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f- Refaire 3 fois cette opération, en déduire e moyen.

On peut aussi compter le nombre de gouttes correspondant à un volume donné V (entre les graduations 14 cm 3 et
15 cm3).

TP FLUIDIQUE
Méthode d’écoulement par
gouttes

1- PRINCIPE dans le récipient pesé, le peser, soit m2 sa masse.


d- Calculer le poids moyen d’une goutte.
e- Calculer e en appliquant la formule = P / D où D e
Quand on laisse s’écouler goutte à goutte un liquide au bas d’une pipette effilée, on observe la chose suivante :
on constate que le volume (donc la masse) d’une goutte est proportionnel à  et au rayon r’ de l’étranglement de
la masse liquide. On montre que r’ est égal à r (rayon intérieur de la partie effilée de la pipette).

La masse d’une goutte est proportionnelle au rayon du tube dont elle est issue et à la tension superficielle du
liquide dont elle est constituée.

m = kr

En prenant l’eau comme référence : m / me = e = ne/ ne (1)


Pratiquement, on compte le nombre de gouttes nécessaires à l’écoulement d’un certain volume de liquide.

2- MANIPULATION

1) Détermination du coefficient de tension superficielle e de l’eau distillée


a- Peser un récipient vide. Soit m1 sa masse.
b- Remplir la burette d’eau et régler la vitesse d’écoulement de façon à pouvoir compter aisément les
gouttes.
c- Compter 100 gouttes st le diamètre de la

2) Détermination du coefficient de tension superficielle  de l’éthanol

a- Remplir le burette d’éthanol. Régler la vitesse d’écoulement et compter le nombre de gouttes


correspondant au même volume que dans 1-. Faire 3 mesures.
b- En déduire  à partir de la formule (1).

alcool = 800 kg.m-3


Diamètre de la burette : 2 mm.
Partie théorique :

Introduction :
Propriétés de surface : ensemble des propriétés caractérisant la surface des
matériaux. La surface d'un matériau (solide ou liquide) s'étend sur une épaisseur
de quelques atomes ou molécules. Elle sépare l'intérieur du matériau du milieu
extérieur (le vide ou un gaz).

L'étude des surfaces n'a réellement commencé qu'au XIXe siècle, avec le


physicien et mathématicien français Pierre Simon Laplace (1749-1827). Son
développement est récent et coïncide avec l'apparition des techniques nouvelles
d'obtention du vide poussé et l'essor des semi-conducteurs et de la
microélectronique. En effet, la compréhension des phénomènes de surface est
essentielle pour ce type d'applications et dans de nombreuses autres
applications.

Caractéristiques d’une surface :


Tension superficielle :

La tension superficielle est une force qui s’oppose à l’accroissement de la


surface d’une phase donnée. Elle est à l’origine de la forme sphérique des gouttes
.Autrement dit, elle représente le travail a fournir pour augmenter la surface
d’une unité ; on la désigne par 
il existe plusieurs méthodes de mésuses de la tension superficielle des
liquides, parmi les plus utilisées, on cite la méthode de la bulle, la méthode tube
capillaire, la méthode stalagmometrique et la méthode du tensiomètre de NOUY.
Dans cette manipulation, on s’intéressera a la mesure de la tension
superficielle des liquides par la méthode stalagmométrique et la méthode du
tensiomètre de NOUY.

Une aiguille à coudre, déposée délicatement à la surface de l'eau d'un


récipient, flotte. Or on pourrait penser qu'elle coule, puisque le fer est plus
dense que l'eau. Ce phénomène s'explique par les propriétés de surface de
l'eau, c'est-à-dire par le comportement des molécules constituant la couche
superficielle du liquide. La cohésion d'un liquide est due aux interactions
intermoléculaires que subit chaque molécule. Une molécule située au cœur
du liquide est attirée par toutes ses voisines de la même manière. En
moyenne, la résultante des forces agissant sur cette molécule est donc nulle.
En revanche, une molécule de la surface est attirée par les molécules de
l’intérieur, mais comme il n’y a pas de molécules de liquide au-dessus de la
surface, cette molécule est globalement attirée vers l'intérieur du liquide.
Toutes les molécules de surface étant soumises à cette même force, la
couche superficielle agit comme une fine membrane élastique, qui a
tendance à se rétrécir et à se tordre. Cette tension de la surface libre d'un
liquide est appelée tension superficielle ; c'est elle qui maintient l'aiguille à
la surface de l'eau. Au cours de l’évaporation, l’énergie thermique sert à
vaincre les forces d’attraction qui retiennent les molécules à la surface, leur
permettant ainsi de s’échapper avec une énergie cinétique supérieure.

La tension superficielle a tendance à rétrécir au maximum la surface libre d'un


liquide. Supposons que, pour accroître l'aire de la surface libre d'un liquide d'une
quantité dS, il faille produire une force dF, alors le coefficient dF/dS exprime
mathématiquement la valeur de la tension superficielle  du liquide. La tension
superficielle  est mesurée en newton par mètre (N/m). Dans le cas de la
surface libre de l'eau, on a : eau = 7 × 10-4 N/m à 20 °C.

Par ailleurs, la tension superficielle est à l’origine de la forme sphérique des


gouttes. En effet, les molécules de surface étant soumises à une force non nulle,
leur énergie est supérieure à celle des molécules du volume. Pour une quantité
donnée de liquide, plus le nombre de molécules en surface est élevé, plus
l’énergie de l’ensemble est élevée. Or tout système physique cherche à
minimiser son énergie et pour un volume donné de liquide, la forme conférant
la surface minimale est la sphère ; c’est donc la forme qu’adopte spontanément
tout volume de liquide s’il n’est soumis à aucune autre force (par exemple dans
l’espace).

Partie expérimentale :

METHODE STALAGMMOMETRIQUE

A. Notions théoriques

Le procède consiste à former des gouttes de liquides en bas du


stalagmomètre.

On pèse le liquide dont on connait le nombre de gouttes et en déduit la


masse ou le volume d’une goutte.
Le pois de la goutte est en équilibre avec la force de tension superficielle
qui s’exerce sur le périmètre du capillaire.

m.g =2.k.π.r.γ

m.g : pois de la goutte.

k : constante caractéristique du tube.

r : rayon du tube capillaire.

γ : tension superficielle.

B. Manipulation

1. Matière première utilisée

-Eau distillée (prise comme référence :γeau =72,8 erg.cm¯²)

-Ethanol pur.

2. Matériel et verrerie

-Deux (02) stalagmomètre de géométrie différente.

-Poire

-Becher

3. Mode opératoire

-Prélever un volume ‘V’ donne du liquide de référence (eau)

-Déterminer le poids de ce volume en prenant le soin de noter le


nombre de gouttes.

-En déduire le poids d’une goutte.

-Refaire les mêmes étapes avec le liquide dont on veut mesure. On


mesure la force nécessaire pour séparer cet anneau de la surface du
liquide et donc la tension superficielle (éthanol), en prélevant le même
volume ‘V’
-Répéter cette expérience avec le deuxième stalagmomètre

 Formation de gouttes

La goutte qui se forme à l’extrémité d’un tube fin est soumise à deux
forces opposées :

Son poids p qui augmente au cours du développement de la goutte ;

La force de tension superficielle F qui la retient au contact du verre.

La force F est proportionnelle au rayon R du tube fin (compte-gouttes,


burette,…) : F=γ (K R) (k est un coefficient indépendant de la
nature de liquide.)

Au moment ou la goutte va se détacher, les deux forces se compensent


de sorte que l’on a : mg=γ k R avec m : masse de la goutte.

On pose : γ=A m

A est un coefficient indépendant de la nature du liquide (A dépend,


par contre, de la forme du tube fin).

Mesure 

Soit γeau la tension superficielle de l’eau, a 20°C (γeau=72.8


erg.cm¯²)

Et γethanol la tension superficielle de l’alcool,

La masse d’une goutte d’eau est notée : meau

La masse d’une goutte de l’éthanol est notée : méthanol

On a: γethanol / γeau ≈ methanol / meau

Tableaux

1. Stalagmometre linéaire

liquide Masse(g) Nombre de Masse γ liquide(erg.cm¯²)


gouttes d’une
goutte (g)
Eau 2.42 25 0.097 72.8
Ethanol 1.98 57 0.034 25.51

2. Stalagmomètre géométrique
liquide Masse(g) Nombre de Masse d’une γ liquide(erg.cm¯²)
gouttes goutte (g)
Eau 2.45 25 0.098 72.8
Ethanol 2.00 66 0.0303 22.51

Méthode du tensiomètre de NOUY

A. Notions théorique

Un anneau en platine est suspend a une balance de mesure .on mesure


la force nécessaire pour séparer cet anneau de la surface du liquide et
donc la tension superficielle.

lint=2.π.r et lext=2.π.r donc : l=4.π.r

F=m.g=γ.l

On déduit : γ=(m.g)/(4.π.r)

M : masse du liquide soulevé (mesure par la balance).

r : rayon de l’anneau.

g : accélération de la pesanteur.

Manipulation

1. matière première utilisée


-Ethanol pur

2. matériel et verrerie

-Dynamomètre

-Fil de raccordement

-Anneau en platine (2r=19,65mm)

-Bac(ou cristallisoir)

B. Description du dispositif utilise :

1) Disque gradue en mN⁄m

2) Volant de commande avec aiguille

3) Vis de réglage de l’horizontalité

4) Niveau a bulle

5) Vis micrométrique

6) Tablette porte-échantillon

7) Repère de la position du bras 9

8) Volant de remise a zéro

9) Bras de levier

10) Bras porte-échantillon

11) Vis de blocage du bras porte-échantillon

12) Vis de blocage du bras porte-échantillon

C-Mode opératoire :

L’anneau, bien nettoyé est alors suspendu au crochet situe a l’extrémité du


bras de levier (9).

La cuve de mesure (rincée a l’alcool) est placée au centre de la


tablette(6).cette dernière est réglée avec la vis (5) que l’on dévisse aux
trois-quarts
L’aiguille solidaire du volant doit être remise à zéro.

L’instrument est maintenant prêt pour la mesure.

Desserrer les vis (11) et(12) puis monter la table (6)


jusqu'à ce que l’anneau plonge dans le liquide
sur une profondeur d’environ 5mm.

L’anneau doit être au centre de la cuve


(agir sur la vis (12) pour faire pivoter le bras porte-échantillon).

Resserrer les vis (11) et (12) (blocage du bras) sans forcer lorsque ce
réglage est satisfaisant.

Attendre que la surface du liquide devienne plane, sans remous.

En tournant la vis (5) dans le sens horaire, abaisser la table de mesure


jusqu'à ce que le bras d’équilibre (9) descende a la limite inferieure de
l’indicateur blanc du repère(7), dans ce cas l’anneau est maintenu par la
surface du liquide.

Vérifier que l’aiguille est bien à zero alors que le bras (9) est dans la
situation décrite à limage. En cas de problème, la position zero peut être
ajustée par une très légère rotation du bouton (8) mais cette manœuvre
doit rester exceptionnelle.

On doit se mètre bien en face du repère (7).La vis (5) et le volant(2)


peuvent être manipules « en aveugle ».

En tournant le volant de commande (2) dans le sens des aiguilles d’une


montre on augmente la torsion du fil et une traction est appliquée ainsi à
l’anneau. Le bras de levier (9) remontre vers l’indicateur blanc du repère
(7).

Compenser, aussitôt, le moindre déplacement de (9) en abaissant la


tablette (6) en manœuvrant la vis (5)

L’augmentation de la traction suivie de l’abaissement de la table de


mesure doit être répétée un grand nombre de fois jusqu'à ce que le film
« se casse », c’est-à-dire jusqu'à ce que l’anneau soit libère,

La position de l’aiguille sur le cardan gradue (1) donne la mesure de la


tension superficielle en mN/m

Tableau
Liquide F=m.g (dyne) γliquide (erg.cm¯²)
Ethanol 3.16 25.60

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