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ISBN 978-2-915418-42-2
Édition anglaise
Trail Guide to the body
How to locate muscles, bones and more
Copyright 1997, 2001, 2005, texte et illustrations de Books of discovery.
Édité par Books of Discovery, 2539 Spruce St., Boulder, CO 80302 USA
www.booksofdiscovery.com
Réviseurs associés :
Marty Ryan, massothérapeute agréé
Clint Chandler, massothérapeute agréé
Kate Bromley, assistante médicale et massothérapeute agréée
Lauriann Greene, massothérapeute agréée
Coloration graphique par Rupert Grange
ISBN : 978-0-9658534-5-3
Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partielle de la présente publication, faite
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Dégagement de responsabilité
L’objectif des produits de Books of Discovery, et par conséquent des éditions DésIris, est de fournir des informations aux praticiens
sur l’anatomie palpatoire. Cet ouvrage ne prodigue pas de conseils médicaux au lecteur et n’est pas censé remplacer des soins de
santé et un traitement appropriés. Pour obtenir ces conseils, le lecteur doit consulter son médecin traitant.
Topoguide
du corps
Les sentiers de découverte anatomique
manuel pratique d’exploration
comment localiser les muscles, les os et bien plus
Andrew Biel
massothérapeute
X 3
Sommaire
Préface 7 Chapitre 3 : L’avant-bras et la main 115
Remerciements 9 Vues topographiques 116
Conseils de navigation 11 Exploration de la peau et du fascia 117
Comment utiliser ce livre ? 12 Os de l’avant-bras et de la main 118
Repères osseux 119
Éléments clés 13 Repères osseux 120
Conseils pour la palpation 14 Pistes de repères osseux 121
Créez votre journal de palpation 19 Piste 1 : « Colline vallonnée » 122
Piste 2 : « La lame du rasoir » 124
Introduction 19
Piste 3 : « L’instrument du pivotement » 125
Explorez les différentes textures des structures 20 Piste 4 : « Marcher sur les mains » 127
Chapitre 1 : Naviguer à travers le corps 29 Muscles de l’avant-bras et de la main 135
Muscles de l’avant-bras et de la main 136
Régions du corps 30 Muscles de l’avant-bras et de la main 137
Mouvements du corps 34 Muscles synergistes (travaillant ensemble) 138
Les systèmes du corps 40 Muscles du pouce 157
Chapitre 2 : L’épaule et le bras 53 Muscles longs du pouce 160
Muscles de la main 163
Vues topographiques 54
Exploration de la peau et du fascia 55 Chapitre 4 : Le rachis et le thorax 173
Os de l’épaule et du bras 56 Vues topographiques 174
Repères osseux 57 Exploration de la peau et du fascia 175
Repères osseux 58 Os du rachis et du thorax 176
Pistes de repères osseux 59 Repères osseux 177
Piste 1 : « Le long des angles » 60 Repères osseux 179
Piste 2 : « Dans les tranchées » 63 Pistes de repères osseux 180
Piste 3 : « Du haut du tremplin » 65 Pistes de repères osseux 181
Piste 4 : « Deux collines et une vallée » 68 Piste 1 : « La crête de la ligne médiane » 182
Muscles de l’épaule et du bras 69 Piste 2 : « La croisée des chemins » 183
Muscles de l’épaule et du bras 70 Piste 3 : « La voie de la nuque » 185
Muscles synergistes (travaillant ensemble) 71 Piste 4 : « Le boulevard enterré » 188
Autres structures de l’épaule et du bras 108 Piste 5 : « La crête du sternum » 190
Ligaments de l’épaule et articulation gléno-humérale 110 Piste 6 : « Une route cahotante » 191
Muscles du rachis et du thorax 194
Muscles du rachis et du thorax 195
Muscles du rachis et du thorax 196
Couches musculaires du cou postérieur 197
Coupes transversales du cou et du thorax 198
Muscles synergistes (travaillant ensemble) 200
Autres structures du rachis et du thorax 224
Articulations intervertébrales 228
Articulations sterno-costales 229
Articulations costo-vertébrales 229
Chapitre 5 : La tête, le cou et le visage 231 Chapitre 7 : La jambe et le pied 337
Vue topographique 232 Vues topographiques 338
Exploration de la peau et du fascia 233 Exploration de la peau et du fascia 339
Pistes de repères osseux 236 Os du genou, de la jambe et du pied 340
Piste 1 : « Autour du globe » 237 Repères osseux du genou et de la jambe 341
Piste 2 : « Promenade le long de la mâchoire » 241 Repères osseux du genou et de la jambe 342
Piste 3 : « Trek du fer à cheval » 244 Pistes de repères osseux du genou 343
Muscles de la tête, du cou et du visage 246 Piste 1 : « Piste des repères » 344
Muscles de la tête, du cou et du visage 247 Piste 2 : « Promenade dandinante » 345
Muscles synergistes (travaillant ensemble) 248 Piste 3 : « Collines des deux côtés » 346
Autres structures de la tête, du cou et du visage 267 Os et repères osseux de la cheville et du pied 348
Repères osseux 349
Chapitre 6 : Le pelvis et la cuisse 273
Pistes de repères osseux de la cheville et du pied 350
Vues topographiques 274 Piste 1 : « Petite route de campagne » 351
Exploration de la peau et du fascia 275 Piste 2 : « Osselets » 355
Os du pelvis et de la cuisse 276 Piste 3 : « La voûte » 358
Repères osseux 277 Muscles de la jambe et du pied 360
Repères osseux 278 Muscles synergistes (travaillant ensemble) 362
Repères osseux 279 Autres muscles du pied 380
Repères osseux 280 Autres structures du genou et de la jambe 382
Repères osseux 281 Autres structures de la cheville et du pied 388
Pistes de repères osseux 282 Articulations talo-tarsiennes
Piste 1 : « Col en solo » 283 et ligaments du pied 389
Piste 2 : « Avenue iliaque » 286 Ligaments du pied 390
Piste 3 : « Piste du coccyx » 288 Muscles synergistes (travaillant ensemble) 395
Piste 4 : « Randonnée le long de la hanche » 290
Glossaire 400
Piste 5 : « Passage souterrain » 291
Muscles du pelvis et de la cuisse 294 Étymologie 401
Muscles du pelvis et de la cuisse 295 Index 404
Muscles synergistes (travaillant ensemble) 296 Bibliographie 408
Andrew Biel est un massothérapeute agréé. Il
a travaillé dans les facultés du Boulder College of
Massage Therapy et de l’Ashmead College et a ensei-
gné l’étude de cadavres à l’intention des masso-
thérapeutes à la Bastyr Naturopathic University. Il
vit en périphérie de Lyons, au Colorado, avec sa
femme Lyn Gregory.
Il y a de nombreuses années, alors que j’étais un enfant fluet de dix ans, je me rappelle m’être pincé la peau sous l’aisselle, découvrant
ainsi involontairement un muscle. Lorsque je bougeais mon bras d’une certaine manière, la chair se durcissait et glissait entre mes doigts.
« Ça alors ! », pensai-je, « je n’avais jamais pensé que je pouvais avoir des muscles ! »
Lorsque j’informai mes parents de ma découverte, ils me proposèrent de regarder dans l’encyclopédie quel muscle j’avais trouvé. Les
noms latins que je rencontrai me laissèrent perplexe mais, pendant des mois, j’exhibai mon unique muscle à tous ceux que je croisais.
Je suis resté fasciné par les différentes parties du corps et par la manière dont tous ces éléments paraissent fonctionner ensemble pour
permettre le mouvement, la respiration et même la vie. Au cours de ma formation de massothérapeute, j’ai découvert que le muscle
mystérieux localisé sous mon aisselle était appelé le muscle grand dorsal. J’ai vite appris à palper les autres muscles ainsi que les différents
tendons, os et tissus qui parcourent le corps. J’ai également pris conscience de l’importance de la palpation pour l’évaluation des tissus
et pour une application sûre et efficace des techniques de thérapie manuelle.
Plus tard, en tant que professeur de massothérapie et d’anatomie palpatoire, j’ai consulté de nombreux ouvrages décrivant et illustrant
l’anatomie du corps humain. Toutefois, peu d’entre eux montraient comment localiser et explorer les structures corporelles manuel-
lement. C’est justement l’objectif du Topoguide du corps : vous apprendre à établir une carte vous permettant de naviguer et de vous
repérer sur le corps humain.
De même qu’il est utile, avant de partir en voyage, de connaître la géographie du pays à visiter, il est indispensable, pour chaque pres-
tataire de soins de santé, d’appréhender parfaitement la position des différentes structures du corps et leurs rapports. Cependant, le
praticien « de contact » ne peut se contenter d’une « visite guidée » du corps humain, l’observant de loin et entendant seulement parler
de ses propriétés étonnantes. Il doit au contraire entreprendre l’exploration réelle/physique d’un univers qui n’est jamais exactement le
même d’un individu à l’autre. Il doit retrousser ses manches et se fier à ses mains et à ses sens pour découvrir le plus stimulant et le plus
fascinant des territoires – le corps humain.
Bienvenue ! Vous êtes sur le point de vivre une expérience unique, avec ce livre pour guide fidèle.
7
Remerciements
La voie longue et sinueuse de la créativité est souvent un Merci aussi à Jennifer « JJ » Booksh, Kate Bromley, Clint
parcours jonché d’embûches, manquant de repères et condui- Chandler, Claire Gipson, Lauriann Greene, Robert Karman, Chris
sant parfois à des impasses. Heureusement, mon chemin a été Maisto, Jackie Phillips, Anthony Sayre, Diana Thompson, Summer
débroussaillé par les machettes aiguisées et l’aide éclairée de Westfall et l’ensemble des collaborateurs de Printcrafters.
nombreux guides experts et partenaires randonneurs. Je suis très reconnaissant aux personnes suivantes de m’avoir
C’est toujours un plaisir que de travailler avec une artiste aussi fait profiter de leur expertise, de leurs recherches et de leurs
dévouée et talentueuse que Robin Dorn. Je tiens à exprimer mes encouragements : Leon Chaitow, Sandy Fritz, Darlene Hertling,
sincères remerciements à Lyn Gregory pour ses encouragements,
John White, Sharon Babcock, Cynthia Christy, Ann Ekes, Barb
sa patience et ses suggestions ainsi qu’à Marty Ryan pour ses
Frye, Daniel Gebo, Jim Holland, George C. Kent, Don Kelley, Lee
corrections, ses nombreuses idées et sa confiance.
Haines, Mary Marzke, Susan Parke, Annie Thoe, Jeannie Waschow
J’ai eu la chance de travailler avec une équipe formidable pour
la troisième édition : un grand merci à Jessica Xavier pour ses et John Zurhourek.
concepts de design et sa patience inébranlable, à Dana Ecklund Merci également à Jammie Alagna, Adam Bailey, Nancy Benerofe,
pour sa persévérance et son œil affûté, à Melinda Helmick et aux Alexis Brereton, Deb Brockman, Mary Bryan, Patrick Bufi, Sylvia
collaborateurs dévoués de Books of Discovery – Rhoni Hirst, Jeni Burns, Kirk Butler, Sean Castor, Thomas Crown, Jessica Elliott,
Breezley, BJ Conway, Linda Giandinoto, Sean Griffin, Teal Meiling, Vicky Fosie, Dawn Fosse, Joanne Fowler, Gaye Franklin, Steve
Linda Lee, Christopher Westfall et Audra King. Goldstein, Laura Goularte, Alyce Green-Davis, Leslie Grounds,
Merci à Joan E. Ryan, LMT, MD, Aaron Adams, Ashley Bechel, Joanne Guidici, Petra Guyer, Debra Harrison, Chad Herrin, Llysa
Miranda Legge, Christine Malles, Gene Martinez et Mindy Morton Holland, Ian Hubner, Melissa Iverson, Leslie Jowett, Diana Kincaid,
pour leur relecture et leurs propositions de corrections. Alison Kim, Erica King, Elinore Knutson, Beth Langston, Dave
Je remercie également Jennifer Spinelli, Jason Glunt, Alex Lawrence, Andrew Litzky, Kate McConnell, Sean McDaniel, Becky
Gregory, Johanna Kasten, Shane Nicholsen, Steve Snyder, Nathan Masters, Michael Max, Audra Meador, Chris Meier, Sandy Merrell,
Musselman, Holadia, David Mason et Matt Samet pour leur Steve Miller, Debra Nelli, Eric Newberg, Sally Nurney, Dave Oder,
patience et pour leur aide dans la modélisation et la photographie.
Jillian Orton, Vicky Panzeri, Paula Pelletier, Anita Quinton, Dee
Merci également à Chris Grauch, Christina Goehrig, Jessica
Reeder, Coleen Renee, Obie Roe, Penny Rosen, Dawn Schmidt,
Basamanowicz, Kendra Busby, Kathryn Dean, Kathy Eike, Jean
Janice Schwartz, Gerald Sexton, Joy Shaw, Danny Tseng, Zdenka
Marie Fay, Joanna Gardner, Nicholas Hammersley, Anne harts-
horn, Meghan Heath, Carrie Henderson, Mary Lynn Jackson, Vargas, Brian Weyand, Damon Williams, Cynthia Wold, Tonya
Kimberly Kiriaki, Elizabeth Milliken, Rama Newton, Thea Satrom, Yuricich et Pantelis Zafiriou.
Sare Selko, Penelope Thompson, Jaime Tousignant et Ashley J’adresse des remerciements particuliers à ma famille pour son
Wilson. soutien et ses encouragements. La troisième édition du Topoguide
J’adresse des remerciements particuliers à Roger Williams et du corps est dédiée à tous ceux, dans le monde entier, qui ont
Martha Austen pour avoir apporté un soutien exceptionnel à étudié, qui étudient ou qui étudieront la massothérapie et la
Robin. thérapie manuelle.
9
Remarque
Les termes de la nouvelle nomenclature anatomique ont été utilisés
tout au long de cet ouvrage. Le tableau ci-dessous donne la correspon-
dance entre les termes les plus courants de la nouvelle et de l’ancienne
nomenclature.
Éléments clés 13
a
b
Les techniques présentées dans le Topoguide du corps sont douces et rarement
inconfortables. Néanmoins, il est préférable de les exercer sur un individu
ne présentant aucune maladie grave. Votre partenaire peut soit porter des
vêtements amples et fins, soit être dévêtu sous un drap pour vous rendre la
e palpation plus facile.
Il sera parfois demandé à votre partenaire de rester allongé ou assis de
manière passive sur la table. À d’autres moments, il peut être amené à bouger
un membre, plier une articulation ou contracter un groupe de muscles. Ces
d mouvements doivent être réalisés de manière fluide et en accord avec les
instructions spécifiques du texte pour vous permettre d’explorer la région de
Fig. 0.1. Piste des repères osseux de l’épaule façon complète.
Communiquez avec votre partenaire avant de procéder à la palpation de
a Épine de la scapula sorte qu’il comprenne quel est son rôle. Clarifiez aussi en amont quelles sont
b Bord médial les zones du corps que vous souhaitez palper et explorer pour qu’il sache à
c Angle supérieur quoi s’attendre.
d Angle inférieur
e Bord latéral
Muscle temporal
Instructions étape par étape sur la façon de 1) Partenaire allongé sur le dos, praticien à la tête de la table.
Localisez l’arcade zygomatique.
palper une structure 2) Posez la pulpe de vos doigts 2,5 cm au-dessus de l’arcade
zygomatique et demandez à votre partenaire de serrer et
Les questions « Vérifiez » confirme- relâcher tour à tour sa mâchoire. Sentez-vous le puissant
muscle temporal se contracter sous vos doigts (fig. 5.56) ?
ront la localisation. Elles peuvent porter 3) Pour localiser le point d’insertion du tendon du muscle
sur la position de vos doigts par rapport à temporal, demandez à votre partenaire d’ouvrir sa bouche en
grand.
une structure avoisinante ou demander à 4) Localisez et explorez le processus coronoïde (fig. 5.57). Si le
votre partenaire ou à vous-même de produire processus coronoïde est facilement accessible, il se peut en
revanche que vous ne parveniez pas à isoler le tendon du
un mouvement. Sauf indication contraire, la muscle temporal.
réponse aux questions devrait être « oui ! ». Lorsque vous explorez le ventre du muscle, vous trouvez-vous
en position supérieure par rapport à l’arcade zygomatique sur
le côté de la tête ? Parvenez-vous à identifier la direction des fibres
Voies alternatives de palpation musculaires et à les sentir converger ?
Introduction 13
Conseils pour la palpation
La palpation est l’examen ou l’exploration par le toucher (d’un connaissance complète de l’anatomie fonctionnelle et une expé-
organe ou d’une région du corps). Elle est généralement utilisée rience pratique consciencieuse. C’est sur ces éléments que se
comme aide diagnostique. Il s’agit d’un art et d’une compétence focalise le Topoguide du corps. L’évaluation – le troisième aspect de
impliquant : 1) la localisation d’une structure 2) la reconnaissance la palpation – est un vaste sujet devant faire l’objet d’un ouvrage
de ses caractéristiques et 3) l’évaluation de son aspect et de son à part.
état de façon à déterminer la manière de la traiter. Expérience mobilisant l’ensemble des sens, la palpation suppose
Les deux premiers aspects de la palpation – la localisation et des mains et des doigts réceptifs, des yeux bien ouverts, des
l’observation attentive des structures du corps – exigent une oreilles à l’écoute, une respiration calme et un esprit apaisé. Lors
de votre exploration du territoire et de la texture du corps, assu-
rez-vous d’avoir tous vos outils sensoriels à votre disposition.
Établir le contact
Faites en sorte que vos mains et vos doigts soient sensibles et
réceptifs. Des mains détendues et patientes vous permettront de
sentir plus facilement les contours, la température et les structures
du corps.
Lors de la palpation, il est utile de fermer les yeux de temps
en temps pour accroître votre conscience du corps. Pour une
meilleure sensibilité et stabilité, essayez de poser une main par-
dessus l’autre en utilisant celle du dessus pour exercer la pression
nécessaire, alors que celle du dessous demeure détendue (fig. 0.3).
Ceci permettra à la main du dessous de rester réceptive alors que
celle du dessus contrôlera le mouvement et la profondeur.
Les structures de petite taille peuvent être localisées en utili-
sant l’extrémité d’un ou de deux doigts (fig. 0.4). En revanche, il
est préférable de palper les structures plus volumineuses avec la
main entière. En faisant ressortir tous les côtés et extrémités, le
Fig. 0.3. Main du dessus ferme et main
contact de la main entière aide à déterminer la forme complète
du dessous détendue
d’une région ou d’une structure et permet également de mieux
comprendre les interrelations de ces structures (fig. 0.5).
Introduction 15
Rouler et glisser
Lorsque vous palpez la forme et le bord d’un os, essayez de
faire rouler votre pouce ou le reste de vos doigts sur sa surface
dans la largeur plutôt que dans la longueur. C’est un peu comme si
vous vérifiiez qu’un couteau est bien aiguisé
en faisant glisser votre doigt sur la
largeur de la lame. Faites la même
chose avec les fibres rugueuses
des tissus musculaires. Cette
méthode, qui rappelle le fait
de gratter les cordes d’une
guitare, vous aidera à déter-
miner l’orientation et l’état de
tension des fibres musculaires
(fig. 0.7).
Fig. 0.7. Faites glisser votre index sur
les fibres du muscle brachio-radial
(ou muscle long supinateur)
Mouvement et immobilité
Si vous deviez comparer la texture d’un journal avec celle d’un
papier de verre abrasif, vous voudriez naturellement masser leur
surface avec vos doigts. À l’inverse, lorsque vous posez votre
main sur l’abdomen d’une femme enceinte en espérant
sentir le bébé bouger, vous gardez naturellement votre
main immobile. De la même manière, lorsque vous voulez
déterminer l’orientation des fibres d’un muscle ou dessi-
ner la forme d’un os, vous devez passer vos mains sur
leur surface (fig. 0.8). En revanche, lorsque vous souhaitez
sentir un muscle se contracter ou un os bouger, gardez
vos mains immobiles et suivez le mouvement. En d’autres
termes, si la structure que vous palpez est immobile, passez
vos mains sur sa surface. Si elle est en mouvement, restez
immobile.
Introduction 17
Leonard de Vinci (1452-1519), qui Les anomalies apparentes dans les dessins ont été constatées dans presque chaque
disséquait secrètement des corps la nuit, ne reflétaient pas la victoire de « Vinci l’ar- muscle, os, vaisseau sanguin majeur et
fut le premier à décrire ses découvertes tiste » sur « Vinci le scientifique » ; étant un organe du corps. Le fait de reconnaître que
anatomiques. Son illustration anatomique, authentique homme de la Renaissance, il ne ce guide peut ne pas toujours correspondre
présentée à travers plus de 750 dessins, est fait aucun doute qu’il a dessiné de manière exactement à la géographie particulière
non seulement détaillée et précise, mais exacte ce qu’il a vu chez les cadavres. Les d’un corps permettra d’éviter toute confu-
elle révèle également un grand nombre structures du corps humain ne sont pas sion et une éventuelle frustration.
de variations structurelles pouvant être toujours conformes au modèle anatomique
constatées lors de la comparaison des corps. de référence. Des différences structurelles
Au fil du temps, que vous ayez exploré les tissus de le biais d’un exercice à tour de rôle, au cours duquel
vingt ou de cent individus, votre journal commencera vous effectuez une rotation avec d’autres praticiens
à se remplir de vos réflexions et de vos découvertes. pour palper une série de personnes. Une classe
Votre journal de palpation sera devenu autre chose (ci-dessus), des sessions d’étude avec des amis, voire
– un mémoire que vous pourrez consulter et qui reflè- des réunions entre amis peuvent être l’occasion
tera toutes vos aventures. d’organiser un « tour de table ». L’élément clé pour
Le fait de palper une grande variété de corps les uns qu’un « tour de table » soit réussi est de toujours avoir
après les autres peut forger une expérience pratique conscience des similitudes et des différences que vous
incomparable. Cela peut facilement être accompli par pouvez sentir d’une personne à l’autre.
Introduction 19
Explorez les différentes textures des structures
Cette section est destinée à vous aider à identifier et à compa-
rer les caractéristiques physiques des différents tissus et struc-
tures du corps. Comprendre les différences de textures entre les
structures vous aidera à déterminer quelles techniques appliquer
à une partie particulière du corps dans votre pratique.
Ci-dessous sont décrites diverses structures dans leur état
« normal », c’est-à-dire sain. La structure élémentaire des tissus
sera identique chez tous les individus mais, bien sûr, l’aspect
ou la texture particulière d’un tissu seront aussi uniques que
la personne que vous palpez. Ainsi, un coureur de fond peut
présenter des bandes de tissus musculaires fines et puissantes,
alors que la qualité musculaire d’un individu au mode de vie
sédentaire sera peut-être très différente. Bien que la sensation
produite par la palpation de tissus musculaires diffère d’un indi-
Épiderme vidu à l’autre, l’architecture et la composition de ces tissus sont
identiques.
Derme
La peau
Quoiqu’elle soit souvent considérée comme le simple revê-
Muscle tement du corps, la peau est en réalité le plus vaste organe du
arrecteur
corps humain (fig. 0.13). Chez un homme adulte, la peau peut
du poil
couvrir une surface de 1,8 m² et atteindre près de 10 % du poids
total du corps. La peau mesure en moyenne 1,3 mm d’épaisseur,
Glande
celle des paupières étant la plus fine – moins de 0,05 mm. La
sudoripare
peau est étroitement liée au fascia superficiel et aux tissus plus
profonds et sa texture, son épaisseur et sa souplesse varient en
Follicule fonction des régions du corps.
pileux
Fibres musculaires
Endomysium
entourant Fig. 0.14. Épluchage d’une orange, gros plan sur
chaque fibre la superposition des fascias
musculaire
Vaisseaux
sanguins
Périmysium
enveloppant
chaque faisceau
de fibres
Épimysium
(fascia profond)
recouvrant entièrement Faisceau neuro-vasculaire
le ventre du muscle
Tendon
Périoste
Os
Pour qu’un mouvement spécifique puisse se produire, les muscles l’hallux (p. 373). Le muscle gastrocnémien, le muscle soléaire
doivent accomplir des fonctions particulières. Le muscle qui et les muscles fléchisseurs plantaires de la cheville jouent le rôle
exécute l’action est appelé muscle agoniste, alors que les muscles d’antagonistes par rapport au muscle tibial antérieur.
qui soutiennent le muscle agoniste sont les muscles synergistes. Lorsque vous effectuez une flexion plantaire de la cheville, les
Enfin, ceux qui exercent une action opposée à celle du muscle rôles sont inversés : le muscle agoniste est désormais le muscle
agoniste sont les muscles antagonistes. soléaire (p. 64), les muscles synergistes sont le muscle gastrocné-
Ainsi, lorsque vous effectuez une flexion dorsale de la cheville mien et les muscles fléchisseurs plantaires et les muscles antago-
(p. 39), le muscle agoniste est le muscle tibial antérieur. Son nistes sont le muscle tibial antérieur, le muscle long extenseur des
mouvement est favorisé par deux muscles synergistes, le muscle orteils et le muscle long extenseur de l’hallux.
long extenseur des orteils et le muscle long extenseur de
Introduction 21
Deuxièmement, vous pouvez utiliser l’orientation des fibres Comment palper un muscle profond recouvert par un muscle
musculaires pour identifier le muscle spécifique que vous superficiel ? Dans certaines régions, le muscle superficiel peut
palpez. En fonction de la forme et de l’architecture d’un muscle être écarté sur le côté. Dans d’autres cas, vous pouvez enfoncer
(fig. 0.17), l’orientation de ses fibres peut être parallèle, conver- lentement la pulpe de vos doigts au-delà du muscle superficiel
gente ou en diagonale. Ainsi, les muscles érecteurs du rachis pour atteindre les tissus plus profonds, en vous guidant grâce
(p. 202) présentent des fibres verticales parallèles à la colonne aux différentes textures et orientations fibreuses. Cela revient
vertébrale. Le fait de repérer l’orientation de leurs fibres peut à palper à travers votre pull, votre chemise et votre peau pour
vous aider à distinguer les muscles érecteurs du rachis des autres accéder à un muscle de votre bras.
muscles dorsaux, dont les fibres sont obliques et horizontales.
Enfin, le tissu musculaire est unique car il peut se contracter
et se relâcher. Lorsqu’un muscle est relâché, il est souvent mou Découvrez les trois caractères distinctifs du tissu musculaire en palpant
et malléable ; lorsqu’il est contracté, il présente une texture votre muscle biceps brachial, situé à l’avant de votre bras (fig. 0.16).
ferme et rigide. Quand l’état de tension du tissu musculaire
Relâchez votre bras et palpez les fibres rugueuses de votre biceps.
se modifie, la texture des tissus environnants comme celle des
Repérez l’orientation distale – vers la partie inférieure du bras – de ses
tendons et des fascias s’en trouve également changée : ils se
fibres. Ensuite, contractez et relâchez votre muscle biceps brachial et
contractent ou se relâchent.
observez la façon dont il se contracte pour former une masse rigide et
se relâche pour n’être plus qu’un bloc mou.
Humérus
Ligament deltoïde
Introduction 23
Fascia
Comme les tendons et les ligaments, le fascia est une forme L’architecture du fascia profond est plus complexe. Ce dernier
de tissu conjonctif dense. Il s’agit d’une couche continue de entoure le ventre des muscles, les maintenant ensemble et
membrane fibreuse située sous la peau et autour des muscles et les séparant en groupes fonctionnels. Il remplit également les
des organes. Ce système fascial forme une matrice tridimension- espaces intermusculaires et, comme le fascia superficiel, englobe
nelle de tissu conjonctif tapissant le corps de la tête aux pieds. les nerfs et les vaisseaux sanguins. Certaines portions du fascia
Il existe deux types de fascias : le fascia superficiel et le fascia profond pénètrent dans le ventre du muscle et entourent
profond. Le fascia superficiel se situe directement sous la peau chaque minuscule fibre musculaire.
et recouvre tout le corps. Souvent perçu comme un voile fin, Du fait de l’omniprésence du fascia, une palpation précise du
le fascia superficiel est en réalité une superposition spatiale système fascial nécessite un toucher sensible et expérimenté. À
composée de tissus adipeux, de nerfs, de vaisseaux sanguins et la page suivante, vous trouverez trois exercices simples qui vous
lymphatiques et de tissu conjonctif (fig. 0.20). L’épaisseur du aideront à acquérir une perception élémentaire du fascia et de
fascia superficiel varie : il peut être très fin (sur le dos de la main) son rapport aux autres structures.
à assez épais (comme sur la plante du pied).
Fascia profond
Tissu musculaire
Os
Périoste
Membrane interosseuse
Fascia profond
Tissu adipeux
Fascia superficiel Peau
Introduction 25
L’artère et la veine La bourse
Les artères et les veines possèdent des caractéristiques Une bourse est une petite poche liquidienne réduisant la
distinctes pouvant être palpées. Ainsi, vous pouvez sentir les friction entre deux structures (fig. 0.26). Principalement situées
pulsations du cœur en appuyant sur une artère, mais pas sur autour des articulations, la plupart des 600 bourses du corps
une veine. Les artères sont souvent localisées du côté protégé protègent la peau, les tendons, les ligaments, les muscles ou
d’un appendice et profondément enfouies sous la musculature. les organes de la surface dure des os. On les trouve également
Certaines veines peuvent être palpées superficiellement et sont entre deux muscles, deux tendons, un tendon et un ligament ou
facilement repérables à la surface dorsale des pieds et des mains. encore un muscle et un ligament.
La localisation d’une artère est nécessaire non seulement pour La bursite, inflammation d’une bourse, est un trouble fréquent
sentir le pouls, mais aussi pour palper d’autres structures. Ainsi, se caractérisant par une sensibilité de la région et une crépitation
lorsque vous palpez le muscle sterno-cléido-mastoïdien dans le (craquements et claquements) de l’articulation. En cas d’inflam-
cou, vous devez absolument savoir où se situe l’artère carotide mation, les bourses superficielles sont faciles à palper et parfois
(p. 268), principal vaisseau sanguin alimentant la tête et le cou, visibles. En revanche, dans leur état normal, elles ne sont géné-
afin d’éviter de la comprimer. Si une artère est occluse pendant ralement pas palpables.
une période prolongée au cours de la palpation, la partie distale
de l’appendice commencera à picoter ou à s’engourdir.
Tibia
William Harvey (1578-1657), souvent consi- garrot sur le bras de l’un de ses assistants et laissa
déré comme le premier scientifique expérimen- le sang affluer dans les veines distales. Il observa
tal, a découvert que le sang circulait à travers de petits gonflements sur la trajectoire des veines
le corps. Parallèlement à ses descriptions du qu’il pensa être des valves. W. Harvey appuya sur
système cardiovasculaire, il a montré que les une valve et pressa le sang hors de la veine jusqu’à
veines étaient équipées de valves empêchant le la valve suivante. Alors qu’il maintenait son doigt
sang de refluer entre deux battements de cœur. sur la valve distale, la valve proximale empêcha le
Afin de prouver sa théorie, W. Harvey posa un sang de refluer et la veine demeura vide.
Vertèbre cervicale
Plexus brachial
Vaisseaux
lymphatiques
Ganglions
lymphatiques
Première côte
(en coupe)
Le tissu adipeux
Le tissu adipeux est une forme de tissu conjonctif peut avoir des consistances différentes. Le tissu adipeux
lâche. Il se dépose à plusieurs niveaux dans le corps, présente généralement une consistance gélatineuse ; il
notamment dans la moelle des os longs, autour des est donc facile d’y enfoncer ses doigts pour détecter des
reins, dans les bourrelets autour des articulations et structures plus profondes.
derrière les globes oculaires. Il va sans dire que ce texte Levez-vous et pressez la peau de vos fesses pour sentir
ne s’applique pas à certaines de ces régions. le tissu adipeux. Certes, il se peut que vous vous sentiez
C’est dans la couche sous-cutanée de tissu entre la ridicule, mais cela vous permettra de repérer la couche
peau et le fascia superficiel que le tissu adipeux est le superficielle de tissu adipeux. Contractez ensuite vos
plus facilement palpable. L’épaisseur de cette couche muscles fessiers et sentez la différence de texture entre le
adipeuse varie en fonction des régions du corps et tissu adipeux et les muscles plus profonds.
Introduction 27
NOTES
Régions du corps 30
Mouvements du corps 32
Systèmes du corps 40
Faciale
Pectorale
Mandibulaire
Axillaire
Supra-claviculaire
Brachiale
Cubitale
Crânienne
Cubitale
antérieure
Cervicale Abdominale
Scapulaire Inguinale
Pubienne
Thoracique Fémorale
Lombale
Patellaire
Pelvienne Crurale
Glutéale
Poplitée
Fig. 1.3. Vue antérieure
Surale
Directions et positions
Des termes spécifiques sont utilisés pour indiquer la localisation,
la direction et la position des structures du corps. Ces termes
remplacent des références plus générales telles que en haut ou
au nord de, qui sont moins précises et peuvent induire en erreur.
Chaque direction est couplée à une direction complémentaire.
Le terme supérieur fait référence à une structure plus proche de
la tête. Le terme inférieur signifie plus proche des pieds. « Le nez est
situé en position supérieure par rapport au nombril. » « Le nombril
est situé en position inférieure par rapport au nez. » (Fig. 1.5.) Les
termes crânien (plus proche de la tête) et caudal (plus proche des
fesses) sont utilisés en référence à des structures du buste. Supérieur
Le terme postérieur désigne une structure située en arrière du
corps par rapport à une autre structure. Le terme antérieur fait
référence à une structure située plus en avant. « Le sternum est Inférieur
situé en position antérieure par rapport au rachis. » (Fig. 1.5.) Ces
directions sont également appelées dorsale (postérieure) et ventrale
(antérieure).
Le terme médial s’applique à une structure plus proche de la
ligne médiane (ou du centre) du corps. Le terme latéral fait réfé-
rence à une structure plus éloignée de la ligne médiane. « Le petit
orteil est latéral au gros orteil. » (Fig. 1.6.)
Le terme distal fait référence à une structure plus éloignée du
buste ou de la ligne médiane du corps. Le terme proximal désigne Postérieur Antérieur
une structure plus proche du buste. Ces directions ne sont utilisées
qu’en référence aux bras et aux jambes : « Le pied est situé en
position distale par rapport à la cuisse. » (Fig. 1.6.) « L’avant-bras est Fig. 1.5. Vue latérale de la cage thoracique et des vertèbres
situé en position proximale par rapport à la main. »
Le terme superficiel décrit une structure plus proche de la
surface du corps. Le terme profond fait référence à une structure
plus profonde du corps : « Les muscles abdominaux sont superfi-
ciels par rapport aux intestins. » « Les intestins sont profonds par
rapport aux muscles abdominaux. » (Fig. 1.7.)
Épine de la scapula
Le nom de nombreux os, repères osseux et
muscles pourra ne pas vous sembler familier au Fosse infra-épineuse
premier abord, visuellement comme acoustique-
Infra-épineux est un terme directionnel (au
ment. La plupart des termes d’anatomie viennent du
même titre que nord ou sud-ouest). Il signi-
latin ou du grec. Cependant, l’origine de ces termes peut
fie : « situé en position inférieure (infra-) par
aider à clarifier leur sens. Prenez par exemple le terme
rapport à l’épine (-épineux) de la scapula. Si
« fosse infra-épineuse de la scapula. » La scapula (ou
vous rassemblez tous ces termes, vous pourrez
omoplate) est un os plat de l’épaule. En latin, scapula signifie
traduire fosse infra-épineuse de la scapula par « le
« lame de l’épaule ». Fossa peut se traduire par « creux
creux superficiel situé sous l’épine de l’omo-
superficiel ».
plate ».
Cou
(rachis cervical)
Côtes/Thorax
Élévation/expansion Abaissement/dépression
(inspiration) (expiration)
Élévation
Adduction
(rétraction) Abduction
(protraction)
Abaissement
Rotation vers
le haut de la
Rotation vers le bas de
scapula gauche
la scapula droite
Épaule
(articulation gléno-humérale)
Adduction
Adduction horizontale
Rotation médiale
(rotation interne)
Rotation latérale
Abduction horizontale (rotation externe)
Poignet
(articulation radio-carpienne)
Extension
Flexion
Adduction Abduction
(déviation ulnaire) (déviation radiale)
Pouce
(première articulation carpo-métacarpienne et
première articulation métacarpo-phalangienne)
Mandibule
(articulation temporo-mandibulaire)
Élévation Abaissement
Protraction Rétraction
Déviation latérale
Hanche
(articulation coxo-fémorale)
Flexion Abduction
Rotation médiale
(rotation interne)
Extension
Adduction Rotation latérale
(rotation externe)
Rotation latérale
du genou fléchi
Flexion (genou droit)
Rotation médiale
du genou fléchi
Extension (genou droit)
Inversion du
pied
Éversion du pied
Scapula
Sternum
Humérus
Côtes
Vertèbre lombale
Ulna
Pelvis
Radius
Sacrum
Coccyx
Carpe
Métacarpe
Phalanges
{ Fig. 1.10. Vue antérieure du squelette
en position anatomique, squelette axial
en rouge
Fémur
Patella
Tibia
Fibula
Mandibule
Vertèbre cervicale
Clavicule
Scapula
Côtes
Vertèbre lombale
Ulna
Sacrum
Radius
Pelvis
Carpe
Coccyx {
{ Métacarpe
{ Phalanges
Fémur
Fig. 1.11. Vue postérieure du squelette,
squelette appendiculaire en rouge
Tibia
Fibula
Dans une énarthrose, la surface sphérique d’un os s’emboîte Dans une ellipsoïde, l’extrémité ovale d’un os s’articule avec
dans le creux en forme de bol d’un autre os. Une telle articula- la cuvette de forme elliptique d’un autre os. Elle permet les
tion présente une aptitude au mouvement dans tous les plans. mouvements de flexion/extension et d’abduction/adduction,
L’épaule (ou articulation gléno-humérale) est un exemple d’articu- comme l’articulation du poignet (articulation radio-carpienne).
lation pouvant réaliser une circumduction.
Une articulation bi-condylienne ne permet que la flexion Une articulation en selle est une articulation ellipsoïde modi-
et l’extension, ses mouvements étant comparables à ceux fiée composée de deux surfaces articulaires, l’une concave et
d’une charnière de porte. L’articulation du coude (articulation l’autre convexe, semblables à deux selles. L’articulation se trou-
huméro-ulnaire) est un exemple d’articulation bi-condylienne. vant entre le trapèze (l’un des petits os carpiens du poignet) et
les premiers os métacarpiens est un exemple d’articulation en
selle.
Une arthrodie se trouve généralement entre deux surfaces Une trochoïde a pour fonction de permettre à un os d’ef-
plates. C’est l’articulation synoviale dont le mouvement est le fectuer une rotation autour de la surface d’un autre os. Ainsi,
plus limité. Seuls les petits mouvements sont possibles, tels que la rotation de la tête est rendue possible par l’articulation
ceux réalisés entre les os carpiens du poignet ou les os tarsiens trochoïde localisée entre la première et la deuxième vertèbre
du pied. cervicale (articulation atlanto-axoïdienne).
Muscles longs
du pouce
Muscle semi-membraneux
Muscle semi-tendineux
Muscle gastrocnémien
Muscle plantaire
Muscle poplité
Le corps humain compte 639 muscles nommés.
Pourtant, du temps de Claude Galien (130-200 ap. Muscle soléaire
J.-C.), l’un des premiers grands anatomistes, peu
de muscles portaient des noms. André Vésale et
certains de ses contemporains de la Renaissance Fig. 1.13. Vue postérieure – muscles superficiels
tentèrent d’introduire une nomenclature, mais (à gauche), muscles profonds (à droite)
la méthode de C. Galien, consistant à numéroter
les muscles, continua à s’appliquer pendant long-
temps. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle, principalement
grâce aux anatomistes William Cowper et James
Douglas, respectivement anglais et écossais, que
la terminologie myologique spécifique que nous
utilisons aujourd’hui fut établie.
Couches superficielles et
profondes de fascias
Muscles
cervicaux
Vertèbre cervicale
Fascia brachial
Muscle biceps Fascia
brachial Humérus axillaire
Muscles
Fascia antébrachial fléchisseurs
Fascia
brachial
Fascia
antébrachial
Ulna
Aponévrose
palmaire
Fascia glutéal
Fascia lata
Fémur
Membrane interosseuse
Rétinaculum des
Fibula
muscles fléchisseurs
Tibia
Fascia
crural
Artère vertébrale
Aorte abdominale
Artère ulnaire
Artère fémorale
Arcade dorsale
Veine brachio-céphalique
Veine sous-clavière
Cœur
Veine céphalique
Veine brachiale
Veine basilique
Veine cave inférieure
Veine fémorale
Veine poplitée
Veine fibulaire
Bien que la taille moyenne d’un
homme adulte soit d’environ
1,80 m, si ses artères, ses veines Veine tibiale postérieure
et ses capillaires étaient mis bout
à bout, ils s’étendraient sur près
de 100 000 km. Veine tibiale antérieure
Cerveau
Plexus cervical
Plexus brachial
Moelle épinière
Nerf musculo-cutané
Nerf radial
Fig. 1.26. Vue antérieure des Nerf médian
principaux nerfs du corps
Nerf ulnaire
Plexus lombaire
Nerf sciatique
Nerf fémoral
Nerf tibial
Les fourmis et les abeilles, vénérées
pour leur intelligence et leur
Nerf fibulaire commun
diligence, comptent respectivement
environ 250 et 900 cellules
nerveuses dans leur corps tout
entier. On estime que les êtres
humains, qui ne font pas toujours
preuve de qualités semblables,
possèdent 10 milliards de cellules
nerveuses seulement dans le
cerveau.
Veine sous-clavière
Thymus
Canal thoracique
Vaisseaux lymphatiques
Rate
Citerne de chyle
Follicules
lymphatiques agrégés
(Plaque de Peyer)
Vaisseaux lymphatiques
Moelle osseuse
Vues topographiques 54
Os et repères osseux 56
Muscle deltoïde
Muscle deltoïde
Aisselle
Muscle grand dorsal
Muscle trapèze
Fig. 2.2. Vue antéro-latérale Processus épineux
de C7
Épine de la scapula
L’épaule et le bras 55
Os de l’épaule et du bras
Le complexe de l’épaule est composé de trois os : la clavicule, crêtes donnant attache à 16 muscles. Elle glisse sur la face posté-
la scapula et l’humérus (fig. 2.7). La clavicule, superficielle, est rieure du thorax pour former l’articulation scapulo-thoracique.
positionnée horizontalement en haut de la poitrine, à la base Cependant, étant donné que cette articulation ne possède aucun
du cou. Elle s’articule latéralement avec l’acromion de la scapula des composants habituels d’une articulation, elle est considérée
(articulation acromio-claviculaire) et médialement avec le ster- comme une fausse articulation.
num (articulation sterno-claviculaire). Ces deux articulations L’humérus est l’os du bras. La partie proximale de l’humérus
sont synoviales. L’articulation sterno-claviculaire représente le s’articule avec la fosse glénoïde de la scapula pour former l’ar-
seul point d’attache entre le haut des squelettes appendiculaire ticulation gléno-humérale. Cette dernière est une articulation
et axial. synoviale de type énarthrose disposant d’une grande amplitude
La scapula est l’os triangulaire du haut du dos. Comme la de mouvement. Le muscle deltoïde et de nombreux tendons
clavicule, elle joue un rôle essentiel dans la stabilisation et la entourent la partie proximale de l’humérus et l’articulation
mobilité du bras. La scapula comporte plusieurs fosses, angles et gléno-humérale.
Articulation sterno-claviculaire
Vertèbre cervicale
Articulation acromio-claviculaire
Clavicule Articulation
gléno-humérale
Humérus
Sternum
Scapula
Côtes
La clavicule est le premier os à durcir Toutefois, les quadrupèdes, par exemple davantage à un mince ruban et celle
chez le fœtus humain. Pourtant, parado- les chiens ou les chats, ne sont pas concer- des chiens n’est qu’un petit morceau de
xalement, il est le dernier à achever son nés par la fracture de la clavicule. Leur cartilage.
développement, ce dernier se prolongeant scapula étant située du côté latéral du Les clavicules des oiseaux se rejoignent
souvent jusqu’à la fin de l’adolescence, buste (à l’inverse de celle des hommes, pour former une furcula. L’unité que cette
voire un peu après vingt ans. Ceci, associé localisée à la face postérieure du buste), dernière constitue fait office de hauban,
à sa position superficielle, peut expliquer leur clavicule n’est pas aussi essentielle offrant une stabilité importante aux grands
pourquoi la clavicule est l’un des os du pour la mobilité du complexe de l’épaule. muscles pectoraux pendant le vol.
corps qui se brisent le plus souvent. En fait, la clavicule des chats ressemble
Processus coracoïde
Tubercule supraglénoïde
Bord médial
Cavité glénoïde
Fosse sub-scapulaire
Tubercule infraglénoïde
Bord latéral
Angle inférieur
Échancrure supérieure
Angle supérieur
Acromion
Fosse supra-épineuse
Angle acromial
Épine de la scapula
Tubercule infraglénoïde
Bord médial
Bord latéral
Fosse infra-épineuse
Angle inférieur
L’épaule et le bras 57
Repères osseux
Grand tubercule Tête de l’humérus
Petit tubercule
Crête du grand tubercule
Sillon intertuberculaire
Tubérosité deltoïdienne
Grand tubercule
Côté postérieur
Tubercule conoïde
a b
b
f a
e c
c
La Piste 1, « Le long des angles », explore les côtés et
les coins de la partie postérieure de la scapula.
La Piste 2, « Dans les tranchées », saute de l’épine
a Épine de la scapula de la scapula et s’enfonce dans les trois cuvettes
de la scapula.
b Bord médial
c Angle inférieur a Fosse infra-épineuse
d Angle supérieur b Fosse supra-épineuse
e Bord latéral c Fosse sub-scapulaire
f Tubercule infraglénoïde
b
a c
b c
e
La Piste 3, « Du haut du tremplin », conduit jusqu’à La Piste 4, « Deux collines et une vallée », est
l’épaule antérieure, en utilisant l’acromion de la axée sur les trois repères situés le long des parties
scapula comme point de départ. antérieure et proximale de l’humérus.
L’épaule et le bras 59
Piste 1 : « Le long des angles »
Épine de la scapula
L’épine de la scapula est une crête superficielle partant du
sommet de l’épaule. Elle est positionnée selon un angle oblique
et s’étend de l’acromion au bord médial. Elle donne attache à
la partie postérieure du muscle deltoïde (p. 75) et aux fibres
moyennes et inférieures du muscle trapèze (p. 77).
Le terme scapula alata fait référence à la ceinture scapulaire en direction anté- se produise, le bord médial doit se
un syndrome postural se traduisant par rieure, comme les muscles grand pecto- déplacer en direction postérieure en
un détachement du bord médial de ral et petit pectoral. s’écartant de la cage thoracique. Si la
la cage thoracique ayant pour consé- En réalité, l’abduction scapulaire scapula ne saillait pas, la fosse glénoïde
quence une saillie postérieure visible du engendre également une certaine saillie. ne pourrait pas se déplacer en direction
bord médial. Souvent symptomatique Ainsi, lorsqu’un boxeur donne un coup antérieure et le boxeur serait K.O. dès le
d’une atrophie du muscle dentelé anté- (et effectue une abduction totale de la premier round.
rieur, une scapula alata peut également scapula), la fosse glénoïde se retrouve
impliquer les muscles chargés de tirer en position antérieure. Pour que cela
L’épaule et le bras 61
Bord latéral
Le bord latéral s’étend en direction supérieure et latérale à
partir de l’angle inférieur, vers l’aisselle. Il donne attache aux
muscles grand rond et petit rond (pp. 79, 82) et, du fait de
l’épaisseur de ces tissus, peut être plus difficile à localiser que le
bord médial.
Tubercule infraglénoïde
Le tubercule infraglénoïde constitue le point supérieur du
bord latéral. Il n’est pas palpable, mais donne attache au chef
long du muscle triceps brachial (p. 105). Il est situé sous les
muscles petit rond et deltoïde.
L’exploration du tubercule infraglénoïde provoque souvent
une sensibilité des tissus environnants. En utilisant la large pulpe
de votre pouce, vous pourrez palper plus précisément sans
causer de douleur.
Fig. 2.19. Partenaire allongé sur le ventre, accès au tubercule infraglénoïde
Fosse supra-épineuse
La fosse supra-épineuse est située en position supérieure par
rapport à l’épine de la scapula. Elle est peu volumineuse mais
assez profonde. La fosse infra-épineuse constituant le point
d’attache et la localisation du muscle supra-épineux (p. 82), elle
est difficile à palper directement.
L’épaule et le bras 63
Fosse sub-scapulaire
La fosse sub-scapulaire est située à la face antérieure de la
scapula, près de la cage thoracique. Elle donne attache au muscle
sub-scapulaire et abrite le muscle dentelé antérieur (p. 94).
La fosse peut être difficile à palper du fait de la grande proxi-
mité de la scapula et de la cage thoracique et des nombreux
ventres musculaires qui l’entourent.
Clavicule
La clavicule, superficielle et légèrement en forme de « S », est
Fig. 2.25. Vue latérale
située en position horizontale en haut de la poitrine. Elle donne
attache à un grand nombre de muscles. Les deux extrémités de
la clavicule sont superficielles et accessibles. L’extrémité latérale
est relativement plate et remonte souvent un peu plus haut que
l’acromion. L’extrémité médiale est arrondie et s’articule avec Acromion
le sternum.
L’épaule et le bras 65
Articulations acromio-claviculaire
et sterno-claviculaire
L’articulation acromio-claviculaire est la petite articu-
lation située entre l’acromion de la scapula et l’extrémité
acromiale de la clavicule. Les faces antérieure et supérieure
de cette fente étroite peuvent être palpées directement.
L’articulation sterno-claviculaire est l’articulation située
entre l’extrémité sternale de la clavicule et le sternum.
Contrairement à l’articulation acromio-claviculaire, fine
et lisse, l’articulation sterno-claviculaire est cunéiforme et
contient un petit disque fibreux impalpable. Au repos, seule
la partie inférieure de l’extrémité sternale est en contact
avec le sternum. Lorsque la clavicule se soulève, l’extrémité
sternale pivote sur le sternum.
Articulation acromio-claviculaire
1) Partenaire assis ou allongé sur le dos. Localisez
Fig. 2.27. Accès à l’articulation l’acromion.
acromio-claviculaire lorsque le
partenaire élève et abaisse sa 2) Faites glisser vos doigts en direction médiale vers
scapula la clavicule. Votre index rencontrera une petite
« marche » lorsque vous remonterez à la surface de la
clavicule.
3) Revenez légèrement en arrière. En position latérale
par rapport à la marche se trouve le léger creux de
l’articulation acromio-claviculaire.
L’extrémité acromiale de la clavicule est-elle située en
position légèrement supérieure par rapport à l’acromion ?
Posez un doigt là où vous pensez avoir localisé l’articulation
acromio-claviculaire et demandez à votre partenaire d’élever et
d’abaisser lentement sa scapula (fig. 2.27). Sentez-vous l’espace
articulaire s’élargir légèrement lorsque la scapula se soulève ? Se
réduit-il lorsqu’elle s’abaisse ?
Articulation sterno-claviculaire
1) Partenaire assis ou allongé sur le dos. Faites glisser vos doigts
en direction médiale le long de la diaphyse de la clavicule.
2) En position latérale par rapport à la ligne médiane du
corps, la diaphyse s’élargira pour devenir l’extrémité
sternale bulbeuse.
3) Localisez l’articulation sterno-claviculaire en faisant
glisser votre index en direction médiale à partir de
l’extrémité sternale. Soulevez, abaissez et effectuez une
abduction passive de la scapula. Explorez ensuite les
changements se produisant dans l’articulation sterno-
Fig. 2.28. Palpation de claviculaire.
l’articulation sterno- Posez un doigt là où vous pensez avoir localisé
claviculaire lorsque le
l’articulation sterno-claviculaire et demandez à votre
partenaire élève et abaisse sa
scapula partenaire d’élever et d’abaisser lentement sa scapula (fig. 2.28).
Sentez-vous l’espace articulaire s’élargir et se réduire ?
Tubérosité deltoïdienne
La tubérosité deltoïdienne est située du côté latéral et au
centre de la diaphyse de l’humérus. Il s’agit d’une bosse peu
volumineuse et peu saillante donnant attache aux fibres conver-
gentes du muscle deltoïde (p. 75).
L’épaule et le bras 67
Piste 4 : « Deux collines et une vallée »
Grand et petit tubercules, sillon
intertuberculaire
Ces trois repères, situés sur la partie proximale de l’humérus,
se trouvent sous le muscle deltoïde. Le grand tubercule est situé Acromion
en position inférieure et latérale par rapport à l’acromion. Sa
forme rappelle davantage une butte peu élevée qu’une colline
pointue. Le grand tubercule donne attache à trois des quatre
muscles de la coiffe des rotateurs – le muscle supra-épineux, le Grand
muscle infra-épineux et le muscle petit rond (p. 82). tubercule
Le petit tubercule est moins volumineux que le grand tuber-
cule et donne attache au quatrième muscle de la coiffe des
rotateurs – le muscle sub-scapulaire. Le sillon intertuberculaire
est situé entre le grand tubercule et le petit tubercule et son
diamètre correspond à peu près à la largeur d’un crayon. Dans
le sillon se trouve le tendon du chef long du muscle biceps
brachial, qui peut être sensible. Vous devez donc palper cette
région délicatement.
Muscle deltoïde
Muscle
Muscle grand rond
petit rond
Muscle
grand dorsal
L’épaule et le bras 69
Muscles de l’épaule et du bras
Muscle trapèze
Muscle sterno-cléido-mastoïdien
Muscle deltoïde
Muscle coraco-brachial
Muscle dentelé
antérieur
Muscle grand dorsal
Muscle biceps
brachial
Vue antéro-médiale
du bras droit
Extension
Muscle deltoïde (fibres postérieures)
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Muscle grand pectoral
(fibres inférieures)
Vue postérieure
Vue antérieure
Abduction horizontale
Muscle deltoïde (fibres postérieures)
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Teres minor
Vue antérieure
Adduction horizontale
Muscle deltoïde (fibres antérieures)
Muscle grand pectoral (fibres supérieures)
Vue postéro-latérale
du bras droit
L’épaule et le bras 71
Épaule
(articulation gléno-humérale)
Abduction
Muscle deltoïde (toutes
les fibres)
Muscle supra-épineux
Vue antérieure
Vue postérieure
Adduction
Muscle grand dorsal
Muscle grand rond
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Muscle grand pectoral (toutes les
fibres)
Muscle triceps brachial (chef long)
Muscle coraco-brachial
Vue antérieure
Vue postérieure
Vue postérieure
Vue postérieure
Vue antérieure
Élévation
Scapula
Muscle trapèze (fibres supérieures) (articulation scapulo-thoracique)
Muscle grand rhomboïde
Muscle petit rhomboïde
Muscle élévateur de la scapula
Abaissement
Muscle trapèze (fibres inférieures)
Muscle dentelé antérieur (origine fixe)
Muscle petit pectoral
Vue postérieure
Vue antéro-latérale
Vue postérieure
L’épaule et le bras 73
Scapula
(articulation scapulo-thoracique)
Adduction (rétraction)
Muscle trapèze (fibres moyennes)
Muscle grand rhomboïde
Muscle petit rhomboïde
Abduction (protraction)
Muscle dentelé antérieur (origine fixe)
Muscle petit pectoral
Vue postéro-latérale
Vue antéro-latérale
I Tubérosité deltoïdienne
I Fig. 2.37. Origine et insertion
N Nerf axillaire à partir du plexus brachial du muscle deltoïde
L’épaule et le bras 75
Propriétés antagonistes du
muscle deltoïde
Pour mettre en évidence les propriétés antago-
nistes des fibres antérieures et postérieures du
muscle deltoïde : 1) « Serrez la main » de votre
partenaire en plaçant votre autre main sur le
muscle deltoïde. 2) Maintenez le coude de votre
partenaire le long de son corps et demandez-lui
d’effectuer une rotation médiale et latérale du bras
contre votre résistance. Sentez-vous les fibres anté-
rieures se contracter lors de la rotation médiale et
se relâcher lors de la rotation latérale et vice versa
pour les fibres postérieures ?
Muscle trapèze
Le muscle trapèze est situé superficiellement le long du cou
et de la partie supérieure du dos. Ses fibres larges et fines recou-
vrent les épaules, s’insérant sur l’os occipital (os situé à la base
de la tête, p. 237), la partie latérale de la clavicule, la scapula
et les processus épineux des vertèbres thoraciques (fig. 2.40,
Ligne nuchale supérieure fig. 2.42).
de l’occiput Les fibres du muscle trapèze peuvent être divisées en trois
groupes : les fibres supérieures (descendantes), les fibres
moyennes et les fibres inférieures (ascendantes). Les fibres
Fibres supérieures supérieures et antérieures sont antagonistes dans l’élévation et
l’abaissement de la scapula. Toutes les fibres du muscle trapèze
Processus épineux sont faciles à palper.
de C7
O
Fibres moyennes
Fibres inférieures I
Processus épineux de O
T12
L’épaule et le bras 77
Épine de la scapula Fibres moyennes du muscle trapèze
1) Localisez l’épine de la scapula.
2) Faites glisser vos doigts en direction médiale de l’épine de
la scapula au muscle trapèze et palpez ses fibres (fig. 2.44).
Les fibres du muscle trapèze sont superficielles et fines ; il
est donc important de palper à un niveau superficiel et non
en profondeur au niveau des muscles rhomboïdes ou des
muscles érecteurs du rachis.
Palpez les fibres moyennes et demandez à votre partenaire
d’effectuer une adduction de la scapula. « Soulevez votre épaule
de la table. » Sentez-vous les fibres se contracter ?
Processus
épineux de
T12
N Nerf thoraco-dorsal
Muscle grand rond
L’épaule et le bras 79
I
O O
Fig. 2.49. Origine et insertion du
muscle grand rond
L’épaule et le bras 81
Muscles de la coiffe des rotateurs
Muscle supra-épineux
Muscle infra-épineux
Muscle petit rond
Muscle sub-scapulaire
Les muscles supra-épineux, infra-épineux, petit rond et sub- Le muscle infra-épineux s’insère sur le grand tubercule, juste
scapulaire sont connus sous le nom de muscles de la coiffe des derrière le muscle supra-épineux (fig. 2.54). Le muscle infra-
rotateurs. Ensemble, ils encerclent, et donc stabilisent, l’arti- épineux et le muscle petit rond sont synergistes dans la rotation
culation gléno-humérale. Tous ces muscles sont accessibles, y latérale de l’épaule. La texture unique et dense du muscle infra-
compris leurs tendons, qui s’insèrent sur la tête de l’humérus. épineux est due à son fascia épais disposé en couches.
Le muscle supra-épineux, assez volumineux, est situé dans Le muscle petit rond est un muscle peu volumineux situé
la fosse supra-épineuse, sous les fibres supérieures du muscle entre le muscle infra-épineux et le muscle grand rond. Localisé
trapèze. Son ventre passe sous l’acromion et s’insère sur le grand en haut de l’aisselle, il peut être difficile à saisir (fig. 2.55). Les
tubercule de l’humérus (fig. 2.53). Le muscle supra-épineux muscles grand rond et petit rond sont antagonistes dans la rota-
participe, avec le muscle deltoïde, à l’abduction de l’épaule. Il est tion de l’humérus.
le seul muscle du groupe à ne pas être impliqué dans la rotation Le sub-scapulaire (fig. 2.56), profond et situé à la face anté-
de l’épaule. rieure de la scapula, est pris en étau entre la fosse sub-scapulaire
Le ventre plat et convergent du muscle infra-épineux est et le muscle dentelé antérieur (p. 94). Seule une petite partie de
situé dans la fosse infra-épineuse. Il est presque entièrement son ventre est accessible et il est l’unique muscle de la coiffe des
superficiel. Une partie médiale se trouve sous le muscle trapèze rotateurs s’insérant sur le petit tubercule de l’humérus. Il permet
et une partie latérale est située sous le muscle deltoïde (p. 75). la rotation médiale de l’épaule.
Muscle supra-épineux
Fig. 2.53, 2.54, 2.55.
Vues postérieures de l’épaule droite Muscle infra-épineux
Muscle sub-scapulaire
Muscle petit rond
Fig. 2.56. Vue antérieure de
l’épaule droite (sans les côtes)
82 > Topoguide du corps
Muscle supra-épineux Muscle petit rond
I
Supra Supra
Infra
TM
Infra
TM
O I
L’épaule et le bras 83
Ligament coraco-acromial
Muscle sub-scapulaire Grand tubercule (profond)
Muscle sub-scapulaire
Muscle supra-épineux
1) Partenaire allongé sur le ventre. Localisez l’épine de la
scapula. Faites glisser vos doigts jusqu’à la fosse supra-
épineuse.
2) Palpez les fibres du muscle supra-épineux à travers le
muscle trapèze. Pendant la palpation, vous remarquerez
que les fibres sont parallèles au rachis.
3) Suivez le ventre du muscle latéralement jusqu’à ce qu’il
passe sous l’acromion.
Savez-vous faire la distinction entre les fibres du muscle trapèze
et le muscle supra-épineux plus profond ? Demandez à votre
partenaire de garder son bras le long du corps en effectuant une légère
abduction de son épaule puis en la relâchant (fig. 2.61). Sentez-vous
le muscle supra-épineux se tendre et s’assouplir sous le muscle trapèze
Fig. 2.61. Partenaire allongé sur le ventre, abduction et relâchement successifs inactif ?
de l’épaule pour sentir la contraction du muscle supra-épineux
L’épaule et le bras 85
Muscle sub-scapulaire
1) Partenaire allongé sur le côté. Fléchissez l’épaule et tirez
autant que possible le bras en direction antérieure. Cela
facilitera l’accès à la face antérieure de la scapula.
2) Tenez le bras d’une main pendant que le pouce de l’autre
main localise le bord latéral. Un conseil : faites glisser votre
pouce sous les fibres du muscle grand dorsal et du muscle
grand rond au lieu de palper à travers elles (fig. 2.64).
3) Courbez votre pouce lentement et délicatement dans
la fosse sub-scapulaire. Vous ne sentirez peut-être pas
immédiatement les fibres du muscle sub-scapulaire, mais si
votre pouce se trouve sur la face antérieure de la scapula,
vous pourrez accéder à une partie des fibres.
Demandez à votre partenaire d’effectuer délicatement une
rotation médiale de l’épaule. Sentez-vous les fibres du muscle
sub-scapulaire se contracter sous votre pouce ? Explorez le muscle
Fig. 2.64. Partenaire allongé sur le côté, accès au muscle sub-scapulaire en déplaçant votre pouce en direction supérieure ou
sub-scapulaire
inférieure.
L’épaule et le bras 87
Tendon du muscle supra-épineux
1) Partenaire assis. Placez le bras de votre partenaire derrière
son dos. Cette position permettra une rotation médiale et
une extension de l’humérus.
2) Étirez passivement le bras jusqu’à ce que cela devienne
inconfortable pour votre partenaire (fig. 2.68). Cette
action fait sortir le tendon du muscle supra-épineux de sa
position sous l’acromion et le place en position légèrement
antérieure et inférieure par rapport à l’articulation acromio-
claviculaire.
Le bras est-il en rotation médiale et en extension dans les limites
du confort ? Êtes-vous en train de palper en position inférieure
par rapport à l’articulation acromio-claviculaire ?
Acromion
Tendon supra-épineux
Processus coracoïde
Petit tubercule
(profond)
L’épaule et le bras 89
Muscles grand rhomboïde et petit
rhomboïde
Processus Les muscles rhomboïdes sont situés entre la scapula et la
épineux colonne vertébrale. Les muscles grand rhomboïde (fig. 2.72)
de T2 et petit rhomboïde (fig. 2.73) sont difficiles à distinguer l’un de
l’autre. Leurs fibres fines sont situées sous le muscle trapèze et
sont superficielles par rapport aux muscles érecteurs du rachis
(p. 202).
O Grand rhomboïde :
Processus épineux des vertèbres T2 à T5
Processus Petit rhomboïde :
épineux Processus épineux des vertèbres C7 et T1
de C7
I Grand rhomboïde :
Bord médial de la scapula entre l’épine de la scapula et
l’angle inférieur
Petit rhomboïde :
Partie supérieure du bord médial de la scapula, au niveau
de l’épine de la scapula
L’épaule et le bras 91
A Unilatéralement :
Élévation de la scapula (articulation scapulo-thoracique)
Rotation de la scapula vers le bas (articulation scapulo-
thoracique)
Flexion latérale de la tête et du cou
Rotation de la tête et du cou du côté du muscle
Bilatéralement :
Muscle trapèze
Extension de la tête et du cou
Muscle splénius
de la tête O Processus transverses des vertèbres cervicales C1 à C4
Muscle
sterno-cléido-mastoïdien
Fig. 2.81. Partenaire allongé sur le dos. Le fait d’effectuer une rotation passive
de la tête de 45° par rapport au côté que vous palpez fait saillir davantage les
processus transverses cervicaux. Cela contracte également le muscle élévateur de la
scapula, facilitant la palpation. En revanche, cette position raccourcit et détend les
fibres superficielles du muscle trapèze.
L’épaule et le bras 93
Muscle dentelé antérieur
Toujours très développé chez les super-héros, le muscle
dentelé antérieur est situé le long de la cage thoracique posté-
rieure et latérale. Ses fibres obliques s’étendent à partir des côtes
sous la scapula et s’insèrent sur son bord médial (fig. 2.82). La
Fibres majeure partie du muscle dentelé antérieur est située sous la
musculaires scapula, le muscle grand dorsal ou le muscle grand pectoral ;
sous la scapula cependant, la partie du muscle se trouvant sous l’aisselle est
superficielle et facilement accessible (fig. 2.84). Ce muscle est
unique dans la mesure où il est le seul à permettre l’abduction
de la scapula, ce qui le rend antagoniste aux muscles rhomboïdes.
La palpation le long des côtes peut chatouiller ; vous devez
donc exercer une pression lente et ferme. De plus, si vous explo-
rez le muscle dentelé antérieur droit, il peut être plus facile de
vous tenir du côté gauche de la table.
A Origine fixe :
Abduction de la scapula (articulation scapulo-thoracique)
Abaissement de la scapula (articulation scapulo-thoracique)
Maintien du bord médial de la scapula contre la cage
Fig. 2.82. Vue latérale du muscle dentelé thoracique
antérieur Scapula fixe :
Peut agir dans l’inspiration forcée
I
Muscle grand pectoral
Muscle dentelé
antérieur
O
Muscle
grand
pectoral
Muscle
dentelé
antérieur
L’épaule et le bras 95
Retournez votre partenaire sur le côté, son
bras le long du corps. Localisez le bord médial
de la scapula pour accéder à l’insertion du muscle
dentelé antérieur. Courbez vos doigts sous le bord
médial (et à travers le muscle trapèze et les fibres
des muscles rhomboïdes) pour arriver à l’extrémité
de la fosse sub-scapulaire et explorez la région où
s’insère le muscle dentelé (fig. 2.86).
Muscle grand
pectoral
I
Muscle
sternal
O
Muscle droit
de l’abdomen
L’épaule et le bras 97
Lors de l’exploration des muscles grand pectoral et petit pecto-
ral, il est recommandé de palper autour des tissus mammaires
plutôt que directement sur les tissus. Cela pose la question
suivante : lors de la palpation d’une femme, comment accéder à
ces muscles et aux autres muscles de la poitrine sans toucher les
tissus mammaires ?
Il est essentiel, lorsque vous palpez des structures proches des
tissus mammaires, de communiquer vos intentions à votre parte-
naire. De plus, encouragez-la à vous faire savoir à tout moment si
elle souhaite interrompre la séance.
En supposant que votre partenaire soit couverte d’un drap ou
porte un soutien-gorge de sport, la clé d’une palpation sûre et Allongée sur le
confortable autour des tissus mammaires est de l’installer dans dos
Muscle deltoïde
Fig. 2.89. Partenaire allongé sur le dos, rotation
médiale de l’épaule conte votre résistance
L’épaule et le bras 99
Muscle petit pectoral
Le muscle petit pectoral est situé à côté de la cage thoracique,
sous le muscle grand pectoral (fig. 2.92). Ses fibres sont posi-
tionnées perpendiculairement à celles du muscle grand pectoral
et s’étendent du processus coracoïde de la scapula aux côtes
supérieures. Au cours d’une séance d’aérobic, le muscle petit
pectoral participe à l’élévation de la cage thoracique, permettant
l’inspiration. Les principaux vaisseaux irriguant le bras – plexus
brachial, artère et veine axillaires – se croisent sous le muscle
petit pectoral, qui peut de ce fait être responsable d’une
compression neurovasculaire (fig. 2.94).
Il est possible d’accéder au muscle petit pectoral soit en
palpant à travers l’épais muscle grand pectoral, soit en glissant
ses doigts sous ce dernier. La seconde méthode est plus efficace
et c’est celle qui sera décrite ici. Le muscle petit pectoral peut
être sensible, c’est pourquoi vous devez le palper lentement en
laissant plusieurs doigts ou le pouce s’enfoncer dans les tissus.
N Nerf sous-clavier
Chef court
Chef long
I
Aponévrose bicipitale
Chef médial
Chef médial
Processus
olécrânien
Muscle coraco-brachial
Le muscle coraco-brachial est un muscle tubulaire peu volu-
mineux situé dans l’aisselle (fig. 2.108). Il s’agit d’un muscle
fléchisseur et adducteur secondaire de l’épaule. En position
anatomique, le muscle coraco-brachial est situé sous le muscle
grand pectoral et la partie antérieure du muscle deltoïde et se
trouve en position antérieure par rapport à l’artère axillaire et au
plexus brachial. L’abduction de l’épaule (ouverture de l’aisselle)
rend le muscle coraco-brachial superficiel et palpable.
b) Muscles sub-scapulaire
et grand dorsal
Muscle coraco-brachial
d) Cage thoracique
et muscle dentelé
antérieur
Muscle coraco-brachial
Nerf médian
Artère brachiale
Articulation sterno-claviculaire
Ligament inter-claviculaire
Cavité articulaire
Clavicule
Ligament
costo-claviculaire
Première côte
Synchondrose
sterno-costale
Cartilages costaux
Articulations sterno-costales
Ligament radié
Ligament coraco-claviculaire
{
Ligament acromio-claviculaire
Trapézoïde Conoïde
Clavicule
Acromion
Ligament coraco-acromial
}
supra-épineux
et sub-scapulaire
(en coupe) Processus coracoïde
Humérus
Capsule articulaire gléno-humérale
Ligament
coraco-claviculaire
Scapula
Fig. 2.114. Vue antérieure
de l’épaule droite
Capsule articulaire
Acromion
Tendon supra-épineux
Bourse sous-acromiale
Processus coracoïde
Ligament supérieur
Tendon infra-épineux gléno-huméral
Tendon du muscle
sub-scapulaire
Ligament acromio-claviculaire
Clavicule
Ligament coraco-acromial
Muscles supra-épineux
infra-épineux et petit rond
(coupés et réclinés)
Humérus
Ligament coraco-acromial
À la différence de la plupart des ligaments, qui ont pour
fonction d’unir deux os, le ligament coraco-acromial relie le
processus coracoïde de la scapula à son acromion (fig. 2.119).
Fig. 2.119. Vue antérieure, palpation du Ce ligament forme, avec l’acromion, l’arcade coraco-acromiale,
ligament coraco-acromial qui traverse le haut de l’épaule. Cette arcade contribue à proté-
ger la coiffe des rotateurs et la bourse sous-acromiale d’un
traumatisme direct par l’acromion. La large bande du ligament
Acromion coraco-acromial se situe sous le muscle deltoïde mais demeure
accessible.
Processus coracoïde
Processus
Acromion Clavicule coracoïde
1) Votre partenaire étant assis, tenez-vous debout derrière lui
et localisez l’acromion.
2) Laissez glisser vos doigts de l’extrémité antérieure de l’acro-
mion. Ensuite, de l’autre main, étirez lentement l’épaule en
ramenant le coude vers l’arrière. Cette action fera sortir la
bourse de sa position sous l’acromion. Vous palperez alors
entre le muscle deltoïde et les tendons de la coiffe des rota-
teurs (fig. 2.121).
3) Un conseil : palpez avec délicatesse. Les bourses sont des
structures délicates que l’on atteint mieux par un toucher
léger. En cas d’inflammation, elles seront extrêmement
douloureuses à la palpation.
NOTES
X 115
Vues topographiques
Articulations métacarpo-phalangiennes
Muscle extenseur du pli du poignet
Muscle brachio-radial
Épicondyle latéral de
l’humérus
Processus olécrânien
de l’ulna Tête de l’ulna
Diaphyse de l’ulna Tendons des muscles extenseurs des doigts
Ventres des muscles extenseurs
Fig. 3.1. Vue latérale de l’avant-bras droit et de la main droite
Muscle brachio-radial
Éminence thénar
Éminence hypothénar
Extension du poignet
Humérus
Articulation huméro-ulnaire
Articulation huméro-radiale
Radius Ulna
Articulations inter-métacarpiennes
Os du métacarpe (5)
Articulations métacarpo-phalangiennes
Phalanges (14) Articulations inter-phalangiennes proximales
(proximales, moyennes et distales)
Articulations inter-phalangiennes distales
Parlons d’articulations ! L’articulation radio-carpienne (poignet), La première articulation carpo-métacarpienne du pouce est une
formée par le radius et les os carpiens proximaux, est une articu- articulation en selle en forme d’ellipsoïde. Les articulation
lation ellipsoïde. Les articulations à glissement du médio-carpe et métacarpo-phalangiennes, les grandes « jointures » de la main, sont
de la deuxième à la cinquième articulation carpo-métacarpienne également des ellipsoïdes. Les articulations inter-phalangiennes des
ne permettent que des mouvements limités. doigts sont des articulations bicondyliennes.
Condyle médial
Condyle latéral Crête
Épicondyle médial Humérus supracondylaire
latérale
Épicondyle
Fosse Crête
latéral
coronoïdienne supracondylaire Fosse olécrânienne
Fosse radiale médiale (profonde)
Trochlée
Épicondyle médial
Capitulum Épicondyle
latéral
Radius Ulna Sillon du nerf ulnaire Processus
olécrânien
Os métacarpiens (5)
Diaphyse de l’ulna
{ } Diaphyse du radius
Base
Diaphyse
Phalanges (14)
Tête
Base
Diaphyse
Tête
Pisiforme
Hamatum
Capitatum Trapézoïde
Échancrure trochléaire
Radius Ulna
Fibres moyennes
Processus styloïde du radius
Processus olécrânien
Tête du radius
Col du radius
Ulna Radius
Diaphyse de l’ulna
Tête de l’ulna
Tubercule de Lister
Processus styloïde de l’ulna
Processus styloïde du radius
b
La Piste 2, « La lame du rasoir », suit
l’ulna superficiel dans sa longueur.
a Processus olécrânien
b Diaphyse de l’ulna
c Tête de l’ulna
d Processus styloïde de l’ulna
b c
e
d
Certaines traductions des noms des os Capitatum en forme de tête (L.) Scaphoïde en forme de bateau (L.)
peuvent vous laisser perplexe et vous Hamatum crochu Trapèze petite table (G.)
conduire à vous demander ce qui est Lunatum en forme de croissant (L.) Trapézoïde en forme de petite table (G.)
passé par la tête des premiers anato- Pisiforme en forme de petit pois (L.) Triquétrum à trois coins (L.)
mistes. Heureusement, les noms des os du
carpe ne sont pas aussi énigmatiques. G = grec
L = latin
Fosse olécrânienne
1) Fléchissez le coude de votre partenaire et localisez le proces-
sus olécrânien.
2) Faites rouler votre index en direction proximale au sommet
du processus en palpant la fosse à travers le tendon du
muscle triceps brachial.
Fig. 3.13. Localisation de la fosse
3) Du fait de la présence du tendon du muscle triceps brachial
olécrânienne
et de la proximité du processus olécrânien, seul un petit
creux en forme de croissant sera accessible (fig. 3.13).
En localisant la fosse, vos doigts sont-ils situés en position
proximale par rapport à l’extrémité du processus olécrânien ?
Si vous fléchissez et étirez légèrement le coude, observez-vous un
changement de forme et de taille de la fosse ?
Épicondyles de l’humérus
Dans le bas du bras, l’extrémité distale de l’humérus s’élargit
médialement et latéralement. L’épicondyle médial est situé
en position médiale par rapport au processus olécrânien. Il est
superficiel et sa forme saillante et sphérique est destinée à loger
les tendons des muscles fléchisseurs du poignet et de la main.
L’épicondyle latéral, moins volumineux que son pendant
médial, est situé en position latérale par rapport au processus
Fig. 3.14. Vue postérieure du coude olécrânien. Il représente un point d’attache pour les tendons des
droit, palpation de l’épicondyle médial muscles extenseurs du poignet et de la main.
Crêtes supracondylaires
de l’humérus
Ces deux crêtes s’étendent en direction proximale à partir
des épicondyles respectifs de l’humérus. Toutes deux servent
de points d’attache aux muscles de l’avant-bras. La crête supra-
condylaire latérale est superficielle, tandis que la crête médiale
s’enfonce dans le bras et se situe à proximité du nerf ulnaire.
1) Votre partenaire étant assis, serrez sa main et localisez l’épi-
condyle médial.
2) Déplacez vos doigts en direction proximale à partir de l’épi-
condyle médial. La crête osseuse partant de l’épicondyle est
la crête supracondylaire médiale (fig. 3.16). Faites rouler vos
doigts d’avant en arrière sur la crête pour sentir son extré-
mité distincte.
3) Explorez la crête supracondylaire latérale.
Pouvez-vous suivre les crêtes en direction proximale sur quelques
centimètres avant qu’elles ne disparaissent sous les muscles du
bras ?
Fig. 3.16. Vue postéro-latérale du coude droit,
exploration de la crête supracondylaire médiale
Tête de l’ulna
La diaphyse de l’ulna s’élargit pour former la tête de l’ulna.
Cette tête est la bosse superficielle visible située à la face postéro-
médiale du poignet et pouvant gêner la mise en place d’une
Fig. 3.17. Vue latérale de l’avant-bras droit, montre-bracelet.
palpation de la diaphyse de l’ulna
Tubercule
Vos doigts se trouvent-ils en position proximale par rapport au
de Lister muscle fléchisseur du pli du poignet ? La partie d’os que vous
Tête de palpez est-elle entourée par plusieurs fins tendons ? Si vous fléchissez
l’ulna et étirez passivement le poignet, le processus styloïde devrait rester
immobile. Est-ce le cas ?
Tubercule de Lister
Baptisé ainsi en hommage à Joseph Lister, père de la chirurgie
antiseptique moderne, cette bosse superficielle est située à la
face dorsale du processus styloïde du radius. De forme oblongue,
le tubercule de Lister (également appelé tubercule dorsal) sert de
crochet au tendon du muscle long extenseur du pouce (p. 160).
Pour ce qui nous concerne, cependant, il servira de point de
Fig. 3.24. Vue dorsale du poignet droit repère pour localiser deux des os du carpe – le lunatum et le
capitatum.
Trapèze Hamatum
Tubercule du
trapèze
Trapèze
Trapézoïde Hamatum
Capitatum
Pli du muscle
fléchisseur
Pisiforme
Triquétrum
Fig. 3.32. Vue ulnaire de la main droite Fig. 3.34. Vue dorsale de la main droite, abduction du poignet
Laisser la pulpe de votre pouce à la même place et la Vos doigts se trouvent-ils entre le pisiforme et la base de
faire rouler délicatement autour du crochet vous l’index ? En exerçant une pression délicate, sentez-vous un petit
permettra de mieux appréhender sa forme et sa creux entre le pisiforme et le crochet de l’hamatum ?
position !
Hamatum
Pisiforme
Trapèze
Situé en position distale par rapport au scaphoïde, le petit
trapèze s’articule avec la base du premier os métacarpien. Cette
articulation – la première articulation carpo-métacarpienne –
permet les mouvements spécifiques du pouce.
Le trapèze est plus facile à palper le long de la face radiale ou
dorsale de la main et peut être isolé soit en position distale par
rapport au scaphoïde, soit en position proximale par rapport au
premier os métacarpien.
Scaphoïde
Os métacarpiens et phalanges
Les doigts ne contiennent pas de muscles, seulement les
5 tendons des muscles des doigts et de solides ligaments mainte-
nant ensemble les phalanges de chaque doigt.
1) Palpez la face dorsale de la main de votre partenaire et
4 explorez les diaphyses superficielles des os métacarpiens.
3 Cherchez les muscles interosseux (p. 163) dans l’espace
2
entre les os métacarpiens. Ensuite, faites onduler délicate-
ment les os métacarpiens de haut en bas (fig. 3.46).
2) Retournez la main et explorez les os métacarpiens et les
phalanges à partir de la face palmaire. Vous observerez qu’ils
se trouvent sous les tissus de la paume (fig. 3.47).
3) Déplacez vos doigts en direction distale et cherchez l’endroit
où les têtes des os du métacarpe rejoignent les phalanges
pour former les grandes articulations métacarpo-phalan-
giennes (fig. 3.48). Fléchissez passivement une articulation
Fig. 3.46. Les quatrième et cinquième métacarpiens métacarpo-phalangienne et distinguez la tête de l’os méta-
permettent plus de mouvement entre eux que les carpien de la base de la phalange proximale.
deuxième et troisième métacarpiens
4) Déplacez vos doigts en direction distale vers les phalanges et
isolez les minces tendons, les ligaments et les tissus conjonc-
tifs des doigts. Vous remarquerez également l’absence de
tissus musculaires.
Muscle fléchisseur
superficiel des doigts
Muscle long
Muscle long fléchisseur du
fléchisseur pouce
du pouce
Rétinaculum des
fléchisseurs
Tendons du muscle
fléchisseur profond
des doigts
Muscle brachio-radial
Muscle
anconé
Muscle long extenseur radial du carpe
(ou muscle long radial)
Vue antéro-médiale
Avant-bras Pronation
(articulations radio-ulnaires Muscle rond pronateur
Muscle carré pronateur
proximale et distale) Muscle brachio-radial (participe)
Supination
Muscle biceps brachial
Muscle supinateur
Muscle brachio-radial (participe)
Vue antérieure, rotation
de l’avant-bras en Vue antérieure, rotation
supination de l’avant-bras en
pronation
Poignet Flexion
Muscle fléchisseur radial du carpe
(articulation Muscle fléchisseur ulnaire du carpe
Muscle long palmaire
radio-carpienne) Muscle fléchisseur superficiel des doigts
Muscle fléchisseur profond des doigts
(participe)*
Extension
Muscle long extenseur radial du carpe
Muscle court extenseur radial du carpe
Muscle extenseur ulnaire du carpe
Muscle extenseur commun des doigts
(participe)
Vue postérieure Vue antéro-médiale
Pouce
(premières articulations carpo-métacarpienne et
métacarpo-phalangienne)
Opposition
Muscle opposant du pouce
Muscle court fléchisseur du pouce (parti-
Flexion cipe)*
Muscle long fléchisseur du Muscle court abducteur du pouce
pouce (participe)*
Muscle court fléchisseur du
pouce*
Muscle adducteur du pouce
Extension
(participe) Muscle long extenseur du pouce
Muscle interosseux palmaire Muscle court extenseur du pouce
(premier) (participe)* Muscle long abducteur du pouce
Muscle interosseux palmaire (premier) (participe)*
Vue antérieure
Vue postéro-latérale
Voir pp. 397-398 pour une liste complète
des muscles synergistes des doigts.
L’avant-bras et la main 139
Muscle brachial
Le muscle brachial est un puissant muscle fléchisseur du coude
situé sous le muscle biceps brachial (p. 103) dans la partie anté-
O rieure du bras. Il possède un ventre plat mais épais (fig. 3.53).
Muscle deltoïde
(en coupe) Ironiquement, cependant, la circonférence du muscle brachial
accentue la saillie du muscle biceps dans le bras, ce qui fait de lui
le meilleur allié du biceps !
Bien que le muscle brachial soit situé sous le muscle biceps,
certaines de ses parties sont accessibles. Son bord latéral,
coincé entre les muscles biceps brachial et triceps brachial, est
I superficiel et palpable. La partie distale du muscle brachial est
Tendon du également accessible lorsqu’elle passe le long de l’un des côtés
muscle biceps du tendon du muscle biceps.
brachial (en
coupe) Fig. 3.54. Origine A Flexion du coude (articulation huméro-ulnaire)
et insertion
Fig. 3.53. Vue antérieure du
O Moitié distale de la face antérieure de l’humérus
bras droit faisant apparaître le
muscle brachial
I Tubérosité et processus coronoïde de l’ulna
N Nerf musculo-cutané
Tubérosité deltoïdienne
(profonde)
Muscle brachial 1) Serrez la main de votre partenaire et fléchissez son coude
à 90°. Il est important de distinguer les tissus musculaires
Muscle biceps brachial du muscle biceps brachial de ceux du muscle brachial.
Demandez à votre partenaire de fléchir son coude contre
votre résistance et isolez les bords du ventre arrondi du
muscle biceps brachial.
2) Le bras relâché, laissez glisser vos doigts de la partie distale
du muscle biceps sur 1 cm en direction latérale. Vous détec-
terez le bord du muscle brachial en faisant rouler vos doigts
à sa surface. En passant vos doigts sur son bord solide, vous
sentirez un « obstacle » prononcé (fig. 3.55).
3) Continuez à passer vos doigts sur le bord du muscle brachial.
Fig. 3.55. Vue latérale de l’avant-bras droit, Suivez-le en direction distale jusqu’à ce qu’il disparaisse dans
palpation du bord du muscle brachial
le coude.
4) Localisez le tendon distal du muscle biceps. Palpez le long
de chaque côté du tendon pour accéder à des parties du
muscle brachial plus profond (fig. 3.56).
Muscle triceps
brachial Pouvez-vous faire rouler vos doigts sur un amas de muscle
distinct du côté latéral du bras ? Pouvez-vous le suivre en
Artère brachiale
et nerf médian
direction distale vers l’intérieur du coude ? Localisez les muscles triceps
et biceps brachial. Les fibres du muscle brachial se trouvent-elles entre
Muscle brachial ces muscles du côté latéral du bras ?
Fléchisseurs
Distinguer le groupe des muscles
fléchisseurs de l’avant-bras de celui
des muscles extenseurs
Avant d’isoler les différents muscles fléchisseurs et extenseurs,
Diaphyse de
localisons d’abord ces deux groupes de muscles. Les muscles
l’ulna fléchisseurs et extenseurs de la main et du poignet sont situés
dans l’avant-bras. En position anatomique, les muscles fléchis-
seurs sont situés du côté antéro-médial (glabre) de l’avant-
Extenseurs
bras, alors que les muscles extenseurs sont positionnés du côté
postéro-latéral (poilu).
Fig. 3.61. Coupe transversale de l’avant-bras droit, ligne Le muscle brachio-radial et la diaphyse de l’ulna peuvent servir
diagonale sparant les fléchisseurs des extenseurs de lignes de démarcation claires entre ces groupes de muscles
(fig. 3.61). Ces deux structures superficielles s’étendent vers le
bas sur deux côtés opposés de l’avant-bras, séparant les fléchis-
seurs des extenseurs.
Muscle brachio-radial
Muscle court
extenseur radial Muscle
Muscle extenseur extenseur
du carpe
ulnaire du carpe ulnaire du
carpe
N Nerf radial
I
Muscle extenseur commun
des doigts (de l’index à
l’auriculaire) et muscle
} extenseur de l’index
Processus olécrânien
Épicondyle latéral
Fig. 3.79.
Épicondyle
Fig. 3.82. Vue médiale de l’avant-bras droit, les
médial
doigts présentant la disposition des muscles
Fibres transverses de
l’aponévrose palmaire
{
Muscle fléchisseur radial du carpe Muscle fléchisseur radial du carpe
Muscle long palmaire
A Flexion du poignet (articulation radio-carpienne) Muscle fléchisseur ulnaire du carpe
Muscle fléchisseur superficiel
Abduction du poignet (articulation radio-carpienne)
des doigts
Flexion du coude (articulation huméro-ulnaire)
O
O Tendon commun des fléchisseurs à partir de l’épi- Muscle fléchisseur superficiel
condyle médial des doigts
I Pisiforme
Fig. 3.87. Vue antérieure de
l’avant-bras droit N Nerf ulnaire
N Nerf médial
Muscle rond
Fig. 3.89. Vue médiale du coude droit, palpation du tendon pronateur
commun des fléchisseurs au niveau de l’épicondyle médial
Muscle long
Muscle fléchisseur palmaire
Tendon du muscle fléchisseur radial du carpe
radial du carpe
Tendon du muscle long palmaire
N Nerf médian
Muscle supinateur
Situé du côté latéral du coude, le muscle supinateur, assez
Capsule
court, se trouve sous les extenseurs de l’avant-bras. Il est super-
articulaire
ficiel par rapport à la tête du radius (fig. 3.104, 3.105). Comme
son nom l’indique, il permet la supination de l’avant-bras et est
antagoniste au muscle rond pronateur. Son ventre est fin et peut
difficilement être totalement isolé.
Muscle supinateur
Fig. 3.106. Origine et insertion 1) Serrez la main de votre partenaire et fléchissez son coude
du muscle supinateur à 90°. Localisez l’épicondyle latéral de l’humérus et la
diaphyse proximale du radius.
2) Posez la pulpe de vos doigts entre ces repères et palpez à
travers les fibres des extenseurs pour atteindre le ventre
profond du muscle supinateur (fig. 3.107).
3) Demandez à votre partenaire d’effectuer une supination
de son avant-bras et de le relâcher successivement contre
votre résistance. Il se peut que ce mouvement provoque la
contraction du muscle brachio-radial, mais elle sera super-
ficielle, alors que le muscle supinateur se trouve sous les
extenseurs.
Extenseurs superficiels
(en coupe)
N Nerf médian
N Nerf ulnaire
Fig. 3.109. Surface palmaire de la main droite
N Nerf médian
A Flexion du pouce
(articulations carpo-métacarpienne et métacarpo-
phalangienne)
Fig. 3.110, 3.111. Surfaces
palmaires de la main droite Participation à l’opposition du pouce
Muscle court
fléchisseur du O Chef superficiel :
pouce Rétinaculum des fléchisseurs
Chef profond :
Trapèze, trapézoïde et capitatum
N Nerf radial
N Nerf radial
I
Fig. 3.118. Vue postérieure de
l’avant-bras droit et de la main Muscle long abducteur du pouce
droite faisant apparaître les
origines et les insertions Muscle court extenseur du pouce
N Nerf médian
Fig. 3.121.
« Tabatière anatomique »
N Nerf ulnaire
Premier muscle
interosseux
dorsal
Éminence hypothénar
À l’opposé de l’éminence thénar, du côté ulnaire de la paume,
se trouve l’éminence hypothénar. Cette masse de chair oblongue
est composée de trois muscles courts : le muscle abducteur du Muscle abducteur du petit doigt
petit doigt, le muscle fléchisseur du petit doigt et le muscle
opposant du petit doigt (fig. 3.130-3.132).
Le muscle abducteur du petit doigt est superficiel et s’étend
du pisiforme à la base de l’auriculaire. Pour l’isoler, demandez Fig. 3.130, 3.131, 3.132. Vues
à votre partenaire d’effectuer une abduction de son auriculaire palmaires de la main droite
pendant que vous exercez une légère résistance. Le ventre solide
du muscle du petit doigt deviendra immédiatement apparent à
côté de la diaphyse du cinquième métacarpien (fig. 3.129).
N Nerf ulnaire
Muscle opposant
du petit doigt
Muscle court fléchisseur du petit doigt (sous le muscle court
fléchisseur du petit doigt)
A Flexion de l’auriculaire (articulation métacarpo-phalan-
gienne)
Participation à l’opposition de l’auriculaire vers le pouce
Radius
Radius
Épicondyle
médial
Épicondyle Ligament
latéral collatéral
(profond) ulnaire
Ulna
Ligament collatéral radial
Ulna Processus olécrânien
Fig. 3.134. Vue latérale du coude droit faisant appa- Fig. 3.135. Vue médiale du coude droit faisant apparaître les
raître les articulations huméro-ulnaire et radio-ulnaire articulations huméro-ulnaire et radio-ulnaire proximale
proximale
Épicondyle
latéral
Nerf ulnaire
Épicondyle
Le nerf ulnaire passe entre l’épicondyle médial et le processus médial
olécrânien en s’étendant vers le bas de l’avant-bras. Entre ces
deux repères, le nerf est superficiel et facilement accessible.
Ainsi, le fait de cogner votre coude peut irriter le nerf ulnaire et
créer une sensation désagréable de fourmillement dans le bas de
l’avant-bras.
Membrane interosseuse
Corde oblique
Ulna Cette couche fibreuse fine mais résistante relie entre eux les
os de l’avant-bras et sert de point d’attache à plusieurs muscles
(fig. 3.142). Sa corde oblique renforce l’extrémité proximale de
Radius la membrane. Lorsque les os sont soumis à une contrainte, il est
fréquent qu’ils se fracturent avant que la membrane interosseuse
ne se déchire.
En raison de sa position profonde, la membrane n’est pas
Membrane Fig. 3.142. Vue antérieure directement accessible. Cependant, explorer entre les os au
interosseuse de l’avant-bras droit niveau de la moitié distale de l’avant-bras peut vous permettre
de visualiser sa présence, sa fermeté et son élasticité.
Tendon du muscle
Tendon du
long palmaire
muscle fléchis-
seur radial du
carpe
Ligament
collatéral
radial
Radius Ulna
Ligaments
intercarpiens
palmaires
Ligaments
carpo-méta-
carpiens
Ligaments carpo-métacarpiens palmaires dorsaux
Ulna
Fig. 3.154. Vue dorsale du poignet droit faisant apparaître les liga-
ments des articulations carpo-métacarpiennes et métacarpiennes
Ligament
piso-métacarpien
Fig. 3.153. Vue palmaire du poignet droit faisant apparaître les liga-
ments des articulations carpo-métacarpiennes et métacarpiennes
Ligaments métacarpiens
transverses profonds
Capsules articulaires
Lorsque nous nous tenons debout, la totalité du poids de le disque supporte un poids, l’anneau fibreux aide le
notre buste, de notre tête et de nos bras est transférée noyau gélatineux à se comprimer et à répartir la pression.
vers le corps des vertèbres. Les vertèbres lombales, à la Le noyau est essentiellement constitué d’eau, dont une
base du rachis, supportent l’essentiel de ce poids. partie s’évapore au cours de la journée.
Fort heureusement, entre le corps de chaque vertèbre Lorsque vous dormez, aucune pression ne s’exerce sur le
se trouve un disque intervertébral dont la fonction est rachis et les disques peuvent se régénérer, de sorte que,
d’amortir une partie de ce choc. Les disques sont lorsque vous vous levez le matin, vous êtes un tout petit
composés d’une couche externe solide, l’anneau fibreux, peu plus grand que vous ne l’étiez en vous couchant la
et d’un centre liquidien appelé noyau gélatineux. Lorsque veille.
Vues topographiques
Muscle droit de
l’abdomen
Crête
Muscle oblique externe iliaque
Ligament
inguinal
Bord médial de
la scapula
Processus épineux des vertèbres thoraciques
Groupe des
et lombales
muscles érecteurs
du rachis
Crête iliaque
Sacrum
Les vertèbres, le sternum et le pelvis d’un oiseau sont disparaître entièrement, laissant une cavité ensuite pénétrée
généralement remplis d’air, ou « pneumatisés ». Les scien- par la poche d’air. De cette manière, les minuscules excrois-
tifiques pensent qu’un os devient « pneumatisé » lorsque sances ou poches remplies d’air qui s’étendent à partir des
sa surface entre en contact avec une poche d’air. Le tissu poumons d’un oiseau remplissent ses os et cavités osseuses,
osseux en contact avec la poche d’air s’affine avant de réduisant ainsi sa masse corporelle totale.
Vertèbres cervicales
{ Atlas (C1)
Axis (C2)
{
Septième cervicale (C7)
Vertèbres thoraciques
Côtes
{
Première lombale (L1)
Vertèbres lombales
Sacrum
Fig. 4.6. Vue postérieure
Coccyx
Disques intervertébraux
Articulation sacro-iliaque
Tubercule Lamina
Lamina postérieur
Vue latérale Sillon pour
Foramen
l’artère
Vue supérieure vertébral
vertébrale
Axis (C2)
Face antérieure Processus
Processus odontoïde Facette supérieure
odontoïde
Foramen
vertébral
{
Processus
épineux Face
Processus
antérieure
transverse
Lamina
Processus
Foramen
transverse
Lamina vertébral
Vue latérale Processus
Foramen épineux
transversaire Vue supérieure
Facette
supérieure
Tubercule
postérieur
Processus transverse Canal pour le nerf spinal
Vue latérale
Lamina
{
Sillon de la
lamina
Processus épineux
Vue supérieure
Thoraciques
Facette Foramen Corps
Processus transverse
supérieure vertébral
Processus
transverse Facette
Processus épineux supérieure
Corps
Vue latérale
Facettes
costales Lamina
{
Sillon de
la lamina
Processus
épineux Vue supérieure
Lombales
Corps
Processus
transverse Corps
Processus Facette
Processus transverse supérieure
épineux
Vue latérale
Foramen
vertébral
{
Sillon de la
lamina
Processus
épineux
Vue supérieure
Première côte
Deuxième côte
{ Vraies côtes (1-7)
Articulation sterno-costale
Articulation costo-chondrale
Cartilage costal
Côtes flottantes
Fig. 4.8. Vue antérieure du thorax (11-12)
Fig. 4.9. Vue postérieure du thorax
Incisure jugulaire
Manubrium
Extrémité
Angle sternal sternale
Corps du sternum
Tête
Col
Sillon pour l’artère et la
veine sous-clavières Extrémité sternale Tubercule
Angle
Angle
C7 et base du cou
a Processus épineux
b Processus transverses
b c Sillons de la lamina
c
b
La Piste 5, « La crête du sternum », explore le sternum
et ses repères.
c
a Incisure jugulaire
b Manubrium
c Corps du sternum
d Processus xiphoïde
d
Vue antérieure
La Piste 6, « Une route cahotante », explore les côtes,
la cage thoracique et le cartilage costal.
C7 et base du cou
Le processus épineux de C7 est situé à la base du cou. Il
présente une protubérance plus volumineuse que ceux de C6,
C5 et C4, ce qui constitue une distinction utile lors de la localisa-
tion de structures dans la partie supérieure du dos et dans le cou.
Clavicule
Pro
tra cessus
nsv
Processus transverses thoraciques
ers
e 1) Partenaire allongé sur le ventre. Localisez une partie des
Pro processus épineux thoraciques. Déplacez vos doigts d’en-
c
épi essu viron 2 ou 3 cm latéralement et enfoncez-les dans les épais
neu s
x muscles érecteurs du rachis.
Pro 2) Faites rouler vos doigts en direction supérieure et inférieure
tra cess
nsv us en cherchant la subtile bosse des processus transverses
ers
e (fig. 4.29).
Sacrum
Pelvis
Vue antérieure
2) Posez ensuite vos mains sur tous les côtés de la cage thora-
cique et cherchez à sentir une activité dans le thorax. Les côtes
bougent-elles dans les trois directions ? Certaines d’entre elles
bougent-elles individuellement ?
3) Demandez à votre partenaire d’inspirer profondément et d’ex-
pirer complètement. Explorez les côtes et les muscles de la partie
antérieure du cou (muscles scalènes et muscle sterno-cléido-
mastoïdien) pendant l’inspiration. Ces muscles se contracteront
pour soulever les côtes supérieures. Répétez ces exercices votre
Position des côtes pendant l’expiration partenaire étant assis, allongé sur le ventre et allongé sur le dos.
Muscle semi-épineux de la
tête (ou grand complexus)
Muscle splénius de la tête
Muscle splénius de la tête
Muscle splénius du cou
Muscle sterno-cléido-mastoïdien
Muscle supra-épineux
Muscle deltoïde
Muscles grand et
petit rhomboïdes
Muscle infra-épineux
Muscle épineux
du cou
Processus épineux
Muscle ilio-costal de C7
Muscle ilio-costal
Muscle longissimus
(récliné à partir
du dos
du muscle
Muscle épineux longissimus)
du dos
Muscle longissimus
Muscle dentelé postérieur du dos
et inférieur
Muscle épineux du dos
Muscle oblique interne
Muscle transverse
de l’abdomen
Aponévrose
dorso-lombaire
Crête iliaque
Processus épineux de C7
Muscles rotateurs
Muscle multifidus
Muscles
intercostaux Processus transverses
externes
Muscles rotateurs
Crête iliaque
Muscle multifidus
Ligament nuchal
Muscle semi-épineux
de la tête
Muscle splénius du cou
Muscle splénius de la tête
Processus épineux de C7
Muscle élévateur de la
scapula (en coupe)
Muscle trapèze
(coupé et récliné)
Muscle semi-épineux
de la tête
Processus épineux de C7
Muscle splénius du cou
(en coupe)
Muscles multifidus
Processus transverse
Muscle longissimus
du cou
Muscle scalène
antérieur
Muscle longissimus
Muscle scalène de la tête
moyen
Muscle splénius
Muscle scalène du cou
postérieur
Muscle trapèze
Muscle splénius
de la tête
Processus épineux
Face postérieure
Ligament nuchal
Poumon
Poumon
Aorte abdominale
Processus
Muscle longissimus transverse
Processus épineux
Muscle ilio-costal
Muscle trapèze
Face antérieure
Muscle droit
de l’abdomen
Intestins
Muscle oblique
Corps de L3
externe
Muscle petit
Muscle psoas
oblique
Muscle grand
interne
psoas
Muscle transverse
Muscle carré
de l’abdomen
des lombes
Colonne vertébrale
Vue antéro-latérale
Flexion
Muscle droit de l’abdomen
Muscle oblique externe (bilatéralement)
Muscle oblique interne (bilatéralement)
Vue postéro-latérale
Extension
Muscle épineux (bilatéralement)
Muscle longissimus (bilatéralement)
Muscle ilio-costal (bilatéralement)
Muscle multifidus (bilatéralement)
Muscles rotateurs (bilatéralement)*
Muscle semi-épineux de la tête
Muscle carré des lombes (participe)
Muscle intertransversaire (bilatéralement)*
Vue antéro-latérale Muscle interépineux*
Muscle grand dorsal (le bras étant fixe)*
Vue antéro-latérale
Côtes/Thorax
Vues antérieures
Élévation/expansion
Muscle scalène antérieur (bilatéralement)
Muscle scalène moyen (bilatéralement)
Muscle scalène postérieur (bilatéralement) Abaissement/dépression
Muscle sterno-cléido-mastoïdien (participe) Muscles intercostaux internes (participent)
Muscles intercostaux externes (participent) Muscle dentelé postérieur et inférieur*
Muscle dentelé postérieur et supérieur*
Muscle grand pectoral (peut participer si le bras est fixe)*
Muscle petit pectoral (si la scapula est fixe)*
Muscle dentelé antérieur (si la scapula est fixe)*
Muscle sous-clavier (première côte)*
L5
érecteurs du rachis
Muscle épineux
O Processus épineux des vertèbres lombales supérieures et
des vertèbres thoraciques inférieures (dos)
Ligament nuchal, processus épineux de C7 (cou)
I Processus épineux des vertèbres thoraciques supérieures
(dos)
Processus épineux des vertèbres cervicales, sauf C1 (cou) Muscle épineux du cou
Muscle épineux
du dos
Muscle ilio-costal
O I O I
Fig. 4.62. Vue postérieure faisant apparaître les origines et Fig. 4.63. Vue postérieure faisant apparaître les origines
les insertions des muscles multifidus supérieurs et les insertions des muscles rotateurs supérieurs
Processus transverses
Muscles
multifidus Groupe des muscles transversaires
épineux
1) Partenaire allongé sur le ventre. Localisez les processus
épineux des vertèbres lombales. Laissez glisser vos doigts
des processus épineux latéralement en les enfonçant entre
ces processus et les fibres des muscles érecteurs du rachis.
2) Tout en écartant latéralement les muscles érecteurs, cher-
chez en profondeur les fibres denses des muscles multifidus,
positionnées en diagonale. Progressez en direction infé-
rieure vers le sacrum en faisant rouler vos doigts perpendi-
culairement aux fibres des muscles multifidus (fig. 4.65).
3) Déplacez vos doigts en direction supérieure, en explorant
le sillon de la lamina des régions thoracique et cervicale.
Tournez ensuite votre partenaire sur le dos et palpez la
Fig. 4.65. Vue postérieure,
région cervicale.
partenaire allongé sur le ventre
Vos doigts sont-ils situés entre les processus épineux et trans-
verses ? Sentez-vous ces fibres plus petites et plus profondes qui
s’étendent en diagonale ?
Muscle du cou :
Processus épineux de T3 à T6 O
I Muscle de la tête :
Processus mastoïde et partie latérale de la ligne nuchale
supérieure O
Fig. 4.69. Origines
Muscle du cou :
et insertions
Processus transverses des vertèbres cervicales supérieures
N Branches de la division dorsale du nerf cervical
Processus
mastoïde
Muscle
trapèze
Muscle
Muscle splénius
splénius de
de la tête
la tête
Muscle
Muscle sterno- scalène
Muscle
cléido-mastoïdien postérieur
élévateur Muscle
de la élévateur de la
scapula scapula
Fig. 4.71. Vue latérale
Fig. 4.70. Vue latérale
N Nerf sous-occipital
Muscle oblique supérieur de la tête
O Processus transverse de l’atlas (vertèbre C1)
I Entre les lignes nuchales de l’occiput
N Nerf sous-occipital
Muscle oblique inférieur de la tête
O Processus épineux de l’axis (vertèbre C2)
I Processus transverse de l’atlas (vertèbre C1)
Fig. 4.77. Muscle oblique inférieur de la tête
N Nerf sous-occipital
Processus épineux de C2
Fig. 4.78. Partenaire allongé sur le dos, vous enroulez vos doigts
sous l’occiput
Muscle carré
des lombes
Muscles grand
et petit psoas
Muscle iliaque
I
Fig. 4.82. Origine et insertion
O
Le muscle carré des lombes
permet de basculer latéralement
(élever) la hanche.
O.
.I.
Muscle pyramidal
Situé à la face superficielle du muscle droit
de l’abdomen, ce petit muscle est absent chez
environ 20 % de la population.
Ligne
blanche A Tension de la ligne blanche
O Symphyse pubienne
I Ligne blanche
N Douzième nerf thoracique
Diaphragme
Foramen de la veine cave
Tendon central
Hiatus œsophagien
Muscles interépineux
Situés entre les processus épineux des régions cervicale et
lombale, ces muscles courts participent à l’extension de la
colonne vertébrale. Les muscles interépineux cervicaux sont
situés sous le ligament nuchal tandis que les muscles interé-
pineux lombaux se trouvent sous le ligament interépineux
(fig. 4.108). Comme les muscles intertransversaires, ces muscles
sont trop profonds pour pouvoir être isolés.
A Extension de la colonne vertébrale
O&I
Cervicales :
Processus épineux des vertèbres C2 à T3
Lombales :
Processus épineux des vertèbres T12 à L5
N Rameaux dorsaux des nerfs spinaux
Fig. 4.108. Vues postérieures de la
colonne vertébrale faisant appa-
raître les muscles interépineux
cervicaux et lombaux.
1) Partenaire allongé sur le ventre. Localisez plusieurs proces- 1) Partenaire allongé sur le dos. Localisez le nombril. Posez la
sus épineux thoraciques ou lombaux (fig. 4.111). pulpe de vos doigts 5 cm au-dessus du nombril.
2) Palpez entre les processus épineux. Sentez la forme fine 2) Cherchez le pouls de l’aorte abdominale en enfonçant vos
et l’orientation verticale des fibres du ligament en faisant doigts lentement mais fermement dans l’abdomen. Sa forte
rouler l’extrémité de vos doigts dans la largeur de sa surface. pulsation devrait être facile à détecter (fig. 4.112).
Votre partenaire étant assis, demandez-lui de fléchir et d’étendre
lentement sa colonne vertébrale. Percevez-vous des changements
dans la tension ou la saillie du ligament lors de ces mouvements ?
Ligament supra-épineux
Processus
épineux
Aorte
Position du nombril
Capsule de l’articulation
atlanto-occipitale
Ligaments alaires
Atlas (vertèbre C1)
{
Axis (vertèbre C2) Fibres
longitudinales
Capsule de Atlas supérieures
l’articulation (vertèbre C1)
Ligament
zygapophysaire
transverse
(latérale)
Ligament longitudinal Axis de l’atlas
antérieur (vertèbre C2) (vertèbre C1)
Fig. 4.115. Vue antérieure des vertèbres Fig. 4.116. Vue postérieure de l’axis, de l’atlas et Fibres
cervicales supérieures, coupe transversale de l’occiput, sans les parties postérieures des os longitudinales
selon le plan frontal inférieures
Processus odontoïde de
l’axis (vertèbre C2) Cavités synoviales
Facette
Facette articulaire
articulaire supérieure
supérieure
Os occipital
Ligament nuchal
Membrane
atlanto-occipitale
postérieure Fibres longitudinales
supérieures du ligament
cruciforme
Ligament transverse
de l’atlas Face antérieure
(vertèbre C1)
Ligament apical
Fig. 4.117. Vue supérieure de l’atlas
Tubercule
(vertèbre C1)
postérieur
de l’atlas Processus odontoïde
(vertèbre C1) de l’axis (vertèbre C2)
Tubercule antérieur
de l’atlas
(vertèbre C1)
Ligament supra-épineux
Processus épineux
Fig. 4.119. Vue latérale des
vertèbres lombales, en coupe
partielle
Ligament interépineux
Face antérieure
Foramen intervertébral
Disque intervertébral
Ligament jaune
Corps de la vertèbre
Corps de la vertèbre
Face postérieure du
corps vertébral
Processus articulaire
supérieur
Disque intervertébral
Lame vertébrale
Facette articulaire
inférieure
Côte
Ligaments
Ligament costo-transversaire radiés
Ligament costo-
transversaire Ligament
latéral costo-transversaire
latéral
Fig. 4.122. Vue supérieure d’une vertèbre thoracique, côté
gauche de l’illustration en coupe transversale
Clavicule
Cartilages costaux
Ligament costo-xiphoïdien
Processus xiphoïde
Muscle temporal
Arcade zygomatique
Condyle de la mandibule
Muscle masséter
Muscle sterno-cléido-mastoïdien
Os hyoïde
Muscles scalènes
Cartilage thyroïde
Clavicule
Incisure jugulaire
Fig. 5.3.
Fig. 5.4.
1) En déplaçant vos doigts vers le cou, saisissez et soulevez
doucement la peau et les fascias de la face latérale du cou
(fig. 5.4). Le tissu de cette zone est souvent assez fin, presque
délicat. Tournez votre main à 90° et essayez de soulever le
tissu à l’horizontale. Est-ce plus difficile ? Explorez ensuite
la partie antérieure du cou, y compris le tissu situé sous la
mandibule. Remarquez-vous des restrictions cutanées ?
2) En posant la tête sur le talon de votre main, explorez la peau
et les fascias de la face postérieure du cou. Ces tissus sont
souvent plus épais et plus denses que les tissus de la face
antérieure du cou. Est-ce le cas ?
X 233
La tête, le cou et le visage
Os et repères osseux de la tête, du cou
et du visage
Le crâne est constitué de 22 os : 8 dans la boîte crânienne repères osseux de la mandibule (mâchoire inférieure) – voir
(également appelée neurocrâne) et 14 dans la région du visage fig. 5.5 et 5.6. Les articulations des os du crâne sont différentes
(ou crâne facial). 7 des 8 os de la boîte crânienne sont directe- des articulations des membres. Les articulations des bras et des
ment accessibles. Le huitième, l’os ethmoïde, n’est accessible que jambes ont une structure articulaire synoviale (mobile), tandis
via la cavité nasale. La plupart des os du crâne sont superficiels. que les os du crâne ont des articulations fibreuses tissées entre
7 des 14 os du visage sont palpables, ainsi que les nombreux elles pour former des sutures serrées.
Os lacrymal
Os zygomatique
Os maxillaire
(anciennement
appelé os maxillaire Os vomer
supérieur)
Mandibule
(anciennement appelée os maxillaire inférieur)
Suture sagittale
Suture lambdoïde
Os pariétal
X 235
La tête, le cou et le visage
Pistes de repères osseux
La Piste 1, « Autour du globe », consiste à palper les os
et les repères osseux de la boîte crânienne et du visage.
a Os occipital
Protubérance occipitale externe
Lignes nuchales supérieures b d
b Os pariétal
c Os temporal
Processus mastoïde c
Arcade zygomatique e
Processus styloïde a
d Os frontal f
e Os sphénoïde
f Os nasal, zygomatique et maxillaire
a
Avec les progrès de l’évolution, le nombre des os du
crâne n’a cessé de diminuer. Par exemple, certains pois-
sons ont plus de 100 os dans le crâne, les reptiles environ
70 et les mammifères primitifs 40. Un crâne humain
comporte 22 os, dont 8 formant la boîte crânienne. D’un
point de vue « architectural », cela paraît logique : moins
d’os signifient moins de sutures, et moins de sutures
impliquent une meilleure protection. Vue latérale du cou
Muscle sterno-cléido-mastoïdien
X 237
La tête, le cou et le visage
Protubérance occipitale externe
Ligne nuchale
Processus mastoïde
Lignes nuchales supérieures
supérieure
1) Partenaire allongé sur le ventre ou sur le dos. Tenez-vous
debout à la tête de la table et placez vos deux index sur la
Fig. 5.11. Partenaire allongé sur le ventre, tissu protubérance occipitale externe.
superficiel du côté droit de la boîte crânienne 2) Laissez vos autres doigts se poser à côté. Faites glisser la
non représenté pulpe de vos doigts de haut en bas et palpez le bord des
Suture sagittale Os pariétal lignes nuchales supérieures.
3) Suivez ces stries latéralement en direction de l’oreille et des
processus mastoïdes (fig. 5.11).
Vous trouvez-vous en position immédiatement latérale par
rapport à la protubérance occipitale ? Les stries conduisent-elles
vers l’arrière des oreilles ? Parvenez-vous à les détecter lorsque votre
partenaire est allongé sur le ventre ? Vous trouvez-vous au niveau de
la boîte crânienne et non des muscles du cou ?
Os pariétaux
Les os pariétaux, de grande taille et rectangulaires, forment
le dessus et les côtés de la boîte crânienne. Situés entre les os
frontal, occipital et temporal, les os pariétaux ont une forme de
soucoupe et s’étendent en direction antérieure jusqu’au méat
acoustique. Ils se rejoignent au niveau de la ligne médiane du
corps pour former la suture sagittale, une crête peu prononcée
qu’il est néanmoins souvent possible de sentir.
Os temporal
Processus mastoïde
Arcade zygomatique
Processus styloïde
Muscle masséter
X 239
La tête, le cou et le visage
Grandes ailes de l’os sphénoïde Os frontal
Situé à l’avant du crâne, le large os frontal forme le front et
le bord supérieur des orbites oculaires. Il s’articule avec les os
pariétaux pour former les sutures coronales, qui se situent sous le
muscle occipito-frontal et le bord latéral des muscles temporaux
(p. 257).
Os sphénoïde
L’os sphénoïde est localisé à l’intérieur de la boîte crânienne et
comporte des articulations importantes avec les 14 os du crâne
facial. Situé derrière les globes oculaires et en position supérieure
par rapport aux arcades zygomatiques, l’os sphénoïde a une
forme de papillon et ses parties latérales sont appelées grandes
ailes (fig. 5.15). Le muscle temporal se trouve au-dessus de ces
Fig. 5.15. Vue antérieure montrant ailes plates, ce qui les rend inaccessibles.
la localisation de l’os sphénoïde
Os du visage
Os nasal
Situés au niveau de l’arête du nez, les petits os nasaux sont
positionnés entre l’os frontal et l’os maxillaire ; il est quasiment
impossible de les en distinguer (p. 234).
Os zygomatique
Plus connu sous le nom de pommette, l’os zygomatique forme
la partie antérieure de l’arcade zygomatique et la partie latérale
de l’orbite de l’œil (fig. 5.16). Il donne attache au muscle massé-
ter.
Os maxillaire
Les os maxillaires forment le centre du visage, la partie infé-
rieure de l’orbite de l’œil, la surface autour du nez et la mâchoire
supérieure sur laquelle les dents du haut s’articulent.
Tête du condyle
Fosse ptérygoïdienne
Col du condyle
Corps de la mandibule
Processus styloïde
Ligament stylo-mandibulaire
Mandibule
L’exploration de la fosse
sous-mandibulaire peut
être inconfortable pour votre
Fig. 5.18. Vue latérale de l’articulation
partenaire en raison de la
temporo-mandibulaire (TM) droite
proximité de glandes et de nerfs.
Procédez par des mouvements lents,
en lui demandant comment il se sent.
X 241
La tête, le cou et le visage
Disque articulaire de
l’articulation temporo-mandibulaire
Muscle ptérygoïdien latéral
Méat acoustique externe
Capsule articulaire
Disque
articulaire
1 2 3
Condyle de la mandibule
1) Posez la pulpe de votre index en position antérieure par
rapport au méat acoustique et inférieure par rapport à l’ar-
cade zygomatique.
2) Demandez à votre partenaire d’ouvrir sa bouche en grand. Fig. 5.21. Partenaire allongé sur le dos, vous suivez le déplacement
Ce mouvement rendra le condyle plus palpable en le faisant du condyle tandis que votre partenaire ouvre et ferme sa bouche
glisser en direction antéro-inférieure (fig. 5.21).
3) Pendant que la mâchoire se ferme, suivez le condyle jusqu’à
sa position originale.
Vous trouvez-vous devant le méat acoustique, en dessous de
l’arcade zygomatique ? Lorsque votre partenaire ouvre sa
bouche, parvenez-vous à palper les deux condyles simultanément ?
X 243
La tête, le cou et le visage
Piste 3 : « Trek du fer à cheval »
Trachée
Cartilage cricoïde, cartilage thyroïde et os hyoïde
La trachée est située au centre de la partie antérieure du cou
(fig. 5.23). C’est un tube strié, cartilagineux, qui mesure 2 à 3 cm
de diamètre et se trouve sous la glande thyroïde. Le cartilage
cricoïde est un anneau légèrement plus grand de la trachée
Os hyoïde situé en position supérieure par rapport à la glande thyroïde. Le
cartilage thyroïde (la « pomme d’Adam ») se trouve en posi-
Cartilage thyroïde
tion supérieure par rapport au cartilage cricoïde, sous le niveau
Cartilage cricoïde du menton. Présent chez les deux sexes, il est plus grand, plus
saillant et plus visible chez les adultes de sexe masculin. Bien
Glande thyroïde qu’une partie de chacune des trois structures se situe sous les
fins muscles infra-hyoïdiens (p. 261), elles restent facilement
Trachée palpables.
L’os hyoïde, en forme de fer à cheval, est situé en position
supérieure par rapport au cartilage thyroïde (fig. 5.26 et 5.27).
Il mesure 2 à 3 cm de diamètre et s’étend parallèlement à la
base de la mandibule (menton) et à la troisième ou quatrième
Fig. 5.23. Vue antérieure du cou vertèbre cervicale. L’os hyoïde donne attache aux muscles sus-
hyoïdiens et infra-hyoïdiens. Il est accessible et remonte lors de
la déglutition.
Trachée et cartilages
1) Partenaire allongé sur le dos ou assis. En utilisant la pulpe du
pouce et de l’index pour palper, explorez avec délicatesse la
face antérieure du cou afin de détecter la trachée tubulaire.
2) Faites glisser votre index de haut en bas pour sentir la surface
striée de la trachée, et déplacez cette dernière lentement et
délicatement d’un côté à l’autre en prêtant attention à sa
souplesse (fig. 5.24).
3) Vous pouvez isoler le cartilage cricoïde en faisant glisser
Fig. 5.24. Partenaire votre index et votre pouce en direction supérieure le long
allongé sur le dos de la trachée jusqu’à arriver juste sous le cartilage thyroïde.
Explorez sa grande surface en anneau (fig. 5.25).
4) Faites glisser vos doigts en direction supérieure, du cartilage
cricoïde au cartilage thyroïde. Palpez les faces latérales et
l’encoche centrale de ce dernier.
Vous trouvez-vous au niveau de la ligne médiane du cou ?
Parvenez-vous à distinguer des anneaux le long de la surface de
Fig. 5.25. Palpation de la la trachée ? La trachée mesure-t-elle 2 à 3 cm de diamètre ? Avec la
trachée et des cartilages pulpe de votre index posée sur le cartilage thyroïde de votre parte-
naire, demandez-lui d’avaler. Sentez-vous le cartilage thyroïde monter
puis redescendre ?
Fig. 5.29. L’os hyoïde au repos (a) et son positionne- Fig. 5.28. Partenaire allongé sur le
ment pendant la déglutition (b) dos, isolement de l’os hyoïde
Boîte
crânienne
L’os hyoïde est un vestige ancestral du près de la boîte crânienne (b). Chez les descendu dans le cou pour devenir le
tissu qui formait auparavant les branchies. poissons, qui n’ont pas notre long cou, seul os non articulaire de l’organisme. Il
Au cours de l’évolution de la mâchoire, l’emplacement de l’os hyoïde constitue est soutenu par les muscles qui s’insèrent
les arcs branchiaux (os entourant les un lien important entre la mâchoire et sur sa surface tels que les muscles sus-
branchies) (a) ont migré vers la tête la boîte crânienne (c). Chez les humains, hyoïdiens et infra-hyoïdiens.
pour maintenir la mâchoire supérieure l’os hyoïde a perdu cette fonction et est
X 245
La tête, le cou et le visage
Muscles de la tête, du cou et du visage
La tête et le visage contiennent plus de 30 paires de muscles, pendant l’inspiration. Les muscles de la face postérieure du cou,
dont beaucoup sont petits, fins et difficiles à isoler. Néanmoins, qui agissent principalement sur le rachis cervical et la tête, sont
les différents muscles qui agissent sur la mandibule sont facile- décrits en détails au chapitre 4, Rachis et thorax.
ment accessibles sur le côté de la mâchoire. Les muscles des faces Avant de palper les muscles suivants chez votre partenaire,
antérieure et latérale du cou accomplissent une grande variété nous vous conseillons de vous rendre à la fin de ce chapitre afin
de fonctions, dont les mouvements de la tête et du cou ainsi que de vous familiariser avec les artères, les glandes et les nerfs de la
l’aide à la déglutition et au soulèvement de la cage thoracique tête, du cou et du visage (p. 267).
Muscle temporal
Muscle frontal
Galéa
aponévrotique
Muscle occipital
Muscle digastrique
(ventre postérieur)
Muscle masséter
Muscle stylo-hyoïdien
Muscle mylo-hyoïdien
Glande sub-mandibulaire
Muscle
stylo-hyoïdien
Muscle
digastrique
Muscle thyro-hyoïdien
(ventres antérieur
et postérieur)
Muscle omo-hyoïdien
(ventre supérieur)
Veine jugulaire
interne Muscle sterno-hyoïdien
Muscle omo-hyoïdien
(en coupe) Muscle
trapèze
Muscle sterno-
thyroïdien (en coupe)
Muscle
sterno-hyoïdien
(en coupe)
Clavicule
Fig. 5.31. Vue antérieure du cou
Muscle sterno-cléido-mastoïdien
Le plus petit muscle du corps humain se trouve dans l’oreille follicule pileux du corps humain. Bien que microscopiques, les
moyenne. Le muscle de l’étrier mesure moins de 1,3 mm, soit muscles érecteurs des poils ont néanmoins une grande responsa-
moins que l’épaisseur de la tranche d’une pièce d’un euro. Il bilité : lorsque vous avez froid ou réagissez à une émotion forte
actionne l’étrier, l’un des minuscules osselets de l’oreille, qui telle que la peur, ils font dresser vos poils, provoquant la « chair
transmet les vibrations du tympan à l’oreille interne. de poule » qui aide à retenir la chaleur corporelle. On pense
Cependant, le muscle de l’étrier n’est peut-être pas tout à fait le également qu’ils permettaient à nos ancêtres de faire dresser
muscle le plus court de l’organisme. Un minuscule muscle invo- leurs poils pour apparaître plus gros à leurs ennemis potentiels.
lontaire appelé muscle érecteur du poil (p. 20) est relié à chaque
Muscles synergistes (travaillant ensemble)
* Muscles non représentés
Vue antéro-latérale
Extension
Muscle trapèze – fibres supérieures (bilatérale-
ment)
Muscle élévateur de la scapula (bilatéralement)
Muscle splénius de la tête (bilatéralement)
Muscle splénius du cou (bilatéralement)
Muscle grand droit postérieur de la tête
Muscle petit droit postérieur de la tête
Muscle oblique supérieur de la tête
Muscle semi-épineux
Muscle longissimus de la tête (participe)*
Muscle longissimus du cou (participe)*
Muscle ilio-costal du cou (participe)*
Vues postérieures
Rotation
(unilatéralement du côté du muscle)
Muscle élévateur de la scapula
Muscle splénius de la tête
Muscle splénius du cou
Muscle grand droit postérieur de la tête*
Muscle oblique inférieur de la tête*
Muscle long du cou*
Muscle long de la tête*
Vue
postérieure Muscle longissimus de la tête (participe)*
Muscle longissimus du cou (participe)*
Muscle ilio-costal du cou (participe)*
Rotation
(unilatéralement du côté opposé au muscle) Vue
Muscle trapèze (fibres supérieures) antérieure
Muscle sterno-cléido-mastoïdien
Muscle scalène antérieur
Muscle scalène moyen
Muscle scalène postérieur
Mandibule
(articulation temporo-mandibulaire)
Élévation
Muscle masséter
Muscle temporal Abaissement
Muscle ptérygoïdien médial Muscle génio-hyoïdien*
Muscle mylo-hyoïdien*
Muscle stylo-hyoïdien
Muscle digastrique (l’os hyoïde étant
fixe)
Muscle peaucier du cou (participe)
Vue postéro-latérale
Vue antéro-inférieure
Protraction
Muscle ptérygoïdien latéral (bilatéralement)
Muscle ptérygoïdien médial (bilatéralement)
Rétraction
Muscle temporal
Muscle digastrique
Voir p. 398 pour les muscles
synergistes assurant la déviation
latérale de la mandibule.
Fig. 5.34
Origine et insertion
Fig. 5.36. Partenaire allongé sur le dos, vous suivez les deux chefs
jusqu’à leurs tendons séparés
Moyen (2-7)
Postérieur (5-6) O
Antérieur
Plexus brachial
Moyen Antérieur
Artère sub-clavière I
Postérieur
Veine sub-clavière
Muscle
SCM
Muscle
trapèze
Fig. 5.44. Partenaire allongé sur le dos, vous sentez la
contraction des muscles scalènes pendant l’inspiration
Muscle scalène
postérieur
Ventre profond du
muscle masséter
Ventre superficiel du
muscle masséter
(en coupe)
Fig. 5.50. Vue latérale
Muscle temporal
Le muscle temporal est situé à la face temporale du crâne.
Son origine large s’insère sur les os frontal, temporal et parié-
tal (fig. 5.54). Ses fibres convergent pour former une masse
épaisse qui passe sous l’arcade zygomatique pour s’insérer sur
le processus coronoïde. Bien que situé sous le fascia temporal
et de l’artère temporale, le muscle temporal est superficiel et
directement accessible.
A Élévation de la mandibule (articulation temporo-mandi-
bulaire)
Rétraction de la mandibule (articulation temporo-mandi-
bulaire)
O Fosse temporale et fascia temporal Processus
coronoïde
I Processus coronoïde de la mandibule
N Branche temporale profonde du nerf mandibulaire
Fig. 5.54. Vue latérale du muscle temporal
Muscle temporal
1) Partenaire allongé sur le dos, praticien à la tête de la table.
Localisez l’arcade zygomatique.
2) Posez la pulpe de vos doigts 2,5 cm au-dessus de l’arcade
zygomatique et demandez à votre partenaire de serrer et
relâcher tour à tour sa mâchoire. Sentez-vous le puissant
muscle temporal se contracter sous vos doigts (fig. 5.56) ?
3) Pour localiser le point d’insertion du tendon du muscle
temporal, demandez à votre partenaire d’ouvrir sa bouche
en grand.
4) Localisez et explorez le processus coronoïde (fig. 5.57). Si le
processus coronoïde est facilement accessible, il se peut en
Fig. 5.56. Partenaire allongé sur le dos, vous sentez son muscle revanche que vous ne parveniez pas à isoler le tendon du
temporal tandis qu’il serre sa mâchoire muscle temporal.
Afin de mettre en évidence la large origine du muscle
temporal, placez vos doigts à différentes positions sur
le côté de la tête et demandez à votre partenaire de serrer et
relâcher alternativement sa mâchoire. Si vos doigts se trouvent
sur le muscle temporal, vous sentirez ses fibres se tendre et se
détendre. En revanche, si vous n’êtes pas sur le muscle, vous ne
sentirez rien.
Muscles sus-hyoïdiens
A Élévation de l’os hyoïde et de la langue
Abaissement de la mandibule (articulation temporo-mandi-
bulaire)
O Muscles génio-hyoïdien et mylo-hyoïdien :
Face inférieure de la mandibule
Muscle stylo-hyoïdien :
Muscle génio-hyoïdien
Processus styloïde
I Os hyoïde Fig. 5.59. Vue antéro-inférieure
N Muscle génio-hyoïdien : Nerf hypoglosse
Muscle mylo-hyoïdien : Nerf mylo-hyoïdien
Muscle stylo-hyoïdien : Nerf facial
Muscle digastrique
A Lorsque l’os hyoïde est fixe, abaissement de la mandibule
(articulation temporo-mandibulaire)
Lorsque la mandibule est fixe, élévation de l’os hyoïde
Rétraction de la mandibule (articulation temporo-mandi- Processus
bulaire) styloïde
O Processus mastoïde (sous le muscle sterno-cléido-mastoï- Muscle
dien et le muscle splénius de la tête) stylo-hyoïdien
I Bord inférieur de la mandibule Muscle digastrique
(ventre postérieur)
N Nerf mylo-hyoïdien et nerf facial
Os hyoïde Muscle digastrique
(ventre antérieur)
Boucle
Fig. 5.60. Vue latérale tendineuse
Muscle génio-hyoïdien
I
Muscle mylo-hyoïdien
Muscle Os hyoïde
digastrique
Muscle stylo-hyoïdien
Fig. 5.62. Partenaire allongé sur le dos, vous courbez votre index autour de Fig. 5.63. Isolement du muscle digastrique entre le processus mastoïde et
la mandibule pour palper le muscle mylo-hyoïdien l’os hyoïde
Muscle sterno-thyroïdien
Muscle omo-hyoïdien
(ventre supérieur)
Muscle Glande thyroïde
sterno-hyoïdien
Trachée
I Muscle sterno-thyroïdien
O Muscle sterno-thyroïdien
Muscles sterno-hyoïdien
et sterno-thyroïdien
1) Étant donné qu’il peut être gênant d’avoir une main (ou les
Muscles deux) posée(s) sur la face antérieure du cou, mettez votre
omo-hyoïdien et partenaire à l’aise en explorant cette zone avec une seule
sterno-hyoïdien main à la fois et en n’utilisant ensuite que la pulpe de votre
(en coupe) index. De plus, afin de ne pas irriter la glande thyroïde, n’ex-
plorez que la moitié supérieure de ces muscles.
2) Localisez la surface de la trachée, juste sous le cartilage
thyroïde (« pomme d’Adam »). Faites glisser la pulpe de
votre index latéralement à la trachée et explorez délicate-
ment le tissu fin situé à la face superficielle de cette dernière.
Essayez de faire rouler votre doigt dans la largeur des ventres
fins des muscles infra-hyoïdiens (fig. 5.69).
3) Demandez à votre partenaire de contracter les muscles
de la partie antérieure de son cou. Dans certains cas, cette
contraction isométrique rendra les muscles infra-hyoïdiens
Fig. 5.69. Partenaire allongé sur le dos, relativement durs et faciles à palper.
palpation des muscles infra-hyoïdiens
La trachée d’une girafe est constituée de plus de cent mort anatomique, une girafe possède une capacité
anneaux trachéaux, ce qui pose un problème respi- pulmonaire considérable (près de 45 litres). Il a égale-
ratoire tout à fait particulier. En raison de la longueur ment été suggéré que la trachée de la girafe servait
de la trachée, chaque inspiration fait entrer près de 8 peut-être de dispositif de refroidissement. La trachée
litres d’air qui n’atteignent jamais les poumons (à titre étant remplie d’air humide, elle refroidit les vaisseaux
de comparaison, un être humain au repos inspire 8 sanguins avoisinants qui remontent vers le cerveau.
litres d’air par minute). Pour compenser cet espace
Fibres occipitales
Fig. 5.74. Partenaire allongé Partenaire allongé sur le dos ou sur le ventre. Localisez la ligne
sur le dos, isolement des nuchale supérieure de l’occiput (p. 238) et faites glisser vos
fibres occipitales doigts sur 2,5 cm en direction supérieure pour isoler la zone des
ventres occipitaux ovales (fig. 5.74).
Fig. 5.79. Vue antérieure des vertèbres cervicales Muscle long de la tête
faisant apparaître le muscle long de la tête
A Unilatéralement :
Flexion latérale de la tête et du cou du côté du muscle
Rotation de la tête et du cou du côté du muscle
Bilatéralement :
Flexion de la tête et du cou
Vertèbre C1 O Processus transverses des vertèbres C3 à C6
I
I Face inférieure de l’os occipital
N Rameaux ventraux des nerfs des vertèbres C1 à C4
Muscle long du cou
A Unilatéralement :
Flexion latérale de la tête et du cou du côté du muscle
O Rotation de la tête et du cou du côté du muscle
Bilatéralement :
Vertèbres Flexion de la tête et du cou
thoraciques
O Corps des vertèbres C5 à T3, processus transverses
des vertèbres C3 à C5
I Tubercule de l’arc antérieur de l’atlas ; corps de l’axis
Fig. 5.80. Vue antérieure des vertèbres cervi- et des vertèbres C3 et C4 ; processus transverses des
cales faisant apparaître le muscle long du cou vertèbres C5 et C6
N Rameaux ventraux des nerfs des vertèbres C1 à C7
Muscles de la langue
Deux groupes de muscles coordonnent les mouvements de la
langue : les muscles extrinsèques et les muscles intrinsèques. Les
trois muscles extrinsèques s’insèrent sur l’os hyoïde et d’autres os et
mettent la langue en mouvement pendant la mastication et la déglu-
Langue
tition. Trois autres muscles intrinsèques de la langue s’entrecroisent
Mandibule et sont responsables des changements de forme de la langue lors de
la parole. La langue étant essentiellement une poche de liquide au
Os hyoïde volume constant, ces muscles intrinsèques la déforment et l’enroulent
de la même façon que vous pouvez tordre et donner une forme à un
ballon de baudruche.
Conduit parotidien
Artère (ou canal de Stenon)
temporale
Nerf facial
Glande
parotide
Artère faciale
Artère carotide
commune Glande sub-mandibulaire
Cartilage thyroïde
Cartilage cricoïde
Glande thyroïde
Trachée
Les êtres humains n’ont que 4 muscles pour bouger leurs oreilles.
Ces muscles sont généralement faibles et, chez certains d’entre
nous, ne fonctionnent même pas. Les chevaux, pour leur part,
possèdent 13 muscles qui exécutent différents mouve-
ments des oreilles. Pour quelle raison ? Les êtres humains
communiquent leurs émotions par le biais d’expres-
sions du visage et non en remuant leurs oreilles.
Les chevaux, à l’inverse, expriment leurs
émotions essentiellement avec leurs oreilles ;
c’est pourquoi ils ont besoin d’un groupe de
muscles forts et variés pour créer des actions et
des expressions spécifiques.
Muscle
SCM 1) Partenaire allongé sur le dos ou assis. Posez la pulpe de votre
Artère majeur et de votre index au niveau de l’angle de la mandi-
carotide bule.
2) Éloignez vos doigts dans une direction inférieure et médiale
et enfoncez-les doucement dans le cou (fig. 5.82). La forte
Fig. 5.82. Partenaire allongé pulsation de l’artère carotide devrait être assez perceptible.
sur le dos
Vous trouvez-vous en position médiale par rapport au muscle
Muscle temporal SCM ? Êtes-vous sous la mandibule, au niveau de l’os hyoïde ?
Artère temporale
L’artère temporale est une ramification de l’artère carotide
externe qui passe au-dessus du sommet de l’arcade zygomatique.
Elle continue en direction supérieure le long du côté du crâne,
à la face superficielle du muscle temporal. Le pouls de l’artère
Artère
temporale peut être détecté devant l’oreille au niveau de l’ar-
temporale cade zygomatique.
Artère faciale
L’artère faciale, petite et superficielle, est une ramification de
l’artère carotide externe qui s’incurve autour de la base de la
mandibule (menton) en direction de la bouche et du nez. Son
Base de la
pouls risque d’être difficile à détecter mais peut être perçu à la
mandibule
base de la mandibule, au niveau du bord antérieur du muscle
masséter.
Artère
faciale
1) Partenaire allongé sur le dos, mâchoire serrée. Localisez le
bord antérieur du muscle masséter.
Muscle 2) Posez votre index près de la base de la mandibule et palpez
masséter délicatement pour détecter le pouls de l’artère (fig. 5.84).
Fig. 5.84.
Vous trouvez-vous à la base de la mandibule, le long du bord
antérieur du muscle masséter ?
Artère vertébrale
L’artère vertébrale se ramifie à partir de l’artère sub-clavière
et achemine le sang vers le cerveau et la moelle épinière. Elle
remonte le long du cou en passant par les foramens trans-
versaires des vertèbres C6 à C1 avant de passer au travers du
foramen magnum de l’occiput (fig. 5.86). Elle est bien entendu
inaccessible, mais il s’agit d’une structure vitale à laquelle il faut
penser lorsque l’on palpe et/ou fait bouger passivement la tête
et le cou.
Artère
vertébrale
Glande parotide, conduit parotidien
et glande sub-mandibulaire Processus
transverses
Le cou et le visage comptent trois glandes salivaires : la glande
des vertèbres
parotide, la glande sub-mandibulaire et la glande sub-linguale.
cervicales
Toutes sont accessibles, mais sachez que la palpation des glandes
salivaires peut stimuler la production de salive.
La glande parotide est située devant le lobe de l’oreille, à la
surface du muscle masséter (p. 256). Elle a une surface molle et
bosselée et se trouve pénétrée par des branches du nerf facial.
Le conduit parotidien est un tube de la taille d’un spaghetti qui
s’étend en direction antérieure à partir de la glande parotide. Il
passe autour du bord antérieur du muscle masséter pour amener
la salive dans la bouche. Fig. 5.86. Vue antérieure du cou et de la tête
Comme son nom l’indique, la glande sub-mandibulaire est
située sous la base de la mandibule. Sa forme ronde peut être
localisée en position antérieure par rapport à l’angle de la mandi- La languette de tissu qui pend du voile du palais (ou palais
bule. mou) est appelée luette. Elle est conçue pour couvrir les
voies nasales lors de la déglutition. Lorsqu’une personne dort
sur le dos avec la bouche ouverte, de l’air passe par la luette
et le palais, faisant vibrer ces tissus, ce qui entraîne bien
entendu un ronflement. Le ronflement le plus bruyant jamais
enregistré atteignait 69 décibels – effrayant quand on pense
qu’une perceuse pneumatique produit 70 à 90 décibels !
Glande sub-mandibulaire
1) Posez un doigt sur la base de la mandibule.
2) Déplacez vos doigts en direction médiale, sous la base,
pour palper cette glande superficielle de la taille d’une bille
(fig. 5.88).
Parvenez-vous à faire rouler votre doigt à la surface de la glande
pour définir sa forme ?
Cartilage
cricoïde
1) Partenaire allongé sur le dos ou assis. Avec la pulpe de votre
Muscle index, localisez la surface de la trachée entre l’incisure jugu-
SCM laire et le cartilage cricoïde.
Glande 2) Palpez pour mettre en évidence la texture molle de la glande
thyroïde thyroïde, située au-dessus de la trachée (fig. 5.89). Explorez
délicatement et brièvement en respectant la fragilité de la
glande.
Plexus brachial
Le plexus brachial est un vaste réseau de nerfs qui innerve
l’épaule et le bras. Une fois sorti des processus transverses
Muscles scalènes
des vertèbres C5 à T1, il se fraye un chemin entre les muscles
scalènes antérieur et moyen, se prolonge inférieurement et
latéralement et passe ensuite sous la clavicule pour rejoindre la Plexus brachial
région axillaire (fig. 5.91).
Bien qu’il soit possible d’accéder au plexus brachial, mieux
vaut l’éviter car la compression ou le coincement de l’une de Clavicule
ses fibres peut propager une douleur fulgurante le long du bras. (en coupe)
Muscle
petit pectoral
La plupart des mammifères possèdent une couche de tissu
large et fine appelée pannicule charnu. Il s’agit d’un muscle tégu- Artère axillaire
mentaire qui s’insère sur la face inférieure de la peau et, chez
certaines espèces, recouvre l’ensemble du thorax. Il permet Veine axillaire
aux chevaux de se secouer pour chasser les mouches, aux
tatous de se rouler en boule et aux chats de
hérisser les poils de leur dos (voir
ci-contre). Chez l’homme, on pense Fig. 5.91. Vue antéro-latérale de l’épaule
que le muscle peaucier du cou droite et du rachis cervical
est tout ce qu’il reste du pannicule
charnu.
Crête pubienne
Épine iliaque
Muscle moyen glutéal
antéro-
supérieure Grand trochanter
(EIAS)
Ligament Muscles adducteurs
inguinal
Muscle sartorius
Muscle vaste latéral du
Muscle droit quadriceps fémoral
fémoral Tractus ilio-tibial
Coccyx
Fente interfessière
Pli glutéal
Muscles ischio-jambiers
Tendons des
muscles ischio-jambiers Fig. 6.3. Vue postérieure
Fosse poplitée
Fig. 6.4. Partenaire allongé sur le dos, vue médiale de la cuisse droite
Vertèbre lombale
}
Sacrum Ilium
Articulation
coxo-fémorale Ischium
Fémur
Ilium
Ischium Pubis
Crête iliaque
Crête pubienne
Fosse iliaque
Branche supérieure
du pubis Épine iliaque
antéro-supérieure (EIAS)
Acétabulum
Tubercules pubiens
} Fig. 6.9. Vue antéro-latérale, fémur
droit non représenté
}
(ou trou ischio-pubien)
Ligne pectinéale
(ou pecten du pubis) Coccyx
Tubérosité ischiatique
Lèvre médiale de la ligne âpre
Diaphyse du fémur
Condyles du fémur
Tubercule de l’adducteur
Épine iliaque
antéro-supérieure (EIAS)
Épine iliaque
antéro-inférieure (EIAI)
Symphyse pubienne
Branche supérieure du pubis
Foramen obturé
Tubercule pubien
Tubercule pubien
Petite échancrure sciatique
h q
r
i
k
a
Fig. 6.13. Vue médiale de la hanche droite
l
b
c d
b a) Épine ischiatique
Face b) Épine iliaque postéro-inférieure (EIPI)
postérieure e
a c) Épine iliaque postéro-supérieure (EIPS)
d) Sacrum
e) Face glutéale de l’ilium
f) Acétabulum
g) Symphyse pubienne
h) Branche inférieure du pubis
i) Branche de l’ischium
j) Foramen obturé
k) Tubérosité ischiatique
l) Coccyx
l
Fovéa de la tête
Grand
trochanter Col
Petit trochanter
Ligne inter-trochantérique
Fosse trochantérique Grand
trochanter
}
Tête
Col
Diaphyse
Crête intertrochantérique
Fig. 6.17. Vue antérieure
du fémur droit
Petit trochanter
Tubérosité
glutéale
Ligne pectinéale
Lèvre médiale
Condyle latéral Condyle médial de la ligne âpre
(ou condyle externe) (ou condyle interne)
Lèvre latérale
de la ligne âpre
Fig. 6.18. Vue postérieure
du fémur droit
Tubercule
de l’adducteur Fosse intercondylienne
Épicondyle médial
Épicondyle latéral
Condyle médial
Condyle latéral
e
c La Piste 2, « Avenue iliaque », passe le long de la partie supérieure du
d pelvis au niveau de l’ilium.
a a) Épine iliaque antéro-supérieure (EIAS)
b) Épine iliaque antéro-inférieure (EIAI)
b c) Crête iliaque
d) Fosse iliaque
e) Épine iliaque postéro-supérieure (EIPS)
Piste 2
Crête iliaque
La crête iliaque est le long bord supérieur de l’ilium. Elle
débute au niveau de l’EIAS et s’étend autour du côté du torse
pour rejoindre l’EIPS. En plus de faire tenir les pantalons, les
crêtes iliaques donnent attache au muscle carré des lombes
(p. 213) et aux muscles abdominaux. Les deux crêtes iliaques
sont superficielles et facilement palpables dans la mesure où les Fig. 6.20. Vue latérale du pelvis faisant apparaître
muscles qui s’y insèrent ne passent pas au-dessus de leurs bords les muscles entourant la crête iliaque
(fig. 6.20).
Crête pubienne
La crête pubienne est située juste sous le nombril et en posi-
tion supérieure par rapport aux organes génitaux. Formée par le
bord supérieur et médial des deux os pubiens, la crête horizon-
tale, qui mesure environ 5 cm de large, est nettement palpable.
Elle donne attache au muscle droit de l’abdomen (p. 215) et à
l’aponévrose abdominale.
EIAS
EIAI
Épine iliaque antéro-inférieure
(EIAI)
L’EIAI se trouve en position inférieure et médiale par rapport
à l’EIAS et donne attache au muscle droit fémoral (p. 300). Plus
petite et plus plate que l’EIAS, l’EIAI est située sous le muscle
sartorius et le ligament inguinal. En raison de sa forme discrète et
de sa localisation sous le muscle sartorius, l’EIAI peut être difficile
à identifier.
EIPS
Fosse iliaque
La fosse iliaque, en forme de cuvette, est située à la face médiale
de l’ilium et donne attache au muscle iliaque. La présence du muscle
iliaque et du contenu abdominal rendent la majeure partie de la fosse
inaccessible. Cependant, vous pouvez enfoncer lentement vos doigts
dans la fosse en passant au-dessus de la crête iliaque pour la palper.
Muscle
1) Partenaire allongé sur le dos. Fléchissez la hanche en plaçant un iliaque (en
traversin sous le genou de votre partenaire pour raccourcir et coupe)
détendre les tissus qui la recouvrent.
2) Posez les extrémités des doigts d’une main le long de la crête
iliaque en position immédiatement postérieure et supérieure par
rapport à l’EIAS.
3) En effectuant des mouvements lents et patients, courbez les
extrémités de vos doigts au-dessus de la lèvre de la crête iliaque Fig. 6.29. Partenaire allongé sur le dos, vous courbez vos doigts
jusque dans la fosse iliaque (fig. 6.29). Selon la fermeté du tissu, dans la fosse iliaque
il se peut que vos doigts ne s’enfoncent que sur une courte
distance. EIPS
1) Partenaire allongé sur le ventre. Promenez vos doigts vers Fig. 6.33. Vue postéro-latérale, partenaire allongé sur le
le bas le long de la crête sacrale médiane en direction de ventre, palpation du coccyx
la fente interfessière. En haut de la fente, vous sentirez la
surface irrégulière du coccyx.
2) Explorez la surface et les côtés du coccyx, en remarquant
la façon dont la large partie supérieure se rétrécit jusqu’à
former une pointe (fig. 6.33). La pointe du coccyx peut ne
pas être accessible étant donné qu’elle s’incurve vers l’inté-
rieur du corps.
Êtes-vous en train de palper la zone osseuse la plus inférieure
de cette région ? Parvenez-vous à suivre les bords du coccyx et à
dessiner sa forme ?
Le philosophe grec Hérophile a appelé les derniers segments de est également appelé os de la queue – un terme parfaitement
la colonne vertébrale le kokkyx car ils ressemblaient à un bec de approprié lorsque l’on parle d’un fœtus humain : aux stades
coucou. Cependant, pendant la Renaissance, l’anatomiste français précoces du développement, une petite queue bien distincte
Jean Riolan a cru que ce terme faisait référence à la libération de s’étend dans le prolongement du sacrum, mais elle disparaît à la
gaz par l’anus, qui peut ressembler au cri d’un coucou. Le coccyx huitième semaine, ne laissant que ce qui correspond au coccyx.
Tubérosité glutéale
La tubérosité glutéale se trouve en position distale par rapport
à la face postérieure du grand trochanter. Il s’agit d’une petite
arête qui donne attache aux fibres inférieures du muscle grand
glutéal. Bien qu’entourée par le tendon du muscle grand glutéal
et les fibres supérieures du muscle vaste latéral du quadriceps
fémoral (fig. 6.37), la tubérosité glutéale est relativement super-
ficielle et accessible.
Tendon du
muscle droit
de l’abdomen
Muscle
petit psoas
Muscle
iliaque
EIAS Muscle moyen
glutéal
Fig. 6.44. Vue antérieure de la hanche et de la cuisse droites Fig. 6.45. Vue postérieure de la fesse et de la cuisse droites
EIAS
Crête iliaque
Branches du pubis
et de l’ischium Fascia glutéal
Tubérosité ischiatique Muscle tenseur
du fascia lata
Muscle semi-tendineux
Muscle semi-membraneux
Muscle gracile
Muscle sartorius
Tractus ilio-tibial
Tête de la fibula
Articulation Flexion
coxo-fémorale Muscle droit fémoral
(articulation de la hanche) Muscle moyen glutéal (fibres anté-
rieures)
Muscle petit glutéal
Muscle grand adducteur (participe)
Muscle long adducteur (participe)
Muscle court adducteur (participe)
Muscle pectiné (participe)
Muscle tenseur du fascia lata
Muscle sartorius
Muscle grand psoas
Muscle iliaque
Vue antéro-médiale
Vue antéro-latérale, muscle grand psoas et
muscle iliaque représentés chacun d’un côté
Extension
Muscle biceps fémoral
Muscle semi-tendineux
Muscle semi-membraneux
Muscle grand glutéal (toutes les fibres)
Muscle moyen glutéal (fibres postérieures)
Muscle grand adducteur (fibres postérieures)
Vue postéro-latérale
Vue postéro-médiale
Vue postéro-médiale
Vue antérieure
Vue antéro-latérale
Abduction
Muscle grand glutéal (toutes les fibres)
Muscle moyen glutéal (toutes les fibres)
Muscle petit glutéal
Muscle tenseur du fascia lata
Muscle sartorius
Muscle piriforme (lorsque la hanche
est fléchie)*
Adduction
Muscle grand adducteur
Muscle long adducteur
Muscle court adducteur
Muscle pectiné
Muscle gracile
Muscle grand psoas
Muscle iliaque
Muscle grand glutéal (fibres
inférieures)
Flexion
Muscle biceps fémoral
Muscle semi-tendineux
Muscle semi-membraneux
Muscle gracile
Muscle sartorius
Muscle gastrocnémien
Muscle poplité
Muscle plantaire (faible)*
Medial view
Vue postéro-latérale
Extension
Muscle droit fémoral
Muscle vaste latéral du quadriceps fémoral
Muscle vaste médial du quadriceps fémoral
Muscle vaste intermédiaire du quadriceps
fémoral*
Vue antérieure
Vue médiale
Vue latérale
EIAI
Patella
Tendon du muscle droit
Ligament patellaire fémoral (en coupe)
Vue antérieure,
Muscle
genou droit
droit
fémoral
O
O
Muscle vaste latéral
Muscle vaste
médial
Muscle vaste intermédiaire
EIAI
Patella
Tractus ilio-tibial
Fig. 6.60. Partenaire allongé sur le côté, votre regard est orienté
en direction distale le long de la cuisse et vous faites rouler vos doigts
dans la largeur des fibres du muscle vaste latéral
I Tête de la fibula
Muscle semi-tendineux
Fig. 6.64. Vue postérieure
A Flexion du genou (articulation tibio-fémorale)
Muscle Rotation médiale du genou fléchi (articulation tibio-fémo-
semi-membraneux rale)
Extension de la hanche (articulation coxo-fémorale)
Fig. 6.65. Vue postérieure
Rotation médiale de la hanche (articulation coxo-fémo-
rale)
Inclinaison du pelvis vers l’arrière
O Tubérosité ischiatique
I Diaphyse proximale et médiale du tibia au niveau du
tendon de la patte d’oie
Muscle biceps fémoral
(chef long) N Nerf tibial
Muscle semi-membraneux
O Muscle semi-membraneux
Muscle semi-tendineux
A Flexion du genou (articulation tibio-fémorale)
Fig. 6.66. Origines Rotation médiale du genou fléchi (articulation tibio-fémo-
et insertions Muscle biceps fémoral rale)
(chef long) Extension de la hanche (articulation coxo-fémorale)
Rotation médiale de la hanche (articulation coxo-fémo-
rale)
Inclinaison du pelvis vers l’arrière
Tubérosité ischiatique
(profonde)
Muscle semi-tendineux
Tête de la fibula
Muscle biceps
fémoral Muscle semi-tendineux
Muscle semi-membraneux
Fig. 6.70. Partenaire allongé sur le ventre, vue
postéro-latérale du genou droit en flexion Fig. 6.71. Partenaire allongé sur le ventre, vue
postéro-médiale du genou droit en extension
Muscle vaste Comment faire la distinction entre le muscle vaste latéral du quadriceps
latéral du fémoral et le muscle biceps fémoral au niveau de la face postérieure et
quadriceps latérale de la cuisse ? Amenez ces muscles à faire ce qui leur est naturel :
fémoral être antagonistes.
Moyen
Fig. 6.74. Vue postéro-latérale de la fesse droite O
Grand
Petit
Moyen
Grand
I
Fig. 6.75. Vue postérieure montrant
les origines et les insertions
Petit
Fig. 6.77. Partenaire allongé sur le ventre, isolement des bords du muscle
grand glutéal : a) coccyx, b) crête iliaque postérieure, c) tubérosité glutéale
Fig. 6.78. Partenaire allongé sur le ventre, effectuant une extension de sa hanche
en contractant son muscle grand glutéal
L’être humain est un mammifère unique en son genre, non fesses plus grosses que celles des hommes, il a été supposé que
seulement du fait de la très grande taille de son cerveau, mais les fesses servaient de zones de stockage de la graisse pendant la
également en raison de l’épais rembourrage de ses fesses. Aucun grossesse. C’est faux !
autre mammifère ne présente de tels dépôts de tissu adipeux Une chose est certaine : le pli glutéal (la ride entre la fesse et la
dans la région glutéale, et personne ne semble savoir pourquoi les cuisse) aide à concentrer le tissu adipeux sous-cutané en haut de
humains les possèdent. Il a été avancé que les fesses nous permet- la cuisse. D’un point de vue biomécanique, il est plus facile de
taient de nous asseoir, mais nous nous asseyons en réalité sur nos balancer la cuisse d’avant en arrière lors de la marche si le tissu
tubérosités ischiatiques, et ce pour une bonne raison : dans le adipeux est concentré en position proximale que s’il est dispersé
cas contraire, le muscle grand glutéal et le fascia glutéal seraient le long de la cuisse.
écrasés sous notre poids. Les femmes ayant généralement des
Les cinq muscles adducteurs sont situés le long de la face Muscle court adducteur
médiale de la cuisse, entre les muscles ischio-jambiers et le
muscle quadriceps fémoral (fig. 6.81). Leurs tendons proxi- Muscle long adducteur
maux s’insèrent à des endroits spécifiques à la base du pelvis.
Ensemble, ces tendons forment une couche de tissu conjonctif Muscle gracile
qui s’étend de la branche supérieure du pubis jusqu’à la tubéro-
Muscle grand adducteur
sité ischiatique (fig. 6.82 et 6.88).
Lorsque la cuisse est vue de devant, les ventres des muscles
adducteurs forment trois couches. Le muscle pectiné et le
muscle long adducteur sont les plus antérieurs (fig. 6.83).
Derrière eux se trouve le muscle court adducteur (fig. 6.84),
et le plus postérieur est le muscle grand adducteur (fig. 6.85).
La large étendue du muscle grand adducteur est antérieure aux
muscles ischio-jambiers (fig. 6.86). Ces quatre muscles sont
situés en position postérieure par rapport au groupe du quadri-
ceps fémoral et s’insèrent sur le fémur postérieur. Le cinquième
adducteur, le muscle gracile, se trouve à la face superficielle de
la cuisse médiale. C’est le seul adducteur qui traverse le genou Fig. 6.81. Vue antérieure de la hanche
(fig. 6.84). et de la cuisse droites
Même si leurs ventres individuels peuvent être difficiles à
isoler, les muscles adducteurs en tant que groupe sont faciles à
localiser. Lorsque vous palperez les tendons des muscles adduc-
teurs près de l’os pubien, vous sentirez un tendon saillant qui
s’étend à partir ou à côté du tubercule pubien. L’origine de ce
tendon superficiel est soit le muscle gracile, soit le muscle long
adducteur. Dans certains cas, il résulte de la fusion des tendons
de ces deux muscles.
Dans tous les cas, ce tendon peut constituer un point de
repère clé permettant de localiser non seulement les muscles
gracile et long adducteur, mais également le muscle pectiné et
le muscle grand adducteur. Le muscle pectiné est antérieur à ce
tendon alors que le muscle grand adducteur lui est postérieur. Muscle court adducteur
Muscle gracile
Muscle
grand adducteur
Hiatus des
adducteurs
Tubercule de
l’adducteur
(profond)
Vues postérieure
et antérieure
Muscle pectiné
O
Muscle
long adducteur
Muscle
court adducteur
Muscle gracile
Muscle
grand adducteur
Cuisse et hanche droites Cuisse et hanche gauches
Fig. 6.88 et 6.89. Vues antérieures montrant les origines des muscles adducteurs
Fig. 6.90. Partenaire allongé sur le dos, palpation du groupe Vous trouvez-vous à la face médiale de la cuisse ? Explorez les
des muscles adducteurs ; la ligne indique le plan de coupe deux côtés des muscles adducteurs pour vous assurer que vous
transversale vous trouvez bien entre les muscles ischio-jambiers et le groupe du
quadriceps fémoral (fig. 6.91).
Muscle grand adducteur Gardez le pouls de l’artère fémorale (p. 333) présent
1) Partenaire allongé sur le côté, buste fléchi. Commencez par à l’esprit. Si vous le sentez sous vos doigts, relâchez
la pression et décalez vos doigts d’un côté ou de
localiser la tubérosité ischiatique.
l’autre de l’artère.
2) Demandez à votre partenaire d’effectuer une légère adduc-
tion de sa hanche. En vous déplaçant en direction antérieure,
localisez le tendon saillant du muscle long adducteur ou du
muscle gracile. Faites ensuite glisser vos doigts en direction
postérieure à partir du tendon. Palpez le large tendon du
muscle grand adducteur tandis qu’il s’étend jusqu’à la tubé-
rosité ischiatique (fig. 6.94).
3) Suivez les fibres du muscle grand adducteur en direction
distale en passant vos doigts dans la largeur de son ventre. Il
est difficile de distinguer les fibres du muscle grand adduc-
teur de celles du muscle semi-membraneux. Cependant, le
fin tendon distal du muscle grand adducteur est reconnais-
sable et il est possible d’y accéder à l’endroit où il s’insère sur
le tubercule de l’adducteur (p. 347).
O
Fascia glutéal
Tractus ilio-tibial
Tractus ilio-tibial
1) Partenaire allongé sur le côté. Localisez le tendon du Fig. 6.97. Partenaire allongé sur le dos, vous sentez la contraction du muscle
muscle biceps fémoral (p. 305), en position immédiate- TFL tandis que votre partenaire effectue une rotation médiale de sa hanche
ment proximale par rapport à l’arrière du genou.
2) Faites glisser vos doigts en direction antérieure du tendon
du muscle biceps fémoral jusqu’à la face latérale de la
cuisse. Faites rouler vos doigts horizontalement dans la
largeur des fibres du tractus ilio-tibial et explorez sa texture
dure et sa position superficielle. Sa partie la plus distale
peut avoir une taille et une forme similaires à celles du
tendon du muscle biceps fémoral.
3) Suivez-le en direction distale tandis qu’il disparaît en
direction du tubercule tibial. Explorez-le proximalement et
remarquez comme il devient plus large et plus fin au fur
et à mesure qu’il remonte le long de la cuisse. Sentez les
changements de tension du tractus ilio-tibial en deman-
dant à votre partenaire d’effectuer alternativement des
abductions et des relâchements de sa hanche (fig. 6.98).
Les fibres que vous sentez sont-elles filandreuses
et superficielles par rapport aux fibres
plus profondes et plus charnues du muscle
vaste latéral du quadriceps fémoral ?
Les fibres s’étendent-elles vertica-
lement vers le bas le long de la
cuisse et convergent-elles en un fin
tendon semblable à un câble au
niveau du tubercule tibial ?
Fig. 6.98. Partenaire allongé sur le côté, palpation
de l’extrémité distale du tractus ilio-tibial et du
muscle TFL tandis que votre partenaire effectue
une abduction de sa hanche
EIAS
Fig. 6.99
Muscle sartorius O
I
Fig. 6.100. Vue antéro-médiale de la Fig. 6.101. Origine
hanche et de la cuisse droites et insertion
Tendons latéraux
Tête de la fibula Muscle gastrocnémien
1) Partenaire allongé sur le ventre. Demandez-lui de fléchir
son genou à 45° et de le maintenir dans cette position. Les
tendons vont alors se tendre. Pour plus de clarté, posez la
main sur la cheville de votre partenaire et opposez-lui une
résistance.
2) Les tendons les plus saillants seront ceux du muscle biceps
fémoral et du muscle semi-tendineux. Suivez le fin tendon
du muscle biceps fémoral tandis qu’il s’étend en direction
inférieure jusqu’à la tête de la fibula (fig. 6.104).
3) Déplacez-vous latéralement de 2 à 3 cm à partir du tendon
du muscle biceps fémoral et palpez le tractus ilio-tibial. À la
différence du muscle biceps fémoral, le tractus ilio-tibial est
plus large et situé à la face latérale de la cuisse. Patella
Fig. 6.105. Partenaire allongé sur le dos, vue médiale du Muscle semi-tendineux
genou droit, isolement des tendons médiaux
Muscle piriforme
A Rotation latérale de la hanche (articulation coxo-fémo-
rale)
Muscle piriforme Abduction de la hanche en flexion
O Face antérieure du sacrum
I Grand trochanter
N Branche du plexus sacral
Muscle carré fémoral
A Rotation latérale de la hanche (articulation coxo-fémo-
Fig. 6.107 rale)
O Bord latéral de la tubérosité ischiatique
I Crête intertrochantérique, entre le grand et le petit
trochanter
N Branche du plexus sacral
Muscle obturateur interne
A Rotation latérale de la hanche (articulation coxo-fémo-
rale)
O Membrane obturatrice et face inférieure du foramen
Muscle carré fémoral obturé
I Face médiale du grand trochanter
N Branche du plexus sacral
Fig. 6.108
Muscle piriforme
Ligament sacro-tubéral
Muscle iliaque
Ligament inguinal
Petit trochanter
(profond) Muscle grand
psoas
Muscle iliaque
Muscle iliaque O
Face antérieure
Intestins
Ilium
Muscle
illiaque
I
Muscle
grand psoas
Veine fémorale
Ligament inguinal
L. in
guin
al
cteur
L. addu
scl
es
Ganglions inguinaux
art
ori
us
Muscle sartorius
Fig. 6.130. Les trois bords du
trigone fémoral
Ligament supra-épineux
Ligament sacro-iliaque
dorsal
La veine grande saphène est un
vaisseau superficiel qui parcourt
le membre inférieur sur toute
Ligaments sacro-coccy-
sa longueur. Souvent visible,
giens dorsaux
elle prend naissance près de la
cheville, longe la face médiale du
tibia et suit le muscle sartorius vers
Ligament sacro-tubéral
le haut le long de la cuisse pour
aller se vider dans la veine fémo-
rale au niveau du trigone fémoral.
Tendon des muscles Longue et facilement accessible, la
ischio-jambiers veine saphène est souvent utilisée
Ligament sacro-épineux
pour les greffes effectuées dans le
(sous le ligament sacro-tubéral)
cadre des pontages coronariens.
Ligament
sacro-tubéral
Face antérieure
Tendon du
Ligament sacro-iliaque
muscle droit
Ligament inguinal dorsal
fémoral
Ligament sacro-épineux (en coupe)
Acétabulum
Symphyse pubienne
Surface
Ligament sacro-tubéral semi-lunaire de
Fig. 6.133. Vue antérieure de la hanche droite l’acétabulum
Symphyse
pubienne Fig. 6.135. Coupe transversale du pelvis,
vue médiale depuis la ligne médiane
Ligament sacro-épineux
Ligament sacro-tubéral
Membrane obturatrice
Fémur
Cartilage articulaire
Bourrelet cotyloïdien
Fig. 6.142. Partenaire allongé sur le ventre, vous faites rouler vos
doigts dans la largeur du ligament sacro-tubéral Ligaments sacro-iliaques dorsaux
Situés à la face superficielle de l’articulation sacro-iliaque, les liga-
Vertèbres lombales ments sacro-iliaques, d’une grande densité, soutiennent la liaison
entre le sacrum dorsal et l’ilium. Ils comportent plusieurs segments
qui s’insèrent du sacrum à la région entourant l’EIPS. Ils sont situés
sous l’aponévrose dorso-lombaire, et leurs fibres obliques peuvent
être difficiles à distinguer.
Nerf sciatique
Le nerf sciatique est le plus grand nerf de l’organisme (son
diamètre pouvant atteindre près de 2 cm). Il est formé par les Le nerf sciatique étant situé sous le muscle piriforme (p. 322),
nerfs spinaux des vertèbres L4 à S3. Le nerf traverse la grande le risque de compression ou de coincement de ce nerf par le
échancrure sciatique, entre la tubérosité ischiatique et le grand muscle en question est très grand. En général, le nerf sciatique
trochanter, et s’étend vers le bas le long de la face postérieure est difficile à isoler dans la région glutéale et mieux vaut bien
de la cuisse. Distalement, il se ramifie pour former le nerf tibial entendu l’éviter.
et le nerf fibulaire. 1) Commencez par esquisser la position du nerf sciatique. Votre
partenaire étant allongé sur le ventre, localisez le bord du
sacrum.
2) Tracez une ligne descendant le long de la fesse entre la
tubérosité ischiatique et le grand trochanter. Continuez vers
le bas le long de la ligne médiane de la face postérieure de
Grand trochanter
la cuisse. C’est là que se trouve le nerf.
3) Pour accéder au nerf sciatique, faites tourner votre parte-
naire sur le côté et fléchissez sa hanche. Localisez la tubéro-
sité ischiatique et le grand trochanter.
4) Palpez entre ces repères pour mettre en évidence le trajet
du nerf sciatique (fig. 6.145). Afin d’éviter de pincer le nerf,
palpez avec la pulpe de votre pouce.
Tubérosité ischiatique
X 337
Vues topographiques
Fosse poplitée
Patella
Tubérosité tibiale
Muscle gastrocnémien
Diaphyse du tibia
Tendon calcanéen
Malléole latérale
Malléole médiale
Avant-pied
Métatarse
Tendon du muscle
tibial antérieur
Voûte
Tendon du muscle long
extenseur de l’hallux
Fig. 7.6
X 339
La jambe et le pied
Os du genou, de la jambe et du pied
Le genou est formé par l’articulation du fémur distal et du Le tibia et la fibula sont les os de la jambe. Le tibia s’étend
tibia proximal (fig. 7.8). L’articulation tibio-fémorale (articula- superficiellement du genou à la cheville, de la même façon que
tion du genou), qui est la plus grande articulation synoviale de l’ulna s’étend superficiellement du coude au poignet. La relation
l’organisme, est un ginglyme modifié. Elle est capable de flexion entre la fibula et le tibia est également similaire à celle entre le
et d’extension et, lorsque le genou est en flexion, elle peut en radius et l’ulna : la fibula est latérale au tibia et se trouve prati-
assurer la rotation médiale et latérale (p. 342). quement sous les muscles environnants. La fibula ne supporte
La région du genou comprend également la petite patella que 10 % du poids du corps, et ce pour une bonne raison : il
(également appelée rotule) et la fibula proximale. Les surfaces s’agit de l’os le plus fin de l’organisme proportionnellement à sa
osseuses du genou sont superficielles et facilement accessibles. longueur.
Fémur
Patella
Articulation tibio-fémorale
Articulation
tibio-fibulaire
proximale
Fibula Tibia
Calcanéus
Talus Articulation
{
transverse
Os cuboïde du tarse
Tarse
Os naviculaire
Os cunéiformes Articulations
Articulation
tarso-métatarsiennes
tibio-fibulaire distale
{
Articulations
inter-métatarsiennes
Phalanges
{ Articulations méta-
tarso-phalangiennes
Articulations inter-
phalangiennes
}
}
Condyle
Condyle médial Condyle latéral
latéral
{ }
Tibia Fibula
Diaphyse de
la fibula Diaphyse du tibia
Sillon donnant
insertion aux tendons
du muscle tibial
postérieur et du
muscle long fléchis-
seur des orteils
Malléole Malléole médiale
latérale Malléole
latérale
Malléole médiale
Fig. 7.10. Vue antérieure de la fibula Fig. 7.11. Vue postérieure de la fibula et du tibia droits
et du tibia droits
Base
Facette Facette
médiale latérale
Apex
Apex
Fig. 7.12. Vue antérieure de la patella droite Fig. 7.13. Vue postérieure de la patella droite
X 341
La jambe et le pied
Repères osseux du genou et de la jambe
Fémur
Patella
Tubercule de l’adducteur
Épicondyle médial
Condyle médial
Tubérosité tibiale
Plateau tibial
Tibia
Épicondyle latéral
Condyle latéral
Plateau tibial
Tubercule tibial
Tête de la fibula
Tubérosité tibiale
Tibia
Fibula
d
b
X 343
La jambe et le pied
Piste 1 : « Piste des repères »
Patella Tubérosité tibiale et diaphyse
La patella est située à la face antérieure du genou. Elle est du tibia
superficielle et ronde et comporte un apex qui pointe en direc-
tion distale. La patella, qui est le plus grand os sésamoïde de La tubérosité tibiale est une petite bosse superficielle située
l’organisme, donne attache au tendon du muscle droit fémoral en position distale par rapport à la patella sur la diaphyse du tibia.
(p. 300). Lorsque le genou est en flexion, la patella semble dispa- Elle mesure entre 1 et 1,5 cm de diamètre et donne attache au
raître, s’enfonçant dans l’espace situé entre le tibia proximal et ligament patellaire. Elle dépasse parfois de manière visible. La
les condyles fémoraux. diaphyse du tibia s’étend superficiellement le long de la face
antérieure de la jambe. De la tubérosité tibiale à la malléole
médiale (p. 351), ses bords et sa surface plate sont facilement
palpables.
1) Partenaire allongé sur le dos, genou en extension. Dans cette
position, le tendon du muscle quadriceps est raccourci et la
patella est plus mobile et plus facile d’accès.
2) Localisez la patella à la face antérieure du genou et palpez sa 1) Partenaire assis avec le genou fléchi. Localisez la patella.
surface et ses bords arrondis. Essayez de la déplacer délica- Faites glisser vos doigts sur 7 à 10 cm en direction inférieure
tement d’un côté à l’autre (fig. 7.16). Remarquez les bosses à partir de la patella puis, en utilisant la pulpe de votre
et les fissures le long de ses bords. pouce, cherchez à localiser la tubérosité tibiale (fig. 7.18).
3) Demandez à votre partenaire de s’asseoir en laissant ses 2) Continuez à palper vers le bas en suivant la diaphyse du
jambes pendre de la table. Soumettez le genou à des flexions tibia. Déterminez la largeur de la diaphyse en palpant le
extensions passives tandis que vous explorez les mouve- long de ses bords. Suivez-la en direction inférieure jusqu’à la
ments de la patella et le relations qu’elle entretient avec le malléole médiale.
tendon du muscle droit fémoral (fig. 7.17). Avec vos doigts au niveau de la tubérosité tibiale, demandez à
votre partenaire d’effectuer une légère extension de son genou.
Cette action entraînera la tension du ligament patellaire et vous
permettra de sentir l’endroit où ce dernier s’insère sur la tubérosité
tibiale. Lorsque vous palpez la diaphyse du tibia, sentez-vous ses bords
nets conduisant vers la face médiale de la cheville ?
Tubérosité tibiale
Diaphyse du tibia
Tête de la fibula
La tête de la fibula est située à la face latérale de la jambe et
dépasse parfois de manière visible. Elle donne attache au muscle
biceps fémoral et à une partie du muscle soléaire ainsi qu’au
ligament collatéral fibulaire.
Tendon du
muscle biceps
1) Partenaire assis avec le genou fléchi. Localisez la tubérosité fémoral
tibiale. (en coupe)
2) Faites glisser vos doigts latéralement sur 7 à 10 cm vers
l’extérieur de la jambe. Palpez à la recherche de la tête de la Tête de la
fibula (fig. 7.19). Explorez sa pointe de 2,5 cm de large. fibula
La petite bosse que vous êtes en train de palper est-elle située en
position latérale par rapport à la tubérosité tibiale ? Parvenez-
vous à dessiner son contour circulaire ? Le tendon du muscle biceps
fémoral conduit-il à la tête de la fibula ?
Votre partenaire étant allongé sur le ventre, pliez son Fig. 7.19. Vue latérale du genou droit fléchi
genou à 90° et suivez le tendon du muscle biceps fémoral
(p. 305) en direction distale jusqu’à l’endroit où il s’insère sur
la tête de la fibula.
X 345
La jambe et le pied
Point d’insertion de la patte d’oie
Muscle sartorius
Trois tendons de la cuisse (ceux des muscles sartorius, gracile
Muscle gracile et semi-tendineux) convergent au niveau de la face médiale du
genou pour former le tendon de la patte d’oie, plus grand, qui
Muscle s’insère sur la partie proximale et médiale de la diaphyse du tibia
semi-tendineux (fig. 7.21). Plus généralement, la patte d’oie est la zone plate
Tendon située en position médiale par rapport à la tubérosité tibiale.
de la patte d’oie
Point d’insertion
de la patte d’oie 1) Partenaire assis avec le genou fléchi. Localisez la tubérosité
tibiale.
Tubérosité tibiale 2) Faites glisser vos doigts en direction médiale sur 2,5 cm et
explorez sa surface plate ainsi que tous les tendons palpables
(fig. 7.22).
Fig. 7.21. Vue médiale du genou droit La région que vous êtes en train d’isoler se trouve-t-elle en posi-
tion médiale par rapport à la tubérosité tibiale ? Est-elle située
dans la partie antéro-médiale de la diaphyse du tibia ?
Condyle latéral du fémur 1) Partenaire allongé sur le dos avec le genou complètement
en extension. Localisez les côtés de la patella.
2) Déplacez la patella médialement puis faites glisser vos doigts
de la patella au condyle latéral. Explorez le bord net du
condyle (fig. 7.23) et suivez-le en direction distale tandis qu’il
se prolonge en direction de l’espace articulaire.
3) Palpez le bord du condyle médial de la même façon.
Comparez la taille et la hauteur des deux bords et les rela-
tions que chacun entretient avec la patella.
Les bords sont-ils situés légèrement sous la patella ? Pouvez-
vous les suivre distalement en direction de l’espace articulaire
du genou ?
Tubercule de l’adducteur
Le tubercule de l’adducteur est situé en position proximale
par rapport à l’épicondyle médial, entre le ventre du muscle
vaste médial et les tendons des muscles ischio-jambiers. Sa petite
pointe dépasse du sommet de l’épicondyle médial et donne
attache au tendon du muscle grand adducteur (p. 313). Il est
souvent douloureux au toucher.
X 347
La jambe et le pied
Os et repères osseux de la cheville
et du pied
Le pied contient 26 os (fig. 7.9 et 7.26 à 7.30). L’arrière-pied L’avant-pied est constitué des phalanges et des os du méta-
est constitué de l’union du talus et du calcanéus. Le talus s’ar- tarse, longs et superficiels. Comme les os du métacarpe, chaque
ticule avec le tibia et la fibula pour former l’articulation talo- os du métatarse se compose d’une base proximale, d’une
crurale (ou articulation de la cheville). Le calcanéus, grand et trapu, diaphyse et d’une tête distale. Le premier orteil est constitué
est l’os situé dans le talon du pied. de deux phalanges relativement grandes, tandis que les autres
Le médio-pied est constitué de cinq os du tarse. Petits et aux orteils possèdent trois phalanges chacun. Les phalanges sont
formes très caractéristiques comme les os du carpe du poignet, accessibles par toutes leurs faces.
les os du tarse sont étroitement imbriqués entre eux. Ils sont
particulièrement accessibles le long de la face dorsale du pied.
} Phalanges
}
Fig. 7.26. Vue plantaire du pied droit Os sésamoïdes
Os du métatarse
Os cuboïde
Os naviculaire
Calcanéus
Talus
Os du métatarse
Os cunéiforme médial
Os cunéiforme moyen
Os cuboïde Os cuboïde
Os cunéiforme latéral
Talus
Os naviculaire Os du métatarse
Talus
}
Base
Diaphyse Articulations
métatarso-phalangiennes
Tête
Calcanéus Articulations
inter-phalangiennes
Trochlée
fibulaire
Phalanges Talus
}
Calcanéus
Tubérosité
calcanéenne
X 349
La jambe et le pied
Pistes de repères osseux de la cheville
et du pied
Les pistes de repères osseux du pied explorent l’ar-
rière-pied et l’avant-pied en premier, suivis par les
structures plus difficiles à identifier du médio-pied.
b
b
La Piste 1, « Petite route de campagne », permet de
a a localiser les os et les repères osseux de l’arrière-pied et
de la cheville.
d a Malléoles latérale et médiale
c
b Sillons malléolaires
c Calcanéus
Tubérosité calcanéenne
Sustentaculum tali
Trochlée fibulaire
d Talus
Tête
Trochlée
Tubercule médial
X 351
La jambe et le pied
Calcanéus
Tubérosité calcanéenne, sustentaculum tali et trochlée fibulaire
Le calcanéus est un os grand et solide qui forme le talon du Le sustentaculum tali est situé à la face médiale du calcanéus,
pied. Il se trouve sous le talus et s’étend sur 5 cm en direction à 2-3 cm de la malléole médiale en direction distale (fig. 7.35). En
postérieure à partir de la malléole. Bien que situées sous des forme de planche, le sustentaculum tali sert de support au talus
tendons, les faces médiale et latérale du calcanéus sont facile- sur le calcanéus. Il donne également attache au ligament deltoïde
ment palpables. La tubérosité calcanéenne est une zone arron- (p. 391) et se trouve sous les tendons fléchisseurs. Seule sa petite
die située à la face postérieure du calcanéus. Le tendon calcanéen pointe est accessible.
s’insère sur la partie supérieure de la tubérosité calcanéenne. La trochlée fibulaire se trouve à la face latérale du pied
(fig. 7.34). Située à 2-3 cm de la malléole latérale en direction
distale, la trochlée est une petite saillie superficielle qui dépasse
de la surface du calcanéus pour aider à stabiliser les muscles
fibulaires (p. 369).
Surface articulaire
de l’os cuboïde
Sustentaculum
tali
Sillon d’insertion du Sillon d’insertion du
tendon du muscle tendon du muscle long Fig. 7.35. Vue médiale du
Fig. 7.34. Vue latérale du calcanéus droit long fibulaire fléchisseur de l’hallux calcanéus droit
Calcanéus
1) Partenaire allongé sur le dos ou assis. Promenez vos doigts
en direction distale de la malléole jusqu’au talon. Palpez et
explorez la forme et la circonférence de la partie postérieure
du calcanéus.
2) Déplacez-vous jusqu’à la face plantaire du pied pour localiser
la tubérosité située à la base du talon (fig. 7.36). Elle aura
plus l’aspect d’une zone plate que d’une bosse marquée.
Posez une main sur les malléoles et l’autre sur la tubérosité.
Remarquez jusqu’où le calcanéus s’étend en direction postérieure.
X 353
La jambe et le pied
Talus
Tête, trochlée et tubercule médial
Le talus comporte trois points de repère accessibles. La tête tés distales de la fibula et du tibia (fig. 7.40). La partie antérieure
est la partie ronde, antérieure, qui s’articule avec l’os naviculaire de la trochlée est située entre les malléoles. Enfin, le petit tuber-
(fig. 7.39). La partie médiale de la tête est accessible derrière cule médial du talus (fig. 7.40) se trouve en position postérieure
le tubercule naviculaire (p. 359). La trochlée, qui est la grande par rapport à la malléole médiale et donne attache au ligament
saillie supérieure du corps du talus, est coincée entre les extrémi- deltoïde (p. 391).
Tubercule
latéral
Tubercule
médial
Canal tarsien
Fig. 7.39. Vue latérale du Fig. 7.40. Vue médiale du talus droit
talus droit Processus latéral
Tête du talus
1) Partenaire allongé sur le dos ou assis, cheville en position
neutre. Localisez le tubercule naviculaire (p. 359).
2) Faites glisser vos doigts en direction proximale du tubercule
jusqu’à la tête du talus. La tête peut apparaître comme un
creux par rapport au tubercule.
3) Effectuez des inversions et des éversions passives du pied
afin de faire clairement la distinction entre ces deux repères.
L’inversion du pied fait ressortir le tubercule naviculaire.
L’éversion du pied, en revanche, fait ressortir la tête du talus.
Si vous tracez une ligne entre la malléole médiale et le tubercule
naviculaire, la tête du talus sera située sur cette ligne (fig. 7.41).
Trochlée du talus
X 355
La jambe et le pied
Premier métatarsien
Contrairement aux os métatarsiens longs et fins des orteils 2
à 5, le premier métatarsien est court et trapu. Ses faces dorsale
et médiale sont superficielles et facilement accessibles, tandis
que sa face plantaire est enfouie sous plusieurs muscles épais
(fig. 7.45). L’extrémité proximale du premier métatarsien s’élar-
git pour s’articuler avec l’os cunéiforme médial. Cette articula-
tion forme souvent une crête visible sur le dessus du pied qui
Fig. 7.45. Vue médiale du pied droit, la zone ombrée indiquant peut être irritée par le port de chaussures serrées.
la masse musculaire située le long de la face plantaire du pied
Os cunéiforme
Phalanges
médial Contrairement à l’hallux, les orteils 2 à 5 comportent chacun
Diaphyse du premier trois phalanges. Chaque orteil est constitué de deux articula-
métatarsien tions : l’articulation inter-phalangienne proximale et l’articula-
tion inter-phalangienne distale.
Fig. 7.46. Vue dorso-médiale du pied droit 1) Partenaire assis ou allongé sur le dos. Palpez l’ensemble des
surfaces des orteils en prêtant attention au tissu fin recou-
vrant leurs faces internes. Explorez un orteil à la fois, en
déplaçant lentement chacun d’entre eux à travers toute son
amplitude de mouvement (fig. 7.47)..
Os métatarsiens
1) Partenaire assis ou allongé sur le dos. Saisissez son pied des
deux mains et palpez la tête de chacun des os métatarsiens
à la face dorsale du pied. Fig. 7.48. Exploration des
deuxième à cinquième métatar-
2) Utilisez les extrémités de vos deux pouces pour explorer
siens
la longueur de chacun des os ainsi que les espaces qui les
entourent. Suivez la diaphyse de chaque os métatarsien en
direction proximale (fig. 7.48). Observez comme elle s’élar-
git pour former la base du métatarsien.
S’il a sans aucun doute protégé nos pieds et réduit le nombre chevilles
foulées, le port de chaussures a également causé des dommages consi-
dérables à nos voûtes plantaires. Avec le support externe constitué par
les chaussures, elles n’ont plus besoin de s’adapter aux irrégularités du
terrain, ce qui entraîne un affaiblissement de la musculature normale-
ment censée jouer un rôle de support. Au bout du compte, la voûte du
côté médial du pied s’affaisse, ce qui provoque une pathologie couram-
ment appelée « pied plat ».
X 357
La jambe et le pied
Piste 3 : « La voûte »
Os cunéiformes médial, moyen
et latéral
Les trois os cunéiformes sont alignés entre l’os naviculaire,
le talus et les os métatarsiens. L’os cunéiforme médial donne
attache au muscle tibial antérieur et au muscle tibial postérieur.
Il est accessible au niveau de ses faces dorsale et médiale. Les os
cunéiformes moyen et latéral, pris en sandwich entre l’os cunéi-
Talus forme médial et l’os cuboïde, sont accessibles au niveau de leurs
Os naviculaire Os
faces dorsales.
cunéiformes
Les mammifères comme les chats et les chiens sont appelés digitigrades, ce qui signifie
qu’ils marchent sur leurs orteils (doigts). Lorsque les digitigrades se tiennent en position
debout, leurs os du tarse et leurs os métatarsiens ne sont pas en contact avec le sol et
semblent former la jambe. C’est pourquoi la cheville d’un chien ou d’un chat est souvent
confondue avec son genou, tandis que le genou à proprement parler semble se trouver
en hyperextension.
Les digitigrades sont surélevés sur leurs orteils de cette façon pour augmenter leur
hauteur, ce qui améliore leur perception sensorielle et augmente la longueur de leurs
foulées. Genou
Les animaux à sabots, appelés onguligrades, vont encore plus loin que les digitigrades en
soulevant toutes leurs phalanges à l’exception de la plus distale. Avec cette posture large
à quatre points d’appui, ces animaux marchent littéralement sur les pointes de leurs
orteils en permanence.
En marchant « sur la pointe des pieds », vous vous apercevrez rapidement qu’aucun Cheville
de ces schémas ne fonctionne chez les humains. Nous sommes des plantigrades, ce qui
signifie que nous marchons sur la plante de nos pieds. Étant donné que nous sommes Os
également bipèdes, nous devons poser nos pieds bien à plat et appuyer tous leurs os métatarsiens
fermement sur le sol afin de rester en équilibre. Patte arrière d’un chien
Os cuboïde
Comme son nom l’indique, l’os cuboïde a une forme cubique.
Il est entouré sur trois de ses quatre faces par les quatrième et
cinquième métatarsiens, l’os cunéiforme latéral et le calcanéus.
La face dorsale de l’os cuboïde est partiellement recouverte par
le ventre du muscle court extenseur des orteils (p. 377). Parce
qu’il est situé dans un espace confiné et recouvert par le muscle
court extenseur des orteils, seule une partie de l’os cuboïde est
accessible.
X 359
La jambe et le pied
Muscles de la jambe et du pied
Comme l’avant-bras et la main, la jambe et le pied comportent c) Les muscles extenseurs de la cheville et des orteils (muscle
de nombreux muscles. La plupart sont directement ou partielle- tibial antérieur, muscle long extenseur des orteils et muscle
ment accessibles et leurs noms en disent long sur leurs actions. long extenseur de l’hallux) sont disposés en couches voisines
La plupart des muscles de la jambe peuvent être divisés en quatre à la face antérieure de la jambe et au dos du pied.
groupes : d) Les petits muscles fléchisseurs de la cheville et des orteils
a) Les grands muscles gastrocnémien et soléaire constituent comprennent le muscle tibial postérieur, le muscle long
les « muscles du mollet », situés à la face postérieure de la fléchisseur des orteils et le muscle long fléchisseur de l’hal-
jambe. lux. Ils sont situés sous les muscles gastrocnémien et soléaire
b) Les muscles long fibulaire et court fibulaire sont des à la face postérieure de la jambe.
muscles fins situés le long de la face latérale de la jambe.
Muscles ischio-jambiers
Muscle gastrocnémien
(en coupe)
Muscle plantaire
Muscle poplité
Muscle soléaire
Muscle gastrocnémien
(en coupe à droite)
Muscle soléaire
Tendon calcanéen
Rétinaculum
des fléchisseurs Rétinaculum supérieur
des muscles fibulaires
Calcanéus
Fig. 7.53. Vue postérieure de la jambe droite Fig. 7.54. Vue postérieure de la jambe droite
faisant apparaître les muscles superficiels faisant apparaître les muscles profonds
Tubérosité tibiale
Diaphyse du tibia
Muscle gastrocnémien
Muscle soléaire
c d
b e
Fig. 7.55. Vue antérieure Fig. 7.56. Vue latérale
de la jambe et du pied droits a de la jambe et du pied droits
Fibula
Tibia f a) Muscle tibial antérieur
b) Muscle long extenseur de l’hallux
Membrane
g
c) Muscle long extenseur des orteils
interosseuse d) Muscle long fibulaire
h
e) Muscle court fibulaire
f) Muscle long fléchisseur de l’hallux
Fig. 7.57. Vue postéro-médiale de la jambe i g) Muscle tibial postérieur
et du pied droits en coupe transversale h) Muscle long fléchisseur des orteils
j
i) Muscle soléaire
j) Tendon calcanéen
X 361
La jambe et le pied
Muscles synergistes (travaillant ensemble)
* Muscles non représentés
Cheville
(articulation talo-crurale)
Flexion plantaire
Muscle gastrocnémien
Muscle soléaire
Muscle tibial postérieur
Muscle long fibulaire (participe)
Muscle court fibulaire (participe)
Muscle long fléchisseur des orteils (faible)
Muscle long fléchisseur de l’hallux (faible)
Muscle plantaire (faible)
Vue postérieure
Vue postéro-latérale
Inversion
Muscle tibial antérieur Éversion
Muscle tibial postérieur
Muscle long fléchisseur des orteils Muscle long fibulaire
Muscle long fléchisseur de l’hallux Muscle court fibulaire
Muscle long extenseur de l’hallux Vue antérieure Muscle long extenseur
des orteils
Vue postérieure
Vue antéro-latérale
Vue antéro-latérale
Vue postéro-plantaire
La grande masse musculaire de la face postérieure de la jambe A Flexion du genou (articulation tibio-fémorale)
se compose des muscles gastrocnémien et soléaire. Ensemble, ils Flexion plantaire de la cheville (articulation talo-crurale)
forment ce qu’on appelle communément le muscle triceps sural,
qui s’insère sur le solide tendon calcanéen (tendon d’Achille). O Condyles du fémur, faces postérieures
Les muscles gastrocnémien et soléaire sont tous deux facilement
accessibles. I Calcanéus, via le tendon calcanéen
Le muscle gastrocnémien, superficiel, comporte deux chefs
et traverse deux articulations – le genou et la cheville (fig. 7.58). N Nerf tibial
Émergeant d’entre les tendons des muscles ischio-jambiers, les
chefs courts du muscle gastrocnémien descendent jusqu’à la Muscle soléaire
moitié du mollet puis rejoignent le tendon calcanéen. Même si
son nom (signifiant « ventre de la jambe » en grec) suggère que A Flexion plantaire de la cheville (articulation talo-crurale)
le muscle gastrocnémien est bien arrondi, il est en réalité relati-
vement fin par rapport à l’épais muscle soléaire. O Ligne soléaire, face postérieure du tibia et partie proxi-
Bien que le muscle soléaire soit situé sous le muscle gastrocné- male et postérieure de la fibula
mien, ses fibres médiales et latérales font saillie sur les côtés de
la jambe et se prolongent plus loin distalement que les chefs du I Calcanéus, via le tendon calcanéen
muscle gastrocnémien (fig. 7.59). Le muscle soléaire est parfois
qualifié de « second cœur » en raison du rôle important que ses N Nerf tibial
puissantes contractions jouent dans le retour du sang des jambes
vers le coeur.
Condyles
du fémur
(profonds) O
Tête de la O
Muscle
fibula
gastrocnémien
Muscle soléaire
I
Tendon
Tendon
calcanéen
calcanéen
Calcanéus
Fig. 7.58. Vue postérieure Fig.. 7.59.Vue postérieure de la jambe droite, Fig. 7.60. Vue postérieure de
de la jambe droite muscle gastrocnémien non représenté la jambe droite avec le pied en
flexion plantaire, montrant les
origines et l’insertion
Muscle soléaire
Muscle
gastrocnémien
Pourquoi le tendon calcanéen était-il à l’origine appelé par laquelle elle le tenait. Après avoir combattu pendant
tendon d’Achille ? Alors qu’il venait de naître, Achille, le la Guerre de Troie, Achille fut blessé mortellement
guerrier de la mythologie grecque, fut plongé dans le lorsqu’une flèche transperça son talon. L’expression
fleuve Styx par sa mère pour le rendre invulnérable. Il « talon d’Achille » fait ainsi référence à une faiblesse
fut complètement immergé à l’exception de la cheville légère mais fatale.
X 365
La jambe et le pied
Muscles gastrocnémien et soléaire – Muscles gastrocnémien et soléaire –
debout allongé sur le ventre
1) Bien que ces muscles soient situés à la face postérieure de 1) Partenaire allongé sur le ventre. Pliez son genou à 90° et
la jambe, ils sont accessibles par leur face antérieure. Votre explorez les ventres mous et massifs des muscles gastrocné-
partenaire se tenant debout, localisez la diaphyse du tibia. mien et soléaire ainsi que l’épais tendon calcanéen.
2) Faites glisser vos doigts en direction médiale à partir de la 2) Lorsque le genou est en flexion, le muscle gastrocnémien
diaphyse du tibia et sentez le faisceau de muscles qui fait est raccourci et inefficace en tant que fléchisseur plantaire.
saillie le long de la face médiale de la jambe (fig. 7.63). Ce Isolez le muscle soléaire en demandant à votre partenaire
tissu est le muscle triceps sural. d’effectuer en douceur une flexion plantaire contre votre
3) Demandez à votre partenaire de s’allonger sur le dos et, les résistance. Remarquez comme l’épais muscle soléaire se
tissus étant détendus, remarquez comme votre pouce peut contracte tandis que les ventres fins et superficiels du
s’enfoncer le long du bord médial de la diaphyse du tibia muscle gastrocnémien restent détendus (fig. 7.64).
pour localiser spécifiquement le muscle soléaire.
Sentez-vous la différence de texture entre les ventres musculaires
charnus et le tendon calcanéen dur et dense (fig. 7.65) ?
Muscle gastrocnémien
Muscle soléaire
Diaphyse du tibia
Muscle soléaire
N Nerf tibial
Muscle plantaire
Tête de la fibula
Muscle plantaire (profonde)
Muscle
gastrocnémien
Tendon du muscle
plantaire
X 367
La jambe et le pied
Muscle poplité
Comme son nom l’indique, le muscle poplité est situé dans 1) Partenaire allongé sur le ventre avec le genou fléchi. Accédez
l’espace poplité. Ce muscle a un petit ventre court avec des à une partie du muscle poplité en localisant la tubérosité
fibres diagonales (fig. 7.68). Situé sous les fibres supérieures tibiale et en glissant en direction médiale autour du tibia
des muscles gastrocnémien et plantaire, c’est le muscle le plus jusqu’à la face postérieure de sa diaphyse.
profond de la face postérieure du genou. En raison de sa profon- 2) Explorez la face postérieure du tibia à la recherche du
deur, le muscle poplité est inaccessible. Cependant, son insertion tendon du muscle poplité en poussant sur le côté les bords
tendineuse au niveau de la face postérieure du tibia peut être des muscles soléaire et gastrocnémien qui le recouvrent
palpée. Bien que le muscle poplité soit un fléchisseur faible du (fig. 7.70).
genou, il joue un rôle essentiel dans le « déblocage » de l’articu- 3) Le muscle poplité ne se présentera pas comme une struc-
lation lorsqu’elle est en extension, d’où son titre métaphorique ture facilement palpable. Cependant, si vous palpez la zone
de « clé qui ouvre le genou ». postérieure de la diaphyse du tibia, vous vous trouverez sur
son insertion tendineuse.
A Rotation médiale du genou fléchi (articulation tibio-
fémorale)
Flexion du genou (articulation tibio-fémorale)
I
Fig. 7.69. Origine et
insertion
Muscle poplité
(profond)
Muscle gastrocnémien
O Muscle long
fibulaire Fig. 7.74. Origines et
insertions
Os cunéiforme médial
X 369
La jambe et le pied
Muscles fibulaires
1) Partenaire allongé sur le dos, sur le ventre ou sur le côté. Vous trouvez-vous à la face latérale de la jambe, entre la tête de
Posez un doigt sur la tête de la fibula et un autre sur la la fibula et la malléole latérale ? Parvenez-vous à faire la distinc-
malléole latérale. Les ventres des muscles fibulaires sont tion entre les fins muscles fibulaires et le bord latéral des plus grands
situés entre ces deux points de repère (fig. 7.75). muscles gastrocnémien et soléaire ? Sentez-vous l’insertion du tendon
2) Posez vos doigts entre ces repères et demandez à votre du muscle court fibulaire sur la base du cinquième métatarsien ?
partenaire d’effectuer alternativement des éversions et des
relâchements de son pied. Sentez la tension des muscles
fibulaires lors de l’éversion. Cette action fera parfois naître
une fossette ou un creux visible sur le côté de la jambe
(fig. 7.76). Tête de la fibula
3) Tandis que votre partenaire continue d’effectuer des éver- (profonde)
sions et des relâchements de son pied, suivez le muscle
long fibulaire proximalement en direction de la tête de la
fibula. Suivez ensuite les deux muscles en direction distale
jusqu’à l’endroit où leurs tendons s’enroulent à l’arrière de
la malléole latérale.
4) Suivez le tendon du muscle court fibulaire jusqu’à la base du
cinquième métatarsien (fig. 7.77). Fig. 7.76. Vue latérale de la jambe
droite, le partenaire effectuant une
éversion du pied
Malléole latérale
X 371
La jambe et le pied
Muscle tibial antérieur
A Inversion du pied
Flexion dorsale de la cheville (articulation talo-crurale)
Muscle long
extenseur des O Face latérale proximale du tibia et membrane interosseuse
orteils Muscle
tibial I Os cunéiforme médial et base du premier métatarsien
O antérieur
N Nerf fibulaire profond
Muscle long
extenseur de
Muscle long extenseur des orteils
l’hallux
Fig. 7.82. Origines et A Extension des orteils 2 à 5 (articulations métatarso-phalan-
insertions gienne et inter-phalangienne)
Flexion dorsale de la cheville (articulation talo-crurale)
Éversion du pied
extenseur des
orteils Flexion dorsale de la cheville (articulation talo-crurale)
Inversion du pied
Rétinaculums
des extenseurs
Tendon du muscle
long extenseur de
l’hallux
Rétinaculums
des extenseurs
X 373
La jambe et le pied
Muscles fléchisseurs de la cheville
et des orteils
Muscle tibial postérieur
Muscle long fléchisseur des orteils
Muscle long fléchisseur de l’hallux
Enfouis sous les muscles gastrocnémien et soléaire à la face tice entre la diaphyse du tibia et le bord du tendon calcanéen est
postérieure de la jambe se trouvent trois muscles fins qui assu- l’endroit où les fibres et les tendons les plus distaux des muscles
rent principalement l’inversion du pied et la flexion des orteils. fléchisseurs peuvent être palpés directement (fig. 7.89). Les
Les trois muscles sont pratiquement inaccessibles, excepté dans tendons de ces trois muscles s’enroulent autour de la malléole
une zone restreinte à la face médiale de la jambe. Ce petit inters- médiale et passent sous le rétinaculum des fléchisseurs. L’artère
tibiale et le nerf tibial sont situés entre les tendons à la face
médiale de la cheville.
Tibia
Fibula
Muscle tibial
postérieur
Rétinaculum des
fléchisseurs
Calcanéus
Membrane
Muscle long interosseuse
fléchisseur des
orteils
Muscle long
Rétinaculum des fléchisseur de
fléchisseurs l’hallux
N Nerf tibial
N Nerf tibial
Muscle tibial
postérieur {
I Muscle long
Muscle long fléchisseur des
fléchisseur de orteils
l’hallux
X 375
La jambe et le pied
Posez vos doigts sur les ventres distaux et demandez à votre
Ensemble des muscles fléchisseurs partenaire de remuer lentement tous ses orteils. Sentez-vous
le déplacement des muscles ou des tendons ? Pouvez-vous localiser le
1) Partenaire allongé sur le dos, sur le ventre ou sur le côté.
sillon malléolaire médial (p. 351) et sentir les tendons qui se trouvent à
Localisez la malléole médiale. Faites glisser vos doigts en
l’intérieur et à la face postérieure de ce dernier ? Pouvez-vous localiser
direction postérieure et proximale jusqu’à l’espace situé
le pouls de l’artère tibiale ?
entre la diaphyse postérieure du tibia et le tendon calca-
néen.
2) Explorez cette zone à la recherche des ventres et des
tendons distaux de ces muscles (fig. 7.91). Suivez les tendons
distalement derrière la malléole médiale.
3) Bien qu’il soit difficile d’isoler des tendons spécifiques, celui
du muscle tibial postérieur sera le plus antérieur. Demandez
à votre partenaire d’effectuer une inversion de son pied
tandis que vous suivez ce tendon autour de la cheville
jusqu’à la plante du pied.
Fig. 7.91. Vue médiale de la jambe et du pied droits, votre partenaire remuant ses orteils
Malléole médiale
Nerf tibial
Muscle
court
Muscle court fléchisseur
Muscle
extenseur des des orteils
abducteur
orteils de l’hallux
Muscle
abducteur du
petit orteil
Fig. 7.92. Vue dorsale du pied droit Fig. 7.93. Vue plantaire du pied droit Fig. 7.94. Vue plantaire du pied droit
Phalange proximale
Muscle abducteur du
petit orteil
Muscle abducteur
de l’hallux
Calcanéus
Fig. 7.98. Vue plantaire du pied droit, flexion du Fig. 7.99. Vue plantaire, abduction du cinquième
premier orteil contre une résistance orteil contre une résistance
Parce qu’ils portent le poids du corps pendant la station debout, la marche et la course, les pieds
sont parfois qualifiés de « petits soldats ». Par rapport à la station debout, la marche multiplie la pres-
sion subie par le pied par deux, et la course par quatre.
Ces contraintes requièrent que le pied ne soit pas simplement conçu pour reposer tranquillement
à plat sur le sol. C’est pourquoi les os et ligaments du pied sont agencés de manière à former
trois arcades – l’arcade longitudinale médiale, l’arcade longitudinale latérale et l’arcade
transverse. Ces arcades sont reliées à trois points de contact : le calcanéus et les longitudinale la
tér
têtes des premier et cinquième métatarsiens. ale
tra
Les trois arcades soulèvent ensemble la partie centrale du pied, créant dinale médiale
nsvers
gitu
une structure dont la forme est idéale pour distribuer et absorber le lon
poids du corps. Les arcades aident également la face plantaire du
e
X 379
La jambe et le pied
Autres muscles du pied
Muscle court extenseur de l’hallux (gauche)
A Extension du premier orteil (articulation métatarso-
phalangienne)
N Nerf fibulaire
O Chef oblique :
Bases des deuxième à quatrième métatarsiens
Chef transverse :
Ligament plantaire des troisième à cinquième articu-
lations métatarso-phalangiennes
N Nerf plantaire médial et nerf plantaire latéral Fig. 7.107. Vue plantaire
du pied droit
X 381
La jambe et le pied
Autres structures du genou et de la jambe
Articulation
tibio-fémorale
Fémur
Ménisque médial
Ménisque latéral
Ménisque latéral
Tibia Fibula
Face antérieure
Surface articulaire supérieure
du tibia (facette médiale) Surface articulaire supérieure
du tibia (facette latérale)
Ménisque latéral
Fig. 7.110. Vue supérieure
du tibia droit
Membrane interosseuse
Tibia
Fibula
X 383
La jambe et le pied
Ligaments collatéraux fibulaire
et tibial
Le ligament collatéral fibulaire est une bande fine mais
résistante qui s’étend de l’épicondyle latéral du fémur à
Condyle la tête de la fibula en traversant l’articulation du genou
latéral (fig. 7.108). Il est superficiel et situé entre le tendon du
muscle biceps fémoral et le tractus ilio-tibial.
Le large ligament collatéral tibial est situé à la face
Ligament superficielle de la capsule articulaire du genou mais peut
collatéral ne pas être aussi facile à isoler que son homologue latéral.
fibulaire
S’étendant sur près de 5 cm en direction distale par rapport
Tête de la à l’articulation du genou, il est situé sous le tendon de la
fibula patte d’oie (fig. 7.108).
Les deux ligaments collatéraux résistent à la rotation
médiale du genou. Le ligament collatéral fibulaire stabilise
également le genou contre les tensions responsables du genu
varum (jambe arquée, souvent observée chez les cowboys),
tandis que le ligament collatéral tibial protège contre les
tensions responsables du genu valgum (genou cagneux). Un
Fig. 7.112. Vue latérale du genou droit exemple serait un coup asséné sur la face latérale de l’articu-
lation du genou par un casque de football américain.
Ménisques du genou
Les ménisques sont des disques fibrocartilagineux reliés aux
condyles du tibia (fig. 7.110). Ils sont non seulement importants
pour la répartition du poids et la réduction des frottements,
mais permettent également aux condyles fémoraux arrondis de
reposer sans difficulté sur la surface plane des plateaux tibiaux. Fig. 7.114. Vue médiale du genou droit
Le bord du ménisque médial peut être palpé juste au-dessus du
bord du plateau tibial médial. Le ménisque latéral, plus petit et
plus mobile, est difficilement accessible.
Ménisque médial
1) Partenaire assis avec le genou fléchi. Posez votre pouce
au-dessus du plateau tibial médial dans l’espace articulaire
situé entre le fémur et le tibia.
2) Saisissez la jambe avec votre autre main et effectuez une
lente rotation médiale du genou (fig. 7.115).
3) Lors de la rotation postérieure de la face médiale du tibia,
le bord du ménisque médial sera poussé en direction anté-
rieure contre votre pouce. La sensation peut-être assez
subtile – une légère pression contre la pulpe de votre pouce.
Votre pouce se trouve-t-il dans l’espace articulaire du genou ?
Si vous passez lentement d’une rotation latérale à une rotation
médiale du genou, sentez-vous une différence sous votre
pouce ?
Fig. 7.115. Vue antérieure du genou
droit fléchi
Ménisques
X 385
La jambe et le pied
Bourses du genou
Les énormes pressions subies, les mouvements répétitifs et le
frottement des tendons mettent constamment l’articulation du
Bourse située sous le chef
du muscle gastrocnémien
genou à rude épreuve. Une dizaine de bourses aident à protéger
l’articulation et les structures environnantes. Les plus impor-
Tendon du muscle
tantes d’entre elles sont représentées ici (fig. 7.116).
quadriceps fémoral
Située à la face superficielle de la patella, la bourse pré-patel-
Fémur laire aide la peau à bouger librement au-dessus de la patella,
même lorsque le genou est fléchi. Le fait de trop s’agenouiller ou
Patella s’accroupir peut enflammer cette bourse vulnérable, provoquant
une pathologie appelée hygroma prérotulien et touchant particu-
Bourse pré-patellaire lièrement les personnes effectuant souvent ces mouvements
dans le cadre de leur travail, telles que le personnel d’entretien
ou les charpentiers.
Ligament patellaire La bourse sous-cutanée infra-patellaire et la bourse infra-
patellaire profonde sont situées des deux côtés du ligament
patellaire. La bourse profonde réduit le frottement entre le
Bourse sous-cutanée
tendon et la surface du tibia. La bourse superficielle peut s’irriter
infra-patellaire
suite à un agenouillement prolongé (chez les adeptes pratiquants
Bourse infra-patellaire de différentes religions par exemple).
profonde La bourse de la patte d’oie sert de tampon entre les tendons
de la patte d’oie (ceux du muscle gracile, du muscle sartorius et
Tibia du muscle semi-tendineux) et le tibia.
Lorsqu’elles sont enflammées, les bourses superficielles du
Fig. 7.116. Coupe transversale latérale du genou sont palpables et parfois visibles. En revanche, dans les
genou, bourse de la patte d’oie non repré- conditions normales, elles sont impalpables.
sentée
Artère poplitée
L’artère poplitée est une ramification de l’artère fémorale qui
traverse la fosse poplitée à l’arrière du genou. Elle est située en
profondeur dans la fosse et son pouls peut par conséquent être
difficile à détecter.
Muscle gastrocnémien
X 387
La jambe et le pied
Autres structures de la cheville et du pied
Tibia Fibula
Articulation talo-crurale
Talus
Ligament
tibio-fibulaire
postérieur
Ligament
Ligament
deltoïde
talo-fibulaire
postérieur
Ligament
Ligament tibio-fibulaire Ligament tibio-fibulaire
talo-calcanéen Ligament postérieur antérieur
postérieur calcanéo-fibulaire Malléole latérale Ligament
talo-fibulaire
antérieur
Calcanéus Ligament
talo-fibulaire
Fig. 7.120. Vue postérieure de la cheville postérieur
droite montrant les ligaments de l’articula-
tion talo-crurale
Ligament
calcanéo-fibulaire
Ligament deltoïde
{
Ligament tibio-talaire
antérieur
Ligament tibio-naviculaire
Os naviculaire
Sustentaculum tali
Calcanéus
Ligament talo-calcanéen postérieur Talus
Os naviculaire Talus Sustentaculum tali Ligament
talo-naviculaire
Fig. 7.123. Vue médiale de la cheville
droite montrant les ligaments des Os
articulations talo-tarsiennes naviculaire
Ligament Os naviculaire
plantaire long
Ligament calcanéo-
Ligament naviculaire plantaire
calcanéo-cuboïdien (ou ligament ressort)
plantaire
(ou ligament plantaire court)
X 389
La jambe et le pied
Ligaments du pied
Ligaments
intercunéiformes
dorsaux
Ligament
cunéo-cuboïdien
dorsal
Fig. 7.126. Vue médiale de la cheville droite Fig. 7.127. Vue latérale de la cheville droite montrant
montrant les ligaments des articulations sous-talaires les ligaments des articulations inter-tarsiennes
Tendon du
muscle long
Ligaments Tendon du muscle long fléchisseur de
tarso-métatarsiens fléchisseur des orteils l’hallux
dorsaux Tendon du muscle court (en coupe) (en coupe)
fléchisseur des orteils
Ligaments (en coupe)
métatarsiens
dorsaux
Ligaments
métatarsiens
transverses profonds
Ligament calcanéo-naviculaire
plantaire (ou ligament ressort)
Le ligament ressort est une petite bande de tissu solide qui
joue un rôle important dans la stabilisation de l’arcade longitudi-
nale médiale du pied (fig. 7.130). Situé le long de la face médiale
du pied, le ligament s’étend du sustentaculum tali jusqu’au Fig. 7.131. Ligament
tubercule naviculaire et peut se trouver sous le tendon du muscle deltoïde
tibial postérieur. Le ligament ressort peut être extrêmement
douloureux à la pression et il convient donc d’y accéder avec
délicatesse. Veillez à communiquer avec votre partenaire lors de
cette manipulation.
X 391
La jambe et le pied
Rétinaculums de la cheville
Les tendons des muscles extenseurs (p. 371) sont soutenus par
Rétinaculum supérieur les rétinaculums supérieur et inférieur des extenseurs. Le rétina-
des extenseurs culum supérieur des extenseurs est large et traverse l’avant de
Malléole médiale la cheville en position immédiatement proximale par rapport aux
Malléole malléoles. Le rétinaculum inférieur des extenseurs est en forme
latérale de « Y » et prend son origine en position distale par rapport à
Rétinaculum inférieur la malléole latérale sur le calcanéus. Il traverse la cheville puis se
des extenseurs divise, l’une des fourches s’insérant sur la malléole médiale et
l’autre sur l’os naviculaire (fig. 7.133).
Les muscles fibulaires sont stabilisés par les rétinaculums supé-
rieur et inférieur des muscles fibulaires. Le rétinaculum supérieur
Fig. 7.133. Vue dorsale de des muscles fibulaires s’étend de la malléole latérale au calcanéus,
la cheville et du pied droits tandis que le rétinaculum inférieur des muscles fibulaires fixe les
tendons des muscles fibulaires à la trochlée fibulaire.
Le rétinaculum des fléchisseurs est une large bande s’éten-
dant de la face médiale du calcanéus à la malléole médiale. Il est
conçu pour maintenir en place les tendons des muscles fléchis-
seurs, l’artère tibiale et le nerf tibial (fig. 7.136).
Aponévrose plantaire
L’aponévrose plantaire (ou fascia plantaire) est une bande de Fig. 7.136. Vue médiale de la cheville droite
fascia épaisse et superficielle qui s’étend du talon jusqu’à l’avant-
pied (fig. 7.137). Elle trouve son origine au niveau de la tubéro-
sité calcanéenne et se prolonge en direction des têtes métatar-
siennes. Elle joue un rôle important dans le soutien de l’arcade
longitudinale du pied. L’aponévrose plantaire se trouvant entre
la peau et les muscles du pied, elle peut être difficile à isoler des
tissus environnants. Fig. 7.137. Vue plantaire du pied droit
X 393
La jambe et le pied
Artère dorsale Artère dosale du pied
du pied
Située entre le premier et le deuxième os métatarsien, l’artère
dosale du pied (ou artère pédieuse) s’étend superficiellement le long
de la face dorsale du pied.
a
b Bourses calcanéennes
La bourse calcanéenne (a) se trouve entre le point d’insertion du
tendon calcanéen et la peau qui le recouvre. La bourse rétro-calca-
néenne (b) est située du côté opposé au tendon calcanéen. Elle sert
de rembourrage entre le tendon et le calcanéus.
Les deux bourses sont impalpables. Cependant, les chaussures
serrées, et en particulier celles à talons hauts, peuvent provoquer
leur épaississement ou leur inflammation.
X 395
Muscles synergistes
Muscle court radial (ou muscle court Muscle extenseur de l’index – participe Muscle semi-épineux de la tête (ou grand
extenseur radial du carpe) complexus)
Muscle extenseur ulnaire du carpe Opposition du petit doigt Muscle carré des lombes (participe)
Muscle extenseur commun des doigts Muscle opposant du petit doigt Muscles intertransversaires
(participe) Muscle abducteur du petit doigt (bilatéralement)
(participe) Muscle inter-épineux
Flexion Muscle court fléchisseur du petit doigt Muscle grand dorsal (lorsque le bras est
Muscle grand palmaire (participe) fixe, p. 79).
Muscle fléchisseur ulnaire du carpe
Muscle long palmaire Rotation (tous unilatéralement)
Muscle fléchisseur superficiel des doigts
Pouce (p. 139) Muscle multifidus (du côté opposé au
(premières articulations carpo-
Muscle fléchisseur profond des doigts muscle)
métacarpienne et métacarpo-
(participe) Muscles rotateurs (du côté opposé au
phalangienne)
muscle)
Abduction (déviation radiale) Muscle oblique externe (du côté opposé
Flexion
Muscle long radial Muscle long fléchisseur du pouce au muscle)
Muscle court radial Muscle court fléchisseur du pouce Muscle oblique interne (du côté du
Muscle grand palmaire Muscle adducteur du pouce (participe) muscle)
Adduction (déviation ulnaire) Muscle interosseux palmaire (premier) – Flexion latérale
Muscle extenseur ulnaire du carpe participe (unilatéralement du côté du muscle)
Muscle fléchisseur ulnaire du carpe Extension Muscle épineux
Muscle long extenseur du pouce Muscle longissimus
Muscle ilio-costal
Main et doigts (p. 139) Muscle court extenseur du pouce
Muscle carré des lombes
(articulations métacarpo-phalangienne, Muscle long abducteur du pouce
Muscle interosseux palmaire (premier) – Muscle oblique externe
inter-phalangienne proximale et inter-
participe Muscle oblique interne
phalangienne distale)
Muscles intertransversaires
Flexion de l’index à l’auriculaire Abduction Muscle grand dorsal (p. 79)
Muscle fléchisseur superficiel des doigts Muscle long abducteur du pouce
Muscle fléchisseur profond des doigts Muscle court abducteur du pouce
Côtes/Thorax (p. 201)
Muscle court fléchisseur du petit doigt Adduction
(auriculaire) Muscle adducteur du pouce Élévation/Expansion
Muscles lombricaux Muscle interosseux palmaire (premier) Muscle scalène antérieur (bilatéralement)
Muscles interosseux dorsaux (de l’index à Muscle scalène moyen (bilatéralement)
l’annulaire) – participent Opposition Muscle scalène postérieur
Muscles interosseux palmaires (index, Muscle opposant du pouce (bilatéralement)
annulaire et auriculaire) – participent Muscle court fléchisseur du pouce Muscle sterno-cléido-mastoïdien
(participe) (participe)
Extension de l’index à l’auriculaire Muscle court abducteur du pouce Muscles intercostaux externes
Muscle extenseur commun des doigts (participe) (participent)
Muscle extenseur de l’index Muscle dentelé postérieur et supérieur
Muscles lombricaux Muscle grand pectoral (peut participer si
Muscles interosseux dorsaux (de l’index à Colonne vertébrale le bras est fixe)
l’annulaire) – participent (p. 200-201) Muscle petit pectoral (si la scapula est
Muscles interosseux palmaires (index, fixe)
annulaire et auriculaire) – participent Flexion Muscle dentelé antérieur (si la scapula
Muscle droit de l’abdomen est fixe)
Abduction de l’index à l’auriculaire Muscle oblique externe (bilatéralement) Muscle sub-clavier (première côte)
Muscles interosseux dorsaux (de l’index à Muscle oblique interne (bilatéralement)
l’annulaire) Abaissement/Dépression
Muscle abducteur du petit doigt Extension Muscles intercostaux internes
(auriculaire) Muscle épineux (bilatéralement) (participent)
Muscle longissimus (bilatéralement) Muscle dentelé postérieur et inférieur
Adduction de l’index à l’auriculaire Muscle ilio-costal (bilatéralement)
Muscles interosseux palmaires (index, Muscle multifidus (bilatéralement) Muscles de l’inspiration
annulaire et auriculaire) Muscles rotateurs (bilatéralement) Diaphragme
X 397
Muscles synergistes
Extension Genou (p. 299) phalangienne proximale et inter-
Muscle biceps fémoral (articulation tibio-fémorale) phalangienne distale)
Muscle semi-tendineux
Flexion Inversion
Muscle semi-membraneux
Muscle biceps fémoral Muscle tibial antérieur
Muscle grand glutéal (toutes les fibres)
Muscle semi-tendineux Muscle tibial postérieur
Muscle moyen glutéal (fibres
Muscle semi-membraneux Muscle long fléchisseur des orteils
postérieures) Muscle long fléchisseur de l’hallux
Muscle grand adducteur (fibres Muscle gracile
Muscle sartorius Muscle long extenseur de l’hallux
postérieures)
Muscle gastrocnémien Éversion
Rotation médiale (rotation interne) Muscle poplité Muscle long fibulaire
Muscle semi-tendineux Muscle plantaire (faible) Muscle court fibulaire
Muscle semi-membraneux Muscle long extenseur des orteils
Extension
Muscle moyen glutéal (fibres antérieures)
Muscle droit fémoral Flexion des orteils 2 à 5
Muscle petit glutéal
Muscle vaste latéral du quadriceps Muscle long fléchisseur des orteils
Muscle grand adducteur
fémoral Muscle court fléchisseur des orteils
Muscle long adducteur Muscle vaste médial du quadriceps Mucles lombricaux
Muscle court adducteur fémoral Muscle carré plantaire (participe)
Muscle gracile Muscle vaste intermédiaire du quadriceps Muscles interosseux dorsaux (2e à 4e)
Muscle pectiné fémoral Muscles interosseux plantaires (3e à 5e)
Muscle tenseur du fascia lata Muscle abducteur du petit orteil (5e)
Rotation médiale du genou en flexion
Rotation latérale (rotation externe) Muscle fléchisseur du petit orteil (5e)
Muscle semi-tendineux
Muscle biceps fémoral Muscle semi-membraneux Extension des orteils 2 à 5
Muscle grand glutéal (toutes les fibres) Muscle gracile Muscle long extenseur des orteils
Muscle moyen glutéal (fibres Muscle sartorius Muscle court extenseur des orteils
postérieures) Muscle poplité (2e à 4e)
Muscle sartorius Muscles lombricaux
Muscle piriforme Rotation latérale du genou en flexion
Muscle carré fémoral Muscle biceps fémoral Adduction des orteils 2 à 5
Muscle obturateur interne Muscles interosseux plantaires (3e à 5e)
Muscle obturateur externe Cheville (p. 362) Abduction des orteils 2 à 5
Muscle jumeau supérieur (articulation talo-crurale) Muscles interosseux dorsaux (2e à 4e)
Muscle jumeau inférieur Muscle abducteur du petit doigt (5e) -
Muscle grand psoas Flexion plantaire participe
Muscle iliaque Muscle gastrocnémien
Muscle soléaire Flexion du premier orteil
Abduction Muscle tibial postérieur Muscle long fléchisseur de l’hallux
Muscle grand glutéal (toutes les fibres) Muscle long fibulaire (participe) Muscle court fléchisseur de l’hallux
Muscle moyen glutéal (toutes les fibres) Muscle court fibulaire (participe) Muscle abducteur de l’hallux (participe)
Muscle petit glutéal Muscle long fléchisseur des orteils
Extension du premier orteil
Muscle tenseur du fascia lata (faible)
Muscle long extenseur de l’hallux
Muscle sartorius Muscle long fléchisseur de l’hallux
Muscle court extenseur de l’hallux
Muscle piriforme (lorsque la hanche est (faible)
en flexion) Muscle plantaire (faible) Adduction du premier orteil
Muscle adducteur de l’hallux
Adduction Flexion dorsale
Muscle grand adducteur Muscle tibial antérieur Abduction du premier orteil
Muscle long adducteur Muscle long extenseur des orteils Muscle abducteur de l’hallux
Muscle court adducteur Muscle long extenseur de l’hallux
Muscle pectiné
Muscle gracile Pied et orteils (p. 363)
Muscle grand psoas (articulations talo-tarsienne, médio-
Muscle iliaque tarsienne, tarso-métatarsienne,
Muscle grand glutéal (fibres inférieures) métatarso-phalangienne, inter-
X 399
Glossaire
fascia - terme générique désignant une muscle - organe constitué de l’un des processus articulaire - petite projection
ou plusieurs couches de tissu conjonctif trois types de tissu musculaire (squelet- plate se trouvant sur les deux faces des
fibreux lâche ou dense tique, cardiaque ou viscéral), spécialisé arcs vertébraux et incorporant la surface
dans la fonction de contraction articulaire
fascicule - faisceau de fibres musculaires
muscle agoniste - muscle qui effectue processus odontoïde (ou dent de l’axis)
flexibilité - capacité à s’adapter facile-
une action - processus s’étendant vers le haut à
ment aux changements de position ou partir du corps de la vertèbre axis et
d’alignement ; peut être qualifiée de myofascial - relatif aux muscles squelet-
autour duquel l’atlas effectue sa rotation
normale, de limitée ou d’excessive tiques enveloppés par du tissu conjonctif
profond - loin de la surface du corps ; le
fibreux
ganglions lymphatiques - petites struc- contraire de superficiel
tures ovales situées le long des vaisseaux œdème - état pathologique localisé ou proximal - plus proche du centre (ou
généralisé dans lequel les tissus du corps ligne médiane) du corps
lymphatiques
contiennent une quantité excessive de rétraction – raccourcissement - dénote
genu valgum - « genou cagneux », défini
liquide un raccourcissement léger à modéré du
comme un déplacement latéral de l’ex-
origine - le point d’attache le moins muscle ; mouvement limité dans le sens
trémité distale de l’os distal de l’articu-
mobile d’un muscle à un os ; l’extrémité de l’allongement du muscle
lation
opposée est l’insertion rétinaculum - réseau, désigne générale-
genu varum - « jambe arquée », définie ment une bande de tissu conjonctif
palmaire - vers la paume
comme un déplacement médial de l’ex- superficiel plus proche de la surface du
palpable - pouvant être touché, acces-
trémité distale de l’os distal de l’articu- corps ; le contraire de profond
sible
lation supérieur - vers la tête
palper - examiner ou explorer par le
inférieur - loin de la tête toucher (un organe ou une zone du symphyse - liaison entre deux os consti-
insertion - le point d’attache le plus corps), généralement dans un but tuée de cartilage fibreux
mobile d’un muscle à un os ; l’extrémité diagnostique synchondrose - liaison entre deux os
opposée est l’origine paravertébral - le long ou à côté de la constituée soit de cartilage hyalin, soit de
interstitiel - se dit de l’espace se trouvant cartilage fibreux
colonne vertébrale
à l’intérieur d’un organe ou d’un tissu synergiste - muscle qui assiste le muscle
pelvis - ensemble constitué des deux os
agoniste
isométrique - se dit d’une augmentation iliaques, du sacrum et du coccyx
tactile - relatif au toucher
de la tension d’un muscle sans modifica- périoste - tissu conjonctif fibreux qui
tendon - tissu fibreux reliant un muscle
tion de sa longueur entoure la surface des os
squelettique à un os
isotonique - se dit d’une augmentation plan coronal - plan vertical perpendicu- thorax - région située entre le cou et
de la tension d’un muscle s’accompa- laire au plan sagittal divisant le corps en l’abdomen
gnant d’une modification de sa longueur une partie antérieure et une partie posté- tissus conjonctifs - tissus de soutien du
(raccourcissement) ; contraction concen- rieure, également appelé plan frontal corps, constitués de substance fonda-
trique plan frontal - plan vertical perpendicu- mentale et de tissus fibreux, pouvant se
jambe - partie du membre inférieur laire au plan sagittal divisant le corps en présenter sous différentes formes
située entre les articulations du genou et une partie antérieure et une partie posté- tissu mou - fait généralement référence
de la cheville rieure, également appelé plan coronal aux tissus myofasciaux ou à tout tissu qui
plan sagittal - plan divisant le corps en ne contient pas de minéraux (à la diffé-
kinésiologie - étude du mouvement
une moitié gauche et une moitié droite rence des os, par exemple)
latéral - loin de la ligne médiane
plan transversal - plan divisant le corps tronc - partie du corps à laquelle les
ligament - tissu conjonctif fibreux reliant membres supérieurs et inférieurs sont
en une partie supérieure et une partie
un os à un autre reliés
inférieure (ou une partie proximale et
liquide interstitiel - liquide entourant les une partie distale) unilatéral - ayant trait à un seul côté
cellules position anatomique - position debout
ventral - synonyme d’antérieur, se rappor-
lordose - augmentation anormale de la tant généralement au torse
avec le visage tourné vers l’avant, les bras
concavité de la courbure du rachis lombal le long du corps, les avant-bras en supi-
vue de côté nation (paumes des mains orientées vers
lymphatique - relatif au système de vais- l’avant) et tous les doigts en extension
seaux responsable du drainage des fluides postérieur - vers le dos ou la face dorsale
corporels (lymphe) processus - projection ou excroissance
médial - vers la ligne médiane d’un os
X 401
Étymologie
glande L. gland naviculaire L. en forme de bateau
glénoïde G. globe oculaire nerf L. tendon
glosse G. Langue nuchal L. arrière du cou
glutéal G. gloutos, fesses nuque L. arrière du cou
gracile L. fin, gracieux oblique L. diagonal, incliné
grand dorsal (latissimus dorsi) L. le plus large du dos obturateur L. obstructeur
hallux L. premier orteil occiput L. arrière du crâne
hamatum L. crochu odontoïde G. en forme de dent
hamulus L. petit crochet olécrâne G. coude
humérus L. haut du bras ombilic L. nombril, centre
hyoïde G. en forme de U omo-hyoïdien G. omos, épaule
hypothénar G. hypo, sous ou en palper L. palpare, toucher
dessous pannicule charnu L. petit vêtement charnu
iliaque L. relatif à la région pariétal L. paroi
lombale parotide G. à côté de l’oreille
ilio-costal L. d’une hanche à une patella L. petite poêle
côte pectiné L. en forme de peigne
ilium L. aine, flanc pectoral L. poitrine
inférieur L. sous pédicule L. petit pied
inguinal L. de l’aine pelvis L. bassin
interdigité L. imbriqué comme les pénis L. queue
doigts de mains croisées péroné G. épingle ou boucle
interosseux L. entre les os phalange G. rang tricoté serré, ligne
interstitiel L. placé entre de bataille
ischium G. hanche piriforme L. en forme de poire
jugulaire L. gorge pisiforme L. en forme de pois
lamina L. plaque fine, feuille plantaire L. plante du pied
lata L. large plantigrade L. marchant sur la plante
latéral L. vers le côté des pieds
ligament L. bande platysma G. plaque
lombal L. lombes plexus L. entrelacé
lombrical L. ver de terre poplité L. jarret
longissimus L. le plus long processus L. qui va en avant
lordose G. courbé en arrière pronation L. pencher en avant
lunatum L. en forme de croissant psoas G. muscle de la région
de lune lombale
lymphe L. eau de source pure ptérygoïdien G. en forme d’aile
malléole L. petit marteau pubis L. os de l’aine
mandibule L. mâchoire inférieure quadriceps L. à quatre chefs
manubrium L. poignée quadrupède G. à quatre pieds
masséter G. mâcheur radius L. tige, rayon d’une roue
mastoïde G. en forme de sein rameau L. branche
maxillaire L. mâchoire rétinaculum L. licol, bande, corde
médial L. milieu rhomboïde G. géométrie, parallélo-
ménisque G. en forme de croissant gramme avec des angles
méta G. après ou au-delà obliques et dont seuls les
multifidus L. fidi, diviser côtés opposés sont égaux
muscle L. musculus, petite souris sacrum L. objet sacré ou béni,
mylo-hyoïdien G. myle, moulin de l’utilisation du sacrum
myo- G. muscle dans les sacrifices animaux
nasal L. nez des Romains
X 403
Étymologie
Index
A articulations inter-phalangiennes 39, 118, condyles fémoraux 346
139, 356 côte (onzième) 193
abaissement 33, 73
articulations intervertébrales 228 côte (première) 192
abduction 32, 72, 74, 139
articulations médio-tarsiennes 39 côtes 201
abduction horizontale 71
articulations métacarpo- côtes et cartilage costal 191
acromion 65
phalangiennes 139 côtes/thorax 34
adduction 32, 72, 74, 139
articulations métatarso-phalangiennes 39 cou 34, 198, 234
adduction horizontale 71
articulations costo-vertébrales 229 coude 36, 37, 135, 138
aisselle 108
articulations crânio-vertébrales 227 crânien 31
angle de la mandibule 241, 243
articulations radio-ulnaires 36, 37, 138 crête de la ligne médiane 182
angle sternal 190
articulations sterno-costales 229 crête iliaque 287
angle supérieur 61
articulations talo-tarsiennes 39 crête pubienne 284, 291
aorte abdominale 225
atlas (c1) 177 crête sacrale médiane 288
aponévrose dorso-lombaire 226
avant-bras 36, 37, 138, 166 crêtes supracondylaires de l’humérus 123
aponévrose palmaire 169, 393
axis (c2) 177 cuisse 330
arcade zygomatique superficielle 239
artère carotide commune 268
artère dorsale du pied 394
B D
artère 26 bord latéral 62 déviation 33
artère brachiale 114 bord médial 60 déviation radiale 139
artère faciale 268 bords des condyles fémoraux 346 déviation ulnaire 139
artère fémorale 333 bourse 26 diaphragme 219, 220
artère poplitée 386 bourse de la patte d’oie 386 diaphyse de l’ulna 124
artère radiale 170 bourse infra-patellaire profonde 386 diaphyse du radius 125
artère temporale 268 bourse olécrânienne 168 diaphyse du tibia 344
artère tibiale postérieure 393 bourse pré-patellaire 386 directions et positions 31
artère ulnaire 170 bourse sous-acromiale 113 distal 31
artère vertébrale 269 bourse sous-cutanée infra-patellaire 386 doigts 135, 137, 139
arthrodie 42 bourse trochantérienne 336 douzième côte 193
articulation 42, 118, 138 bourses calcanéennes 394
articulation acromio-claviculaire 66 bourses du genou 386 E
articulation atlanto-occipitale 227 branche de la mandibule 243 élévation 33, 73
articulation bi-condylienne 42 branche de l’ischium 292 ellipsoïde 42
articulation carpo-métacarpienne 118, 139 branche inférieure du pubis 292 éminence hypothénar 165
articulation carpo-métacarpienne branche plate 241 énarthrose 42
(première) 37 branche supérieure du pubis 292 épaule 35, 71, 72, 73
articulation coxo-fémorale 38, 296, 297, branches du groupe des muscles érecteurs épicondyles de l’humérus 122, 123
298, 332 du rachis 203 épicondyles du fémur 347
articulation de la hanche 296, 297, 298 épine de la scapula 60
articulation en selle 42 C épine iliaque antéro-inférieure 286
articulation gléno-humérale 35, 71, 72, 73, c7 et base du cou 184 épine iliaque antéro-supérieure 283, 286
110, 111 cage thoracique 176 épine iliaque postéro-supérieure 284, 287
articulation huméro-radiale 36, 37, 138 calcanéus 348, 352 éversion 33
articulation huméro-ulnaire 36, 37, 138 capitatum 133 extenseur 137
articulation médio-carpe 118 carpiens 118 extension 32, 34, 71, 138, 139
articulation métacarpo-phalangienne cartilage costal 191
(première) 37 cartilage thyroïde 244 F
articulation radio-carpienne 118, 138, 139 caudal 31 fascia 24, 25, 55, 233, 275
articulation sacro-iliaque 289 cervicales 176, 178 fémur 276, 347
articulation scapulo-thoracique 35, 73, 74 cheville 39, 348, 362 fibres frontales 264
articulation sterno-claviculaire 66, 109 circumduction 32 fibres inférieures du muscle trapèze 78
articulation talo-crurale 39, 362 clavicule 56, 65 fibres moyennes du muscle trapèze 78
articulation tarso-métatarsienne 39 coccyx 276, 289 fibres occipitales 264
articulation temporo-mandibulaire 37, 249 colonne vertébrale 34, 176, 200 fibres supérieures du muscle trapèze 77
articulation tibio-fémorale 39, 299, 382, conduit parotidien 269, 270 fibula 340
383 condyle 241 flexion 32, 34, 71, 138, 139
articulation tibio-fibulaire 383 condyle de la mandibule 243 flexion des orteils 2 à 5 363
X 405
Index
muscle grand glutéal 309, 311 muscle scalène moyen 252, 253, 254 muscles fibulaires 370
muscle grand pectoral 97 muscle scalène postérieur 252, 253, 255 muscles fléchisseurs 376
muscle grand psoas 326, 328 muscle semi-épineux de la tête 206 muscles fléchisseurs de la cheville 360, 374
muscle grand rhomboïde 90 muscle semi-membraneux 305, 306 muscles fléchisseurs des orteils 360; 374
muscle grand rond 79, 81 muscle semi-tendineux 305, 306 muscles fléchisseurs du poignet 148
muscle iliaque 326, 329 muscle soléaire 360, 364, 365, 366 muscles glutéaux 294, 309
muscle ilio-costal 204 muscle sous-clavier 102 muscles infra-hyoïdiens 261
muscle ilio-costal latéral 202 muscle splénius de la tête 194, 209 muscles intercostaux 221
muscle ilio-psoas 326 muscle splénius du cou 209 muscles interépineux 223
muscle infra-épineux 82, 83, 85 muscle sterno-cléido-mastoïdien 250, 251 muscles interosseux 163
muscle jumeau inférieur 323 muscle sterno-hyoïdien 261, 262 muscles interosseux dorsaux 163, 381
muscle jumeau supérieur 323 muscle sterno-thyroïdien 261, 262 muscles interosseux palmaires 163, 381
muscle latéral 265 muscle stylo-hyoïdien 259 muscles intertransversaires 223
muscle long 137 muscle sub-scapulaire 82, 83, 86 muscles ischio-jambiers 294, 305
muscle long abducteur du pouce 160 muscle supinateur 155 muscles lombricaux 163
muscle long adducteur 313, 314 muscle supra-épineux 82, 83, 84 muscles lombricaux du pied 381
muscle long de la tête 266 muscle temporal 257, 258 muscles long et court extenseurs du
muscle long du cou 266 muscle tenseur du fascia lata 318, 319 carpe 143, 144, 145
muscle long extenseur de l’hallux 371, 372, muscle thyro-hyoïdien 261 muscles multifidus 206
373 muscle tibial antérieur 371, 372 muscles quadriceps 294
muscle long extenseur des orteils 371, 372, muscle tibial postérieur 375 muscles rhomboïdes 91
373 muscle transversaire épineux 206, 208 muscles rotateurs 206
muscle long extenseur du pouce 160 muscle transverse de l’abdomen 215, 217 muscles rotateurs latéraux 294
muscle long extenseur radial du carpe 137 muscle trapèze 76 muscles rotateurs latéraux de la
muscle long fibulaire 360, 369 muscle triceps brachial 105 hanche 322
muscle long fléchisseur de l’hallux 375 muscle vaste intermédiaire 300 muscles scalènes 252, 253, 254, 255
muscle long fléchisseur des orteils 375 muscle vaste latéral 300 muscles sous-occipitaux 211, 212
muscle longissimus 202, 204 muscle vaste latéral du quadriceps muscles splénius 194, 209
muscle long palmaire 148, 149, 151 fémoral 304 muscles sus-hyoïdiens 259, 260
muscle masséter 256, 257 muscle vaste médial 300 muscles synergistes 21, 71, 138, 296
muscle moyen glutéal 309, 312 muscle vaste médial du quadriceps
muscle mylo-hyoïdien 259 fémoral 304 N
muscle oblique externe 215, 216, 218 muscles abdominaux 215
nerf 27
muscle oblique inférieur de la tête 211 muscles adducteurs 294
nerf facial 269
muscle oblique interne 215, 217 muscles antagonistes. 21
muscle oblique supérieur de la tête 211 muscles courts du pouce 157, 159, 160 nerf fémoral 333
muscle obturateur externe 323 muscles courts sous-occipitaux 194 nerf fibulaire commun 387
muscle obturateur interne 322 muscles de la coiffe des rotateurs 82 nerf sciatique 335
muscle occipito-frontal 263 muscles de la cuisse 294, 295 nerf ulnaire 167
muscle opposant du pouce 157 muscles de la jambe 360 nombril 291
muscle pectiné 313, 315, 317 muscles de la langue 266
muscle petit droit postérieur de la tête 211 muscles de la main 135, 163
O
muscle petit glutéal 309, 310, 312 muscles de la tête 246, 247 occiput 237
muscle petit pectoral 100 muscles de l’avant-bras 135 opposition 33, 139
muscle petit psoas 327 muscles de l’épaule et du bras 70 orientation des fibres musculaires 22
muscle petit rhomboïde 90 muscles du cou 246, 247 orteils 39
muscle petit rond 82, 83, 85 muscles du pelvis 294, 295 os 20
muscle piriforme 322, 324 muscles du pied 360, 377, 380 os carpiens 137
muscle plantaire 367 muscles du pouce 157 os cuboïde 359
muscle poplité 368 muscles du rachis et du thorax 194, 195, os cunéiforme latéral 358
muscle ptérygoïdien interne 265 196 os cunéiforme médial 358
muscle ptérygoïdien latéral 265 muscles du visage 246, 247 os cunéiforme moyen 358
muscle ptérygoïdien médial 265 muscles érecteurs 202 os de la boîte crânienne 234
muscle pyramidal 217 muscles érecteurs du rachis 203, 205 os de la cuisse 276
muscle rond pronateur 154 muscles extenseurs de la cheville 360, 371 os de l’avant-bras et de la main 118
muscle sartorius 320 muscles extenseurs des orteils 360, 371 os de l’épaule 56
muscle scalène antérieur 252, 253, 254 muscles extenseurs du poignet et de la main 143 os du bras 56
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Index
Bibliographie
Atlas et ouvrages d’anatomie aux Éditions DésIris
Vigué-Martín, Grand Atlas d’anatomie humaine - Anatomie, histologie, pathologie, DésIris, 2006.
Vigué-Martín, Atlas d’anatomie humaine, DésIris, 2004.
Calais-Germain, Blandine, Anatomie pour le mouvement, tome 1, 4e éd., DésIris, 2005.
Calais-Germain, Blandine, et Lamotte, Andrée, Anatomie pour le mouvement, tome 2, 2e éd., DésIris, 2005.
Ouvrages en anglais
Anson, Barry, An Atlas of Human Anatomy, W.B. Saunders, Philadelphia, 1963.
Backhouse, Kenneth and Hutchings, Ralph, Color Atlas of Surface Anatomy, Williams & Wilkins, Baltimore, 1986.
Clemente, Carmine, Anatomy : A Regional Atlas of the Human Body, 3rd ed., Urban & Schwarzenberg, Baltimore, 1987.
Kapandji, I. A., The Physiology of the Joints, Volumes 1, 2 & 3, 5th ed., Churchill Livingstone, New York, 1982.
Peck, Stephen Rogers, Atlas of Human Anatomy, Oxford University Press, Oxford, 1982.
Sobotta, Atlas of Human Anatomy, 14e éd., Elsevier (Macmillan), 2009.
Stone, Robert and Stone, Judith, Atlas of the Skeletal Muscles, Wm. C. Brown, Dubuque, 1990.