 > nn> 2 √ln2

137.

A)lim f(x) = - f(0)


x→0

B) lim f(x)≠ f(0)


x→0

C) lim f(x)= f(0)


x→0

138.

A) f est dérivable en 0 et f’(O) = -1

B) f est dérivable en 0 et f’(O) = 0

C) f est dérivable en 0 et f’(O) = 1

139.

A) lim f(x) = 1
x→+∞

B) lim f(x) = 0
x→+∞

C) lim f(x) = ln2


x→+∞

140.
1 sin2x
A) Pour tout x ∈ IR∗ , f’(x) = x {1+ sin2 x − f(x)}

1
B)Pour tout x ∈ IR∗ , f’(x) = x {sin x − f(x)}

1
C) Pour tout x ∈ IR∗ , f’(x) = x {sin x + f(x)}

141.

A) 8 . 109 <∝<9 . 109

B) 180 . 109 <∝<190 . 109

C) 80 . 103 <∝<99 . 103

142.

A) on tire au hazard un paquet.


2
La probabilité d’obténir le paquet {I , N, O, P, T} est β
B) on tire au hazard un paquet.
1
La probabilité d’obténir le paquet {I , N, O, P, T} est β
C)on tire au hazard un paquet.
3
La probabilité d’obténir le paquet {I , N, O, P, T} est β

143.
1
A) p(x=4 ;y=1)=
126

1
B)p(x=1 ;y=4)=
126

1
C) p(x=4 ;y=1)=
4

144.

20
A) P (X=2;Y = 4 ) = 63

2
B) P (X=2;Y = 4 ) = 63

43
C) P (X=2;Y = 4 ) = 63

145.

51
A) P(max(X ; Y) = 2 ) = 126
5
B) P(max(X ; Y) = 2 ) = 126
127
C) P(max(X ; Y) = 2 ) = 126

146.
17
A) P(max(X ; Y) = 5 ) = 18
1
B) P(max(X ; Y) = 5 ) = 18
5
C) P(max(X ; Y) = 5 ) = 18

147.

1
A) P (234) = 53
1
B) P (234) = 5 . 4. 3
1
C) P (234) = 35

148.

A) P(1234) = P(12) P(34)

B) P(1234) =P(123) P(4)

C) P(1234) =P(1)P(23) P(4)

149.
A) La probabilité de l’événement « Ro n’est pas sur X » sachant que
1
« BI est sur Y » est 2
B) La probabilité de l’événement « Ro n’est pas sur X » sachant que
1
« BI est sur Y » est 2
C) La probabilité de l’événement « Ro n’est pas sur X » sachant
1
que « BI est sur Y » est 3

150.

1
A) La probabilité de l’événement 〈Br est sur Z〉 est 2

1
B) La probabilité de l’événement 〈Br est sur Z〉 est 3

C) La probabilité de l’événement 〈Br est sur Z〉 est 1

151.

3 3
A) P(X = 0) = (5)
3
B) P(X = 0) = (5)5

3 3
C) P(X = 0) = (5)

152.
11
A) E(X)= 2
=

B) E(X)= 0

C) E(X)= 2

153.

A) P(X = 0)<P(X = 2)

B) P(X = 0)≥P(X = 2)

C) P(X = 0)≥2

154.

A) L’esperance de X est de 2
B) L’esperance de X est de 4
C) L’esperance de X est de 1

155.

A) Si on prélève au hasard une vis


3
La probabilité qu’elle soit au moins 2 cm est 400
B) B) Si on prélève au hasard une vis
3
La probabilité qu’elle soit au moins 2 cm est 400
C) C) B) Si on prélève au hasard une vis
3
La probabilité qu’elle soit au moins 2 cm est
4

156.

A) On prélève au hasard et avec remise 6 vis


6
( )114
2
La probabilité d’avoir exactement 2 vis de 1 ,8cm est 126
B) On prélève au hasard et avec remise 6 vis
6
( )114
5
La probabilité d’avoir exactement 2 vis de 1 ,8cm est 126

C)On prélève au hasard et avec remise 6 vis


6
( )74
2
La probabilité d’avoir exactement 2 vis de 1 ,8cm est 126

157.

A) ρ est dépendant de x

B) ρ est indépendant de x
3
C) ρ est plus grand que 2

158)
1
A) Si x=1 alors ρ=
4

1
B) Si x=1 alors ρ=
40

1
C) Si x=1 alors ρ=
400

159.

1
A) Si x=6 alors ρ=
24

1
B) Si x=6 alors ρ=
26

1
C) Si x=6 alors ρ=
4

160.

1
A) Si (Un ) est une suite géométrique de raison - alors (Un ) est
2
converge.
B) Si (Un ) est une suite arithmétique de raison 4 alors (Un ) est
décroissante
1
C) Si (Un ) est une suite géométrique de raison alors (Un ) est
2
diverge

161.

A) Si (Un ) est majorée alors (Vn ) est majorée


B) Si (Un ) est bornée alors (Un ) est majorée
C) C)Si (Un ) est majorée alors (Vn ) est majorée
162. Soit l’ensemble X= {1; 2; 3; 4; 5}, on a:

A) Le nombre de sous ensembles de X contenant l’élément 1 est


de 24

B) Le nombre de sous ensembles de X contenant l’élément 1 est


de 25

C) Le nombre de sous ensembles de X contenant l’élément 1 est


de 52

163.

A) Si (Un+1 ) est majorée alors (Vn−1 ) est majorée


B) Si (Un ) est bornée alors (Un ) est majorée
C) C)Si (Un ) est majorée alors (Vn ) est majorée

164

1 n
A) (− 2)
1
B) (cos )
n+1

3n
C)
4n+1

165.

sin n
A) ( )
ln(n+2)

n
B)
en
1
C)
n

166.

n+2
A) ( )
en

Ln n
B)
n
en
C) ( )
n+1

167.

A) (Un ) est pas majorée par 2

B) (Un ) n’est pas majorée par 2

C)(Un ) est strictement monotone

168.

A) lim Un =+∞
x→+∞

B) Un est convergent

C) Un est divergent

169.

A) Il existe un entier m tel que Um > m

B) Il existe un entier m tel que Um < m

C) Il existe un entier m tel que Um = m

170.

A) lim Un =−∞
x→+∞

B)(Un ) est une suite decroissante

C) il existe un et un seul entire n tel que Un+1 < 0


171.

A) U1+ 28<0

(U1 +U4 )
B) U1 +U2 +U3 += 2
5

C) il existe un entier p tel que U1 +Up = 1999

172.

A) U1 + U2 = - 56

B) il existe un entier p tel que U2 +Uk = 1999

C) lim Un = 0
n→+∞

173.

1
A)Pour tout entier n ≥ 1 an = (n−1)!

n
B) Pour tout entier n ≥ 1 an = (n+1)!

n
C) Pour tout entier n ≥ 1 an = (n−1)!

174.

1 1
A)Pour tout entire n≥ 2 an =(n−2)! + (n−1)!

1 1
B) Pour tout entire n≥ 2 an =(n+2)! + (n+1)!

1 1
C) Pour tout entire n≥ 2 an =(n+2)! + (n)

175)
A) pour tout entire n ≥ 2 an - an+1 < 0

B) pour tout entire n ≥ 2 an - an+1 >0


an+1 n+2
C) pour tout entire n ≥ 2 =
an n

176.

A) Pour tout n ∈ IN, U2n ≤U2n+1

B) Pour tout n ∈ IN, U2n >U2n+1

C) U1 = √5

177.

A) Pour tout n ∈ IN, U2n >U2n+2

B) U4 >U6

C) Pour tout n ∈ IN, U2n ≤U2n+2

178.

1
A) Sn = (3n+1 − 9)
2

1
B)Sn = 2 (3n − 9)

1
C)Sn = 2 (3n+1 + 9)

179.

A) Tn =2n −8

B)
C)Tn =3. 2n −8

180.

A)Sn est un nombre irrationnel

B)Sn ≤Tn
S
C) Tn est un nombre rationnel
n

181.

A) S3 n’est pas divisible par 3

B) T4 n’est pas multiple de 8

C) il existe un nombre entier p ; indépendant de n tel que :

Sn + Tn - P = ∑n−1
j=2 (2
j+1
+ 3j+1 )

182.

A) Pour tout n ∈ IN∗ , Un > 0

B) Pour tout n ∈ IN∗ , Un < 0


U0 1
C) U1
=4

183.
A) Df = [0 ; 1]

B) f est décroissante sur [0 ; 1]

C) f est croissante sur [0 ; 1]

184.

A) f ([1; 0])∁ [1; 0]

B) f ([0; 1])∁ [0; 1]

C) f(1)∄[0; 1]

185.

A)Un = f(Un )

B) Un est croissante

C) Un est décroissante

186.
A) si Un a une limite l, alors l3

B) l= 1

C) l n’est pas unique

187.

5
A) Si U0 = 4 alors (Un ) est croissante

5
B) Si U0 = 4 alors (Un ) est décroissante

188.

A) Si U0 = 1 alors Un n’est pas une suite constante


2
B) Si U0 = 3 alors Un est bornée

3
C) Si U0 = alors Un est bornée
2

189.

A)Si U0 = 3 alors (Un ) est convergente

B) Si U0 = 3 alors (Un ) est divergente

C) Si U0 = 3 alors (U1 ) est un entier naturel

190.

A) Si U0 = 0 alors Un est une suite constante

B) il existe au moins une valeur de U0 telle que (Un ) est majorée par 0

C) il exixste au moins une valeur de U0 telle que (Un ) soit croissant et


convergente

191.
A) Un est négative

B) ) Un converge n>0

C) Un diverge

192.

A) Un diverge

B) lim Un n’existe pas


n→+∞

C) Un est positive

193.

A) (Un ) n> 0 n’est pas bornée

B) (Un ) n> 0 est pas bornée

C)Uo ≠ 0

194.

A)I1 = ln (e + 1)

B)I1 = ln2

e+1
C) I1 = ln( 2
)

195.

1
A) Pour tout n ∈ IN∗ , In+1 + In = n (en − 1)

1
B) Pour tout n ∈ IN∗ , In+1 - In = (en − 1)
n

196.

e
A) lim In = e+1
n → +∞
1
B) lim In = e+1
n → +∞

C) lim In = +∞
n → +∞

198.

A) I1 = e2 - 1

B) La suite In est décroissante

C) La suite In est croissante

199.

e2 +1
A) I0 = 2

B) Pour tout n ∈ IN , In > e

C) Pour tout n ∈ IN , In ≥0

200.

e2 (n+1)
A) Pour tout n∈ IN ,In+1 = 2 + 2
In

e2 (n−1)
B) Pour tout n∈ IN ,In+1 = - In
2 2

e2 (n−1)
C) Pour tout n∈ IN ,In+1 = 2 + 2
In

201.

e2
A) Pour tout n ∈ IN , In <n+1

e2
B) Pour tout n ∈ IN , In >n+1

e2
C) Pour tout n ∈ IN , In ≤n+1
202.

A)La suite (In ) est divergente

B) La suite (In ) est convergente

203.

A) La suite (Un ) est croissante

B) La suite (Un ) est décroissante

C) La suite (Un ) est constante

204.

A) pour tout n ∈IN, U2n =U2n+1

B) pour tout n ∈IN, U2n ≥U2n+1

C) pour tout n ∈IN, U2n ≤U2n+1

205.

A)Pour tout n ϵ IN, U2n >U2n+2

B) Pour tout n ϵ IN, U2n ≤U2n+2

C) Pour tout n ϵ IN, U2n ≥U2n+2

206.

A) Pour tout n ϵ IN∗, U2n−1 >U2n+1


B) Pour tout n ϵ IN∗, U2n−1 <U2n+1

C) Pour tout n ϵ IN∗, U2n−1 ≤U2n+1

207.

A) La suite Vn définie par Vn = Un+1 - Un est une suite géométrique

B) La suite Vn est une suite constante

C) La suite Vn définie par Vn = Un+1 - Un est une suite arithmétique

208.

1
A) pour tout n ∈ IN, Un = 3 -
2n

1
B) pour tout n ∈ IN, Un = 3 + 2n−1

1
C) pour tout n ∈ IN, Un = 3 −2n−1

209.

A) pour tout n > 1, Un ∈ IN

B) pour tout n > 1, Un ∄ IN

√2
C)U2 = 2

210.

A) U4 =4

B) V2 = 2

C)

211.

A) Pour tout n ∈ IN , Un >Vn


B) Pour tout n ∈ IN , Un ≤Vn

C) V2 = ln4

212.

Un ln2
A) lim =
n→+∞ Vn 2

Un
B) lim =1
n→+∞ Vn

Un
C) lim =0
n→+∞ Vn

213.

A) lim Un =1
n→+∞

B) lim Un =0
n→+∞

214.

Un
A) pour tout IN; pour tout IN; 2
≤Un ≤ Vn

B) lim Un =Ln2
n→∞

215.

A) (In )n’est pas une suite majorée

B) (In )n’est pas une suite bornée

C)(In )n’est pas une suite minorée

216.

A) v3 =3 Ln2

B)

C) (In )n’est pas une suite monotone


217.

A) (In ) est une suite négative

B) (In ) est une suite négative

218.

A) lim In =0
n→+∞

B) lim In =1
n→+∞

C) lim In =+∞
n→+∞

219.
Un+1 1
A) =
Un n+1

Un+1 n+1
B) Un
= 10

Un+1 10
C) =
Un n+1

220.

A) U décroit à partir du 10 ème terme

B) U décroit à partir du 20 ème terme

C) U décroit à partir du 5 ème terme

221.

A) U est monotone

B) U est divergent

C) U est convergent

222.
A) (Un ) est une suite géométrique

B) (Un ) est une suite bornée

C) (Un ) est une suite arithmétique

223.

A) lim Un =+∞
n→+∞

B) lim Un =1
n→+∞

C) lim Un =0
n→+∞

224. (esin x ) est égale à:

a) sin x esin x
b) cos x esin x
c) −cos x esin x
x+1
225. Si f(x) = x−1 alors f est :

a) Continue sur IR
b) Continue sur IR - {1}
c) Dérivable sur IR

226. Si f(x) = (x − 2)ex alors on a ;

a) F’’(x) = -xex
b) F’’(x) = -ex
c) F’’(x) = -xex

227. Si f (x) = e2x alors, on a

a) f(ln2) = 4
b) f(ln2) = -4
c) f(ln2) = 2

228. (1 − 2i)2 est égale à

a) +3 – 4i
b) -3 +4i
c) -3 – 4i

229. i61 est égale à

a) 1

b) -i

c) i

230. Toute fonction dérivable sur l’intervalle I est

a) Continue sur I
b) Strictement monotone sur I
c) Constante sur I

11π
231.sin 6
est égale à

1
a) 2
√3
b) - 2

√3
C)
2

√3 4 0
232. ( 2 − 7) est égale

a) 2√3 - 1
b) 1 + √3
c) 1

233. 1 + i est une racine carrée du nombre complexe

a) -2i
b) 2i
c) i
2
234. (1 − i√3) est égale à

a) 2 – 4i√3
b) 4 + 2i √3
c) 4 - 2i √3

235. Si f(x) = cos 2x alors

a) F’’(x) = 4 cos 2x
b) F’’(x)= -4sin 2x
c) F’’(x)= -4 cos 2x

236. Le nombre de façon de choisir 3 éléments parmi 5 éléments est égale à ;


a) 10
b) 60
c) 125

237. SI Z= 3+2i alors on a :


1 3 2i
a) z
= - 13 - 13
1 3 2
b) =- - i
z 13 13
1 3 2i
c) z
= - 13 + 13

238. 1+3+5+7+……………….+201 est égale à

a) 10201
b) 10210
c) 10301

239. 1+2+4+8+……………………+64 est égale à

a) 157
b) 172
c) 127

240. une racine cubique z de l’unité vérifie :

a) z 3 + 1 = 0
b) z 3 − 1 = 0
c) z 4 − 1 = 0

241. lim x 2 ex est égale à


x→−∞

a) 0
b) -∞
c) 1

242. lim+ x ln x x>0 est égale à


x→0

a) -∞
b) 0
c) +∞

243. lim (x 2 − 1) ex est égale à


x→−∞

a) 1
b) +∞
c) 0

244. e2 Ln (√3+1) est égale à

a) 4 +2√3
b) 2√3 − 4
c) −2√3 + 4

ex
245. Si est f définie par ex +1 sur IR alors on a :

1
a) F’(x)= (ex +1)2

ex
b) F’(x)= - (ex +1)2

ex
c) F’(x)= (ex +1)2

246. L’inverse du nombre complexe 1+i est :


1 i
a) −2 − 2
1+i
b) 2
1 i
c) 2
−2

247. Un module du nombre complexe – 1 -4i est égale à

a) π4

b) 4

c) 4

248. Si P(z)= z2 – 2z +2 +2i alors on a :

a) P (1+i)= 1+3i
b) P (1+i)=-2 + 2i
c) P (1+i)=2i

249. Si P(z)= z3 – (3 +7i)z2 +(8 -4i)z - 6 +11i alors on a :

a) P (1)= 1 +2i
b) P (1)= 0
c) P (1)=3i +11

250. Une racine quatrième du nombre complexe 16 est

a) 4
b) -4
c) -2i

13!
251. (13−2)!2!
est égale à

a) 156
b) 87
c) 78
3𝜋 2 3𝜋 2
252. [sin (− 17 ) ] + [cos (− 17
) ] est égale à

a) 0
b) 1
c) -1

161𝜋
253.sin ( 4
) est égale à

√2
a) - 2
√2
b)
3
√2
c)
2

71𝜋
254. cos ( ) est égale à
3

1
a) 2
√3
b) 2
√3
c) − 2

Un+1
255. Si (Un) est une suite définie par U0 =1 et la relation de récurrence Un+1= 3
pour tout n≥0 alors on a :

331
a) U99 =
34
19
b) U99 =
317
c) U99 = 1

256. Toute suite croissante, majorée est :

a) convergente
b) divergente
c) positive

1 100
257. [2 (1 − 2)] est égale à

a) 200
b) 100
c) 1

𝜋
258. 1+ tan ( 4 ) est égale à

a) 2
b) 4
c) 8
1
259. La fonction primitive t→ t qui s’annule en 1 est définie sue ]0, +∞[

a) x→ ex
b) x→ Lnx
c) x→ sinx

260. Si F’(x)= ex (x − 2) alors la courbe (C)de f admet le point I comme point d′ inflexion:

a) I(0, 0)
b) I(−2, 0)
c) I(0, −2)

5
261. Cn−1 est égale à 6 pour:

a) n= 5
b) n= 7
c) n= 8

262. Voici le tableau :

xi 1 2 3 4
yi 3 5 7 8

Le point Moyen G associé à ce tableau est :

5 23
a) G( ; )
2 4
5 23
b) G(2 ; 2
)
5 23
c) G(2 ; 8
)

e−x −1
263. lim x
est égale à :
x→0

a) 1
b) -1
1
c) 2

(−x+1)
264. lim ln x
est égale à :
x→0

a) 0
b) 1
c) -1
e−x –x−1
265. lim x
est égale à :
x→0

a) 1
b) -1
c) 0

e2x −1
266. lim est égale à :
x→0 x

a) 1
1
b) -
2
1
c) 2

267. Si f est la fonction définie par f(x)= x -1 +6 [ln(x + 1) −


ln x] sur ]0, +∞[, alors le centre de symétrie I de la courbe (C)de f est
1 3
a) I (2 ; − 2)
1 3
b) I (− 2 ; − 2)
1 3
c) I (− 2 ; 2
)

268. Soit (Vn ) une suite numérique définie par ln(3. 5n ) pour tout n ∈ IN

a) (Vn ) est une suite géométrique de raison Ln3


b) (Vn ) est une suite arithmétique de raison Ln3
c) (Vn ) est une suite arithmétique de raison Ln5

269. Soit (Un ) une suite numérique définie par e3n+2 ; pour tout n ∈ IN

a) (Un ) est une suite géométrique de raison e3


b) (Un )est une suite arithmétique de raison e3
c) (Un )est une suite arithmétique de raison e2

2
270. Soit (Un ) une suite numérique définie par (Un ) = ln(3n )pour tout n ∈ IN

a) lim (Un ) = +∞
n→+∞
b) lim (Un ) = 0
n→+∞
c) lim (Un ) = -∞
n→+∞

271. Soit f une fonction définie par f (x)=8(e−x − e−2x ) sur IR alors on a ;

a) F est strictement croissante sur ]Ln2; +∞[


b) F est strictement décroissante sur ]Ln2; +∞[
c) F est strictement croissant sur IR

272. Soit (Un ) une suite arithmétique telle que U2 = 5 et U10 = 21. 𝐿𝑎 𝑟𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡:
a) 4
b) 3
c) 2

273.Soit (Un ) une suite géométrique à termes positive croissante telle que U2 = 4 et U4 = 16 ; on alors :

a) lim (Un ) = +∞
n→+∞
b) lim (Un ) = -∞
n→+∞
c) lim (Un ) = 0
n→+∞

274. On a :

a) pour tout n ϵ IN∗, on a 9n - 2n est divisible par 2


b) pour tout n ϵ IN∗, on a 9n - 2n est divisible par 7
c) pour tout n ϵ IN∗, on a 9n - 2n est divisible par 9

275. La médiatrice du segment [AB] passe par :

a) le point A
b) le point B
c) le point I milieu du segment [AB]

276. l’expression complexe de S qui est une homothétie de centre A (1 ; 0) et rapport Z est :

a) s(z) = z’ = 2iz +1-i


b) s(z) = z’ = 2z -1
c) s(z) = z’ = 2z +1

277. si s(z)= z’= (-1 + i)z +2 +2i alors l’angle de S est :



a) 4

b)
4

c)
4

278. L’affixe du point A (2 ;-1) est égale à

a) -2 + i
b) -2-i
c) 2-i

x−1
279.Si la fonction f est définie par f(x)=1+ pour tout x<0 alors on a :
ln(−x)

9
a) F(-8) = 1 + 3ln2
9
b) F(-8) = 1 - 3ln2
9
c) F(-8) = -1 + 3ln2
280.Pour tout n ∈ IN∗, on a :

a) n3 − n est divisible par 6


b) n3 − n est divisible par 5
c) n3 − n est divisible par 7

281. Il y a 12 secteur sur une roue ; 3 rouge ,4 blanc, 4 verts et un noire. Setra tourne la roue. La probabilité pour
que l’index point sur le secteur rouge ou blanc est égale à :
3
a)
12
4
b) 12
7
c) 12

282. Soit (C) : x 2 + y 2 -4x + 4y +5 =0. La coordonnée du point I centre de (C) est :

a) I (2 ;-2)
b) I (-2 ; 2)
c) I (-2 ;-2)

283. On dispose un dé à six faces, numérotées 0 ; 0 ; 0 ; 0 ; 1 ; 1

On lance 5fois de suite ce dé ; la probabilité d’obtenir au moins une fois le numéro 0 est égale à :
1
a)
243
242
b)
243
244
c) 243

284. Si R(z)= z’=-iz+8i alors on a :


π
a) R est la rotation de centre α (0 ; 4) et d’angle -2
π
b) R est la rotation de centre α (4 ; 4) et d’angle -2
π
c) R est la rotation de centre α (4 ; 0) et d’angle -2

f(x)
285. Si lim f(x) = −∞ et lim = 0 alors la courbe (C) de f
x→+∞ x→+∞ x

a) Admet une branche parabolique de direction asymptotique x’ o x


b) Admet une branche parabolique de direction asymptotique y’o y
c) Admet une branche parabolique de direction asymptotique y= 2X

286. si f(x) =0 alors la courbe (C) de f coupe l’axe x’ o x

a) I (0 ; 2)
b) I (2 ; 0)
c) I (0 ; 0)

287. Dans le système de numération de base n, on considère le a = ̅̅̅̅̅


221 . Dans le base 10, on a :

a) A= n2 + 2n +1
b) A= n2 + 2n +2
c) A= 2n2 + n +1 dans
288. Dans le système de numération de base n, on considère le C =133032 . Dans le base 10, on a :

a) C= n2 + 3n4 + 3n2 + 3n +2
b) C= n2 + n4 + 3n2 + 3n +2
c) C= n2 + 3n + 2n2 + 3n +2

289. Le couple (19 ;-13) est une solution de l’équation :

a) 54x + 37y= 1
b) 37x + 54y= 1
c) 34x + 57y=1

290.Si ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ alors on a ;


BC = 2BC

a) B, C et C’ sont alignés
b) B, C et O sont alignés
c) ⃗⃗⃗⃗⃗
BC est orthogonal à ⃗⃗⃗⃗⃗
BC
1 e
291. Si on a n+1≤In ≤ n+1 pour tout n ∈IN, alors on a :

a) (In ) converge vers 0


b) lim In = +∞
n→+∞
c) lim In = −1
n→+∞

x2 x3
292. Si la fonction g définie sur [0; +∞[ par g(x)= Ln(x+1) – x + − alors :
2 3

a) lim g(x) = 0
x→+∞
b) lim g(x) = −∞
x→+∞
c) lim g(x) = +∞
x→+∞

293. Si lim f(x) = f(x0 ) alors on a :


x→+x0

a) F est dérivable en x0
b) F est une fonction constante
c) F est continu en x0

294. Si ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗O alors on a :

a) A divise [BC]
b) B milieu du segment [AC]
c) C milieu du segment [BA]

295. Soit l’équation : y’’− y’ = 0 (E)

a) La fonction définie par f(x)=ex est solution de (E)


b) La fonction définie par f(x)=sinx est solution de (E)
c) La fonction définie par f(x)=Lnx est solution de (E)
296. On a :

a)PGCD (319 ; 232 ; 145)= 58

b) PGCD (319; 232; 145)= 29

c) PGCD (319; 232; 145) = 1

297. Soit l’équation (E): 11 x -7y= 9. Une solution particulière de (E) est

a) (5 ; 4)
b) (4 ; 5)
c) (5 ; 5)

1 n
298. Le plus petit entier n0vérifiant ( ) ≤10−1 est:
2

a) n0= 3
b) n0= 2
c) n0= 4

299. Soit l’équation différentielle (E1) : y’ – 2y= 0

a) Y=e−2x est une solution de (E1 ) : y’ – 2y= 0


b) Y=e2x est une solution de (E1 )
c) Y=e−x est une solution de (E1 )

300. La reste de la division euclidienne de -283 par 19 est égale à :

a) 0

b) 1

c) 2

301. La composition de deux rotations est :

a) une rotation

b) n’est pas une rotation

c) une droite

1 n
302. Si pour tout n ϵ IN, |Un − 1| ≤ (2) alors la suite:

a) (Un ) est divergente

b) lim Un = 1
n→+∞
C) lim Un = 0
n→+∞

303. Pour tout n ϵ IN, on a :

a) 2n>en

e n
b) lim ( ) = 1
n→+∞ 2

c) 2n ≤en

304. Soit la fonction f définie e−x+1 + x − 3 pour tout x réel on a:

a) La droite (D) d’équation y= x-3 est asymptote oblique de (C) de f au voisinage de -∞

b) La droite (D) d’équation y= x-3 est asymptote oblique de (C) de f au voisinage de +∞

c) La droite (D) d’équation y= x-3 est asymptote oblique de (C) de f au voisinage de 0

305. lim xex + 3 est égale à


x→−∞

a) 0

b) -3

c) 3

C2
5 x C1
3
306. On a : C38
est égale à

5
a) 28

15
b) 28

27
c)
28

A2
5 x A1
3
307. On a: A38
est égale à

5
a)
28

15
b)
28

13
c)
28

52 𝑥 31
308. On a: est égale à
83

25
a)
512

125
b)
512
5
c)
512

309 .La somme de 3√(2 ) +2√8+√(32 ) est égale à

A) 11√(2 ) B)5√42 C)10√(2 )

310. On donne a=2/3 ; b=1/4 ; c=2/5 et d=1/2 . On a : ab-cd est égale

A)1/15 B) 1/30 C)1/45

311. √(128-40√(7 )) est égale à :

A) 10-2√7 B)2√(7 ) -10 C) -2√(7-10)

312. Soit l’équation : (2x-1)2 = (x+3)2 . Le nombre a est une solution de cette équation :

A) a= -7 B)a= -3 C)a=7

313. Laquelle des inéquations suivantes admet le couple (1,-2) pour solution ?

A) 2(x-1)>3(y+2) +1

B) 2(x-1) <3(y+2)-2

C) 2(y+2) ≥3 (y-1)-1

314. On donne A=4/3 - 3/4 * 16/9 - 1/2 . On a :

A) A=-1/2 b) B=1/2 C)C=1/4

315. On considère les points A(5,0) ; B(4,2) ; C(0 ;10) , on a :

A) B milieu du segment [AC]

B) (AB ) et (BC) sont orthogonaux

C) A, B et C sont alignes
316. La somme des 10 premiers multiples de 2 non nuls est égale à :

A) 2046 B) 20460 C)246

317. La suite géométrique (Un) de premier terme 1 et de raison 1/2 est :

A) croissante B) décroissante C) constante

318. 2, 6,18 forment une suite géométrique de raison est égale à :

A) 4 ; B) 3 ; C) 2

319. La probabilité de B sachant que A est réalisé est PA(B) est égale à :

320. On suppose que a est un réel strictement positif et différent de 1.La fonction f
définie par f(x)= axest strictement décroissante sur IR si :

A) a>1 B) 0<a<1 C) a>2

321. e-2ln4 est égale à :


1 1
A) B) C)16
8 16

322. Ln (e 1,5) est égale à :


1
A) 15 B)1,5 C) 16

323. La fonction f définie sur I=[-4,1] par :

𝑥3 𝑥2
f(x)= 3 - 2 -2𝑥 + 4 𝑒𝑠𝑡 ∶

A) croissante sur I B) décroissante sur I C) constante sur I

324. Soit la fonction f définie par f(x)=ex - x +3

La courbe (C) de f admet un minimum au point :


4 0 0
A) A (0) B) A (4) C) A (0)
325. Si Lim f(x)=3 alors la courbe © de f admet une asymptote horizontale :

X→+∞

A) x=3 B) y=3 C) y=0

326. le coefficient directeur de la droite qui passe par A et B est donne par :
𝑦𝐵 + 𝑦𝐴 𝑦𝐵−𝑦𝐴 𝑦𝐵
A) a= B) a= C) a=
𝑥𝐵 +𝑥 𝑥𝐵−𝑥𝐴 𝑥𝐵− 𝑥𝐴
𝐴

3
327. On considère la fonction f définie pour tout réel x par f(x)=1+4−𝑥 , on a pour tout réel x : A) 0<x<1

B) 3<x<0 C) 0<x<3

328. (1+1)4 - (1-i)4 est égale à :

A)-8 B) 8 C) 013) On suppose que a est un réel strictement positif et différent de 1.La fonction f
définie par f(x)= ax est strictement décroissante sur IR si :

A) a>1 B) 0<a<1 C) a>2

329. e-2ln4 est égale à :

A) 113) On suppose que a est un réel strictement positif et différent de 1.La fonction f
définie par f(x)= axest strictement décroissante sur IR si :

A) a>1 B) 0<a<1 C) a>2

330. e-2ln4 est égale à :


1 1
A) B) C)16
8 16

331. Ln (e 1,5) est égale à :


1
A) 15 B) C) 16
1,5

332. La fonction f définie sur I=[-4,1] par :

𝑥3 𝑥2
f(x)= - -2𝑥 + 4 𝑒𝑠𝑡 ∶
3 2
A) croissante sur I B) décroissante sur I C) constante sur I

333. Soit la fonction f définie par f(x)=ex - x +3

La courbe (C) de f admet un minimum au point :


4 0 0
A) A (0) B) A (4) C) A (0)

334. Si Lim f(x)=3 alors la courbe © de f admet une asymptote horizontale :

X→+∞

B) x=3 B) y=3 C) y=0

335. le coefficient directeur de la droite qui passe par A et B est donne par :
𝑦𝐵 + 𝑦𝐴 𝑦𝐵−𝑦𝐴 𝑦𝐵
A) a= B) a= C) a=
𝑥𝐵 +𝑥 𝑥𝐵−𝑥𝐴 𝑥𝐵− 𝑥𝐴
𝐴

3
336. On considère la fonction f définie pour tout réel x par f(x)=1+4−𝑥 , on a pour tout réel x : A) 0<x<1

B) 3<x<0 C) 0<x<3 B)1/16 C)16/8

337. Ln (e 1,5) est égale à :

A) 15 B)1/1,5 C) 16

338. La fonction f définie sur I=[-4,1] par :

f(x)=x^3/3 -x^2/2 -2x+4 est∶

A) croissante sur I B) décroissante sur I C) constante sur I

339. Soit la fonction f définie par f(x)=ex - x +3

La courbe (C) de f admet un minimum au point :

A) A (4/0) B) A (0/4) C) A (0/0)

340 Si Lim f(x)=3 alors la courbe © de f admet une asymptote horizontale :


X→+∞

x=3 B) y=3 C) y=0

341. le coefficient directeur de la droite qui passe par A et B est donne par :

A) a=(〖y_B〗_+ y_A)/〖x_B〗_(+x_A ) B) a=y_(B-y_A )/x_(B-x_A ) C) a=y_B/(x_(B- ) x_A )

342. On considère la fonction f définie pour tout réel x par f(x)=3/〖1+4〗^(-x) , on a pour tout réel x :

A) 0<x<1 B) 3<x<0 C) 0<x<3


MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
……………….. XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
SECRETARIAT GENERAL
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES SESSION DU 22 AU 29 SEPTEMBRE 2014
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES STAGES
………………..
MATIERE : TEST PSYCHOTECHNIQUE
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

1 Dans la Terre le transfert thermique s'effectue par :

a) convection seulement
b) convection et conduction
c) l'intermédiaire du champ magnétique terrestre
d) fusion du manteau et remontée de roches du noyau

2 La croûte continentale est principalement formée :

a) de gabbros et granites
b) de roches sédimentaires et de granites
c) de péridotites
d) de roches voisines du gabbro

3 Les différences d'altitude entre continents et océans sont dues au fait que :

a) la croûte continentale est moins dense et plus épaisse que la croûte océanique
b) la croûte continentale est plus dense et plus épaisse que la croûte océanique
c) la croûte continentale est moins dense et plus fine que la croûte océanique
d) la croûte continentale est plus dense et plus fine que la croûte océanique

4 Les chaînes de montagnes présentent parfois des ophiolites, ce sont les traces :

a) d'un domaine océanique disparu suite à la collision de deux lithosphères continentales


b) d'une activité volcanique de type point chaud
c) de la subduction d'une lithosphère océanique sous une autre de même nature
d) d'un amincissement cristal mettant à nu le manteau

5 Au niveau d'une chaîne de collision il se produit :

a) une convergence d'une lithosphère continentale et d'une lithosphère océanique


b) une subduction d'une lithosphère continentale sous l'autre
c) une subduction océanique
d) un épaississement cristal par création de matériaux continentaux

6 Dans les zones de subduction on observe :

a) un volcanisme de type granodiorite, par fusion partielle de la plaque en subduction


b) un volcanisme andésitique par fusion partielle de péridotite de la plaque supérieure
c) un volcanisme de type andésitique et de granodiorite par fusion partielle de péridotite de la
plaque en subduction
d) un volcanisme de type andésitique par fusion partielle de péridotite de la plaque en subduction

7 La fusion de péridotites dans les zones de subduction a pour origine :

a) un flux géothermique supérieur à la moyenne.


b) la déshydratation des matériaux de la croûte océanique subduite .
c) la déshydratation des péridotites de la lithosphère océanique subduite
d) la déshydratation des péridotites de la croûte océanique subduite

8 Un granitoïde est une roche :

a) volcanique à structure grenue


b) volcanique à structure vitreuse
c) magmatique à structure vitreuse
d) magmatique à structure grenue

9 La croûte continentale :

a) est en moyenne plus jeune que la croûte océanique


b) est plus dense dans les zones de collision
c) s'épaissit progressivement dans les zones de collision anciennes
d) s'altère sous l'effet des agents de l'érosion

10 Bien que le concept d'espèce soit délicat à définir, on peut néanmoins considérer qu'il s'agit :

a) de tous les individus interféconds


b) d'une population ayant le même patrimoine génétique
c) d'une population isolée géographiquement d'autres populations
d) d'une population isolée génétiquement d'autres populations

11 Le genre Homo :

a) est constitué par l'Homme et les grands singes actuels


b) correspond à un groupe d'êtres vivants dont la biodiversité est maximale à l'époque actuelle
c) est associé à la production d'outils complexes
d) est apparu il y a environ 55 à 60 millions d'années

12 Le genre Homo se distingue des autres primates par :

a) une bipédie occasionnelle


b) un dimorphisme sexuel marqué
c) une bipédie avec trou occipital en arrière
d) une bipédie avec un trou occipital avancé

13 En relation avec la vie fixée, les plantes ont développé :


a) un système racinaire permettant des échanges de CO2 avec le sol
b) un système racinaire permettant des échanges d'eau avec l'atmosphère
c) un système aérien permettant des échanges d'ions, d'eau et de gaz avec l'air
d) un système aérien et un système souterrain pouvant échanger de la matière par un système
vasculaire

14 Le pollen :

a) correspond au gamète femelle


b) est produit par les étamines
c) représente l'embryon de la future graine
d) est toujours transporté par les insectes

15 La collaboration animale – plante :

a) s'exerce exclusivement lors de la pollinisation


b) s'exerce lors de la pollinisation et de la fécondation
c) s'exerce lors de la pollinisation et de la dispersion des gamètes
d) s'exerce lors de la pollinisation et de la dispersion des graines

16 Le fruit :

a) contient une quantité variable d'ovules


b) contient une quantité variable de graines
c) se forme seulement à partir de l'ovule
d) se forme avant la pollinisation

17 La technique d'hybridation :

a) permet d'obtenir des variétés nouvelles qui cumulent les caractéristiques des 2 parents
b) consiste à croiser toujours 2 individus d'espèce différente
c) consiste à croiser 2 individus afin d'obtenir des homozygotes
d) est la seule technique permettant de modifier le patrimoine génétique d'une plante

18 L'inflammation :

a) est la première étape de la réponse adaptative


b) ne repose pas sur des mécanismes de reconnaissance mais seulement sur la mise en jeu de
molécules
c) est effective dès le stade fœtal
d) est caractérisée par des symptômes stéréotypés

19 Lors de la réponse adaptative :

a) il se produit une augmentation de la quantité d'immunoglobulines dans le sang


b) il se produit un gonflement, rougeur, chaleur, douleur au niveau de la zone d'infection
c) il y a production d'antigènes par les plasmocytes
d) Les plasmocytes se différencient en lymphocytes cytotoxiques

20 La vaccination :

a) consiste à injecter des produits immunogènes et pathogènes


b) mobilise la réponse innée et adaptative
c) contient des adjuvants qui déclenchent une réponse adaptative nécessaire à l'installation de la
réponse innée
d) favorise la production d'antigènes par l'organisme

21 Lors de la méiose, il s'effectue un brassage génétique par :

a) un brassage intra chromosomique lors de la deuxième division de la méiose


b) un brassage inter chromosomique puis intra chromosomique lors de la première division de la
méiose
c) un brassage intra chromosomique puis inter chromosomique lors la deuxième division de la
méiose
d) un brassage intra chromosomique puis inter chromosomique lors la première division de la
méiose

22 Le zygote formé par fécondation :

a) contient une combinaison unique et nouvelle d'allèles


b) contient les mêmes combinaisons alléliques que ses parents
c) contient les mêmes combinaisons alléliques que l'un des parents
d) contient une combinaison allélique identique aux autres descendants du couple

23 L'immunité adaptative :

a) est présente seule chez les Vertébrés


b) s'ajoute à l'immunité innée chez les animaux
c) est moins spécifique que l'immunité innée
d) s'ajoute à l'immunité innée chez les Vertébrés

24 La sélection clonale des lymphocytes T CD8 :

a) peut s'effectuer par contact direct avec un virus


b) s'effectue toujours après la sélection clonale des lymphocytes B
c) nécessite la présence d'interleukine 2
d) s'effectue par contact avec une cellule présentatrice de l'antigène

25 La mémoire immunitaire :

a) est due à la présence de cellules mémoires à longue durée de vie


b) est présente dès la naissance de l'individu
c) permet une réponse secondaire à l'antigène plus rapide mais quantitativement moins importante
d) permet une réponse secondaire à l'antigène moins rapide mais quantitativement plus importante

26 Le réflexe myotatique :

a) fait intervenir une seule synapse entre deux neurones moteurs


b) fait intervenir une seule synapse entre deux neurones sensoriels
c) nécessite l'intervention de plusieurs synapses
d) fait intervenir une seule synapse entre un neurone sensoriel et un neurone moteur

28 Au niveau du cerveau, les cartes motrices :

a) sont innées, présentes dès la naissance


b) restent identiques tout au long de la vie de l'individu
c) sont identiques chez tous les individus d'une même espèce
d) peuvent évoluer en fonction de l'apprentissage
29. Quelles sont, parmi les propositions suivantes, celles qui correspondent à des fonctions
généralement attribuées à l’appareil de Golgi d’une cellule sécrétrice ?

a) Synthétiser des protéines.


b) Synthétiser des glucides.
c) Transformer des molécules organiques synthétisées.
d) Permettre le transit des protéines synthétisées.

30. Le modèle de la mosaïque fluide qui permet de représenter schématiquement la membrane


cytoplasmique comprend

a) une couche de phospholipides dans laquelle sont incorporées des protéines.


b) une couche de protéines dans laquelle sont incorporés des phospholipides complexes.
c) une double couche de phospholipides dans laquelle sont enchâssées des protéines globulaires.
d) un double couche de molécules de cholestérol dans laquelle sont enchâssées des protéines
globulaires.

31. Voici des caractéristiques pouvant être attribuées à des cellules. Quelles sont celles qui sont
retrouvées dans des cellules procaryotes bactériennes ?

a) Noyau délimité par une enveloppe nucléaire.


b) Absence de paroi limitant la cellule.
c) Présence d’une membrane cytoplasmique limitant la cellule.
d) Longue molécule d’ADN circulaire.

32. Les plasmides sont des molécules informatives circulaires qui

a) sont constitués d’un ADN monocaténaire.


b) sont constitués d’un ADN bicaténaire.
c) sont constitués d’un ARN monocaténaire.
d) sont constitués d’un ARN bicaténaire.

33. Un chromosome simple comporte

a) uniquement une molécule géante d’ADN.


b) une molécule d’ADN associée à des protéines.
c) plusieurs molécules d’ADN.
d) plusieurs molécules d’ADN associées à des protéines.
e) seulement des protéines.

34. Le VIH

a) est un rétrovirus.
b) se multiplie dans toutes les cellules.
c) possède la transcriptase inverse.
d) est un parasite obligatoire intracellulaire.
e) est responsable d’une immunodéficience.

35. Une cellule cible d’un virus


a) est une cellule dans laquelle se développe le virus.
b) voit son matériel génétique détourné au profit de celui du virus.
c) est détruite par la pénétration du virus.
d) produit et dissémine par endocytose les virus dans l’organisme.

36. Un Eucaryote

possède une structure cellulaire qui peut être étoilée.

est toujours un organisme pluricellulaire.

appartient au monde animal ou végétal.

est toujours diploïde.

37. Un virus

a) est un parasite extracellulaire obligatoire.


b) peut mesurer de l’ordre de 0,1 nm.
c) peut mesurer de l’ordre de 0,1 micron.
d) n’est composé que d’acides nucléiques.
e) dont le matériel génétique est de l’ARN est obligatoirement un rétrovirus.

38. Le réticulum endoplasmique rugueux est ainsi appelé parce qu’il possède sur sa face externe

a) des liposomes.
b) des lysosomes.
c) des ribosomes
d) des peroxysomes.

39. Le transport actif des substances à travers la membrane s’effectue

a) selon le gradient de concentration.


b) contre le gradient de concentration.
c) en utilisant de l’énergie.
d) à travers la bicouche de phospholipides.

40. La cellule bactérienne est une cellule

a) eucaryote.
b) sans ribosomes.
c) équipée d’une molécule d’ADN monocaténaire.
d) renfermant des plasmides.

41. le système endomembranaire

a) est constitué d’une couche de phospholipides.


b) concerne les virus intracellulaires.
c) concerne les bacilles.
d) se retrouve dans une cellule hépatique.

42. Un lysosome

a) peut être présent dans une bactérie.


b) intervient dans des processus de dégradation.
c) dérive du réticulum endoplasmique lisse.
d) permet la mobilité cellulaire.

43. La diffusion facilitée d’un soluté

a) se fait selon le gradient des concentrations.


b) n’exige pas d’apport énergétique.
c) est un phénomène biologique.
d) met en place une différence de concentration de part et d’autre de la membrane.

44. La phosphorylation de l’ADP dans les mitochondries

a) fournit de l’énergie.
b) consomme de l’énergie.
c) nécessite l’apport d’eau.
d) nécessite l’apport d’oxygène.

45. Un nucléole est limité par

a) une double membrane.


b) une simple membrane.
c) la membrane nucléolaire.
d) aucune membrane.

46. Les bactéries

a) peuvent s’échanger du matériel génétique.


b) se multiplient par reproduction sexuée.
c) sont capables d’association avec des organismes.
d) sont absentes des milieux liquidiens.

47. On trouve de l’ADN dans

a) le chloroplaste.
b) l’appareil de Golgi.
c) la mitochondrie.
d) le diplosome.

48. Le noyau d’une cellule

a) ne contient pas de protéine.


b) contient de la chromatine.
c) est délimité par une simple membrane.
d) est relié à l’appare

49. La cellule procaryote contient :

a) Des ribosomes

b) Un appareil de Golgi

c) Un réticulum endoplasmique

d) Un noyau

e) Des lysosomes

50 .La cellule animale contient :

a) Des chloroplastes

b) Un noyau

c) Une paroi

51.La membrane plasmique comporte :

a) Deux faces identiques (composition moléculaire identique)

b) Des molécules de cholestérol

c) Davantage de glucides que de protéines

52.Une bicouche lipidique (1):

a) Est perméable au sodium

b) Est perméable aux composés hydrophobes

c) Est perméable au glucose

53 .Parmi les propriétés suivantes, cochez celles qui vous semblent correspondre à celles de
lamembrane plasmique (protéines et lipides):

a) Biosynthèse des lipides

b)non fluide

c)Réceptivité à l'environnement extérieur

54.Les protéines membranaires (1) :

a) Peuvent-être fixées à la membrane par un ancrage lipidique (protéine membranaire intrinsèque)

b) Sont fortement glycosylées du côté intracellulaire

c) Assurent le transport sélectif à travers la membrane


55. Chez les Eucaryotes, la membrane plasmique comporte :

a) Deux feuillets lipidiques de composition moléculaire symétrique.

b) Des transporteurs et des canaux ioniques.

c) Des protéines qui sont uniquement transmembranaires.

56.Parmi les différentes organelles suivantes, cochez celles qui sont délimitées par des doubles
membranes :

a) Réticulum endoplasmique

b) Noyau

c) Appareil de Golgi

57 .Le transport membranaire

a) Seules les molécules lipophiles peuvent traverser la membrane plasmique sans intervention des
protéines

b) La liaison préalable à un récepteur membranaire est indispensable à l’entrée d’une molécule dans
une cellule

c) Les mécanismes de transport membranaire nécessitent toujours de l’ATP

58.Les transporteurs membranaires :

a) La distribution des divers ions de part et d’autre de la membrane plasmique est un processus

spontané.

b) Le transport passif nécessite l’hydrolyse d’ATP.

c) l’équilibre hydrique est facilité par les aquaporines

59.Concernant les transporteurs membranaires :

a) Ils sont présents exclusivement dans la membrane plasmique (organites exclus)

b) Ils réalisent toujours leurs transports dans le sens du gradient électrochimique

c) Ils sont saturables

60.Les canaux ioniques :

a) Sont non saturables

b) Sont sélectifs

C) Sont couplés à une source d'énergie

61.L’ATPase Na+/K+:

a) Catalyse un symport des ions Na+et K+


b) Contribue au potentiel transmembranaire des membranes cellulaires

c) Catalyse un transport ionique électroneutre

62.Le transporteur Na+/glucose (SGLT-1) des cellules épithéliales intestinales :

a) Catalyse un antiport Na+./glucose

b) Est localisé du côté apical des cellules (côté lumière intestinale)

c) Dépend pour son fonctionnement du gradient de proton

63.Le transport membranaire assisté:

a) Consiste en une diffusion simple

b) Est réalisé par des protéines

c) N’oppose jamais le gradient électrochimique du soluté.

64.Les molécules d’adhérence

Dans une cellule épithéliale typique, on peut observer :

a) Sur les faces latérales, des desmosomes en relation avec le cytosquelette d’actine.

b) Sur la face basale, des hémi-desmosomes en relation avec le cytosquelette de filaments

intermédiaires.

c) Sur la face apicale, des microvillosités soutenues par des microtubules

65.Les intégrines sont des molécules d’adhérence :

a) Dont certaines se fixent à la fibronectine (matrice extracellulaire).

b) Qui sont à la base de l’élaboration de jonctions adhérentes latérales.

c) Qui ne sont pas exprimées sur les cellules endothéliales.

66 .Les sélectines localisés sur la surface des cellules endothéliales :

a) Permettent un mouvement de roulement des leucocytes à la surface de l’endothélium vasculaire

b) Sont activées par les chémokines (ou chimiokines)

C) Sont uniquement exprimées lors du phénomène d’inflammation

67.Les molécules d’adhérence liées à leur ligand (le contre-récepteur)

a) Signalisent vers l’intérieur de la cellule

b) Empêchent la translocation des MAPkinases vers le noyau

c) Sont des composants de la jonction serrée


68.L’adhérence cellule-matrice extracellulaire fait intervenir

a) Les cadhérines

b) Les hémi-desmosomes

c) Les gelsolines

69.Les molécules d’adhérence jouent un rôle dans

a) la survie cellulaire

c) la perméabilité de la membrane plasmique

70.Le desmosome permet à des cellules épithéliales

a) D’échanger des molécules de petite taille

b) De rendre solidaire la cellule de la membrane basale

c) De rendre la cellule solidaire de la cellule voisine

71.La claudine

a) Se trouve du coté basale des cellules épithéliales

b) Rend la jonction serrée perméable à tout soluté

c) Est liée au cytosquelette d’actine

72.La jonction serrée

a) La jonction serrée limite les passages par l'espace intercellulaire.

b) Elle fixe la cellule épithéliale à la lame basale.

c) Elle délimite un domaine apical dans les cellules épithéliales.

voisines

73.La matrice extracellulaire :

a) Existe autour de toutes les cellules eucaryotes

b) Est d’origine cellulaire

c) Forme toujours un environnement cellulaire ayant une texture lâche dans laquelle peuvent se
déplacer les cellules

74.La matrice extracellulaire est composée :

a) de glycosaminoglycanes

b) de protéoglycanes

c) d’acides nucléiques
75 .La matrice extracellulaire d'un tissu épithélial :

a) Est produite par la cellule de manière polarisée

b) Est localisée du coté apical de la cellule

c) Contient du collagène I et pas de collagène IV

76.Les glycosaminoglycanes :

a) sont toujours couplés de manière covalente à des protéines

b) peuvent être associés à des protéines pour former des protéoglycanes

77.Parmi les constituants de la matrice extracellulaire :

a) Le collagène est une molécule fibreuse riche en un acide aminé particulier l’hydroxyproline.

b) La laminine permet des attachements cellulaires spécifiques

78.Le collagène

a) Est le constituant majeur de la matrice extracellulaire.

b) Possède des propriétés élastiques.

79.L'acide hyaluronique :

a) Est un composant de la matrice extracellulaire, constitué de disaccharides répétitifs

b) Est produit par la dégradation du glucose lors de la glycolyse

c) Permet de gélifier le cytosol cellulaire

80.Le tissu épithélial :

a) Est composé de cellules jointives et d'une matrice extracellulaire (appelée lame basale).

c) Est à prédominance matricielle plutôt que cellulaire.

81.Le cytosquelette

Les éléments du cytosquelette :

a) Sont des polymères protéiques.

b) Ont tous le même diamètre

d) Forment un squelette statique dans le cytoplasme cellulaire

82.L'actine

a) Est une protéine dimérique formée d'actine G et d'actine F

b) Est capable de se polymériser en formant des cylindres


c) Se polymérise uniquement dans sa forme liant l’ATP

83.Concernant les fibres musculaires :

a) le muscle strié comporte de nombreux faisceaux de fibres musculaires

b) les fibres musculaires sont anucléées

c) la contraction des sarcomères ne nécessite pas de commande nerveuse

84.Les filaments intermédiaires (1)

a) Sont issus de la polymérisation de protéines globulaires

b) Sont issus de monomères variables en fonction des cellules concernées

c) Sont situés exclusivement dans le cytoplasme d’une cellule migrante

85.Les filaments intermédiaires (2)

a) Sont issus de la polymérisation de protéines globulaires

b) Sont variables en fonction des cellules concernées

c) Sont situés exclusivement dans le cytoplasme des cellules eucaryotes

86.La tubuline

a) Est le constituant d’un filament dit intermédiaire

b) Forme des doublets de microtubules dans les cils et les flagelles.

87.Les microtubules (1):

a) Servent de rails permettant de diriger les éléments à transporter

b) Font avancer les vésicules de transport selon le principe de polymérisation et dépolymérisation

c) Sont responsable de transport à travers l’enveloppe nucléaire

88.Les microtubules (2) :

a) Fixent les actines pour former des sarcomères contractiles

b) Sont constitués de protofilaments

c) Présentent in vivo une instabilité dynamique à leur extrémité (-)

89.Concernant le transport intracellulaire :

a) Le cytosquelette constitue à la fois le support et le moteur des mouvements vésiculaires

cytoplasmiques.

b) Dans les cellules nerveuses, les microfilaments parcourent l'axone du corps cellulaire aux
terminaisons synaptiques et sont à la base du transport axonal.

c) le transport nucléo-cytoplasmique se fait par des vésicules membranaires.

90.Concernant le transport intracellulaire :

a) Les terminaisons synaptiques étant dépourvues de ribosome, les protéines (enzymes,

récepteurs, etc.) sont acheminées grâce au transport antérograde (ou centrifuge) assuré par la
kinésine.

b) Les mécanismes moléculaires assurant le mouvement vésiculaire au niveau cytoplasmique

s'apparentent à ceux impliqués dans le déplacement des chromosomes lors de la mitose.

c) Similairement au rôle joué dans le transport intracellulaire par les microfilaments et les

microtubules chez les Eucaryotes, les filaments intermédiaires assurent chez les Procaryotes le
déplacements des vésicules d'un compartiment membranaire interne à un autre.

91.La contraction du muscle strié

a) Nécessite la présence d’actine et de myosine

b) Peut s’effectuer en absence de calcium

d) Se traduit par un raccourcissement des filaments de myosine

92.Concernant les sarcomères

a) Le sarcomère est l'unité de contraction des fibres musculaires striées et lisses

b) Un sarcomère est délimité par deux stries Z

c) Les filaments fins sont constitués de myosine

93. Concernant les sarcomères

a) Le sarcomère est l'unité de contraction des fibres musculaires striées et lisses

b) Un sarcomère est délimité par deux stries Z

c) Les filaments fins sont constitués de myosine

94. Les cils des cellules eucaryotes :

a) Possèdent une structure centrale (axonème) constituée fondamentalement par 9 doublets de


microtubules périphériques et une paire centrale

b) Vont des battements grâce à la présence de la myosine II

c) Sont constitués de microtubules dont l’extrémité (+) est distale

96.Concernant la mitochondrie (1):


a) En moyenne, une mitochondrie a une longueur comprise entre 10 et 100 µm

b) La mitochondrie est capable de synthétiser la totalité de ses propres protéines

c) Le cycle de Krebs produit du NADH, de l'ATP et du CO2

97.La mitochondrie :

a) L’ATP synthase utilise le gradient de sodium.

c) La mitochondrie contient de l’ADN et des ribosomes.

d) La phosphorylation oxydante est le processus par lequel les électrons issus du NADH sont cédés à
l’ATP.

98. La mitochondrie :

a) contient son propre ADN (ADNmt circulaire de 16,5 Kb chez l’homme)

b) Est un site important de production de l’ATP

c) Est entourée d’une seule membrane

99. La mitochondrie :

a) Contient dans sa matrice l’équipement nécessaire à la synthèse protéique

b) Reçoit ses phospholipides en provenance du RE lisse par l’intermédiaire d’un transporteur-navette à


phospholipides

c) Est le lieu de biosynthèse de certaines hormones stéroïdes

100. La membrane interne de la mitochondrie est caractérisée par :

a) De nombreuses crêtes.

b) La présence de porines très perméables.

C) Des intégrines qui se fixent avec le cytosquelette.

101.Dans l’espace matriciel de la mitochondrie on trouve :

a) Les enzymes nécessaires à l’oxydation du pyruvate et des acides gras.

b) Une concentration très élevée de H+(protons).

d) Des enzymes de la glycolyse.

102.Le gradient de protons créé par la chaîne respiratoire mitochondriale :

a) Est utilisé pour la production d’ATP par l’ATP synthase.

b) Est maintenu par le +/K+ATPase.

c) Ne génère pas de potentiel membranaire car leur charge est compensée par le passage des
électrons.
103.L'ATP (1):

a) Est un sucre

b) Est un nucléotide

c) Peut-être intégrée à l'ADN

104.L'ATP (2):

a) Est un acide gras.

b) Est un nucléotide.

c) Peut-être intégrée à l'ADN.

105.La membrane interne de la mitochondrie

a) Contient de porines qui la rend extrêmement perméable pour des molécules chargées

b) Est replié en crêtes

106.La respiration (au niveau de la cellule):

a) Est réalisée dans les chloroplastes

b) Est réalisée dans les mitochondries

c) Consiste en une transformation du pyruvate en lactate

107.La mitochondrie est un organite :

a) Produisant de l'ATP

b) Produisant du glycogène

c) Produisant du lactate

108.Localisation de quelques activités métaboliques cellulaire

a) la phosphorylation oxydative dans le noyau

b) la synthèse des hormones stéroïdes dans le cytoplasme

c) le cycle de l’acide citrique dans l’espace matriciel de la mitochondrie

109.Le potentiel transmembranaire mitochondrial :

a) Est généré par l’ATP synthase

b) Permet le fonctionnement de certaines transporteurs de la membrane interne (celle du pyruvatepar


exemple)

c) Contrôle l’ouverture des porines mitochondriales

110.La phosphorylation oxydative :


a) Produit 3 ATP à partir d'un NADH et 2 ATP à partir d'un FADH2

b) A lieu au niveau de la membrane externe mitochondriale

C) modifie le fonctionnement des protéines kinases

111.Autre que leur rôle de production d’ATP, les mitochondries sont aussi impliquées dans:

a) La synthèse de stéroïdes.

b) Le recyclage des récepteurs.

C) La production de seconds messagers.

112.La maturation de l’ARNm :

a) L’épissage des ARNm constitue le mécanisme d’ajout de la coiffe.

b) Les ARNm eucaryotes sont polyadénylés (coté 3’).

c) Les ribosomes assurent l’excision des introns.

113.Dans les cellules eucaryotes

a) Les ARNr précurseurs sont synthétisés à partir de nombreuses unités de transcription séparées par
des séquences intercalaires

b) Le gène de l’ARNr code pour une protéine

e) Les ARNr 5S d’origine extra nucléolaire sont synthétisés par l’ARNpolymérase I

114.Une séquence nucléotidique est traduite quand elle est sous forme :

a) D’ADN

b) D’ARNr

C) D’ARNm

115.Les ARN ribosomaux (ARNr)

a) Sont traduits en protéines ribosomales

b) servent à la traduction

C) transportent les acides aminés pour la synthèse protéique

116.A propos du code génétique :

a) Un codon est une suite de trois nucléotides.

b) Plusieurs acides aminés peuvent être appelés par un même codon.

117.L’expression d’une protéine à partir d’ADN génomique

a) Requiert la transcription d’un gène


b) Est spécifique des cellules eucaryotes

C) Nécessite la traduction d’ARN ribosomal (ARNr)

118.La traduction

a) est un évènement qui se produit dans le noyau

b) requiert des ARN messager (ARNm) et des ribosomes

C) est un phénomène spécifique des eucaryotes

119.La synthèse d’une protéine :

a) Exige la présence du réticulum endoplasmique rugueux

b) Peut s’effectuer en absence d’ARNm

c) Réalise l’assemblage des acides aminés dans le sens N-terminal -> C-terminal

120.ARN :

a) Est la principale forme de stockage de l’information génétique chez les eucaryotes

b) Est un polymère de nucléotides liés par des liaisons phosphodiester

c) Est une copie du brin matrice (codant) de l’ADN

121.La molécule d'ARNm d'une cellule eucaryote :

a) Elle code plusieurs protéines tout à fait différentes.

b) Est le résultat d’un processus de maturation de l’ARNhn (transcrit primaire)

c) Elle ne peut être traduite que par les ribosomes associés au réticulum endoplasmique.

122.Les ARN de transfert (ARNt)

a) S’associent à l’ARN messager (ARNm) pour assurer la traduction

b) Sont traduits en protéines de transport

C) Sont des composants structuraux du ribosome

123.Lors de la traduction

a) Le codon AUG définit l’arrêt de la traduction


b) Le codon AUG code pour la méthionine
c) Un codon est une séquence des 3 acides aminés

124.Le réticulum endoplasmique rugueux (REr) est :

c) Un site de maturation des ribosomes

d) Un site de stockage de calcium


125.Le réticulum endoplasmique rugueux (REr) est :

a) Composé de membranes formant des replis appelés granums.

b) Le site unique de la glycosylation des protéines.

126.A propos du réticulum endoplasmique :

a) Les cavités du réticulum endoplasmique sont en communication indirecte avec le milieu


extracellulaire.

b) Le réticulum lisse est utilisé dans la synthèse des lipides.

d) Le réticulum lisse et le réticulum rugueux ne communiquent pas entre eux en dehors d'un échange
de vésicules spécialisées.

127.Les membranes du réticulum endoplasmique :

a) Ont une composition moléculaire identique à celle de la membrane plasmique

b) Possèdent une pompe à calcium

128.Le réticulum endoplasmique rugueux (REr)

a) Doit son nom aux ribosomes qui lui sont associés.

b) Il est constitué de cavités dans lesquelles les acides aminés sont assemblés les uns aux autres.

c) Il est le lieu de synthèse des protéines mitochondriales.

129.Le réticulum endoplasmique :

a) Se présente généralement sous forme tubulaire pour ce qui concerne le réticulum lisse.

b) Est le siège de la biosynthèse des bases des acides nucléiques.

130.La synthèse d'une chaîne polypeptidique au niveau du réticulum endoplasmique nécessite :

a) Une synthèse préalable d'une séquence « signal » au niveau du cytoplasme

b) L'excision de la séquence signal par une peptidase cytosolique

131.Laquelle des organelles suivantes est indiquée par les flèches sur cette vue observée en
microscopie

électronique :

a) Le chloroplaste

b) Le péroxysome

c) L'appareil de Golgi

132.L'appareil de Golgi (1)

a) Est un organite constitué par plusieurs empilements de saccules.


c) Par un mécanisme de transport et de fusion vésiculaire, les saccules sont en relation d'un côté de
l'empilement avec le noyau et de l'autre avec le réticulum endoplasmique rugueux.

e) La face trans donne naissance au réseau trans-golgien servant uniquement à la formation des
lysosomes.

133.L'appareil de Golgi (2)

a) Est constitué de citernes aplaties et de vésicules associées.

b) Présente un empilement de citernes associées aux ribosomes.

c) Est une structure dite polarisée non présente dans les cellules végétales.

134.L'appareil de Golgi (3)

a) L'appareil de Golgi est présent dans toutes les cellules procaryotes et eucaryotes.

b) Il est constitué de citernes aplaties en forme de disques et de vésicules associées.

c) Le réseau trans-golgien assure le transport vésiculaire entre l'appareil de Golgi et l'ensemble des
organites.

135.L'appareil de Golgi (4)

a) Assure la maturation des ARNm.

b) Assure la synthèse protéique.

c) Participe à la maturation post-traductionnelle des protéines.

136.L'appareil de Golgi (5)

a) est constitué exclusivement de vésicules et de vacuoles.

b) intervient dans la synthèse des stéroïdes.

c) est impliqué dans le remaniement et la concentration de produits de sécrétion protéique.

137.L'appareil de Golgi (6)

a) Les citernes qui composent l'appareil de Golgi constituent un compartiment membranaire

cytoplasmique dont la fonction majeure est le stockage du calcium.

b) La maturation des protéines débutée dans le réticulum endoplasmique (glycosylation) se poursuit


dans l'appareil de Golgi (déglycosylation, glycosylation, clivage protéolytique).

c) Les glycoprotéines en transit dans l'appareil de Golgi sont plus matures au niveau de la face cisqu'au
niveau de la face trans.

138.La portion glucidique des glycoprotéines membranaires

a) Est présente à la surface de la cellule (face extracellulaire).


b) Est présente à la surface du noyau.

c) Est présente à la surface de l'enveloppe mitochondriale.

139.Le tri des protéines fabriquées au niveau du réticulum endoplasmique rugueux :

a) Est réalisé au sein des saccules golgiens de la face trans.

b) N'intéresse que les protéines destinées au compartiment lysosomal.

c) Permet le routage post-traductionnel des protéines mitochondriales

140.Le transport intracellulaire :

a) Le cytosquelette constitue le support des mouvements vésiculaires cytoplasmiques.

b) Dans les cellules nerveuses, les microfilaments parcourent l'axone du corps cellulaire aux

terminaisons synaptiques et sont à la base du transport axonal.

c) Les filaments intermédiaires assurent chez les Procaryotes le déplacement des vésicules d'un

compartiment membranaire interne à un autre.

141.Concernant l'exocytose

a) Les hormones, les enzymes et les déchets cellulaires peuvent être exocytés directement dans le
milieu extracellulaire sans être emballés au préalable dans des vésicules de transport.

b) Chez les cellules animales, les composés exocytés ont pour unique destinée celle de constituer la
matrice extracellulaire en emplissant les espaces libres entre les cellules.

C) On distingue deux voies d'exocytose, la voie constitutive qui fonctionne dans toutes les cellules, et la
voie régulée qui fonctionne dans les cellules spécialisées en réponse à un stimulus.

142.Concernant le transport vésiculaire :

a) Les lysosomes assurent la digestion uniquement de substances ou particules endocytées ou


phagocytées par la cellule.

b) La voie de sécrétion dite constitutive assure à la fois le renouvellement de la membrane plasmique


et de la matrice extracellulaire.

c) Les vésicules de transition, issues du réticulum endoplasmique rugueux ont la capacité de fusionner
directement avec la membrane plasmique.

143.Le déplacement vésiculaire (1) :

a) Entre le réticulum endoplasmique et l'appareil de Golgi, le déplacement vésiculaire est uni-


directionnel.

b) Les vésicules de transport impliquées dans les phénomènes d'exocytose sont guidées par les

microtubules du cytosquelette.
c) Les mécanismes moléculaires assurant le mouvement vésiculaire utilisent des protéines motrices et
l'hydrolyse de l'ATP.

144.Le déplacement vésiculaire (2) :

.a) La kinésine, la dynéine et la myosine sont des moteurs moléculaires capables de se lier aux
microtubules.

b) Les vésicules se déplacent toujours à sens unique entre deux compartiments membranaires
intracellulaires.

c) Les vésicules possèdent des protéines de surface impliquées dans la reconnaissance de leur site de
fusion.

145.Les voies de circulation des protéines chez les Eucaryotes

a) Les protéines destinées aux mitochondries, aux chloroplastes, aux peroxysomes et au noyau
possèdent toutes des séquences-signal spécifiques mises en place lors de la protéosynthèse sur le
réticulum endoplasmique rugueux.

b) Chez les cellules végétales, les hydrolases acides enfermées dans les vésicules lysosomales

seront déversées au sein de la ou des vacuoles pour dégrader les métabolites et les

macromolécules stockés.

c) Les protéines chaperons assurent le dépliage et le repliement des chaînes polypeptidiques lors du
transport de ces dernières à travers la membrane mitochondriale.

146. La circulation intracellulaire des protéines chez les Eucaryotes

a) Toutes les protéines sont synthétisées dans le réticulum endoplasmique pour être triées ensuite
dans l'appareil de Golgi.

b) Les protéines lysosomales sont reconnues et triées grâce au mannose-6-phosphate qu'elles


contiennent.

c) Les protéines destinées aux mitochondries, aux peroxysomes et au nucléoplasme passent

obligatoirement par l'appareil de Golgi.

147.Concernant la sécrétion

a) Toutes les protéines sécrétées sont transportées et libérées à l'extérieur de la cellule de façon
continue et sans aucun mécanisme de régulation.

b) Au cours de l'exocytose, un mécanisme compensateur d'endocytose permet d'assurer un


équilibre empêchant une expansion indéfinie des surfaces membranaires.

c) Comme dans le cas de l'endocytose, toutes les vésicules émises par l'appareil de Golgi sont
recouvertes d'un feutrage de clathrine.

148.La sécrétion

a) La sécrétion dite contrôlée permet l'exocytose de molécules telles que les hormones et les

neuromédiateurs en réponse à un signal de sécrétion.

b) Les vésicules impliquées dans les sécrétions constitutive et contrôlée sont recouvertes d'un
manteau particulier constitué de clathrine.

c) Les vésicules de sécrétion contrôlée fusionnent avec la membrane plasmique dans des régions bien
déterminées.

149.La sécrétion

a) Les vésicules tapissées de clathrine interviennent dans la sécrétion constitutive.

b) Les vésicules tapissées de clathrine transportent des produits triés par l’intermédiaire d’un
récepteur tels que le complexe AP1.

c) Des vésicules conservent leur feutrage de clathrine jusqu'au moment de l'exocytose.

150.Concernant les transferts moléculaires entre l'appareil de Golgi et le système lysosome/endosome


:

a) Il existe un étiquetage sélectif (« glucide de destination ») des enzymes à destination lysosomale.

b) Tous les saccules golgiens (cis, médian, trans) peuvent former des vésicules transportant des

hydrolases lysosomales.

c) Les vésicules bourgeonnant à partir des saccules sont recouvertes de clathrine.

151.Les lysosones(1):

a) Sont délimités par une double membrane

b) Contiennent des enzymes hydrolytiques (hydrolases)

c) Ne digèrent que des produits cytosoliques

152.Les lysosomes (2):

a) Sont des vésicules en permanence recouvertes de clathrine

b) Sont des vésicules fixant les ribosomes

c) Sont la destination de protéines issues de l'appareil de Golgi et étiquetées par le mannose-6


phosphate
153.Les lysosomes (3) :

a) les lysosomes sont des organites présents dans toutes les cellules eurcaryotes et procaryotes.

b) les membranes lysosomiales contiennent des pompes à protons.

c) les protons sortent des lysosomes pour maintenir la lumière lysosomiale à bas pH.

154.L'endocytose (1) :

a) La pénétration de matériaux extracellulaires peut s'effectuer au moins de deux façons selon la taille
des vésicules et la spécificité des composés transportés : l'endocytose (ingestion de liquide et de
petites molécules) et la phagocytose (ingestion de grosses particules).

b) On distingue deux formes d'endocytose : l'endocytose en vrac (capture de composés sans

aucune reconnaissance par la surface membranaire), l'endocytose par récepteurs interposés

(capture de molécules spécifiques après liaison à des protéines membranaires).

c) Le matériel saisi par endocytose est directement amené et déversé par fusion membranaire au
niveau du réticulum endoplasmique afin d'y être dégradé.

155.L'endocytose (2)

a) Les vésicules d'endocytose ne possèdent pas de manteau de clathrine et se distinguent ainsi des
vésicules d'exocytose.

b) Les vésicules qui se forment par endocytose fusionnent avec les lysosomes primaires, lesquels
contenant une grande variété d'enzymes hydrolytiques capables de décomposer les macromolécules
en leurs constituants élémentaires.

c) La phagocytose est le mécanisme par lequel le cholestérol contenu dans les lipoprotéines de faible
densité (LDL) est absorbé par certaines cellules rénales.

156.L'endocytose (3)

a) L'endocytose est nécessaire pour réduire l'expansion de la membrane plasmique après des périodes
de sécrétion.

b) Les vésicules d'endocytose ne sont jamais recouvertes de clathrine.

c) Le matériel saisi par endocytose est généralement acheminé vers un réseau de vésicules

nommées endosomes précoces

157.L'endocytose (4)

a) Est un mécanisme d'internalisation de macromolécules ou de particules par la voie d'une vésicule.

b) Désigne la formation de vésicules par inclusion de la membrane plasmique.

c) Est appelée pinocytose dans le cas de l'ingestion de fluide ou de macromolécules au moyen de


petites vésicules.
158.L'endocytose et l’exocytose

a) l'exocytose est réalisée par fusion membranaire, l'endocytose est initiée par l’invagination de la
membrane plasmique.

b) Le contenu de vésicules d’endocytose est toujours apporté par l'intermédiaire de récepteurs.

c) les substances sécrétées en réponse à un signal extracellulaire sont stockées dans des vésicules de
sécrétion recouvertes d'actine.

159.L'internalisation du cholestérol par endocytose :

a) Nécessite le transport d'une lipoprotéine (LDL) du milieu extracellulaire vers le compartiment


endosomal

b) Nécessite la formation de vésicules recouvertes de clathrine.

c) Sera suivie par un recyclage des récepteurs au niveau de l'appareil de Golgi.

L’acheminement des protéines vers la mitochondrie, le peroxysome et le noyau

160.Concernant l’acheminement des protéines, les séquences de destination:

a) Sont ajoutées dans une procédure post-traductionnelle

b) Sont parfois clivées après le transport dans l’organite cible

c) Sont réservées aux protéines destinées au RER

161.Pour entrer dans des organites (à l’exception du noyau) les protéines:

a) doivent être hydrophobes

b) doivent demeurer dans un état non replié

c) doivent porter une séquence de destination appropriée

162.Importation des protéines : exemple des protéines mitochondriales

a) Au cours de leur synthèse dans le cytosol, les protéines destinées à la matrice mitochondriale se
lient à des protéines chaperonnes qui les empêchent de s'agréger.

b) La translocation des protéines de la matrice mitochondriale nécessite au préalable la


reconnaissance et la liaison d’un peptide de destination au récepteur spécifique localisé sur la face
cytosolique de l'enveloppe mitochondriale.

c) La translocation des protéines destinées à la matrice mitochondriale est réalisée par formation
d'une vésicule à partir de la membrane externe de la mitochondrie (mécanisme similaire à celui de
l'endocytose).
163.Les péroxysomes sont des organites :

a) Ayant une origine Golgienne

b) En nombre constant dans la cellule

c) Impliquées dans la β−oxydation de très longues chaînes d’acide gras

164.Le peroxysome doit son nom à :

a) La formation de H202, produit de la β-oxydation de longs acides gras

b) Sa densité exceptionnelle

c) Sa localisation péri-nucléaire

165.Le trafic moléculaire au travers du pore nucléaire :

a) Est indépendant de séquence de destination

b) Est non-sélectif

c) Est facilité par les « importines » et « exportines »

166.L’interaction d’une hormone avec ses récepteurs :

a) Est saturable

b) Est forcément une interaction de type protéine-protéine

c) Se réalise toujours au niveau de la membrane plasmique

167.Concernant la réaction de phosphorylation, on peut dire qu’elle est:

a) une modification covalente d’une molécule

b) spécifique des protéines

c) irréversible

168.La phosphorylation de protéines

a) Ce fait par une GTPase


b) Change la conformation de la protéine, suivie par un changement de son activité

c) Consiste d’une ajoute de GTP lié d’une façon non covalente

169.Les récepteurs de la membrane plasmique

a) S'associent à des ligands extracellulaires de manière irréversible.

b) Sont uniquement associés à des protéines G.

c) Peuvent être des enzymes.

170.Concernant la transduction d'un signal :

a) Elle est réalisée par des récepteurs membranaires

b) L'activité protéine kinase conduit toujours à des phosphorylations sur des sérines ou des thréonines

c) Les GTPases hétérotrimériques sont impliquées dans la production du second messager AMPc

171.Chez les organismes pluricellulaires, la transduction d’un signal extracellulaire peuvent être
assurées par l’intermédiaire de :

a) Jonctions de type « gap »

b) Récepteurs membranaires

d) Tubuline

172.La transduction d’un signal extracellulaire mettant en jeu l’adénylyl cyclase se déroule en faisant
intervenir plusieurs étapes :

1) hydrolyse du GTP en GDP par les protéines G

2) Fixation du médiateur chimique (ligand) sur son récepteur spécifique et changement de

conformation du récepteur

3) Hydrolyse de l’ATP et cyclisation de l’AMP par l’adénylyl cyclase

4) Remplacement du GDP par du GTP sur la protéine G (échange)

5) Formation du complexe protéine G-adénylyl cyclase

6) Activation d’une cascade de phosphorylation

Dans quel ordre chronologique se déroule les différentes étapes ?


a) 1,2,5,3,6,4

d) 2,4,6,3,1,5

e) 2,4,5,3,6,1

173.Les récepteurs

a) Permettent la communication intercellulaire

b) Ont une interaction très faible avec leur ligand

c) Peuvent porter une activité catalytique

174.L’occupation du récepteur de l’adrénaline conduit à :

a) Une activation de la phosphorylase b

b) Une dé-activation de la glycolyse

c) La formation de fibres de tension

175.Le récepteur nicotinique de l’acétylcholine :

a) Est localisé dans la jonction neuro-musculaire.

b) Active une protéine G hétérotrimérique.

c) A une forte affinité pour son ligand l’acétylcholine.

176.La jonction neuromusculaire et la contraction musculaire

a) l'acétylcholine, neurotransmetteur de la jonction neuromusculaire, possède une très forte affinité


pour ses récepteurs.

b) les récepteurs cholinergiques de type nicotinique permettent l'entrée de sodium et la sortie de


potassium dans le myocyte.

c) le potentiel d'action musculaire permet le re-largage du calcium contenu dans les mitochondries du
myocyte.

177.Les récepteurs de facteurs de croissance à activité tyrosine kinase :

a) Peuvent former des complexes de signalisation avec plusieurs effecteurs

b) Sont internalisés et dirigés vers les péroxysomes


c) Forment de faibles interactions avec leur ligand

178.L’addition d’EGF au milieu de culture de cellules épithéliales provoque :

a) Une phosphorylation des récepteurs sur les résidus thréonine

b) L’expression d’ADN-polymérase

c) Une diminution du nombre des polyribosomes

179.La transcription et al réplication

Un peu d'histoire…

Parmi ces prix Nobel de physiologie ou de médecine, lesquels ont-ils décrits la structure de l'ADN?

a) Camillo Golgi

b) Francis Crick

c) Jacques Monod

180.La transcription

a) Est directement dirigée par les récepteurs des hormones stéroïdiennes

b) Se déroule sur les ribosomes

c) Nécessite les ARNt pour déchiffrer le code génétique

181.La transcription

a) concerne les ARN messagers polyadénylés

b) Nécessite les ribosomes

c) Est l’activité de copier le brin non codant de l’ADN en ARN par une polymérase

182.L’ADN

a) Est un polymère de nucléotides liés par des liaisons péptidiques

b) Est un polymère de désoxynucléotides liés par des liaisons phosphodiester

c) Se traduit en protéines
183.La « boîte TATA »

a) Est une séquence d’ARN particulière

b) Est une séquence d’ADN proche du site d’initiation de la transcription

c) Sert à la fixation de la DNA polymérase II

184.La réplication de l’ADN :

a) Les topoisomérases ont une activité endonucléasique.

b) Permet de copier une séquence nucléotidique en une séquence complementaire

nucléotidique

c) Concerne uniquement la chaîne non-codante

185.Pendant la réplication

a) Les fragments d’Okazaki sont créés sur les chaînes tardives

b) La double hélice d’ADN s’ouvre à l’aide des ligases

c) Fait intervenir l’ARN polymérase

186.L’information génétique dans les cellules eucaryotes peut être transmise par :

a) La transduction

b) La traduction

c) La dépolymérisation

187.Dans des cellules pancréatiques de souris cultivées en présence d’adénine tritiée puis traitées ou
non par différents enzymes, les autoradiographies montrent des grains d’argent :

a) Sur l’ADN après un traitement des cellules par une désoxyribonucléase.

b) Sur l’ARN après un traitement des cellules par une ribonucléase.

c) Sur l’ARN et l’ADN après un traitement des cellules par une ligase.

188.Parmi les enzymes suivantes, quelles sont celles intervenant dans la duplication de l’ADN ?

a) Ligase

b) ARN polymérase
c) Transcriptase inverse

189.La réplication de l’ADN (1):

a) Se fait par synthèse d’un nouveau brin dans le sens 3’-5’.

b) L’ADN polymérase a besoin d’une amorce pour synthétiser l’ADN.

c) Les topoisomérases ont une activité endonucléasique.

190.La réplication de l’ADN (2)

a) Est conservatrice

b) Repose sur l’appariement des nucléotides (C-G et A-T)

c) Permet la copie de l’ADN en ARNm

191.Pendant la réplication

a) La double hélice d’ADN s’ouvre à l’aide des ligases

b) La fourche se déplace sur le chromosome grâce à l’ADN hélicase

c) L’ARN polymérase synthétise les fragments d’Okazaki

192.Un chromosome

a) Existe en une seule copie par cellule

b) Est une molécule d’ADN double brin bien empaquetée

c) Est circulaire dans le noyau des mammifères

193.La transcription de l’ARN (1):

a) A lieu dans le cytoplasme

b) Implique la synthèse d’amorces pour assurer le fonctionnement de l’ARN polymérase

c) Se fait par une ARN-polymérase

194.La transcription de l’ARN (2):


a) La coiffe protège l’ARNm des dégradations dues aux exonucléases

b) Les ARNm procaryotes sont polyadénylés

c) Les ribosomes assurent l’excision des introns

195.Le nucléosome :

a) Est composé de tubuline et d’ARN

b) Est composé d’histones et d’ADN

c) Dégrade l’ADN

196.La maturation de l’ARNm :

a) L’épissage des ARNm constitue le mécanisme d’ajout de la coiffe.

b) L’épissage fait intervenir des ribonucléoprotéines spécifiques.

c) Les ribosomes assurent l’excision des introns.

Le cycle cellulaire

197. Concernant le cycle cellulaire chez les eucaryotes, on observe que :

a) Les cellules peuvent entrer en phase G0 à la fin de la phase G2.

b) Le point Départ ou point de restriction est situé au début de la phase G1.

c) Il existe un point critique en phase G2 contrôlant l’entrée en phase M.

198.Concernant le contrôle du cycle cellulaire chez les Eucaryotes, on note que :

a) La fusion entre cellules en phase G1 et S provoque une duplication d’ADN dans les noyaux en G1

b) L’entrée en phase S est liée à la déphosphorylation de la protéine rétinoblastome

c) La protéine p53 est fortement concentrée dans les cellules normales (par rapport aux cellules

199.Chez les Eucaryotes, le complexe cyclineB/Cdk1, qui assure la progression du cycle cellulaire
durant le phase G2 et la mitose:

a) Est un complexe à activité kinase

b) Phosphoryle directement certaines histones


c) Est un complexe protéique à taux constant pendant le cycle cellulaire

200.Le fuseau mitotique :

a) Ne comporte que deux types de microtubules : astériens et polaires

b) Assure la répartition des chromosomes au cours de la mitose

c) Disparaît au cours de l’anaphase par dépolymérisation des microtubules polaires et

kinétochoriens

201.En prophase mitotique se produit :

a) Une condensation de la chromatine.

b) La séparation des chromosomes.

c) La cytodierèse.

202.Les chromosomes :

a) Sont des brins d’ADN bicaténaires chez les eucaryotes

b) Ont une structure qui varie pendant le cycle cellulaire chez les Eucaryotes

c) Sont constitués durant la prophase mitotique d’une chromatide et d’un centromère

203.L’activité de la kinase Cdk4 :

a) Est essentiel pour la phosphorylation de Rb

b) A lieu en phase G2 du cycle cellulaire

c) Est inhibée par les facteurs de croissance

Le chloroplaste

204.Concernant le chloroplaste :

a) Tout comme la mitochondrie, le chloroplaste produit de l'ATP

b) La phase lumineuse de la photosynthèse est la phase qui produit l’oxygène (oxygénique)

c) Les organismes hétérotrophes sont capables de fabriquer leur propre matière organique
205.Les chlorophylles des plantes :

a) Ont les molécules photoréceptrices et contribuent à la photolyse de l’eau

b) Sont ancrées dans les membranes internes des chloroplastes, faisant saillie dans le stroma

c) Absorbent toutes les longueurs d’onde de la lumière visible

206.Concernant les chloroplastes :

a) La chlorophylle chélate un atome de fer

b) Le photosystème I est responsable de la photolyse de l’eau

c) Les chloroplastes synthétisent l’ATP

207.Les chloroplastes

a) Les chloroplastes des végétaux supérieurs présentent trois compartiments limités par des

membranes.

b) La photolyse de l’eau ne consomme pas d’énergie.

c) Le cycle de Calvin permet la production de glycéraldéhyde phosphate.

208.Concernant les cellules eucaryotes supérieures animales et végétales :

a) Les mitochondries sont présentes dans les cellules animales mais pas dans les cellules végétales

b) Les chloroplastes sont présents dans les cellules végétales mais pas dans les cellules animales

c) Les ARN polycistroniques sont présent ni dans les cellules animales ni dans les cellules
végétale
209. Un potentiel d'action est :

a) un signal électrique variable suivant l'amplitude de l'activation


b) un signal électrique variable suivant le neurone qui le propage
c) un signal électrique invariable et constant
d) un signal électrique dont la durée varie suivant le stimulus qui le déclenche

210. L'intensité d'un stimulus est codée en:

a) fréquence de potentiels d'action


b) amplitude et fréquence de potentiels d'action
c) amplitude de potentiels d'action
d) intensité de potentiels d'action
211.Un neurotransmetteur est, dans une synapse:

a) une molécule sécrétée par le neurone post synaptique


b) une molécule captée par le neurone pré synaptique
c) une molécule sécrétée par le neurone pré synaptique
d) une molécule sécrétée par les deux neurones

212. Un neurone est constitué:

a) d'un corps cellulaire, de plusieurs axones et de plusieurs dendrites


b) d'un corps cellulaire, d'un axone et de plusieurs dendrites
c) d'un corps cellulaire, de plusieurs axones et d'une dendrite
d) d'un corps cellulaire, d'un axone et d'une dendrite

213. : La plasticité cérébrale désigne:

a) la capacité du système nerveux à se déformer


b) la capacité du système nerveux à se figer dès la naissance
c) la capacité du système nerveux à évoluer au cours de la vie
d) la capacité du système nerveux à ne pas évoluer au cours de la vie
214 .La méiose consiste en deux divisions cellulaires, une division réductionnelle et une division
équationnelle (cocher une seule réponse) -
a) Vrai
b) Faux

215. -L'étape la plus longue de la division réductionnelle de la méiose est


a) La première télophase
b) La première métaphase
c) La première prophase
d) La première anaphase
e) Toutes les étapes sont proches sur le temps

216 - Le centromère ne se sépare pas lors de l'anaphase de la division réductionnelle de la méiose


a) Vrai
b) Faux

217. Dans quelle étape de la division réductionnelle de la méiose se droule le phénomène de


'crossing over'
a) La première télophase
b) La première prophase
c) La première métaphase
d) La première anaphase

218 L'étape la plus courte de la division réductionnelle de la méiose est: (retenir une seule
réponse)-- La première télophase
b) La première métaphase
c) La première prophase
d) La première anaphase
e) Toutes les étapes sont proches sur le temps

219. L'étapes (ou étapes) de la division réductionnelle de la méiose où s'effectue l'appariement des
chromosomes homologues pour former des paires de chromosomes (Tétrades)
a) La première anaphase
b) La première métaphase
c) La première télophase
d) Toutes les étapes sont proches sur le temps
e) La première prophase

220. Choisir la phrase à contenu faux (cocher une seule réponse)


a) La méiose est une suite de deux divisions cellulaires avec une deux réplications de l'ADN dont
une entre les deux divisions
b) La méiose permet de passer d'unen cellule mère diploïde à 4 cellules filles haploïdes
c) La première division de méiose permet de donner des cellules à N chromosomes et deux
chromatides
d) La deuxième division de la méiose, permet de donner, à la télophase, quatre cellules à N
chromosomes avec une seule chromatide
e) L'appariement des chromosomes homologues a lieu durant la prophase 1

221 . Au moment de la puberté, on peut observer l'apparition de caractères sexuels secondaires comme :

A)-la croissance des ovaires,

B)-le développement de la poitrine chez la fille,

C)-le développement de la pilosité,

D)-la croissance des testicules.

222. La production des cellules reproductrices :

A)-commence à la puberté chez l'homme et la femme,

B)-est cyclique chez la femme,

C)-est continue chez l'homme et la femme,

D)-dure toute la vie chez l'homme et la femme.

223. Les règles proviennent :

A)-de l'épaississement de la paroi de l'utérus,

B)-de l'élimination de la paroi de l'utérus,

C)-de la déchirure de l'ovaire au moment de l'ovulation,

D)-de la paroi du vagin.

224. La fécondation :

A)-a lieu dans l'utérus,

B)-a lieu dans les trompes,

C)-correspond à l'émission d'un ovule par les ovaires,

D)-peut se produire à n'importe quel moment du cycle.


225. La cellule-œuf :

A)-provient de l’union de l’ovule et du spermatozoïde,

B)-se divise pour donner un embryon,

C)-se divise pour donner un fœtus,

D)-s'implante dans la trompe.

226. Les spermatozoïdes :

A)-sont des cellules,

B)-sont produits à partir de la puberté et durant toute la vie,

C)-sont les seuls composants du sperme,

D)-peuvent vivre deux semaines.

227. Les règles chez la femme :

A)-marquent la fin d'un cycle,

B)-s'arrêtent à la ménopause et lors d'une grossesse,

C)-durent en moyenne un jour,

D)-correspondent à la destruction de la paroi du vagin.

228. La fécondation :

A)-a lieu dans les trompes,

B)-n’est possible que le jour de l’ovulation,

C)-correspond à l'union des noyaux d'un spermatozoïde et d'un ovule,

D)-est interne chez l’espèce humaine.

230. Le fœtus :

A)-se développe dans le vagin,

B)-se développe dans la vulve

C)-se développe dans l’uterus,

D)-se développe dans le prostate.

231. Le préservatif masculin :


A)-empêche l'ovulation,

B)-empêche la rencontre des cellules reproductrices,

C)-est la seule protection contre les infections sexuellement transmissibles,

D)-est une méthode contraceptive toujours efficace.

232. Le spermatozoïde :

A)-est un liquide,

B)-est une cellule,

C)-est un organe,

D)-est produit par les testicules.

233. L'appareil reproducteur féminin :

A)-fonctionne de façon cyclique,

B)-fonctionne de façon continue,

C)-fonctionne durant toute la vie,

D)-fonctionne de la puberté à la mort.

234. L'ovulation a lieu :

A)-pendant la période des règles,

B)-environ 14 jours avant le début des règles,

C)-à la fin du cycle,

D)-au milieu d'un cycle de 28 jours.

235. La fécondation :

A)-correspond à l’expulsion d’un ovule dans la trompe utérine,

B)-correspond à la fusion de deux cellules reproductrices,

C)-a lieu dans la trompe utérine,

D)-a lieu 14 jours après l'ovulation.

236. La pilule contraceptive féminine :

A)-favorise la nidation,

B)-bloque l'ovulation,

C)-ralentit l'entrée des spermatozoïdes dans l'utérus,


D)-protège des IST.

237. L’appareil reproducteur féminin comporte :

A)-un utérus,

B)-deux testicules,

C)-un vagin,

D)-deux ovaires.

238. La fécondation :

A)-est le dépôt des spermatozoïdes dans le vagin,

B)-est la fusion d'un spermatozoïde et d'un ovule,

C)-a lieu dans l'utérus,

D)-a lieu dans une trompe utérine.

239. Les spermatozoïdes sont :

A)-fabriqués jusqu'à la mort,

B)-fabriqués de manière cyclique,

C)-fabriqués à partir de la puberté,

D)-des cellules immobiles.

240. Chez la femme :

A)-les règles apparaissent au moment de la ménopause,

B)-l'appareil reproducteur fonctionne de manière cyclique,

C)-l'appareil reproducteur fonctionne de manière continue,

D)-les règles sont un écoulement de sang provenant de la rupture de la muqueuse du vagin.

241. Le placenta :

A)-est relié au fœtus par le cordon ombilical,

B)-permet des échanges entre la mère et le fœtus,

C)-permet au fœtus d'être approvisionné en dioxyde de carbone,

D)-empêche le passage des drogues et de l’alcool du sang de la mère vers celui du fœtus.

242. Le fonctionnement cyclique de l’appareil génital féminin s’arrête :

A)-à la puberté,

B)-à la retraite,
C)-à la ménopause,

D)-à la majorité (18 ans).

243. Les règles sont dues :

A)-à une destruction de la couche superficielle du vagin,

B)-à la destruction de la couche superficielle de la paroi de l'utérus,

C)-à la libération d’un ovule par l’un des ovaires,

D)-à une perte de glaire cervicale.

244. Normalement, les règles ne se produisent plus :

A)-s’il y a eu fécondation,

B)-s’il y a nidation,

C)-s’il y a eu éjaculation,

D)-s’il y a eu formation d'une cellule-oeuf.

245. Les spermatozoïdes sont fabriqués :

A)-dans le pénis,

B)-dans les tubes séminifères,

C)-dans l'ovaire,

D)-dans la prostate.

246. Au moment de la puberté chez le garçon et chez la fille :

A)-le corps se transforme pour devenir celui d'un adulte capable de se reproduire,

B)-les transformations du corps qui se produisent débutent toutes en même temps,

C)-les organes reproducteurs deviennent fonctionnels,

D)-les caractères sexuels secondaires apparaissent.

247. Les spermatozoïdes sont produits :

A)-de la naissance jusqu’à la mort,

B)-de la puberté jusqu’à la mort,

C)-par les vésicules séminales et stockés dans les testicules,

D)-par les testicules.

248. L'ovule est une cellule qui :

A)-est libérée par l'utérus,


B)-a une taille voisine de celle du spermatozoïde,

C)-n'a pas de mobilité propre,

D)-possède un noyau.

249. L'ovulation a lieu :

A)-au moment des règles,

B)-environ 14 jours avant le début des règles du cycle suivant,

C)-juste avant le début des règles,

D)-le premier jour du cycle.

250. La muqueuse utérine :

A)-se transforme au cours des 28 jours du cycle,

B)-est à l'origine des règles,

C)-est un revêtement interne du vagin,

D)-tapisse la cavité interne de l'utérus.

251. A la puberté :

A)-le garçon et la fille deviennent capables de se reproduire,

B)-des caractères sexuels secondaires apparaissent,

C)-les ovaires cessent de libérer des ovules,

D)-les garçons subissent des transformations plus tôt que les filles.

252. Le sperme :

A)-contient uniquement des spermatozoïdes,

B)-est produit entièrement par les testicules,

C)-est libéré lors d'une éjaculation,

D)-contient environ 100 millions de spermatozoïdes par millilitre.

253. Les ovaires libèrent des ovules :

A)-de façon continue,

B)-de façon cyclique,

C)-à partir de la puberté et jusqu'à la mort,

D)-dès la naissance.

254. Le nombre d'ovules émis par une femme en une année est :
A)-de plusieurs milliers,

B)-d'environ 12,

C)-égal à celui du nombre de cycles,

D)-égal à celui du nombre de rapports sexuels.

256. Les règIes :

A)-apparaissent toujours vers 13 ans,

B)-ont lieu au moment de l'ovulation,

C)-correspondent à l'élimination de la couche superficielle de la paroi de l'utérus.,

D)-correspondent à un écoulement périodique de sang.

257. Lors d'un rapport sexuel les spermatozoïdes sont libérés :

A)-dans l'utérus,

B)-dans le vagin,

C)-dans la trompe, prés de l'ovule,

D)-à l'entrée du col de l'utérus.

258. La fécondation :

A)-est l’union d’un ovaire et d’un spermatozoïde,

B)-est l’union d’un ovule et d’un spermatozoïde,

C)-se réalise dans le vagin,

D)-est à l’origine d’une cellule-œuf.

259. L'embryon :

A)-s'implante dans le vagin,

B)-s'implante dans l'utérus,

C)-est le nom donné au futur bébé après la huitième semaine de grossesse,

D)-n'a pas encore tous ses organes fonctionnels.

260. Le placenta :

A)-est fixé dans une trompe,

B)-assure les échanges entre la mère et le fœtus,

C)-est fixé dans la paroi de l'utérus,


D)-est un lieu où le sang maternel et le sang foetal se mélangent.

261. L'accouchement débute par :

A)-des mouvements du bébé,

B)-des contractions de la paroi de l'utérus,

C)-une perte de sang,

D)-l'expulsion du placenta.

262. Certaines méthodes contraceptives ne sont délivrées que sur ordonnance et nécessitent donc une
consultation médicale, c'est le cas pour :

A)-le préservatif féminin,

B)-le stérilet,

C)-la pilule contraceptive,

D)-le préservatif masculin.

261. Le préservatif masculin :

A)-est destiné à empêcher la production des spermatozoïdes,

B)-empêche l'entrée des spermatozoïdes dans le vagin,

C)-est un moyen efficace de protection contre les infections sexuellement transmissibles,

D)-empêche l'éjaculation.

262. La pilule contraceptive :

A)-empêche l'ovulation,

B)-n’est efficace que si elle est prise pendant la période d’ovulation,

C)-peut être prise une seule fois avant un rapport sexuel, afin d'éviter une grossesse,

D)-n'assure plus une contraception parfaite, s'il y a un oubli lors de la prise.

263. Le stérilet :

A)-évite l'ovulation,

B)-est un dispositif placé dans l'utérus,

C)-empêche la nidation de l'embryon,

D)-protège des infections sexuellement transmissibles.

264. La pilule d'urgence :

A)-peut se prendre pendant les 2 premiers mois de grossesse,

B)-peut éviter une grossesse en cas de rapport sexuel non ou mal protégé,
C)-est encore appelée pilule du lendemain,

D)-n'est délivrée que sur ordonnance médicale.

265. Un ovaire expulse un ovule de façon cyclique :

A)-tous les 28 jours environ,


B)-tous les 14 jours environ,
C)-jusqu'à la ménopause,
D)-depuis la puberté.
266. Les spermatozoïdes sont :

A)-des cellules reproductrices femelles,


B)-mobiles,
C)-produits par les ovaires,
D)-produits jusqu'à la ménopause.
267. Chez l'être humain, la rencontre puis la fusion des cellules reproductrices :

A)-est externe,
B)-a lieu dans l’une des 2 trompes,
C)-s'appelle la nidation,
D)-s'appelle la fécondation.
268. Le préservatif :

A)-est un moyen de contraception,


B)-doit être prescrit par un médecin,
C)-permet d’éviter une grossesse,
D)-protège du risque de transmission du virus du SIDA.
269. Les règles :

A)-apparaissent à la puberté,
B)-correspondent à la libération d'un ovule,
C)-ont lieu tous les 28 jours environ,
D)-cessent durant la grossesse.
270. Le sperme :

A)-est produit uniquement au niveau des testicules,


B)-est formé d’un liquide nourricier qui représente 90 % de son volume total,
C)-est produit à partir de la puberté,
D)-contient environ 100 millions de spermatozoïdes par millilitre.

271. L’ovule, cellule reproductrice femelle :

A)-est produit par les ovaires,


B)-est libéré environ 14 jours avant le début des règles du cycle suivant,
C)-survit environ 24 heures après sa libération,
D)-a une taille égale à celle du spermatozoïde.
272.Le nombre d’ovules libérés par une femme en une année est :

A)-plusieurs millions,
B)-un par ovaire,
C)-environ douze,
D)-égal au nombre de cycles d’une année.

273. L’endomètre, ou muqueuse utérine :

A)-a une épaisseur d’environ 10 centimètres en début de cycle,


B)-change d’aspect au cours du cycle,
C)-est détruit tous les 28 jours environ, ce qui provoque les règles,
D)-est détruit si l’embryon s’est implanté dans l’utérus.

274. La fécondation :

A)-correspond à l’union d’un ovaire et d’un spermatozoïde,


B)-se réalise dans la trompe utérine,
C)-est possible jusqu’à 24 heures après l’ovulation,
D)-est possible dès que la jeune fille au eu ses premières règles, et jusqu’à la ménopause.

275. Les méthodes de contraception :

A)-empêchent toutes la rencontre des cellules reproductrices,


B)-sont réservées aux femmes,
C)-protègent toutes des IST, infections sexuellement transmissibles,
D)-sont basées sur des moyens mécaniques ou chimiques.

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA


……………….. XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
SECRETARIAT GENERAL D’ANTSIRABE
………………..
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES SESSION DU 22 AU 29 SEPTEMBRE 2014
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES STAGES
………………..
MATIERE : TEST PSYCHOTECHNIQUE
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

1) Deux noyaux isotopes sont représentés :


A : Par des symboles différents
B : Par le même symbole avec A identiques et Z différents
C : Par le même symbole avec Z identiques et A différent
2) Le diagramme (N, Z) donne la répartition des noyaux de plus grande stabilité. Dans ce
diagramme, Z représente le nombre de protons et N le nombre de neutrons. Pour les
noyaux légers, les isotopes stables se trouvent :
A : Proches de la droite d'équation N = Z
B : Au-dessus de la droite N = Z
C : Au-dessous de la droite N = Z
3) Les noyaux trop riches en neutrons émettent une radioactivité :
A:α
B : β+
C : β–

4) Un noyau radioactif α émet :

A : Des noyaux d'hélium

B : Des positons

C : Des électrons

5) L'activité d'une substance radioactive représente :


A : Le nombre de noyaux radioactifs de l'échantillon
B : Le nombre de becquerels par seconde
C : Le nombre de noyaux qui se désintègrent par seconde

6) L'énergie de liaison du noyau d'hélium est Eℓ = 28 MeV


A : 7,0 MeV
B : 14 MeV
C : 28 MeV

7) Un noyau est d'autant plus stable que son énergie de liaison :


A : Est faible
B : Est élevée
C : Est proche de zéro

8) Si un noyau lourd absorbe un neutron puis se fractionne en noyaux plus légers en libérant
des neutrons, on a une réaction nucléaire :
A : De fusion
B : De fission
C : D'explosion

9) Un passager est assis dans un train se déplaçant à vitesse constante sur une voie rectiligne :

A : Le passager est immobile dans le référentiel terrestre.


B : Le passager est en mouvement rectiligne uniforme dans le référentiel terrestre.
C :Le passager est en mouvement rectiligne uniforme dans le référentiel du train.

10) La valeur de la vitesse d'un point matériel de masse m = 100 g est v = 36 km / h. La valeur
de la quantité de mouvement est égale à cet instant à :
A : 3,6 kg .m .s–1
B : 1,0 x 103 kg .m .s–1
C : 1,0 kg .m .s–1

11) Au démarrage, un scooter passe de 0 à 36 km . h–1 en 10 s. Son accélération moyenne est de


:
A : 3,6 m . s–2
B : 3,6 km . h–2
C : 1,0 m . s–2

12) Pour que la troisième loi de Newton ou loi des actions réciproques s'applique à deux corps
A et B en interaction, il faut que :
A : Les deux corps soient en contact.
B : Les deux corps aient la même masse.
C : Il n'y a pas de condition.

13) Lorsqu'un système est en mouvement circulaire uniforme :

A : Son vecteur vitesse est constant.


B : Son vecteur accélération est constant.
C : Son vecteur accélération est centripète.

14) L'accélération d'un système en mouvement circulaire uniforme de rayon R et de vitesse v :


A : Est nulle.

B : A pour valeur

C : A pour valeur

15) Dans le cas d'un mouvement circulaire uniforme, la résultante des forces qui s'exercent sur
le système est :
A : Nulle.
B : Constante.
C : Centripète.

16) On donne la chronophotographique d'un volant de badminton. Le vecteur vitesse du volant


au point A3 :
A : Est nul.
B : Est tangent à la trajectoire.
C : A pour valeur v3 = 0,50 m / s.

17) Le vecteur accélération du volant du badminton au point A3 :

A : Est nul.
B : Est perpendiculaire à la trajectoire.
C : A pour valeur a3 = 200 m / s2.

18) La tension uAB entre les bornes A et B d'un dipôle est :


A : Égale à la différence de potentiel (VA - VB) entre ses deux points.
B : Est représentée par une flèche tracé hors du circuit et orientée de B vers A.
C : Est représentée par une flèche tracé hors du circuit et orientée de A vers B.

19) Soit un dipôle RC suivant : La flèche représente la tension :


A : uAB
B : uBA
C : uCB

20) On charge un condensateur, à courant constant, avec une intensité I = 50,0 mA pendant
une durée Δt = 3,0 min. La charge Q du condensateur est alors :
A : Q ≈ 150 C
B : Q ≈ 9,0 x 103 C
C : Q ≈ 9,0 C

21) Pour pouvoir écrire les lois physiques relatives aux différents dipôles :
A : Il faut nécessairement orienter le circuit ou la branche de circuit dans lequel les dipôles se
trouvent
B : Il n'est pas nécessaire d'orienter le circuit ou la branche de circuit dans lequel les dipôles se
trouvent
C : Il suffit d'utiliser l'additivité des tensions

22) La loi d'Ohm, aux bornes du conducteur ohmique représenté sur le schéma ci-dessous, est
donnée par la relation :
A : uAB = – R . i
B : uAB = R . I
C : uAB = R . i

23) Un générateur qui délivre un échelon de tension donne :


A : Une tension qui passe de façon instantané d'une valeur nulle à une valeur constante E
B : Une tension périodique telle que uG = E sur la première demi-période et uG = – Esur la
seconde demi-période
C : Une tension triangulaire

24) Le condensateur est chargé à 63 % de sa charge maximale au bout de la durée :


A:τ
B:3τ
C:5τ
25) Le condensateur est chargé à 99 % de sa charge maximale au bout de la durée :
A:τ
B:3τ
C:5τ

26) Lors de la charge d'un condensateur par un échelon de tension, l'intensité i du courant
dans le circuit :
A : Est constante au cours du temps
B : Est maximale à l'instant initial, puis diminue pour s'annuler lorsque le condensateur est chargé
C : Est minimale à l'instant initial, puis augmente, passe par un maximum, puis diminue pour
s'annuler lorsque le condensateur est chargé

27) La constante de temps d'un dipôle RC est :


A : La durée nécessaire pour que le condensateur atteigne 63 % de sa charge maximale
B : La durée nécessaire pour que le condensateur soit totalement chargé
C : La durée nécessaire pour que le condensateur atteigne 37 % de sa charge maximale

28) On réalise un circuit RC en plaçant en série un condensateur de capacité C = 1000 μF et un


conducteur ohmique de résistance R = 3,40 kΩ. Le dipôle RC, ainsi réalisé, a pour constante
de temps :
A : τ ≈ 3,40 s
B : τ ≈ 3,40 x 10 3 s
C : τ ≈ 3,40 x 10 – 3 s

29) La courbe ci-dessous représente les variations de la tension aux bornes d'un condensateur
en fonction du temps lors de sa charge. La constante de temps du circuit RC vaut :
A : τ ≈ 100 ms
B : τ ≈ 24 ms
C : τ ≈ 12 ms

30) Tigibus lance un bouton de masse m verticalement, vers le haut, à partir d'une hauteur h.

La valeur de la vitesse initiale est v0. On étudie le mouvement du bouton dans le repère
contenu dans le plan de la trajectoire.
L'intensité de la pesanteur est notée g.
Schéma de la situation à l'instant t :
Un référentiel pertinent pour étudier le mouvement du bouton est :
A : Le référentiel héliocentrique.
B : Le référentiel géocentrique.
C : Un référentiel terrestre.

31) Dans l'hypothèse d'une chute libre, le bouton est uniquement soumis :
A : À son poids et aux forces de frottements de l'air.
B : À son poids
C : Aux forces de frottements de l'air.

32) Le vecteur accélération du bouton est :


A : Vertical ascendant.
B : Vertical descendant.
C : Horizontal et dans le sens du mouvement.

33) À chaque date t, l'abscisse vx du vecteur vitesse du bouton est :


A:0
B : v0
C : — v0

34 ) À chaque date t, l'ordonnée vy du vecteur vitesse du bouton est :


A : — g . t + v0
B : + g . t + v0
C : — g . t —v0

35) La trajectoire du bouton est :


A : Parabolique.
B : Circulaire.
C : Rectiligne.

36) Le référentiel le plus adapté à l'étude du mouvement de la Lune autour de la Terre est :

A : Le référentiel héliocentrique.
B : Le référentiel géocentrique.
C : Le référentiel terrestre.

37) Dans l'approximation d'une trajectoire circulaire, le mouvement de la Lune dans ce


référentiel est :
A : Rectiligne uniforme.
B : Circulaire uniforme.
C : Circulaire non uniforme.

38) D'après la loi des aires, le segment de droite reliant les centres de gravité de la Lune et de la
Terre :
A : Balaie des aires égales pendant des durées égales.
B : A une trajectoire elliptique.
C : A une longueur constante

39) La valeur de l'accélération d'un point mobile en mouvement circulaire uniforme :


A : Est nulle.
B : Quadruple si la valeur de la vitesse double.
C : Augmente si le rayon de la trajectoire augmente.

40) Dans la relation correcte précédente :


A : k dépend de la masse du satellite.
B : k dépend de la masse de l'astre autour duquel le satellite tourne.
C : kest une constante universelle.

41) Le mouvement de Jupiter est circulaire dans le référentiel :


A : Géocentrique.
B : Héliocentrique.
C : Jovicentrique.

42) Une bobine est caractérisée par :


A : Son inductance L et sa résistance interne r
B : Sa capacité C
C : Son inductance L
43) Une bobine se comporte comme un conducteur ohmique :
A : En régime permanent
B : En régime variable
C : Lorsque le courant est établi

44) L'inductance L d'une bobine :


A : Est une constante positive
B : Est une constante positive, négative ou nulle
C : Dépend des caractéristiques géométriques de la bobine

45) On place une bobine (L, r) dans le circuit représenté ci-dessous et on bascule l'interrupteur
sur la position 1 au temps t = 0 s.
À l'établissement du courant dans le circuit :
A : L'intensité du courant augmente linéairement dans le circuit
B : L'intensité du courant passe de la valeur 0 à la valeur limite I instantanément
C : L'intensité du courant augmente progressivement pour atteindre une valeur limite I.

46) Grâce aux branchements réalisés sur le circuit ci-dessus, on visualise les variations de
l'intensité du courant, ceci à une constante près :
A : Sur aucune des voies
B : À la voie 1
C : À la voie 2

47) On donne : R = r + R'


Toujours au sujet de la courbe ci-dessus.
La durée de l'établissement du courant dans le circuit :
A : Augmente lorsque R augmente
B : Diminue lorsque L augmente
C : Augmente lorsque L augmente

48) L'intensité du courant i dans le circuit atteint 63 % de sa valeur finale au bout de la durée :
A:τ
B:3τ
C:5τ

49) L'intensité du courant i dans le circuit atteint 99 % de sa valeur finale au bout de la durée :
A:τ
B:3τ
C:5τ

50) On réalise un circuit RL en plaçant en série une bobine idéale d'inductance L = 100 mH et un
conducteur ohmique de résistance R = 20,0 Ω. Le dipôle RL, ainsi réalisé, a pour constante de
temps :
A : τ ≈ 5,00 ms
B : τ ≈ 2,00 x 10 2 s
C : τ ≈ 5,00 x 10 – 3 s

51) La constante de temps d'un dipôle RL est :

A : La durée nécessaire pour que l'intensité du courant dans le circuit atteigne 63 % de sa valeur
maximale
B : La durée nécessaire pour que l'intensité du courant dans le circuit atteigne 99 % de sa valeur
maximale
C : La durée nécessaire pour que l'intensité du courant dans le circuit atteigne 37 % de sa valeur
maximale

52) À partir de la courbe précédente, on peut déterminer la valeur de la constante de temps du


circuit RL.
La valeur de la constante de temps du circuit RL vaut :
A : τ ≈ 1,5 ms
B : τ ≈ 3,5 ms
C : τ ≈ 7,0 ms

53) Une force est dite conservative, si :


A : Son travail est nul.
B : Son travail est indépendant du chemin suivi.
C : Son travail est moteur.

54) Le travail du poids d'un parapentiste de masse m = 80 kg s'élançant à une altitude de h1 =


1500 m et se posant à une altitude de h2 = 500 m vaut :
On prendra : g = 10 m .s-2
A : 8,0 x 105 J
B : 8,0 x 102 J
C : – 8,0 x 105 J

55) Le travail du poids d'un corps :


A : Est toujours positif quand le corps descend.
B : Est toujours moteur.
C : A un signe qui dépend du choix de l'axe vertical.

56) Une force qui s'exerce sur un point matériel est conservative si :
A : Elle garde une valeur constante quelle que soit sa direction.
B : Son travail ne dépend pas du chemin suivi par le point matériel pendant le déplacement.
C : Elle permet au corps sur lequel elle s'exerce de garder une vitesse constante.

57) On a représenté ci-dessous les évolutions au cours du temps des énergies d'un pendule de
masse m = 100 g, écarté de sa position d'équilibre et lâché sans vitesse initiale à la date t = 0 s.
Les énergies du pendule sont représentées de la façon suivante :
A : Em en VERTet EC en ROUGE
B : Epp en ROUGE et EC en BLEU
C : Em en ROUGEet EC en VERT

58)La date t = 0,36 s correspond au passage du pendule :


A : Par sa position d'équilibre
B : Par sa position la plus haute.
C : Par sa position la plus basse.

59) Lorsque le pendule passe par sa position d'équilibre, sa vitesse vaut :


A : 0,77 m . s–1.
B : 0,0 m . s–1.
C : 2,4 x 10–2m . s–1.

60 ) Jusqu'à la date t = 0,36 s, il y a :


A : Transfert partiel de l'énergie potentielle de pesanteur en énergie cinétique.
B : Transfert complet de l'énergie cinétique en énergie potentielle de pesanteur.
C : Transfert complet de l'énergie potentielle de pesanteur en énergie cinétique.

61 ) Lorsque l'énergie mécanique d'un point matériel ne se conserve pas, la variation d'énergie
mécanique de ce point est égale à la somme des travaux :
A : Des forces conservatives et non conservatives appliquées à ce point.
B : Des forces conservatives appliquées à ce point.
C : Des forces non conservatives appliquées à ce point.

62) Un pendule peut servir à construire une horloge si l'amplitude de ses oscillations :
A : Diminue au cours du temps.
B : Augmente au cours du temps.
C : Reste constante au cours du temps.

63) Lors de la chute libre d'un point matériel A :


A : Il y a conservation d'énergie de A entre les formes cinétique et potentielle.
B : L'énergie mécanique de Adiminue quand son énergie potentielle diminue.
C : L'énergie mécanique de Adiminue toujours.

64) Lors des oscillations libres d'un pendule, l'énergie mécanique du pendule :
A : S'exprime par Em = Epp + EC uniquement s'il n'y a pas de frottements.
B : Reste constante en l'absence de frottements.
C : Reste toujours constante que les oscillations soient amorties ou pas.

65) En relativité restreinte, la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide et dans un


référentiel galiléen :
A : Est absolue.
B : Est relative.
C : Dépend du référentiel.

66) L'invariance dans le vide de la valeur de la lumière dans un référentiel galiléen est un postulat
de :
A : Galilée.
B : Newton.
C : Einstein.

67) En relativité restreinte, l'horloge qui mesure le temps propre séparant deux évènements doit
être :
A : Éloignée des lieux des évènements.
B : Proche des lieux des évènements.
C : En mouvement par rapport au lieu où se déroulent ces deux évènements.

68) En relativité restreinte, les durées mesurées sont :


A : Contractées par rapport aux durées propres.
B : Les mêmes que les durées propres.
C : Dilatées par rapport aux durées propres.

69) Les durées mesurée ΔT ' et propre ΔT0 sont reliées par la relation ΔT ' = γ . ΔT0.
A : γ s'exprime en m . s–1.
B : γ s'exprime en s–1.
C : γ est sans unité.

70) Deux personnes munies de chronomètres, fixes dans deux référentiels galiléens, observent les
deux mêmes évènements.
Les durées séparant ces deux évènements sont sensiblement différentes si :
A : Ces deux personnes sont en mouvement l'une par rapport à l'autre à une vitesse de valeur élevée.
B : Ces deux personnes sont en mouvement l'une par rapport à l'autre à une vitesse de faible valeur.
C : Ces deux personnes ne sont pas en mouvement l'une par rapport à l'autre.
71 ) On imagine qu'une personne A munie d'un chronomètre se déplace à 225 000 km . s–1 par
rapport à une personne B.
La personne B est également munie d'un chronomètre et les référentiels liés à A et B sont
galiléens.
A mesure la durée propre séparant deux évènements.
On donne : c = 3,00 x 108m . s–1
A : La durée mesurée par la personne B entre les deux évènements est environ 2 fois plus grande que
celle mesurée par la personne A.
B : La durée mesurée par la personne B entre les deux évènements est environ 1,5 fois plus grande que
celle mesurée par la personne A.
C : La durée mesurée par la personne B entre les deux évènements est sensiblement égale à celle
mesurée par la personne A.

72) La mécanique classique :


A : Est un cas particulier de la mécanique relativiste.
B : Est une généralisation de la mécanique relativiste.
C : Correspond au cas où γ = 1.

73) Le caractère relatif du temps est-il à prendre en compte par un observateur fixe dans un
référentiel terrestre lorsqu'il mesure la période de battement des ailes d'une mouche volant à 10
km . h–1 ?
A : Oui.
B : Non.
C : On ne peut pas savoir sans connaître la période propre des battements.

74) Une fusée se dirige avec une vitesse v vers une source lumineuse immobile dans un référentiel
galiléen. Par rapport au référentiel de la fusée, la vitesse de propagation de la lumière dans le vide
est :
A : supérieure à c.
B : égale à c.
C : inférieure à c.
75) D'après les postulats de la relativité restreinte, si on décrit le mouvement d'un électron soumis
à un champ électromagnétique dans deux référentiels galiléens différents :
A : Les trajectoires son décrites de façons identiques.
B : Les vitesses sont, à chaque instant, identiques.
C : Les mêmes lois de l'électromagnétisme sont respectées.

76) Une fusée se dirige avec une vitesse v vers une station spatiale immobile dans un référentiel
galiléen. Pour un occupant de la station, par comparaison avec une horloge de la station, une
horloge embarquée dans la fusée :
A : Prend de l'avance.
B : Prend du retard.
C : Indique le même temps.

77) Les muons sont des particules instables qui se désintègrent en moyenne au bout d'une durée
propre τ. Dans un laboratoire, la durée d'existence mesurée pour des muons animés d'une vitesse
proche de c est en moyenne :
A : Grande devant τ.
B : Égale à τ.
C : Petite devant τ.

78) Une durée mesurée d'un phénomène est toujours :


A : Supérieure ou égale à sa durée propre.
B : Inférieure ou égale à sa durée propre.
C : Égale à sa durée propre.
79) Concernant les véhicules construits et utilisés par l'homme, la relativité du temps :
A : N'est pas vérifiable.
B : Est vérifiable mais n'a aucune conséquence pratique.
C : Est vérifiable est peut avoir des conséquences pratiques.

80) L'ordre de grandeur du nombre de molécules dans une mole est :


A : 10–23
B : 1023
C:1

81) L'énergie interne d'un système macroscopique résulte :


A : De contributions microscopiques.
B : De contributions microscopiques et macroscopiques.
C : De contributions macroscopiques.

82) L'énergie interne d'un système macroscopique :


A : Peut varier suite à des transferts thermiques avec l'extérieur.
B : Peut varier suite à des travaux échangés avec l'extérieur.
C : Peut ne pas varier.

83) Deux échantillons d'un kilogramme de fer solide sont à des températures différentes.
A : Le plus froid possède davantage d'énergie que le plus chaud.
B : Les deux ont la même énergie interne.
C : Le plus chaud possède davantage d'énergie que le plus froid.
5 - Les trois modes de transfert thermique entre un système et l'extérieur sont :
A : La conductivité, la convection et le rayonnement.
B : La conduction, la convection et le rayonnement.
C : La conduction, la convection et le travail.

84) Les trois modes de transfert thermique entre un système et l'extérieur :


A : Peuvent avoir lieu simultanément.
B : Nécessitent tous un support matériel.
C : Contribuent à la variation d'énergie interne du système.

85) Le flux thermique à travers une paroi plane :


A : Est l'énergie transférée à travers la paroi.
B : Est l'énergie transférée à travers la paroi par unité de temps.
C : Correspond à un transfert d'énergie de la source chaude vers la source froide.

86 ) Le flux thermique à travers une paroi de résistance thermique Rth s'exprime par :
A : Plus l'écart de température est grand, plus le flux thermique est grand.
B : Plus l'écart de température est grand, plus le flux thermique est petit.
C : Le flux thermique est deux fois plus grand si T1 est doublée pour un même T2.

87) Au cours du fonctionnement d'un moteur de voiture, le mélange gazeux d'air et d'essence
reçoit par transfert thermique 36,1 kJ et cède un travail de 19,4 kJ à l'extérieur. Ces deux
transferts d'énergie sont les seuls à prendre en compte.
Pour ce mélange gazeux d'air et d'essence :
A : W = – 16,7 kJ
B : W = – 19,4 kJ
C : Q = – 36,1 kJ

88) Pour le mélange gazeux d'air et d'essence de la question précédente (question 9) :


A : ΔU> 0
B : ΔU< 0
C : ΔU = 0

89) Lorsque l'agitation des entités microscopiques constituant un système macroscopique


augmente, la température T de ce système :
A : Augmente.
B : Diminue.
C : Est constante.

90) Le flux thermique a pour unité :


A : Le joule (J)
B : Le watt (W)
C : Le joule. seconde (J.s)

91)Un des paramètres à prendre en compte pour comprendre les choix énergétiques est :
A : L'augmentation des ressources énergétiques mondiales.
B : La baisse des ressources énergétiques fossiles.
C : L'augmentation de l'émission de gaz à effet de serre.

92) Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, il faut :


A : Faire des économies d'énergie.
B : Développer la part de l'utilisation des ressources fossiles.
C : Développer la part de l'utilisation des ressources renouvelables.

93 ) La principale cause du réchauffement climatique est :


A : L'émission de gaz à effet de serre.
B : L'épuisement des ressources énergétiques au niveau mondial.
C : L'utilisation de l'énergie d'origine nucléaire.

94) La recherche de nouvelles ressources énergétiques se fait :


A : Par suite d'une demande croissante d'énergie.
B : Parce que leur mise en œuvre utilise des systèmes plus esthétiques.
C : Pour minimiser la pollution.

95) Pour faire un bilan énergétique, il faut :


A : Définir précisément le système étudié.
B : Repérer les échanges énergétiques entre le système et l'extérieur.
C : Repérer uniquement les pertes énergétiques.

96) Un transfert thermique reçu réellement par un système est compté :


A : Négativement.
B : Positivement.
C : Négativement ou positivement suivant la nature du transfert.

97) Les pertes thermiques d'une habitation peuvent être dues :


A : À une cheminée ouverte.
B : Au radiateur électrique utilisé.
C : À une mauvaise isolation des murs.

98) Pour réaliser des économies d'énergie :


A : On utilise son vélo.
B : On utilise de préférence des ressources renouvelables.
C : On améliore l'isolation thermique.

99) Diminuer la consommation énergétique demande :


A : Une consommation plus raisonnée.
B : De ne plus chauffer.
C : De poursuivre des recherches scientifiques.

100) Cochez la ou les bonne(s) réponse(s)


Deux billes de masse M et m (M > m), assimilables à des points matériels, sont lâchées sans vitesse
initiale à une hauteur h du sol, dans une région où le champ de pesanteur est constant. On néglige
la résistance de l'air.
Parmi les affirmations suivantes, laquelle est exacte ?

A : la bille M atteint le sol en premier


B : la bille m atteint le sol en premier
C : Les deux billes atteigent le sol simultanément
D : L'ordre d'arrivée au sol dépend de la latitude du lieu de l'expérience
E : Ne se prononce pas

101) Une masse m, soumise au champ de pesanteur terrestre de vaaleur g = 9,81 N / kg peut se
déplacer sans frottement d'un point A à un autre point quelconque C en suivant deux trajets
différents :
Trajet 1 : le trajet vertical AB puis le trajet horizontal BC (BC = a)
Trajet 2 : le trajet suivant le segment AC de longueur b.
On désigne par W1 et W2 le travail du poids dans chacun des deux cas. Faire un schéma et
indiquer laquelle des expressions proposées est correcte :
A : W1 = W2
B : W1 = m . g . b
C : W2 = m .g .a
D : W1>W2
E : Ne se prononce pas

102) Pour un mouvement circulaire uniforme :


A : l'accélération est nulle
B : le vecteur vitesse reste constant
C : le vecteur accélération est centripète
D : le vecteur accélération est tangentiel
E : Le vecteur accélération est constant

103) Dans un référentiel d'origine O, un mobile M est en mouvement sous l'action d'une force.
Parmi les grandeurs ci-dessous, relative au mobile, quelle est celle qui ne dépend pas du
référentiel dans lequel on étudie le mouvement.
A : la masse
B : le vecteur position
C : l'accélération
D : L'énergie cinétique
E : la vitesse

104) Dans le référentiel d'étude, les normes de la vitesse et de l'accélération d'un point matériel
sont constantes au cours du temps et non nulles.
Quelles est la nature du mouvement ?
A : rectiligne uniforme
B : circulaire uniforme
C : rectiligne uniformément varié
D : circulaire non uniforme
E : curviligne varié

105) Vous êtes assis dans une voiture de chemin de fer, dans le sens de la marche. Les fenêtres
sont fermées et le train roule à vitesse constante sur une voie horizontale.
Vous jetez une boule en l'air, verticalement, puis votre main s'immobilise.
Où la boule retombe-t-elle ?
A : en avant de votre main
B : sur votre main
C : en arrière de votre main
D : ailleurs
E : ne se prononce pas

106) Dans un référentiel géocentrique supposé galiléen, un satellite terrstre décrit une orbite
circulaire de rayon R.
A : la norme de sa vitesse est constante
B : son accélération est nulle
C : sa période de révolution est proportionnelle au rayon
D : si le satellite est géostationnaire, sa vitesse est nulle
E : on pourrait placer un satellite de même vitesse sur la même trajectoire

107) Un référentiel galiléen peut être:


A : en rotation uniforme par rapport à un autre
B : en translation rectiligne uniforme par rapport à un autre référentiel galiléen
C : en mouvement quelconque par rapport à un autre référentiel galiléen
D : en translation rectiligne uniformément varié par rapport à un référentiel galiléen
E : immobile par rapport à un référentiel Galiléen

108 ) Quand un corps tombe en chute libre dans un champ de pesanteur uniforme :
A : il est soumis à une force constante.
B : son accélération est d'autant plus grande que sa masse est grande
C : sa vitesse augmente proportionnellement à sa distance de chute
D : sa variation d'énergie potentielle sur une distance de chute donnée est indépendante de sa masse
E : son accélération au bout d'un temps de chute donnée est indépendante de sa vitesse initiale

109) Pour mesurer expérimentalement la capacité C d'un condensateur, on le charge à courant


constant d'intensité I = 2,0 mA.
Au bout de t = 5,0 s, on mesure aux bornes du condensateur une tension uC = 1,0 V.
La capacité C du condensateur vaut :

A : 1,0 mF
B : 2,0 mF
C : 5,0 mF
D : 10 mF
E : 20 mF

110) Sur le schéma ci-dessous, le condensateur de capacité C = 100 μ F vient d'être chargé par
une pile de f.e.m E = 4,7 V et de résistance R = 2,0 Ω

La charge étant terminée, que valent les grandeurs :


i intensité du courant, uC tension aux bornes du condensateur et EC énergie emmagasinée par le
condensateur.
A : i ≈ 0 A ; uC ≈ 4,7 V ; EC ≈ 1,1 mJ
B : i ≈ 2,4 A : uC ≈ 0 V ; EC ≈ 1,1 J
C : i ≈ 0 A ; uC ≈ 0 V ; EC ≈ 1,1 x 103 J
D : i ≈ 2,4 mA ; uC ≈ 4,7 V ; EC ≈ 1,1 mJ
E : i ≈ 0 A ; uC ≈ 2,4 V ; EC ≈ 1,1 mJ

111) Pour charger ce condensateur, il a fallu environ :


A : 1 ns
B:1μs
C : 1 ms
D:1s
E : 1 min

112) Une bobine de résistance r = 20 Ω et d'inductance L = 0,10 H est traversée par un courant
constant d'intensité I = 0,10 A.
La tension aux bornes de la bobine vaut :
A : 20 V
B : 2,0 V
C : 20 mV
D : 1,0 V
E : 0,20 V

113) Lors de la décharge d'un condensateur de capacité C à travers un conducteur ohmique de


résistance R, la variation de la charge en fonction du temps
A : est plus rapide si le produit R.C est plus grand
B : est le lente si le produit R.C est plus grand
C : est indépendante du produit R.C.
D : dépend uniquement de la résistance R du circuit.
E : est plus rapide si le produit R.C est plus petit

114)
À l'instant t = 0 s, on bascule l'interrupteur k en position 1.
La durée de l'établissement du courant dans le circuit :
A : dépend uniquement de la valeur de la résistance totale du circuit : R = r + R'
B : dépend uniquement de la valeur de l'inductance L de la bobine
C : augmente lorsque la valeur de l'inductance L de la bobine augmente
D : diminue lorsque la valeur de la résistance R' augmente
E : dépend du produit L.R

115) La valeur de la constante de temps d'un circuit (R, L), est donnée par l'expression :
A : R.L
B:R/L
C:L/R
D : 2 L.R
E : (L + R) /2

116) La période propre d'un circuit (L, C) :

A : dépend uniquement de l'inductance L du circuit.


B : dépend uniquement de l'inductance L et de la capacité C du circuit

C : a pour expression :
D : a pour expression : 2 π L.C

E : a pour expression :

117) On réalise le montage suivant.

Première étape : on charge le condensateur en plaçant le commutateur sur la position 1.


Deuxième étape : on bascule le commutateur en position 2.
À la voie YA de l'oscilloscope,
A : on visualise les variations de la tension uAB
B : on observe les variations de la tension aux bornes du condensateur
C : on observe la décharge linéaire du condensateur dans la bobine
D : on remarque que l'amplitude des oscillations augmente au cours du temps
E : on remarque que le courant circule toujours dans le même sens.

118) On réalise le montage suivant.


Première étape : on charge le condensateur en plaçant le commutateur sur la position 1.
Deuxième étape : on bascule le commutateur en position 2.
On agit sur les différents paramètres.
A : si la résistance R' augmente, la période du phénomène oscillatoire augmente.
B : si on multiplie par 4 la valeur de l'inductance L, la période du phénomène oscillatoire est multipliée
par 2
C : si R' augmente ceci n'a aucune incidence sur l'amplitude des oscillations.
D : si R' + r >Rc (résistance critique), on observe des oscillations libres amorties
E : si R' + r = Rc, la tension tend rapidement vers zéro, c'est le régime critique.

119) Cocher la ou les réponse(s) choisie(s)


Unité légale de force F :
A : Pa
B:N.m
C : N . m-1
D:N

120) Unité légale de période T :


A : Hz . s-1
B : Hz
C:s
D : s-1

121) Unité légale d'énergie cinétique E :


A : J . m-1
B : kg . m-1
C : J2
D:J

122) Unité légale de Puissance P :


A : W . s-1
B:W
C:W.s
D : V .A.h

123) Convertir :
1 degré =
A : 10 rad
B : 2 π rad
C : (180 / π) rad
D : (π / 180) rad

124) Convertir :
1µm=
A : 10-12 m
B : 10-9 m
C : 10-6 m
D : 104 m

125) Convertir :
1m/s=
A : 0,01 km / h
B : 9,81 km / h
C : 3,6 km / h
D = 1 km / h

126)
sin α =

A:b/c
B:a/c
C:a/b
D:b/a

127)
tan α =
A:b/c
B:a/c
C:a/b
D:b/a

128) Donner l'expression qui permet de calculer la surface totale d'un parallélépipède :
A : a .b . c
B:a+b+c
C:2(a+b+c)
D:2(a.b+b.c+c.a)
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
SECRETARIAT GENERAL
XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
………………..
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES D’ANTSIRABE
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES STAGES
……………….. SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014

MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS


DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

LE CHAOS RUSSE

Dialogue moscovite : « Dites, vous êtes un démocrate ?


-Ah non, citoyen, moi je suis un homme honnête. »
A.
L’effondrement de l’URSS avait été maintes fois prévu ; pourtant quant il survint en 1991, il
n’en a pas moins produit une profonde surprise. Ce pays était considéré comme la
seconde « superpuissance », et pour certains il représentait l’incarnation même de l’ « empire du mal »,
appelé de ce fait à durer pour l’éternité. N’avait-on pas fréquemment insisté dans les années soixante-dix
et quatre-vingt sur l’intangibilité d’un système dont on opposait, un peu légèrement au bout du compte,
la permanence et la continuité à la fragilité de nos démocraties ?Sur ce point communiaient avec une
égale ferveur tant les adversaires acharnés de l’union soviétique que ses partisans les plus convaincus.
Pour qui relit aujourd’hui l’abondante littérature alarmiste de ces années, où il n’était question que de
menace soviétique, de volonté comme de capacité de l’URSS d’envahir en quelques heures l’Europe
occidentale, bref toute cette littérature qui voyait les chars frappés de l’étoiles rouge camper, tels les
Cosaques de 1815, sur les Champs-Elysées, le rire se mêle à l’étonnement. Or, voici que ce pays
disparaissait mais sans que cela n’entraîne ou ne procède d’aucun cataclysme. Le système soviétique
européen sortait de l’histoire comme une chandelle qu’on éteint.nul doute que les visions de l’URSS qui
avaient dominé l’Univers intellectuel, en France comme dans d’autres pays, ne nous avaient guère
préparés à un tel événement. La, surprise a progressivement fait place à l’habitude.
D’autres événements, plus dramatiques ou plus proches, se sont conjugués pour détourner
l’attention ; le post-soviétisme est devenu une banalité. La Russie remplace ainsi dans les discours
l’Union soviétique, et hérite parfois des craintes suscitées par sa génitrice. Mais cette banalisation est
doublement trompeuse. Elle pourrait bien n’être qu’un déni de la surprise initiale. En réduisant à un
non-événement ce qui a été en réalité la clôture du XXe siècle, on coupe court aux interrogations. Ce
faisant, on s’aveugle, au moins temporairement, sur la signification de la fin de l’URSS, somme si un
élément majeur du monde pouvait disparaitre sans conséquences ni implications. Cet aveuglement peut
prendre plusieurs formes. Ainsi avec un peu d’imagination en cette année 1996. Moscou est une ville
d’imagination en cette année 1996, Moscou est une ville occidentale. Si la largeur des avenues qui
conduisent de l’aéroport vers le centre, l’architecture rappellent le passé, la multiplication des enseignes
lumineuses, la prolifération des commerces et magasins ont progressivement changé l’apparence de la
ville. A regarder la circulation aussi, on mesure le changement. On voit certes toujours des énormes
camions qui semblent à peine démobilisés, et d’autres véhicules qui ne disparaissaient pas un musée de
la locomotion. Mais le nombre de grosses limousines occidentales que l’on croise dépasse largement ce
que l’on aperçoit d’habitude à Paris.Tout va bien ? Des gens affectent de le croire. Les communiqués
des organisations internationales qui, comme le FMI ou la BERD, entendent régenter la transition sont
optimistes. Pourtant, subrepticement, la Russie revient dans la presse et passe de la rubrique économique
à celle des affaires étrangères. Négociations de désarmement qui marquent le pas et discours à propos de
l’OTAN, on se croirait revenu dix ans en arrière. IL est vrai que pour certains commentateurs on a un
bon prétexte ; la montée des communistes dans les sondages et lors des élections de 1995 permet
d’agiter le spectre du retour au passé. D’ailleurs, à Moscou même, les visages ont changé. L’occidental
n’est plus toujours le bienvenu, et les critiques de l’étranger se font acerbes, et parfois justifiées.
Et même à la télévision, on a pu voir, lors des fêtes de fin d’année 1995, une émission consacrée
aux chansons des années trente, celles des comédies musicales de Boris Barnet, mais aussi celles à la
gloire du vaillant métallurgiste et de la belle kolkhoziennes.Autant le dire tout de suite, aucune de ces
deux images n’est vraie, et pas seulement parce qu’il s’agit d’images, voire de clichés. La Russie a
énormément changé depuis 1992, mais son évolution n’a pas correspondu à ce que l’on pouvait en
attendre si l’on espérait une convergence avec les modèles économiques et sociaux du monde
occidental. La Russie aussi est en crise. La belle affaire, dira-t-on, la crise nous connaissons ; sans
doute, mais pas la même. Le pays joue ici, si ce n’est sa survie, au moins son avenir pour les vingt
prochaines années.

Ce n’est pas le seul enjeu. La fin de l’URSS, on l’a dit, avait clos en un sens le XXe siècle, ou du
moins cette période historique née de la guerre de 1914-1918 Et de ses bouleversements politiques,
sociaux, économiques et militaires. Le devenir de l’ancienne sphère de domination soviétique est crucial
pour, le futur de l’Europe ; celui de l’ex-Union soviétique l’est pour le monde entier. A ce titre, la figure
que nous présente le siècle prochain, tel qu’il se dessin e alors dans les mutations du postcommunisme,
est singulièrement grimaçante. Ce qui de joue à Moscou dépasse donc de loin les problèmes des
Russes. La crise engendrée par la désintégration de l’ancienne Yougoslavie-une autre création de la
période 1914-1918-en dépit de ses tragédies et de ses horreurs, pourrait bien se révéler une plaisanterie
si la Russie explose, ou plus exactement implose. Non que le pire soit sûr.
Les peuples ont parfois des réactions qui démentent pronostics et calculs. Mais devant nous se dresse la
figure du chaos. Mieux vaut la regarder en face.

1. Simplifications occidentales et complexités russes

A dessein, j’ai évoqué Moscou. Ce n’est pas simplement parce que c’est une ville que j’aime, même si
elle n’a ni la distinction aristocratique ni l’élégance culturelle de Saint-Pétersbourg. C’est une ville de
pouvoir, celui du gouvernement comme celui des malfrats, celui des banques et celui du complexe du
gaz et pétrole qui se fait bâtir en marbre importé de somptueux locaux. Mais Moscou n’est pas la
Russie, tout comme la prolifération des petits commerçants dans les kiosques n’est pas le marché. Pour
comprendre ce qui se passe, et espérer deviner ce qui adviendra, il faut aller au-delà des apparences.
a. Moscou l’occidentale face à la province soviétique ?
Il est bon de ne pas rester confiné dans le périmètre qui va de la rue de Tver au quartier de
kouznetski Most en passant par la Staraïa Plochtchad, c’est-à-dire le territoire où l’on trouve le
gouvernement et le parlement, la banque centrale et les sièges des principales sociétés, pour ne rien dire
des hôtels et restaurants où se pressent la communauté étrangère, les nouveaux riches et les prostituées.
D’ailleurs, Moscou c’est bien plus que cela, c’est une agglomération de plus de 9 millions d’habitants
où viennent s’accumuler les trois quarts de la richesse nationale. Sur les 2568 banques que la Russie
comptait au 1er juillet 1995,981 étaient enregistrées dans la capitale ; elles assuraient 16% du crédit total
et la moitié du volume du crédit interbancaire national. Moscou n’est pas une petite affaire ; elle est
connectée par tous les moyens modernes aux grands centres financiers internationaux, elle bruisse le
jour de contrats énormes, la nuit des enjeux dans les différents casinos. On y parle l’anglais et on y
pense dans les termes des marchés des capitaux. On peut y croire des collègues de Londres, Hambourg,
Washington ou Stanford au hasard d’un restaurant. C’est aussi la ville de ceux qui de disent libéraux et
démocrates, le dernier endroit ou l’ancien Premier ministre Egor Gaïdar, l’homme de la thérapie de
choc, et ses amis peuvent se faire élire.Il suffit pourtant de prendre le train ou l’avine pour changer de
monde. Sand même aller très loin, dans des villes comme Tver, l’ex-Kalinine, ou Tambov, l’atmosphère
change du tout au tout. Les statues de Lénine se dressent fièrement aux carrefours, garçonnets et fillettes
déambulent dans les uniformes des pionniers, et quand on demande au maire, pourtant inscrit au parti de
libéraux, s’il y a des troubles sociaux dans sa ville, il vous répond que non, car « le Komsomol (la
jeunesse communiste) a bien fait son travail ».
Déjà, on parle plus des cours des actions, des contrats à terme, mais de la difficulté de faire
vivre les usines, de l’argent que l’Etat doit à tout le monde, des impôts que l’on ne paie pas, du troc et
des arrangements qu’il faut passer pour survivre au jour le jour. On y trouve des militaires qui louent
leurs véhicules aux fermes contre de la nourriture, des fermes qui fonctionnent comme autrefois, avec
des assemblées de kolkhoze où le rapport d’activité est voté en début de séance, avant toute discussion.
Quand on va encore plus loin, vers l’Oural et la Sibérie, le ton change encore plus. Moscou devient la
putain des Américains, la ville des vendus et des combinards. On commerce avec la chine, en troc pour
l’essentiel, et on regarde l’étranger avec suspicion. Les notables locaux, ceux qui ont commencé leur
carrière du temps de Brejnev, sont toujours là, mais ils sont réellement élus cette fois. Ainsi, dans la
ville d’Omsk, c’est une alliance entre l’ancien Premier ministre soviétique NIKOLAI Ryjkov et le
national communiste Oleg Babourine qui a emporté les sièges locaux aux législatives de décembre
1995. Plus on avance vers l’est et plus le langage se soviétise, même si des changements sont notables
par ailleurs. Les entreprises sont bien privatisées. Quant à savoir comment elles fonctionnent, c’est une
autre histoire. Les salaires ne sont pas payés, mais on ne meurt pas de faim ; l’entreprise continue de
fournir le nécessaire à ses employés, dans le cadre d’une économie non monétaire.Moscou la démocrate
contre la province communiste ? C’est encore un cliché. Car, si des comportements hérités du passé
survivent loin de la capitale, si d’autres attitudes, certes différentes, mais qui n’ont rien à voir avec
celles d’une économie de marché, se développent, c’est aussi à cause de Moscou. Et la capitale ne nous
offre son visage actuel que parce que la province a pu s’adapter par des pratiques de plus en plus
éloignées du marché. Il n’y a pas un processus où le marché prendrait naissance dans certaines villes,
pour diffuser progressivement dans le reste du pays, mais une situation où des logiques locales de
marché ne peuvent survivre que grâce à d’autres logiques locales qui tournent le dos à un marché.

b. Mafias et corruption
A qui part en Russie, ses amis recommandent de prendre garde. La mafia, le crime rôdent
partout. Bien sûr, il suffit de lire les journaux, la situation sur ce plan n’est guère brillante. Au printemps
1995, on pouvait découvrir dans un journal le dessin suivant : dans un train un passager lit par-dessus
l’épaule d’un autre et lui demande : « Hitchcock ? Non, répond l’autre, c’est simplement le rapport
annuel du ministère de l’Intérieur. »La mortalité des banquiers et des financiers est élevée, on ne le niera
pas. Celle des journalistes s’aggrave ; quant aux hommes d’affaires, certains ont fait des surprises
désagréables après des soirées un peu trop lestes et arrosées. Pour autant, on peut circuler à Moscou
avec moins de risques que dans certaines villes américaines.L’image du crime et de la mafia que l’on
donne de la Russie n’est pas innocente. Elle permet tout d’abord d’esquiver un débat important, celui du
comportement de l’élite politique actuelle, et en particulier celui du politicien libéral que les
gouvernements occidentaux ont soutenus et que la presse a encensés. Qu’il s’agisse de leur refus des
règles démocratiques, de leur participation à des affaires pour le moins douteuses, le bilan est lourd. Il
n’est, hélas, pas étonnant. Cette tendance était déjà présente dès la fin de 1991, et on avait pu la noter
dans un précédent ouvrage. Cela ne rend que plus hypocrites les émois que provoquent dans certaines
chancelleries les succès électoraux des communistes. Nul n’ignore, ni même ne nie, que la privatisation
telle qu’elle a été conduite par Anatoli Tchoubaïs a amplement justifié la formule de Proudhon :« La
propriété c’est le vol. »
Pourtant, quand Tchoubaïs fut contraint de remettre sa démission en janvier 1996, cela provoqua
un communiqué du département d’Etat américain bien plus indigné que lors de l’assaut sur Grozny, la
capitale de la Tchétchénie, et des milliers de morts qui en résultèrent au printemps 1995.Cette image du
crime oblitère un second pan de la réalité russe actuelle. Derrière les mafias, certaines réelles, d’autres
mythiques, il y a une anthropologie du pouvoir, une forme de légitimation de l’autorité, qui n’ont pu se
développer qu’en raison de la destruction des cadres et institutions qui protégeaient la population. Le
problème des mafias n’est pas, ou pas seulement, d’ordre criminel. Il renvoie d’abord et avant tout à la
construction d’un certain ordre politique.

c. Le Coup d’Etat est pour demain


Une rumeur court dans Moscou depuis 1990. Demain les chars seront dans la rue, demain
l’armée prend le pouvoir, et les conservateurs leur revanche. Elle a beau être régulièrement démentie,
elle alimente toujours les discussions entre intellectuels. Quant aux résidents occidentaux, ils
s’interrogent sur les états d’âmes réels ou supposés de tel ou tel général. IL fut un temps où l’on croyait
voir en Boris Gromov le Pinochet russe ; puis ce fut le tour d’Alexandre Lebed. Le temps passe
cependant, et rien ne vient. Non que les chars n’aient pas été dans les rues. Mais ce fut sur les ordres du
président, et pour tirer contre le Parlement, en octobre 1993. Les élections donnent aussi à réfléchir.
L’armée est réputée avoir voté pour les nationalistes et les communiste en 1993. En 1995, elle
est supposée, du moins c’est ce que disent ceux qui se prétendent bien informés, avoir voté pour « Notre
maison la Russie », le parti Premier ministre Victor Tchernomyrdine. Comment le savent-ils, alors que
les soldats ont voté dans des bureaux de vote normaux, et comment expliquent-ils dans ces conditions
que le général Lebed ait été élu haut la main à Toula, ville de garnison, voilà un nouveau mystère.Cette
armée que l’on dit redouter est empêtrée dans les combats en Tchétchénie depuis 1994. Elle se bat au
Tadjikistan, et intervient de manière plus ou moins ouverte dans le Caucase depuis 1992. Les images
que l’on a et qui franchissent les efforts de la censure montrent des soldats affamés, des officiers
désemparés.
Que les forces armées russes soient en crise, personne ne peut en douter. Rien ne prouve
cependant que celle-ci fasse émerger une idéologie propre à l’institution, et qui lui donne une légitimité
pour intervenir dans le débat politique. Ce qui frappe l’observateur, c’est plus la division des opinions,
et la décomposition de l’institution. Si danger il y a, il provient moins d’une logique de putsch que de la
dissémination des moyens de la violence parmi les différentes factions politiques. La naissance
d’armées parallèles et d’armées privées, comme par exemple les milices bancaires, est un phénomène
bien plus inquiétant que les calculs et supputations sur l’émergence possible d’un général
charismatique. Assurément, l’armée n’obéit guère au pouvoir civil, mais c’est parce que ce dernier est
lui-même divisé en clans et en cliques, qui d’allient et se haïssent au gré d’intérêts changeants.

2. Quelques questions clés

Il est indiscutable que l’économie comme la société russe se trouvent toujours dans une période
transitoire. Même si certaines tendances commencent à se cristalliser sous la forme d’institutions ou de
règles, on reste encore dans un cadre nécessairement mouvant. Le modèle définitif n’est pas encore
constitué et le futur reste largement ouvert. Ce jugement est d’une extrême importance, car il implique
que les mesures prises en 1995 ou à prendre en 1996 sont encore susceptibles d’engendrer des
changements de trajectoire qui, pour ne pas devoir être radicaux, peuvent encore être significatifs.

Oublier la transition ?

Pour autant, et ce point est important, la notion de « transition », elle, devient insatisfaisante. IL
y a à cela au moins trois raisons. Tout d’abord, le modèle soviétique ne pouvait être qualifié de
socialiste ; ce point a été développé dans de nombreux travaux et il est partagé par un certain nombre
d’économistes français et russes. On peut discuter à l’infini pour savoir si le système soviétique était
intermédiaire entre particulière du capitalisme. Sur ce point, l’auteur de ces lignes a quelques idées qu’il
a défendues auparavant. Ce qui importe cependant à ce stade du raisonnement, c’est de comprendre que
le système soviétique ne correspondait pas à un modèle pur, et qu’il possédait de nombreux traits
communs avec les économies que nous connaissons à l’ouest et au sud.
Il existe ensuite un très large accord, chez de nombreux économistes, pour considérer qu’il
n’existe pas non plus de modèle « pur »de capitalisme. Le marché, et ce mot peut avoir de très
nombreuses significations, renvoie toujours à des réalités économiques et sociales très différentes dans
l’espace comme dans le temps .Utiliser ainsi le terme d’économie de marché peut recouvrir une
euphémisation et deux confusions. L’euphémisation consiste à employer volontairement d’autres
termes que celui de « capitalisme » comme s’il s’agissait de ne pas réveiller un démon endormi. Quant
aux confusions, elles découlent soit de l’idée que le marché est la seule forme de coordination des
activités dans nos sociétés, soit de l’illusion qu’il n’existe qu’un seul type de marché qui, à défaut d’être
la forme unique réellement existante, devrait néanmoins constituer la référence de base. Les économies
capitalistes sont toutes des systèmes où l’on retrouve sous des configurations diverses des marchés,
quant à eux, obéissent à des logiques différentes suivant la nature des règles et des produits qui s’y
confrontent. Ajoutons encore que la notion de marché ne recoupe pas nécessairement la même
métaphore suivant les économistes. Pour certains, il s’agit d’un mécanisme censé aboutir à un équilibre
entre les offres et les demandes, et pour d’autres il est un processus de confrontation et de socialisation
de connaissances éparses dans la société.

En bonne logique, il vaudrait donc mieux écrire comme le faisait Maurice Allais .« économies
de marchés »quand il est fait références à des systèmes réels, et « économie de marché »quand, au
contraire, on se réfère à un modèle idéal tel ,qu’il fonctionne dans un certain discours économique
dominant. On n’abusera pas ici de ces distinctions, et le contexte permettra au lecteur dans les pages qui
suivent de distinguer quand on renvoie à une des représentations existantes.

Cela met en lumière, et c’est une troisième raison, la nécessité de distinguer le capitaliste tel
qu’elles fonctionnent, ne serait-ce que pour appréhender la diversité des formes dans le monde
contemporain. Dans ces conditions, on comprend que l’on ne saurait définir de manière préalable un
vecteur de changement, qui pourrait et devrait être suivi du point de départ au point d’arrivée. Voilà qui
conduit à préférer la notion de changement systématique. Ou de transformations radicales. A celle de
« transition », même si, par facilité, l’on gardera ce dernier terme.
B. L’économie, pas l’économisme
Un diagnostic capital quant à la situation actuelle est celui de l’enchâssement de l’économique
dans le social, qui se traduit par l’impossibilité de tenir un discours économique pur sur ce qui se passe
en Russie. Non qu’il ne faille utiliser le raisonnement économique. Il a ses espaces de pertinence, en
particulier en permettant de voir comment elles peuvent être dépassées. Par ailleurs, il se fait que
l’économie, en tant de discipline des sciences sociales, est à la fois la formation de base de l’auteur, et
certainement le référentiel le plus invoqué en ce qui concerne les transformations du post-soviétisme.
Cependant, le raisonnement économique ne peut prétendre englober la totalité de la réalité. De plus
l’économie en tant que discipline est en crise et se transforme sous nos yeux en un discours,
l’économisme. IL faut en tenir compte, ne serait-ce que parce que l’on a précédent réduire les
changements actuels en Russie à des mutations économiques. Pour comprendre cette crise, il faut se
souvenir que la notion de contingence est centrale ; c’est elle qui, en définitive, fait le partage entre les
approches idéalistes et les démarcher scientifiques. Les chercheurs oscillent naturellement entre la
tentation de dégager des « lois » et leur remise en cause radicale. En économie, ce problème a été
exacerbé par les prétentions hégémoniques du courant dominant, qui s’appuie sur une très forte
tradition mécaniciste.
On trouve déjà chez Adam Smith une place importante accordée à des métaphores directement
importées de la physique newtonienne. Elles ont eu pour conséquences de léguer à l’économie un attrait
non dissimulé pour les notions d’atomicité des agents et de réversibilité des processus. Dans le monde
économique qui découle de telles notions, les seules limites à un fonctionnement purement mécanique
de la société procèdent de l’existence de « frictions » : les fameuses imperfections dont les économistes
actuels sont si friands.
On va ainsi multiplier les études doctes et érudites sur les marchés imparfaits, l’information
imparfaite, les ajustements imparfaits et autres combinatoires possibles entre les termes du vocabulaire
économique et le mot « imparfait ».Certaines de ces études ne manquent pas d’intérêt, et ont même
ouvert des voies de recherche fondamentales. Elles permettent aux économistes qui veulent bien en faire
l’effort de se dégager du monde enchanté dans lequel vit et prospère la pensée dominante. Il n’en reste
pas moins que ce courant dominant fonctionne autour d’une fantasmagorie complète. Il n’existe pas
plus de marchés parfais que d’information parfaite ou d’ajustement parfait. Cette fantasmagorie se
complète d’une conception réductionniste et objectiviste du monde et des acteurs, d’où sont exclues les
idées, les connaissances, les croyances et les passions, ainsi que l’indiquait justement George
Shackle.Ce phénomène a été aggravé par l’importance prise par la formalisation mathématique en
économie. Si l’on conçoit la notion de loi sur le modèle de la loi mathématique travers fort courant chez
les économistes, mais aussi dans une pensée marxiste largement imprégnée de soviétisme.que l’on se
souvienne des inénarrables « lois du développement ».formulées par Staline. Cette fantasmagorie n’aura
pas de fin. En revanche, si l’on conçoit la loi sur le modèle des lois de la physique, on peut introduire
naturellement n’est donc pas de savoir si l’on peut ramener les sociétés à un modèle unique ou si elles
possèdent toutes une identité irréductible, mais de déterminer les clauses de contingence qui valident ou
non certaine relations.
Prenons l’exemple de l’inflation et des politiques monétaires.la théorie économique dominante
affirment que l’inflation est toujours un phénomène monétaire, en ceci qu’une création arbitraire de
monnaie se traduit par une hausse générale des prix sans affecter les autres variables.Cette affirmation
est juste sous la réserve que nul obstacle ne s’oppose aux transactions des agents , qu’ils sont
homogènes et qu’ils disposent simultanément de l’information s’il existe des obstacles qui interdisent
certaines transactions, ou qui font que celle-ci ne se déroulent pas à la même vitesse, ou si l’information
n’est pas disponible en même temps pour tous les agents, ou si les agents ne sont pas homogènes, alors
cette affirmation cesse d’être valide.
Le débat qui consiste à opposer une vision purement non monétaire de l’inflation à une vision
purement non monétaire de cette dernière peut ainsi être considéré comme un bon exemple de théologie
moderne, l’équivalent d’une discussion sur le sexe des anges. Le seul débat qui importe est celui sur la
présence ou non des clauses de contingence, car non seulement il permet de comprendre ce qui se passe
réellement, mais de plus il ouvre la voie à de nouvelles investigations. L’étude des facteurs qui
empêchent la réalisation parfaite des transactions et la diffusion simultanée de l’information débouche
sur celle des institutions économiques et sociales, des pratiques d’échanges, des formes d’organisation.
On pénètre de cette manière dans l’épaisseur des économies réelles en combinant le respect de leur
individualité et la recherche de relations générales. Telle sera notre démarche pour comprendre les
multiples facettes de la crise économique russe, sans prétendre y réduire la totalité du chaos en Russie.

Comprendre

Le Rejet de l’économisme conduit à utiliser l’économie comme un instrument du dévoilement des


relations qui existent entre les individus, entre les individus et les organisations collectives, enfin entre
les collectifs eux-mêmes.Cette démarche, qui fonde notre projet, nécessite alors d’accorder la plus
grande attention au problème des mentalités des acteurs, et à celui des représentations politiques et
culturelles qui naissent dans une société soumise à de telles transformations. Cela implique une prise en
compte des effets directement politiques des mesures économiques, et met en évidence l’importance des
cadres et des procédures dans lesquels ces mesures sont prises.
C’est pourquoi cet ouvrage n’est pas un bilan économique de la transition, ni une histoire au jour le jour
des événements survenus depuis 1992, même si l’on y trouvera ces deux éléments. Le chaos
économique ne peut se lire complètement sans embrasser en même temps les chaos politique et militaire
qui l’accompagnent. Ces derniers ne se déroulent pas dans une société d’abondance, mais sont aussi
soumis aux formes prises par le chaos économique et, dans certains cas, déterminés par elles. La
situation russe actuelle est complexe non pas parce qu’il y a une multiplicité de variables, ce qui est
trivial, mais en raison des interactions quoi se nouent entre les diverses variables. Il faut regarder et
l’arbre et la forêt. Nous allons donc aborder la situation actuelle sous ses multiples aspects, non pour
prétendre à l’exhaustivité, mais en raison de l’imbrication des tensions et des logiques de
dysfonctionnement qui engendre la trajectoire actuelle de la Russie.
De cette description ne saurait toutefois jaillir spontanément une intelligence des processus qui se
déroulent sous nos yeux. La combinaison de la complexité et de la contingence, que l’on a invoqué,
implique de rapprocher à chaque fois ce que réalités se représentent aux acteurs. Voilà pourquoi on ne
peut faire l’histoire de quatre années de pouvoir libéral à Moscou sans se demander ce que signifie ce
libéralisme, quels sont ses liens avec les traditions russes comme avec l’idéologie occidentale
dominante. Parce que les changements entrepris à partir de fin 1991 ont été voulus par ceux qui les ont
initiés comme l’instrument d’une normalisation de la Russie, c’est-à-dire de sa convergence avec une
norme supposée exister dans les sociétés et les économies occidentales, on ne peut pas lire ces
changements sans critiquer cette norme.

LE CHAOS RUSSE, JACQUES SAPIR


Editions « LA DECOUVERTE », année 1996
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
………………..
SECRETARIAT GENERAL CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
……………….. XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES D’ANTSIRABE
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES STAGES
……………….. SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014

MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS


DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

AMBOHIMANGA
PIECE N°1 : Ambohimanga

1. PILE, UNE RICESSE INESTIMABLE/ FACE, UNE POPULATION EN DIFFICULTE

Ambohimanga.Son nom ne trompe pas si l’on se réfère à la beauté du site et du village. On parle
de l’un des derniers vestiges de la culture et de l’organisation traditionnelle malgache .la commune est
toute l’année le carrefour de touristes amoureux d’histoire, des pèlerins et de chercheurs. Et pourtant
derrière toute cette dynamique, la vie est loin d’être bleus et ensoleillée pour les quelque 20 000
habitants qui habitent la cité. Aperçu. Difficile de connaître les véritables origines de la formation de la
cité d’Ambohimanga. Les recherches archéologiques dans la région d’Ambohimanga menées par le
Pr.Rafolo Andrianaivoarivony, attestent une occupation humaine de la région depuis le XIème et le
XIIème siècle.Mahazaza, qui se trouve au Sud-ouest de la colline, a été occupé à partir j du XVème
siècle.D’aussi loin qu’on se souvient, Ambohimanga s’appelait Tsimahadilo. Selon la légende, le
prince Andriamborona originaire d’Ambohimandrohitra de l’Imamo fut le fondateur de la cité.il
s’installa à Mahazaza à l’extrême sud de la colline avec toute sa famille et appeler la cité
Ambohitrakanga ou la cité des pintades.Ambohitrakanga fut ensuite cédé à Andriamasinavalona, le
souverain de l’Imerina, qui donna le nom d’Ambohimanga (la colline bleue ou la belle colline). Le
premier roi d’Ambohimanga fut Andriatsimitoviaminandriana le fils d’Andriamasinavalona qui reçut
Ambohimanga en héritage. Son fils Andriambelomasina lui succéda. On raconte qu’il a mené plusieurs
travaux dans la cité. Il y a construit notamment le rova de Mahandry considéré aujourd’hui comme le
vrai rova d’Ambohimanga. Le trône fut ensuite cédé à son fils Andrianjafinanafary qui a mis en place le
rova Nanjakana au Nord-est de Mahandry. Son neveu Imboasalama, ou Andrianampoinimerina, fut son
successeur et y a régné pendant sept ans avant de déménager à Antananarivo.
Les traditions orales rapportent encore aujourd’hui la perfection de l’organisation de la cité sous
le règne du monarque Andrianampoinimerina : les groupes et clans sociaux étaient répartis par quartier,
les travaux communautaires garantissaient la propreté de la ville, la forêt où l’on puisait les matériaux de
construction et les plantes médicinales bénéficiait d’une protection, un plan d’urbanisme était mis en
place, les « fady » relatifs à l’introduction de viande de porc et d’alcool étaient respectés. Il était même
interdit aux Européen d’y entrer. Ces tabous ont sûrement constitué pendant des années un rampart
contre la mondialisation. Ainsi, la colline bleue » est l’une des rares cités de l’île à avoir pu conserver
au mieux sa topographie ancienne, ce qui lui vaut le statut de « conservatoire culturel », un ticket
gagnant pour décrocher le titre de patrimoine culturel mondial de l’Unesco.
Derrière son histoire et ses palais, Ambohimanga est aujourd’hui une communale rurale de
quelque 20 000 habitants. »L’élevage et l’agriculture représentent les principaux moyens de subsistance
de la population explique Fifimalala Ravoninjatovo son Maire. L’élevage aviaire y fait vivre une
centaine de personnes.La filière est soutenue par des organismes, à l’instar du Psdr .Par ailleurs, la
riziculture occupe la majorité des surfaces cultivées. L’agriculture est pourtant aujourd’hui confrontée à
l’exigüité des terres et à la rareté des précipitations. Afin de subvenir à ses besoins alimentaires, la
commune est obligée d’importer des produits de la capitale ou de Talatan’ny Volonondry, une
commune rurale plus au nord.Cette situation est en grande partie à l’origine de l’important taux de
chômage »déplore le Premier magistrat de la ville. Comme un cercle vicieux, les problèmes relatifs au
marché de l’emploi résultent de la rareté de l’industrie dans la région.

« L’absence d’électricité pénalise Ambohimanga, et peu de sociétés osent y investir » évoque


notre interlocuteur. Le réseau électrique y existe depuis la première République, pourtant, 70% des
fokontany n’en bénéficient toujours pas. A cela s’ajoute le problème d’assainissement touchant 10 000
personnes, notamment ceux qui vivent dans les fokontany sis en altitude. « 20 %» des fokontany sont
desservis en eau potable par système gravitaire.La pression anthropique, notamment les feux de
brousse, est à l’origine du tarissement des sources explique le numéro Un de la commune. Un réservoir
de 75 000 litres a été mis en place afin de palier le faible débit, toutefois, cette infrastructure est encore
loin de régler le problème. « L’eau n’est disponible qu’une fois tous les deux jours.
Soit on se déplace à des kilomètres dans d’autres fokontany, soit on fait continuellement la queue » se
plaint une riveraine du fokontany Ankadivory, habitant au pied du site.
Ambohimanga compte puiser son développement dans trois secteurs, à savoir l’éducation,
l’artisanat et le tourisme. La commune favorise ses élites et investit une part importante de son budget
dans le renforcement des infrastructures scolaires et dans le financement de voyages de vacances pour
les étudiants méritants et les enseignants. La dentelle a déjà forgé la réputation des habitants
d’Ambohimanga. Le secteur artisanal est aujourd’hui à la recherche d’un second souffle et tente une
diversification.
Le tourisme reste le premier pôle d’investissement. « Beaucoup reste encore à faire pour créer un
dynamisme dans le secteur et pour en faire un levier du développement local.Le secteur est encore loin
de profiter à la population locale déplore une riveraine propriétaire d’une infrastructure hôtelière dans la
commune.Hébergement un site classé patrimoine mondial de l’humanité, Ambohimanga voit son avenir
tout tracé, et pourtant jusqu’à aujourd’hui la population attend du concret.

2. UNE VILLE SAINTE ET UN HAUT LIEU DE CULTE


« Ambohimanga no nanjakako ary Antananarivo no namoriko ».

Ce sont les mots d’Andrianampoinimerina.Il a accédé au trône à Ambohimanga et a rassemblé


son peuple à Antananarivo. La première ville est la capitale religieuse du royaume autant que la
deuxième en est la capitale politique.
Ambohimanga est la nécropole royale. La majeure partie des rois de l’Imerina du 17 ème siècle
au 19 ème siècle y sont ensevelis »explique un des guides touristique du site. Les traditions orales
rapportent qu’il y existait douze tombeaux du temps d’Andrianampoinimerina. 4 d’ntre eux aujourd’hui
encore sont conservés, refermant les dépouilles d’Andriatsimitoviaminandriana, d’Andriambelomasina,
d’Andrianampoinimerina, des deux premières Ranavalona, ainsi que de nombreux princes et princesses.

Dans le courant du 18 ème siècle, Ambohimanga était connu pour être la résidence des idoles
Rafantaka et Manjakatsiroa. La première était une corne de zébu. Elle refermait un lambamena pourpre
incrusté de perles, de fer, de perles de verre et était enduite d’huile de ricin. Rafantaka avait le pouvoir
de protéger contre les balles et la grêle. Le deuxième était l’idole d’Andrianampoinimerina.Dans les
croyances ancestrales, cette bourse d’étoffe rouge remplie de sable qui représentait Manjakatsiroa offrait
la protection au roi. Dans la religion traditionnelle, les « sampy » étaient honorés comme des princes et
avaient leurs résidences particulières.Rafantaka était gardé à Bevato, le palais qui se trouvait autrefois à
la place du Fidasiana actuel. Manjakatsiroa était conservé à Mahandriono, la maison
d’Andrianampoinimerina avant que le monarque ne le déplace à Manjakamiadana .Consultés à chaque
grand événement du royaume, ces sampy étaient farouchement gardés par des « mpitahirin’andriana.
Seuls ces derniers avaient également le pouvoir de déchiffrer les signes que les amulettes émettaient.
Sous Ranavalona II, le christianisme avaient été décrété religion d’état, sans toutefois signer la
disparition officielle des sampy. Depuis 1895, date de l’invasion de la grande île par les colons jusqu’à
aujourd’hui, certains gardien tentent de faire revivre le culte de ces idoles.
Aujourd’hui, Ambohimanga compte encore 4 Doany : Mahazaza, Mangabe,Ambatondradama et
Ankazomalaza. Ce dernier se trouve au pied de la colline Mangabe et est un haut lieu de pèlerinage en
Imerina. S’y trouvent les temples dédié à Andrianampoinimerina et au prince Sakalava Andriamisara.
Depuis Andrianampoinimerina jusqu’à nos jour, un bouclier de prescription de « fady »
Interdiction d’y introduire de la viande de porc, des oignons, des hérissons, du mais, etc) continue de
protéger la cité.Le mois de décembre, ils sont plusieurs pèlerins, nationaux comme étrangers,
notamment des Réunionnais, à rendre hommage à l’ancêtre par le biais d’offrandes. »Dans le temps, on
offrait un bœuf en offrande mais l’animal se faisant cher aujourd’hui, les pèlerins y font de sacrifice
d’oies blanches » conclut un riverain.

3. LE SECTEUR ARTISANALE

Les dentelles d’Ambohimanga.Beaucoup se souviennent encore de ces ouvrages, produits par


les dentellières de la localité et vendus au marchet du zoma. La confection de dentelles est aujourd’hui
de moins en moins connue et est supplantée par d’autres activités, à l’instar de la broderie et de
vannerie.
L’artisanat représente une source de revenu d’appoint pour plus de300 personnes dans la
commune d’Ambohomanga. Il est d’autant plus priorisé par la commune. L’un des enjeux principaux du
Tsenaben’ny Tantsaha réside dans la promotion de produits artisanaux de la localité illustre le Maire,
Fidimalala Ravoninjatovo. Sans compter également que la promotion de la filière est au centre des
attentions dans le cadre du jumelage avec la commune réunionnaise de Grand Panon. « Les activités de
la majeure partie de la population féminine se concentre, entre autres, sur la drôlerie, la couture et la
tissage de rofia » spécifie Beby Raveloarisoa, une dentellière de la localité. La commune veut les
combiner avec le tourisme afin d’en faire un levier du développement, toutefois le secteur n’est pas
encore assez structuré.

C’est justement pour rectifier le tir que le programme Prospérer a commencé à appuyer la filière
en 2008. Le premier pas dans la développement de l’artisanat a consisté à la formation de groupement.
« Nous sommes 25 dans l’association Mampiray. Certains sont des spécialistes en broderie et en
vannerie, d’autres maîtrisent l’art de la sculpture sur dois. Nous avons bénéficié du programme.
En collaboration avec la commune, un « marché des artisans » a été mis en place pour améliorer
la visibilité des produits locaux. Les box sont mis à la disposition des associations artisans qui y
exposent et qui vendent leurs produits.
A seulement quelques mois de l’ouverture du marché des artisanats, il est encore trop tôt pour évaluer
l’efficacité de l’approche.A première vue, les locaux semblent se décourager : « Les recettes s’enregistre
au compte-gouttes » se plaint une vendeuse. »Et pourtant ce ne sont pas les touristes qui manquent ».A
ce stade, l’on peut encore mettre cette situation sur le compte de la précocité du commerce. Il faut aussi
reconnaître que la concurrence est rude. Certains commerçants d’articles artisanaux bénéficient d’une
meilleure visibilité en étant placés dans le périmètre du site culturel. Par ailleurs, le marché commence à
se faire grignoter.

Une association originaire d’Antananarivo « Salohin’Iarivo » regroupant des artisans spécialisés


dans la broderie, le crochet, la vannerie, le cuir et les cornes, vient de s’y installer depuis le mois de
mars. La colline royale étant avant tout une richesse commune, on ne peut leur reprocher de vouloir
profiter de l’influence mondiale du site.

Plus qu’un frein au développement, la concurrence, comme l’ouverture du marché, devrait être
considérée par les artisans locaux comme un tremplin pour améliorer leur savoir-faire et surtout faire
émerger le secteur artisanal.
PIECE N°2 : CULTURE ET NATURE : LES ATOUTS D’UN TOURISME EN PLEIN ESSOR

Dix ans plus tôt, avec ses maisons traditionnelles et son écrin vert, Ambohimanga n’était qu’une
petite bourgade campagnarde.
Arsène Rakotomahanina est l’un des premiers opérateurs à y avoir investi. « A l’origine, nous
n’avions prévu de construire qu’une villa basse, puis notre architecte nous a proposé une maison plus
grande. Nous avons alors décidé d’en faire un hôtel .le Relais du Rova a ouvert ses portes à partir de
2001 raconte-t-il.Ce choix n’est pas fortuit.
Après avoir sillonné le pays à guider les touristes, notre interlocuteur avait remarqué le manque à gagner
suite à l’insuffisance d’infrastructures à Ambohimanga et dans ses environs. A-peine s’il avait un seul
restaurant à l’époque » se souvient Arsène Rakotomahanina.Certes, les premières années n’ont pas été
faciles, surtout qu’un an après l’ouverture de son hôtel, le pays avait été sujet à une crise politique et
économique. Mais les potentialités touristiques de la région sont énormes. Les meilleures recettes ont
été réalisées entre 2007 et 2009, avant que la nouvelle crise affecte le secteur touristique. « Les activités
reprennent peu à peu confie-t-il, optimiste, il envisage même d’étendre les infrastructures existantes.
Aujourd’hui, les nouvelles constructions ont presque fini de transformer le paysage. Un bon
nombre d’entre elle serait destiné à devenir des maisons d’hôtes. En dépit de l’existence de plusieurs
défit à relever le secteur est en plein décollage et compte devenir le principal levier de développent de
la commune, voir de l’Avaradrano.

L’un des premier frein au développement du secteur, réside dans l’insuffisance » d’attractions
touristiques.« La visite complète du site dure au maximum une heure. Habituellement, les visiteurs
arrivent le matin, rare sont ceux qui restent déjeuner, et encore moins ceux qui prévoient d’y passer une
nuit » déplorent les hôteliers et les restaurateurs.C’est justement pour palier ces problèmes que certain
opérateur ont investi dans la création d’un parc de biodiversité, notamment à Soavinandriamanitra, ou
encore dans la mise en place des infrastructures des loisirs. »Dans sa conception Vohitra paradisa veut
être un village de vacance offrant plusieurs activité, piscine, circuit Vtt, randonnées, etc.

Nous ciblons, non seulement les touristes de séminaire, mais espérant surtout offrir au touriste
un autre moyen de découvrir Ambohimanga explique Vola Rakotovao, la première responsable des
lieux. L’office Culturel su site d’Ambohimanga n’est pas en reste dans la recherche de diversification
des offres touristique. La visité de la forêt primaire sera prochainement ouverte au Publique. La colline
Bleu deviendra un site mixte, à la fois culturel et naturel.

L’avenir d’Ambohimanga repose sur le tourisme Fidimalala Ravoninjatovo, le maire de la


commune, et convaincu. Il promet l’ouverture prochaine de la maison du tourisme sont toutefois
manqué de rappeler les défis qui attendent l’ensemble des acteurs des secteurs. Il nous a été donné la
chance d’héberger un des trésors touristique et culturelle de l’humanité. Au délà des opportunité
qu’offre cette situation, c’est une lourde responsabilité qui reposent sur nos épaule, rappelle –t-il pour
garantir son développement, la commune a fort intérêt à s’atteler à la conservation du sixte. « De
nombreux texte internationaux encadrent la gestion des sites classés patrimoine mondiale de l’humanité
et leur préservation », Explique Alexis Randriatsira, l’ancien maire de la commune, est l’un des acteurs
qui ont appuyé l’instruction du dossier d’inscription d’Ambohimanga sur la liste des patrimoines
mondiale de l’humanité de l’UNESCO.L’aspect esthétique des éléments du noyau dont la colline, ne
peut être changé, tout comme les matériaux de construction utilisés. Les constructions dans la zone
Tampon, dont le rôle est de servir de barrière aux influences extérieures, doivent impérativement suivre
une réglementation urbanistique.
« Initialement, on avait prévu une inclinaison de 45 degrés pour les toits qui devaient être soit en
bardeau de bois, soit en tuile ou en chaume »explique l’ancien maire.Force et de constater que la
préservation de l’état originelle du cite est un combat de longue haleine.Le passage du cyclone
Giovanna en Février a déraciné quelque amontana, les arbres prestigieux et royaux qui ornent le
Fidasiana, ou l’ancienne place où se tenaient les discours royaux et a occasionné des dégâts dans le site.
Des campagnes de reboisement d’espèces autochtones ont été menées à Ambohimanga.Toutefois, la
forêt primaire, qui fait partie de la première catégorie de la zone de conservation, reste menacé par
l’invasion de bambous. Plus grave encore, l’aspect originel du site est aujourd’hui compromis par
construction hors norme dans la zone de conservation principale du site.
«Le Propriétaire a complément reconstruire son bâtiment, sans se conformer à l’architecture et à
l’esthétique originales, le tout sans l’avale de l’Oscar » explique le maire. La préservation du site et au
cœur des enjeux, car un déclassement du site peut ruiner tous les efforts entrepris.

FANNY RAKOTOMAMONJY,
R.O.I N°344, Dec 2012
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
SECRETARIAT GENERAL
XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
………………..
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES D’ANTSIRABE
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES STAGES
……………….. SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014

MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS


DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Pièce N°1 : LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LE MONDE

La dernière réunion de la Commission du développement durable (CDD 15) a examiné les liens
qui existent entre le changement climatique, l’énergie, la pollution atmosphérique et le développement
industriel. Le changement climatique suscite les plus grandes préoccupations de la part du Secrétaire
général des Nations Unies et des gouvernements du monde entier. En complément de l’analyse des
aspects environnementaux et des conséquences du changement climatique pour le développement, les
Commissions régionales de l’ONU ont élaboré des approches pour faire face à ses conséquences
économiques et sociales.

Les projets liés à l’utilisation des terres, au changement d’affectation des terres et aux activités
forestières dans le cadre du Mécanisme pour un développement propre (MDP), y compris le potentiel de
mobilisation des ressources pour éviter les activités de déboisement et leur synergie potentielle avec la
réduction de la pauvreté, suscitent en particulier l’intérêt de l’Afrique et de l’Amérique latine. En
Amérique latine, les autorités municipales (comme celles de Mexico) examinent le potentiel des projets
programmatiques du MDP au niveau urbain, comprenant les transports urbains, l’énergie et la gestion
des déchets. Le potentiel de capture et de stockage du carbone crée une opportunité pour le
développement de technologies dans les pays producteurs de pétrole. Les économies asiatiques à forte
croissance posent un défi pour la réalisation de l’objectif de la « croissance verte », c’est-à-dire la
dissociation de la croissance économique de la consommation croissante de l’énergie, de la pollution
excessive, de la production des déchets et de la consommation des ressources, qui excèdent la capacité
de charge écologique déjà soumise à de fortes contraintes dans plusieurs pays de la région. Les
Commissions examinent la diversité des opportunités disponibles dans les différentes régions.

1. AFRIQUE

Du point de vue de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), les principaux défis en
matière de lutte contre le changement climatique en Afrique sont le manque d’accès aux technologies, la
dépendance vis-à-vis de l’agriculture pluviale et les niveaux de pauvreté élevés dans la région.
L’Afrique présente donc un niveau de vulnérabilité élevé et manque de capacités pour atténuer les effets
du changement climatique et s’y adapter. Les pays africains ont besoin d’un meilleur accès au
financement et aux autres aides disponibles par le biais des mécanismes du Protocole de Kyoto et des
accords de Marrakech sur le financement afin d’améliorer les capacités techniques et institutionnelles,
de soutenir et d’accélérer le développement et la mise en œuvre des Programmes d’action nationaux
d’adaptation. La région doit également continuer à renforcer les capacités humaines, scientifiques et
institutionnelles ainsi que la coopération internationale afin d’élaborer des stratégies d’adaptation aux
niveaux national et local où les vulnérabilités sont les plus importantes. Il faudrait également organiser
davantage de forums sur le climat afin d’améliorer la coopération internationale, les systèmes d’alerte
rapide et le partage des informations.

L’Afrique a souligné la nécessité pour tous les pays de souscrire à leurs obligations en vertu de la
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et du Protocole de
Kyoto. La région a mis l’accent sur certaines priorités comme le renforcement de la recherche sur les
politiques liées au climat afin de promouvoir la constitution de réseaux de connaissances et diffuser les
informations sur le développement des politiques et des programmes visant à relever les défis du
changement climatique identifiés par la CCNUCC. Ces mesures devraient être associées au
renforcement de la cohérence des politiques et de l’intégration des mesures d’atténuation et d’adaptation
dans les politiques et les programmes de développement, notamment les stratégies de réduction de la
pauvreté.

2. EUROPE

Selon la Commission économique pour l’Europe (CEE), un grand nombre de pays prévoient
de prendre des mesures importantes pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre (GES) afin de
prévenir le réchauffement du climat et les risques associés comme la fréquence des phénomènes
météorologiques extrêmes. La CEE estime cependant que ces mesures sont insuffisantes et que les plans
de mise en œuvre ne sont pas suffisamment détaillés. Il existe un potentiel important d’économies
d’énergie et d’amélioration de l’efficacité énergétique dans la région, qui sont des impératifs
économiques et environnementaux, comme cela a été souligné lors de la CDD 15. Il faut investir
davantage pour augmenter l’efficacité énergétique. Il est clair que de nombreux obstacles doivent être
levés pour pouvoir exploiter le potentiel de l’efficacité énergétique, en particulier en Europe de l’Est,
dans le Caucase et en Asie centrale. C’est pourquoi la CEE est particulièrement active dans cette région,
concentrant ses efforts sur l’éducation et la sensibilisation, encourageant le renforcement des capacités,
favorisant le changement des comportements, préconisant la réforme des politiques et de la
réglementation, encourageant l’échange d’émissions et l’établissement de fonds d’investissement ou de
mécanismes de financement du secteur privé et public.

Les pays de la CEE sont de plus en plus conscients de la nécessité de développer des mesures
intégrées pour s’attaquer aux impacts de la pollution atmosphérique, au changement climatique et à la
consommation durable de l’énergie. La pollution et les émissions de GES sont souvent générées par les
mêmes sources, c’est-à-dire la combustion des combustibles fossiles et certains polluants eux-mêmes
des GES. Les travaux menés dans le cadre de la Convention de la CEE sur la pollution atmosphérique
transfrontière à longue distance ont montré qu’il était possible de faire des économies d’énergie
importantes si des stratégies de réduction étaient intégrées. Nous pouvons trouver des solutions pour
réduire les émissions à moindre coût au moyen de techniques d’aval ou de changements structurels. Les
résultats ont cependant montré que les mesures ne réduisaient pas toutes la pollution atmosphérique et
les GES. Par exemple, le bois est une source d’énergie renouvelable, mais sa combustion est souvent
une source de pollution. Il faut déployer des efforts scientifiques et techniques supplémentaires dans ce
domaine et veiller à ce que les politiques gouvernementales prennent davantage en compte les bénéfices
de l’intégration. Les pays de la CEE commencent à appréhender la pollution atmosphérique et le
changement climatique de manière plus globale. La pollution atmosphérique est de plus en plus
reconnue comme un problème mondial qui nécessite le renforcement de la collaboration entre les
régions. Le partage des informations et des connaissances sera essentiel pour le succès futur et pourrait
contribuer considérablement à réduire les émissions de GES et la pollution atmosphérique dans le
monde entier.

3. AMERIQUE LATINE ET LES CARAIBES

Selon la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), la


contribution de la région à la production d’émissions de GES est peu importante, mais cette dernière
doit mieux se préparer à faire face aux effets potentiels. Le changement climatique est un sujet de
préoccupations dans la région en raison de ses effets considérables sur la qualité de vie des populations,
comme l’augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, la diminution de la
productivité agricole, l’élévation du niveau de la mer et le stress hydrique dans les régions urbaines. Au
cours des dernières années, de nombreuses mesures ont été mises en œuvre par les gouvernements au
niveau institutionnel, notamment l’élaboration d’inventaires nationaux, l’établissement d’autorités
nationales désignées, la diversification et la décentralisation des acteurs pour inclure les gouvernements
et les groupes locaux ainsi que le partage des informations. Les interactions avec le secteur privé ont été
aussi plus nombreuses. Certains pays ont déjà préparé des communications nationales, en conformité
avec les directives de la CCNUCC, et introduit l’obligation pour les industries de déclarer leurs
émissions de GES lorsqu’elles font une demande de licences d’exploitation.Des opportunités de
coopération régionale existent également en matière de changement climatique — un registre régional
sur les initiatives en cours serait un instrument utile pour stimuler la coopération. Il devrait inclure la
prévention des catastrophes naturelles, les capacités de riposte et les documents pour soutenir les
discussions sur le développement et le régime du changement climatique.

Il est très important pour la région de débattre des types de projets qui peuvent être qualifiés dans
le cadre du MDP et diffuser les informations mises à jour à ce sujet. Les pays des Caraïbes,
potentiellement les plus vulnérables, ont exprimé leurs préoccupations concernant l’assistance après une
catastrophe, notamment l’efficacité des assurances. Les pays andins souhaiteraient développer une
stratégie environnementale sous-régionale, dont les principes incluraient le lien entre les scénarios
climatiques, les scénarios sociaux et une évaluation économique prospective à la fois de la vulnérabilité
et de la prévention .D’autres pays ont noté les avantages des programmes intégrés pour promouvoir la
synergie entre l’efficacité énergétique, la production propre et le changement climatique et entre cet
élément et les accords internationaux. Beaucoup sont d’avis qu’une organisation régionale chargée de
l’accréditation ayant une meilleure connaissance de la région pour certifier les projets de MDP à
moindre coût serait un atout. Il serait également avantageux de développer des positions coordonnées
sur le financement, étant donné l’augmentation probable de la demande de fonds internationaux pour
augmenter la capacité à lutter contre les effets du changement climatique, ainsi que pour améliorer le
transfert continu des technologies et réglementer les conditions d’éligibilité aux projets de réduction
d’émissions.
4. ASIE ET PACIFIQUE

Pour la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), l’action liée
au climat, dans le contexte de la hausse du prix du pétrole, est de plus en plus compatible avec les
objectifs du développement économique de la région, comme la sécurité de l’énergie et la compétitivité
industrielle. Un large éventail de mesures à la fois d’atténuation des changements climatiques et
d’adaptation à leurs effets sont nécessaires pour répondre aux défis du changement climatique. Ces
mesures comprennent l’amélioration de l’efficacité énergétique, l’adoption des énergies de substitution,
le développement des technologies de capture et de stockage du carbone, les modifications des modes
de consommation et de production non durables et la gestion des régions et des pratiques côtières. Il est
important d’intégrer dès maintenant les politiques sur le changement climatique dans les projets
nationaux de développement afin d’atténuer les effets néfastes de la hausse des températures. En outre,
les mesures d’adaptation dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des forêts, des établissements
humains, de l’industrie et des écosystèmes marins doivent être renforcées pour atténuer les effets
néfastes sur les ressources en eau et les zones côtières.Les expériences documentées dans la région
montrent que les technologies à haute efficacité énergétique offrent des opportunités « gagnant-gagnant
» pour réduire les coûts de production, améliorer la sécurité énergétique et réduire la pollution
atmosphérique et les émissions de GES. Un large éventail de mesures peu coûteuses s’est avéré efficace
pour améliorer l’efficacité énergétique. Ces mesures comprennent le retrait des subventions à
l’électricité et l’introduction de surtaxes pendant les heures de pointe et une réglementation sur
l’efficacité énergétique pour les activités industrielles et urbaines. La région participe activement aux
activités du MDP. En décembre 2006, 218 projets MDP étaient en cours, ce qui représentait 71 % des
projets de réduction d’émissions mondiales réalisés dans le cadre de la CCNUCC. La région soutient
également l’idée d’un MDP unilatéral qui donne aux pays en développement la souplesse nécessaire
pour lancer des projets et assumer les risques concomitants.
5. ASIE OCCIDENTALE
Pour la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), même si les
impacts du changement climatique sur la région arabe n’ont pas encore été examinés, ils sont
probablement importants. Les pays arabes doivent mettre en œuvre les mesures d’adaptation pour
réduire les effets du changement climatique sur la plupart des secteurs socio-économiques vulnérables.
L’une des limitations les plus importantes du processus d’évaluation a été le manque des capacités
nécessaires pour évaluer la vulnérabilité et l’adaptation, afin de donner des résultats fiables et de les
incorporer dans les processus de planification du développement. Cette limitation vient principalement
de la collecte et de la surveillance inefficaces des données, de l’accès limité aux données existantes et de
l’absence des capacités nécessaires pour analyser, ajuster et exploiter les données. La région arabe fait
partie des parties non visées à l’Annexe I et, à ce titre, bénéficiera du MDP. Plusieurs activités du MDP
sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont mises en œuvre au niveau national. La
région présente un potentiel important pour les projets de capture et de stockage du carbone à l’aide de
technologies d’extraction d’hydrocarbures plus efficaces. Une fois que cette technologie permettant la
réduction des émissions la plus importante est adoptée comme méthodologie du MDP, certains pays
arabes deviendront un marché intéressant pour l’échange des émissions.
La CEPALC a identifié les politiques et les stratégies régionales destinées à aider les pays arabes
à évaluer les impacts environnementaux et économiques du changement climatique et à mettre en œuvre
les mesures d’adaptation nécessaires, notamment la mise en place des capacités institutionnelles. Il est
également important de soutenir la collaboration régionale dans la lutte contre le changement climatique
en coordination avec les efforts internationaux. Réduire l’impact des politiques et des mesures adoptées
par les pays industriels pour concrétiser les engagements pris dans le cadre de la CCNUCC et du
Protocole de Kyoto et compenser les nations arabes pour les pertes subies en conséquence de ces
mesures sont des questions essentielles pour la région qui continuent de faire l’objet de controverses
dans les débats multilatéraux.
La plupart des Commissions régionales conviennent de la nécessité de faciliter les dialogues
régionaux afin de promouvoir la sensibilisation du public et le développement des politiques et de
répondre au défi du changement climatique en tenant compte des priorités du développement,
notamment de garantir les sources d’investissement adéquates pour répondre aux besoins
d’investissement dans l’infrastructure, pour le bénéfice d’un avenir énergétique durable à faible intensité
de carbone. Les autres domaines d’opportunités où les Commissions régionales peuvent apporter des
contributions importantes aux pays membres dans un avenir immédiat comprennent le renforcement des
plates-formes régionales pour promouvoir des stratégies innovantes d’adaptation au changement
climatique, la réduction des risques de catastrophes dus aux phénomènes météorologiques extrêmes, des
plans de préparation à la sécheresse, l’amélioration de la gestion des terres, la préparation de
communications et de stratégies nationales d’adaptation et d’atténuation et le renforcement des capacités
afin d’appuyer les projets du Fond pour l’environnement mondial et du MDP. Dans tous ces domaines
d’activités, la Commission peut créer une synergie avec d’autres forums multilatéraux et régionaux,
notamment la CCNUCC et ses organes techniques.

Pièce N°2 : EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE FUTURDANS LES RÉGIONS DU


MONDE ENTIER

Afrique
 À l’échéance 2020, entre 75 à 250 millions de personnes seront exposées à une augmentation du
stress hydrique liée aux changements climatiques.
 Selon les projections, la production agricole, y compris l’accès à la nourriture, dans de nombreux
pays et régions africaines seront sévèrement compromises par les changements et la variabilité
climatiques. Ceci aurait un effet négatif supplémentaire sur la sécurité alimentaire et aggraverait
la malnutrition dans le continent.
 Dans certains pays, les rendements des productions non irriguées pourraient être réduits de plus
de 50 % en 2020.
 Vers la fin du XXIe siècle, la hausse projetée du niveau de la mer touchera d’importantes régions
côtières de faible altitude et très peuplées.

Asie
 Selon les projections, les ressources d’eau douce disponible en Asie centrale, du Sud, de l’Est, et
du Sud-ouest, particulièrement dans les grands bassins, diminueront à cause des changements
climatiques, ce qui pourrait affecter plus d’un milliard de personnes dans les années 2050.
 Les régions côtières, particulièrement les grands deltas très peuplés dans le sud, l’est et le sud-est
de l’Asie, vont courir un plus grand risque à cause des inondations accrues dues à la mer et à
l’écoulement des fleuves.
 Selon les projections, les changements climatiques vont entraver le développement durable de la
plupart des régions en développement d’Asie, en se combinant avec les pressions exercées par
l’urbanisation, l’industrialisation et le développement économique.

Australie et Nouvelle-Zélande

 Les projections montrent une perte de la biodiversité pour 2020 dans certains sites
écologiquement riches comprenant la grande barrière de corail et les Tropiques humides de
Queensland.
 Selon les projections pour 2030, la production agricole et forestière va décroître sur une grande
partie du sud et de l’est de l’Australie, et sur l’est de la Nouvelle-Zélande, due à l’augmentation
de la sécheresse et des incendies.

Europe
 Europe du Sud, les changements climatiques devraient aggraver les conditions dans une région
déjà vulnérable à la variabilité climatique, réduire la disponibilité en eau, le potentiel
hydroélectrique, le tourisme estival et la productivité des cultures.
 Les régions montagneuses seront confrontées au recul des glaciers, à une réduction de la
couverture neigeuse et du tourisme hivernal et des extinctions d’espèces étendues.
 En Europe centrale et orientale, les projections montrent une diminution des précipitations en
été, avec une augmentation du stress hydrique.

Amérique latine
 Il y a un risque de perte significative de biodiversité dans beaucoup de régions de l’Amérique
latine tropicale.
 Dans les régions sèches, les changements climatiques devraient entraîner la salinisation et la
désertification de surfaces agricoles.
 Les projections montrent que la hausse du niveau de la mer augmentera le risque d’inondation
dans les régions de faible élévation.

Amérique du Nord
 Dans les montagnes de l’ouest, le réchauffement devrait, d’après les projections, provoquer une
diminution du manteau neigeux, une augmentation des inondations hivernales et une diminution
du débit de nombreux cours d’eau durant l’été.
 Les villes qui connaissent actuellement des vagues de chaleur devraient faire face à un
accroissement du nombre, de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur.
 Les communautés et les habitats côtiers subiront des pressions croissantes en raison de
l’interaction des changements climatiques avec le développement et la pollution.

Régions polaires
 En Arctique, les conséquences supplémentaires comprennent la réduction de l’étendue de la
glace marine et du pergélisol, une augmentation de l’érosion des côtes et une augmentation de la
profondeur de la fonte saisonnière du pergélisol.
 Dans les deux régions polaires, des habitats et des écosystèmes spécifiques seront vulnérables,
d’après les projections, en raison de la réduction des barrières climatiques à l’invasion d’espèces.

Petites îles
 Les petites îles, localisées dans les Tropiques ou aux plus hautes latitudes, ont des
caractéristiques qui les rendent particulièrement vulnérables aux effets des changements
climatiques, de la hausse du niveau de la mer et des phénomènes météorologiques extrêmes.
 Au milieu du XXIe siècle, les changements climatiques réduiront des ressources en eau dans
beaucoup de petites îles, comme dans les Caraïbes et le Pacifique.

La détérioration des conditions côtières par l’érosion des plages et le blanchissement du corail affectera
les ressources locales.

REUNION CHEF D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT


RIO DE JANEIRO, 2012
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
SECRETARIAT GENERAL XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES
HUMAINES SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS
……………….. DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

POURQUOI L’AFRIQUE MEURT


C’est désormais la seule question qui reste, l’unique qui importe, vitale pour les Africains,
fondamentale pour les autres, du moins ceux qui cherchent toujours à Comprendre ce continent,
« Ubuland » sans frontière, terre de massacres et de famines, mouroir de tous les espoirs. Plus de
quarante ans après les indépendances, largement un siècle après la conquête coloniale qui coïncidait
dans les faits avec la fin de la traite négrière, il n’y a plus d’excuses, plus de mythes étiologiques.
Pourquoi l’Afrique meurt-elle? En grande partie, parce qu’elle se suicide. C’est comme si, à bord d’une
pirogue déjà prise dans la tourmente d’une mer démontée par la mondialisation, les passagers, au lieu de
pagayer pour gagner une terre ferme, s’acharnaient à trouer la coque de leur frêle esquif. En 1997, le
photographe et cinéaste Raymond Depardon, ami de longue date du continent, a intitulé un
documentaire : Afrique : comment ça va avec la douleur ? Ça va mal, très mal. L’Afrique agonise, quoi
qu’en disent, une fois l’an au creux de l’actualité, les optimistes forcenés des dossiers spéciaux sur
« l’Afrique qui bouge ». Oui, heureusement, le cadavre bouge encore. Bien sûr, il y a des rescapés, des
îlots de mieux-être dans un océan de malheur. Certes, à long terme, malgré les conflits « déstructurés »,
le sida et l’incurie de leurs pouvoirs, les Africains s’en sortiront. Seulement comme le faisait remarquer
John Keynes, économiste au grand cœur : à long terme, nous serons tous morts.
En dépit des circonstances atténuantes que l’on peut lui reconnaître, l’afro-optimisme est un
crime contre l’information. On n’a ni le choix ni le droit. On ne peut pas, selon son bon vouloir, par
sentimentalisme, ou sensationnalisme, « positiver » ou « noircir » les nouvelles du continent. Or,
globalement, les nouvelles d’Afrique sont affligeantes. Aujourd’hui, le seul panafricanisme réellement
existant, c’est celui de la douleur, des souffrances. Il recoupe, par la misère, « l’illusion identitaire »
(Jean-François Bayart) qui consiste à parler de l’Afrique – de l’ensemble d’un continent marqué par une
forte diversité – au singulier : ce « pays » auquel se réfèrent les vieux colons, sous-entendu : le pays des
Noirs, qui sont tous pareils ; ou cette « mère Afrique » qu’adulent les chantres de la « négritude »,
racistes à l’envers qui ont intériorisé les préjugés dont ils font l’objet pour mieux les revendiquer.
« L’idée d’une africanité qui ne serait pas nègre est tout simplement de l’ordre de l’impensable »,
affirme au sujet de ces derniers l’historien camerounais Achille Mbembé, dans un article intitulé : « A
propos des écritures africaines de soi ». L’Afrique au singulier existerait seulement en tant
qu’abstraction, à l’instar de l’Europe, si le continent au sud du Sahara ne s’était pas abîmé dans de
multiples catastrophes, affligé de nombreux fléaux, victime de lui-même. C’est de cette Afrique
« noire » qu’il sera question ici, du « ventre mou » situé entre l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud, qui
représente seulement 24% du produit intérieur brut (PIB) du continent ; de la région comprise entre le
tropique du Cancer et celui du Capricorne, la seule au monde qui ait régresse depuis une génération, là
où l’espérance de vie en bonne santé était, en 2002, de seulement trente-huit ans la moitié d’une vie
occidentale.
Au journal télévisé, la gêne est palpable quand il est question de cette Afrique. Au-delà de la
caméra, le regard de la speakerine ou du présentateur s’abîme dans la perplexité. Voici trois exemples :
la crise en Côte d’Ivoire, la famine en Ethiopie, la guerre au Congo-Kinshasa. En Côte d’Ivoire, pays de
cocagne du café et du cacao, un ancien Premier ministre, Alassane Ouattara, est empêché de se présenter
aux élections, au motif de sa « nationalité douteuse ». L’affaire dégénère en querelle d’ « ivoirité », et
des immigrés du Sahel sont chassés des plantations dans le sud-ouest du pays. Il y a les premiers morts.
Ensuite, le 24 décembre 1999, une mutinerie de solde s’achève en coup d’Etat, le premier depuis
l’indépendance, suivi du « complot du cheval blanc » et du « complot de la Mercedes noire ». On se
frotte les yeux. Dans la nuit du 19 septembre 2002, des combats à Abidjan font trois cents morts, le nord
du pays se soulève. La Côte d’Ivoire sombre corps et âme dans la violence. Son président, Laurent
Gbagbo, un socialiste « démocratiquement élu », est accusé de diriger des « escadrons de la mort » pour
en finir avec l’ennemi intérieur, des insurgés qui, en fait, sont venus du Burkina Faso voisin§… la
France intervient pour stopper leur avancée. En guise de remerciements, son ministre des Affaires
étrangères, Dominique de Villepin, est vilipendé comme « traître » et séquestré à la présidence
ivoirienne par des « patriotes », partisans du président Gbagbo, dont l’épouse, Simone, critique
violemment Paris chaque fois qu’elle est interviewée. Néanmoins, toutes les parties impliquées dans le
conflit – gouvernement, rebelles et opposition – sont invitées à Marcoussis, dans la banlieue parisienne,
où elles négocient un accord de paix. Quand celui-ci est entériné, le 25 janvier 2003, en présence du
secrétaire générale des nations unies, tout ce qui est français à Abidjan – des expatriés au centre culturel,
en passant par les lycées et l’ambassade – est attaqué, pillé ou brûlé. Cependant, les soldats français
envoyés d’urgence ne se sont pad déployés à Abidjan, mais à 350 kilomètres au nord, pour y
« surveiller » un cessez-le-feu que nul ne respecte. Pendant des mois, dans l’ouest ivoirien, d’obscurs
mouvements rebelles et une armée qui n’a plus rien de régulière massacrent la population, chacun ayant
enrôlé des « combattants » libériens pour lui prêter main forte. Et cela jusqu’à ce que, munis d’un
mandat pour l’imposition de la paix, l’armée française et des soldats ouest-africains d’interposition
interviennent pour « sécuriser » l’ouest. C’est là, enfin, que l’on croit comprendre le film,
l’enchainement des événements. Lorsque, le 25 mai 2003, ces troupes étrangères, dites « forces
impartiales », entrent dans Goulaleu, l’un des villages martyrs qu’ils ont pour mission de secourir, une
inscription badigeonnée sur un pan d’une maison calcinée les prévient : « Il n’y a plus personne à tuer
ici ! ». C’est donc ça, tout simplement : avec dix ans de décalage ; le carnaval sanglant du Liberia a
gagné la Côte d’Ivoire, l’ancien hevre de paix du « vieux » Félix Houphouët-Boigny, l’ancienne
« vitrine » de la France dans la région, que l’on croyait parvenue sur la rive sûre du développement.
Adieu ; l’Afrique de l’Ouest, saluons ceux qui mourront… « Jamais cela ne se produira dans une
ancienne colonie de la France ! » avait-on dit et répété à paris, quand le Liberia, la Sierra Leone, la
Somalie et le Zaïre ont été emportés. Puis, l’été 1997, Brazzaville brûle. Sous les obus – tirés par des
Congolais ! – s’abattant sur la capitale de l’ancienne Afrique équatoriale française (AEF), l’armée
française évacue ses ressortissants, et s’en va, le cœur lourd. A Paris, les politiques de tous bords, en
phase avec l’opinion publique, se félicitent de la fin de « l’interventionnisme » et de cette
« Françafrique », dont Brazzaville fut un haut lieu de commémoration. Alors, à quand le Sénégal ? Il
suffit de fermer les yeux pour voir des jeunes, drogués au désespoir, coutelas à la main et bandeau rouge
au front, courir sur la plage des Almadies, prêts à verser le sang. Ou, plutôt, il suffira bientôt d’ouvrir les
yeux…
Deuxième exemple : une bonne cause en Afrique. Le 2 juin 2003, alors que se tient un sommet
des pays les plus industrialisés à Evian, Bob Geldof séjourne en Ethiopie. C »est la première fois depuis
vingt ans que le chanteur irlandais des Boomtown Rats, célèbre pour avoir réuni autour de lui une
pléiade de stars du rock sous la bannière du band Aid, retourne dans le pays qu’il voulait sauver de la
famine, en décembre 1984. « Il faut un plan Marshall », déclare-t-il par téléphone à Libération. « Sur le
flanc sud de l’Europe, juste de l’autre côté de la Méditerranée, c’est tout un continent qui est à la dérive.
Me voilà de retour au beau milieu d’un peuple qui vit un calvaire pire encore que celui des années
quatre vingt. Et l’Union européenne ne réagit pas, contrairement aux Etats-Unis. L’aide alimentaire
promise par l’UE pour endiguer la famine qui s’annonce n’est pas arrivée. Cette semaine, j’ai vu trop de
bébés en train de mourir, soit de malnutrition, soit du sida. Je ne veux plus voir cela. » L’histoire
bégaie. Vingt ans après s’être indigné du sort des enfants mourant de faim – sans avoir fait le
rapprochement avec le déplacement forcés des populations que le pouvoir éthiopien de l’époque avait
mis en œuvre, et qui fut à l’origine de l’expulsion de Médecins sans frontière (MSF), seuls à protester -,
Sir Bob, entre-temps anobli, lance de nouveau l’assaut médiatique contre une famine qu’il croit
biblique.
« Il a trouvé des mots très forts pour parler de la souffrance qu’il a vue, mais des mots qui
disaient finalement sa propre souffrance, décrivaient ses sentiments à lui, soulignant au passage sa
grandeur d’âme et ne donnaient qu’un aperçu extraordinairement déformé de ce qui se passait
réellement », se souvient Rony Brauman, l’ancien président de MSF. « Tandis que l’on célébrait cette
émouvante success story de la charité internationale en mondiovision, devant deux milliards de
téléspectateurs, les déportations battaient leur plein. » Deux décennies plus tard, Bob Geldof, en tournée
de promotion pour l’Unicef, le Fonds d’aide pour les enfants des Nations unies, ne dit pas mot de la
guerre, aussi meurtrière que dispendieuse, que l’Ethiopie et l’Erythrée se sont livrée, de 1998 à 2000,
pour quelques arpents de caillasse sur leur frontière. Il ne dit rien non plus de la dictature à Addis-
Abeba, de la « rente humanitaire » que le régime cherche à engranger d’année en année. Bien sûr, Bob
Geldof ne vient pas souvent et, après tout, il est chanteur. Mais alors, pourquoi bat-il le tambour caritatif
pour l’Unicef ou pour l’association DATA – Debt, Aids, Trade in Africa – qu’il a créée avec le chanteur
de U2, Bono, qui veut « transformer en argent la passion pour l’Afrique de Jacques Chirac » ? En
Erythrée, de l’autre côté de la frontière disputée par les deux Etats va-nu-pieds de la Corne de l’Afrique,
un journaliste du New York Times se borne, lui, à faire son métier. A la veille du sommet du G8 à
Evian, qui doit décider d’un « nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique », Nicholas D.
Kristof publie, le 28 mai 2002, un article intitulé « Une fenêtre sur l’holocauste africain ». Il y rappelle
que, au milieu des années quatre-vingt-dix, Asmara passait pour être l’une des capitales de la
« renaissance » du continent. Comme d’autres chefs rebelles devenus chefs de l’Etat, Issayas Afeworki
était alors considéré comme l’un des hommes forts d’une « autre Afrique », à mille lieues de celle des
« dinosaures » au pouvoir, tels que le Togolais Gnassingbè Eyadema, le Gabonais Omar Bongo ou le
Kenyan Daniel arap Moi. Hillary Clinton était même venue en Erythrée tâter le pouls d’une « Afrique
prête à prendre son destin en main ». Sept ans plus tard, au pied du monument de la « guerre de
libération » à Asmara, une paire de sandales géantes sur un socle en granit, le journaliste américain
dénonce ce qu’il découvre : une « minable dictature criminelle » qui « affame son peuple », dont près
d’un tiers est menacé de périr d’inanition.
Troisième exemple : un pays africain en guerre. Au Congo-Kinshasa, le « front » est partout et
nulle part. Le 08 mai 2003, un Iliouchine-76 affrété par l’armée congolaise pour transporter du matériel
militaire de Kinshasa à Lubumbashi, le chef-lieu de la province du Shaba-Katanga, décolle à 19h 30,
bien après la tombée de la nuit. Pendant plus d’une heure, les mécaniciens au sol se sont affairés autour
de la porte ventrale de l’avion, jusqu’à ce que l’équipage ukrainien perdre patience, tout comme
d’ailleurs les nombreux passagers – plus de deux cents. Certains d’entre eux, dans un pays-continent
grand comme l’Europe de l’Ouest mais dépourvu d’un réseau routier praticable, campaient à l’aéroport
depuis plusieurs jours, en attendant un départ. Alors, à Dieu va, l’avion décolle ! Il n’a pas encore atteint
son altitude de croisière quand, précédée d’un sifflement strident, une sourde déflagration retentit ;
déstabilisé, l’Iliouchine bascule d’un côté, puis de l’autre, manquant de partir en vrille. L’appel d’air
créé par le trou béant à l’arrière aspire les passagers, pour la plupart des civils, des « clandestins » qui
ont payé leur place aux militaires. Ils sont littéralement arrachés de leur siège, projetés comme des
poupées de paille dans le ciel noir qui les engloutit en un instant. Combien sont-ils ? Quand le pilote,
ayant réussi à remettre l’appareil d’aplomb, retourne se poser à Kinshasa, nul ne saurait le dire.
Personne ne les a comptés à l’embarquement, personne n’est en mesure de calculer leur nombre
rétrospectivement, post mortem, car le « tarif » perçu variait selon la tête du client. « Que sommes-nous
devenus ? » fulmine de sa chaire, le dimanche 16 mai, l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Etsou,
président de la conférence épiscopale du Congo. « Que n’aurions-nous pas dit si cet avion avait été
atteint par des tirs ennemis ? Là, aucun ennemi ne nous a frappés. C’est nous-mêmes, par notre
complaisance, par notre cupidité, par notre insouciance, par notre irresponsabilité, oui, c’est nous-
mêmes. » Après cette autocritique, le prélat instruit le procès, par contumace, de ceux dont « les actes
méchants posés délibérément » ont fait le malheur du Congo depuis cinq ans, à commencer par les
présidents rwandais et ougandais, Paul Kagame et Yoweri Museveni. Par leur « exploitation perverse
des conflits ethniques et des rancœurs anciennes, ils perpétuent les affrontements entre armées
étrangères en terre congolais ». Ils convoiteraient les fabuleuses richesses de leur grand voisin. « S’il
s’agit des terres à conquérir, s’insurge Mgr Etsou, elle est révolue, l’époque de l’extermination des
indigènes pour s’approprier leurs terres ! » Vœu pieux, mais c’est une erreur : pour quelques tonnes
d’or, de cassitérite et de coltan, le minerai qui connaît depuis la fin des années quatre-vingt-dix un boom
extraordinaire – jusqu’à sept cents dollars le kilo – parce qu’il entre dans les alliages utilisés dans les
microprocesseurs et téléphones portables, l’est du Congo a été transformé en cimetière à ciel ouvert.
Trois rapports successifs d’un groupe d’experts des Nations Unies ont documenté ce « hold-up
du siècle », du « revolving fund » de dix millions de dollars que le Rwanda a mis en place grâce aux
recettes tirées de l’exportation des matières premières congolaises, jusqu’à la filière remontant au
général Salim Sahel, le demi-frère cadet du président Museveni. Ni ce dernier, naguère flatté comme le
« Bismarck des Grands Lacs », ni son ex-allié et nouveau rival, le général-président Kagame, n’ont eu à
répondre de leurs actes devant la communauté internationale. Au contraire, celle-ci subventionne leur
régime d’une généreuse aide au développement. L’Ouganda, allié régional des Etats-Unis, passait
longtemps pour le « meilleur élève » du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Quant au Rwanda, le monde rachète sa non-assistance aux Tutsi minoritaires victimes d’un génocide en
1994 qui a fait plus d’un demi-million de morts. « Plus jamais ça », s’était-on juré, de nouveau, au siège
des Nations unies et dans les capitales occidentales. Etats pillards, les voisins du Congo – outre le
Rwanda et l’Ouganda, il y a aussi le Zimbabwe, la Namibie et l’Angola – ont donc pu dépecer
impunément leur terre à butins. Depuis août 1998, selon l’International Rescue Committee, une ONG
américaine, la guerre, les épidémies et la faim qui ont dévasté l’ex-Zaïre auraient coûté la vie à 3.3
millions de Congolais. S’ajoutant – autre grossière estimation – à 50 000 morts dans l’Ituri, la province
contiguë du Rwanda et de l’Ouganda, la tuerie de plus de 400 civils à Bunia, en mai 2003, a provoqué
l’intervention d’une force internationale, sous commandement français. Pendant trois mois, cette « task
force » devait pacifier le chef-lieu de l’Ituri, au cœur d’une région vallonnée où s’étendent des
plantations de bananes, de café et de thé, des champs d’avocats et de papayes. Ce paradis terrestre abrite
bien d’autre Bunia dont les noms ne figureront sans doute jamais sur une carte d’état-major occidental :
par exemple Drodro, Nyakunde ou Blukwa. Ces localités ont en commun d’être des lieux de massacre
où ont été passés au fil de la machette, en un seul jour, respectivement plus de 300, 500 et 900 civils, des
hommes, des femmes et des enfants. Méprisés depuis toujours, suspectés de servir aux groupes armés
rivaux de « pisteurs » dans la forêt équatoriale, les Pygmées sont particulièrement persécutés, victimes
d’actes d’anthropophagie. « Le cannibalisme a servi de moyen prémédité pour faire la guerre », conclut
en août 2003 un rapport d’enquête des nations unies, sur la région. « La consommation du cœur et du
foie des pygmées, qui conférerait aux auteurs de tels actes la faculté des victimes de chasser et de
survivre dans la jungle, peut être considérée comme du fétichisme pur. En revanche, l’obligation faite à
certaines familles de manger des parties du corps de leurs parents tués doit être considérée comme
faisant partie d’une stratégie de torture psychologique »…
En Afrique, comme partout ailleurs, l’humanité souffrante est faite d’une somme de drames individuels.
Mais ces nouvelles-là, celles du « temps du malheur » (Achille Mbembé) au jour le jour, ne parviennent
que rarement à l’extérieur. Comme l’histoire de Pierre Owono Mvondo, un Camerounais âgé
aujourd’hui de cinquante-huit ans, condamné en 1969 à trois ans de réclusion pour faux et usage de
faux. Il commence alors à purger sa peine à la prison de Sangmélima, à 180 kilomètres au sud de
Yaoundé, la capitale, où il est transféré en 1971. Au moment prévu de sa libération, l’année suivante, il
apprend qu’il a été derechef condamné à dix ans de prison supplémentaires, sans avoir revu un tribunal
ni même un juge d’instruction. « Oublié » par l’appareil judiciaire, ignoré par l’administration
pénitentiaire malgré ses protestations, l’ancien graveur, surnommé « Leppé », ne sortira de sa cellule
qu’après trente-trois ans d’emprisonnement. Il aura fallu que l’archevêque de yaoundé, Mgr André
Wouking, visite la prison centrale de Kongengui, et soit ému aux larmes par le récit de Pierre Owono
Mvondo, fervent chrétien, accroché à sa foi comme un naufragé à sa bouée. Enfin libéré, sans
indemnisation ni excuses, « Leppé » se sent à Yaoundé « comme quelqu’un qu’on a jeté en plein Paris,
une ville où il n’a jamais mis les pieds ». Son plus grand désir : « trouver du travail et une femme parce
que, pendant trente-trois ans, je n’ai pas vu la nudité d’un corps de femme ».

Sur un continent où la pitié est souvent un luxe inabordable, voilà un happy end. En revanche, un
haut fonctionnaire du Nigéria, dont la presse locale n’a pas même jugé nécessaire de rapporter le nom, a
connu une fin moins heureuse. Porte-parole adjoint du ministère de l’information d’Edo, l’un des trente-
six Etats de la fédération nigériane, il a été impayé pendant deux ans. Après avoir vainement réclamé ses
arriérés de traitement, il s’est rendu à Abuja, la capitale fédérale, pour y faire valoir ses droits. Nul ne
voulant s’occuper de son cas, il s’est installé au ministère de l’information où il vivait de la charité des
passants. Son sit-in de protestation a duré neuf mois. Puis, le lundi 19 mai 2003, les fonctionnaires du
ministère qui reprenaient leur travail après le week-end l’ont trouvé mort dans leur bureau. « Il était
malade », a expliqué l’un d’eux, se souvenant aussi que son collègue de province, mué en meuble
humain, avait demandé l’équivalent de 13 euros pour se faire soigner. Une vie en Afrique, ça vaut
combien ?
Dans son édition du 9 mai 2003, l’hebdomadaire catholique Pèlerin Magazine a publié un
sondage, « L’Afrique vue par les Français », réalisé en collaboration avec Radio France internationale
(RFI). De l’enquête de la Sofres auprès d’un échantillon national représentatif de la population française
âgée de plus de dix-huit ans, il ressort une image négative. Les adjectifs couramment associés à
l’Afrique sont : « pauvre » (76%), « instable » (52%), « corrompue » (39%) et « violente » (32%). Parmi
les priorités pour le continent, l’éducation et la formation (63%), puis une « réelle politique de lutte
contre le sida » (50%) figurent loin devant l’option « favoriser les régimes démocratiques » (34%).
Visiblement désabusés, les Français n’en sont pas moins prêts, pour 25% d’entre eux (36% parmi les
catholiques pratiquants), à « donner du temps dans des associations » au profit de l’Afrique, ou à
« parrainer un ou plusieurs enfants africains » (19%), même s’ils sont seulement 15% à vouloir encore
« donner de l’argent » et 29% à carrément baisser les bras, estimant qu’il n’y a « rien » à faire. Comme
« principaux atouts » du continent, les personnes interrogées citent « ses matières premières » (42%),
« la jeunesse de sa population » (41%) et « son potentiel touristique » (31%). Quoi de plus banal ? C’est
le bon sens qui s’exprime. Or, en présentant le sondage, Pèlerin Magazine reproche aux Français
d’ignorer « l’autre Afrique, celle des exclus de l’économie mondiale et de la société planétaire, [qui] est
en effet bien vivante, sinon bien portante », affirmant péremptoirement : « Envers et contre tout,
l’Afrique est le continent de la vie et de l’espoir. » Pour sa part, rendant compte – sous le titre : « Afro-
pessimisme hexagonal » - de cette enquête d’opinion, Jeune Afrique estime que « le scepticisme des
Français quant à la possibilité de voir émerger « une nouvelle élite intellectuelle et économique » (12%)
démontre une méconnaissance de la réalité africaine contemporaine ».
Ce n’est pas le point de vue qui sera développé dans ce livre. Pour le dire brutalement : depuis
l’indépendance, l’Afrique travaille à sa recolonisation. Du moins, si c’était le but, elle ne s’y prendrait
pas autrement. Seulement, même en cela, le continent échoue. Plus personne n’est preneur. Il ne s’agit
pas de polémiquer ni d’accabler l’Afrique qui n’en a vraiment pas besoin. En revanche, il est temps de
mettre fin à une double hypocrisie : celle des Occidentaux qui, par culpabilité historique ou veule
désintérêt, ne disent pas la vérité aux Africains qu’ils savent pourtant condamnés, à moins qu’ils ne
cessent leur œuvre collective d’autodestruction ; celle des Africains, bien conscients de leurs limites,
mais qui, juchés sur leur « dignité d’homme noir » et, en cela, aussi racistes que l’ont été certains
colons, rejettent toute critique radicale pour ne pas perdre la pension alimentaire qu’ils tirent de la
couple de l’Occident. Peut être, dans le passé, le pharisaïsme des uns et des autres ne tuait-il personne.
Mais, aujourd’hui, il est mortel. Le « temps du malheur » dont parle Achille Mbembé, l’un des rares
intellectuels du continent à appeler le désastre par son nom, est « un temps au cours duquel le pouvoir et
l’existence se conçoivent et s’exercent dans la texture de ‘animalité ». nous y sommes : des Africains se
massacrent en masse, voire – qu’on nous pardonne ! – se « bouffent » entre eux.

Les 3.3 millions de morts au Congo-Kinshasa viennent après quelque 800 000 suppliciés à la
machette, lors du génocide au Rwanda en 1994 ; après 200 000 Hutu qui ont trouvé la mort, entre
octobre 1996 et mai 1997, dans la jungle de l’ex-Zaïre ; après 300 000 victimes d’un « génocide
rampant » au Burundi depuis 1993 ; après 300 000 victimes de la faim et des violences en Somalie, pays
sans Etat depuis 1991 ; et à la suite d’autant de morts, au moins, durant une décennie de saturnales au
Liberia, de même qu’en Sierra Leone… cette comptabilité mortuaire, sur les seules dix dernières années,
est loin d’être exhaustive. Combien de morts au Soudan, où la – seconde – guerre civile dure depuis plus
de vingt ans ? Combien en Angola qui, jusqu’à la mort de Jonas Savimbi en février 2002, n’a
pratiquement pas connu la paix depuis son indépendance en 1975 ? Combien de victimes en Casamance,
au Congo-Brazzaville, où des centaines de milliers de personnes apeurées ont vécu de longs mois dans
la forêt en se nourrissant de racines et de baies sauvages ? et combien de tués, depuis septembre 2002,
en Côte d’Ivoire ? Au regard de ce bilan, qui est aussi un réquisitoire contre l’inaltérable bonne
conscience occidentale (« ni ingérence ni indifférence »), peut-on continuer de (se) mentir ? a-t-on le
droit de s’interroger sur « les capacités institutionnelles de l’Etat postcolonial », alors qu’il n’y a guère
un aéroport en Afrique qui soit convenablement administré, plus de services postaux qui fonctionnent,
que la distribution d’eau et d’électricité a dû être confiée, presque partout, à des groupes étrangers,
toujours les mêmes, ces nouvelles « compagnies concessionnaires » ? Enfin, sur un continent qui n’a
inventé ni la roue ni la charrue, qui ignorait la traction animale et tarde toujours à pratiquer la culture
irriguée, même dans les bassins fluviaux, les coopérants doivent-ils se mordre les lèvres quand, en
discutant avec leurs « homologues » africains, ils ont eu le malheur d’évoquer le « retard » de
l’Afrique ? À l’inverse, là où le téléphone marche seulement par miracle ou au prix d’une
communication satellitaire, est-il sensé de penser que « l’Internet permettra à l’Afrique de faire
l’économie d’une étape et de passer tout de suite à l’ère postindustrielle, l’âge global » ?

NECROLOGIE : Pourquoi l’Afrique meurt


STEPHEN SMITH
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
SECRETARIAT GENERAL
XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
………………..
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES D’ANTSIRABE
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
………………..

MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS


DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

APPROCHE GENRE
1. Le concept “genre”

“L’approche genre” suppose de considérer les différentes opportunités offertes aux hommes et
aux femmes, les rôles qui leur sont assignés socialement et les relations qui existent entre eux. Il s’agit
de composantes fondamentales qui influent sur le processus de développement de la société et sur
l’aboutissement des politiques, des programmes et des projets des organismes internationaux et
nationaux. Le genre est intimement lié à tous les aspects de la vie économique et sociale, quotidienne et
privée des individus et à ceux de la société qui a assigné à chacun (hommes et femmes) des rôles
spécifiques. Les spécialistes des sciences sociales et ceux du développement utilisent deux termes
distincts pour marquer, entre hommes et femmes, les différences déterminées biologiquement et celles
construites socialement: il s’agit dans le premier cas du mot “sexe”, dans le second cas du vocable
“genre”. Même si les deux termes sont liés aux différences entre les hommes et les femmes, les notions
de “sexe” et de “genre” ont des connotations distinctes.

Le sexe marque les caractéristiques biologiques (permanentes et immuables) des hommes et des
femmes, communes à toutes les sociétés et à toutes les cultures. Le genre, par contre, se réfère aux
caractéristiques qui se sont forgées tout au long de l’histoire des relations sociales. Les différences de
genre sont socialement édifiées et inculquées sur la base de la perception que les diverses sociétés ont
des différences physiques et des présupposés de goûts, tendances et capacités des hommes et des
femmes. Les différences relatives au sexe sont immuables. Par contre, l’histoire et l’analyse comparative
des sociétés ont largement confirmé que les disparités liées au genre varient selon les cultures et selon
les périodes en fonction de l’évolution de la société.

Les relations de genre sont alors définies comme les mécanismes, particuliers à chaque culture,
qui déterminent les fonctions et les responsabilités assignées aux uns et aux autres. Par effet, elles
déterminent l’accès aux ressources matérielles (terre, crédit, formation, etc.) et immatérielles telles que
le pouvoir. Les implications dans la vie quotidienne sont multiples: répartition du travail domestique et
extra-domestique et des responsabilités familiales, niveau d’éducation et opportunités de promotion
professionnelle, insertion dans les instances du pouvoir et capacité de négociation et de décision, etc.
2. Conférences internationales et ‘genre’

Cela fait plusieurs années que les gouvernements et les organisations de développement
accordent une priorité importante à la problématique de genre lorsqu’ils arrêtent conjointement leurs
orientations stratégiques et conçoivent les politiques. En effet, les dernières conférences internationales
ont toutes inscrit à l’ordre du jour le principe de la parité entre hommes et femmes en ce qui concerne
l’accès et l’allocation des ressources et les opportunités de promotion économique et sociale. Elles se
sont entendues sur la relation fondamentale qui existe entre développement durable et égalité de genre.
La Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED), à Rio, en 1992, a
explicitement abordé les aspects de genre dans la plate-forme du Sommet de la terre: “Action 21”.

De même, à la Conférence mondiale sur les droits de l’Homme, à Vienne, en 1993, les droits des
femmes ont été mis en exergue. Il a été réaffirmé que les droits fondamentaux des femmes et des filles
font partie de façon inaliénable, intégrale et indissociable des droits humains universels.

3. Solutions aux questions critiques identifiées:

 La persistance de la pauvreté qui pèse de plus en plus sur les femmes;


 L’accès inégal à l’éducation, la formation et les disparités et insuffisances dans ce domaine;
 L’accès inégal aux soins de santé, aux services sanitaires et les disparités et insuffisances;
 La violence à l’égard des femmes;
 Les effets des conflits armés et autres sur les femmes;
 L’inégalité face aux structures et politiques économiques, à toutes formes d’activité de production
et à l’accès aux ressources;
 Le partage inégal du pouvoir et des responsabilités de décision à tous les niveaux;
 L’insuffisance des mécanismes de promotion de la femme à tous les niveaux;
 Le non-respect des droits fondamentaux des femmes et les carences pour la promotion et la
protection de ces droits;
 Les images stéréotypées des femmes et l’inégalité d’accès et de participation à tous les systèmes de
communication, en particulier les médias;
 Les disparités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la gestion des ressources
naturelles et de la préservation de l’environnement;
 La persistance de la discrimination à l’égard des petites filles et des violations de leurs droits
fondamentaux ;
La planification et l’évaluation des programmes de développement ont été débattus et gouvernements et
organismes internationaux ont été priés de promouvoir de façon urgente:
 La recherche et la diffusion d’informations sur les différents domaines d’intérêt relatifs à la
problématique hommes-femmes;
 La production et la vulgarisation de statistiques sensibles aux questions de genre.
A cet égard, des recommandations spécifiques en matière de travail statistique ont été formulées dans la
Plate-forme d’action:
 Revoir l’adéquation des systèmes statistiques nationaux pour couvrir les sexo spécificités;
 Collecter, compiler, analyser et présenter les statistiques ventilées par sexe et par âge et de façon à
refléter la problématique hommes-femmes dans la société;
 Publier régulièrement un bulletin statistique sur ces éléments qui soit compréhensible par un large
éventail d’utilisateurs non spécialisés;
 Utiliser les données sexo spécifiques pour la formulation des politiques et la mise en œuvre des
programmes et des projets.
Les actions suivantes ont été proposées:
 Amélioration de la collecte de données sur la totalité des apports économiques des femmes et des
hommes, notamment par leur participation aux secteurs informels et au travail non rémunéré (dans
l’agriculture, en particulier celle de subsistance et pour les productions non marchandes) déjà pris
en considération dans le système de comptabilité nationale de l’ONU;
 Elaboration, dans les instances appropriées, de méthodes d’évaluation quantitative du travail non
rémunéré et non quantifié par les comptabilités nationales (garde des personnes dépendantes,
préparation de la nourriture, etc.) afin de l’intégrer dans les comptes accessoires ou autres comptes
officiels séparés des comptabilités nationales;
 Elaboration d’une classification internationale des activités pour établir des statistiques budget-
temps, et pour prendre en compte les différences entre les femmes et les hommes en matière de
travail rémunéré et non-rémunéré, et rassembler des données ventilées par sexe;
 Amélioration des évaluations qui, à l’heure actuelle, sous-estiment le chômage et le sous-emploi des
femmes sur le marché du travail;
 Amélioration des principes et méthodes de collecte de données concernant l’évaluation de la
pauvreté chez les femmes et les hommes, et leur accès aux ressources;
 Appui aux systèmes statistiques de l’état civil et introduction d’analyses sexo spécifiques;
 Production de données sur la morbidité et l’accès aux soins et aux services de santé;
 Etablissement de meilleures statistiques, ventilées par sexe et par tranche d’âge sur les victimes et
les auteurs de toutes les formes de violence contre les femmes;
 Amélioration des principes et méthodes de collecte de données sur la participation des femmes et
des hommes handicapés, y compris leur accès aux ressources.

4. Illustration des disparités liées au genre


Les fonctions assumées par les femmes et les hommes ainsi que les besoins spécifiques qui en
découlent sont des aspects relevant du concept de genre. Connaître et tenir compte de ces éléments sont
indispensable pour formuler des politiques et des programmes de développement durable.
a. Dans le domaine du travail
Dans toutes les sociétés, les hommes et les femmes ont des activités distinctes et ils assument des
responsabilités différentes au sein du ménage. Pour les femmes, production et reproduction sont deux
domaines étroitement imbriqués. Une grande partie de leur travail n’est pas rétribué même s’il est
productif. Les hommes ont toujours eu un rôle mineur dans les tâches domestiques: ils sont supposés
avoir un travail rémunéré à l’extérieur (tout au moins la société le conçoit ainsi). Les disparités d’accès
aux ressources entre hommes et femmes ont un effet direct sur les potentialités d’autonomie
économique assurant aux femmes et aux personnes qui en dépendent une meilleure qualité de vie. De
plus, l’accès restreint des femmes aux facteurs de production agricole, en particulier pour les cultures
vivrières, confère de sérieuses limitations à la productivité de leur travail ainsi que le faible accès à la
terre et aux autres intrants agricoles est un des obstacles fondamentaux à une productivité efficace.
Dans les secteurs non-agricoles, l’emploi est le plus souvent discriminatoire à l’égard des
femmes, que ce soit par la nature des travaux, la catégorie professionnelle ou les potentialités
d’avancement professionnel. Depuis plus de vingt ans et dans toutes les régions du monde, les femmes
ont de plus en plus investi le marché du travail. Pourtant, elles continuent à occuper des fonctions
moindres, à percevoir des salaires plus bas et à avoir moins d’opportunités de promotion.
En plus des aprioris sexistes, les femmes sont également obligées de concilier leur rôle de femme
au foyer avec celui d’agent économique productif. La durée et l’organisation de leur journée de travail,
l’évolution de leur carrière professionnelle et le niveau de leur salaire s’en ressentent. En résumé, les
possibilités et le champ du travail sont plus limités pour les femmes que pour les hommes, auxquels
s’ajoute une rémunération inférieure à fonction égale.
b. Dans le domaine de la pauvreté

La pauvreté se caractérise par la précarité des revenus, voire même l’absence de revenus,
associée à un accès très restreint aux ressources productives indispensables pour garantir des conditions
de vie durables. Elle est synonyme de faim, de malnutrition, de mauvaise santé, de mortalité et de
morbidité élevée, d’instruction insuffisante, d’habitat précaire et malsain.

Les études ont démontré que la pauvreté se féminise: au cours de la décennie 1970-1980, le
nombre de femmes qui vivaient au-dessous du seuil de pauvreté a augmenté davantage que celui des
hommes. En 1988, il était estimé que 60% des pauvres étaient des femmes. En plus des discriminations
sexistes dans le secteur de l’emploi, d’autres facteurs sont à l’origine de ce phénomène: restructuration
économique mise en œuvre dans les pays en développement, réductions budgétaires effectuées par les
gouvernements et autres mesures liées à l’adoption des modèles économiques néolibéraux. Les femmes
ont subi, beaucoup plus cruellement que les hommes, la réduction des postes de travail de la fonction
publique et des services et avantages sociaux. La désintégration des systèmes d’assistance a accru la
charge de travail des femmes. Les soins aux enfants, aux anciens, aux malades et aux handicapés,
assurés auparavant en partie par les services sociaux, ont alors échu totalement aux femmes. Elles
doivent, non seulement parer à cette défaillance, mais gérer leurs faibles ressources. Cette féminisation
de la pauvreté est encore plus tangible pour les femmes chefs de famille. Dans un ménage dirigé par un
homme, les apports se complètent: l’homme participe au bien-être de la famille par des revenus et la
femme, tout en fournissant des biens et services à la famille, peut s’adonner à une activité rémunératrice.

La pauvreté est plus aiguë dans les zones rurales où la disponibilité des services et les
opportunités de travail sont plus restreintes qu’en milieu urbain. Elle est plus probable chez les femmes
que chez les hommes étant donné le moindre accès de celles-ci aux ressources et aux facteurs de
production et leur plus grand isolement. Le crédit, la terre, l’héritage, l’instruction, la formation,
l’information, la vulgarisation, la technologie, les intrants agricoles sont plus aléatoires pour elles, sans
compter leur pouvoir inégalitaire de décision sur leur propre production et celle du ménage. Les
incitations gouvernementales à la production favorisent le plus souvent les cultures de rente alors que les
femmes sont davantage engagées dans les cultures vivrières.

En outre, la vulnérabilité des femmes prend certaines de ses racines au sein même de la famille:
par exemple, pour l’inscription des enfants à l’école, dans les ménages pauvres, les parents préféreront
investir sur les garçons et garderont les filles à la maison où elles assureront une partie du travail
domestique et de production.

c. Dans le domaine de la vie familiale

Dans toutes les sociétés, les femmes assument la majeure partie du travail domestique et sont les
principales responsables de l’éducation des enfants et des soins aux personnes âgées et aux malades. La
vie des femmes est énormément marquée par la reproduction qui a une influence directe et évidente sur
leur état de santé et sur les opportunités d’accès à l’instruction, à l’emploi, aux revenus. Dans les
sociétés où les femmes se marient très jeunes, et beaucoup plus précocement que les hommes, la
subordination au mari sera plus forte et conditionnera les possibilités d’instruction, de travail, etc.

L’émigration masculine croissante due au chômage et l’instabilité des relations conjugales ont
accru le nombre de ménages dirigés par des femmes. La série de recensements de 1990 révèle qu’en
Amérique latine 21% des ménages sont dirigés par une femme. La proportion atteint 35% aux Caraïbes.
C’est le taux le plus élevé de toutes les régions du monde. En général, les différences entre familles
dirigées par une femme et celles par un homme se font sentir à tous niveaux: composition, envergure
des affaires familiales et mode de gestion, nutrition, éducation des enfants et disponibilité des revenus.
Une femme seule a une responsabilité double car, d’une part, elle s’engage économiquement pour
obtenir des revenus et, d’autre part, elle assume son rôle de femme au foyer. Autre phénomène, les
femmes vivent plus longtemps que les hommes. Par conséquent, le nombre de veuves est plus important
que celui des veufs. Un homme divorcé, séparé ou veuf se remarie ou se réinstalle en ménage plus
aisément et plus fréquemment que ne le font les femmes restées seules.

Généralement, on enregistre comme chef de famille celui qui donne le nom à la famille. Les
stéréotypes font qu’un homme majeur est automatiquement considéré comme chef de famille, même si
les responsabilités économiques et autres sont à la charge de la femme. Ainsi, la majorité des ménages
dirigés par une femme sont monoparentales car, il est démontré que seulement 1,4% des femmes chefs
de famille avaient un conjoint.

d. Dans le domaine de la santé et de la nutrition

Les femmes et les hommes ont des demandes de santé distinctes, à cause des différences
biologiques, mais aussi à cause de leur mode de vie lié aux rôles spécifiques que la société leur a
assignés. La santé masculine est plus fragilisée par les maladies professionnelles, les accidents du travail
et de la route et le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie, etc. L’incidence du cancer, des maladies et
lésions cardio-vasculaires, principales causes de la mortalité, est plus élevée chez les hommes. Le style
de vie (comportements culturels et sociaux) et les caractéristiques biologiques en sont les principales
causes. Les risques de maladies encourus par les femmes sont souvent liés à la reproduction. Leur santé
est plus fragile au cours des grossesses: risques d’anémie, de malnutrition, d’hépatite, de malaria, de
diabète, etc.

Toutefois, les femmes ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes. Dans les pays
européens, nord-américains et quelques pays d’Amérique latine, la différence oscille entre 5 et 12 ans.
Les hypothèses expliquant ce phénomène sont nombreuses: causes génético-biologiques,
environnementales, sociales, etc. Toutefois, aucun consensus ne s’est encore établi définitivement14.
Dans certains pays asiatiques, l’espérance de vie des femmes ne suit pas ce schéma: les règles
religieuses et les normes culturelles imposent aux femmes certaines interdictions pour les soins
médicaux et la fréquentation des services de santé.

Parallèlement, le manque de ressources, les contraintes sociales et les coutumes induisent des
disparités entre filles et garçons en termes de nutrition, de morbidité et de mortalité. Dans certains pays,
la valeur accordée aux enfants de sexe masculin est supérieure à celle des enfants de sexe féminin. Les
parents recourront alors plus facilement aux services sanitaires pour les garçons et leur fourniront une
nourriture plus abondante et de meilleure qualité.

Dans certaines sociétés, la répartition des aliments au sein du ménage peut être également
inéquitable entre adultes (les femmes servent d’abord la famille et ne mangent que ce qu’il reste). Elles
peuvent aussi avoir une alimentation déséquilibrée, avec les séquelles que cela implique, spécialement
lors des périodes de grossesse et d’allaitement. Dans la mesure où les femmes sont les plus pauvres des
pauvres, en particulier lorsqu’elles sont chefs de ménage, elles souffrent souvent de dénutrition d’autant
qu’elles se privent pour assurer à leurs enfants un minimum alimentaire.
Sachant que la plus grande partie de la production vivrière est aux mains des femmes, il serait
judicieux d’augmenter la productivité de leurs cultures par un accès facilité au crédit, à la technologie et
aux services agricoles. Le niveau nutritionnel de tous en bénéficierait largement.
Des services nationaux et des ONG de planification familiale et de santé publique se sont ouverts aux
questions de protection maternelle et infantile, permettant ainsi à certains groupes exclus de la santé de
bénéficier d’un minimum de soins.
e. Dans le domaine de l’éducation

Dans ce texte le vocable éducation doit être entendu dans le sens instruction scolaire. Cette
précision paraît nécessaire car l’éducation recouvre des domaines qui vont bien au-delà de la scolarité et
de l’instruction proprement dite.
Le marché du travail, de plus en plus concurrentiel, exige, chaque jour davantage, un niveau
d’instruction de plus en plus élevé. Les personnes sans bagage éducatif se retrouvent incontestablement
dans une position de désavantage. Par ailleurs, il est reconnu que dans un processus de changement,
l’instruction permet de passer de l’exclusion (marginalisation) à une insertion active. Pourtant, dans
beaucoup de sociétés subsistent encore des barrières et des préjugés qui restreignent l’accès des femmes
à l’instruction.

Les femmes analphabètes sont plus nombreuses que les hommes et plus le taux d’alphabétisation
d’un pays est faible, plus les disparités sont en défaveur des femmes. L’UNESCO estime que dans les
pays en développement, 41% des femmes sont analphabètes contre 20% d’hommes.

Dans les zones rurales de certains pays, le taux d’analphabétisme des femmes, âgées de 15 à 24
ans, est deux à trois fois supérieur à celui des zones urbaines16. Les filles abandonnent plus tôt l’école,
particulièrement en milieu rural où leur aide est requise pour les tâches domestiques et productives.
L’absence de services scolaires, comme le transport de proximité, creuse cet écart en ayant un effet
direct sur le taux de fréquentation scolaire des filles. Lorsque la distance à parcourir pour se rendre à
l’école est longue, les parents craignent que leurs filles soient enlevées en chemin. Cette attitude est plus
de mise dans les sociétés où les us et coutumes réglementent les déplacements des femmes.

Au niveau des études supérieures, dans certaines régions, le nombre de filles augmente et est
parfois même supérieur (cas des Caraïbes et en Asie occidentale) à celui des garçons. Mais, de réelles
différences existent quant à la nature des études embrassées. Les préjugés, les réticences des familles,
les habitudes sociales donnent la part belle aux garçons dans les domaines scientifiques et techniques.
Les filles, celles qui peuvent accéder à l’éducation supérieure, sont quant à elles incitées à opter pour
des carrières dites féminines, qui ont le plus souvent peu de débouchés et mal rétribuées. Les processus
éducationnels portent en eux une logique de ségrégation des femmes par rapport à l’emploi.

f. Dans le domaine de l’environnement

Les risques encourus par la dégradation de l’environnement touchent la qualité de vie et la


charge de travail avec des effets différents pour les hommes et les femmes. Les femmes sont les
premières touchées par l’épuisement des ressources naturelles. Dans les zones rurales de bien des pays
en voie de développement, elles sont responsables de l’utilisation et de la gestion quotidiennes des
ressources naturelles. Elles subviennent également aux besoins de la famille par les cultures vivrières, la
collecte des produits forestiers, la corvée de bois et d’eau. La déforestation galopante et l’assèchement
des sources d’eau conduisent les femmes à parcourir des distances de plus en plus grandes, les obligeant
à passer beaucoup plus de temps et à dépenser plus d’énergie pour produire et trouver les denrées
indispensables. Leur charge de travail est décuplée et leur marge de temps libre considérablement
réduite. Se consacrer à des activités productives plus rentables devient alors problématique.
La détérioration de l’environnement due à une mauvaise gestion et utilisation des déchets et des
agents polluants peut avoir un impact démesuré sur la santé des femmes qui sont, apparemment, plus
sensibles aux effets toxiques des substances chimiques. Les risques pathologiques sont plus élevés dans
les couches de population à faible revenu qui vivent dans les zones défavorisées. Généralement, les
industries et les usines sont implantées au voisinage de ces quartiers pauvres qui se retrouvent alors
noyés dans des fumées polluantes.
Dans les pays industrialisés, où les modèles de consommation et de production vont souvent à
l’encontre du développement durable, les ressources naturelles et les êtres humains subissent des
préjudices énormes. Le réchauffement de la planète, l’amincissement de la couche d’ozone et la
diminution de la diversité biologique sont des résultats de ces phénomènes de dégradation.
Parallèlement, dans les pays pauvres, autant les hommes que les femmes surexploitent les ressources
naturelles pour survivre, ce qui conduit à la dégradation des sols, la destruction de la flore, de la faune,
des ressources marines et halieutiques, la baisse de qualité de l’eau, etc.

Dans beaucoup de pays, la vie de la population rurale dépend totalement des ressources
naturelles. La dégradation du milieu touche surtout les personnes les plus vulnérables et celles vivant en
étroite dépendance avec l’environnement. Par conséquent, il est important de comprendre les disparités
liées au genre dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, de la responsabilité de la
dégradation de l’environnement et de la participation aux prises de décision relatives à cette question.

g. Dans le domaine de la vie publique et des instances de décision

L’inégalité entre hommes et femmes persiste dans la vie publique et dans les instances
décisionnelles. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les gouvernements, les assemblées
législatives et dans beaucoup d’autres secteurs cruciaux influant sur l’opinion publique tels que l’art, la
culture, les médias, la religion. Dans seulement 16 pays, les femmes occupent plus de 15% des charges
ministérielles et dans 59 autres, elles ne sont titulaires d’aucun poste ministériel. Pratiquement dans tous
les pays, les femmes ont acquis le droit de vote. Pourtant, leur nombre dans les parlements est toujours
très faible: en 1994, dans le monde entier, les femmes parlementaires ne représentaient que 10% des
députés.

Les inégalités dans la vie publique trouvent leur premier ancrage dans la vie quotidienne
familiale: la distribution inégalitaire des responsabilités et de la division sexuelle du travail qui
circonscrit fortement l’espace des femmes et entrave leur participation à la vie publique. A cela
s’ajoutent les images stéréotypées et l’a priori social et culturel qui constituent pour elles un obstacle à
leur entrée dans des hautes fonctions liées au pouvoir politique et économique.

Aussi les femmes occupent rarement des fonctions de direction dans les grandes entreprises: il
est toujours exceptionnel de trouver une femme à la tête de l’une d’entre elles ou à un haut poste de
responsabilité. Les charges ministérielles du budget et des finances ainsi que les postes de direction des
banques centrales sont le plus souvent aux mains des hommes et seul un faible pourcentage des postes
de gestion ou d’administration est accordé aux femmes.

RAPPORT UNESCO, DEC 2011


MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
SECRETARIAT GENERAL
XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
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DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES D’ANTSIRABE
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SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
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MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS


DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

MARIAGE PRECOCE
Le mariage précoce, et plus particulièrement celui des filles, doit cesser, estime le Fonds des
Nation unies pour l'enfance et la jeunesse (Unicef) dans un rapport intitulé « Mariage précoce :
conjointe enfant ». Le rapport explique pourquoi la pratique des mariages précoces se poursuit et
comment elle est sans doute en augmentation parmi les populations extrêmement pauvres du globe.
L'Unicef dénonce les effets dévastateurs de tels mariages qui s'appuient encore sur de vieilles traditions.
Dans tous les cas, ces pratiques sont autant de violations d'une série de textes, de déclarations et de
conventions des Nations unies protégeant les droits de l'homme – et, plus particulièrement, les droits
reconnus la Convention des droits de l'enfant. De tels mariages, note l'étude, ont de "profonds effets sur
le plan physique, intellectuel, psychologique et émotionnel, et mettent fin aux possibilités d'éducation et
de croissance individuelle".

Dans certains pays, la moitié des filles est déjà mariée à l'âge de 18 ans et "des millions d'enfants
et de jeunes gens, de filles en particulier, subissent des retombées négatives" de tels mariages.
"Contraindre les enfants, en particulier les filles, à se marier en bas âge peut être dommageable
physiquement et sur le plan émotionnel", dit Carol Bellamy, directrice exécutive de l'Unicef. "Cette
pratique viole les droits à la liberté personnelle et à la croissance. Jusqu'à présent, il n'y a jamais eu
d'effort fait afin d'étudier le mariage d'enfants comme représentant en soi une violation des droits
humains eux-mêmes".

En analysant le mariage d'enfants comme une violation de leurs droits fondamentaux, l'Unicef
cherche à créer une situation propice au changement. "Il s'agit là d'une autre étape d'un mouvement
croissant, qui cherche à briser le silence désespéré de millions d'enfants, en particulier des filles, qui
ont été abandonnées à un sort marqué souvent par la misère et la souffrance".
TEXTE I-Les mariages précoces dans le monde

Les mariages d'enfants ont lieu dans le monde entier, mais sont une pratique courante dans
certaines parties d'Afrique et d'Asie du Sud. En1993, au Rajasthan (Inde), note l'Unicef, 56% des
femmes étaient mariées avant l'âge de 15 ans et 17% avant l'âge de 10 ans. Pire encore, dans ce même
Etat de l'Union indienne des enfants de 2 à 3 ans sont offerts en mariage par leurs parents. "Un moyen
éprouvé, selon le rapport, d'organiser la transmission de la propriété et de la richesse au sein des
familles".

Le rapport de l'Unicef donne quelques chiffres : les pourcentages des filles âgées entre 15 et 19
ans et qui sont déjà mariées sont, respectivement de : 74% en République Démocratique du Congo; 70%
au Niger; 54% en Afghanistan; 51% au Bangladesh; 30% au Honduras, et 28% en Iraq.
Au Niger, 44% des femmes entre 20 et 24 ans se sont mariées avant l'âge de 15 ans, note l'étude qui
explique ce phénomène par deux raisons principales: "renforcer les liens dans ou entre les
communautés, et protéger les filles contre les grossesses hors mariage".

D'une manière générale, le mariage précoce est plus répandu en Afrique centrale et occidentale
(40% à 49% des filles mariées avant 19 ans) qu'en Afrique orientale (27%) du Nord ou du Sud (20%),
relève l'étude. Un grand nombre d'entre elles deviennent deuxième ou troisième épouse des ménages
polygames et courent le risque élevé de devenir des esclaves sexuelles.

Dans les pays industrialisés, les femmes se marient rarement avant 18 ans (4% aux Etats-Unis et
1% en Allemagne), à l'exception de certains pays d'Europe de l'Est à l'économie fragile (Albanie ou
Macédoine), ou dans les communautés tsiganes. L'Unicef voudrait affiner ce constat pour convaincre les
Etats de mettre un terme à ces pratiques, considérées "comme un obstacle majeur à l'accomplissement
des droits humains".
Coutume très répandue, le mariage précoce menace les droits des filles et des garçons. Le rapport
analyse les raisons de ces mariages précoces dont le facteur principal reste la pauvreté, la protection des
fillettes de tout harcèlement sexuel, mais aussi leurs conséquences comme la marginalisation sociale
et/ou le semi-esclavage, sexuel ou non, des jeunes filles. Il étudie les implications nombreuses du
mariage d'enfants, de la limitation de leur liberté personnelle, à l'impact sur la santé et l'éducation. Pour
les garçons comme pour les filles, un mariage précoce a de profondes conséquences physiques,
intellectuelles, psychologiques et émotives; il coupe à la racine les occasions offertes par l'étude et les
chances de croissance personnelle. En outre, chez les filles, le mariage précoce est "presque toujours
synonyme de grossesse - qui est la cause des hauts taux de mortalité maternelle - et d'accouchement
prématurés ainsi que d'une existence d'asservissement domestique et sexuel sur laquelle elles n'ont nul
pouvoir". Les adolescentes sont également plus sujettes que les femmes d'âge mur aux maladies
transmises sexuellement, le HIV/SIDA inclus. Le préjugé ayant cours dans plusieurs pays selon lequel
le fait de coucher avec une jeune fille vierge guérit du HIV/SIDA, fait augmenter dangereusement cette
situation de vulnérabilité.

La pauvreté est l'un des principales assises du mariage d'enfants. Au Bangladesh, des parents
confrontés à la pauvreté se laissent convaincre de se séparer de leurs filles par des promesses de
mariages, ou encore de faux mariages, qui servent en fait à attirer les filles pour les contraindre à se
prostituer à l'étranger. Des informations en provenance d'Iraq indiquent que le phénomène du mariage
précoce y est en augmentation, croissance qui est en proportion directe avec celle de la pauvreté.

Des données venant d'Egypte indiquent que 29 pour cent des épouses adolescentes ont été
battues par leurs maris (ou mari et autres) et, de ces adolescentes, 41 pour cent avaient été battues durant
la grossesse. Une étude en Jordanie publiée en 2000 montre que 26 pour cent des cas rapportés de
violence domestique sont commis contre des épouses de moins de 18 ans.

La violence domestique fait en sorte que, poussées par le désespoir, quelques filles optent pour la
fugue. "Celles qui le font, confie le rapport, et celles qui choisissent leur conjoint malgré l'avis contraire
des parents, peuvent être punies voire même tuées par leurs familles. Ces filles encourent le risque d'être
"tuées par honneur", comme on le voit au Bangladesh, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Pakistan, en
Turquie et ailleurs".

Afin de prévenir le mariage d'enfants, un large éventail d'organisations et d'individus, allant des
chefs de communauté aux organismes internationaux, ont décidé d'agir. Un premier pas est d'informer
les parents et les jeunes parents des conséquences négatives d'un mariage précoce afin qu'ils puissent le
prévenir.

L'éducation est la clé de ce processus. Convaincre les parents de garder leur fille à l'école est un
élément essentiel du développement complet des filles - et du report du mariage. Le Sri Lanka et l'Etat
indien du Kerala en sont des exemples éloquents. Chez ces deux pays, l'âge du premier mariage est
élevé. Les deux ont également accordé la priorité à l'éducation des filles. Le rapport souligne que "la
façon dont les hommes et les femmes perçoivent leurs rôles et leur capacité a changé et a conduit à un
soutient plus grand des droits des femmes, en regard à celui que l'on constate dans plusieurs autres pays
de (l'Asie du Sud)".

Pour les filles qui sont déjà mariées, des services doivent être développés afin de les conseiller
sur les questions importantes, qui vont de l'abus à la reproduction. Des filles âgées de 15 à 19 ans
donnent naissance à 15 millions de nouveau-nés par an. Plusieurs d'entre elles accouchent sans avoir eu
recours à une clinique prénatale ou recevoir l'aide d'une sage-femme professionnelle, ce qui peut avoir
de lourdes conséquences sur la santé de la mère et de l'enfant.

L'action de l'Unicef pour combattre le problème du mariage précoce s'inscrit dans une approche
plus large contre la discrimination des sexes, laquelle sapent les droits des femmes et de l'enfant. Le
Programme global d'éducation des filles de l'Unicef œuvre dans plus de 60 pays afin d'assurer que les
filles aient un accès égal à l'éducation, ce qui représente la clé du report du mariage et du développement
général des filles. En plus d'aider les campagnes de promotion et de communication dans différents
pays, l'Unicef a aussi soutenu le développement de deux projets qui eurent du succès dans des régions
où le taux de mariage des enfants est élevé : en Asie du Sud et en Afrique Subsaharienne.

En Asie du Sud, le projet Meena, ainsi nommé d'après l'héroïne d'un ensemble multimédia, sert
de catalyseur pour discuter de la discrimination des sexes dans l'enfance. Les questions abordent la
préférence pour le fils, le traitement injuste des filles dans la famille, leur accès plus difficile aux
services de santé et d'éducation, de même que les pratiques traditionnelles dommageables telles que la
dot, le harcèlement sexuel et le mariage précoce.

Se fondant sur le succès de Meena, le Projet de communication adolescente Sara fut développé
dans 10 pays d'Afrique de l'est et de l'ouest. L'importance de demeurer à l'école est l'un des principaux
messages de cette série radiophonique. Parmi les autres questions abordées, on compte le HIV/SIDA, les
charges de travail domestique, les mutilations sexuelles féminines et le mariage précoce.
TEXTE II : Le mariage d'enfant

C'est en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud que la pratique du mariage précoce des filles
est la plus répandue. Cependant, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans certaines parties de
l'Asie, le mariage à la puberté ou peu de temps après est courant chez certaines catégories de population.
Par ailleurs, dans certaines régions d'Afrique occidentale et orientale et d'Asie du Sud, il n'est pas rare
que les filles se marient bien avant leur puberté.
Il est difficile de connaître le nombre exact des mariages précoces car il y en a tellement qui ne sont ni
officiels ni enregistrés. Ceci étant dit, les statistiques sont disponibles pour une centaine de pays et
montre que :

 Dans les pays en développement, plus de 60 millions de femmes entre 20 et 24 ans étaient
mariée ou en concubinage avant 18 ans. plus de 31 millions d'entre elles vivent en Asie du Sud
(selon les estimations de l'UNICEF basées sur MICS, DHS et autres enquêtes nationales, 1987-
2006).
 Dans les pays comme le Bangladesh, la République Centrafricaine, le Tchad, la Guinée, le Mali,
et le Niger plus de 60 pour cent des femmes sont mariées ou en concubinage avant leurs dix-
huitièmes anniversaires (MICS, DHS et autres enquêtes nationales, 1987-2006).
 Les filles vivant dans la tranche des 20 % les plus pauvres se marieront à un âge plus jeune que
celles vivant dans la tranche des 20 % les plus riches. Au Pérou 45 % des femmes ont été
mariées avant 18 ans parmi la tranche des 20 % les plus pauvres, alors que 5 % ont été mariées
avant 18 ans dans la tranche des 20 % les plus riches (selon les estimations de l'UNICEF basées
sur DHS 2000).
 Les femmes bénéficiant d'une éducation primaire sont moins nombreuses à s'être mariées par
rapport aux enfants qui n'ont reçu aucune éducation. Au Zimbabwe, 48 % des femmes qui ont
suivi l'école primaire ont été mariés avant 18 ans, alors que 87 % d'entre elles n'ont pas été à
l'école (selon les estimations de l'UNICEF basées sur DHS 1999).

Les parents décident de marier leurs filles de bonne heure pour un certain nombre de raisons. Les
familles pauvres peuvent considérer une fille jeune comme un fardeau économique et son mariage
comme un indispensable moyen de survie pour la famille. Elles peuvent penser que le mariage d'enfant
protège leur fille contre les dangers de la violence sexuelle ou, d'une façon plus générale, la confie aux
bons soins d'un protecteur de sexe masculin. Le mariage d'enfant peut aussi être considéré comme un
moyen d'éviter aux filles d'être rendues enceintes en dehors du mariage.

Le mariage d'enfant peut également être inspiré par la discrimination fondée sur le sexe. On peut
marier les filles de bonne heure pour s'assurer de leur docilité au sein de la famille de leur mari et de
maximiser le nombre de leurs grossesses.

Le mariage précoce peut avoir des conséquences tout à fait préjudiciables pour ces enfants,
parmi lesquelles :

- Refus d'accès à l'éducation : une fois mariées, ces filles ne vont généralement pas à l'école ;
- Problèmes de santé : il s'agit notamment des grossesses prématurées, qui élèvent les taux de
mortalité maternelle et infantile ;
- Par ailleurs, les adolescentes sont plus vulnérables aux infections sexuellement transmissibles,
y compris le VIH/SIDA ;
- Maltraitance : elle est fréquente dans les mariages d'enfants. En outre, il arrive souvent que les
enfants qui refusent de se marier ou qui choisissent leur futur conjoint contre la volonté de
leurs parents soient punis, voire deviennent les victimes de « crimes d'honneur » commis par
leur famille.
Alors que certaines jeunes filles sont contraintes à ces unions, d’autres sont trop jeunes pour
prendre une décision en connaissance de cause.

Dans certaines régions du monde, les mariages de fillettes ne sont pas inhabituels. Les mariages
suivants de près la puberté sont courants chez les populations au mode de vie traditionnel.

Les parents décident de marier leurs très jeunes filles pour un certain nombre de raisons :

- Certaines familles pauvres considèrent une fille jeune comme un fardeau économique et son mariage
comme un indispensable moyen de survie pour la famille ;
- Ces familles peuvent penser que le mariage de leur fille-enfant la protège contre les dangers de la
violence sexuelle. Elles la confient ainsi aux bons soins d'un protecteur de sexe masculin ;
- Le mariage précoce peut aussi être envisagé comme un moyen d'éviter aux filles de tomber enceintes
en dehors du mariage ;
- Le mariage précoce est également considéré comme une stratégie économique pour la famille ;
- Le mariage d'enfants peut également être inspiré par une certaine discrimination sexuelle. On marie
les filles de bonne heure pour s'assurer de leur docilité au sein de la famille de leur mari et maximiser
le nombre de leurs grossesses. Certaines sont contraintes à ces unions, d’autres sont simplement trop
jeunes pour prendre une décision en connaissance de cause. Le consentement est alors donné par une
autre personne au nom de l’enfant. L’enfant n’a pas la possibilité d’exercer un quelconque droit. Pour
cette raison, les mariages précoces peuvent être également appelés mariages forcés. Il est difficile de
connaître le nombre exact de mariages précoces car il y en a beaucoup qui ne sont ni officiels ni
enregistrés. Ceci étant dit, les statistiques sont disponibles pour 70 pays et montrent que :

Le mariage précoce a des conséquences tout à fait préjudiciables pour ces enfants, parmi lesquelles :

• Le refus d'accès à l'éducation : une fois mariées, ces filles ne vont généralement pas à l'école.
• Des problèmes de santé : il s'agit notamment de grossesses prématurées, qui contribuent à des taux
de mortalité maternelle et infantile élevés. Par ailleurs, les adolescentes sont plus vulnérables aux
infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/SIDA.
• La maltraitance : elle est fréquente dans les mariages d'enfants. En outre, il arrive souvent que les
enfants qui refusent de se marier ou qui choisissent leur futur conjoint contre la volonté de leurs parents
soient punis, voire deviennent les victimes de « crimes d'honneur » commis par leur famille. De
nombreuses adolescentes, contraintes à des mariages précoces, sont victimes de violences domestiques
prolongées. De plus, les mariages précoces sont souvent suivis de l’abandon des épouses. Ceci plonge
les jeunes filles dans une extrême pauvreté et accroît le risque de les voir basculer dans la prostitution.

Source: UNICEF
Déc, 2012
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MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS


DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

L’AFRIQUE : L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT


RURAL
L’activité agricole est au cœur de l’économie des pays africains au sud du Sahara. Elle fait vivre
et travailler les deux tiers de la population et représente directement de 30 à 60 % du PIB et la moitié
des exportations dans la majorité des pays. Pourtant, l’agriculture africaine n’a pas rempli les diverses
fonctions que l’on pouvait attendre d’elle.

Trois facteurs critiques la caractérisent aujourd’hui :

- La production alimentaire n’augmente pas au même rythme que la croissance démographique ;


- Dans le même temps; la production exportable, après une période de croissance qui a duré
plusieurs décennies, diminue, les termes de l’échange se dégradent en longue période et les parts
de marché de l’Afrique se réduisent ;
- Enfin, cette production s’effectue dans des conditions naturelles difficiles et souvent aux dépens
du milieu naturel qui s’appauvrit en terres fertiles, en pâturages et en forêts.

Les politiques agricoles mises en œuvre depuis trente ans se sont traduites par une grande
difficulté à s’adapter aux contraintes économiques du monde moderne. Elles se sont caractérisées
notamment par le poids d’un secteur public inefficace et par un système de prélèvement et d’allocation
de ressources financières pénalisant le monde rural et décourageant les producteurs locaux.

De nouvelles stratégies de développement rural s’imposent donc pour les années 90. Avant
d’analyser les composantes de ces stratégies, il est nécessaire d’évaluer l’efficacité des politiques
agricoles qui ont été conduites par les Etats et qui étaient orientées vers la production, la
commercialisation et la modernisation agricoles, et d’examiner les modalités d’insertion dans le marché
mondial de l’agriculture africaine.
1. LES POLITIQUES AGRICOLES ET LES REPONSES DES PRODUCTEURS

Au moment des indépendances africaines, le dispositif de la traite coloniale a été transféré au


nouveau pouvoir politique et administratif qui en a préservé les mécanismes fondamentaux : fixation des
prix aux producteurs, établissement de barèmes, contrôle de la distribution des intrants, du crédit
agricole et de la collecte des produits. Avec la création des organes d’encadrement et de vulgarisation,
des offices de commercialisation et des caisses de stabilisation, l’emprise de l’Etat s’est accrue. Dans
plus de trente pays africains, à la fin, des années 1980, l’Etat se réservait encore le contrôle de l’achat et
de la distribution des engrais, des semences, du matériel agricole. Presque partout, les prix à la
production et à la consommation étaient réglementés. Par ces moyens, l’Etat poursuivait théoriquement
deux objectifs : encourager la production vivrière et assurer un approvisionnement régulier des villes.
Tout cet arsenal de moyens a produit des effets particuliers, souvent divergents des objectifs poursuivis,
fondamentalement parce que la rationalité des comportements des producteurs n’était pas prise en
considération.
Afin de montrer les limites des politiques étatiques qui ont longtemps prévalu en matière
agricole, nous distinguerons le rôle exercé par la politique des prix sur l’offre de produits agricoles,
l’influence des mécanismes de commercialisation et, enfin, le comportement du paysan face à
l’innovation technologique. Mais il est clair qu’il existe toujours des liens entre eux et une hiérarchie qui
varie selon les situations concrètes.

1.1. Le producteur face à la politique des prix

La réaction de l’offre agricole aux variations des prix a été probablement l’objet de la littérature
la plus abondante consacrée à l’agriculture dans les économies en développement depuis les travaux
pionniers de M. Nerlove et T.W. Schultz dans les années 50 et 60. De nombreux économistes ont
soutenu l’idée selon laquelle la politique de prix inadéquate menée par les gouvernements africains dans
les années 70 était la cause majeure de faibles performances de l’agriculture. Cette observation repose
sur la thèse traditionnelle selon laquelle l’offre agricole réagit, toujours et dans toutes les circonstances,
favorablement aux hausses des prix de vente.
A l’opposé de cette thèse, il est souvent rappelé que si une réponse positive aux hausses de prix
est constatée dans les économies développées, une telle réaction ne se vérifie pas automatiquement dans
les pays africains, notamment parce que l’agriculteur a un objectif de revenu minimum permanent et,
par conséquent, si le prix s’accroît, la production d’un plus faible montant suffira à fournir le revenu
requis. Il y aurait dans ce cas relation négative entre le prix et l’offre commercialisée.
La vérification empirique de la réaction de l’offre-appréciée sur les quantités produites, sur les
superficies emblavées ou sur les quantités commercialisées-aux prix est en réalité une entreprise
difficile, car il y a une grande variété de productions et donc de prix, et la réponse de l’agriculteur peut
être très différente selon les cas.

En particulier, il convient de distinguer :

- Le cas des cultures vivrières (céréales sèches, riz…) pour lesquelles le prix de vente n’influence que
la commercialisation du surplus de celui des cultures de rente (arachide, coton, café, cacao, thé…) ;
- Les situations où soit les substitutions, soit les complémentarités de production sont possibles ;
- Les réponses aux variations de prix d’achat des intrants et aux variations de prix de vente des
produits ;
- Enfin, la réaction aux changements de prix relatifs d la production de tel ou tel produit de la
réaction de l’offre agricole globale aux changements du niveau général des prix agricoles.
Les estimations reposent sur les prix officiels. En fait, dans les pays à intervention publique, il
est courant que les producteurs ne perçoivent pas les prix officiellement décrétés, mais des prix
inférieurs en raison des problèmes de trésorerie des offices chargés de la collecte des productions. En
revanche, le marché privé peut offrir des prix supérieurs. Dès lors, pour évaluer les élasticités, il faut
connaître et tenir compte de ces écarts. Toutefois, avec la libéralisation des prix qui accompagne les
réformes actuelles, ces situations de double prix deviennent une exception, ce qui fait que la principale
différence à prendre en compte est l’existence ou non de retard de paiement aux producteurs (sont-ils
payés au comptant ou en retard ?).
La question de la substitution entre cultures vivrières et de rente

Les interrogations sur l’influence des prix concernent également la substituabilité entre
productions, par exemple entre le riz et les céréales sèches ou entre les céréales locales et les produits
exportables. A l’évidence, pour qu’il y ait remplacement de production, il faut que la modification du
niveau des prix relatifs soit significative puisque la substitution entraîne un coût. Elle doit être en outre
considérée comme suffisamment durable pour qu’un changement d’organisation dans les systèmes
culturaux vaille la peine d’être engagé.
La question est en fait complexe. En effet, selon les régions et les productions, la substitution est
ou non une réalité. Au Sénégal, elle semble exister sous certaines conditions entre les céréales et
l’arachide. Par contre, au Mali, il y a complémentarité entre coton et maïs puisque l’on observe une
évolution commune des deux produits qui tient à l’efficacité conjointe des engrais et de l’utilisation des
techniques plus performantes. Par ailleurs, on sait que les différentes cultures ne remplissent pas la
même fonction : le riz sert à la fois à la consommation et à la vente en cas de besoin en numéraire,
d’autres produits sont essentiellement destinés à la commercialisation. Paradoxalement, dans certains
cas, une augmentation des prix des produits de rente peut être bénéfique à la sécurité alimentaire. La
combinaison production vivrière/production de rente permet souvent de retarder la commercialisation
des produits vivriers et donc d’optimiser la fonction de stockage et le calendrier de mise sur le marché.

L’influence du prix des intrants

Dans certains cas, plusieurs indices à croire que le véritable déterminant de l’offre agricole n’est
pas le niveau du prix de cession des produits, mais plutôt celui des intrants (semences, engrais,
pesticides). La quantité moyenne d’engrais chimiques utilisés en Afrique était inférieure en 1986 à 8,5
kg par hectare, contre 90 kg en Chine et en Inde et 70 kg en moyenne dans les pays en développement.

La demande est faible parce que les agriculteurs ont l’habitude de n’utiliser que des quantités
limitées de produits organiques, tels les matières végétales décomposées et le fumier, et aussi parce que
les cultures traditionnelles ne réagissent que modérément aux engrais chimiques. Pourtant, la demande
d’engrais augmentera à mesure que les systèmes culturaux changeront et que de nouvelles variétés de
cultures seront adoptées.

J.-M. Fontaine s’intéressant au Kenya et à la Tanzanie note que « l’élasticité-prix de la demande


d’engrais est plus forte que celle de l’offre de production et qu’une baisse du prix des engrais entraîne
une augmentation relative de leur consommation supérieure à l’augmentation qu’une même hausse du
prix des produits exercerait sur la production »3. Les conséquences de cette observation sont
importantes. La réduction brutale des subventions aux intrants inscrites dans les nouvelles politiques
d’ajustement au nom de la « vérité économique » peut avoir des effets très négatifs sur les
comportements des agriculteurs, même si, en compensation, les prix agricoles sont augmentés. Il
s’ensuit, dans des délais plus ou moins rapides selon la nature des sols, une décroissance de la
productivité qui sera aggravée quand la régénération du niveau de fertilité des sols par les phénomènes
naturels n’est plus assurée. D’autres effets néfastes peuvent également apparaître liés à la diminution de
l’accès des producteurs à des facteurs de progrès tels que les semences sélectionnées.
1.2. Le producteur face aux politiques de commercialisation
La politique d’intervention de l’Etat sur les marchés engendre souvent des effets pervers. Elle
génère des marchés parallèles qui diluent l’incidence des prix officiels. Ainsi, l’OPAM au Mali a
disposé pendant longtemps du monopole d’Etat sur toutes les opérations d’achat et de vente des
céréales ; en réalité, il n’a jamais pu contrôler que la commercialisation de moins de 20%, le reste l’étant
par des opérateurs privés de manière « illégale ». L’existence d’organismes de commercialisation
n’empêchait pas en outre de forte fluctuations saisonnières de prix et de quantités et un
approvisionnement très inégal selon les régions.
On s’accorde généralement à attribuer l’existence de politiques d’encadrement du monde rural
au « biais urbain » des appareils d’Etat locaux5. Ils ont tiré une part importante de leurs ressources des
marges de commercialisation et des mécanismes de stabilisation, sans retour équivalent aux producteurs
ruraux et avec le souci politique de ne pas se confronter aux couches sociales urbaines qui comptent le
plus politiquement. R. Bates (1981) a été l’un des premiers à montrer qu’en Afrique les politiques de
prix, de change ou d’impôt sont fondamentalement défavorables aux agriculteurs, car elles sont toujours
dictées par des gouvernements qui adoptent des mesures à courte vue favorables ) leurs clientèles
urbaines et aux fonctionnaires, sous la forme de subventions financées par les prélèvement sur les
ruraux. Rares sont les cas ou les agriculteurs constituent un groupe de pression efficace et un contre-
pouvoir à la discrimination dont ils sont souvent victimes.
Afin d’assurer le bon fonctionnement des marchés, il y a un besoin évident d’infrastructures
physiques (routes, pistes rurales, moyens de transport, énergie...) et institutionnelles (information,
vulgarisation, crédit, recherche…). L’influence des facteurs d’organisation a souvent tendance à être
bien plus élevée que celle des prix dans les pays où l’infrastructure est rudimentaire, où les marchés sont
déficients et où les organismes d’appui sont inexistants. L’évolution de la production à moyen et long
termes dépend alors très largement de l’application de politiques d’appui à l’agriculture
complémentaires à celle des prix (crédit, disponibilité en intrants, services sociaux et infrastructures de
transport…). Dans ces conditions, tout laisse penser qu’une baisse des dépenses publiques, liée aux
mesures de rigueur budgétaire au titre de l’ajustement, ou la suppression des offices
d’approvisionnement et des services de vulgarisation quand ils ne sont pas remplacés par des services
privés équivalents peuvent être très dommageables et empêcher l’offre de réagir à l’amélioration des
incitations par les prix. Nous reviendrons sur cette question dans l’exposé de la stratégie agricole.
1.3. Le producteur face à la modernisation agricole
Si les capacités de travail sont déjà utilisées, il est vraisemblable que l’augmentation des prix
agricoles ne va pas entraîner une augmentation de la production. En fait, les situations sont diverses et il
y a des sous-espaces où soit il existe des capacités non utilisées, soit-comme dans les zones sahéliennes-
les mouvements migratoires temporaires permettent d’adapter l’offre de main-d’œuvre au calendrier
cultural. Le problème majeur est celui des disponibilités foncières.

Les disponibilités foncières

Le temps de l’espace fini commence : selon la FAO, la superficie cultivée en Afrique n’a
augmenté que de 0,7% par an au cours des vingt dernières années et les perspectives en disponibilités
foncières sont sombres pour certains pays.
Face à ces contraintes, l’accroissement de l’offre dépend donc surtout de la productivité
marginale des sols. Diverses études ayant trait à l’écart entre les rendements effectifs et les rendements
potentiels pour le riz corroborent cette observation. Elles montrent que les facteurs techniques (contrôle
de l’irrigation, disponibilités en intrants, adoption d nouvelles pratiques culturales) comptent pour plus
de 50% alors que les facteurs strictement économiques ne sont responsables que pour 17% des écarts de
rendement. Plus il y a maîtrise des technologies, plus les élasticités-prix sont élevées.
La modernisation et l’intensification de l’agriculture de l’agriculture constituent, en
conséquence, la seule réponse. On a accordé depuis la révolution verte une importance très grande aux
variétés à hauts rendements (VHR) associées en généra à l’irrigation. La réussite de la révolution verte
en Asie tient surtout à la convergence de facteurs techniques, politiques et économiques favorables. Le
modèle asiatique ne s’est pas avéré transposable tel quel en Afrique, car les conditions physiques et les
conditions sociologiques sont différentes.
Les conditions climatiques, et surtout la pluviosité, sont décisives dans les zones sans maîtrise de
l’eau. On estime que 66% du territoire africain connaît des risques élevés, d’être victime d’accidents
climatiques est la région sahélienne définie au sans large par une bande de 600km de large, comprise
entre les isohyètes 100 mm au nord et 750 mm au sud. A sa limite septentrionale, la saison dure environ
quatre mois et comprend une cinquantaine d’averses, brèves et intenses et couvrant des surfaces de 100
à 200 km2.
En Afrique subsaharienne, 5 millions d’hectares sont irrigués, un peu plus de la moitié par des
méthodes modernes. 70% des surfaces irriguées se trouvent dans trois pays : Madagascar, Nigéria et
Soudan. Le potentiel irrigable est évalué à 20 millions d’hectares.
Nombre de techniques culturales « toutes faites » ont échoué car elles étaient diffusées et
vulgarisées sans toujours être adaptées aux caractéristiques sociales locales.

Le comportement du paysan face à l’innovation

L’aversion au risque du monde agricole est une thèse étayée par de nombreuses enquêtes et
études sur le comportement des agriculteurs en ce qui concerne leur décision d’achat d’intrants ou de
matériel agricole, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à des rendements et à des prix de vente
variables. On compare par exemple souvent la quantité d’engrais affectivement achetée et utilisée avec
celle qui aurait du être utilisée pour maximiser les rendements agricoles pour constater que les paysans
n’accepteront le risque monétaire que contre un supplément de revenu assuré beaucoup plus élevé que le
coût additionnel des engrais. Les attitudes des paysans s’apparentent à celles rencontrées dans les jeux
de hasard : plus l’enjeu est élevé, c’est-à-dire plus la variation positive. Toute porte à croire qu’une multitude de
facteurs interviennent dans la détermination du comportement des producteurs ruraux africains face au marché.
On peut présenter schématiquement et sans souci de classement les principaux facteurs qui influencent l’offre du
producteur. Dans le schéma 4.1., on retrouve dans le deuxième cercle l’élément prix, dans le troisième l’élément
facteurs de production, et dans le dernier l’élément environnement. Les modèles économétriques testent le plus
souvent rationalité du paysan en hypothèse de marchés parfaits. Pourtant, l’analyse micro-économique montre
que si l’on renonce à l’hypothèse deperfection des marchés, la rationalité des agriculteurs africains peut les
conduire à des comportements d’offre très différents, votre paradoxaux. Ainsi, H. N. Barnum et L. Squire ont
montré que le paysan ne maximise pas son profit, mais optimise sa fonction d’utilité entre le travail et le loisir : il
recherche alors un revenu monétaire donné pour sa consommation et celle de sa famille et, si les prix relatifs
s’accroissent en faveur de l’agriculture, il augmente son temps de loisir (ou de non-travail agricole) plutôt que
d’accroître sa production.

STEPHEN SMITH
NECROLOGIE : Pourquoi l’Afrique meurt ?
Calmann-levy, 2010
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
SECRETARIAT GENERAL XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
……………….. SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES
………………..
MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

INTEGRITE MORALE ET VIE PUBLIQUE


PIECE N°1 : RESTER A SON POSTE : L’ETHIQUE DE L’ENGAGEMENT

On ne peut se jeter sur son épée chaque fois qu’on est en désaccord avec une politique.
Colin Powell.

Un enfant du Bronx« Je peux être plus utile en restant qu’en partant » : telle est, et a été, la
justification classique des responsables publics en proie à une crise de conscience. Les gens intègres qui
rejoignent la fonction publique le font avec l’idée d’apporter quelque chose de nouveau. Les
responsables publics les plus brillants savent comment influer sur l’action gouvernementale. Ils
s’enorgueillissent à juste titre de leur capacité à fonctionner dans le dédale complexe des institutions
publiques. Lorsqu’ils rencontrent des interrogations et des dilemmes moraux, leur instinct immédiat les
incite en général à rester au sein de l’institution et à s’efforcer d’assumer les problèmes. Pour justifier ce
comportement, il importe de prouver le bien-fondé d’un certain nombre de présupposés éthiques et
empiriques. Mais l’expérience montre que ces présupposés sont souvent ébranlés par le désaccord lui-
même. Ce qui, au début, peut apparaître comme un argument éthique en faveur du maintien en fonction,
peut finir sous la forme d’une justification de la volonté de rester au pouvoir.
Les mémoires et biographies des hommes politiques, les révélations de ceux qui vendent la
mèche et les plaidoyers pro domo des acteurs du Watergate ou de la guerre du Viet-nam sont pleins
d’épisodes divers où l’on voit des individus prendre conscience de leur responsabilité morale face à des
choix politiques ou à des abus de pouvoir inacceptables. Cette prise de conscience galvanise leur
intégrité et ils entrent en dissidence. Reste qu’une fois devenus contestataires, ils se retrouvent
minoritaires par rapport à d’autres décideurs qui, eux, restent fidèles, du moins publiquement, aux
actions discutables engagées. Les intérêts de l’administration, sa dynamique propre, le poids de l’esprit
de groupe, le désir sincère de servir l’action entreprise, l’entrelacs complexes des fidélités personnelles,
tout cela conduit les responsables à défendre les mesures ou les abus de pouvoirs en question aussi bien
dans les débats internes au gouvernement qu’à l’occasion de plaidoyers publics ou d’opérations de
camouflage. Tout le discours de justification, tout le « non-dit » du monde des décideurs pousse à servir
fidèlement la politique en cours. Lawrence O’brien a fourni l’une des explications les plus claires de cet
état de choses le jour où il défendit sa décision de rester membre du cabinet du président Lyndon
Johnson plutôt que de soutenir la candidature non-belliciste de Robert Kennedy. Bien que lui-même
hostile à la guerre du Viet-nam, O’Brien expliqua ainsi son attitude à Robert McNamara : « Je garde
espoir qu’on pourra changer cette politique grâce à des pressions venues de l’intérieur du
gouvernement. »

Quelque temps plus tard, s’adressant directement à Robert Kennedy, il se justifia en ces termes :
Vous savez que je partage vos préoccupations, mais je ne peux ignorer les réalités politiques. Le
seul espoir que j’entrevois est que les hommes qui entourent le président puissent en fin de compte
modifier sa politique, qu’il devienne sensible aux oppositions qui se manifestent - pas seulement à la
vôtre, Bob, mais aussi à celle des gens qui ont travaillé avec lui et lui ont été loyaux. […] Si le président
ne change pas de politique, je me trouverai, moi aussi, un jour ou l’autre, face à une décision difficile,
mais, pour l’heure, je lui reste fidèle.
Les propos d’O’Brien illustrent les présupposés moraux et empiriques qui sous-tendent ces
moments si déterminants pour l’intégrité. Si j’analyse ici ces présupposés, c’est pour éclairer les forces
et les faiblesses de ce type courant de justification. Trop souvent, on se contente d’explications morales
données après coup, et ce parce que la démarche même du « maintien dans le poste » après un désaccord
est déjà engagée et parce que le fait de se battre pour changer les choses peut ébranler les présupposés
qui font du maintien dans le poste et de la volonté de bien agir une revendication éthique valable. Elever
la voix et agir dans le sens du bien présuppose à la fois que les engagements et l’efficacité de l’intéressé
restent intacts. Le contestataire doit faire beaucoup de choses : il doit présenter sa position aux décideurs
concernés ; il doit infléchir l’opinion des dirigeants et modifier la politique mise en œuvre, ou bien
mettre un terme aux mauvaises actions déjà entamées. Si l’action entreprise ne peut être modifiée, il
peut du moins espérer en atténuer les conséquences. Ainsi que Thomas More le rappelle à Raphael
Hythloday dans son Utopie, « ce qu’on ne peut bonifier, il faut tout faire pour ne pas l’empirer ». Il n’en
reste pas moins, et c’est un paradoxe, que la démarche du désaccord moral érode souvent et les
engagements personnels et l’efficacité de celui qui conteste. Cela signifie que, dans bien des cas,
l’intéressé ne saura influer sur le cours des choses dans le sens du bien et qu’il risque même de finir lui-
même plus profondément englué dans des actions qu’il exècre.

INTEGRITE MORALE ET VIE PUBLIQUE


J. PATRICK DOBEL,
Edition NOUVEAUX HORIZONS
PIECE N°2 : LES FONDEMENTS ETHIQUES DE LA CONTESTATION
Moralement, les responsables publics n’opèrent pas dans le vide. Leur intégrité d’hommes
publics est liée au domaine des obligations de la fonction. Ces obligations comportent un ensemble
d’engagements qui déterminent le cadre de la responsabilité démocratique. Il s’agit des promesses
morales qu’on peut attendre de quiconque s’engage dans la vie politique et qui servent de soubassement
à l’intégrité des responsables : à savoir, l’obligation d’être honnêtement et précisément comptable de ses
actes dans le cadre des structures et des valeurs du régime constitutionnel ; le respect des personnes, des
procédures normales en matière de liberté individuelle et de l’égalité des citoyens devant la loi ; le souci
d’un ordre politique à la fois sûr et légitime et de l’intégrité des lois ; enfin, l’engagement d’agir avec
efficacité et compétence.
Ces engagements donnent naissance à un impératif d’action qui pousse les responsables, tout en
se montrant prudents, à obtenir des résultats concrets qui découlent de leurs obligations. C’est ainsi
qu’ils ne se contentent pas de souhaiter la paix mondiale, mais cherchent à mettre fin à tel conflit
particulier ou à réduire au maximum les effusions de sang dans un pays donné. Ce que Thomas More
appelle « le devoir de tout homme de bien » conduit ceux qui participent à la vie quelque chose à l’ordre
des choses. Ce faisant, ils s’efforcent d’équilibrer les obligations de leur charge et leur devoir de
prudence avec la recherche de mesures concrètes qui soient sensiblement en phase avec leurs
convictions personnelles.
Si un agent public n’éprouve aucun attachement sincère envers les valeurs démocratiques, il ne
risque guère de rencontrer de dilemmes d’ordre moral. Si, mû par l’ambition, il ne cherche qu’à
accroître son pouvoir, alors aucun souci manifeste des droits d’autrui ou de l’intégrité des règles
constitutionnelles ne viendra assigner des limites à sa réflexion. De même, s’il éprouve envers une
personne ou une idéologie un attachement dévorant qui ne tolère aucun compromis, alors il ne
reconnaîtra aucune des limites fixées par les règles du jeu démocratique, par le respect des procédures
ou l’obligation de rendre des comptes puisque la réussite du chef suprême ou le dogme de l’idéologie en
question l’emportent chez lui sur toute autre considération éthique. Pour ce type de responsable, la vie
politique n’occasionne aucune crise de conscience ; elle ne donne lieu qu’à des calculs de pouvoir
étriqués et intéressés ou à des impératifs d’action aux contours bien définis - ceux que leur dictent des
chefs infaillibles ou les idéologies révélées auxquelles ils croient. Ces gens ne rencontrent pas de
dilemmes ; leurs uniques préoccupations sont d’ordre tactique.
Une conscience avertie suscite, dans la vie politique, des problèmes qui lui sont propres. Comme
Hamlet nous le rappelle, une conscience trop scrupuleuse peut « faire de nous tous des couards ». et la
paralysie de Hamlet n’est pas son seul problème. Les gens trop scrupuleux peuvent perdre toute
efficacité ou devenir une menace pour le fonctionnement quotidien de l’administration
gouvernementale. Les dirigeants politiques se plaignent de manière obsessionnelle que certaines fuites
inspirées par la contestation et certains phénomènes de résistance bureaucratique nuisent à la préparation
des actions à entreprendre et perturbent leur mise en œuvre. Les institutions de l’Etat ont besoin de
personnels disposés à appliquer des mesures avec lesquelles ils peuvent être en désaccord, surtout quand
ces mesures tirent leur légitimité de délibérations politiques et lorsque l’institution elle-même offre des
possibilités de débat et d’amendement. Les responsables de la fonction publique doivent montrer, au fil
du temps, qu’ils sont disposés et aptes à s’adapter aux changements démocratiques de majorité et à
servir l’Etat en toute bonne foi. Sans ce type fondamental de loyauté et sans ces compromis avec soi-
même, le maintien d’un service public durable et de qualité serait impossible.
Ces compromis réalistes ne font pas que garantir l’efficacité des organismes publics ; ils
constituent un principe moral fondamental pour le fonctionnement ^politique d’une démocratie. Dans
une société où les victoires ne sont jamais définitives, les individus ou les groupes, parce qu’ils sont
différents, ont des intérêts diversifiés et le pouvoir dont ils disposent est variable ; à quoi s’ajoute qu’ils
peuvent avoir des conceptions diverses du bien commun. Afin d’éviter le recours au meurtre ou à la
coercition envers ses adversaires, chacun doit respecter le pouvoir et les objectifs de l’autre et sans
relâche s’attacher à convaincre, à négocier, à former des coalitions. Les contraintes constitutionnelles et
la pratique démocratique font que les idéaux et engagements personnels ne peuvent éviter une certaine
usure. Aucune politique ne peut jamais être parfaitement définie, ni impeccablement mise en œuvre. Des
pressions implacables pèsent sur l’intégrité personnelle et ces pressions sont inséparables de la vie
politique dès lors que l’individu concerné fait irruption dans un univers préexistant de pouvoir et
d’obligations où d’autres que lui sont là, prêts à contrarier ou à faciliter ses efforts. Pour paraphraser le
juge Brandeis, disons que le vrai problème est celui de savoir quelle concession faire et quand les faire.
La recherche quotidienne d’un équilibre entre engagements et capacités personnelles, obligation
de la fonction et devoir de prudence pose rarement de graves problèmes moraux. Dans les cas étudiés
ici, l’individu a atteint ce moment rare auquel Karl Jaspers donnerait volontiers le nom de « situation
limite ». il s’agit de quelqu’un qui a découvert ou qui participe à des actions publiques relevant d’une
des quatre catégories suivantes, chacune d’elles outrepassant ou transgressant les limites de ce qu’une
administration peut accepter en matière de compromis éthique : (1) des comportements délictueux, qu’il
s’agisse de meurtres, de vols, d’acceptation de pots-de-vin ou encore de vénalité ou de négligences dans
la passation de marchés concernant des équipements essentiels à la sécurité et à la vie des citoyens ; (2)
des actions qui sapent la transparence démocratique du système de gouvernement, notamment le
financement illégal des campagnes politiques, la corruption ou le trucage des élections, l’utilisation
d’agences gouvernementales ou de groupes paragouvernementaux dans le but d’intimider ou de brimer
l’opposition, ou la rétention, non justifiée par des raisons convaincantes de sécurité nationale,
d’informations nécessaires à la formation de choix éclairés au regard d’option politiques
fondamentales ; (3) des actions qui violent les libertés civiques des citoyens ou sapent les règles de
gouvernance conçues pour rendre les décisions démocratiques à la fois possibles et transparentes ; et (4)
des actions qui contreviennent au credo moral intime ou aux critères de justice de l’individu et qui ne
reposent moralement sur aucune justification ou aucune raison claires.
Finalement, de même qu’il n’y a point de dilemmes pour les individus qui ne croient ni au
libéralisme ni à la démocratie, de même les dilemmes sont de nature tout à fait différente si les citoyens
ne vivent pas au sein d’une république démocratique ou dans le cadre d’un ordre politique disposant
d’un minimum de transparence acceptée. L’analyse qui suit présuppose que le pays dont il est question
dispose d’une presse libre et d’un système politique pluraliste, quelle qu’en soit la forme, qu’il respecte
les principes d’une démocratie libérale et que ses citoyens puissent à la fois espérer des décisions
démocratiquement transparentes et avoir la possibilité d’un recours populaire par rapport à ces
décisions. Si aucune de ces conditions n’est remplie, alors les options et responsabilités morales des
serviteurs de l’Etat sont tout autres. Dans un Etat tyrannique ou totalitaire, exprimer un désaccord hors
du cadre gouvernemental peut se révéler extraordinairement dangereux, voire impossible, si bien que les
chances qu’un fonctionnaires reste à son poste et joue le jeu (le seul qui existe) sont beaucoup plus
grandes. De même, dans une société où la contestation, y compris au sein du gouvernement, peut
comporter de graves menaces pour la vie du fonctionnaire ou celle de ses amis et parents, l’obligation
morale de dire non a toutes les chances d’être extrêmement limitée.

INTEGRITE MORALE ET VIE PUBLIQUE


J. PATRICK DOBEL,
Edition NOUVEAUX HORIZONS
PIECE N°3 : CE QUE PRESUPPOSE L’INTEGRITE

Pour changer quelque chose aux conséquences morales d’une politique dans un contexte où
décideurs et supérieurs sont voués aux mauvaises actions, il faut avoir, par rapport à soi-même, de
solides présupposés éthiques. Un responsable public qui livre un combat interne contre telle politique ou
tel méfait doit avoir la conviction qu’il porte en lui suffisamment d’options et d’aptitudes morales, et
suffisamment d’intégrité, pour tenir le coup et défendre ses idées. Il risque de se retrouver seul dans ce
combat, comme cela est arrivé à Bill Moyers, la dernière « colombe » proche de Lyndon Johnson durant
la guerre du Viet-nam. Ou bien il peut tenter soit de former un réseau de contestation avec certains
collègues moins courageux ou moins en vue, soit de canaliser la contestation à partir du bas de la
hiérarchie, rôle assumé par Moyers dans son opposition aux bombardements du Viet-nam et à l’escalade
qui s’annonçait dans la région.
Même si rester à son poste présuppose, chez la personne concernée, une grande force et une
grande intégrité morales, il arrive que des responsables soient brisés à cause de leur opposition. Lorsque
Hubert Humphrey, alors vice-président de Lyndon Johnson, entreprit de critiquer ouvertement
l’escalade au Viet-nam, il fut aussitôt, et péremptoirement, exclu des cercles de décision ; malgré les
doutes qui continuèrent à le tarauder, il finit par devenir, à son tour, en public comme en privé, l’avocat
de ladite escalade et des bombardements. Les incitations au « travail d’équipe », le souci d’être promu et
de rester proche du pouvoir, les réseaux d’amitié et de fidélité, tout cela tend à décourager les attitudes
contestataires systématiques. Mais, si le responsable change effectivement d’idées ou craque, alors toute
la logique de son maintien en fonction s’effondre.
Un danger plus subtil guette les engagements les plus solidement ancrés dans l’intégrité de la
personne, à savoir l’aveuglement sur soi-même. Face aux scrupules et au phénomène de dissonance
cognitive qui se manifestent chaque fois qu’il doit agir à contre-courant de ses convictions intimes,
l’individu est tenté « de ne jamais évoquer clairement tel ou tel aspect de son engagement envers la
société », même lorsque cela semble « normalement s’imposer ». Les tensions liées à la façon dont ses
engagements ont été pris et sont effectivement tenus entraînent un désarroi personnel encore plus
marqué.
Comme cela se produit souvent avec les tentations du pouvoir, l’auto-aveuglement, qu’il soit
calculé ou inconscient, peut permettre de surmonter l’accumulation des tensions et les scrupules de
conscience. Un individu peut très bien modifier son credo moral afin de justifier ce qu’il considérait
jusque-là comme illicite ; ou il peut simplement découvrir ou ignorer certains aspects de la réalité, ce
qui lui permet de « rectifier » certaines erreurs commises antérieurement dans l’évaluation de
l’information. Une fois embarqué dans des pratiques moralement discutables, il est tenté, afin de réduire
les tensions, soit de vivre avec ses remords, soit de transformer, au choix, sa perception du réel ou ses
convictions morales. L’aveuglement sur soi représente alors « une ligne de conduite qui consiste à rester
flou sur certaines des activités dans lesquelles l’agent est impliqué. […] une fois cette ligne de conduite
adoptée, tout pousse à continuer dans la même voie, car la démarche d’auto-aveuglement est lancée.
Notre attitude globale de sincérité exige cependant qu’on mette cette ligne de conduite particulière en
accord avec toute la gamme de nos engagements ». Même si la plupart des gens s’efforcent de préserver
une image cohérent d’eux-mêmes et sont sujets à l’auto-aveuglement, les plus susceptibles de se
tromper sur eux-mêmes sont ceux que les questions d’intégrité préoccupent le plus. « Moins on est
intègre, moins on a de raisons de s’aveugler sur soi. Plus une personne est intègre et plus elle est
poussée dans l’autre sens, plus elle sera tentée de s’abuser sur son propre compte ».
Dans ce contexte, l’auto-aveuglement signifie que les individus concernés ont la conviction
d’agir comme il faut et d’apporter quelque chose alors qu’en vérité ils ne font que jouir du pouvoir et
contribuer aux mauvaises actions, aux mesures injustes ou aux opérations de camouflage. L’assurance
décontractée de John Dean - expliquant qu’en sa qualité d’avocat du président, il s’employait à
« protéger » ce dernier - lui a tout simplement permis de contribuer tranquillement au lancement et à la
mise en œuvre de l’étouffement du Watergate et de « limiter » les dégâts pendant des mois. Il put ainsi
ignorer, négliger et contourner la loi jusqu’au jour où, sur un coup de tête, il évoqua certaines « entraves
à la justice » en présence du chef de cabinet de Nixon, H. R. Haldeman. Consterné par son propre
discours, il se retira dans son bureau et consulta ses vieux manuels de droit. Après avoir « fait, la sueur
au front, le tour des textes relatifs aux entraves à la justice », il constata qu’ »à l’évidence, nous étions
des brigands, que nous avions jusqu’à présent usé de manière irresponsable du pouvoir présidentiel.
Comment avais-je pu douter de cela ? ». Deux mois plus tard, alors qu’il détruisait les carnets
« Hermès » contenant la liste des agents illégalement recrutés par Howard Hunt, le peu qui restait
encore de son aveuglement vola en éclats : « La destruction de ces carnets ne représentait qu’un petit
élément dans la longue série d’actes délictueux que j’avais commis, mais cela m’apparut comme un
moment hautement symbolique. Cet acte direct, concret et pénible avait également mis en lambeaux ce
qui restait des piètres arguments selon lesquels j’étais un agent et non un participant - un avocat chargé
de défendre des clients coupables, non un conspirateur ».
Avoir de solides convictions éthiques et s’y tenir, être capable de résister aux pressions qui vous
incitent à capituler et savoir éviter tout aveuglement sur soi, telles sont les conditions morales
incontournables pour justifier qu’on reste à son poste. Mais une autre condition importante s’impose :
l’agent concerné ne doit pas, en restant, engendrer plus de mal que de bien. Si nombre de fonctionnaires
sont influents, c’est en raison de leur compétence particulière dans tel ou tel domaine ; aussi la condition
évoquée ci-dessus pose-t-elle des problèmes singuliers dans la mesure où ces fonctionnaires sont
souvent directement impliqués dans la mise en œuvre de politiques qu’ils exècrent. Albert Speer,
ministre des Armements dans le gouvernement d’Adolf Hitler, permit à la Seconde Guerre mondiale de
durer quelque deux ans de plus grâce à son dynamisme et à son sens de l’organisation ; il expliqua
ensuite, mais en vain, que son rôle dans cette affaire avait, dans une certaine mesure, été compensé par
son aptitude à empêcher la politique de la terre brûlée prônée par Hitler vers la fin de la guerre, et par
ses efforts visant, en les plaçant dans des structures de travail forcé, à empêcher que des juifs européens
soient envoyés en camps d’extermination. La condition en question implique à l’évidence une part de
jugement subjectif, mais, s’ils veulent garder intacts leurs options et aptitudes morales, les individus
concernés doivent être capables de dresser des bilans honnêtes et précis, hors de tout aveuglement sur
eux-mêmes. Il leur faut aussi éviter le syndrome du « serviteur dolent » qui, tel le grand inquisiteur de
Dostoïevski, se sent coupable de faire plus de mal que de bien, mais joue les martyrs en silence. Ils ont
le sentiment de faire tout ce qu’ils peuvent et que la souffrance extrême qu’ils vivent compense le mal
qu’ils causent en même temps qu’elle rachète leur culpabilité. Lyndon Johnson, aussi torturé que Lady
Macbeth, s’attardait jusque tard dans la nuit dans les bureaux opérationnels de la guerre du Viet-nam,
intériorisant et justifiant à ses propres yeux les souffrances infligées - et renforçant dans le même temps
sa détermination à continuer.

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J. PATRICK DOBEL,
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……………….. CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
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……………….. SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES
……………….. MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

INTEGRITE MORALE ET VIE PUBLIQUE


PIECE N°1 : RESTER A SON POSTE : L’ETHIQUE DE L’ENGAGEMENT
On ne peut se jeter sur son épée chaque fois qu’on est en désaccord avec une politique.
Colin Powell.

Un enfant du Bronx« Je peux être plus utile en restant qu’en partant » : telle est, et a été, la
justification classique des responsables publics en proie à une crise de conscience. Les gens intègres qui
rejoignent la fonction publique le font avec l’idée d’apporter quelque chose de nouveau. Les
responsables publics les plus brillants savent comment influer sur l’action gouvernementale. Ils
s’enorgueillissent à juste titre de leur capacité à fonctionner dans le dédale complexe des institutions
publiques. Lorsqu’ils rencontrent des interrogations et des dilemmes moraux, leur instinct immédiat les
incite en général à rester au sein de l’institution et à s’efforcer d’assumer les problèmes. Pour justifier ce
comportement, il importe de prouver le bien-fondé d’un certain nombre de présupposés éthiques et
empiriques. Mais l’expérience montre que ces présupposés sont souvent ébranlés par le désaccord lui-
même. Ce qui, au début, peut apparaître comme un argument éthique en faveur du maintien en fonction,
peut finir sous la forme d’une justification de la volonté de rester au pouvoir.

Les mémoires et biographies des hommes politiques, les révélations de ceux qui vendent la
mèche et les plaidoyers pro domo des acteurs du Watergate ou de la guerre du Vietnam sont pleins
d’épisodes divers où l’on voit des individus prendre conscience de leur responsabilité morale face à des
choix politiques ou à des abus de pouvoir inacceptables. Cette prise de conscience galvanise leur
intégrité et ils entrent en dissidence. Reste qu’une fois devenus contestataires, ils se retrouvent
minoritaires par rapport à d’autres décideurs qui, eux, restent fidèles, du moins publiquement, aux
actions discutables engagées. Les intérêts de l’administration, sa dynamique propre, le poids de l’esprit
de groupe, le désir sincère de servir l’action entreprise, l’entrelacs complexes des fidélités personnelles,
tout cela conduit les responsables à défendre les mesures ou les abus de pouvoirs en question aussi bien
dans les débats internes au gouvernement qu’à l’occasion de plaidoyers publics ou d’opérations de
camouflage. Tout le discours de justification, tout le « non-dit » du monde des décideurs pousse à servir
fidèlement la politique en cours. Lawrence O’brien a fourni l’une des explications les plus claires de cet
état de choses le jour où il défendit sa décision de rester membre du cabinet du président Lyndon
Johnson plutôt que de soutenir la candidature non-belliciste de Robert Kennedy. Bien que lui-même
hostile à la guerre du Vietnam, O’Brien expliqua ainsi son attitude à Robert McNamara : « Je garde
espoir qu’on pourra changer cette politique grâce à des pressions venues de l’intérieur du
gouvernement. »

Quelque temps plus tard, s’adressant directement à Robert Kennedy, il se justifia en ces termes :
Vous savez que je partage vos préoccupations, mais je ne peux ignorer les réalités politiques. Le
seul espoir que j’entrevois est que les hommes qui entourent le président puissent en fin de compte
modifier sa politique, qu’il devienne sensible aux oppositions qui se manifestent - pas seulement à la
vôtre, Bob, mais aussi à celle des gens qui ont travaillé avec lui et lui ont été loyaux. […] Si le président
ne change pas de politique, je me trouverai, moi aussi, un jour ou l’autre, face à une décision difficile,
mais, pour l’heure, je lui reste fidèle.

Les propos d’O’Brien illustrent les présupposés moraux et empiriques qui sous-tendent ces
moments si déterminants pour l’intégrité. Si j’analyse ici ces présupposés, c’est pour éclairer les forces
et les faiblesses de ce type courant de justification. Trop souvent, on se contente d’explications morales
données après coup, et ce parce que la démarche même du « maintien dans le poste » après un désaccord
est déjà engagée et parce que le fait de se battre pour changer les choses peut ébranler les présupposés
qui font du maintien dans le poste et de la volonté de bien agir une revendication éthique valable. Elever
la voix et agir dans le sens du bien présuppose à la fois que les engagements et l’efficacité de l’intéressé
restent intacts. Le contestataire doit faire beaucoup de choses : il doit présenter sa position aux décideurs
concernés ; il doit infléchir l’opinion des dirigeants et modifier la politique mise en œuvre, ou bien
mettre un terme aux mauvaises actions déjà entamées. Si l’action entreprise ne peut être modifiée, il
peut du moins espérer en atténuer les conséquences. Ainsi que Thomas More le rappelle à Raphael
Hythloday dans son Utopie, « ce qu’on ne peut bonifier, il faut tout faire pour ne pas l’empirer ». Il n’en
reste pas moins, et c’est un paradoxe, que la démarche du désaccord moral érode souvent et les
engagements personnels et l’efficacité de celui qui conteste. Cela signifie que, dans bien des cas,
l’intéressé ne saura influer sur le cours des choses dans le sens du bien et qu’il risque même de finir lui-
même plus profondément englué dans des actions qu’il exècre

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Edition NOUVEAUX HORIZONS
PIECE N°2 : L’EROSION DE L’INTEGRITE

Ces problèmes d’accès au pouvoir et de désir d’efficacité font que, dans bien des cas, la volonté
d’agir dans le bon sens en restant à son poste se traduit finalement par une perte d’efficacité et par un
surcroît de complicité au regard d’initiatives moralement discutables. Se maintenir dans une attitude de
participation contestataire pousse inexorablement l’individu concerné à s’aveugler sur lui-même. Le
poids cumulés des manquements qu’on s’impose - à savoir la trahison de ses convictions fondamentales
et celle de l’image de soi - invite les gens à changer la perception qu’ils ont du réel ou à modifier leurs
valeurs. Telle a été l’expérience qu’ont vécue et racontée John Dean et Jeb Magruder (tous deux
conseillers du président) dans leur ambitieuse ascension vers le pouvoir à l’époque de Nixon. On
pourrait dire la même chose du président Lyndon Johnson : bien que tourmenté par les coûts et
inconvénients divers de la guerre du Vietnam et taraudé par le doute quant à l’issue du conflit, il durcit
peu à peu ses positions. Plus il était attaqué par les adversaires de la guerre, plus il durcissait ses
convictions ainsi que la façon de traiter les opposants à sa politique.
Au leurre que représente l’auto-aveuglement vient s’ajouter le piège du langage politique et
l’érosion des contacts sociaux et des échanges d’ordre éthique qu’on peut avoir à l’extérieur. Pour
convaincre les autres, force est d’utiliser un langage et des catégories que les opposants comprendront et
dont ils pourront reconnaître la validité. La partagé et officialise souvent des justifications apprises par
cœur. Quand Thomas More, dans son Utopie, reproche vertement à Raphael Hythloday de ne pas
vouloir participer au gouvernement, celui-ci rétorque qu’aucun homme politique ne prêterait l’oreille à
ses harangues utopistes : « [Ils resteraient] sourds, sans l’ombre d’un doute ; […] je ne pense pas, au
demeurant, que des idées comme celles-ci doivent être imposées aux gens, ni qu’on doive émettre des
recommandations dont on est certain qu’elles ne seront jamais écoutées. Quel bien pourrait apporter des
notions aussi neuves, comment pourraient-elles pénétrer l’esprit d’individus déjà acquis aux idées
contraires et habités par elles ? ».
Une fois qu’on a accepté la définition administrative des termes du débat, il devient presque
impossible de modifier une politique de manière significative dès lors qu’on recourt à la logique même
spécialement mise au point pour défendre la politique en question. Robert McNamara fait remarquer que
l’ensemble des grands décideurs faisaient leur le credo selon lequel, une fois engagés au Vietnam, les
Etats-Unis n’avaient d’autre option que de s’y maintenir. Tous pensaient que la crédibilité américaine,
s’agissant de la poursuite de la politique d’endiguement du communisme dans d’autres parties du
monde, dépendait de ce maintien et que, si les Etats-Unis quittaient le Vietnam, le reste de l’Asie du
Sud-est tomberait sous la coupe du communisme chinois. Autrement dit, tout conscient qu’ils étaient de
l’incapacité institutionnelle et politique du Vietnam du Sud à se défendre par lui-même, ils se sentaient
de plus en plus piégés - et embourbés - par la rhétorique officielle. Les données sur lesquelles
s’appuyaient McNamara avaient permis à l’administration de justifier l’escalade et les bombardements
menés au Vietnam, discréditant du même coup les rapports de la CIA, ou venus d’autres sources, qui
contredisaient sa propre estimation de l’efficacité de la guerre. Les « Dossiers du Pentagone » [publics
ultérieurement par la presse] révèlent les immenses difficultés auxquelles il se heurta lorsqu’il tenta, en
1967, de changer le cours de la guerre. Tout contraint qu’il était d’utiliser ses propres données, il
s’appuya aussi sur la CIA, désormais discréditée, pour renforcer son argumentaire et essayer
désespérément de convaincre les membres sceptiques de la Commission des forces armées du Sénat que,
si les bombardements passés avaient été une réussite, la poursuite actuelle de ces bombardements passés
avaient été une réussite, la poursuite actuelle de ces bombardements ne donneraient rien de bon et
qu’une future escalade se révélerait contreproductive. De la même façon, il s’opposa aux demandes des
chefs d’états-majors qui réclamaient une nouvelle escalade encore plus massive et souhaitaient porter le
nombre des soldats engagés à 200 000 hommes. Ces hauts responsables militaires s’appuyaient sur les
justifications de McNamara lui-même : protéger la crédibilité américaine, éviter un effet domino en Asie du Sud-
est et empêcher dans la région une hégémonie de la Chine communiste. Coincé par sa propre logique, McNamara
« l’emporta » en ramenant le nombre des nouvelles recrues à 50 000 et en limitant l’augmentation des sorties
d’avions de combat à 12 000 - maigres victoires pour un homme désormais hostile à la poursuite de la guerre.

Plus leur intégrité est sous pression, plus les responsables publics se retrouvent coupés de leurs amis et
des personnes ou groupes extérieurs indépendants susceptibles d’apporter leur soutien à leurs propres idées
contestatrices. Avoir des amis à l’extérieur ou des contacts avec des opposants potentiels peut facilement vous
fermer les portes du pouvoir et vous décrédibiliser en cas de situation politique tendue. Tout comme McNamara,
de nombreux autres officiels proches de Johnson durent limiter le cercle de leurs amis. Leurs familles se sentirent
obligées d’homogénéiser leurs fréquentations et de renoncer à toute attache sociale ou morale en dehors des
cercles dirigeants. A quoi s’ajoute que, durant la guerre du Vietnam, nombre de responsables virent leur vie
familiale perturbée dans la mesure où certains membres de leur famille devenaient hostiles à la guerre. William
Safire et Henry Kissinger eurent l’un et l’autre à subir une perte de confiance du fait des relations qu’ils
entretenaient avec des personnalités classées « à gauche » par Nixon ; Safire (plumitif attitré du président) fut
plusieurs fois éloigné des cercles du pouvoir et dut restreindre ses contacts avec la presse ; quant à Kissinger, il
estima nécessaire non seulement de limiter certains des contacts qu’il pouvait entretenir, mais également de
réaffirmer sans cesse la fermeté de ses engagements afin de compenser l’existence de ses amis extérieurs.

Le poids des dissonances cognitives et des remords de conscience, ajouté à l’immersion dans le langage
justificateur de l’administration et à l’isolement constant d’avec ses amis et autres connaissances extérieures,
représente un mélange mortel pour l’intégrité publique des responsables. Le résultat final a été on ne peut mieux
exprimer par Albert Speer. Mis à part quelques initiatives marginales destinées à sauver des vies, il reconnut ainsi
sa culpabilité : « Je ne voyais pas, en dehors du système, sur quel terrain moral m’appuyer pour agir ».

Il en va toujours ainsi : si les bons ne gouvernent pas, ce sont les zélateurs et les esprits cupides qui le font
à leur place. La préservation d’institutions libérales et démocratiques requiert des individus compétents et
dévoués, capables de rester intègres dans l’action - et dans les compromis qu’elle impose. Mais, de même que les
tourbillons moraux de la vie politique peuvent engloutir les plus solides d’entre eux, de même l’opacité de cet
univers énigmatique peut troubler l’esprit des meilleurs. Quand un responsable public est confronté à une action
qui contrevient aux normes ou aux objectifs fondamentaux ou qui menace les bases mêmes de l’ordre libéralo-
démocratique, le choix est simple : se taire ou agir. Ceux qui optent pour l’action doivent choisir entre rester ou
partir, et ce choix devient un moment déterminant au regard de leur intégrité. Le fait de rester à son poste
implique souvent autant de courage que celui de partir, surtout lorsque l’individu concerné part sans tapage. Mais,
pour pouvoir justifier qu’on fait une bonne action en restant, encore faut-il avoir une vue claire des présupposés
d’ordre moral et pratique impliqués dans ce maintien en fonction. Un individu ne peut durablement agir dans le
sens du bien que s’il est capable de préserver son intégrité, d’éviter l’aveuglement sur soi ainsi que de se rendre
complice d’un mal encore plus grand, et surtout de rester efficace. Cette forme de contestation est néanmoins
menacée par un paradoxe : s’opposer activement vous coupe très souvent des lieux de pouvoir, ronge
inexorablement votre efficacité, exige souvent une complicité accrue et vous rend insidieusement aveugle sur
vous-même. Bien agir en restant en place ne peut se faire qu’à une condition : rester soi-même un homme de bien.

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DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

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PIECE N°1 : RESTER A SON POSTE : L’ETHIQUE DE L’ENGAGEMENT

On ne peut se jeter sur son épée chaque fois qu’on est en désaccord avec une politique.
Colin Powell.

Un enfant du Bronx« Je peux être plus utile en restant qu’en partant » : telle est, et a été, la
justification classique des responsables publics en proie à une crise de conscience. Les gens intègres qui
rejoignent la fonction publique le font avec l’idée d’apporter quelque chose de nouveau. Les
responsables publics les plus brillants savent comment influer sur l’action gouvernementale. Ils
s’enorgueillissent à juste titre de leur capacité à fonctionner dans le dédale complexe des institutions
publiques. Lorsqu’ils rencontrent des interrogations et des dilemmes moraux, leur instinct immédiat les
incite en général à rester au sein de l’institution et à s’efforcer d’assumer les problèmes. Pour justifier ce
comportement, il importe de prouver le bien-fondé d’un certain nombre de présupposés éthiques et
empiriques. Mais l’expérience montre que ces présupposés sont souvent ébranlés par le désaccord lui-
même. Ce qui, au début, peut apparaître comme un argument éthique en faveur du maintien en fonction,
peut finir sous la forme d’une justification de la volonté de rester au pouvoir.
Les mémoires et biographies des hommes politiques, les révélations de ceux qui vendent la
mèche et les plaidoyers pro domo des acteurs du Watergate ou de la guerre du Vietnam sont pleins
d’épisodes divers où l’on voit des individus prendre conscience de leur responsabilité morale face à des
choix politiques ou à des abus de pouvoir inacceptables. Cette prise de conscience galvanise leur
intégrité et ils entrent en dissidence. Reste qu’une fois devenus contestataires, ils se retrouvent
minoritaires par rapport à d’autres décideurs qui, eux, restent fidèles, du moins publiquement, aux
actions discutables engagées. Les intérêts de l’administration, sa dynamique propre, le poids de l’esprit
de groupe, le désir sincère de servir l’action entreprise, l’entrelacs complexes des fidélités personnelles,
tout cela conduit les responsables à défendre les mesures ou les abus de pouvoirs en question aussi bien
dans les débats internes au gouvernement qu’à l’occasion de plaidoyers publics ou d’opérations de
camouflage. Tout le discours de justification, tout le « non-dit » du monde des décideurs pousse à servir
fidèlement la politique en cours. Lawrence O’brien a fourni l’une des explications les plus claires de cet
état de choses le jour où il défendit sa décision de rester membre du cabinet du président Lyndon
Johnson plutôt que de soutenir la candidature non-belliciste de Robert Kennedy. Bien que lui-même
hostile à la guerre du Vietnam, O’Brien expliqua ainsi son attitude à Robert McNamara : « Je garde
espoir qu’on pourra changer cette politique grâce à des pressions venues de l’intérieur du
gouvernement. »

Quelque temps plus tard, s’adressant directement à Robert Kennedy, il se justifia en ces termes :
Vous savez que je partage vos préoccupations, mais je ne peux ignorer les réalités politiques. Le
seul espoir que j’entrevois est que les hommes qui entourent le président puissent en fin de compte
modifier sa politique, qu’il devienne sensible aux oppositions qui se manifestent - pas seulement à la
vôtre, Bob, mais aussi à celle des gens qui ont travaillé avec lui et lui ont été loyaux. […] Si le président
ne change pas de politique, je me trouverai, moi aussi, un jour ou l’autre, face à une décision difficile,
mais, pour l’heure, je lui reste fidèle.

Les propos d’O’Brien illustrent les présupposés moraux et empiriques qui sous-tendent ces
moments si déterminants pour l’intégrité. Si j’analyse ici ces présupposés, c’est pour éclairer les forces
et les faiblesses de ce type courant de justification. Trop souvent, on se contente d’explications morales
données après coup, et ce parce que la démarche même du « maintien dans le poste » après un désaccord
est déjà engagée et parce que le fait de se battre pour changer les choses peut ébranler les présupposés
qui font du maintien dans le poste et de la volonté de bien agir une revendication éthique valable. Elever
la voix et agir dans le sens du bien présuppose à la fois que les engagements et l’efficacité de l’intéressé
restent intacts. Le contestataire doit faire beaucoup de choses : il doit présenter sa position aux décideurs
concernés ; il doit infléchir l’opinion des dirigeants et modifier la politique mise en œuvre, ou bien
mettre un terme aux mauvaises actions déjà entamées. Si l’action entreprise ne peut être modifiée, il
peut du moins espérer en atténuer les conséquences. Ainsi que Thomas More le rappelle à Raphael
Hythloday dans son Utopie, « ce qu’on ne peut bonifier, il faut tout faire pour ne pas l’empirer ». Il n’en
reste pas moins, et c’est un paradoxe, que la démarche du désaccord moral érode souvent et les
engagements personnels et l’efficacité de celui qui conteste. Cela signifie que, dans bien des cas,
l’intéressé ne saura influer sur le cours des choses dans le sens du bien et qu’il risque même de finir lui-
même plus profondément englué dans des actions qu’il exècre.

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PIECE N°2 : LES PARADOXES DE L’ACCES AUX CERCLES DU POUVOIR
A supposer qu’un individu préserve ses options et aptitudes morales et évite de craquer
moralement, de s’aveugler sur lui-même et de contribuer à l’aggravation du mal qui est fait, rester à son
poste exige une ultime justification relative à la prudence et à l’efficacité de son action. L’agent public
doit apporter quelque chose de neuf à l’action gouvernementale en influant sur les opinions, les
décisions et les initiatives des décideurs de son secteur d’activité. L’efficacité dont il fait preuve revêt
une importance particulière, car l’agent qui reste en poste afin de se battre évite d’emprunter d’autres
voies, telle la démission, les fuites organisées ou les contacts avec la presse ou l’opposition. Celui qui
décide de rester est censé pouvoir faire davantage à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’appareil
gouvernemental, grâce à la mise en œuvre d’autres moyens susceptibles d’infléchir l’action publique.
Cette efficacité personnelle est directement proportionnelle à l’accès qu’on a aux cercles du pouvoir.
L’accès en question peut consister en l’une de ces deux choses : la possibilité de prendre des décisions
qui affectent la politique menée ou la capacité de convaincre les décideurs concernés de l’orientation
qu’il convient de choisir, et ce avec des chances raisonnables de voir ses propres idées changer le cours
des choses. Si un individu ne dispose ni du pouvoir d’agir, ni de s’exprimer et est tenu pour quantité
négligeable, alors toutes ses bonnes intentions et son intégrité tourmentée se traduiront par fort peu
d’améliorations : elles risquent même d’être complices des méfaits qui seront commis.

Les responsables préservent leurs entrées auprès des dirigeants et des groupes de décideurs grâce
à un mélange unique de compétence reconnue, de fiabilité et de loyalisme. Ils doivent également
protéger cette proximité face à une concurrence qui ne se dément jamais, celle d’autres fonctionnaires de
talent en quête d’influence et de pouvoir dans un monde toujours pressé et dont les portes se referment
vite. George Reedy a dépeint cet univers dans la description qu’il a faite de la Maison-Blanche : « Les
assistants de la Maison-Blanche ont dans la vie un seul et unique objectif : avoir accès au président et
perpétuer ce privilège. […] Il n’y a guère de règles fixes et le jeu consiste à disposer ses pions selon un
schéma alternatif qui autorise une certaine souplesse tout en cherchant à interdire la même souplesse aux
adversaires ».
Les individus en poste au sein des institutions sont généralement écoutés, car on se dit qu’ils sont
non seulement compétents, mais également loyaux envers les dirigeants ou le groupe qu’ils servent et
solidaires de leurs valeurs comme de leurs objectifs. Ceux qui ont une compétence exceptionnelle ou
constituent un soutien politique utile peuvent d’entrée de jeu avoir accès au pouvoir sans que leur
fiabilité soit pour autant avérée. On peut, à cet égard, citer la remarque circonspecte de Richard Nixon
au sujet d’Henry Kissinger, remarque faite au début de son mandat : « Je n’ai pas confiance en [lui],
mais je peux l’utiliser ». Après cet accueil de mauvais augure, Kissinger gagna le respect et la confiance
de Nixon, à la fois en démontrant qu’il était loyal et partageait les options du président, et en
discréditant ses principaux concurrents. Beaucoup d’autres acteurs d’envergure n’ont pas été aussi
chanceux. William Rogers, secrétaire d’Etat du même Nixon, fut en effet chassé de son poste. Quant au
vice-président Lyndon Johnson, il se retrouva quasiment privé de toute influence au sein du
gouvernement Kennedy, et ce malgré une compétence reconnue, malgré la base politique indispensable
qu’il représentait et en dépit de la fonction officielle qui était la sienne. Aucune de ces deux
personnalités ne put jamais franchir cette ligne insaisissable au-delà de laquelle la confiance s’installe et
les portes s’ouvrent.
Un dangereux paradoxe existe, à savoir que toute contestation morale bloque l’accès au cercle du
pouvoir et sape donc l’efficacité sur quoi repose tout ce qui justifie la présence dans le poste. La course
au pouvoir et aux bonnes grâces des dirigeants veulent met trop souvent la loyauté personnelle au
premier plan. Les dirigeants veulent des individus à qui ils peuvent se fier, non seulement en raison de
leur compétence, mais aussi à cause du souci qu’ils ont du bien-être et des projets de leur patron dans un
monde où la trahison est chose commune. A quoi s’ajoute que tout cadre - ou tout délégué spécial
recruté pour des raisons politiques - devient partie intégrante d’une agence administrative et est
redevable de l’essentiel de son pouvoir et de sa fonction à celui qui les a nommés. Cet état de chose crée
un ensemble particulier d’obligations qui pousse l’individu concerné à favoriser les buts de
l’administration et de son chef et ç servir de rempart à ce dernier.

Pour bénéficier d’un avancement politique, il est souvent nécessaire de se trouver un protecteur
et d’apporter la preuve qu’on sera sérieux et loyal envers lui. Et le protecteur de proposer en retour la
promotion de ce collaborateur « sérieux ». Tout individu qui veut accéder au cercle du pouvoir doit en
permanence démontrer sa compétence et sa loyauté envers tel dirigeant ou tel groupe de décideurs et il
est sans cesse poussé à épouser, ou du moins à approuver, les désirs et besoins de ceux qui le
chapeautent - protecteur, leader politique ou équipe dirigeante. Le caractère collectif d’un grand nombre
de décisions ne fait qu’aggraver cette tendance au conformisme. Les équipes imposent souvent des
épreuves d’admission aux nouveaux collègues afin de tester leur attachement aux objectifs poursuivis
par le groupe. La plupart d’entre elles possèdent des règles officieuses propres à encourager le
consensus au sein du groupe et à restreindre tout commentaire ou toute action susceptibles de menacer
ou d’offenser les autres membres de l’équipe.

Toutes les administrations ou presque finissent par éliminer les agents qui « rechignent » ou ont
du mal à « s’intégrer ». Même l’administration Kennedy, pourtant réputée pour son esprit d’ouverture,
écarta Chester Bowles et Adlai Stevenson des centres importants de décision en matière de politique
étrangère, et ce malgré leur expérience, la haute fonction qu’ils occupaient et l’atout électoral qu’ils
représentaient : simplement, ils étaient trop « mous » aux yeux des autres.

Ce type de pression est de nature à décourager toute velléité de contestation au sein des instances
gouvernementales. L’accès aux centres de décision est un écheveau si complexe et sensible que tout
désaccord ouvertement exprimé risque d’être pris pour un manque de loyauté ou pour de la faiblesse, et
de se traduire par une exclusion du pouvoir. Lorsque les enjeux sont élevés et qu’un halo d’ambiguïté
morale flotte autour de la politique envisagée, les menaces d’ostracisme viennent s’ajouter aux pressions
affectives ouvertement exprimées pour étouffer dans l’œuf les contestations les plus efficaces. L’agent
tombe alors dans ce que James Thomson appelle le « piège de l’efficacité » : « La tendance à se taire ou
à manifester son acquiescement en présence de grands personnages - l’idée étant de durer en vue
d’autres combats, de céder sur le problème en question afin de mieux rebondir sur d’autres - cette
tendance est plus forte que tout ».

Le fait d’évoquer certains problèmes délicats de conscience et de peser ainsi sur la conscience
des autres peut progressive de l’imprudent - processus que n’hésiteront pas à accélérer les ambitieux
prêts à se servir des scrupules moraux exprimés par leur collègue comme d’un tremplin pour leur propre
avancement au sein des cercles du pouvoir. Pour continuer d’avoir accès à ces cercles, le mieux est donc
de se taire. Comme le général Earle Wheeler le rappela un jour à un conseiller récalcitrant avant un
déjeuner de travail avec le président Johnson, « inutile que tu y ailles si c’est pour pisser dans l’assiette
du président ».

On œuvre rarement dans le sens du bien lorsqu’on se tait en présence d’une mauvaise action,
mais, à la longue, exprimer ouvertement ses désaccords moraux peut vous isoler du pouvoir et saper
votre influence. Robert McNamara ministre de la Défense du président Johnson, commença à émettre
des doutes grandissants au sujet de la guerre du Viet-nam, d’abord en privé avec le président ou certains
de ses amis, ensuite lors de réunions publiques, critiquant les nouvelles escalades du conflit et
préconisant une pause dans les bombardements pour tenter d’ouvrir des négociations. Alors qu’il était
capable de malmener et de dominer la plupart des gens de son entourage, Lyndon Johnson s’était pris
d’une affection et d’un respect durables pour McNamara et s’accommodait en toute confiance de sa
« franche loyauté » (l’expression était de McNamara). Johnson lui-même était d’ailleurs profondément
troublé par cette guerre et son insoluble pour suite : aussi permettait-il à des hommes comme McNamara
ou George Ball de manifester sincèrement leur désaccord. Mais, au bout de trois ans, les désillusions de
McNamara n’avaient fait que croître et embellir. Il menait désormais un combat d’arrière-garde contre
chaque nouvelle escalade dans le conflit. Ses plus grandes victoires consistaient à limiter l’intensité des
escalades et l’ampleur des cibles visées, mais il ne put en aucune façon inciter le gouvernement à ouvrir
des négociations sérieuses. En mai 1967, il se retrouva de plus en plus en désaccord avec la plupart des
autres conseillers ainsi qu’avec les chefs d’états-majors interarmées. Cet isolement finit par déboucher
pour lui sur la perte de son influence et le coupa des cercles de décision : Johnson le nomma alors à la
tête de la Banque mondiale. McNamara lui-même ne savait pas au juste « s’il avait démissionné ou avait
été viré ». De la même façon, le ministre de la justice John Mitchell, pourtant le plus ancien conseiller
de Richard Nixon et le plus écouté, vit les portes se fermer devant lui lorsqu’il se mit à regimber devant
le déferlement de certaines suggestions provocantes et illégales émanant de l’état-major de la Maison-
Blanche. Plus Mitchell ignorait ou refrénait le zèle excessif des hommes de la Maison-Blanche, plus H.
R. Haldeman et John Ehrlichman l’éloignaient du président, l’excluant même de la campagne de
réélection et de tout ce qui touchait à la politique intérieure.

Tous les contestataires ne connaissent pas cette lente ou subite mise à l’écart. Certains peuvent
exprimer un désaccord au sujet de telle ou telle politique, mais continuer à agir efficacement dans
d’autres domaines d’action qui leur tiennent particulièrement à cœur. George Ball, sous-secrétaire d’Etat
aux Affaires étrangères dans le gouvernement Johnson, devint l’un des ministres les plus critiques à
l’égard de la guerre du Vietnam, mais il demeura à son poste car son aire de compétence était l’Europe.
De même, McNamara estimait que l’action qu’il menait dans un certain nombre d’autres secteurs
justifiait qu’il reste en fonction : il laissa même entendre que le poids de ces multiples responsabilités
l’empêchait, lui et l’administration dans son ensemble, de prêter au Vietnam toute l’attention nécessaire.
De fait, la multiplication des responsabilités, surtout dans des domaines différents, joue, du point de vue
moral, un rôle très important.

Il peut cependant arriver qu’un individu continue d’avoir accès aux cercles du pouvoir, mais
n’exerce plus aucune influence sur les questions importantes. Plus insidieusement, et alors que sa
contestation est vaine, rester au contact du pouvoir peut se traduire pour lui par un surcroît de pression
morale. L’accès aux cercles du pouvoir peut avoir des configurations variables, mais il se traduit
généralement par une institutionnalisation de la contestation qui ôte à celle-ci toute efficacité. Dans
l’une des variantes, l’individu concerné devient « expert en contestation » et est à ce titre autorisé à
mettre en cause une série prédéfinie de questions. Ces « experts » réussissent parfois à changer quelque
chose, mais le plus souvent ils échouent. Chose plus importante encore, ils n’ont pas le droit de s’égarer
hors du champ de contestation défini comme acceptable. William Safire a bien décrit le fonctionnement
de ce système.

Certain membres de l’équipe Nixon, dont la loyauté s’était affirmée au fil des ans, furent
désignés comme iconoclastes et encouragés à avoir, hors du groupe, leurs propres hypothèses dans
certains domaines. Ils étaient en outre censés présenter leurs critiques lors des réunions de travail, afin
que le diable ne soit pas privé d’avocat. […] mais l’autocensure ne manqua pas de se manifester,
notamment dans les secteurs extérieurs aux « domaines réservés » des iconoclastes de service : il
m’arriva un jour de proposer, au sujet du Vietnam, que plus aucune recrue du contingent ne soit envoyée
au feu ; on me coupa ipso facto la parole, et je fus moins enclins par la suite à refaire la même chose.
Dans une autre variante, d’ailleurs plus fréquente, certains individus sont étiquetés, voir
acceptés, en qualité de « moralistes maison » ou comme « conscience » des dirigeants en place. James
Thomson a appelé ce processus « la domestication des contestataires ». Ceux-ci ont le sentiment de
s’être acquittés de leur soi-disant devoir de conscience ; quant aux autres dirigeants, ils peuvent se
féliciter, ayant écouté tous les sons de cloche, d’avoir fait preuve d’ouverture d’esprit et d’équité. Bill
Moyers, qui fut l’un des derniers opposants à la guerre du Vietnam dans le cercle intime des conseillers
du président Johnson, a sans doute connu cette pénible expérience. Alors qu’il s’employait activement à
mettre en place un réseau de contestataires éclairés, il ressentit une frustration grandissante devant
l’incapacité où il était à faire vraiment changer d’avis qui que ce fût. Johnson avait coutume de
l’accueillir en lançant : « Ah, voilà notre Monsieur Halte aux bombardements ». D’autres dirigeants
s’entouraient, eux, de leur « colombe préférée », dont la vaine contestation avait pour effet d’apaiser et
la conscience de l’un et celle de l’autre. La colombe obtenant peu de résultats, le contestataire était
autorisé à garder sa place au sein du gouvernement. Ce type de contestation, comme dans le cas de
Safire, est tout à fait prévisible et ne présente aucune menace, il s’agit d’une sorte de jeu de rôles. On
peut donc s’y préparer et faire comme si la chose n’existait pas.

Face à ce genre de dynamique, l’un des moyens de retrouver quelque influence consiste à se
ménager une « porte de sortie » en étant prêt à démissionner ou en menaçant de le faire. Ceux qui
refusent cette possibilité de départ portent inévitablement un coup sévère à leur efficacité. Quand un
individu est déjà marginalisé par rapport à un problème particulier, l’un des ultimes moyens dont il
dispose pour continuer d’influer sur les débats consiste à faire comprendre qu’il peut démissionner. Si le
contestataire exclut de partir, son entourage aura moins de raisons encore de le prendre au sérieux.
L’individu peut aussi décider que, même s’il n’est plus en mesure d’influer sur la politique en cours, du
moins peut-il agir à la façon de Deep Throat (Gorge profonde, l’informateur secret du Washington Post
à l’époque du Watergate) et divulguer des informations importante à des personnalités ou à des groupes
situés à l’extérieur. A supposer que l’intéressé puisse éviter de jouer un rôle central dans ce type illicite
d’activité, l’option en question offre des avantages non négligeables, du moins tant que l’individu
continue d’avoir accès à l’information et peu efficacement organiser les fuites sans se faire prendre.
Hélas, plus les fuites en question revêtent une importance cruciale, plus elles entraînent, en général, une
intense activité de contre-espionnage au sein des sphères gouvernementales, aggravant de ce fait tous les
dangers associés à la manie du secret. Finalement, l’accès au pouvoir de ce genre de taupe est
extraordinairement limité. Dès lors qu’on le soupçonne d’être à l’origine des fuites, l’individu risque de
voir se fermer toutes les portes et peut même être utilisé comme « désinformateur » vis-à-vis de
l’extérieur, cela venant s’ajouter aux multiples difficultés qu’il rencontre pour garder le contact une fois
soupçonné de déloyauté.

Dans la plus insidieuse des variantes, l’individu se heurte au terrible paradoxe qui consiste à
contribuer de plus en plus à la politique même qu’il combat. Rares sont les responsables qui ont à payer
le prix payé au XVIème siècle par le Florentin Francesco Guicciardini qui exécuta amis et alliés et dut
défendre publiquement le tyran qu’il détestait. Il « prouva » ainsi à quel point il était redevenu loyal
après avoir vacillé dans son soutien aux Médicis. Reste que, pour beaucoup de responsables, le coût
moral d’un accès frondeur au cercle du pouvoir est très élevé. Dès lors qu’ils sont soupçonnés de
manifester envers telle ou telle politique un loyalisme tiède et des scrupules d’ordre moral, on exige
d’eux, s’ils ne veulent pas voir les portes de refermer, qu’ils apportent en permanence la preuve de leur
loyauté. John Dean, par exemple, avait été de ceux qui avaient bloqué le projet de Charles Colson visant
à incendier le Brookings Institute ; du coup, on lui préféra quelqu’un d’autre pour diriger la fameuse
« équipe de plombiers ». Accusé de se comporter comme une « petite vieille » craintive, Dean devint
par la suite un chaud partisan de la « manière forte » et du recours à l’appareil d’Etat pour mieux
harceler l’opposition.

Pendant la guerre du Viêt-nam, nombre de responsables, hostiles à certains aspects de la guerre,


choisirent de faire leur la règle politique classique parfaitement exprimée par Lyndon Johnson à propos
de ses rapports avec le président Kennedy : « Je n’étais pas toujours d’accord avec ce que faisait son
gouvernement. Mais lorsque j’étais véritablement en désaccord avec le président, je le lui faisais savoir
en privé, d »homme à homme ». Le ministre de la Défense, Robert McNamanra, ne confiait ses propres
doutes sur la guerre que lors de réunions privées ou dans des notes adressées au président ou aux
conseillers les plus proches de ce dernier. Cela ne l’empêchait pas de rester loyal envers le président et
sa politique ; il se sentait même obligé de redoubler d’efforts pour réduire à néant les oppositions envers
la guerre qui se manifestaient au sein de l’administration gouvernementale. Au cours des réunions de
travail, il démolissait les contestataires et s’en prenait notamment aux notes solidement argumentées de
George Ball. Il recourait parfois à des statistiques discutables ou bien s’en prenait directement aux
contestataires, leur reprochant de ne prendre en compte aucune des conséquences prévisibles
qu’entraînerait une telle perte. Parallèlement, il encourageait en privé ces mêmes responsables à
poursuivre au niveau de la bureaucratie le combat contre la guerre - tout en contribuant personnellement
au démantèlement de toute véritable opposition bureaucratique à la guerre en cours, et ce afin de
prouver sa loyauté envers Johnson et d’assurer ses arrières. Une fois rentré au bercail, le vice-président
Humphrey eut à nouveau des scrupules de conscience au sujet de la guerre, mais il n’en fit part au
président Johnson qu’en privé. Au sein du gouvernement comme en public, on le vit défendre avec une
ardeur grandissante une guerre qu’en privé il critique de plus en plus.

Certains contestataires choisissent de poursuivre et de manifester avec vigueur leurs désaccords


internes plutôt que de les restreindre à des conversations privées. George Ball, tout comme Bill Moyers,
s’efforça très activement de modifier, au sein même du gouvernement, la politique appliquée au
Vietnam. Pour conserver son influence malgré les obstacles auxquels se heurtait sa contestation, Ball
dut accepter de devenir publiquement un important porte-parole de la politique à laquelle il s’opposait.
C’est ainsi qu’il fut un jour envoyé en Europe pour y défendre, face à des alliés sceptiques, la politique
officielle de son pays.

Qu’on choisisse de limiter sa contestation à des conversations privées ou qu’on préfère se battre
au sein du gouvernement, il faut, dans les deux cas, prendre des mesures de protection si l’on veut
continuer d’avoir accès aux cercles du pouvoir. Ces mesures exigent presque inévitablement qu’on se
montre davantage complice de la politique ou des méfaits qu’on dénonce. Cette complicité est encore
plus grande pour certains responsables, par exemple McNamara, dont l’accès au pouvoir est dû à leur
grande compétence. Plus celle-ci est élevée, plus leur contribution à des entreprises douteuses apparaît
disproportionnée.

INTEGRITE MORALE ET VIE PUBLIQUE


J. PATRICK DOBEL,
Edition NOUVEAUX HORIZONS
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
………………..
SECRETARIAT GENERAL XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
HUMAINES
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS
……………….. DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

PIECE N°1 : LA FRANCE, L’AFRIQUE ET « L’AIR DU TEMPS »

Le rôle prépondérant du gouvernement français dans la recherche d’une solution durable à la


crise ivoirienne dévoile une ambition et un style nouveaux dans la conception et la mise en œuvre des
rapports franco-africains. Notamment dans ce qu’il est convenu d’appeler le « pré carré » francophone.

L’activité débordante du chef de la diplomatie française, Dominique de Villepin, en est une


illustration. Sa bonne volonté est évidente. Il est vrai que la France joue gros en Côte d’Ivoire : une
colonie française nombreuse, d’importants intérêts économiques et stratégiques, un rang à tenir, le
prestige à sauvegarder. Bref, une présence et un territoire à marquer. Un pays africain francophone
moins en vue économiquement et politiquement, placé dans la même situation dramatique que la Côte
d’Ivoire, n’eût sans doute pas suscité autant de sollicitude et d’empressement. Mais, en intervenant avec
promptitude pour figer les positions militaires des différents protagonistes, Paris a sauvé la Côte d’Ivoire
d’un carnage annoncé.

Sans doute, la fierté des Africains en prend-elle un coup. En effet, il eût été préférable que la
force d’interposition de la CEDEAO (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest) jouât le rôle dévolu
aux troupes françaises. Mais, à l’évidence, les délais trop longs pour son déploiement effectif n’étaient
pas adaptés à l’urgence de la situation. La France a donc paré au plus pressé. Toute tergiversation se fût
avérée fatale. Donc acte.

« L’activisme » français dans l’affaire ivoirienne est-il la promesse d’un resserrement des liens
avec le « pré carré » ? Il semble bien que oui. Autre question : allons-nous assister à une réactivation des
fameux réseaux purs et durs qui ont donné leur cachet sulfureux à la « Françafrique » ? Ce serait
assurément se tromper d’époque. La tentation peut être grande pour la droite de tomber dans ce travers
comme si la politique des réseaux lui était consubstantielle.

C’est à un président socialiste, François Mitterrand, que l’on doit le discours de la Baule en
1990. Il a transformé dans un sens positif le paysage politique de l’Afrique francophone en donnant une
impulsion décisive à la marche vers la démocratie et le multipartisme, dans la droite ligne des
conséquences de la chute du Mur de Berlin. Certes, il s’est avéré que l’acclimatation de la démocratie a
connu des succès éclatants comme des échecs spectaculaires. Il n’empêche : un processus s’est mis en
branle, irréversible.
D’aucuns peuvent traîner les pieds, ruser ou tricher carrément, mais tout retour en arrière est interdit. A
cet égard, c’est un symbole fort que l’Union africaine ait décidé de ne plus admettre en soin sein les
gouvernements issus de coups d’Etat ou non légitimés par le suffrage universel. Aujourd’hui que la
droite française exerce un pouvoir sans état d’âme sa politique africaine. Mais, elle doit tenir compte de
« l’air du temps ».
Toute connivence avec des pouvoirs aux pratiques antidémocratiques flagrantes sera condamnée
par une immense majorité de l’opinion africaine. Qu’en raison de l’Histoire, de la culture et des intérêts,
des relations privilégiées s’instaurent entre la France et sas anciennes colonies, cela n’est pas pour
choquer. Mais, que sous ce prétexte, certains dirigeants tombent dans la facilité, se placent sous l’aile
protectrice de Paris, refusent, en somme, l’émancipation, ce n’est pas responsable.

En réalité, les contours d’une coopération franco-africaine rénovée et mutuellement avantageuse


sont aujourd’hui tracés. La France doit exiger de ses partenaires la bonne gouvernance (tant politique
qu’économique) qui est désormais la condition de respectabilité au sein de la communauté
internationale. Le respect des droits de l’homme allié à un fonctionnement régulier de la démocratie à
travers des institutions établies, des élections libres et sincères, induisant si c’est le cas des alternances
acceptées et assumées, sont un gage de stabilité. La France – quelle que soit la coloration de ses
gouvernements – a besoin d’interlocuteurs valables et crédibles. Quoi de mieux indiqué pour désigner
ces derniers que l’expression du suffrage universel dans la transparence ?

En d’autres termes, il faut empêcher que le Togo et la Guinée-Conakry – pour s’en tenir à ces
deux cas brûlants – ne sombrent, à un moment où à un autre, à leur tour. C’est maintenant qu’il faut
exercer les pressions nécessaires pour le respect des règles du jeu démocratique, de légalité républicaine
et la définition d’un modus vivendi. Dire à qui de droit, sans fioritures, les vérités qui fâchent.
L’immigration africaine en France est aussi un enjeu, qu’il ne faut pas sous-estimer, de la coopération.
Les Etats africains sont, à juste titre, sensible à toute dégradation de la situation de leurs ressortissants
dans l’Hexagone. Ils déplorent les conditions draconiennes, souvent vexatoires et humiliantes, dans
lesquelles les visas d’entrée en France sont accordés, avec une parcimonie et un manque de
discernement révoltants. Du coup, un nombre de plus en plus important d’étudiants et de chercheurs
africains francophones s’oriente vers des cieux plus cléments, aux Etats-Unis et au Canada, pour
poursuivre leurs études.
Sur un autre plan, il me semble que la coopération doit prendre en compte et inscrire son action dans le
puissant mouvement en faveur des groupements régionaux et de l’intégration économique sur le
continent. On se rend compte que l’éclatement programmé, à la veille des indépendances, des
Fédérations de l’AOF (Afrique occidentale française) et de l’AEF (Afrique équatoriale française)
procédait d’une politique à courte vue. Ces dernières avaient l’avantage de présenter une cohérence
géographique, humaine, culturelle et économique. Si nos pays avaient accédé à l’indépendance dans le
cadre de ces Fédérations, peut-être que la face de l’Afrique francophone en eût été changée.

Alors en donnant un coup de main aux actuelles tentatives de réunification, la France a


l’occasion d’atténuer les effets d’une erreur historique. A cet égard, il faut se féliciter de son soutien au
Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NePad). Dans leur face-à-face, la Franc et
l’Afrique ne sont plus seules. L’Europe est, aujourd’hui, une réalité qui s’impose aux deux partenaires
traditionnels. Paris a des obligations envers l’Union européenne en ce qui concerne, notamment, les
clauses de bonne gouvernance en Afrique. Quant aux pays africains, la construction européenne leur
offre une chance de s’ouvrir à un partenariat plus porteur et diversifié qui n’empêche pas le maintien de
liens forts avec Paris.

Par IBRAHIMA SIGNATE, Journaliste et politologue sénégalais.


Le Figaro : 23 janvier 2003
PIECE N°2 : COMPRENDRE L’AFRIQUE, C’EST PASSER OUTRE LES DISCOURS
SCHEMATIQUES.

Prisme désinformateur
A interpréter rapidement et à lire en diagonale les informations grand public sur les événements
récents de Côte d’Ivoire, ce seraient des côtiers xénophobes qui se battraient contre des sahéliens
tolérants, des sudistes cultivateurs contre des nordistes éleveurs ou des musulmans contre des chrétiens.
Il n’aura fallu qu’un mois après le déclenchement de la rébellion pour que le spectre du génocide
rwandais s’étale à la première page d’un grand quotidien. Décidément on n’échappe pas à cette vision
de l’Afrique contemporaine qui ne peut être comprise qu’au travers du prisme de l’ethnie ou de la
religion. Comment en est-on arrivé là ?
L’histoire de l’Europe, plus particulièrement celle de la France et l’histoire de l’Afrique sont
liées. Ce n’est pas la peine de faire un dessin, pensons à la traite négrière, à la colonisation et aux
pratiques issues de la décolonisation pendant la guerre froide. Nos représentations collectives du réel
sont largement le fruit de notre histoire. De cette histoire commune entre nos deux continents, nous
pouvons schématiquement repérer deux types de discours dominants sur l’Afrique et les Africains. Pour
les uns le continent africain reste en friche, il faut le mettre en valeur et l’éduquer, pour ne pas dire
l’exploiter et le civiliser. Pour les autres, nous sommes en bonne partie responsables des maux actuels
de l’Afrique.
Sur ces tendances lourdes qui structurent toujours nos analyses s’ajoutent deux spécificités
françaises : son histoire des sciences sociales et son histoire coloniale. La première est marquée par
l’ethnologie universitaire qui, jusque dans las années 60, a découvert en Afrique un vaste réservoir de
traditions et de cultures exotiques qu’il fallait recenser et étudier. L’Africain devenait alors un objet
d’étude savante, le membre inséparable d’une communauté qui déterminait ses comportements, avant
d’être un sujet, un individu doté de raison autonome. Cette vision ethnologique continue d’être le prisme
au travers duquel beaucoup de commentaires qui se veulent experts trouvent leur source d’inspiration.
On y échappe difficilement. La seconde spécificité française est liée aux caractéristiques
psychologiques, pourrait-on dire, des colonisateurs qui étaient des militaires, des commerçants, des
administrateurs, des religieux, mais aussi pour beaucoup d’entre eux des aventuriers qui trouvent en
Afrique une réponse à leur marginalité. Certes, la plupart étaient mus par le goût de l’argent et de la
conquête, mais beaucoup croyaient en leur mission et étaient mus par une sorte de quête personnelle
d’engagement. Ces derniers partaient alors plus facilement dans les grands espaces sahéliens et les
déserts, laissant aux brutes coloniales la côte atlantique et les comptoirs fluviaux. Les œuvres littéraires
de ces écrivains missionnaires, soldats, savants, alimentent encore, mais de plus en plus marginalement,
l’imaginaire de la jeunesse.
En définitive, nos système de représentation sur les Africains fonctionnent sur quatre modes : le
dominateur, disons racistes, le culpabilisant caritatif, l’idéaliste tiers-mondiste et le culturaliste
relativiste. L’Africain est tour à tour, en fonction de l’actualité : un sauvage sanguinaire, un vieux sage
qui, sous son arbre, attend que sa bibliothèque brûle, un musicien qui a le rythme dans le sang, une
brave femme pleine de bonne volonté qui ne demande qu’à apprendre, une victime apeurée, une fille
excisée, un sidéen décharné, un fier pasteur, un despote ou un héros révolutionnaire. On pourrait
compléter cette liste de clichés par celui de la virilité flamboyante de l’Afrique, clichés déjà relevés par
Frantz Fanon qu’il considérait du même tonneau que ceux liés ç la cupidité du juif. Tout cela a pour
résultat une sorte d’essence de l’Africain dont le comportement est collectif avant d’être personnel,
ethnique avant d’être citoyen. Le plus consternant est que ces figures de rhétoriques essentialistes sont
de plus en plus intégrées et cautionnées par les élites africaines elles-mêmes. L’ivoirité ou les cancrelats
de la radio Mille Collines au Rwanda relèvent de cette instrumentalisation des représentations
collectives par trop de pouvoirs africains. En rajoutant une petite couche à ce constat désabusé, on peut
légitimement se demander si l’approche caritative des ONG qui a prévalu jusqu’à peu en Afrique, est le
résultat ou une des causes du chaos africain, sans oublier l’aveuglement des bataillons d’experts des
institutions internationales qui ont construit des années durant, comme dans un vaste bac à sable, tous
les châteaux de sable du développement.
Tout se passe comme si on s’interdisait, à propos de l’Afrique, le recours aux outils d’analyse
politique que l’on utilise ailleurs. Il est évident, pour en revenir à la Côte d’Ivoire, que le clivage
communautaire existe et qu’il passe au même endroit que les clivages économique, religieux,
écologique, politique et agricole selon une ligne de fracture est-ouest qui divise le pays en deux entités.
Mais comment gérerions-nous en France le fait qu’un gouvernement constitutionnel et légalement élu
soit obligé de composer avec des mutins armés à l’étranger, le fait que les services régaliens de l’Etat
(police, armée, justice, impôts) privatisent et informatisent quotidiennement le service public pour leur
propre compte ? Vivrions-nous bien que les divisions politiques internes d’une puissance étrangère se
calquent sur nos propres partis politiques, qu’un ancien Premier ministre soit interdit de participation au
scrutin présidentiel ? Pourrions-nous accepter, sans crise majeure, une situation où 30% de la population
active est étrangère ? Comprendrions-nous sans débat qu’un ministre des Finances affiché socialiste soit
un économiste universitaire ultralibéral ? Non, probablement, les Ivoiriens et les Africains pas plus. Il ne
s’agit pas de justifier les horreurs commises mais de se dire que les causes du mal dont souffre la Côte
d’ivoire sont à analyser politiquement avec toute la profondeur historique nécessaire.

Par CHRISTOPHE COURTIN,


Christophe Courtin a travaillé en Afrique de 1995 à 2002 et
notamment en Côte d’ivoire pour Terres des hommes
Lausanne et l’Association française des volontaires du
progrès. Il est actuellement directeur des
projets/programmes au CCFD (Comité Catholique contre
la faim et pour le développement).
PIECE N°3 :FRANCE-AFRIQUE LE CHEF DE L’ETAT QUI OUVRAIT HIER A PARIS LE 22E
SOMMET A DECRETE « LA FIN DU TEMPS DE L’IMPUNITE » SUR LE CONTINENT NOIR

Le président Jacques Chirac a affirmé hier sa volonté de « redresser la barre » de l’aide à


l’Afrique, qu’il veut placer « au cœur des priorités de la France », mais il a appelé les Africains à
respecter la démocratie, à l’ouverture du 22è sommet France-Afrique à Paris.
« Il est fini le temps de l’impunité, le temps où l’on justifiait la force. Doit venir maintenant celui où l’on
fortifie la justice », a déclaré Jacques Chirac, au cours de la séance inaugurale de ce sommet consacré,
jusqu’à aujourd’hui, au « nouveau partenariat » entre la France et l’Afrique.

Interrogé lors du dernier sommet franco-africain de Yaoundé sur l’utilité d’une telle grande
messe, Laurent Gbagbo avait répondu : « Je vais y réfléchir. » Deux ans plus tard le président ivoirien a
tranché. Et son absence hier dans l’hémicycle du Palais des Congrès de Paris était sans conteste
l’événement le plus commenté de la cérémonie d’ouverture. Prenant garde de ne pas citer le nom de cet
invité qui lui a fait faux bond, Jacques Chirac a exhorté les représentants des ivoiriens de « faire revivre
une société apaisée ». « Leur responsabilité est immense car le risque de fracture demeure. J’appelle
chacun au respect des engagements pris. » Plus direct, le secrétaire général des Nations unies, Kofi
Annan, a demandé « au président Gbagbo » de faire un « premier pas concret ver la paix ».

Dépêché par le chef de l’Etat ivoirien, Seydou Diarra brille par sa discrétion. Mercredi soir, à
l’issue d’un entretien bilatéral à l’Elysée avec Jacques Chirac, le président togolais Gnassingbe
Eyadéma avait laissé entendre que les consultations engagées par le « premier ministre de consensus »
désigné dans la foulée de Marcoussis, étaient proches d’aboutir. Seydou Diarra dispose d’une liste de
noms. Reste à résoudre la quadrature du cercle, autrement dit savoir de quelle manière la promesse d’un
octroi des portefeuilles de la Défense et de l’intérieur aux rebelles sera tenue. De leur côté, les dirigeants
de la rébellion ivoirienne ont annoncé qu’ils étaient en partance pour Paris, où ils sont attendus
aujourd’hui. « Nous avons été invités par le premier ministre, Seydou Diarra, pour l’aider à composer le
gouvernement de réconciliation dans les plus brefs délais parce que la population est lasse de cette
guerre », a déclaré Sidiki Konaté depuis Bouaké.

Robert Mugabe, l’autre vedette, opte aussi pour un profil bas. Le proscrit de la communauté
internationale a été accueilli froidement par Jacques Chirac. La poignée de main entre les deux hommes
a été brève, le président français gardant la main gauche dans le dos, avant de montrer à son homologue
zimbabwéen le chemin de la salle de réunion.

Son entrée en scène contrastait avec la chaleur observée lors de l’arrière des « amis africains ».
cette venue à Paris, en dépit de sanctions européennes pour atteintes graves aux droits de l’homme,
continue à susciter de vives critiques, notamment à Londres. Les Britanniques ne comprennent pas
pourquoi la France déroule le tapis rouge à l’initiateur d’une politique d’expropriation des fermiers
blancs qui plonge le Zimbabwe dans une grave crise alimentaire. Son installation en compagnie de sa
suite dans un palace est dénoncée, le menu de ses repas passé au crible. Des manifestants brandissant
des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Mugable meurtrier », ont également protesté mercredi dans
les rues de Paris contre sa participation au sommet.

Le président zimbabwéen est sous le coup d’une interdiction de l’Union européenne pesant
depuis un an sur ses déplacements et ceux de 71 autres personnes, responsables ou proches dont certains
sont présents dans la capitale française. Le banni devrait s’entretenir avec Jacques Chirac en marge des
débats.
Le président français a-t-il pensé à Robert Mugabe lorsqu’il a dénoncé la « surenchère de la violence »
au détriment du « dialogue ». Ou plus vraisemblablement à Laurent Gbagbo et à ses présumés escadrons
de la mort ? D’autres chefs d’Etat mis en cause par les associations de droit de l’homme tel le
Centrafricain Ange Patassé auraient pu se sentir visés. « D’où qu’elle vienne la violence doit être
dénoncée, a-t-il affirmé. Leurs auteurs ont désormais à craindre d’être sanctionnés par la Cour pénale
internationale qui étend sa protection à tous les citoyens du monde. Il est fini le temps de l’impunité, le
temps où l’on justifiait la force. Doit venir maintenant celui où l’on fortifie la justice ».

Conseiller de Laurent Gbagbo, Toussaint Alain a en tout cas considéré que son président était
dans la ligne de mire. Il a jugé « indigne » de brandir la menace de la nouvelle justice internationale.
« Je ne pense pas que la Cour pénale internationale ait été créée pour renverser des gouvernements, il
faut laisser agir la justice et, si les Nations unies le souhaitent, qu’elles envoient une mission ou des
enquêteurs en Côte d’ivoire », a-t-il commenté.

Plus généralement, Jacques Chirac est apparu comme à l’accoutumée en défenseur viscéral de la
cause de l’Afrique. Prônant le partenariat, il a lancé : « Le temps est désormais aux responsabilités
partagées ». « L’Afrique est au cœur des priorités de la France », a-t-il précisé. « Vous et nous ne
pouvons pas légitimer le recours à la violence, laissé s’installer des zones grises ou de non-droit, laisser
des provinces entières en déshérence. Comment ne pas réagir à la grave famine qui menace aujourd’hui
40millions d’Africains ? »

Au cours de leurs travaux, les chefs de l’Etat ont abordé hier les questions de paix et de sécurité
sur un continent qui est le théâtre d’une quinzaine de conflits. Par ailleurs, les participants au sommet
ont adopté un texte commun sur l’Irak, affirmant qu’ »il y a une alternative à la guerre » et se
prononçant pour la poursuite des inspections.

Par Thierry Oberlé


Le Figaro : 21 février 2003
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DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

L’EAU

PIECE N°1 : ETAT D’URGENCE POUR L’EAU

La peur de la pénurie d’eau a dominé, hier, les débats à Johannesburg. Derrière les paroles, les
actes font pourtant défaut. Et les industries regrettent que l’on mette davantage l’accent sur la fourniture
d’eau que sur les questions d’hygiène.

« L’eau doit devenir un droit de l’homme de base. » En inaugurant le Waterdome, un espace


d’exposition sur l’eau situé à la périphérie de la ville de Johannesburg, l’ancien président sud-africain
Nelson Mandela a résumé en quelques mots la teneur des discussions qui avaient eu lieu le matin en
séance plénière entre une centaine de ministres de l’Environnement. Le diagnostic est posé : si rien n’est
fait, la moitié des habitants de la planète manqueront d’eau dans trente ans. Depuis le sommet de Rio,
l’accès à l’approvisionnement en eau salubre et à un assainissement adéquat a à peine suivi le rythme de
la croissance démographique.

Le constat est accablant : quelque 1,1 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à
l’eau potable, 2,4 milliards ne disposent pas d’installations sanitaires décentes, plus de la moitié des
eaux usées du monde ne sont pas traitées et la contamination de l’eau est la première cause de mortalité
au monde. Pour bien faire, il faudrait investir environ 180 milliards de dollars par an dans les systèmes
d’eau, contre 80 milliards actuellement. Mais si l’on ne parle que du seul accès à l’eau potable, il
suffirait de porter les investissements de 16 à 23 milliards de dollars par an pour réduire de moitié, en
2015, le nombre des habitants qui n’ont pas accès à l’eau, conformément aux objectifs fixés par le
sommet du millénaire et le plan d’action de Johannesburg.

Moins d’opposition au secteur privé

Chacun admet qu’il faut engager une gestion prudente des écosystèmes pour protéger l’eau et
mettre en place une gestion intégrée par bassins. Surtout, de moins en moins de représentants
gouvernementaux s’opposent au secteur privé. En séance plénière hier, si chacun a souligné la difficulté
de faire payer l’eau aux plus démunis, très peu de ministres se sont élevés contre les partenariats avec le
secteur privé dans l’eau, contrairement aux syndicats et à certaines associations environnementales,
toujours soupçonneuses à l’égard de compagnies comme Suez ou Vivendi. Malgré tout, l’élan attendu
n’est toujours pas au rendez-vous. Hier, les représentants officiels des Etats-Unis et de l’Australie
refusaient toujours d’entériner un paragraphe pour « réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion
d’individus n’ayant pas accès à des moyens d’assainissement décents ». « Sous prétexte qu’on a oublié
de mentionner dans les objectifs du sommet du millénaire la question de l’assainissement pour ne parler
que de l’eau potable, certains pays en font un enjeu de négociations », s’indigne un industriel. « L’une
des principales erreurs commises jusqu’à présent a été de mettre l’accent sur la fourniture d’eau, en
oubliant les nécessaires questions d’hygiène, alors que les diarrhées tuent chaque jour 6000 enfants dans
le monde », a insisté, d son côté, Gourisankar Ghosh, directeur du Water Supply and Sanitation
Collaborative Council.

A défaut d’entériner un texte si « compromettant », les Etats-Unis promettent de multiples


initiatives, comme le projet de la fondation Hilton associant fonds publics, privés et financements de
l’Unicef pour amener l’eau dans les campagnes au Ghana, au Mali et au Niger. Jacques Chirac et Tony
Blair pourraient promettre des abandons de dettes en échange d’un développement de projets dans l’eau
pour les pays africains, murmurent certaines ONG, tandis que l’Union européenne promet une
« initiative européenne sur l’eau », qui viserait à aider les pays africains à mettre en œuvre une gestion
intégrée des fleuves transfrontaliers. En attendant, l’enjeu est aussi de réveiller les consciences. Dans
bien des pays en développement, le budget consacré à l’eau n’atteint même pas 1% des dépensas
publiques !

ANNE BAUER
De notre envoyer spéciale à Johannesburg
Les Echos : 29 Août 2002
PIECE N°2 : L’ACCES A L’EAU COUTERA 180 MILLIARDS DE DOLLARS L’AN

Diviser par deux le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable et n’étant pas
raccordées à un système de traitement des eaux usées est le but que se sont fixé les membres des Nations
unies dans le cadre des engagements du millénaire. Chargé de proposer des mesures financières
concrètes pour permettre la réalisation de cet objectif d’ici à 2015, Michel Camdessus, ancien président
du FMI, et le groupe de 20 sages qu’il a réuni ont commencé par matérialiser le travail nécessaire. Sept
jours sur sept, la communauté internationale va devoir raccorder à l’eau potable 200.000 personnes par
jour et offrir un assainissement décent à 400.000 individus d’ici à 2015. Le montant des investissements
consacrés chaque année à l’eau devra passer de 80 milliards à 180 milliards de dollars.

Une fois posés ces chiffres, le rapport qui sera présenté dans le cadre du forum mondial de l’eau
à Kyoto le 23 mars, puis examiner à Evian à l’occasion du G8 en juin, suggère une série
d’aménagements techniques financiers. « Nous ne demandons pas la création d’un fonds mondial qui
prendrait des années à se mettre en place, mais un changement copernicien dans l’attitude des
gouvernements, des entreprises et des institutions financières internationales », clame Michel
Camdessus. Les autorités sont priées de se doter d’une politique de l’eau, les collectivités locales
doivent trouver un équilibre entre la volonté de faire financier les infrastructures par le prix du mètre
cube et le principe de réalité selon lequel les pauvres doivent être aidés à payer leurs factures. Des
solutions existent : instituer un prix plus faible pour les premiers mètres cubes, mais aussi créer des
péréquations entre les quartiers riches et pauvres.

Au chapitre des institutions financières internationales, l’idée est tout d’abord de permettre à la
Banque mondiale, mais aussi aux banques régionales de développement, de financier directement des
grandes villes et les collectivités locales, sans exiger de garanties des Etats. On estime en effet que 80%
de l’effort à faire se situe dans environ 300 grandes villes des pays en développement.

Le rapport suggère ensuite de se pencher de plus près sur la couverture de risque de change des
entreprises qui acceptent de travailler dans les pays en voie de développement. En cas de dévaluation
exceptionnelle, elles accorderaient une sorte de crédit relais aux municipalités afin qu’elles puissent
compenser les pertes des firmes ou prendre en charge partiellement les augmentations de prix publics de
l’eau nécessaires pour permettre aux entreprises de couvrir leurs remboursements pendant une certaine
durée. Au moment de la signature du contrat, la société souscrirait donc une sorte d’assurance-risque de
change.

Pour les 20% des fonds nécessaires afin d’amener l’eau potable dans les campagnes, il faut
accepter l’idée que ces financements doivent se faire sous forme de dons. Non pas aux Etats, mais de
manière décentralisée aux organisations non gouvernementales et aux responsables locaux, dont les
initiatives sont quantifiables et vérifiables. Il est même suggéré de permettre aux consommateurs des
pays développés de participer sous forme de prélèvement minime sur leur facture afin d’aider des
projets exemplaires.

Des fonds décentralisés pourraient également être crées pour favoriser l’initiative locale et
notamment les systèmes de microcrédits.

JULIE CHAUVEAU
Les Echos : 6 mars 2003
PIECE N°3 : Riccardo Petrella, professeur d’économie : « Créer un impôt pour un budget
mondial
de l’eau »
Riccardo Petrella est professeur d’économie à l’université de Louvain (Belgique) et conseiller à
la Commission européenne. Il est l’auteur du Manifeste de l’eau lancé en 1998 et l’un des fondateurs de
l’ACME, l’Association pour un contrat mondial de l’eau.

L’idée d’un impôt de solidarité sur l’eau, prélevé sur la facture des consommateurs des pays
riches, commence à faire son chemin, notamment au Forum mondial de Kyoto. Qu’en pensez-
vous ?

Un prélèvement de centimes d’euro sur des mètres cubes d’eau pour financier des projets de coopération
permet en effet de financier des forages de puits, des stations d’épuration ou des recherches technologiques. Ce
genre d’initiatives se multiplie en France (1 million d’euros par an collectés en Ile de France), en Grande-
Bretagne ou en Italie (900 000euros par an en Toscane). S’il ne faut pas les sous-estimer, ce n’est pas, non plus, la
panacée. Ces initiatives ne remettent pas en cause, par exemple, la sur-utilisation de l’eau dans l’agriculture qui, à
elle seule, pompe 70% de l’eau mondiale.

Comment voulez-vous financier l’accès à l’eau ?

Il faut établir un système fiscal mondial au service de l’ensemble de biens publics qui doivent être
considérés comme mondiaux : santé, éducation, eau… un budget mondial de l’eau pourrait ainsi être alimenté via
la collecte d’impôts régionaux. Pourquoi ne pas imaginer une taxe sur la vente des eaux minérales en Europe ? Ou
encore la production d’énergie électrique à partir centrales hydrauliques ? Ou un impôt des Etats ? Ce serait la
contribution de l’Europe au service mondial de biens communs, à commencer, bien sûr, par les pays du Sud. Tout
est question de volonté politique. Or aujourd’hui la priorité reste de favoriser une approche de délégation de
service public aux seules multinationales privées, comme Suez ou Vivendi Environnement.

Pourquoi ces partenaires publics-privé représentent-ils selon vous une menace ?

Parce qu’ils partent du présupposé que seuls les marchés financiers sont capables d’aboutir aux meilleurs
modes de financement. Eux qui vont permettre de trouver 100 milliards de dollars annuels supplémentaires aux
80 milliards existants ! Or ce montant est largement surestimé parce qu’il inclut, entre autres, la rentabilité
nécessaire pour les multinationales. En revanche, l’ACME évalue à 30 milliards les besoins, uniquement financés
par le public, avec pour seule priorité l’intérêt général…

En attendant un hypothétique impôt global, les investissements privés ne sont-ils pas incontournables ?

On sort justement de cette croyance. La décennie 90 a été une période de rêve pour les entreprises de
l’eau, notamment française et allemande. Elles ont raflé les contrats de privatisation de plus de cent grandes
villes. On leur reproche, par exemple, de ne pas avoir réalisé les investissements promis, d’augmenter les prix à la
moindre baisse de leur profit… Notamment en Algérie, en Afrique du Sud, au Ghana, au Nigeria, en Argentine,
en Bolivie, et même aux Etats-Unis, à Atlanta. En 2004, des milliers de contrats de l’eau vont être rediscutés en
France. Les usagers risquent fort de se mobiliser pour que l’eau redevienne un bien géré par des services publics.
Ce mouvement ne cesse de prendre de l’importance en Grande-Bretagne, en Belgique ou en Italie.
Recueilli par VITTORIO DE FILIPPIS et
CHRISTIAN LOSSON
Libération : 18 mars 2003
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PIECE N°1 : APRES L’EURO, L’ANGLO !

Marc Favre d’Echallens, administrateur de l’association Défense de la langue française.

Après la tentative de juillet 2002 de la Commission européenne d’imposer l’anglais comme


langue de communication commerciale en France dans l’étiquetage des produits alimentaires, c’est
maintenant sous la forme doucereuse de la rationalité et de la « convivialité » que les projets de langue
unique, commune ou principale, apparaissent à l’occasion de l’élargissement de l’Europe.

Ainsi, on nous ménage en demandant l’anglais obligatoire mais à côté de la langue française,
celle-ci restant langue de Culture (avec un grand C, soyons civilisés !). on nous raisonne en rappelant le
coût excessif des traductions dans la future Europe élargie, voire en nous faisant miroiter la création par
l’anglais d’un « véritable espace de convivialité » ! Après le gourdin linguistique digne de l’abbé
Grégoire de cet été, la langue d’amour et de liberté est maintenant offerte, c’est beau, c’est grand ;
comme certains lèguent leur corps à la Science, les « anglophoniseurs » font don de l’anglais à l’Europe,
mon ordinateur en est tout ému !

Mais la réalité est plus crue, ce sont des intérêts financiers, économiques et politiques à courte
vue qui guident cette politique, au nom d’apparentes réductions de coûts par l’uniformisation des
produits et des modes de consommation, il ne s’agit pas ici de convivialité mais de trivialité. Quant au
coût de la mise en place de l’anglais comme langue commune dans les Etats de l’Union, il n’est pas
calculé, ce sont les citoyens sommés d’apprendre l’anglais qui le paieront. Ne parlons pas de la
destruction de l’enseignement des autres langues européennes, il est vrai que, déjà pour certains, la
messe est dite. Ainsi le directeur du British Concil aux Pays-Bas, David Aldervide a le 4 octobre précisé
à l’attention des Néerlandais, que « chacun doit être bilingue parce que, dans vingt-cinq ans, le
néerlandais sera une langue morte ».

Ce bilinguisme imposé est la mort programmée de toute langue maternelle face à la nouvelle
langue supérieure et prestigieuse, les études de sociolinguistique menées notamment à l’université de
Montréal le démontrent. A la Fracture sociale s’ajoute ainsi une fracture linguistique.
Devant l’inflation du coût des traductions dans l’Europe élargie, aucune étude, aucune solution n’est
avancée autre que l’adoption de l’anglais. Les « décideurs » médiatiques ou économiques coupent,
tranchent. Une seule solution s’impose : la langue mondiale, celle de l’ « hyper puissance » américaine.
Est-ce l’Europe que l’on veut construire ou l’union de l’Occident américain ?
La liberté des échanges économiques n’est pas synonyme d’anglophonisation, l’entreprise
Renault depuis son alliance avec Nissan l’a compris, pas par philanthropie francophone mais par
efficacité. Renault vient de créer un MBA francophone pour cadres japonais. Louis Schweitzer précise
même : « La mondialisation ne doit pas réduire la diversité des cultures au bénéfice d’une norme
dominante induite par une même langue. L’interaction des cultures constitue un levier de performance et
de progrès. » Louis Schweitzer est crédible, car ses ^propos se traduisent en actes et en crédits (budget
initial du MBA de 13 millions d’euro sur cinq ans).

Mais, pour nos zélateurs de l’anglais, l’argument économique n’est qu’un leurre, une
justification extérieure à leur volonté de passer dans le camp des vainqueurs. L’abandon de sa langue
constitue la transgression la plus forte, la plus visible, du passage dans le camp des maîtres. La béquille
psychologique d’une rationalité économique ou humaniste, justifiant son choix, est toujours utile pour
(se) raconter des histoires quand on ne veut plus participer à un destin collectif.

Les Echos : 03 décembre 2002


PIECE N°2 :

La conférence générale de l’Unesco, réunie à Paris du 12 au 17 octobre, doit donner son aval à
l’élaboration d’une convention, moyen contraignant de lutter contre l’hégémonie américaine. Dans un
entretien au « Monde », Sheila Copps, ministre du patrimoine canadien, en défend le caractère
supranational.

Quels sont les enjeux de la Conférence générale de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture) dans le domaine culturel ?

La mondialisation doit respecter le droit de chaque pays à défendre sa culture, sa civilisation, ce


qu’il exprime par ses livres, son cinéma, ses télévisions. Nous proposons une convention sur la diversité
culturelle afin qu’il existe une protection dans tous ces domaines. Nous ne voulons pas qu’il n’y ait
qu’une seule langue qui s’exprime, comme c’est trop souvent le cas avec la langue anglaise dans le
cinéma.

Avec Hollywood, les échanges se font dans un seul sens, des Etats-Unis vers l’extérieur. Avec
une convention de l’Unesco, nous voulons nous rassurer que les droits ne seront pas étouffés. L’idée
n’est pas de permettre uniquement aux pays riches de garder leur petit pré carré. Nous souhaitons aussi
permettre à tous les pays qui ne sont pas encore dotés d’industries culturelles de pouvoir en construire
une, pour que leurs artistes puissent aussi être reconnus commercialement. Pour mettre au point ce
projet et permettre aux Etats de jouer un rôle pour assurer l’épanouissement de la culture, nous ne
commençons pas de zéro : si au début notre combat était très solitaire, beaucoup de choses ont été faites,
notamment avec la France et les nombreux pays qui nous ont rejoints, ainsi que par le biais du Réseau
international sur la politique culturelle (RIPC) [qui regroupe 57 ministres de la culture]. Mais, plus que
tout, ce sont les artistes, déjà organisés dans certains pays dans des comités de vigilance, qui nous
aideront à créer un effet de boule de neige.

En quoi l’Unesco est-elle l’enceinte la plus appropriée pour ces débats ?

C’est une organisation où sont débattues les questions d’éducation, de culture, de technologies,
de sciences… C’est l’endroit idéal pour une convention qui aura le caractère supranational que nous
trouvons aussi dans les démarches beaucoup plus commerciales de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC). Nous nous sommes aperçus des lacunes du droit culturel il y a cinq ans, au moment
où les Etats-Unis nous avaient traînés devant la Cour de l’OMC en estimant qu’il ne pouvait pas y avoir
de politique spécifique et de contenu local pour des magazines américains vendus au Canada.
Finalement, l’administration Clinton avait dû signer un traité qui reconnaissait notre droit à la protection
culturelle.

Le retour des Américains à l’Unesco peut-il bloquer le processus de lancement de cette


convention ?

C’est important que les Etats-Unis soient là, comme partenaires politiques dans le
multilatéralisme. Ils peuvent effectivement demander un vote. Dans tous les cas (consensus ou vote), on
a besoin d’une grande majorité pour promouvoir ce processus.

Au quotidien, comment défendez-vous la diversité culturelle canadienne face à l’hégémonie


américaine ?

De fait, avec la langue, l’influence américaine est très importante au Canada : nous partageons
avec les Etats-Unis une frontière qui s’étale sur six fuseaux horaires ; près de 90% de la population
canadienne habite à moins de 100 kilomètres de la frontière avec les Etats-Unis. Mais, de plus en plus,
les Canadiens anglophones revendiquent une expression canadienne, qui passe par la mise en place
d’une politique culturelle spécifique en faveur des magazines, des livres, des auteurs…
Nous avons mis au point depuis longtemps une politique en faveur des télévisions publiques, des
crédits d’impôts pour le développement de la télévision, un fonds national pour le câble et le satellite.
C’est surtout dans l’édition que nous menons une politique très active, en contrôlant notamment la
distribution : par exemple, il faut avoir la citoyenneté canadienne pour acheter une maison d’édition, ce
qui explique qu’il existe aujourd’hui 200 sociétés d’édition.

En revanche, dans le cinéma, c’est assez pitoyable : ce sont presque exclusivement les
Américains qui détiennent la distribution et donc les circuits de salles. Si bien que les films anglophones
canadiens ne représentent que 3% de part de marché, et les films francophones canadiens 17%.

Vous organisez en janvier 2004 un forum des industries culturelles à Paris. Qu’en attendez-
vous ?
Nous souhaitons le développement de liens culturels entre pays de la francophonie, pour qu’il devienne
évident que la culture « s’affaire ». Elle ne doit pas être considérée comme une subvention, mais bel et
bien comme un investissement.

Le Monde : 14 octobre 2003


PIECE N°3 : SAUVONS LE FRANÇAIS

« Il faut sauver le français à l’Onu », tel est l’appel que lance, dans le Figaro, M. Perez de Cuellar, ancien
secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, ami de la France et pratiquant notre langue depuis
toujours.

Aujourd’hui, il déplore le recul du français dans le monde. Il en fait reproche aux Français eux-mêmes,
estimant que, trop souvent, nos diplomates cèdent devant la langue anglaise. « Ce sont, dit-il ; les Africains qui
défendent le français ». Nous pouvons nous en réjouir, mais cela ne devrait aucunement nous dispenser des efforts
qu’il faut fournir pour éviter le déclin de notre langue.

Pour cela, dit encore M. Perez de Cuellar, il faudrait commencer par la France en redonnant aux Français
le goût de leur littérature. Il n’y a pas si longtemps, les élèves des lycées et des collèges apprenaient et récitaient
par cœur Molière, racine ou La Fontaine. M. Perez de Cuellar fut de ceux-là. Aujourd’hui, il est consterné par les
évolutions négatives en ce domaine, mais aussi par les dérives courantes de notre langue que l’on peut entendre
dans la rue aussi bien, plutôt aussi mal, qu’à la télévision ou sur les ondes radio. On se demande où nombre de
présentateurs ont appris la diction. On est stupéfait des liaisons surprenantes et pédantes qu’ils infligent à notre
langue. Ils manifestent souvent même leur ignorance, par exemple lorsqu’ils énumèrent des nombres, ne sachant
plus à quel endroit se situe ou ne doit pas se situer le « s » du pluriel.

Perez de Cuellar, lui, nous fait savoir qu’il n’a jamais voulu employer l’expression « OK », même en
anglais ! Belle leçon pour la plupart d’entre nous.

Mais, de plus, à travers le monde, la plupart de nos Alliances françaises ne disposent pas de moyens
suffisants pour séduire, accueillir, retenir des jeunes pour lesquels la France représente encore un grand pays avec
une prestigieuse histoire des écrivains, des philosophes qui ont contribué si intensément à éclairer la pensée.

Il convient de rappeler qu’une langue exprime une certaine manière de comprendre et d’expliquer le
monde, un certain esprit, une psychologie, une façon de raisonner particulières et, souligne l’ancien secrétaire
général de l’Onu, « la diversité culturelle préserve la diversité politique ». C’est peut-être pour cela que le français
se trouve de plus en plus marginalisé dans les organismes internationaux.

Nous sommes bien conscients de l’utilité d’un langage universel. L’anglais, ou du moins ce qu’il est
devenu, en tient lieu, mais ce n’est pas une raison pour laisser périr les autres langues. Certaines d’entre-elles,
d’ailleurs, se défendent bien. L’espagnol, adossé au continent sud-américain, est parti à la conquête, si l’on peut
dire, des Etats-Unis…

Le français, pourtant langue de travail de l’Onu avec l’anglais, est négligé par l’organisation. En effet,
chaque document officiel doit être publié simultanément dans les deux langues. Or, le texte anglais est distribué
instantanément alors que le texte français n’arrive qu’un jour ou plusieurs jours plus tard ! Et voici que, de plus,
en décembre prochain, l’Onu fermera son bureau d’information à Paris. C’est de bien mauvais augure, même si
l’on comprend qu’il faille resserrer les dispositifs pour alléger les dépenses.
En tout cas, il est grand temps de se mobiliser pour préserver le français et pour maintenir sa présence et son
utilisation dans le maximum de pays et d’organisations internationales.

Par François Régis Hutin


Ouest-France : 29 novembre 2003
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LA PUISSANCE FRANCAISE
Document 1 : La France reste une grande puissance… en Afrique

Au travers de quatre crises en cette année 2013, on peut faire un bilan de ce qui reste d’influence
française dans le monde, à un moment où chacun s’inquiète d’un « déclin » de l’Hexagone. Conclusion :
la France reste une grande puissance en Afrique, mais si elle continue de peser, n’a plus guère les
moyens de ses ambitions au-delà.

Mali, Syrie, Iran, Centrafrique… Ces quatre points chauds d’un monde en pleine transformation
ont mobilisé la diplomatie française au plus haut niveau, et on montré les limites du poids de la France.

 Au Mali, la France a montré qu’elle avait encore la capacité de décider seule, et de mener à bien
une action militaire en urgence sur un terrain africain, même s’il a fallu certains coups de pouce
logistiques américains et européens pour accélérer les choses.
 En Syrie, la France est montée au créneau la première pour promettre des frappes « punitives » à
Bachar el-Assad après le massacre chimique d’Al Ghouta le 25 août, pour se retrouver seule, et
impuissante, après la défection britannique et le recul américain.
 EN Iran, la France a adopté, seule, une ligne dure lors des négociations de Genève sur le dossier
nucléaire, bloquant un premier round de discussions alors que les Américains pensaient avoir un
accord. Mais, moyennant quelques concessions et de longues discussions, la France a levé ses
objections et a permis l’accord ce week-end, là où Israël continue de pester contre une « erreur
historique ».
 En République centrafricaine, la France s’apprête à déployer quelques centaines d’hommes
supplémentaires, afin d’aider à stabiliser la situation dans un pays décrit comme étant dans un état
« pré-génocidaire ». la France a une longue histoire d’ingérence et de présence militaire dans ce
pays, et interviendra avec un mandat de l’ONU attendu lundi.

Retour en Afrique
Politiquement et militairement, la France reste dimensionnée pour jouer un rôle important en
Afrique, à laquelle la rattachent des liens historiques et économiques, pas toujours glorieux mais encore
actifs.
Françafrique pas totalement morte, mais François Hollande a bien pris garde, depuis son élection, de
conserver une voie étroite limitant l’ingérence sans pouvoir couper avec l’héritage du « pré carré » (Biya, Bongo,
Eyadema, etc.).

Il y a un an, il refusait d’intervenir militairement en Centrafrique, alors que le président Bozize, lui-même
arrivé au pouvoir par la force, était menacé par les forces rebelles de la Seleka. Les quelques centaines de soldats
français stationnés à Bangui se contentaient de protéger les ressortissants français, mais pas le pouvoir qui fut
immanquablement renversé.

Un an plus tard, Paris s’apprête à intervenir en RCA, mais pas pour sauver le pouvoir mais pour empêcher
le pays de sombrer dans le chaos et le massacre de certaines populations.

La catastrophe humanitaire et sécuritaire a été qualifiée de « pré-génocidaire » par Laurent Fabius, un mot
que les organisations internationales hésitent à reprendre ; mais nul ne doute de l’ampleur du désastre, dans un
pays qui n’a jamais réellement trouvé son équilibre en un demi-siècle d’indépendance, entre l’Empereur Bokassa
et les putschistes minables à répétition, sur fond de diamants, hier comme aujourd’hui.

L’Afrique, hinterland de la France


La France a la capacité, le savoir faire, et la connaissance du terrain qui rendent une telle mission
possible. Et la volonté politique, aujourd’hui, d reprendre pied en Afrique, un continent stratégique trop
délaissé par la France depuis deux décennies, pour de bonnes et de mauvaises raisons.
C’est pour cette raison, aussi, que François Hollande avait pris la responsabilité, qui avait surpris par sa
détermination inhabituelle, d’envoyer les troupes françaises bloquer l’avance djihadiste au Mali, et reconquérir le
nord du pays « perdu » par le faible pouvoir de Bamako. Même si cette opération se prolonge plus longtemps que
prévu, elle a marqué les esprits et redoré le blason de la France, notamment auprès de ses alliés américains.
Pour accompagner cette « reconquête » du continent noir, la France organise le mois prochain un Sommet
panafricain sur la sécurité, afin que, comme cela n’a pas été possible au Mali, les Africains prennent eux-mêmes
en charge ce dossier. La France ne serait plus en première ligne comme « gendarme », ce qui serait assurément
plus sain.
L’Afrique, continent de près d’un milliard d’habitants, qui connait des zones de forte croissance et
d’autres de grands désastres, est un hinterland naturel pour une puissance moyenne comme la France.
A condition de renoncer à l’état d’esprit néocolonial qui a présidé à ces relations depuis un demi-siècle, et
accepter que les règles du jeu ont changé sur un continent courtisé par les Chinois comme les Américains. Les
Africains eux-mêmes sont demandeurs de ne pas rester en tête à tête avec les nouveaux géants de ce monde, pas
plus désintéressés que les anciens.

Ailleurs, la France est affaiblie


Mais au-delà de l’Afrique, l’influence française est assurément affaiblie. On le constate avec le dossier
syrien, sur lequel la France a pris des positions en pointe, sans avoir les moyens politiques et militaires de les
transformer en actes.
La France a, la première, reconnu la légitimité de l’opposition syrienne au régime de Bachar el-Assad.
Mais elle n’a pu, ou su, lui donner ni les moyens de sa victoire, ni même la capacité de préserver son unité face à
la montée du courant djihadiste alimenté par la manne du Golfe.
Laurent Fabius pouvait bien affirmer, au micro de France info en mars dernier, « la France est un grand
pays », quand on l’interrogeait sur la capacité de la Paris à armer l’opposition face aux réticences de ses
partenaires européens, il ne s’est rien passé et cette opposition est aujourd’hui affaiblie.
Cette faible capacité autonome sur un dossier aussi lourd a été exposée plus cruellement encore
avec l’attaque chimique, où Paris s’est retrouvé en première ligne, pour constater qu’il n’y avait plus
personne derrière. Les moteurs des Rafale étaient déjà en train de chauffer lorsqu’il a bien fallu réaliser
que la France, seule, ne peut rien faire.

Membre du Conseil de sécurité, toujours présente dans toutes les grandes manœuvres
diplomatiques planétaires, la France conserve quelques atouts. Et une capacité de nuisance dont Laurent
Fabius a fait usage il y a deux semaines aux négociations sur le nucléaire iranien, en empêchant un
accord qui semblait acquis.
Cela a valu à la France quelques articles flatteurs sur sa diplomatie musclée, et a permis à
François Hollande un voyage réussi, mais sans impact, au pays de Benyamin Netanyahou. Mais un coup
de fil de Barack Obama – avec une invitation officielle à Washington en février – et quelques
concessions plus tard, la France a donné son feu vert à un accord que Netanyahou continue de
considérer comme une « erreur historique ».
La France, il est vrai, avait été tenue à l’écart des négociations secrètes qui se sont déroulées
pendant plusieurs mois à Oman entre Américains et Iraniens, ce qui explique la surprise de la délégation
française lorsque John Kerry a sorti de sa poche un texte que les Français découvraient.
Deux handicaps
La diplomatie française souffre de deux handicaps :
 L’affaiblissement économique de la France, ses difficultés budgétaires et son impact sur ses
dépenses militaires et donc sa capacité de projection et d’action sur plusieurs théâtres à la
fois ;
 La quasi-disparition de la politique étrangère et de sécurité de l’Europe malgré la présence
sur toutes les photos de Genève de la transparente Catherine Ashton, responsable de la
diplomatie de l’Union.
La France a besoin de l’effet démultiplicateur de l’Europe pour sortir de sa marginalisation
relative sur la scène internationale. Mais celle-ci n’est pas pour demain, dans un climat de crise
économique, financière, sociale et politique persistante sur le continent.

En attendant, il reste l’Afrique où la France peut encore se donner des allures de grande
puissance. Good morning Bangui !

Le nouvel observateur, 24 novembre 2013


Document 2 :La France est-elle encore une grande puissance ?

Pascal Boniface publie en 1998 un petit ouvrage où il dresse le bilan de la puissance de la


France, notamment si cette puissance mérite « encore » le qualificatif de « grande ». Cette réflexion sur
l’état de la puissance française s’inscrit dans un débat – séculaire – plus large sur les capacités de la
France en général, son déclin en particulier. Au sein des nombreux ouvrages consacrés au déclin
français, celui-ci se distingue particulièrement.
Boniface se livre à un plaidoyer pour le réalisme, aussi éloigné des discours grandiloquent sur la
France éternelle, lumière du monde, que du pessimisme récurrent voire larmoyant sur les splendeurs
passés d’une France aujourd’hui déchue…
Cette thèse, publiée en 1998, prend un relief particulier 5 ans plus tard, dans le débat public
français actuel, avec la récente publication de « La France qui tombe » de Nicolas Baverez. Ce dernier a
relancé la controverse sur ce sujet, déjà soulevé en 1995 à l’occasion de la campagne présidentielle, où
le déclassement de la France avait déjà été évoqué… Dans son ouvrage, N. Baverez dresse, lui, un
constat sans appel, tranchant dans le sens du déclin manifeste de la puissance française. A cette question
posée par le titre de son livre, Boniface répond de façon nuancée, sans faire l’impasse ni sur les
faiblesses patentes de la France, ni sur ses atouts incontestables.
P. Boniface dépeint une France « puissance moyenne » aux nombreux atouts, pourtant hantée par
la peur de son déclin.

L’état de la puissance française.


Pascal Boniface dresse le bilan des atouts et des faiblesses de la France dans le but de répondre à
la question. Il effectue un large tour d’horizon qui analyse l’attitude de la France sans omettre de
domaine ; l’Europe, la Mondialisation et le multilatéralisme, la relation concurrentielle avec les Etats-
Unis, la place dans la gouvernance mondiale, le complexe du colonisateur.
Il n’omet pas non plus de revenir sur la notion même de « puissance », une notion évolutive,
nous rappelle-t-il, dans un monde de plus en plus multilatéral où les attributs traditionnels de la
puissance peuvent perdre leur utilité au profit d’autres. Ainsi, le facteur militaire, s’il ne doit pas être
négligé, n’est plus le facteur primordial, de même que sa définition a changé. Il s’agit aujourd’hui moins
du nombre d’hommes qu’une nation peut aligner sur un champ de bataille que de la sophistication
technologique de ses équipements… Le facteur démographique lui aussi, tend à se dévaloriser comme
atout de puissance, tout comme la possession de ressources naturelles.
Le facteur essentiel aux yeux de P. Boniface est le « facteur K » (facteur « knowledge »), qu’il
entend comme la capacité d’un pays à former ses élites, et à attirer les élites étrangères, à diffuser son
modèle culturel etc. Dans ce domaine, la force des Etats-Unis lui apparaît difficilement niable.
Pour Pascal Boniface, l’analyse de la puissance française appelle certes à la modestie. La France
est selon ses propres termes une « puissance moyenne », même un peu plus que cela, et n’a pas à en
rougir. Boniface nous invite à renoncer à nos rêves de grandeur, et à nous montrer crédibles en faisant
fructifier les atouts que nous possédons, qui ne sont pas mince selon lui. Inutile de jouer dans la
catégorie de l’ « hyper puissance » américaine telle que décrite par H. Védrine, il est nécessaire que la
France joue son rôle de puissance à l’échelle mondiale.
Pour Boniface, la France a les moyens de ses ambitions : une position géostratégique favorable,
une longue tradition étatique qui lui permet de lancer des projets, des institutions stables, un siège aux
Nations Unies, des capacités nucléaires et une réelle puissance économique. Il décrit une France
moderne, tournée vers l’avenir, une France faite d’Ariane, d’Airbus et de TGV et non pas simplement
de gastronomie et de maisons de haute couture… Un tableau qui s’oppose à la France condamnée à
demeurer simplement « musée et centre de distribution » selon M. Baverez.
Les excès de la thèse « décliniste ».
Ce faisant, P. Boniface fustige le sempiternel discours, séculaire, sur le déclin français, à la fois
nostalgique d’une France faite de grandeur perdue (a-t-elle seulement existé ?) et catastrophiste,
annonçant les perspectives les plus sombres pour l’ancienne grande nation, condamnée à
l’anéantissement.
Il souligne, non sans raison, que le chant du déclin ne date pad d’hier, ce qui en amoindrit
singulièrement la crédibilité. Vers 1350 déjà rappelle-t-il, dans ses « Lamentations de France » Eustache
Deschamps pleurait la vaillance et l’honneur perdus de son pays, objet de dérision… « Le débat sur la
puissance française, écrit P. Boniface, pour paraître d’une brûlante actualité, a en fait presque 650 ans
d’âge ». En effet, les poncifs sont nombreux, du syndrome de la chute de Troyes à la décadence de la
civilisation grecque anéantie par la puissance militaire de Rome… L’ensemble des intellectuels français
n’a cessé, au cours des siècles, de souligner avec angoisse la décadence française, avec des accents
d’une étonnante actualité, ainsi la faillite de l’enseignement : « Le niveau des études classiques baisse
rapidement, et les candidats au bac en arrivent à ne plus savoir l’orthographe ! » (Drumont, La France
juive, 1886).
Pour Pascal Boniface, cette France mythique n’a jamais existé et il fustige les politiques qui
entretiennent ou ont entretenu dans l’opinion la nostalgie de la France glorieuse d’autrefois, ou encore
qui persistent aujourd’hui à vanter notre pays comme lumière des nations civilisées, héritière d’une
tradition soi-disant universaliste et civilisatrice. Le choc de ce discours avec la réalité ne peut qu’amener
à conclure au déclin…
L’orgueil en politique étrangère ; révélateur de l’impuissance française…
Pascal Boniface pointe de façon approfondie les écueils à éviter en politique étrangère ; l’orgueil
en parole, l’agressivité vis-à-vis de nos voisins, le ton donneur de leçons sont parmi les traits les plus
répandus qui dominent trop souvent notre politique étrangère. Boniface voit dans cette attitude bien
française un danger pour notre puissance. Outre qu’elle exaspère nos voisins et contribue à nous
marginaliser, à nous exclure des grands enjeux internationaux, elle s’avère surtout être un révélateur de
notre impuissance, notre incapacité à peser de façon décisive. Elle souligne la faiblesse de nos moyens
par rapport à l’ampleur de nos ambitions et l’écart entre nos sermons parfois moralisateurs et nos
comportements, pas toujours inattaquables de ce point de vue.
En effet, un autre trait de la politique étrangère française à la recherche de sa puissance est la
résignation passive dans les cas où cette résignation sert nos intérêts, voire la soumission servile à
d’authentiques dictateurs dans le but de maintenir notre influence, voire notre pré-carré français… P.
Boniface cite notamment la complaisance des dirigeants français à l’égard du régime chinois ou face
aux dictateurs africains, Mobutu, Bokassa etc.
Enfin, l’agressivité vis-à-vis des américains, l’anti-américanisme de certains dirigeants ou
intellectuels français, fait aussi partie de la traduction en politique étrangère de notre angoisse du déclin.
L’agressivité face aux puissances qui manifestent nous surpassent est souvent le produit, selon P.
Boniface, d’une amertume profonde. La dénonciation de l’impérialisme américain cacherait-elle une
simple jalousie française ? C’est en tout cas la thèse de Jean-François Revel (L’obsession anti-
américaine, Plon, 2002) qui explique en partie l’anti-américanisme français par cette rancœur issue de
notre angoisse de déclin, rancœur dissimulée sous des discours tour à tour tiers-mondistes,
moralisateurs, altermondialistes etc. boniface estime que la France doit se détourner de ce type de
comportement qui ne font que l’affaiblir davantage.
Le même type d’explication peut être avancé, selon P. Boniface, concernant les attitudes
eurosceptiques ou antimondialistes qu’on observe dans notre pays. Boniface y voit des réactions
angoissées face à une éventuelle perte de puissance de la France.
Ce bilan cédant parfois à un excès d’optimisme, résonne aujourd’hui particulièrement alors que
Nicolas Baverez relance la thèse du déclin par un ouvrage polémique sans concession.

Des arguments à opposer ?


Le bilan dressé par Pascal Boniface de l’état de la puissance française, pour équilibré qu’il soit,
semble un peu optimiste dans ses prévisions. En 2003, certains dressent un constat plus sombre du poids
de la France sur la scène mondiale.
Nicolas Baverez trace lui, un portrait au vitriol de la France d’aujourd’hui en politique étrangère,
(comme dans d’autres domaines, industriel, économique, culturel, politique etc.) comme l’exemple du
pays qui s’est toujours trompé de combat, soldant à chaque fois ses erreurs d’appréciation par un
décrochement sur la scène internationale. Pour lui, les politiques de ces dernières décennies dilapident
avec méthode un héritage de puissance patiemment construit par leurs prédécesseurs, et enfoncent la
France dans la marginalisation, le tout pour le plus grand profit de la Grande-Bretagne. (La résurgence
du vieil ennemi anglo-saxon prend d’ailleurs des accents quelque peu caricaturaux).
MM. Baverez et Boniface, bien que défendant des points de vue assez radicalement opposés, se
retrouvent pour fustiger la condescendance et le mépris que la France affiche régulièrement vis-à-vis de
ces voisins. Ainsi P. Boniface cite Charles de Gaulle commentait la visite en France du premier ministre
japonais : J’ai voulu rencontrer un homme politique japonaise mais je n’ai reçu qu’un marchand de
transistors ».
Baverez y voit l’arrogance vaine d’un pays en plein déclin, qui compense ses échecs par des
discours de plus en plus creux. « Les mots de la puissance sans les moyens de la puissance ». Boniface
n’y lit pas le signe d’un pays qui s’illusionne sur ce qu’il est mais sur ce qu’il a été. La France
s’illusionne sur sa gloire passée, les grands discours de nos diplomates contemporains exaltent une
France glorieuse qui, pour Boniface, est largement un mythe. Cette assertion va peut-être un peu loin
dans la mesure où Boniface cherche à démontrer que la France n’a jamais été ni une grande puissance
mais reste depuis l’origine une puissance moyenne… D’où l’absurdité de parler pour lui de déclin. La
France de Louis XIV, celle de Napoléon I ne sont que des mirages, Boniface tend à dire que chaque fois
que la France a paru au faîte de sa gloire, elle était en réalité au bord du gouffre… !

L’actualité de cette réflexion.


Pascal Boniface met en garde la France contre les excès de langage et l’outrance dont elle fait
souvent preuve en politique étrangère. Bien que cette mise en garde remonte à 1998, on n peut qu’être
frappé par l’actualité de cette réflexion. L’attitude de la France au cours des crises internationales
récentes valide de façon nette cette analyse. Indépendamment de la justesse de la cause défendue, la
France, au cours de la crise irakienne, s’est exprimée de façon péremptoire voire excessive, sans en
avoir les moyens, vis-à-vis de ses partenaires et, selon certains analystes, n’a pas peu contribué à la
cacophonie européenne. Une cacophonie d’ailleurs exacerbée par le ton condescendant employé par nos
hommes politiques à l’égard des pays candidats à l’adhésion, dès lors que leurs choix de politique
étrangère se sont éloignés des nôtres.
La pertinence de l’analyse de Pascal Boniface dès 1998 apparaît encore concernant les moyens
diplomatiques de la France, si peu en rapport avec ses ambitions ; la récente grève des personnels du
Quai d’Orsay, première du genre dans ce ministère, vient souligner à propos ce manque de moyens.
A cinq ans d’intervalles, Baverez et P. Boniface parviennent sans difficulté à dresser une liste peu
glorieuse de nombreux camouflets que la France a essuyé, essentiellement en raison de son intransigeance, échecs
aggravés encore par le caractère humiliant de nos contorsions destinées à ne pas perdre la face. Ainsi Boniface
raconte-t-il en détail l’élection de Kofi Annan à la tête de l’ONU, voulue par les Etats-Unis, à laquelle la France
s’est d’abord opposée farouchement, en parole notamment, (refusant toute autre candidature autre que celle
qu’elle soutenait : Boutros-Boutros Ghali) avant de céder très rapidement. « Il ne faut jamais se battre seul contre
les Etats-Unis, encore moins après être monté sur ses ergots devant le monde entier. » conclut-il. Il mentionne
encore le ministre des affaires étrangères envoyés en 1996 faire une tournée des pays du Proche-Orient, copiant
du mieux possible le secrétaire d’Etat américain sans avoir derrière soi le poids de sa puissance et sans avoir
consulté préalablement les partenaires européens. Avec pour résultat que la France s’est vue désavouée par ses
voisins, ignorée par Israël, moquée par les américains…

Baverez actualise la liste ; le « rituel vide de sens » du couple franco-allemand, le « mélange d’arrogance
et de légèreté » face à la crise du Pacte de stabilité, la tentative d’intervention auprès des FARC pour libérer
Ingrid Bettencourt où la France « s’est couverte de ridicule en se lançant dans une opération barbouzarde
avortée », enfin et surtout la crise irakienne.

P. Boniface cède parfois à un optimisme facile : la puissance par le foot ?

Pascal Boniface consacre sa conclusion à la victoire de la France à la Coupe du Monde de Football de


1998. Le ton badin et quelque peu euphorique tranche avec le sérieux de l’ensemble de l’ouvrage. Cédant à des
formules un peu journalistiques, Boniface semble faire de la victoire du mondial un atout de puissance inattendu,
susceptible de remettre la France en bonne place sur la scène internationale, d’où son insignifiance stratégique
l’avait chassée. L’argument semble un peu mince voire franchement superficiel… « Les victoires sur les terrains
de football vont avoir des effets positifs sur le rang de notre pays dans le monde, et pas seulement celui établi par
la FIFA » ! « Le triomphe du Mondial démontre que la France ne craint pas la mondialisation, et peut, au
contraire, en relever le défi, et que l’Europe a permis de renforcer aussi bien nos entreprises que nos
footballeurs »… On voit mal le lien entre les défis tout à fait réels posés par la mondialisation aux Etats (maintien
de la diversité culturelle, de l’équité dans les échanges commerciaux, de la qualité de l’emploi) et les éphémères
victoires d’une quinzaine de sportifs… Dans cette logique, faut-il voir dans notre cuisante défaite lors de la coupe
du monde de Séoul le crépuscule de la France en tant que grande puissance ? Même M. Baverez, pourtant
exhaustif dans son diagnostic, n’y a pas songé…

Un bilan convaincant
Le livre de P. Boniface constitue un texte synthétique qui malgré tout fait le tour de cette question
complexe. Les récents développements de l’actualité confirment souvent la justesse de l’analyse de l’auteur en
1998. Son constat est convaincant et nuancé. Il invite les dirigeants français à reconnaître notre rang de puissance
moyenne et à s’en satisfaire pour en tirer un maximum, au lieu de s’enfermer dans le souvenir d’une France
quasi-mythologique, en perpétuel décalage avec la réalité de ses petits moyens, attitude qui ne peut que l’affaiblir
davantage.
Evitant les excès rhétoriques parfois grinçants de Nicolas Baverez, Pascal Boniface tourne résolument le
dos à la thèse « décliniste » avec ces mots : « La perception d’une France en déclin inéluctable, ravalée à un rang
subalterne, voire mineur, dans la gestion des affaires mondiales repose sur une triple erreur d’analyse : erreur sur
un passé lointain qui n’a jamais été une marche triomphale permanente ; erreur sur la façon dont se produit et
s’exerce aujourd’hui la puissance, qui n’a plus rien à voir avec ce qui existait dans le système international du
XIXème ou de la majeure partie du XXème siècle ; erreur enfin sur la véritable hiérarchie du monde
contemporain ».

D’après le livre de 1998 de Pascal Boniface : « La France est-elle encore une grande puissance ? », forum-
scpo.com, 2003
Document 5 : LA FRANCE, UNE GRANDE PUISSANCE ?

La crise mondiale et les événements de 2011 mettent notre pays sous pression. Quel qu’il soit, le
prochain président devra définir une « grande politique » extérieure. Et prouver sa détermination
à l’appliquer

La crise majeure qui frappe le monde occidental, les défis d sécurité que pose un monde arabe en
plein bouleversement et l’émergence de puissances nouvelles relativisent chaque jour un peu plus le
statut de « grande puissance » de la France, malgré son cinquième rang mondial par son économie.
Perclus de rhumatismes administratifs et sociaux, ce vieux pays forgé en mille ans sous différents
régimes possède encore des atouts pour se maintenir au premier rang : la richesse de sa culture et de son
histoire, sa relative rivalité démographique, une langue universelle, sa dissuasion nucléaire, Airbus,
Hermès, Total, le TGV et d’autres belles réussites. Jusqu’à ces derniers temps, la force et
l’indépendance de sa politique étrangère faisaient aussi sa « grandeur ».

Au nom de ses intérêts vitaux et de « valeurs » qui remontent loin dans son histoire, la France a
toujours eu des prétentions planétaires. Le symbole en est son siège de membre permanent du Conseil
de sécurité des Nations unies. Accueillie dans le camp des vainqueurs de 1945, la France est restée dans
le club, malgré la perte de son empire et de son poids, résumé par Valéry Giscard d’Estaing en 1947 :
« 1% du monde… »

Ce fauteuil onusien un peu usé garantit à la France son sur classement en catégorie « grande
puissance ». Si elle tient à ce statut, elle doit le défendre. Par sa voix singulière, une économie puissante,
une diplomatie volontariste, des choix non inféodés, indépendants es blocs, une capacité militaire
autonome et significative, tout ce qu’il fit son renom dans le concert des nations. La politique étrangère
passe d’abord par les hommes chargés de la concevoir et de l’appliquer, par leur détermination à faire
fructifier le patrimoine exceptionnel qui leur est confié par les Français, pour au moins cinq ans.
L’intelligence stratégique et la force d’âme sont au cœur de la diplomatie.

Cela veut dire que les dirigeants ne peuvent plus se contenter d’être de simples gestionnaires de
la sphère publique, des régulateurs interchangeables de la mondialisation, soumis aux diktats des
marchés. Cela ne suffit pas. Légitimés par l’élection, nos dirigeants sont tenus d’engager une réflexion
plus profonde, presque métaphysique, sur leur rôle, sur le destin et les intérêts du pays dont ils ont
charge, avec l’ambition de ressouder la nation et de la faire rayonner. Cette éthique du pouvoir est
porteuse de valeurs, de cohésion, de puissance.

« Politique d’abord ! » Ce précepte est plus vrai que jamais face aux techno-structures nationales
ou mondiales, administratives, financières, corporatistes. De l’usine Lejaby à la fusée Ariane, c’est l’un
des enjeux forts de cette présidentielle. Reste à savoir si cette éthique du pouvoir et cette culture
stratégique s’apprennent dans les amphis de Sciences Po, d’HEC ou de l’Ena…

On connait l’état de la France, au statut un peu cabossé de « grande puissance » : pays


vieillissant malgré une fécondité encourageante, il peine à regonfler sa croissance. Le miracle est
pourtant là. La France continue à s’engager partout dans le monde.

Seule ou en coopération, ancrée dans sa double tradition judéo-chrétienne et de « partie des


droits de l’homme », elle finance le développement de pays déshérités, s’interpose, plutôt bien, entre
belligérants quand la situation ou ses alliances l’exigent. La posture est parfois agaçante, surtout quand
le « droit d’ingérence », utopie meurtrière née au XXème siècle de la vacuité des politiques, conduit à des
pièges. On s’agace d’entendre un Kouchner ou un BHL prétendre résumer à eux seuls la politique
extérieure de la France. On s’indigne de voir négliger des besoins proches alors que la ressource est
limitée. C’est l’éternel débat français, formulé naguère par Raymond Cartier : « La Corrèze avant le
Zambèze ! ».

La France ne peut pas s’en tenir à ses problèmes intérieurs, sans regarder et agir au-delà du parapet. Son
rayonnement et ses intérêts exigent cette veille extérieure, pour éviter les sur prises et anticiper.

L’alliance de la France avec la Russie est vitale

En Europe, devenue un dossier de politique intérieure tant la France y est intégrée – avec Angela
Merkel qui va venir participer aux meetings électoraux de Nicolas Sarkozy ! -, l’intérêt de la France est
de restaurer son statut de puissance continentale. La clé en est la Russie, avec laquelle il faut renouer
d’urgence. Ce lien avec Moscou est essentiel : « Une alliance vitale, résume le premier rempart face à un
éventuel expansionnisme chinois et une source de matière premières… Réciproquement, la Russie a
besoin de notre aide pour faire face, ans le futur, à la dynamique chinoise et aux risques communs qui
prennent leur source au Moyen-Orient. »

Au-delà de l’Europe, l’élargissement pose une question essentielle. L’Union est-elle prête à
accueillir de nouveaux membres étrangers à ses racines judéo-chrétiennes, porteurs de valeurs éloignées
des nôtres ? Cela concerne la Turquie, le monde slave, le Maghreb. Les politiques devront définir au
plus vite où sont nos intérêts vitaux dans ce domaine.

Au sud de la Méditerranée, sur l’arc qui court du Maghreb au Sahel et de l’océan Atlantique au
golfe Persique, la France est condamnée à veille et agir. Ce foyer d’incertitudes engage chaque jour
notre indépendance énergétique. La France y joue son rôle de puissance par sa forte présence
diplomatique et militaire. Elle y redouble parfois d’activité, comme en Libye et au Liban, ou face à la
Syrie et à l’Iran.

Intervenir en Afrique noire n’est pas un prurit de nostalgie coloniale : l’extension des « zones
grises » de non-droit, les mouvements migratoires, la prolifération des mafias et des sectes, la poussée
du radicalisme musulman l’exigent. Ces risques peuvent à tout moment se muer en menaces directes.
Dans notre monde globalisé et hyper médiatisé, les problèmes du Zambèze sont devenus ceux de la
Corrèze.

Les pays émergents ou producteurs de matières premières nous observent, comme ceux qui
recherchent une protection ou une alternative au tête-à-tête inégal avec les Etats-Unis ou la Chine. Le
centre de gravité du monde bascule vers l’Asie mais la France y a pris pied, en faisant la démonstration
– douloureuse – de son statut de puissance. En intervenant en Afghanistan, dès octobre 2001, elle a pris
sa part du combat contre le terrorisme djihadiste dont elle était elle aussi une cible. Elle a aussi prouvé la
solidité du lien avec l’Alliance atlantique, élément capital de sa sécurité depuis cinquante ans.

Ce qui a été fait en Afghanistan n’a pas toujours été efficace. Trop de temps et d’hommes ont été
perdus. Mais cette opération complexe et lointaine a aussi démontré les capacités planétaires de la
France, puissance capable d’annoncer une politique et de la mettre en œuvre, tout en traitant les
problèmes de prolifération (militaire et nucléaire), de sécurité informatique, écologique et sanitaire et les
circuits d’armes ou d’argent.

Cette capacité a un prix. Le fardeau peut sembler trop lourd en période de crise. « La Corrèze
d’abord… » La tentation récurrente est de déléguer cette responsabilité à d’autres, mais les sacrifices
budgétaires et les abandons de souveraineté minent insidieusement l’indépendance du pays et toute idée
de « grande politique ».
Les réveils de rêves utopiques sont toujours pénibles, comme l’histoire le montre. Si elle veut
rester libre et souveraine, la France « grande puissance » a besoin d’une solide assurance vie. Aux
nouvelles générations de comprendre le trésor qui leur est légué. Et d’accepter les efforts nécessaires
pour le protéger et le transmettre.

Fréderic Pons, Valeurs Actuelles 02 février 2012.


MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
……………….. XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
SECRETARIAT GENERAL
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES
……………….. MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT :


Transformer les contraintes en atouts
L’objectif 2016 est-il réellement à notre portée ? Comme le souligne la partie II de ce rapport, la
situation a beaucoup évolué pendant ces quatre dernières années. Cependant, malgré ces avancées
considérables, des insuffisances et des problèmes demeurent. Les résultats obtenus en ce qui concerne
l’élimination de toutes les pires formes de travail des enfants en 2016 et l’objectif intermédiaire de 2008
pour les plans d’action nationaux sont particulièrement déconcertants, compte tenu surtout de l’éventuel
contrecoup de la crise économique mondiale. Pour ce qui est des objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD), il ressort clairement du rapport annuel des Nations Unies de juillet 2009 qu’au
rythme où vont les choses la plupart des huit objectifs de développement ne seront pas atteints en 2015.

PIECE N°1 : Qu’en est-il de l’éducation?

Les progrès réalisés vers l’éducation de base universelle sont un important indicateur indirect des
progrès accomplis dans la lutte contre le travail des enfants. En 2006, environ 75 millions d’enfants,
dont 55 pour cent de filles, n’étaient pas scolarisés. L’OMD 2 consiste à assurer l’éducation primaire
pour tous à l’horizon 2015. Le Rapport 2009 sur les objectifs du Millénaire pour le développement
indique que, si des progrès ont été accomplis – le taux de scolarisation primaire est passé de 83 pour
cent en 2000 à 88 pour cent en 2007 – des efforts supplémentaires doivent être consentis pour parvenir à
scolariser tous les enfants d’ici à 2015. Il Ajoute que les mesures visant à accélérer la réalisation des
OMD doivent comprendre la création d’emplois décents et productifs pour tous.
Depuis 1999, le nombre d’enfants non scolarisés dans l’enseignement primaire a diminué de 33
millions, et le pourcentage de filles non scolarisées est passé de 58 à 54 pour cent. En 2007, cependant,
72 millions d’enfants n’étaient toujours pas scolarisés dans le primaire, et 71 millions supplémentaires
n’étaient pas scolarisés dans le premier cycle du secondaire, à la fin duquel les enfants atteignent l’âge
minimum d’admission à l’emploi. L’UNESCO a averti que, si aucune mesure n’était prise, 56 millions
d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ne seraient toujours pas scolarisés en 2015.
Selon le Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous 2009 publié par l’UNESCO, il est
particulièrement préoccupant de constater que les régions où l’on trouve le plus d’enfants non scolarisés,
à savoir l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud et l’Ouest, sont celles qui investissent le moins dans
l’éducation. En Afrique subsaharienne, près de la moitié des pays à bas revenu dépensent moins de 4
pour cent de leur revenu national dans l’éducation. En Asie du Sud, le Bangladesh consacre seulement
2,6 pour cent de son revenu national à l’éducation, et le Pakistan, 2,7 pour cent. L’Inde investit dans
l’éducation un pourcentage de son PNB moins important (environ 3,3 pour cent) que le pourcentage
médian de l’Afrique subsaharienne, alors que les revenus moyens y sont environ un tiers plus élevés que
dans les pays de cette région. Il est encore inquiétant de constater que la part du revenu national affectée
à l’éducation stagne ou décroit dans certains pays clés comme le Bangladesh, l’Inde et le Pakistan qui
comptent plus de 15 millions d’enfants non scolarisés. La part des ressources nationales que l’Asie du
Sud et de l’Ouest affecte à l’éducation est inférieure à celle des Etats Arabes et des pays de l’Afrique
subsaharienne. Selon l’UNICEF, pendant la décennie 1995-2005, l’Inde a consacré en moyenne 2 pour
cent de ses dépenses nationales à l’éducation et 13 pour cent à la défense. Les chiffres correspondants
sont de 1 et 20 pour cent le Pakistan, de 6 et 3 pour cent pour le Brésil, et de 10 et 8 pour cent pour la
Turquie. Dans la mesure où les allocations budgétaires sont un bon indicateur des priorités politiques,
force est de constater que l’Asie du Sud, zone cible de la campagne mondiale contre le travail des
enfants, ne se mobilise pas suffisamment en faveur de l’éducation universelle et, indirectement, de
l’élimination du travail des enfants.
Par conséquent, les tendances actuelles se confirment, des millions d’enfants – 56 millions au
minimum – ne seront pas scolarisés en 2005. La dure réalité est que le monde n’est pas en bonne voie
pour assurer l’éducation primaire pour tous d’ici à 2015 ni pour atteindre les sept autre OMD. Il ne
semble pas davantage en mesure d’éliminer les pires formes de travail des enfants d’ici à 2016.
La politique, dimension essentielle de la lutte contre le travail des enfants

La solution du problème du travail des enfants réside essentiellement dans une action politique
au niveau des pays en développement. Il importe donc de mobiliser les énergies autour des mesures les
plus susceptibles d’avoir un réel impact sur le travail des enfants et d‘agir notamment contre la pauvreté
et les inégalités. Cependant, la plupart des initiatives lancées à l’échelle internationale pour faire reculer
le travail des enfants, et plus particulièrement les interventions sur projet, semblent occuper une place
très marginale dans le débat politique. Le récent guide de l’IPEC sur l’intégration des questions relatives
au travail des enfants souligne la nécessite d’examiner l’élimination du travail des enfants en la
replaçant dans son contexte. L’exemple classique à cet égard est l’étude de Myron Weiner sur l’Inde,
qui voit dans l’idéologie des élites un obstacle à l’éducation de masse et à l’élimination du travail des
enfants. Il est important d’identifier les principaux acteurs du processus politique qui sont en mesure de
placer le travail des enfants au centre des préoccupations politiques, à savoir les ministères, les
parlementaires, les partenaires sociaux, les acteurs de la société civile et des organismes externes tels
que les institutions des Nations Unies et les banques régionales de développement. Le facteur temps est
décisif. La lutte contre le travail des enfants pour être définie comme l’art du possible dans la mesure où
il s’agit de saisir et d’exploiter au mieux toutes les possibilités politiques. Pour convaincre les
responsables politiques, il faut s’appuyer sur des éléments tangibles et des arguments persuasifs leur
faisant comprendre qu’ils ne peuvent atteindre leurs principaux objectifs nationaux sans s’attaquer au
problème du travail des enfants. Il faut également les inciter à allouer des crédits budgétaires suffisants
aux politiques, programmes et services publics dont les enfants ont besoin.
Pour mettre en œuvre des politiques et des programmes, il faut disposer de capacités suffisantes
aux niveaux local et régional, ce qui n’est pas le cas dans de nombreux pays en développement. Il faut
également que les partenaires sociaux et leurs alliés de la société civile assurent un suivi systématique
des progrès réalisés. Leur participation aux consultations tripartites et aux initiatives nationales ainsi que
leur rôle représentatif dans les entreprises doivent être renforcés pour qu’ils puissent tirer pleinement
parti de leur avantage comparatif. Ainsi, l’élimination du travail des enfants exige des efforts constants.
Elle passe essentiellement par l’action politique.
Un long chemin reste à parcourir avant que soit instauré le climat politique nécessaire pour que
les plus hautes instances décisionnelles et ceux qui établissent les budgets nationaux accordent une place
prioritaire la lutte contre le travail des enfants. La partie II du présent rapport a présenté plusieurs
exemples de pays ayant fait preuve d’une telle volonté politique. S’il est facile de faire preuve d’une
telle volonté politique. S’il est facile de faire des promesses dans les réunions internationales, il est
beaucoup plus difficile de les tenir. Un des messages clés de ce rapport est qu’il faut honorer les
engagements qui ont été pris.
Des mesures stratégiquement recentrées sont nécessaires dans une période difficile
Si l’on veut atteindre les objectifs de 2016, il faut une plus forte adhésion à l’échelon national et
il faut pour cela le soutien des organisations d’employeurs et de travailleurs. Il est nécessaire de combler
les lacunes en matière de connaissances et de courir plus largement aux médias et à d’autres grands
défenseurs de notre cause pour mener des campagnes de sensibilisation plus sélectives. Les efforts de
l’OIT visant à augmenter le nombre des ratifications doivent cibler plus particulièrement l’Asie du Sud.
Dans le cadre d’une approche régionale, davantage d’attention doit être accordée à l’Afrique qui risque
fortement de ne pas atteindre les OMD ni l’objectif 2016. Des efforts supplémentaires doivent être
consentis concernant certaines des pires formes du travail des enfants, à savoir les enfants dans les
conflits, et pour aller au-devant des exclus de la société. Comme nous l’avons vu dans la partie I, des
bases solides ont déjà été jetées. Le BIT rencontre encore des difficultés dans le secteur agricole et il
faut également prendre en compte les retombées Eventuelles de la crise économique et sociale survenue
fin 2008. Cela dit, les défis sont loin d’être insurmontables.
Adhésion nationale et intensification de l’action
Beaucoup trop d’interventions contre le travail des enfants restent des initiatives pilotes
d’envergure qui parviennent difficilement à dépasser le stade expérimental. De trop nombreux projets ne
peuvent être reconduits à une plus grande échelle, et l’aide extérieur ne dote pas les pays de moyens qui
leur permettraient de franchir le cap. L’initiative récente de l’Etat brésilien de Bahia visant à supprimer
totalement le travail des enfants d’ici à 2015 comporte de nouveaux objectifs ambitieux susceptibles
d’inspirer d’autre grands Etas fédéraux. Comme le Brésil l’a encore une fois montré, les programmes de
transferts monétaires conditionnels offrent d’immenses possibilités pour intensifier l’action.
Programmes assortis de délais
Les programmes assortis de délais (PAD) constituent un autre mécanisme permettant de
déployer les activités sur une plus grande échelle. Cette approche a été lancée au moment du premier
rapport global (2002). Elle est née de la réflexion menée dans les années quatre-vingt par le BIT pour
élargir la portée de son action. Les PAD sont des programmes gérés par les pays et appuyés par le BIT
et d’autres partenaires de développement. Ils ont pour objectif de lier le travail des enfants au contexte
plus large du développement national. Le rapport global de 2006 attirait l’attention sur des problèmes
concernant l’efficacité du soutien politique, l’appropriation locale et nationale, les contraintes
budgétaires et la nécessité de concevoir et de mettre en œuvre des projets visant à renforcer le cohérence
et la durabilité des effets. Il suggérait en outre que les PAD soient considérés comme des programmes
relevant du domaine public qui nécessitent l’appui d’autres institutions internationales. Ce rapport
attirait plus particulièrement l’attention sur la nécessité de mettre en place des projets pouvant accueillir
les diverses interventions requises pour atteindre des résultats durables, et notamment sur l’équilibre et
interventions ciblées aux fins de démonstration.
Transferts monétaires conditionnels
De nombreuses évaluations confirment que les transferts monétaires conditionnels (TMC)
donnent des résultats prometteurs dans un certain nombre de domaines tels que la réduction de la
pauvreté, la fréquentation scolaire et les disparités entre les sexes. Le problème essentiel est de savoir
dans quelle mesure ce type d’initiative peut être reproduit. La plupart des TMC ont été mis en œuvre en
Amérique latine et dans les Caraïbes, région où le travail des enfants est moins répandu qu’en Afrique et
en Asie et où les problèmes de ressources et d’offre sont plus facilement surmontables. La pertinence de
l’approche axée sur les TMC au regard du travail des enfants réside précisément dans le fait qu’elle peut
être reproduite dans tous les pays en développement.
La mise en place des programmes de TMC se heurte à certains obstacles. Des ressources
importantes sont nécessaires pour financer les transferts, atteindre un grand nombre de bénéficiaires et
maintenir les programmes suffisamment longtemps pour obtenir des résultats durables. Les besoins en
données peuvent être importants pour le ciblage, le suivi et l’évaluation, et cela peut constituer un
handicap majeur pour les pays les moins développés. La disponibilité et la qualité des services – des
écoles, par exemple – sont des conditions essentielles qui ne sont pas toujours remplies. Les
programmes doivent prévoir des options de sortie appropriées pour éviter la dépendance à long terme
des bénéficiaires.
Du point de vue du travail des enfants, l’approche TMC a pour avantage essentiel de s’attaquer
aux causes profondes du problème, à savoir la pauvreté chronique, la vulnérabilité aux chocs
économiques et les difficultés d’accès à l’éducation. Cette approche est en outre un bon compromis
entre les interventions ciblées qui sont généralement coûteuses et d’envergure limitée et les initiatives à
très grande échelle qui ont besoin de temps pour être efficaces. De plus, elle met davantage l’accent sur
la prévention que sur le traitement. Cet aspect est stratégiquement important car il est indispensable
d’adopter des approches moins directes et plus systématiques pour atteindre l’objectif 2006.
Cependant, l’intégration de considération relative au travail des enfants dans les programmes de
TMC risque de les surcharger et de les détourner de leurs objectifs premiers. La multiplicité des formes
des déterminants du travail des enfants, dont certains ne peuvent être adéquatement traités dans cadre
unique d’un programme de TMC, pose également un problème. Les transferts monétaires conditionnels
risquent d’être moins efficaces contre certaines des pires formes du travail des enfants, comme le travail
forcé, l’exploitation sexuelle à des fins commerciales et l’enrôlement des enfants dans des conflits
armés. Dans ce genre de situation, les enfants peuvent être victimes de violences au sein du foyer
familial, ne pas vivre chez leurs parents ou leurs tuteurs, ou encore disposer de revenu plus attractifs que
ceux mis à disposition par le biais des transferts. En outre, les programmes type TMC sont d’une durée
bien trop limitée au regard du travail de longue haleine que requiert généralement l’action menée contre
le travail des enfants.
Cependant, il y aurait lieu de vérifier le valeur d’une telle approche en intégrant les composantes
du travail des enfants dans les nouveaux programmes de TMC aussitôt qu’ils sont lancés. Ces
composantes seront en effet mieux intégrées si l’on intervient au moment même de la conception des
programmes.
Les transferts monétaires conditionnels devraient être à l’avenir un élément clé des stratégies
d’intégration des questions relatives au travail des enfants. Le BIT pourrait principalement agir à deux
niveaux. Il entreprendrait des recherches visant à mieux connaître la façon dont les transferts contribuent
à la réduction du travail des enfants, et fournirait aux mandants une assistance technique visant à les
aider à intégrer dans les programmes de TMC. Des études supplémentaires et une expérience pratique
sont nécessaires pour définir par exemple quelles formes de travail des enfants se prêtent ou non à des
TMC et la meilleure manière d’intégrer un volet « travail des enfants » dans les divers aspects des
programmes de TMC.
Le programme indonésien de transferts monétaires conditionnels 2007-2015, qui a été lancé dans
le cadre des mesures gouvernementales visant à éradiquer la pauvreté et les pires formes de travail des
enfants, révèle actuellement son potentiel. Ce programme actuellement mis en œuvre à titre
expérimental dans 49 districts de sept provinces et verse à chaque famille une somme de 45 à 90 dollars
E.-U. Calculé en fonction du nombre d’enfants et de leur niveau scolaire. Cette aide n’est accordée que
si les enfants sont scolarisés. Le programme s’inspire de bonnes pratiques récemment définis dans le
pays et à l’étranger. Le BIT s’efforce actuellement d’intégrer les questions relatives au travail des
enfants dans le processus d’évaluation de l’impact de ce programme. Enfin, le Ghana a récemment lancé
un ambitieux programme intitulé « Livehood Empowerment Against Poverty » (LEAP) qui intègre
d’entrée de jeu les questions liées au travail des enfants et qui devrait être étendu à tout le pays.

Nations Unies : Objectifs du Millénaire pour le développement,


Rapport 2009 (New York, 2009)

PIECE N°2 : Défis et possibilités d’action dans le domaine de l’éducation


Nous progressons trop lentement pour espérer atteindre d’ici à 2015 l’OMD consistant à assurer
l’éducation primaire pour tous. Aujourd’hui, plus de 10 pour cent des enfants en âge de fréquenter
l’école primaire ne sont pans encore scolarisés. Pour atteindre cet OMD, il aurait fallu que tous les
enfants légalement en âge d’entrer à l’école primaire y aient eu accès avant 2009. Il faudrait en outre
que tous les enfants qui sont aujourd’hui scolarisés soient maintenus dans le système, ce qui suppose de
promouvoir la qualité de l’enseignement et de recruter un nombre suffisant de l’enseignants qualifiés.
L’UNESCO a calculé que 18 millions d’enseignants doivent être recrutés si l’on veut que tous les
enfants accèdent à l’éducation primaire d’ici à 2015.
L’éducation joue un rôle de toute évidence prioritaire dans la lutte contre le travail des enfants.
Dans les pays qui ont entrepris d’élargir l’accès à l’éducation par des mesures telles que la suppression
des frais de scolarité et la mise en place de programmes de transferts monétaires conditionnels aux
familles pauvres, le nombre d’enfants scolarisés a considérablement augmenté. Un enfant qui va
régulièrement à l’école risque beaucoup moins qu’un autre d’être astreint au travail. L’élargissement de
l’accès à l’éducation par l’éducation gratuite et obligatoire a donc un rôle clé à jouer dans la réduction
du travail des enfants.
L’OIT ne joue pas à l’échelle internationale un rôle central en matière d’éducation. Cependant,
sa participation récente à des initiatives internationales (voir partie II du présent rapport) a permis aux
autres acteurs de comprendre que le combat qu’elle mène contre le travail des enfants contribue de façon
majeure à la lutte contre l’exclusion dans le système éducatif. Le mouvement « Education pour tous »
(EPT) axe aujourd’hui ses efforts sur l’exclusion sociale et les groupes difficilement accessibles,
reconnaissant ainsi que l’exclusion est un obstacle majeur sur la voie de la réalisation de l’OMD 2. Par
exemple, le rapport mondial de suivi de 2009 indique clairement que les progrès en matière d’éducation
primaire universelle sont indissociable liés à l’élimination progressive du travail des enfants. L’initiative
pour la mise en œuvre du programme « Education pour tous » (Initiative « Fast Track » recherche
actuellement de nouvelles approches et entend conclure, y compris avec l’OIT, de nouveaux partenaires
pour faire face à l’exclusion sociale. Il s’agit là d’une occasion majeure d’intégrer les questions relatives
au travail des enfants dans l’EPT et d’institutionnaliser le rôle de l’OIT.
Comme nous l’avons vu dans la partie II de ce rapport, beaucoup a été fait pendant ces quatre
dernières années pour mieux faire connaître, notamment au niveau mondial, les liens conceptuels et
politiques existant entre l’élimination du travail des enfants et l’éducation pour tous. Cependant,
convaincre les institutions internationales de traiter conjointement les deux questions.
C’est au niveau des pays qu’il est vraiment nécessaire d’agir. Pour les mandants de l’OIT, les
sectoriels en matière d’éducation sont une occasion sans précédent d’inscrire le travail des enfants à
l’ordre du jour commun en montrant aux responsables de l’élaboration et de la planification des
politiques qu’il est un obstacle majeur sur la voie de l’éducation universelle. Ces plans ont été
redynamisé par l’initiative « Fast Track ». Les pays qui font partie de cette initiative ou désirent y
participer doivent élaborer un plan global pour le secteur de l’éducation, qui est soumis à l’approbation
de la société civile et des donateurs.
Ce processus consultatif offre la possibilité d’intégrer la question du travail des enfants dans les
plans nationaux d’éducation. Cette question doit être prise en compte dans les activités de collecte de
données, la conception de stratégies visant à surmonter les obstacles à la scolarisation et au maintien des
enfants en milieu scolaire, les campagnes de sensibilisation, le recrutement des enseignants, la formation
et l’appui, et le suivi de la fréquentation scolaire.

De plus, les plans du secteur de l’éducation doivent être suffisamment financés. L’établissement de
budgets sociaux est un élément essentiel d’une stratégie garantissant que les plans du secteur de
l’éducation intègrent la lutte contre le travail des enfants. Pour remplir sa mission à cet égard, le BIT
doit participer à l’examen des plans nationaux d’éducation aux côtés de ses partenaires de l’ONU et des
donateurs, et disposer des compétences techniques nécessaires pour l’analyse et la sensibilisation. Cette
tâche sera difficile même si de tels défis ont déjà été relevés.

Beaucoup peut être fait concernant la mise en place de programmes d’éducation transitoires qui
permettent aux enfants d’accéder au système formel d’éducation ou au besoin de suivre des cours de
rattrapage et de préparer leur entrée future dans le monde du travail. C’est en gérant le passage de
l’école à la vie active que l’on contribuera dans une large mesure à régler le problème du travail des
enfants, notamment en ce qui concerne les moins jeunes. La gestion du passage à la vie active est un
élément essentiel de la stratégie de lutte contre le travail des enfants, notamment en ce qui concerne les
groupes d’âge les plus élevés. Les mesures de prévention et de réinsertion mises en œuvre dans le
système éducatif doivent, pour une grande part, privilégier l’orientation professionnelle afin de
garantir l’« employabilité » future des jeunes et doter ces derniers des outils requis pour entrer dans la
vie active. Le BIT a beaucoup travaillé sur cette question dans le cadre d’un projet financé par le
gouvernement suédois sur les enfants et le travail. L’enseignement professionnel et le développement
des compétences constituent donc une autre piste importante qu’il convient d’explorer davantage. Les
travaux du BIT sur la réinsertion économique des enfants touchés par un conflit ouvert également des
perspectives.
Il est essentiel de mettre en place de nouvelles structures et de nouveaux dispositifs – l’équipe
spéciale interinstitutionnelle en est un exemple – mais, il est tout aussi important d’utiliser les
mécanismes existants lorsque l’OIT est amenée à s’exprimer et à intervenir dans le débat sur
l’éducation. Le travail du BIT sur l’amélioration du statut et des conditions de travail des enseignants
doit être mieux intégrer dans l’ensemble des activités relatives au travail des enfants, car le bien-être des
enseignants a une influence déterminante sur la qualité de l’enseignement, laquelle retentit à son tout sur
la scolarisation des enfants et leur maintien sur le système éducatif. Une importante action de
sensibilisation doit être menée pour faire en sorte que suffisamment d’enseignants qualifiés soient
recrutés et épaulés dans l’optique de la mise en place de l’éducation primaire universelle d’ici à 2015.

Le travail des enfants et l’emploi des jeunes


Pour l’OIT, cette question reste difficile. Bien que des efforts importants aient été fait pour
renforcer sur le plan conceptuel le lien entre l’élimination du travail des enfants et la promotion de
l’emploi des jeunes, l’action reste très lacunaire et, à l’exception notable du projet EAST en Indonésie, il
n’y a pas eu véritablement de progrès décisifs dans les programmes au cours des quatre dernières
années. Cela étant, le lien entre les deux est fondamental et permet, sur le plan stratégique, de faire
mieux connaître les problèmes que posent l’un et l’autre.Sous l’angle du travail et de l’emploi, l’enfance
et la jeunesse, qui sont les deux premiers stades de l’existence, déterminent dans une large mesure la
réussite ou l’échec de la vie professionnelle. Ce sont généralement les possibilités offertes aux jeunes et
l’expérience qu’ils acquièrent pour passer sans heurt à la vie adulte et au monde du travail qui leur
permettent de démarrer dans la vie active dans de bonnes conditions. De même, il est fondamental de
bien démarrer à l’âge adulte. En outre, c’est sur cette base que se construit la prospérité future des
économies et des sociétés.
Le travail des enfants ainsi que le chômage et le sous-emploi des jeunes sont toujours de sérieux
obstacles à la concrétisation des principes du travail décent, où que se soit dans le monde. Il faut
analyser de manière plus empirique le lien entre l’expérience professionnelle précoce, l’accumulation
de capital humain et l’intégration ultérieur des jeunes et des adultes sur le marché du travail. Il est
souhaitable de renforcer les activités programmatiques relatives au travail des enfants et à l’emploi des
jeunes dans les contextes où le travail des enfants est courant et conduit au dysfonctionnement du
marché du travail. Toutefois, les priorités et les approches peuvent être différentes en fonction de la
classe d’âge ; les enfants astreints au travail peuvent être retirés du travail et intégrés dans le système
éducatif, tandis que les enfants qui ont dépassé l’âge minimum d’admission à l’emploi bénéficient de
services destinés à améliorer leur employabilité.
Ces dernières années, la question du lien entre le travail des enfants et le chômage des jeunes a
suscité un regain d’intérêt parmi les responsables politiques, ce qui indique l’importance croissante de
ces problèmes. On constate cependant que peu de chercheurs ont essayé d’examiner ce lien, notamment
les conséquences que peut avoir le travail des enfants pour l’emploi lorsque les enfants qui ont été
astreints au travail arrivent à l’âge adulte. Il existe comparativement peu de documents, par exemple sur
le parcours professionnel des jeunes et des adultes qui ont été astreints au travail quand ils étaient
enfants. De même, on ne sait grand-chose sur les bonnes pratiques qui permettent le passage d’un
programme pour l’emploi des jeunes.
L’analyse ci-dessus et les estimations mondiales montrent bien la nécessité d’élaborer une
stratégie cohérente pour la tranche d’âge comprise entre 15 et 17 ans. Conformément aux conventions
de l’OIT, ces adolescents peuvent accéder au marché du travail, pour autant qu’ils n’accomplissent pas
des tâches considérées comme les pires formes de travail des enfants. Les initiatives qui visent à
éliminer les dangers sur le lieu de travail ou à permettre aux adolescents de passer plus facilement des
formes de travail décent atteignent deux objectifs parallèles car elles contribuent à réduire le travail des
enfants tout en augmentant les possibilités d’emplois décents pour les jeunes.
Par ailleurs, si l’on veut que le travail décent devienne une réalité tout au long de la vie
professionnelle, il faut que les droits au travail soient assurés et respectés, quel que soit l’âge des
travailleurs. La convention n° 87 de l’OIT proclame le droit de tous les travailleurs employeurs, sans
distinction d’aucune sorte, de constituer des organisations de leur choix, ainsi que celui de s’affilier à
ces organisations. Cela inclut les droits des jeunes travailleurs de s’affilier à syndicats ou des jeunes
chefs d’entreprise de s’affilier à des organisations d’employeurs. Ces droits ne sont pas toujours
respectés au niveau national, entre autre raisons parce que le droit du travail n’est pas appliqué
efficacement dans l’agriculture et dans l’économie informelle, secteurs qui emploient un très grand
nombre d’enfants et de jeunes. Souvent, ils ne sont pas couverts par la législation du travail du pays, la
loi n’est pas appliquée, ou ils sont explicitement exclus de la protection prévue par la loi et, dans
certains cas, ils n’ont pas la possibilité d’être en contact avec les partenaires sociaux. Il existe toujours
des obstacles juridiques et politiques dans les pays, qui rendent difficile la concrétisation de ces droits
pour les jeunes travailleurs. Dans certains systèmes juridiques, il existe des contradictions entre l’âge
minimum légal d’admission à l’emploi et le droit d’association. Il arrive aussi parfois que les
organisations elles-mêmes n’acceptent pas que les travailleurs les plus jeunes qui travaillent en toute
légalité s’affilient du seul fait de leur âge.
Par conséquent, l’IPEC a suggéré dans un document de 2007 qu’il était urgent de réfléchir avec
les partenaires sociaux à tous les aspects du processus travail des enfants-emploi des jeunes. Il faut de
toute évidence adopter une approche nuancée car la période considérée va de 12 à 17 ans. Par exemple,
pour les jeunes de 12 à 14 ans, il faut privilégier un enseignement de qualité à temps plein et ensuite,
pour ceux de 14 à 17 ans, il faut envisager différentes options qui seront, selon le cas, l’enseignement
professionnel et la sécurité au travail ou l’apprentissage d’un métier tout en gagnant sa vie. Le message
doit être plus clair et plus net : l’OIT est favorable au travail des jeunes, s’il est exécuté dans des
conditions décentes et légales et s’il est librement choisi. Il faut promouvoir des moyens de faire
respecter la législation nationale interdisant aux jeunes de 15 à 17 ans d’effectuer des travaux
dangereux. Toutefois, les jeunes doivent toujours avoir la possibilité de suivre un enseignement et une
formation. Le message qu’il convient de transmettre est le suivant : les efforts déployés par l’OIT pour
combattre le travail des enfants et promouvoir l’emploi décent des jeunes sont complémentaires car
l’Organisation s’emploie à mettre des enfants et les jeunes travailleurs sur la bonne voie, celle du travail
décent.

Les partenaires sociaux sont bien placés pour jouer un rôle de premier plan dans l’élaboration de
la politique dans ce domaine, tout en répondant aux besoins des jeunes travailleurs dans l’économie
informelle. Il faut pour cela s’appuyer sur une analyse des droits et des besoins des jeunes travailleurs,
aussi bien dans l’économie formelle que dans l’économie informelle, et du rôle que les partenaires
sociaux peuvent jouer à cet égard dans le cadre de l’Agenda du travail décent.

Enfin, l’OIT joue un rôle de chef de file en ce qui concerne l’emploi des jeunes dans des
situations post-conflits. L’OIT et le PNUD ont contribué à l’élaboration de la politique de Nations Unies
pour la création d’emplois, de revenus et la réintégration dans les situations post-conflits adoptée en mai
2008. Ce document stratégique place l’emploi au cœur de toutes les stratégies de relèvement et de
réintégration dans les pays qui sortent d’un conflit au accorde une attention particulièrement aux besoins
et aux capacités des jeunes. Cependant, il reconnaît que la création d’emplois pour les jeunes dans un
pays sortant d’un conflit est un enjeu de taille car on compte parmi eux un nombre anormalement élevé
à la fois de victimes et d’auteurs de conflits. Les jeunes ont donc besoin d’une aide sélective et ciblée
s’ils veulent échapper au cercle vicieux de la violence, de la pauvreté, de l’analphabétisme et de
l’exclusion sociale. L’enjeu consiste à leur offrir la possibilité d’exercer une activité rémunérée en tant
que salarié ou dans le cadre d’une activité indépendant à l’issue d’un conflit. La fin d’un conflit est donc
une occasion extraordinaire de promouvoir le travail décent pour les jeunes, et la communauté
internationale se tourne de plus en plus vers le BIT pour qu’il fournisse une assistance technique lors de
la mise en œuvre de la politique dans des pays pilotes.

Nations Unies : Objectifs du Millénaire pour le développement,


Rapport 2009 (New York, 2009)
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE CONCOURS DE RECRUTEMENT EOA AU TITRE DE LA
………………..
XXXVIII° PROMOTION DE L’ACADEMIE MILITAIRE
SECRETARIAT GENERAL
……………….. D’ANTSIRABE
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES SESSION DU 22 AU26 SEPTEMBRE 2014
………………..
SERVICE DE LA FORMATION ET DES
STAGES MATIERE : SYNTHESE DES DOSSIERS
………………..
DUREE : 03H
COEFFICIENT : 03

FAIRE LE SYNTHESE DE CE DOSSIER EN UNE VINGTAINES DE LIGNES

OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT :


Transformer les contraintes en atouts
PIECE N°1 : Agriculture : un défi à relever pour combattre le travail des enfants
Il arrive qu’il faille affirmer ou réaffirmer ce qui est évident. Pour atteindre l’objectif 2016 et
réussir à abolir dans les faits le travail des enfants, il faut faire une percée dans l’agriculture. En effet,
l’agriculture est le secteur qui emploie le plus grand nombre d’enfants. En outre, le problème ne se
limite pas aux pays en développement comme le montre le suivi périodique de la convention n° 182
effectué par les organes de contrôle de l’OIT.
Dans le dernier rapport, il avait été reconnu que l’agriculture était un secteur qui était resté
relativement négligé par l’OIT sur le plan de la lutte contre le travail des enfants. Pourtant, 60 pour cent
de tous les enfants qui travaillent le font dans ce secteur, souvent dans des conditions dangereuses. En
outre, l’agriculture emploie toujours des enfants dans les pays de l’OCDE qui n’ont pas ratifié la
convention n° 138 et qui, dans certains cas, n’ont pas interdit les travaux dangereux dans l’agriculture
pour tous les enfants de moins de 18 ans comme l’exige la convention n° 182. La conséquence, si elle
n’était pas expressément mentionnée dans le plan d’action mondial, était qu’il fallait accroître
sensiblement le nombre d’interventions visant à combattre le travail des enfants dans l’agriculture pour
atteindre l’objectif 2016. Bien que des mesures importantes aient été prises pour établir partenaires et
mettre au point des outils, la réalisation de cet objectif semble encore bien loin. Par exemple,
l’agriculture est généralement reléguée au second rang lorsqu’il s’agit d’examiner au niveau national les
listes de travaux dangereux et de revoir la législation. Dans de nombreux pays, la législation du travail a
toujours une portée limitée ou est sans objet, ou elle n’est pas suffisamment respectée, voire pas du tout,
dans l’agriculture. Les médias ne parlent pratiquement jamais de l’agriculture, sauf en tant que secteur
d’exportation. Les ministères de l’agriculture s’intéressent généralement davantage à la production
qu’aux questions sociales ou au problème du travail des enfants.
Le lancement en 2007 du partenariat international important décrit dans la partie II de ce rapport
a permis à l’OIT d’améliorer son image à l’échelle mondiale dans l’agriculture et l’emploi rural. La
possibilité de collaborer plus étroitement au niveau national avec des organismes partenaires
internationaux dans le secteur agricole représente encore un défi majeur. Pour relever ce défi, l’IPEC a
prévu une nouvelle initiative dans l’agriculture, portant sur la période 2009-2012, pour permettre à
l’OIT de jouer ce rôle d’intégration avec plus d’efficacité. Ce projet s’articulera autour de trois
éléments : établissement de partenariat et élaboration de politiques cohérentes à l’échelle mondiale
concernant le travail des enfants, en coopération avec les organismes agricoles internationaux ;
amélioration des données sur les enfants travaillant dans l’agriculture ; et travaux approfondis dans
certains pays pour démontrer l’utilité des bonnes pratiques pour lutter contre le travail des enfants dans
l’agriculture et contribuer au renforcement de la capacité des mandants. Le projet mettra à profit
l’expérience considérable acquise dans le cadre des projets réalisés par l’IPEC dans des zones rurales
ainsi que les très nombreuses possibilités qu’ils offrent. Des projets ont été notamment exécutés dans
l’agriculture en Afrique et en Amérique centrale et ils ont permis de tirer des enseignements importants
dont la nouvelle initiative pourra s’inspirer.
Depuis quelques années, l’agriculture et la sécurité alimentaire en particulier sont au centre des
débats sur le développement, comme l’ont prouvé la réunion du G8 en juillet 2009 et celle du G20 en
septembre. Les 20 milliards de dollars alloués au plan de développement pour l’agriculture en Afrique
sur trois ans, annoncés au Sommet du G8, devraient être utilisés pour aider les petits agriculteurs mais
aussi prévenir le travail des enfants, ce qui pourrait nécessiter des fonds supplémentaires. Il importe
maintenant que l’agriculture devienne un domaine prioritaire pour l’élimination du travail des enfants.
Les pires formes oubliées et les exclus
Le rapport de 2006 indiquait en outre que, parmi les pires formes de travail des enfants,
nombreuses étaient celles auxquelles il était accordé relativement peu d’attention sur le plan politique et
pour lesquelles aucune mesure efficace n’avait été prise. Ces pires formes, qui sont dans une large
mesure invisibles, sont les plus difficiles à appréhender et leur mise en évidence suscite souvent des
réactions. Cette catégorie comprend l’enrôlement dans les conflits armés, le travail forcé, la servitude
pour dettes et les activités illicites ainsi que, dans certains cas, le travail domestique. Les enfants
concernés par le travail forcé, servitude pour dette et le travail domestique sont très nombreux, tandis
que le nombre de ceux qui exercent d’autres de ces pires formes de travail, comme les activités illicites,
est relativement faible. Cette catégorie englobe aussi le travail induit par le VIH qui touche l’Afrique
subsaharienne dans une proportion significative ainsi que les enfants migrants qui sont une cause de
préoccupation nouvelle. Bon nombre de ces formes de travail des enfants, si ce n’est la plupart d’entre
elles, ont un point commun, à savoir une proportion anormalement élevée de filles.
Travail forcé et servitude pour dettes
Ces pires formes de travail des enfants représentent toujours un défi pour le mouvement mondial.
Les politiques et programmes mis en place sont plus ou moins uniformes d’une région à l’autre. D’après
le rapport global de 2002 sur le travail des enfants et celui de 2005 sur le travail forcé, le nombre global
d’enfants victimes de travail forcé ou réduits en servitude pour dettes était d’environ de ces formes de
travail. Les statistiques sur le travail forcé font en général défaut. L’IPEC a commandé plusieurs études
de pays et travaux méthodologiques, qui ont commencé en 2007 et devaient se terminer en 2012 mais,
en raison d’énormes difficultés politiques, certains pays dans lesquels le travail forcé des enfants est très
répandu n’ont pas été pris en compte. L’application d’une méthode de quantification fiable demeure
difficile. Les liens politiques entre le traite et les migrations ont donné lieu à une surabondance de
travaux de recherche sur la traite dans un laps de temps relativement court. Parallèlement, des études sur
le travail forcé ont été réalisées dans plusieurs institutions, parmi lesquelles l’International Institute of
Social History à Amsterdam et les universités du Minas Gerais à Belo Horizonte (Brésil), de Bochum et
de Trèves (Allemagne), de Nottingham et de Hull (Royaum-Uni), ce qui a doté l’IPEC et le programme
d’action spécial pour combattre le travail forcé (SAP-FL) d’un vaste réseau universitaire en vue d’une
collaboration à venir. L’une des principales tendances observées a été le passage à une historiographie
regroupant l’étude de l’esclavage, du travail forcé et du travail libre. En Inde, des études approfondies et
sectorielles sur la servitude pour dettes ont été réalisées au cours de ces dernières années. Des travaux de
recherche dans ce domaine menés en Inde dans le cadre du programme SAP-FL ont démontré dans
quelle mesure les enfants sont encore prisonniers de ce système dans des industries très diverses, comme
le tissage de tapis, le dévidage des cocons et le tissage de la soie et la production de graines de coton
hybrides. Les migrants et les populations autochtones risquent plus particulièrement de tomber dans la
servitude pur dette.

Le rapport global de 2005 recommandait l’organisation d’une campagne mondiale pour


éradiquer toutes les formes de travail forcé d’ici à 2015. Il était demandé tous les Etats Membres
concernés de concevoir et de mettre en place des programmes d’action assortis de délais en vue
d’éradiquer le travail forcé d’ici à la fin de 2008. En effet, d’après les chiffres, cela semblait être un
objectif réalisable et non un rêve inaccessible. En outre, la servitude pour dettes est en grade partie
limitée à l’Asie du Sud et, même en Inde, plus souvent à un petit nombre d’Etats. D’ailleurs, au début
des années quatre-vingt, ce fait avait amené les chercheurs du BIT à conclure que la servitude pour
dettes des enfants serait la cible la plus facile à atteindre dans le cadre d’une campagne mondiale.
Depuis qu’il existe, le mouvement syndical mondial participe à la lutte contre l’esclavage et la
servitude pour dettes, et c’est l’un des éléments qui a motivé l’engagement de syndicats contre le
colonialisme. A la Conférence internationale du Travail, le groupe des travailleurs, en coopération avec
le groupe des employeurs, introduit depuis des années des plaintes auprès de la Commission de
l’application des normes de la Conférence pour des cas flagrants de travail forcé et de travail forcé
d’enfants mettant en cause des pays de tous les continents. En ce qui concerne le Myanmar, cette
démarche a débouché sur la création d’une commission d’enquête et sur une résolution de l’OIT.
S’agissant du travail forcé, la CSI a récemment élargi son champ d’action dans le cadre d’un projet
financé par le programme SAP-FL et en créant l’Alliance mondiale contre le travail forcé lors d’une
conférence internationale tenue en Malaisie en septembre 2007. Les participants à la Conférence ont
identifié quatre domaines prioritaires sur lesquels les syndicats devaient axer la lutte contre le travail
forcé et la traite, à savoir la servitude pour dettes en Asie du Sud et en Amérique latine et la possibilité
d’échanges Sud-Sud sur la question, l’exploitation des travailleurs domestiques, la traite en Europe et en
Asie, et le Myanmar. Un mémorandum d’accord a été signé entre la CSI et Anti-Slavery International
(ASI) pour que des ONG partenaires apportent leur soutien au plan d’action de la CSI et vice versa pour
l’ASI. La CSI a adopté sur cette base un programme d’action en 11 points en décembre 2007.
Les enfants domestiques
Le travail domestique des enfants est, dans une large mesure, effectué par des filles qu’il est
facile d’isoler et qui n’ont guère de protection ou de soutien social. Beaucoup de ce filles proviennent de
zones rurales ou sont victimes de la traite. Il est cependant difficile d’obtenir des données quantitatives
et qualitatives dans ce domaine.
Au début de 2006, un atelier syndical interrégional a eu lieu en vue d’échanger des données
d’expérience et a débouché sur l’adoption d’une action syndicale et demandant un soutien accru. En
2009, la Confédération des syndicats des Amériques (TUCA/CSA), qui est l’organisation régionale de la
CSI dans les Amériques, a bénéficié d’une assistance technique du BIT pour intensifier sa lutte contre le
travail domestique des enfants. L’expérience antérieure de syndicats de branche comme le Syndicat des
travailleurs de la conservation, de l’hôtellerie, des services domestiques et connexes de la République-
Unie de Tanzanie (CHODAWU) et le Samahang Ugnayan ng mga Manggagawang Pang-tahanan sa
Pilipinas (SUMAPI) des Philippines avait démontré l’impact que les syndicats pouvaient avoir dans ce
domaine particulièrement difficile pour l’organisation des travailleurs.
Depuis l’atelier de 2006, des campagnes de sensibilisation ont été organisées en Afrique de l’Est.
Les activités menées par le CHODAWU en République-Unie de Tanzanie ont été un excellent exemple
de ce que peut faire un syndicat dans ce contexte. Il travaille avec des ONG et des autorités locales
depuis plus de dix ans pour repérer les endroits où des enfants travaillent comme domestique. La
cartographie physique et sociale de zones locales, mettant particulièrement l’accent sur l’accès aux
services de base, s’est révélée être une technique efficace pour identifier les familles les plus
vulnérables. Par exemple, quand il faut marcher cinq kilomètres pour trouver de l’eau, il peut sembler
très attractif d’envoyer les enfants dans des zones urbaines. La technique de la cartographie a permis au
CHODAWU d’élaborer des plans d’action axés sur la prévention.

Cette question doit être maintenant envisagée dans le contexte général de l’élaboration
éventuelle d’une nouvelle norme internationale du travail sur les travailleurs domestiques en 2011. En
mars 2008, le Conseil d’administration du BIT a inscrit à l’ordre du jour de la 99ème session (2010) de la
Conférence internationale du Travail une question normative sur le travail décent pour les travailleurs
domestiques. Pour préparer cette discussion, le Bureau a établi un rapport sur la législation et la
pratique, qui appelle notamment l’attention sur l’action menée par l’IPEC pour sensibiliser les parents et
les tuteurs à la question du travail domestique des enfants, en mentionnant des expériences réalisées en
Afrique de l’Est.
Les enfants victimes des conflits armés
Selon l’UNICEF, un peu plus d’un milliard d’enfants vit dans des pays ou des territoires touchés
par un conflit armé. La communauté internationale doit s’employer davantage à contrer les effets d’un
conflit et accorder plus d’attention aux Etats fragile. Bien que le nombre de conflits diminue, ceux qui
subsistent sont de plus en plus profondément enracinés – la moitié des conflits qui durent depuis plus de
vingt ans sont jugés insolubles. La plupart du temps, un conflit violent engendre une grande pauvreté.
Dans les pays fragiles, 1,4 milliard de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté et 50 pour cent
des enfants ne sont pas scolarisés dans l’enseignement primaire. Trop souvent, la communauté
internationale veut exploiter immédiatement l’occasion offerte par la fin du conflit. Or il faut pour cela
bien comprendre tous les tenants et aboutissants de la situation politique, y compris les questions de
l’exclusion sociale et du chômage des jeunes.
Le fait que le document d’orientation sur l’aide publié par le gouvernement du Royaume-Uni en
2009 accorde la priorité aux pays fragiles attire l’attention sur la gravité de cette question restée dans
l’ombre et permet de donner une plus grade visibilité à l’action menée par l’OIT dans ce domaine.
Dans ce volet relativement nouveau de ses programmes, le BIT cherche à renforcer la capacité
des partenaires et fait porter ses efforts sur la réintégration économique des enfants en âge de travailler
qui ont été associés à des groupes et forces armés. C’est pour le BIT un domaine d’action inédit qui
présente des liens à exploiter avec l’emploi des jeunes et « Focus Africa ». Dans le cadre de deux projets
successifs sur le terrain, l’IPEC a mis au point un modèle d’approche axé sur la préparation à la vie
professionnelle. Bien que d’autres acteurs travaillent dans ce domaine, l’OIT est reconnue jouant un rôle
de premier plan.
Il existe de nombreuses possibilités de développer ce rôle dans l’avenir. Mettre fin au travail des
enfants doit être considéré comme une contribution à la paix et à la sécurité. Il est, par exemple, possible
de contribuer à l’amélioration des volets économiques des programmes de libération et de réinsertion
des enfants en élaborant des outils comme le nouveau module jeunesse des Normes intégrées de
désarmement, démobilisation et réintégration des Nations Unies et le futur vade-mecum du BIT sur la
réintégration économique des enfants en âge de travailler qui ont été associés à des groupes et forces
armés. De plus, un travail de sensibilisation et de mobilisation est nécessaire pour que la question soit
inscrite au programme d’organisations partenaires qui s’occupent d’enfants associés à des groupes et
forces armés.
Il faut s’attaquer de façon plus systématique aux répercussions des situations de conflit et de
post-conflit, y compris les situations d’urgence, sur les pires formes de travail des enfants, à savoir non
seulement le recrutement d’enfants comme soldats, mais aussi exploitation sexuelle à des fins
commerciales, le travail forcé et la traite. Dans cette perspective, le BIT a commandé une étude
approfondie sur le lien de cause à effet entre conflits armés et pires formes de travail des enfants. Cette
étude porte sur la situation en Sierra Leone, en Angola, dans le sud du Soudan et à la frontière du
Sénégal entre la Casamance et la Guinée-Bissau. Elle devra faire l’objet d’un suivi ; des outils
techniques seront élaborés et des actions de sensibilisation seront menées pour faire en sorte que l’ONU
et d’autres organismes à vocation humanitaire inscrivent à leur programme les pires formes de travail
des enfants. C’est là pour l’OIT une autre façon de contribuer à l’initiative « Unis dans l’action ».

Enfin, le document de travail du gouvernement du Royaume-Uni sur l’aide porte essentiellement


sur des pays sortis récemment d’un conflit, en mettant l’accent sur la création d’emplois. Cela pourrait
donner l’occasion de promouvoir l’action du BIT en établissant un lien entre le fait de soustraire les
enfants aux pires formes de travail des enfants et celui de les mettre sur la bonne voie pour parvenir au
travail décent.

PIECE N°2 : ACTIVITES ILLICITES

Le rapport global de 2002 attirait l’attention sur l’utilisation d’enfants pour des activités illicites,
aspect quelque peu délaissé pour lequel aucune percée décisive n’a été observée au cours des quatre
dernières années, et cela bien que l’on estime à 600 000 le nombre d’enfants utilisés à cette fin, soit
deux fois plus que le nombre d’enfants impliqués dans un conflit armé. En outre, cette forme de travail
des enfants, parmi les pires, est souvent plus fréquente dans les pays développés, ce qui contribue à
compenser l’accent mis sur les pays en développement.

Trois formes d’activités illicites doivent faire l’objet d’une mention spéciale : le trafic de
drogues, la mendicité organisée et le crime organisé. Un certain nombre d’activités ont été organisées
sur la base des enseignements tirés du projet IPEC 2002-2004 intitulé « Evaluer la situation des enfants
dans la production, la vente et le trafic de drogues (Indonésie, Philippines, Thaïlande) ». on peut
notamment citer les exemples suivants : en Afrique du Sud, à partir de 2005, dans le cadre de la
composante « Utilisation d’enfants par des adultes pour commettre des crimes » du projet de l’IPEC
destiné à appuyer le programme national assorti de délais, ainsi que l’initiative sous-régionale pour le
Mékong et le projet régional dans les Balkans. En ce qui concerne le projet de l’IPEC dans les Balkans,
des efforts significatifs ont été faits en Bulgarie pour assurer la cohérence de la législation dépénalisant
les enfants qui, en se livrant à des activités illicites, sont victimes des pires formes de travail des enfants.
Dans de nombreux Etats Membres, il s’agit d’une question politiquement sensible mais les dispositions
de la convention n° 182 ne seront pleinement appliquées que si des mesures sont prises.

L’amélioration de la collecte des données est un élément important de toute stratégie future pour
inscrire cette question à l’ordre du jour des politiques internationales. La marche à suivre pourrait être
d’utiliser la convention n° 182 pour établir un lien entre le système de justice pénal et la lutte contre le
travail des enfants. La nécessité d’assurer le suivi de l’étude des Nations Unies sur la violence et des
travaux de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question de la violence à
l’encontre des enfants revêt une importance toute particulière.

L’impact du VIH/sida sur le travail des enfants

L’élaboration d’un plan d’action national qui intègre le travail des enfants dû au VIH est encore
une nécessité dans la plupart des pays qui sont touchés, particulièrement en Afrique subsaharienne. Les
liens entre le VIH/sida, le travail des enfants, l’éducation et l’égalité entre hommes et femmes sont
méconnus. La nouvelle norme sur « le VIH/sida et le monde du travail » qui doit être adoptée en 2010
permettra de faire mieux connaître ces liens et d’entreprendre de nouvelles actions de sensibilisation.
Enfin, les interventions sont malheureusement encore effectuées sur une petite échelle par rapport au
problème et il faut donc les intensifier pour qu’elles aient un impact.

Les enfants migrants : une préoccupation nouvelle

Selon les estimations, 214 millions de personnes à travers le monde – soit 3,1 pour cent de la
population mondiale – sont des migrants internationaux. Le nombre de migrants internes est peut-être
même plus élevé : rien qu’en Chine on dénombrait 140 millions de migrants internes en 2005. Les
jeunes représentent une énorme proportion des migrants dans le monde – près du tiers des flux
migratoires en provenance de tous les pays en développement est constitué de personnes de 12 à 24 ans.

Il s’agit d’un sujet controversé car il pose la question de savoir s’il faut empêcher les enfants de
migrer ou leur permettre de le faire dans des conditions plus sûres. Le point de vue dominant est qu’il
faut les empêcher de migrer dans des conditions dangereuses. Il est matériellement possible et
souhaitable d’améliorer la protection des jeunes migrants sans que cela revienne à les encourager à
partir de chez eux ou à émigrer.

Il n’a pas été démontré que les enfants qui migrent avec leur famille sont plus vulnérables au
travail des enfants. Les risques sont liés à la situation de la famille et aux secteurs économiques. Les
enfants migrants se déplacent majoritairement avec leur famille, mais tel n’est pas le cas de beaucoup
d’entre eux. Ceux-ci sont plus vulnérables au travail des enfants. Dans le rapport de mai 2009 du
Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des travailleurs migrants, il est dit que « les Etats
[devraient] tenir compte du fait que les enfants migrants, en particulier les enfants non accompagnés,
courent le plus grand risque d’être soumis aux pires formes du travail des enfants. La plupart des
enfants migrants travaillent dans des secteurs comme l’agriculture, le travail domestique et l’économie
informelle urbaine, sont souvent confrontés à des conditions de travail dangereuses et risquent d’être
victimes de mauvais traitements. Dans les cas où les adultes migrent sans leurs enfants, les envois de
fonds pourraient contribuer à résoudre en partie le problème du travail des enfants. En 2008, on a estimé
à 328 milliards de dollars le montant des fonds envoyés dans les pays en développement. Il a été indiqué
dans des études récentes que les envois de fonds contribuer à scolariser les enfants et à combler le fossé
entre Hommes et femmes. D’autres études sont nécessaires pour déterminer les conditions dans
lesquelles la migration des adultes peut être bénéfique pour les enfants et réduire le travail des enfants.
Ces études doivent tenir compte des disparités entre les sexes compte tenu des risques particuliers
auxquels sont exposées les filles pendant le processus migratoire. En tout état de cause, on ne peut pas
fermer les yeux sur la question des enfants migrants et ceux-ci doivent protégés contre les mauvais
traitements et l’exploitation.

Les enfants handicapés et les autres enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux

Les acteurs de la lutte contre le travail des enfants doivent prêter davantage d’attention aux
besoins des enfants souffrant d’un handicap physique et de ceux qui ont des difficultés d’apprentissage
particulières. L’impossibilité pour les systèmes d’enseignement classiques d’apporter le soutien
nécessaire aux enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux peut être une source d’inconvénients
majeure pour les enfants qui essaient d’avoir accès à l’instruction, sans parler de l’ostracisme dont ils
font toujours l’objet de la part de ceux qui les voient comme différents. Les enfants handicapés sont
parmi ceux qui sont le plus marginalisés et le moins susceptibles d’aller à l’école. La différence entre les
taux de fréquentation scolaire dans l’enseignement primaire des enfants handicapés et des autres varie
de 10 points de pourcentage en Inde à près de 60 en Indonésie. La distance à parcourir pour aller à
l’école et la configuration des locaux scolaires peuvent être des obstacles à la fréquentation des enfants
handicapés physique. Et le manque d’enseignants qualifiés et de personnel auxiliaire peut aussi être un
obstacle pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage particulières. Il faut une volonté politique
des pouvoirs publics efficaces pour surmonter les attitudes négatives et garantir le droit à l’éducation des
enfants qui ont des besoins éducatifs spéciaux. L’éducation pour tous est par définition un but universel.

Les enfants qui ne peuvent pas avoir accès à l’éducation, y compris ceux qui se trouvent dans
cette situation car le système éducatif ne peut pas répondre à leurs besoins particuliers, risquent d’atterrir
sur le marché du travail où leur manque d’instruction peut être un facteur aggravant de leur vulnérabilité
particulière aux pires formes de travail des enfants. L’exercice d’activités dangereuses dans des ateliers,
des mines et des champs peut être à l’origine d’accidents et de maladies professionnelles qui mettent en
péril les enfants. Les cas les plus extrêmes sont ceux d’enfants délibérément rendus infirmes pour qu’ils
aillent mendier dans la rue. D’autres enfants handicapés ne travaillent pas mais sont désœuvrés, sans
éducation de base ni qualifications. Une question essentielle qui est actuellement à l’ordre du jour dans
les Etats Membres et qui, conformément à la convention n° 182, nécessite davantage d’attention et de
ressources est celle du rattrapage scolaire dans le cadre de programmes transitoires qui permettent à ces
enfants d’atteindre au moins le niveau élémentaire et, s’ils le souhaitent, de revenir dans l’enseignement
ordinaire ou de commencer une formation professionnelle.

Rôle et engagement des partenaires sociaux


Les partenaires sociaux ont joué un rôle décisif dans les efforts déployés aux échelons national et
international pour mettre en terme au travail des enfants. Comme nous l’avons vu plus haut, ils ont joué
ce rôle soit en organisant délibérément des campagnes de lutte et de sensibilisation, soit en s’acquittant
au mieux de leur mission fondamentale : s’efforcer d’être de bons employeurs et des syndicats fiables,
aptes à représenter leurs membres dans la concertation et la négociation collective. Il se peut que
certains acteurs du mouvement mondial n’aient pas pleinement compris cette seconde approche. Les
syndicats n’ont pas pour vocation de se mobiliser autour d’un seul thème, et les syndicats indépendants,
qui sont financièrement autonomes, ne sont pas tributaires de donateurs. En termes de représentativité
et de stratégie, l’éventail de leurs responsabilités est très large – le travail des enfants n’en est que l’une
des composantes ; par ailleurs, la plupart d’entre eux sont confrontés à de graves difficultés financières.
Certaines organisations choisissent parfois de placer délibérément le travail des enfants au premier rang
de leurs thèmes mobilisateurs – c’est notamment le cas des fédérations syndicales mondiales qui, au
cours des dernières années, sont intervenues dans les secteurs de l’éducation, de l’agriculture, du
bâtiment, des mines et de la confection. D’autres organisations, dont les secteurs respectifs sont moins
directement touchés par le problème du travail des enfants, choisissent d’autres modes d’action. Quoi
qu’il en soit, l’élimination du travail des enfants reste un principe fondamental pour les unes et les
autres. Parfois, la question du travail des enfants est l’élément qui ouvre la voie au dialogue avec les
employeurs, notamment dans l’économie informelle. Dans d’autres secteurs, et en particulier dans
l’économie formelle, où elle ne présente sans doute pas untel caractère d’urgence, la question du travail
des enfants est abordée dans le cadre des initiatives relatives à la responsabilité sociale des entreprises
ou dans celui des négociations concernant les chaines mondiales d’approvisionnement et la sous-
traitance.
Les acteurs du mouvement mondial ont des rôles différents. C’est aux services publics qu’il
incombe de soustraire au plus vite les enfants aux pires formes de travail et de leur fournir les services
nécessaires ; souvent, ce sont aussi des organisations bénévoles financées par des donateurs qui
s’acquittent de cette tâche. Il n’ya donc pas lieu de reprocher aux partenaires sociaux de ne pas répondre
à des sollicitations qui les amèneraient à endosser un rôle qui ne répond pas à leur véritable raison
d’être.
Deux questions se posent toutefois. Premièrement, serait-il envisageable d’accroître les
ressources des services publics, afin qu’ils soient mieux en mesure de proposer aux enfants les services
requis et de mettre en place les compétences qui assureront la pérennité de ces services lorsque les
projets financés par les donateurs prennent fin ? Comment opérer le partage des services entre le secteur
public et le secteur bénévole ? Si certains pays considèrent que les services en question relèvent de la
compétence de l’Etat, d’autres en ont confié une grande partie à des organisations bénévoles ou
confessionnelles. Deuxièmement, peut-on concevoir d’affecter les ressources financières des donateurs à
des activités qui permettraient aux partenaires sociaux d’être encore mieux en mesure de mettre leurs
avantages comparatifs au service de la lutte contre le travail des enfants ? Les syndicats disposent en
effet, nous l’avons déjà signalé, d’avantages comparatifs importants dont il serait possible de tirer un
meilleur parti et qui tiennent, comme dans le cas de ces organisations de travailleurs ruraux qui sont
parvenues ces dernières années à recruter des millions de nouveaux membres dans plusieurs pays, à la
taille de leurs effectifs, à leur présence au sein des collectivités locales et sur les lieux de travail et aux
pressions qu’ils sont en mesure d’exercer. Si c’est à l’Etat qu’il appartient de veiller à ce qu’il n’y ait
pas de travail sans protection sociale, les activités menées par les syndicats et les employeurs dans
l’économie informelle vont également dans ce sens, dans la mesure où les uns comme les autres ont tout
intérêt à ce que les relations contractuelles soient régies par la loi.

Si l’on en juge d’après la multiplicité des initiatives qui ont été prises dans le monde entier et qui ont
permis à des millions de travailleurs de l’économie informelle de rallier le mouvement syndical, on ne
peut que reconnaître l’incontestable valeur de l’organisation collective (des travailleurs, mais aussi des
employeurs), tant pour assurer une protection dans le cadre de l’Etat de droit que pour mettre en place
les structures de dialogue social.

S’il est sans doute inutile de réaliser de nouvelles études pour se convaincre de la valeur du
dialogue social dans la lutte contre le travail des enfants (surtout dans des secteurs clés comme
l’agriculture, les industries extractives, mais aussi dans d’autres domaines, et pour d’autres formes du
travail des enfants), il y aurait cependant beaucoup à apprendre sur les raisons concrètes d’une telle
efficacité. Près de deux siècles d’expérience sont là pour confirmer cette valeur, véritable atout pour la
promotion du tripartisme dans le cadre de la réforme des Nations Unies. Il conviendrait, pour renforcer
le mouvement mondial et accroître son impact, de continuer à financer les échanges d’expériences et de
bonnes pratiques (notamment entre pays du Sud) dans divers domaines – élaboration de plans d’action
nationaux placés sont un contrôle tripartite (conformément aux dispositions de la convention n° 182),
prise en compte d’autres domaines d’activités notamment en matière de RSE, initiatives menées au
niveau de la branche, de l’entreprise ou de l communauté.

En 2006, l’IPEC a établi une typologie des modalités d’engagement des partenaires sociaux dans
le domaine du travail des enfants, qui pourrait se révéler très utile pour la mise au point des futures
stratégies.

La responsabilité sociale des entreprises

Nous assistons depuis une dizaine d’années ç une véritable floraison de codes de conduite,
d’initiatives multipartites, d’accords-cadres internationaux, de démarches en faveur d’un commerce
éthique et autres stratégies qui constituent autant de sources d’enseignements du plus grand intérêt. Ces
innovations sont importantes, dans la mesure où elles devraient mettre les entreprises à l’abri de toute
compromission dans l’exploitation de la main-d’œuvre enfantine et leur permettre de prendre les
mesures qui s’imposent si elles décèlent des cas de travail des enfants dans les chaines
d’approvisionnement. De fait, les entreprises ont désormais un rôle important à jouer dans le
mouvement mondial contre le travail des enfants, et leur contribution sera décisive pour la poursuite des
progrès.

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