Vous êtes sur la page 1sur 6

Plan Directeur des Aires protégées du Maroc SIBE CONTINENTAUX/Vol.

2
CHERRAT

33 Oued Cherrat  

01. LOCALISATION

1. 1 - Coo rd on né e s : 33°32'-33°44'N
6°50'-7°01'W
1. 2 - R é fé re n ce s de s c ar t es : 1/50.000 - BEN SLIMANE,
BOUZNIKA, SIDI BETTACHE
1. 3 - Pr ov in ce a dm ini st r at iv e : BENSLIMANE
1. 4 - C e nt re a dmi nis t ra t if p roc h e : Benslimane
1. 5 - Dis t ric t f or es t ie r : Benslimane, Aïn Sferjla
1. 6 - R é gio n bio gé og ra ph iqu e : n°8 - ZAER

02. SUPERFICIE et LIMITES


2. 1 - Su pe rf ic ie pr op os é e : 11300 ha
2. 2 - L imit e s pr op os é es : le SIBE se limite sur l'aval de l'oued à la portion comprise entre la route
de Sidi Bettache-Ben Slimane, jusqu'au complexe de dayas d'Ar Rwida situé plus au nord - à l'est les
dayas de Mwij aj Jaouch sont incluses - les limites s'établissent essentiellement à partir des pistes qui
longent le plateaux au dessus des gorges, évitant les secteurs trop cultivés.

03. STATUT ACTUEL

3. 1 - Sy s t èm e f o nc ie r : Domaine forestier délimité


3. 2 - U s ag es : parcours - chasse

04. BIOCLIMATS et MILIEU PHYSIQUE

4. 1 - Ca rac t é ris t iqu e s bio cl ima ti qu es :


- Thermoméditerranéen, subhumide chaud à tempéré.
- Thermoméditerranéen, semi-aride tempéré (peu étendu)
4. 2 - Ca ra ct é ris t iqu e s ph y si qu es :
- Vallées encaissée avec des rives parfois rocheuses de schistes primaires (majeure partie du
S.I.B.E.).
- Replat avec sables, ou argiles avec dayas.

05. QUALITES BIOECOLOGIQUES

5. 1 - F lor e et v é gé ta t io n :
- Tetraclinaie: Flanc de la vallée.
- Oléastraie: Vallée.
- Subéraie: Plateau adjacent.

• Flore
On observe au moins deux espèces marocanésiènnes endémiques:
- Euphorbia regis-jubae: la station la plus septentrionale
- Drusa oppositifolia: espèce des Canaries et du Maroc méridional, atteignant ici sa limite
septentrionale.

115
Plan Directeur des Aires protégées du Maroc SIBE CONTINENTAUX/Vol.2
CHERRAT

On observe pour les dayas les espèces rares suivantes:


- Oenanthe fistulosa
- Myriophyllum alterniflora: la station la plus méridionale
- Lotus benedictella Benvistii : endémique très rare (à rechercher aujourd'hui)

• Végétation (types d'écosystèmes)


* Tétraclinaie ou Tétraclinaie - Oleastraie
Sol profond de type rouge fersialitique

N° des relevés 1 2 3 4
Altitude (m) 120 80 110 200
Tetraclinis articulata 4.4 1.1 2.3 1.1
Olea europaea var. oleaster 1.1 3.3 3.3 3.3
Pistacia lentiscus 2.2 3.3 + 2.2
Phillyrea latifolia 1.1 3.3 1.1 3.3
Chamaerops humilis 1.2 1.2 + 1.1
Clematis cirrhosa + 1.1 + 1.1
Rhus pentaphylla + + + +
Crataegus monogyna + + + +
Smilax aspera + + . 1.2
Pistacia atlantica + + 3.3 +
Asparagus albus + + 1.1 +
Withania frutescens + + + +
Urginea maritima + + + +
Cistus monspeliensis + + + +
Rhamnus alaternus + + 1.1 1.1
Osyris lanceolata + 1.1 + +
Oryzopsis miliacea + + . 1.1
Rubia peregrina . + + 1.2
Phagnalon saxatile + . + +
Ruscus hypophyllum . + . +
Teline linifolia + . . 1.2
Rubus ulmifolius . + . 1.2
Rosa sempervirens . + . 1.2

* Subéraie du plateau:
230m d'altitude sur sol rouge
fersialitique profond. * Ripisylve
Quercus suber 3.4 Fraxinus angustifolia 2.3
Arbutus unedo 2.2 Populus alba 1.1
Pistacia lentiscus 2.2 Tamarix canariensis 1.1
Rhus pentaphylla 2.2 Salix atrocinerea 1.1
Olea europaea var. 1.1 Nerium oleander 1.2
oleaster Rosa sempervirens 1.1
Osyris lanceolata 1.1 Smilax aspera +
Cistus monspeliensis 3.3 Crataegus monogyna +
Myrtus communis 1.1
Chamaerops humilis 1.2
Prasium majus +
Asparagus albus +
Clematis cirrhosa +

5. 2 - F au ne e t po pu la ti on a nim ale s :
29 espèces de mammifères ont été rencontrées dans les limites du site considéré et 4 dans ses
environs immédiats; soit un total de 33 espèces pour l'ensemble de la région dont 2 disparues à
l'heure actuelle, la Panthère et la Gazelle de Cuvier. Par ailleurs, le Lynx caracal, connu de la vallée
du korifla, et dont la présence est possible dans celle du Cherrat serait à rechercher .
8 espèces intéressantes, endémiques ou rares ou menacées y sont présentes:
Musaraigne musette, Crocidura russula yebalensis (Eur., SE1).
Nyctère de la Thébaïde, Nycteris thebaica, (Trop.). Rare au Maroc, Découvert à l'Oued Cherrat
par Panouse 1958 (E).
Porc-épic, Hystrix cristata, (Trop.)(*, M).
Loutre, Lutra lutra angustifrons, (Bor., SE2)(*, =, M).
Genette, Genetta genetta, (Trop.)(*).
Mangouste ichneumon, Herpestes ichneumon, (Trop.)(*).
Chat ganté, Felis libyca, (Trop.)(*).
Lynx caracal, Felis caracal algira, (Trop., SE2)(*, =, M). Observé dans la vallée du

116
Plan Directeur des Aires protégées du Maroc SIBE CONTINENTAUX/Vol.2
CHERRAT

Korifla jusqu'au début des années 1980, à rechercher ici. (R).


Panthère, Panthera pardus panthera, (Trop., SE2)(*, =, M). La Panthère
taxidermisée, présentée dans le hall d'entrée de l'Institut Scientifique
de Rabat, a été tuée en 1936 dans la forêt de BenSlimane !
Gazelle de Cuvier, Gazella cuvieri, (Sah.)(*, =, M). Un petit troupeau (7-10 individus)
protégé dans une réserve permanente en Subéraie prés du poste d'Ain
Tizra s'est maintenu jusqu'en 1972 ou 1973.

98 espèces d'oiseaux nichent dans les limites strictes du site considéré et 2 ont été rencontrées dans
ses environs immédiats; soit un total de 100 espèces connues pour l'ensemble de la région; alors
que 2 espèces, susceptibles de nicher sur le site, sont à rechercher. La richesse de ce site, par
ailleurs particulièrement bien prospecté, tient à la variété des habitats : forêts de chênes liège et de
thuyas, enclaves cultivées, végétation des bords d'oued, gorges et falaises, dayas etc...
29 espèces intéressantes, endémiques ou rares ou menacées y sont présentes:
Cigogne blanche, Ciconia ciconia, (Bor.) (*), nm. Encore bien représentée dans la région.
Elanion blanc, Elanus caeruleus, (Cosm.)(*), ns. Presque commun !
Aigle de Bonelli, Hieraaetus fasciatus, (Top.)(*, M), ns. 5 nids comptés dans la vallée de l'oued
Cherrat en 1960 (Naurois 1962), un couple régulièrement nicheur (bien que
régulièrement persécuté, en particulier par les forestiers) de 1980 à 1993.
Aigle royal, Aquila chrysaetos, (Bor.)(*), ns. Reproduction en plaine exceptionelle. Couple
connu depuis 1959 (Naurois 1962) et suivi régulièrement de 1980 à 1988, très
menacé (plusieurs adultes tués et jeunes dénichés!), .
Percnoptère d'Egypte, Neophron percnopterus, (Trop.)(*, =, M), nm, Régulièrement observé mais
reproduction peu probable de nos jours.
Busard des roseaux, Circus aeruginosus harterti, (Bor., SE2) (*), ns. Cultures et dayas.
Busard cendré, Circus pygargus, (Méd.)(=, M), ns. Friches et cultures de céréales.
Faucon lanier, Falco biarmicus, (Trop.)(*), ns. Au moins un couple régulièrement nicheur dans
les gorges.
Faucon hobereau, Falco subbuteo jugurtha, (Bor., SE2)(=), nm. En forêt.
Faucon crécerellette, Falco naumanni, (Méd.)(*), nm.
Francolin à double Francolinus bicalcaratus ayesha, (Trop., SE1)(*, =, M). En forêt, dans les ravins
éperon, et en fond de vallée.
Turnix d'Andalousie, Turnix sylvatica, (Trop.)(*, =, M), ns. Très rare.
Outarde canepetière, Otis tetrax, (Méd.) (*, =, M), ns. Très rare, notée au printemps 1986.
Râle d'eau, Rallus aquaticus, (Bor.)(=), ns. Rare, niche sur certaines dayas.
Echasse blanche, Himantopus himantopus, (Cosm.)(=), ns. Noté au printemps, reproduction
occasionnelle possible.
Glaréole à collier, Glareola pratincola, (Trop.)(*, =), nm. Régulièrement nicheuse, en colonie de 10
à 15 couples.
Hibou grand-duc Bubo (bubo) ascalaphus, (Bor.)(*), ns. Trés rare dans la région, à rechercher
ascalaphe, sur le site (R).
Hibou du Cap, Asio capensis tingitanus, (Trop., SE1)*, =, M), ns. Noté assez souvent en hiver
en forêt et à plusieurs reprises lors des années humides au bord de certaines
dayas, reproduction possible à confirmer.
Engoulevent à collier roux, Caprimulgus ruficollis, (Méd.)(*, =), nm.
Rollier d'Europe, Coracias garrulus, (Méd.)(*), nm. En Subéraie.
Pic vert de Levaillant, Picus vaillantii, (Méd., E2)(*), ns. Peu commun en forêt.
Pic épeiche, Dendrocopos major mauritanicus, (Bor., SE1), ns. Commun en forêt.
Bergeronnette grise, Motacilla alba subpersonata, (Bor., SE1)(*), ns. Bords d'oued, rare dans la
région à rechercher (R).
Tchagra à tête noire, Tchagra senegala cucullata, (Trop., SE2)(*), ns. Régulier.
Merle bleu, Monticola solitarius, (Méd.)(*), ns. milieu rupestre.
Merle noir, Turdus merula mauritanicus, (Bor., SE1), ns.
Grive draine, Turdus viscivorus deichleri, (Eur. SE2(=), ns. En Subéraie.
Grosbec casse-noyaux, Coccothraustes coccothraustes buvryi, (Bor., SE2)(=), ns. Assez rare, en forêt;

20 espèces de reptiles sont connues dans les limites du site considéré et 12 dans ses environs
immédiats; soit un total de 32 espèces pour l'ensemble de la région. Par ailleurs 1 espèce dont la
présence est possible sur le site est à rechercher (Mesalina olivieri simoni).
Site particulièrement intéressant en matière d'herpétofaune, car il recèle presque toutes les espèces
existantes dans la région de Rabat au sens large ! Bien prospecté (33 espèces possibles, 32 y sont
présentes ou existent dans les environs immédiats), le bassin de l'oued Cherrat héberge des
endémiques remarquables comme Pelobates varaldii ou Ophisaurus koellikeri, ainsi que des espèces
habituellement montagnardes au Maroc ou confinées à l'extrême nord du pays, comme Podarcis
hispanica, Emys orbicularis ou Ophisaurus koellikeri. Elles trouvent, à la faveur de l'ambiance
forestière conférée par les subéraies, un refuge qui revêt un caractère relictuel. 8 espèces
endémiques au Maroc y sont présentes ou probables.

117
Plan Directeur des Aires protégées du Maroc SIBE CONTINENTAUX/Vol.2
CHERRAT

17 espèces intéressantes, endémiques ou rares ou menacées y sont présentes:


Pleurodèle de Waltl, Pleurodeles waltl, (*) (Méd.)
Discoglosse peint, Discoglossus pictus scovazzi, (SE1) (Méd.)
Pélobate de Varaldi, Pelobates varaldii, (E1) (=) (Méd.)
Tortue mauresque, Testudo graeca, (M, &) (Méd.)
Cistude d'Europe, Emys orbicularis, (=) (Eur.)
Saurodactyle rayé, Saurodactylus fasciatus (E1) (=, M) (Méd.) (E)
Caméléon vulgaire, Chamaeleo chamaeleon, (&) (Méd.)
Lézard ocellé d'Afrique du Nord, Lacerta pater tangitana, (E2, SE1) (Méd.) (E)
Erémias de Simon, Mesalina olivieri simoni, (SE1) (Méd.) (R)
Acanthodactyle ligné, Acanthodactylus lineomaculatus, (E1) (Méd.) (E)
Seps à écailles nombreuses, Chalcides polylepis, (E1) (Méd.) (E)
Seps mionecton, Chalcides mionecton mionecton, (E1, SE1) (Méd.) (E)
Seps strié du Maroc, Chalcides pseudostriatus, (E1) (Méd.) (E)
Orvet du Maroc, Ophisaurus koellikeri, (E1) (*) (Méd.)
Amphisbène de Mettetal, Blanus mettetali, (E1) (Méd.) (E)
Trogonophis mauve, Trogonophis wiegmanni elegans, (E2, SE1) (Méd.) (E)
Couleuvre à capuchon, Macroprotodon cucullatus brevis, (SE1) (Méd.)

5. 3 - Ec os y s t èm es e t mil ieu x :
Ecosystèmes sylvatiques et de zones humides parmi les plus remarquables du Maroc pour la qualité
de leur cortège floristique et faunistique (parmi les + riches du Maroc) - grande importance pour les
rapaces, l'herpétofaune et les milieux humides des dayas -
- Tetraclinaie: bon état, dynamique et bien conservé
- Oléastraie: bon état, très dynamique, bien conservé.
- Subéraie: assez dégradé.

06. CAPACITES LOGISTIQUES et OPERATIONNELLES

6. 1 - I nf r as t ru c tu re s e t éq uip em en t s : accès immédiat depuis RS 106, pistes forestières le


long de l'oued et à l'intérieur de la forêt - maison forestière (1)
6. 2 - R e ss o ur ce s h uma in es : 7 agents E&F
6. 3 - Pr og ra mme d' ac t ion s e t s uiv i : néant
6. 4 - Pa rt e na ire s in s ti tu t io nn els : ENFI- ISR, GOMAC - EPHE Montpellier

07. ACQUIS SCIENTIFIQUES et TECHNIQUES

7. 1 - Tr av a ux an t ér ieu rs e t e n co ur s :
- travaux d'aménagement des forêts de Ben Slimane. Administration des Eaux et Forêts
- rapports d'observations inédits principalement dus à P. Beaubrun (1982-84), P. Bergier (1981-82), Ch.
Courteille (1981), F. Cuzin (1984-90), J.P. Julliard (1980-87), D. Rakstad (1974), M. Thévenot (1980-
88).
7. 2 - Pr inc ip ale s p ub lic at io ns :
AULAGNIER S. & THEVENOT M., 1986. RAKSTAD D.S., 1973.
BEAUDET 1987 SAINT-GIRONS M.C. & PETTER F., 1953.
BLANC G., DELAGE B. & ASCIONE L., 1962. SAINT-GIRONS M.C., 1973.
MATTEZ 1964 SAUVAGE 1961
NAUROIS R. DE,, 1962.
PANOUSE J.B., 1958.

08. MODE DE GESTION ACTUEL

8. 1 - U s ag es e t re s s ou rc es :
- parcours forestier sur tout le site pour + de 10.000 têtes (ovins et bovins)
- exploitation du bois par coupe à blanc, production bois de service et bois de chauffage
- charbonage
- exploitation de carrière (marbre, gravette)
- chasse provinciale (amodiation sur + 5000 ha)
8. 2 - Sy s t èm es d 'e x plo it at io n: parcours
8. 3 - Sy s t èm es d e pro t ec t io n : mise en défens sur + 3000 ha

118
Plan Directeur des Aires protégées du Maroc SIBE CONTINENTAUX/Vol.2
CHERRAT

09. DYSFONCTIONNEMENTS et MENACES

9. 1 - L es d y sf o nc t ion n eme n ts ac t ue ls :
- surexploitation de la ressource pastorale surtout en subéraie
- opérations de coupe à blanc très destructrices de l'écosystème
- présence d'essences allochtones suite reboisement (eucalyptus-pin des canaries et pin pignon)
9. 2 - L es me n ac es ac t ue lle s et pré v is ibl es : néant
- par accroissement de la pression anthropique (dont coupe à blanc) dû à l'augmentation des besoins
de la région fortement habitée, une surexploitation de l'écosystème ne peut qu'en altérer les
composantes parmi les plus riches du Maroc

10. FAISABILITE - PROPOSITIONS

10 . 1 - Le s co n tr ai nt e s maj eu re s :
- près de 450 usagers des parcours
- présence de 6 douars environnants usagers du site
- exploitation carrière
10 . 2 - Le s be s oi ns im méd ia ts : circonscrire une aire totalement protégée au sein du SIBE
10 . 3 - Pro po s it ion s po u r u ne g es t io n a p pro pr ié e :
- Comme pour le SIBE du Bouhachem dans le Rif, nous avons là un des grands SIBE du Maroc, dont
la protection et la pérennisation relève d'un devoir national, d'autant que situé au sein du périmètre
le plus urbanisé du pays entre Rabat et Casablanca, la vocation sociale (pédagogique, récréative,
scientifique, écotouristique) de ce SIBE est très importante.
- La principale action à mener consiste à engager la délimitation d'une zone de protection (Réserve
Naturelle ) où toute exploitation de la ressource serait interdite, et dont le coeur serait les gorges de
l'oued (Réserve Biologique Domaniale de 2600 ha) - De se donner les moyens d'en assurer la
surveillance, d'en valoriser l'existence par une information directe auprès des usagers et indirecte
(panneaux, pancartes, dépliants...), de trouver un système compensatoire à base partenariale pour
le usagers (pression pastorale très faible à cet endroit), de veiller à une réelle interdiction de la
pratique de chasse, tant licite, qu'illicite, enfin, de favoriser toute mesure qui puisse assurer la
quiétude du milieu et la préservation de son potentiel écologique.
- Les reboisements en essences allochtones devront être stoppés à l'intérieur du site, les eucalyptus
qui bordent l'oued devront être arrachés, afin que ne soit pas dénaturer la valeur biologique de la
zone centrale du site.
- Bien entendu toute coupe à blanc doit être totalement proscrite sur l'ensemble du site et même sur
son pourtour, cette méthode de traitement forestier étant totalement désastreuse pour la biodiversité
- Un suivi particulier des populations de rapaces, avec une protection rapprochée en période de
nidification sont indispensables et doivent être comptabilisés au sein d'un programme scientifique à
mettre en place.(favoriser la réinstallation de l'aigle royal)
- Une fois acquit l'assurance que le SIBE offre un milieu stable et protégé, la réintroduction d'espèces
pourra être envisagée avec la Gazelle de Cuvier et le Percnoptère d'Egypte.

119
Plan Directeur des Aires protégées du Maroc SIBE CONTINENTAUX/Vol.2
CHERRAT

11. CARTOGRAPHIE

120

Vous aimerez peut-être aussi