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1. Rappel
1.1. Définition
Il existe, au voisinage de l’interface entre deux milieux, une certaine force qui s’exerce sur
les molécules de cette interface. C’est une force par unité de longueur, exprimée en N/m.
Entre un milieu dense et un gaz, on parle plutôt de tension superficielle, de tension de
surface ou d'énergie de surface.
Cet effet permet par exemple aux insectes de marcher sur l'eau, à un trombone de se
maintenir à la surface d'un liquide, à la rosée de ne pas s'étaler sur les pétales de fleurs. La
tension superficielle explique aussi la capillarité, la formation des bulles de savon et la
coalescence des gouttes ou des bulles.
Il est capital dans l'industrie de connaître la tension superficielle d'un matériau. En effet, plus
celle-ci est élevée plus le matériau sera apte à être imprimé ou collé par exemple. Au
contraire, plus le matériau a un niveau de tension de surface bas, plus il servira de filtrer
(hydrophobe voire oléophobe). La notion de tension superficielle est omniprésente
notamment dans les industries du plastique, de la céramique ou du métal.
Vous allez mettre en pratique trois (03) techniques pour mesurer la tension superficielle
des différentes solutions (l’eau, l’éthanol pur, mélange eau-éthanol, huile) connaissant
celle de l’eaudistillée à 20 °C (γ eau = 72,8 × 10-3 N/m).
2. Manipulation
Cette méthode consiste à peser une goutte qui tombe d'un capillaire de rayon connu. En
première approximation, les forces qui s'appliquent sur la goutte sont son poids, 𝑃 = 𝑚 ∙ 𝑔,
et la force due à la tension superficielle γ au niveau du capillaire, 𝐹 = 2 𝜋 𝑟 γ. Au moment
précis où la goutte se détache, le poids de la goutte est égal aux forces capillaires, P = F.
On retrouve la loi de Tate :
Par la même théorie que la méthode (2.1), lorsqu’une goutte tombe, on applique la relation :
𝑚 ∙ 𝑔 = 2𝜋 ∙ 𝑟 ∙ 𝛾
Lorsqu’un volume V de liquide correspondant à N gouttes s’écoule, on applique la relation :
𝜌 ∙ 𝑉 ∙ 𝑔 = 𝑁 ∙ 2𝜋 ∙ 𝑟 ∙ 𝛾
Soit :
Mode opératoire :
Commencer par remplir le stalagmomètre (ou la burette) avec la solution étudiée. Il faut
s'assurer que le stalagmomètre soit solidement fixé sur le support.
Ouvrir légèrement le robinier de la burette et faites couler goutte par goutte un volume
V=2 mL de lasolution et compter, en mème temps, le nombre N des gouttes tombées
dans le bécher.
Nettoyer et sécher soigneusement le stalagmomètre ou la burette après chaque
changement de liquide.
Répéter la mesure trois fois.
Matériel : un bécher, un stalagmomètre ou une burette graduée, eau, éthanol pur, mélange
eau-éthanol, huileet eau savonneuse.
Données : eau = 1,00 g.cm-3 ; éthanol = 0,791 g.cm-3 ; huile = 0,925 g.cm-3 ;
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Mode opératoire :
Matériel :
Un petit cristallisoir, un dynamomètre précis à 0,01 N sur un support, un anneau en
plastique, unsupport élévateur, eau, éthanol, mélange eau-éthanol, huile et eau savonneuse.
3. Questions demandées