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Commentaires Italiens du bassin de Briey

Intro /conclusion 1
En 1915, plus de 30 000 travailleurs chinois débarquent au pays de Caux pour soutenir les usines en
manque de main-d’œuvre. Si ce chiffre paraît grand, l’idée ne date pourtant pas d’hier. L’importation de
main-d’œuvre étrangère et un procédé souvent utilisé au cour de la révolution industrielle, que ce soit aux
Etats-Unis pour des besoins démographiques ou en France pour manque de main-d’œuvre. Et nous allons
justement étudier ici la situation des main-d’œuvres italiennes. En 1910, la Lorraine est un lieu de tension
croissante entre la France et l’Allemagne en tant que région frontière et ses ressources naturelle renforce
son importance. Ce document étudié est un rapport d’enquête sur la situation de ouvrier italien dans la
région. Il à vocation à rendre compte des systèmes mis en place par les sites industriels Lorrain, largement
influencé par le Modèle Allemand.
Ce document semble se problématiser ainsi : Dans quelle mesure la Colonie Italienne semble se
construire dans une relative indépendance au cœur de la Lorraine ? Dans un premier temps nous verrons
la situation et le contexte économique de la venue de ces ouvriers, dans un deuxième temps nous verrons
le résultat de cette installation, et enfin nous dresserons un bilan critique des visées et résultats de cette
enquête sociale.
Conclusion : pas de conclusion.
Intro / conclusion 2
L’historienne du travail et des femmes Michelle Perrot publie en 2012 l’ouvrage intitulé Mélancolie
ouvrière retraçant la vie de Lucie Baud ouvrière textile dans une manufacture de soie dans le Dauphiné à
la toute fin du 19e siècle et début du 20e s. Dans cet ouvrage il est question des travailleurs et dans un des
chapitres l’historienne évoque la tension entre les ouvrières italiennes et les ouvrières françaises de l’usine
où travaille Lucie Baud. Cet ouvrage peut faire écho au document rédigé par le Command Reynaud et
extrait de Musée social, Mémoires et documents avec pour titre « la colonie italienne d’Homécourt ». Ici
il n’est donc pas question des ouvrières de soie italiennes du Dauphiné mais les ouvriers italiens pour la
plupart mineurs dans le Nord de la France, ici dans un village lorrain. Il y est entre autres aussi question
de la cohabitation entre ce groupe de travailleurs et les autres populations. La description de ce village
lorrain où est présent des infrastructures industrielles et les mentions plus précises à ce groupe d’ouvriers
se place dans le contexte à la veille de la 1 ère Guerre mondiale, dans la période de la Belle Epoque. La
seconde vague d’industrialisation engagée dans les années 1880 en France est en 1910, date de
publication de l’œuvre étudiée, déjà bien installée. La dynamique engagée à la fin du 19 e s. et décrite
notamment par Michelle Perrot de l’emploi d’une main-d’œuvre étrangère est ici décrit et presque
banalisé en cette fin de la Belle Epoque. Nous pourrions ainsi nous demander comment cette description
du cas des ouvriers italiens d’Homécourt en cette veille de la Grande Guerre permet de dresser le bilan de
la situation industrielle en France ? Nous verrons qu’une géographie générale est faite, celle de la région
de Lorraine, puis que l’auteur s’attache à décrire le cas d’Homécourt et de sa population ouvrière en
particulier et qu’enfin, cela est pour lui l’occasion d’exprimer son point de vue dans cet extrait subjectif,
en faveur du groupe d’ouvriers italiens décrit.
Conclusion : pas de conclusion..
Intro / conclusion 3
Depuis notamment la révolution industrielle, la France fait venir fréquemment de la main-d’œuvre
étrangère. En effet, depuis les années 1830, date de l’avènement de la révolution industrielle en France,
elle fit venir des Chinois, des travailleurs coloniaux ou encore des Italiens, dans ses usines, ces centres
d’industrialisation qui se situent surtout dans le Nord de la France et près des fleuves. La vie de ces
ouvriers est notamment relatée ici, les Italiens – dans « la colonie italienne d’Homécourt », dans
l’ouvrage le Musée social, Mémoires et Documents, paru en 1910 par le Commandant Reynaud, c'est-à-
dire dans la deuxième vague d’industrialisation qui concerne notamment les automobiles comme produit
phare. Cette enquête nous présente la vie des ouvriers italiens en France, faite sans doute par un
ingénieur. Il convient de nous demander dans quelle mesure cette enquête traduit-elle les ambivalences de
la vie des ouvriers italiens en France sous la révolution industrielle. Dans une première partie, nous
établirons les ambivalences des rapports entre les ouvriers italiens et l’attractivité de l’industrialisation.
Dans un 2e temps, nous déterminerons les ambivalences des relations avec les locaux. Dans un dernier
temps, nous verrons les ambivalences des rapports ave les étrangers à l’échelle locale et nationale.
conclusion : en conclusion il y a de fortes ambivalences.
Intro/ conclusion 4
L’Europe industrielle connaît un mouvement et brassage des populations qui cherchent, d’une part, de
plus haut salaire, et d’autre part, une meilleur qualité de vie. L’Allemagne, la France connaissent ce
phénomène. Les populations internes aux territoires se déplacent vers les zones industrialiser. Tandis que,
les populations étrangères viennent s’y établir pour travailler. Le document que nous allons analyser porte
sur la vie d’ouvriers italiens en France, dater de 1910. Le texte est construit comme une enquête sur
comment vivent ces ouvriers et comment ils interagissent avec la populations locale. Ce texte est écrit par
le Commandant Reynaud, un militaire qui fait donc une enquête qu’on pourrait qualifiée de recensement.
En effet, il énumère le nombre d’ouvriers, la situation familiale et le temps qu’ils pensent rester en
France. A fin d’analyse, nous nous demanderons qu’elles sont les conditions de vie et de travail des
ouvriers italiens à Homécourt.
Pour cela, nous verrons, en quoi, la Lorraine est une région attractive. Ensuite nous verrons, une main-
d’œuvre européenne. Enfin, nous verrons, une ville dans la ville.
Conclusion : en conclusion de notre analyse, nous avons put démontrer l’enquête que réalise le
Commandant Reynaud dans le but : premièrement de recensement. Deuxième pour vérifier la dangerosité
de ces populations étrangères, puisqu’elle s’échappe aux institutions de l’Etat. De plus, cette colonie
d’Homécourt est un exemple de population étrangère attirée par les industrielles, car en manque de main-
d’œuvre. Cela, nous montre les conditions difficiles que ce type de travail demande, ici, notamment le
travaille des mineurs.
Sous-partie rédigée
III/B/ de bons ouvriers et de bons voisins ?
Le commandant Reynaud mène une enquête de moralité sur cette colonie. Il tente de définir si il trouble
l’ordre public et si ils tentent de s’intégrer à la population locale.
On note l’entre-soi de la colonie. Les ouvriers ne se mêlent pas aux autres même si ils viennent du même
pays : « une colonie distincte qui prétend garder sa langue, ses usages, ces mœurs » (l. 9-10).
En effet l’auteur semble suspicieux envers les italiens, notamment au niveau de l’ordre public. Ainsi,
après révolte de témoignages de locaux : « personne n’a devant moi formulé contre eux le moindre
reproche » (l. 39-40). Ainsi les ouvriers italiens ne trouble pas l’ordre publics. Mais si l’un d’entre-eux le
fait, il subit la justice du groupe : « il est lynché par ses camarades qui jouent volontiers du couteau » (l.
36-37). La justice est rendue au sein même de la colonie. Les ouvriers ne s’attachent pas, n’utilisent pas
les institutions républicaines françaises. De plus, on noteras, la peur de l’étranger évoquer dans la dernière
ligne.

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