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ENSEIGNANT RESPONSABLE :
MR. ACHRAF MAALOUL
2
Codes
Code des devoirs professionnels des experts comptables (OECT).
Lois ordinaires
.
Règlements (Décret-loi, Décret, Arrêté)
.
Actes administratifs (Circulaires, directives, Normes nationales, Normes
internationales…)
7
Code international de
déontologie pour les experts
comptables de l’IFAC
(Edition 2018)
9
Modifications apportées au code
Un cadre conceptuel amélioré et mis en évidence ;
Des dispositions plus claires et plus solides concernant les sauvegardes ;
Des dispositions d’indépendance renforcées concernant la relation de longue
date entre un personnel et un client d’audit ou d’assurance (Décembre 2018) ;
Des sections nouvelles et révisées consacrées aux experts-comptables
salariés concernant :
- La préparation et la présentation des informations ; et
- La pression pouvant inciter à enfreindre les principes fondamentaux.
Des dispositions renforcées en ce qui concerne l’offre ou l’acceptation
d’incitations, y compris les dons et les marques d’hospitalité ;
Nouvelles dispositions relatives au non-respect des lois et des règlements
(NOCLAR) (Juillet 2017) ;
Toute une partie a été consacrée pour la règle de l’indépendance (partie 4
(auparavant sections 290 et 291)).
L'ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE ET LA DÉONTOLOGIE 10
Applicabilité du code face à la réglementation interne
11
Nécessité d’appliquer un code d’éthique
§.14 de l’ISA 200 : « l’auditeur doit se conformer aux règles d’éthique pertinentes, y
compris celles qui ont trait à l'indépendance, applicables aux missions d'audit d'états
financiers ».
§.9 de l’ISA 220 : « Tout au long de l’audit, l’associé responsable de la mission doit
demeurer attentif, en ayant recours à l’observation et à des demandes d’informations aussi
souvent qu’il est nécessaire, aux signes de non-respect, par les membres de l’équipe de
mission, des règles de déontologie pertinentes.
§.7 de l’ISA 220 : « ‘’Les règles de déontologie pertinentes’’ sont les règles de
déontologie auxquelles l’équipe de mission et le responsable du contrôle qualité de la
mission sont soumis, qui comprennent habituellement, d’une part, les éléments relatifs à
un audit d’états financiers des parties 1, 3 et 4 du ‘’Code de déontologie des experts
comptables’’ » de l’IFAC, et, d’autre part, les exigences plus strictes propres à chaque
pays.
13
Règles d’éthique relatives à un audit d’états financiers
• 120 Objectivité
Glossaire
(Tous les experts-comptables)
19
Approche conceptuelle : Arbre de décision
Identification d’une menace aux
principes fondamentaux
Oui Non
Est-elle
significative
Oui
21
Approche conceptuelle du code
6 bases d’éthique
5 risques potentiels
Mesures de sauvegardes
1. Indépendance,
2. Intégrité,
3. Objectivité,
5. Confidentialité,
6. Comportement professionnel.
2
• Les menaces d'auto-évaluation
3
• Les menaces liées à la représentation
4
• Les menaces liées à la familiarité
5
• Les menaces d’intimidation
(a) Les menaces liées à l'intérêt personnel : la menace que des intérêts
financiers ou d'autres intérêts puissent influencer de manière inappropriée
le jugement ou le comportement du professionnel comptable.
(b) Les menaces d'auto-évaluation : la menace qu’un professionnel comptable
n’évalue pas de façon appropriée les résultats d’un jugement porté
antérieurement ou d’un service fourni précédemment par ce professionnel
comptable ou par une autre personne de son cabinet ou de son employeur
et sur lesquels il s’appuiera pour former son jugement dans le cadre de la
fourniture d’un service ultérieur.
(c) Les menaces liées à la représentation : la menace qu’un professionnel
comptable défende la position d’un client ou d’un employeur au point que
l’objectivité du professionnel comptable soit compromise.
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Les menaces (suite)
(d) Les menaces liées à la familiarité : la menace que compte tenu de
liens anciens ou étroits avec un client ou un employeur, le professionnel
comptable soit trop bienveillant à l'égard des intérêts ou des travaux de
ce client ou de cet employeur.
Exercice
27
MESURES DE
SAUVEGARDE
29
Les mesures de sauvegarde (suite)
(a) Conditions, politiques et procédures mises en place par la
profession, la législation ou la réglementation :
La formation théorique et pratique et l'expérience préalables à l'accès
à la profession (C.E.S.R.C., 3 ans de stage…).
Les obligations de formation professionnelle continue (40h par an).
Les règles de gouvernance (Ex: loi de sécurité financière n°2005-65).
Les normes professionnelles (normes de l’OECT : cadeaux…).
Les procédures de supervision et de discipline de la profession ou des
organismes de réglementation (ISQC 1 + CDP).
Les revues externes par un tiers légalement habilité des rapports,
déclarations, communications ou informations produites par un
professionnel comptable (Exemple : Commission de contrôle).
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Les mesures de sauvegarde (suite)
(b) Conditions, politiques et procédures prévues dans l'environnement de travail :
L’existence d’une équipe dirigeante du cabinet insistant sur l'importance du respect des
principes.
L’existence d’une équipe dirigeante du cabinet instaurant le principe selon lequel les
membres d'une équipe chargée d'une mission d'assurance agissent dans l'intérêt général.
Des règles formalisées sur la nécessité d’identifier les menaces risquant de compromettre
le respect des principes fondamentaux et d’évaluer l'importance de ces menaces.
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Les mesures de sauvegarde (suite)
Les mesures de sauvegarde peuvent inclure :
Exclure ce membre de l’équipe chargée de la mission d’audit.
L’attribution de temps supplémentaire et de personnel qualifié aux tâches
requises lorsqu’une mission a été acceptée ;
L'intervention d'un autre professionnel comptable chargé de passer en revue les
travaux effectués ou de conseiller d'autre manière si les circonstances l’exigent.
La consultation d'un tiers indépendant, tel qu'un comité d'administrateurs
indépendants, une instance de réglementation professionnelle (l’OECT : cas GC) ou
un autre professionnel comptable.
La communication aux responsables de la gouvernance du client de la nature des
services rendus et du chiffre des honoraires facturés (s’il est important 15%).
Le recours à un autre cabinet pour effectuer ou ré-effectuer une partie de la
mission (mission d’audit + tenue E.F.).
La rotation des membres responsables de l'équipe chargée de la mission
d'expression d'assurance (chaque 3 ans).
La séparation des équipes (conflit d’intérêt / informations confidentielles)…
32
Les mesures de sauvegarde (suite)
Lorsqu’il initie une procédure formelle ou informelle de résolution de
conflit, le professionnel comptable doit, consulter les autres personnes
compétentes afin d'obtenir de l'aide pour sa résolution du conflit (et
obtenir ainsi des indications sur des problèmes d'éthique sans enfreindre la
confidentialité) :
Au sein du cabinet ;
Auprès des responsables de la gouvernance, tels que les membres du
conseil d'administration ou du comité d'audit (Lorsque la situation
comporte un conflit avec, ou au sein d'une organisation) ;
Auprès de l'organisme professionnel compétent tel que la commission
juridique de l’OECT ;
Organisme de règlementation ;
Ou de conseiller juridique.
33
Les mesures de sauvegarde (suite)
Exemple : un professionnel comptable peut avoir découvert une fraude
dont la révélation pourrait contrevenir à sa responsabilité en matière de
confidentialité. Le professionnel comptable doit envisager de prendre l'avis
d'un juriste pour déterminer s'il a une obligation d'en rendre compte.
Si, une fois épuisées toutes les possibilités applicables, le conflit
d’éthique demeure non résolu, le professionnel comptable doit, si cela est
possible, refuser de demeurer associé au problème créant le conflit. Le
professionnel comptable peut déterminer que, eu égard aux circonstances,
il est approprié de se retirer :
de l'équipe de mission (junior, senior) ; ou
du dossier en cause (manager) ; ou
de se retirer complètement de la mission (associé ) ; ou
de démissionner du cabinet ; ou
de l'organisation employeur.
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Intérêt
person
nel
Indépendance
Auto-
révisi
Intégrité on
Objectivité
Compétence et
règlements
diligence
Bases d’éthique
professionnelle
cabinet et de la mission
M.S. définies par l’organisation du
Confidentialité
Comportement
professionnel
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Définitions
Expert-comptable exerçant en cabinet : Un comptable professionnel, quelle
que soit sa classification (par exemple, audit, fiscalité ou conseils) dans un
cabinet fournissant des services professionnels. L'expression « Expert-
comptable exerçant en cabinet » désigne également les cabinets où exercent
ces experts-comptables.
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Définitions
Equipe d’assurance :
(a) Tous les membres de l’équipe de mission pour la mission d’assurance ;
(b) Toutes les autres personnes au sein d’un cabinet pouvant directement
influencer sur les résultats de la mission d’assurance, notamment :
(i) ceux qui recommandent la rémunération de l’associé de la mission
d’assurance ou qui en assurent la supervision directe, la direction ou une
autre surveillance, dans le cadre de l’exécution de la mission de
certification ;
(ii) ceux qui fournissent des consultations sur des questions,
transactions ou évènements techniques ou spécifiques au secteur pour la
mission d’assurance ; et
(iii) ceux qui assurent le contrôle de la qualité de la mission
d’assurance, y compris ceux qui effectuent l’examen du contrôle de la
qualité de la mission.
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Définitions
Equipe d’audit :
(a) Tous les membres de l’équipe de mission pour la mission d’audit ;
(b) Toutes les autres membres du cabinet pouvant directement influencer sur les
résultats de la mission d’audit, notamment :
(i) les personnes qui recommandent la rémunération de l’associé de la mission
ou qui en assurent la supervision directe, la direction ou une autre surveillance, dans
le cadre de la mission d’audit, y compris celles occupant successivement des postes
hiérarchiques supérieurs à l'associé de la mission jusqu‘à la personne qui est l’associé
principal ou l’associé gérant du cabinet (directeur général ou équivalent) ;
(ii) ceux qui fournissent des consultations sur des questions, transactions ou
évènements techniques ou spécifiques à un secteur pour la mission ; et
(iii) ceux qui assurent le contrôle qualité de la mission, y compris ceux qui
effectuent l’examen de contrôle de la qualité de la mission ; et
(c) toutes les personnes au sein d’un cabinet du réseau pouvant directement
influencer sur le résultat de la mission d’audit. (# équipe chargée de la mission
d’assurance)
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Définitions
Equipe d’examen :
(a) Tous les membres de l’équipe de mission pour la mission d’examen ;
(b) Toutes les autres personnes au sein d’un cabinet pouvant directement influencer
sur les résultats de la mission d’examen, notamment :
(i) ceux qui recommandent la rémunération ou qui en assurent la supervision
directe, la direction ou une autre surveillance de l’associé de la mission, dans le cadre
de la mission d’examen, y compris à tous les échelons supérieurs successivement au-
dessus de celui-ci jusqu’à la personne qui est l’associé principal ou directeur du
cabinet (directeur général ou équivalent) ;
(ii) ceux qui fournissent des consultations sur des questions, transactions ou
évènements techniques ou spécifiques au secteur de la mission ; et
(iii) ceux qui assurent le contrôle de la qualité de la mission, y compris ceux qui
effectuent l’examen de contrôle de la qualité de la mission ; et
(c) toutes les personnes au sein d’un cabinet de réseau qui peuvent directement
influencer sur le résultat de la mission d’audit. (# équipe chargée de la mission
d’assurance)
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Définitions
Associé de la mission :
L’associé ou une autre personne du cabinet qui est responsable de la mission et
de son exécution, ainsi que du rapport établi au nom du cabinet et qui, le cas
échéant, a l'autorité appropriée d’un organisme professionnel, juridique ou
réglementaire.
Associé d’audit principal :
L’associé responsable de la mission, la personne responsable de la revue du
contrôle qualité de la mission et les autres associés d’audit de l’équipe chargée
de la mission, s’il y en a, qui prennent des décisions ou des jugements clés sur
des questions importantes relatives à l’audit des E.F. sur lesquels le cabinet
exprimera une opinion.
Selon les circonstances et le rôle des personnes engagés dans l’audit, les
« autres associés d’audit » peuvent inclure, par exemple, les associés d’audit
responsables de filiales ou de divisions importantes.
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Définitions
Famille immédiate : Un conjoint(e) (ou équivalent) ou une personne à
charge.
Famille proche : Un parent, un enfant ou un frère ou une sœur qui n’est
pas membre de la famille immédiate.
Entité d’intérêt public (§400.8.) :
(a) une entité cotée ; ou
(b) une entité (a) définie par la réglementation ou la législation comme
une entité d’intérêt public ; ou (b) pour laquelle il est exigé par la
réglementation ou la législation, que l’audit soit réalisé conformément
aux mêmes exigences d’indépendance que celles applicables à l’audit
des entités cotées.
Une telle réglementation pourrait être promulguée par tout
régulateur compétent, notamment un régulateur d’audit (banque,
assurance, taille importante, nombre important des employés…).
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Définitions
Entité cotée : Une entité dont les actions, le stock ou les titres de créance sont cotés sur
une bourse de valeurs reconnue, ou commercialisés selon la réglementation d'une bourse
de valeurs reconnue ou d'un autre organisme équivalent.
Entité apparentée : Une entité qui entretient l’une des relations suivantes avec le client :
(a) Une entité qui exerce un contrôle direct ou indirect sur le client, si le client est important
pour cette entité ;
(b) Une entité ayant une participation financière directe chez le client si cette entité a une
influence notable sur le client et que la participation chez le client est important pour cette
entité ;
(c) Une entité sur laquelle le client exerce un contrôle direct ou indirect ;
(d) Une entité dans laquelle le client, ou une entité liée au client comme dans (c) ci-dessus, a
une participation financière directe qui lui confère une influence notable sur cette entité et
cette participation est importante pour le client et son entité apparentée comme en (c) ; et
(e) Une entité qui est sous contrôle commun avec le client (une "entité sœur") si l’entité
sœur et le client sont tous deux significatifs pour l'entité qui les contrôle (l’entité et le client
sont contrôlé par la même entité).
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Définitions
Réseau : Une structure plus large :
(a) qui vise la coopération ;
(b) qui vise clairement le partage des bénéfices ou des coûts, ou partage une propriété, un
contrôle ou une gestion communs, des politiques et procédures de contrôle de la qualité
communes, une stratégie commerciale commune, l’utilisation d'un nom de marque commun ou
une partie importante des ressources professionnelles (manuels d’audit, système commun
d’échange d’information, associés et autre personnel…).
Ne constitue pas un réseau : une structure plus large pour faciliter le référencement, le partage
des coûts immatériels liés à l’élaboration de méthodes d’audit, de manuel ou de cours de
formation ou l’offre d’un service ou un produit commun (un consortium)…
Cabinet de réseau : Un Cabinet ou entité appartenant à un réseau.
Bureau : Un sous-groupe distinct, qu'il soit organisé sur la base de démarcations géographiques ou
de spécialité.
Cabinet :
(a) Un expert-comptable individuel, une société ou une corporation d’experts-comptables ;
(b) Une entité qui contrôle ces parties, par le biais de la propriété, de la direction ou d’autres
moyens ; et
(c) Une entité contrôlée par ces parties, par le biais de la propriété, de la direction ou d’autres
moyens.
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Réseau Structure du cabinet
. Cabinet
Bureau
Gérant ou PDG
Junior : 1 ou 2 sections
44
Structure du cabinet
Junior : signature de ses travaux puis remet ses travaux au senior.
Senior : signature de la revue de ces documents
Chef de mission : Revoir les travaux + rédaction du programme de travail.
Manager : confirmation du programme de travail + synthèse de la mission
+ rédaction de l’opinion.
Associé chargé de la mission : décision de l’avis: diriger (au début de la
mission) + superviser (au cours de la mission) + revoir (fin de mission).
Associé revue indépendante : vérification du fondement de l’opinion.
Associé C. qualité : vérification que les diligences et obligations
normatives et légales existes (ex: lettre de mission, lettre d’affirmation,
circularisation…).
DG : signature après la revue d’une fiche de contrôle signé par le circuit
précédent.
45
LES PRINCIPES
D’ÉTHIQUE ?
49
A- Intégrité (suite)
50
B- Objectivité
Sous-section 112
52
B- Objectivité (suite)
1. Pressions exercées sur le professionnel et susceptibles de nuire à son
objectivité (Ex: menace de révocation si le professionnel ne certifie pas les
comptes.)
2. Les relations qui causent préjudices et biais doivent être identifiées et
proscrites (abandonnées) (Ex: Développer des relations personnelles d’amitié
avec le comptable ou le directeur financier de l’entreprise cliente peut nuire à
l’objectivité).
3. Garantir que le personnel affecté aux missions est initié aux principes
d’objectivité (Les collaborateurs doivent connaître et adhérer au code
d’éthique. Il vaut mieux avoir un code d’éthique propre au cabinet).
4. Ne pas accepter ou offrir des cadeaux ou autres avantages en nature qui
laisserait croire l’existence d’une influence sur le professionnel
La notion de cadeaux et d’avantages et leur valeur varient d’un pays à
l’autre, mais les professionnels comptables doivent éviter toute situation, dont
on peut raisonnablement penser qu’elle a une influence négative et
significative sur le jugement du professionnel, et sur sa réputation
professionnelle.
53
B- Objectivité (suite)
54
C- Compétence et diligence
professionnelles
Sous-section 113
56
C- Compétence et diligence professionnelles (suite)
Compétence
professionnelle
L’acquisition de la Le maintien de la
compétence compétence
professionnelle professionnelle
57
D- Confidentialité
Sous-section 114
59
D- Confidentialité
Un expert-comptable doit :
être attentif à la possibilité de divulgation par inadvertance, y compris dans un
environnement social, et en particulier à un proche associé ou à un membre de
la famille proche ;
maintenir la confidentialité des informations au sein du cabinet ou de
l’organisation qui l’emploie ;
préserver la confidentialité des informations divulguées par un client potentiel
ou un organisme employeur ;
ne pas divulguer d’informations confidentielles acquises à la suite de relations
professionnelles ;
ne pas utiliser ces informations ;
prendre des mesures raisonnables pour que le personnel sous sa supervision
et les personnes auprès desquelles des conseils ont été obtenues respectent leur
devoir de confidentialité.
60
D- Confidentialité
Divulgation des
informations
confidentielles
Obligations
professionnelles
65
D- Confidentialité
66
D- Confidentialité
67
E- Comportement
professionnel
Sous-section 115
69
E- Comportement professionnel (suite)
Le professionnel doit se comporter de manière à préserver la bonne
réputation de la profession et à ne pas la discréditer.
Il doit se consacrer exclusivement à son activité professionnelle et doit
éviter de s’engager dans des activités ou des préoccupations incompatibles.
L’article 11 de la loi 88-108 a prévu les incompatibilités générales. Il prévoit
que : « Les fonctions de membre de l’ordre sont incompatibles avec toute
occupation salariée ou tout acte de nature à porter atteinte à son indépendance,
en particulier :
avec tout emploi salarié sauf possibilité pour l’intéressé de dispenser un
enseignement se rattachant à l’exercice de la profession ou d’occuper un emploi
chez un autre membre de l’ordre,
toute activité commerciale qu’elle doit exercée directement ou par personne
interposée,
avec tout mandat commercial à l’exception du mandat d’administrateur, de
gérant ou de fondé de pourvoir de sociétés inscrites au tableau de l’ordre.
70
E- Comportement professionnel (suite)
71
E- Comportement professionnel (suite)
72
PARTIE 3 : DES EXPERTS
COMPTABLES EXERCANT EN
CABINET
73
Plan partie 3
Section 300 : De l’application du cadre conceptuel aux E.C. exerçant en
cabinet
Section 310 : Des conflits d’intérêt
Section 320 : De la nomination professionnelle
Section 321 : De l’émission d’un deuxième avis
Section 330 : Des honoraires et autres formes de compensation
Section 340 : Des incitations, incluant les dons et actes d’hospitalité
Section 350 : Des modalités de garde des actifs du client
Section 360 : De l’attitude attendue en cas de non-conformité aux lois et
règlements
Les intérêt d’un E.C. en ce qui concerne une affaire particulière et les intérêts du client pour lequel
l’E.C. fournit un service professionnel lié à cette affaire sont en conflit ;
La fourniture d’un service de conseil pour une transaction à un client cherchant à acquérir un des
clients d’audit du cabinet, lorsque le cabinet a obtenu au cours de l’audit des informations
confidentielles pouvant présenter un intérêt pour la transaction ;
La fourniture de conseil à deux clients simultanément lorsque ceux-ci se font concurrence pour
acquérir la même entreprise et que ces conseils peuvent être pertinents pour les positions
concurrentielles des parties ;
Le conseil donné à un client sur l’achat d’un produit ou d’un service tout en concluant un accord de
redevance ou de commission avec un vendeur potentiel de ce produit ou de ce service…
Mesures de sauvegarde :
Contact du prédécesseur…
Description des limites de tout avis émis dans les correspondances avec
le client ;
Examen du travail effectué par l’E.C. par un examinateur approprié qui n’a
pas participé à la présentation du service autres que l’assurance ;
Un E.C. ne doit pas offrir, ni encourager les autres à offrir, une incitation
faite, ou qu’il estime probable qu’un tiers raisonnable et avisé conclurait
faite, dans le but d’influencer de façon inappropriée le comportement du
bénéficiaire ou d’un autre individu.
La revue par un examinateur approprié, qui n’est pas été impliqué dans la prestation du service
professionnel, des travaux effectués ou des décisions prises par l’E.C. à l’égard du client pour lequel il
a accepté l’incitation ;
Le renvoi à la l’offrant, le plus tôt possible, de l’incitation, par exemple, un cadeau, après son
acceptation initiale.
Mesures de sauvegarde :
Avant l’acceptation :
Se renseigner sur l’origine des actifs ; et
Examiner les obligations légales et règlementaires pertinentes en la matière.
Après l’acceptation :
Se conformer aux lois et règlements relatives à la détention et à la comptabilisation des
actifs ;
Conserver les actifs séparément de ses actifs personnels ou de ceux du cabinet ;
Utiliser les actifs uniquement aux fins auxquelles ils sont destinés ; et
Être prêt à tout moment à rendre compte des actifs et des revenus, dividendes ou
gains générés à toute personne ayant droit à cette comptabilité.
Mesures de sauvegarde :
NORMES INTERNATIONALES
D’INDEPENDANCE
86
Plan partie 4A
Section 400 : De L’Application Du Cadre Conceptuel A L’Indépendance pour Les Missions D’Audit Et D’Examen
Section 410 : Des Honoraires (situation 11)
Section 411 : Du Mode De Rémunération Et D’Evaluation (situation 12)
Section 420 : Des Dons Et Actes d’Hospitalité (situation 13)
Section 430 : Des Contentieux En Cours Ou Potentiels (situation 14)
Section 510 : De La Détention D’Intérêts Financiers (situation 1)
Section 511 : Des Prêts Et Garanties (situation 2)
Section 520 : Des Relations D’Affaires (situation 3)
Section 521 : Relations Familiales Et Personnelles (situation 4)
Section 522 : Du Service Récent Avec Un Client D’Audit (situation 7)
Section 523 : Des Fonctions D’administrateur Ou De Dirigeant D’un Client D’Audit (situation 8)
Section 524 : De L’Emploi Avec Un Client D’Audit (situation 5)
Section 525 : De L’Affectation De Personnel Temporaire (situation 6)
Section 540 : Des Relations De Longue Date Entre Le Personnel (Y Compris La Rotation Des Associes) Avec Un
Client D’Audit (situation 9)
Section 600 : De La Prestation De Services Non Liés A L’Assurance A Un Client D’Audit (situation 10)
Section 800 : Des rapports sur les E.F. à usage spécifique comportant une restriction d’utilisation et de
diffusion (Audit et examen)
La nécessité d’éviter les faits et circonstances qui seraient si significatifs qu'un tiers
raisonnable et informé, mesurant tous les faits et circonstances spécifiques, jugerait
que l'intégrité, l'objectivité ou l’esprit critique d'un cabinet ou d'un membre de
l'équipe d’audit ont été compromis.
Le recours à un autre cabinet extérieur au réseau pour évaluer les résultats du service
autre que d’assurance ou demander à un autre cabinet extérieur au réseau de ré-
exécuter ce service dans la mesure nécessaire pour lui permettre d’assumer la
responsabilité du service.
Missions
d’expression
Partie 4A d’assurance Partie 4B
M. Par
Mission M. Basées sur
Mission d’audit appréciation
d’examen limité des assertions
directe
Confirmation
Confirmation
de la direction
directe
d’une91partie
Missions d’assurance
Champ d’application Personnes concernées
Les missions d’audit et les missions 1-Les membres des équipes Lorsqu’un cabinet est considéré comme étant membre d’un réseau, ce
d’examen limité qui visent l’établissement chargées d’audit (avec cabinet doit être indépendant des clients d’audit des autres cabinets du
d’un rapport sur un jeu complet d’états administrateurs, cadres, …) même réseau (sauf indication contraire, précisée dans le code). Les règles
financiers ou un état financier isolé. 2- les cabinets et d’indépendance applicables à un cabinet membre d’un réseau s’appliquent à
Mission d’audit
Le client d’une mission d’assurance est 3-les cabinets membres du toute entité du même réseau.
également un client d’audit ou d’une mission réseau (même un cabinet de L’indication d’un client d’audit vise :
de revue limitée consultant, juridique prof), - Si le client est une entité cotée, celui-ci comprend aussi toutes les
doivent être indépendants entités liées (sauf indication contraire) (contrôle, entité sœur…).
des clients d’audit - Pour tous les autres clients d’audit, celui-ci comprend uniquement
les entités liées sur lesquelles il exerce un contrôle direct ou indirect.
L’évaluation ou la mesure de l’objet 1-Les membres des équipes Interdictions de certaines relations
La partie responsable est responsable à
considéré est effectuée par la partie chargées d’audit et la fois de l’information sur l’objetentre les membres de l’équipe d’audit
responsable, et l’information sur l’objet 2- les cabinets, doivent être et (a) les administrateurs et (b) ceux
considéré par la mission et de l’objet
considéré se présente sous la forme d’une indépendants de la partie considéré par la mission. 2
qui exercent une influence notable sur
l’information.
M. basées sur les assertions
- Soit effectue directement l’évaluation ou chargées d’audit et des raisons de croire qu’elles sont crées par des intérêts et des relations des
la mesure de l’objet considéré. 2- les cabinets, cabinets du réseau.
directe
- Soit obtient de la partie responsable qui a doivent être indépendants de (optimisation des ressources)
effectué cette évaluation ou cette mesure une la partie responsable du
déclaration qui n’est pas mise à la sujet de la mission 92
disposition des utilisateurs visés.
Membres de l'équipe
d'audit (M.E.A. )
Audit +
examen limité Cabinet Interdiction
93
Section 510 : La détention d’Intérêts
financiers (Situation 1)
95
Définitions
Intérêt financier : Participation détenue dans les capitaux propres ou
dans d’autres titres, obligations, instruments de créances ou
d'emprunts d'une entité, y compris les droits et obligations
d'acquérir une telle participation et les dérivés directement liés à
cette participation.
96
A1. Détention d’un intérêt financier direct ou indirect significatif chez un
client d’audit (mission d’assurance)
7
97
Facteurs à prendre en Mesures de sauvegarde
considération
A1 Détection d’un intérêt financier direct ou un intérêt financier indirect significatif chez un client
(1)Membre de l’équipe d’audit (la mission Aucune mesure de sauvegarde (Article 4 et 7 de la loi 88-108) :
d’assurance). (2)Membre de sa famille - (1) Se débarrasser de la participation financière directe / (2) indirecte en totalité ou d’une
A1.1
immédiate ou (3) un cabinet partie suffisante / (3) écarter le membre de l’équipe chargée de la mission
(1)Membre de la famille proche d’un F1. La nature de la relation MS1. La cession par le membre de la famille proche de la
membre de l’équipe d’audit (la mission entre le membre de l’équipe totalité de l’intérêt financier concerné ou d’une fraction
d’assurance) d’audit (la mission suffisante de l’intérêt financier indirect, de sorte que la
d’assurance) et le membre de fraction restante ne soit plus significative, dès que possible ;
A1.2
chargé de l’audit effectue sa mission, ou Exception : la détention d'un intérêt financier dans un client d'audit par un membre de la
des membres de leur famille immédiate famille immédiate (a) d'un associé du bureau où l'associé chargé de l'audit effectue sa
Autres associés et directeurs de missions mission, ou (b) d’un associé ou d’un directeur de mission qui effectue des services autres que
qui effectuent des services autres que l’audit pour le client d'audit, n'est pas considérée de nature à compromettre
l’audit pour le client d’audit où l’associé l'indépendance, si cet intérêt financier est reçu dans le cadre de ses avantages salariaux
chargé de l’audit effectue sa mission, ou (par exemple, des droits à pensions ou des options d'achat d'actions) et, si, lorsque c’est
A1.4
des membres de leur famille immédiate, à nécessaire, des mesures de sauvegarde appropriées sont mises en œuvre pour éliminer toute
l’exception de ceux dont l’implication est menace sur l'indépendance ou la réduire à un niveau acceptable. Toutefois, lorsque le
minimale membre de la famille immédiate a ou obtient le droit de céder cet intérêt financier ou, dans
le cas d'une option d'achat d'actions, le droit de l'exercer, l’intérêt financier doit être cédé
ou abandonné dès que possible. (stock option 5 ans)
Détention par un Régime de retraite L’importance de cette menace doit être évaluée et des mesures de sauvegarde mises en
A1.5
propre au cabinet d’un intérêt financier œuvre, le cas échéant, pour l’éliminer ou la réduire à un niveau acceptable.
98
dans un client d’audit
Facteurs à prendre en
Mesures de sauvegarde
considération
La détention, en qualité de fiduciaire (fiducie), par Un tel intérêt ne doit pas être détenu à moins que :
un cabinet, un membre de l'équipe d’audit (la (a) Ni le fiduciaire, ni un membre de sa famille immédiate, ni le cabinet ne sont
mission d’assurance), ou un membre de la famille bénéficiaires de cette fiducie ;
immédiate de cette personne ou : (b) La participation détenue par la fiducie chez le client d'audit (la mission d’assurance)
(a) un associé du bureau où l'associé chargé de n'est pas significative par rapport à la fiducie ;
l'audit effectue sa mission (A.1.3.), ou (c) Cette fiducie n'est pas en mesure d'exercer une influence notable sur le client d’audit
A1.6
A2 Détention d’un intérêt financier direct ou un intérêt financier indirect significatif dans une entité qui détient une participation
majoritaire chez le client d’audit et d’une mission d’assurance
99
A2. Détention d’un intérêt financier direct ou indirect significatif dans une
entité qui détient une participation majoritaire chez le client
Cabinet,
Entité Client
…
Intérêt
personnel
-Cabinet;
- Membre de
l’équipe d’audit; Entité Client d’audit
-Membre de sa
famille immédiate
-Administrateur;
-Cabinet; -Cadre dirigeant;
- Membre de l’équipe -Actionnaire détenant
d’audit; Entité le contrôle
-Membre de sa du client d’audit
famille immédiate.
Intérêt Intimidation
Familiarité
personnel
A3 Détention d’un intérêt financier dans une entité et le client d’audit détient aussi un intérêt financier dans cette même entité
1. Membre de l’équipe Si cet intérêt est significatif pour l'une ou Aucune mesure de sauvegarde
d’audit, l'autre des parties et que le client d'audit est Le cabinet ne doit pas détenir un
2. membre de sa famille en mesure d'exercer une influence notable tel intérêt et toute personne en
immédiate ou sur cette entité. disposant, doit, avant de devenir
3. un cabinet. membre de l’équipe d’audit :
(a) soit, se défaire de cet intérêt;
A3
B1 Un prêt ou la caution d’un prêt consenti à un membre de l’équipe d’audit (mission d’assurance), à un membre de sa famille immédiate ou au cabinet, par un
client d’audit
I.Si ce prêt ou cette caution ne sont pas consentis suivant Aucune mesure de sauvegarde
des procédures, modalités et conditions de prêt normales. Menace d’intérêt personnel
Le client d’audit est une banque ou un établissement de crédit
de sa famille immédiate,
- est consenti suivant des procédures, modalités et conditions
de prêt normales. (Ex : les prêts immobiliers, les découverts
bancaires, les crédits automobiles et les encours de cartes de
crédit.
famille immédiate,
(b) ni pour le client. pas de menaces sur l’indépendance.
Un compte de dépôts ou de courtage chez un client d’audit qui est une banque, un courtier ou un établissement similaire, détenu par
un cabinet, un membre de l'équipe d’audit, ou un membre de sa famille immédiate :
B2
les termes et conditions de fonctionnement de ce compte sont conformes aux pratiques commerciales usuelles. Pas de menaces
sur l’indépendance 106
Section 520 : Relations d’affaires
(Situation 3) Intérêt
personnel
Intimidation
C1 Des liens commerciaux ou relations d’affaires étroits entre un cabinet, un membre de l'équipe d’audit, ou un membre de sa famille immédiate et le client
d'audit ou ses dirigeants, surviennent à la suite d’une relation commerciale ou d’une participation financière commune
un
un
la
sa
Relation commerciale ou d’une participation financière Cabinet Aucune mesure de sauvegarde
ou produits du cabinet avec un ou plusieurs services ou Membre de laL'importance de toute menace potentielle doit
produits du client et les commercialiser en faisant référence famille être évaluée et, le cas échéant, des mesures de
aux deux parties concernées. immédiate sauvegarde mises en œuvre, afin d'éliminer la
• Des accords de distribution ou de commercialisation, en d’un membremenace ou de la réduire à un niveau
vertu desquels le cabinet distribue ou commercialise des de l’équipeacceptable.
produits ou services du client, ou selon lesquels le client d’audit
distribue ou commercialise des produits ou services du
cabinet.
Un lien commercial ou une relation d’affaire caractérisés parN’est pas susceptible de créer une menace pour l'indépendance, si :
la détention d'une participation dans une entité à actionnariat (a) le lien commercial ou la relation d’affaires sont insignifiants pour le cabinet,
concentré, par le cabinet, un membre de l'équipe d’audit oule membre de l'équipe d’audit ou le membre de sa famille immédiate et pour le
C2
Intimidation
Familiarité
Un salarié en mesure d'exercer une influence notable sur la situation financière, la MS1. exclure le professionnel
performance financière et les flux de trésorerie du client concerné.
comptable concerné de l'équipe
F1. La position occupée chez le client par ce membre de la famille immédiate ;
F2. Le rôle du professionnel comptable au sein de l'équipe d’audit (mission d’assurance) d’audit (mission d’assurance) ;
MS2. structurer les responsabilités de
(a) Un administrateur ou un cadre dirigeant du client d’audit F1. La nature de la relation
l'équipe d’audit (mission d’assurance)
membre de l’équipe
famille proche d’un
D2 : Membre de la
(mission d’assurance)
d’audit (mission
(b) un salarié en mesure d'exercer une influence notable sur pour que le professionnel concerné ne
la préparation des documents comptables du client ou des d'audit et : traite pas de sujets relevant de la
états financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une Le membre de sa responsabilité :
opinion (sur l’information sur l’objet concerné par la
famille proche. De ce membre de sa famille
mission)
immédiate.
Membre de l'équipe d’audit (mission d’assurance) entretient Cette personne.
(mission d’assurance) / une personne qui
De ce membre de sa famille
n’est pas un membre de sa famille
des liens personnels étroits avec une personne qui n’est pas F2. La position occupée par :
D3 : Membre de l’équipe d’audit
proche.
un membre de sa famille immédiate ou proche : Le membre de la famille De la personne avec laquelle ce
immédiate ou proche
financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion (sur l’information sur l’objet MS2. faire intervenir un professionnel
concerné par la mission). comptable pour revoir les travaux
F1. la nature de la relation entre cet associé ou ce salarié du cabinet et l'administrateur, d'audit concernés ayant été effectués.
d’assurance)
L’article 262 du code des sociétés commerciales prévoit que : « Ne peuvent être nommés comme commissaires aux comptes :
1. Les administrateurs ou les membres du directoire ou les apporteurs en nature et tous leurs parents ou alliés, jusqu'au quatrième
degré inclusivement,
2. les personnes recevant sous une forme quelconque à raison de fonction autres que celles des commissaires, un salaire, ou une rémunération
des administrateurs ou des membres du directoire ou de la société ou de toute entreprise possédant le dixième du capital de la société, ou dont
la société possède au moins le dixième du capital,
3. les personnes auxquelles il est interdit d'être membre d'un conseil d'administration ou d'un directoire ou qui sont déchues du droit d'exercer
ces fonctions, (article 193 CSC)
4. Les conjoints des personnes ci-dessus visées.
Si l'une des causes d'incompatibilité ci-dessus indiquées survient au cours du mandat, l'intéressé doit cesser immédiatement d'exercer ses fonctions
et d'en informer le conseil d'administration ou le directoire au plus tard quinze jours après la survenance de cette incompatibilité. »
Ses grands Ses oncles et
parents (2) tantes (3)
Son père et sa
Ses cousins (4)
mère (1)
Ses frères et
Monsieur X (0)
sœurs (2)
Ses neveux et
Ses enfants (1)
nièces (3)
Devient un
-Administrateur;
-Membre de l’équipe d’audit; -Cadre dirigeant;
-Associé du cabinet -Salarié
Chez le client d’audit
Familiarité
RQ: Article 37 CDP
L'ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE ET LA DÉONTOLOGIE 113
Missions d’audit et
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
d’examen limité
E1 : Un administrateur ou un cadre dirigeant d’un client d'audit, ou un salarié en mesure d'exercer une influence notable sur la préparation des documents
comptables de ce client ou des états financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion, a été membre de l'équipe d’audit ou un associé du cabinet.
Aucune mesure de sauvegarde sauf si :
(a) la personne n’a droit à aucune prestation, avantage ou
versement de la part du cabinet autre que ce qui découle
d’accords fixes prédéterminés et les sommes dues ne sont
E1.1
Aucune relation significative ne subsiste entre le cabinet et cette personne MS1. la modification du programme d'audit ;
F1. La position que cette personne occupe chez le client ; MS2. L'affectation à l’équipe d’audit de personnes dotées d'une
F2. La relation éventuelle que cette personne aura avec l'équipe d’audit ; stature suffisante par rapport à la personne ayant rejoint le
F3. La durée écoulée depuis que cette personne était membre de l'équipe client ;
E1.2
d’audit ou associé du cabinet ; MS3. L'intervention d'un professionnel comptable pour revoir
F4. La position précédemment occupée par cette personne au sein de l'équipe les travaux effectués par cet ancien membre de l’équipe d’audit.
d’audit ou du cabinet, par exemple si la personne était chargée de maintenir
des contacts réguliers avec la direction du client ou sa gouvernance.
E2 : Clients d’audit qui sont des entités d’intérêt public (EIP)
Lorsqu'un associé d'audit principal rejoint un client d'audit qui est une entité Aucune mesure de sauvegarde sauf si :
d’intérêt public, en qualité : une fois achevé le rôle de cet associé comme associé
E2.1 (EIP)
(a) d'administrateur ou de cadre dirigeant de cette entité ; d’audit principal, l'entité d’intérêt public a publié des
(b) de salarié à un poste lui permettant d'exercer une influence notable sur la états financiers audités couvrant une période au moins
préparation des documents comptables du client ou des états financiers sur lesquels égale à douze mois et que l’associé n’était pas membre
le cabinet va exprimer une opinion ; de l'équipe d’audit en charge de l’audit de ces états
financiers.
Lorsque la personne qui était le dirigeant du cabinet (directeur général ou Aucune mesure de sauvegarde sauf si :
équivalent) rejoint un client d'audit qui est une entité d’intérêt public : douze mois se sont écoulés depuis que cette personne a
E2.2 (EIP)
(a) en qualité de salarié en mesure d'exercer une influence notable sur la cessé d’être le dirigeant du cabinet (directeur général ou
préparation des documents comptables ou des états financiers de ce client ou équivalent).
(b) en qualité d'administrateur ou de cadre dirigeant de ce client.
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
E5 : Un administrateur ou un cadre dirigeant d’un client d’une mission d’assurance, ou un salarié en mesure d'exercer une influence notable sur l'information
sur l’objet considéré par la mission d'assurance (Autres mission d’assurance)
Lorsqu'un ancien membre de l'équipe chargé de la mission d'assurance ou un ancien La personne concernée ne doit pas continuer à prendre part aux
associé du cabinet rejoint le client de la mission d'assurance pour occuper une telle activités commerciales ou professionnelles du cabinet.
fonction : MS1. La prise de dispositions de sorte que la personne concernée
F1. La position que cette personne occupe chez le client ; n’ait droit à recevoir du cabinet aucune prestation ou
E5 (Autres missions d’assurance)
F2. La relation éventuelle que cette personne aura avec l'équipe chargée de la mission rémunération, autre que ce qui découle d’accords fixes
d’assurance; prédéterminés;
F3. La durée écoulée depuis que cette personne était membre de l'équipe chargée d’une MS2. La prise de dispositions de sorte que toute somme due à la
mission personne concernée ne soit pas significative pour le cabinet ;
d’assurance ou associé du cabinet ; MS3. La modification du programme de la mission d’assurance
F4. La position précédemment occupée par cette personne au sein de l'équipe chargée en cours ;
d’une mission d’assurance ou du cabinet, par exemple si la personne était chargée de MS4. L’affectation à l’équipe chargée d’une mission d'assurance
maintenir des contacts réguliers avec la direction du client ou sa gouvernance la position de personnes dotées d'une expérience suffisante par rapport à la
que cette personne occupe chez le client ; personne ayant rejoint le client ;
MS5. L’intervention d'un professionnel comptable pour effectuer
la revue des travaux effectués par le membre de l'équipe chargée
d’une mission d'assurance ;
C. Dispositions communes à toutes les missions d’assurance
Lorsqu'un ancien associé du cabinet a déjà rejoint une entité dans une telle position et que cette entité devient ultérieurement un client d’audit (mission
d’assurance) du cabinet, l’importance de toute menace sur l'indépendance doit être évaluée et des mesures de sauvegarde mises en œuvre le cas échéant afin
E3
Un membre de l'équipe d’audit prend part à la mission tout en sachant qu'il va, ou pourrait, Les politiques et procédures en place dans le cabinet doivent
rejoindre le client d’audit (mission d’assurance) à un moment donné dans le futur. faire obligation aux membres d'une équipe d’audit d’aviser le
cabinet lorsqu'ils entrent en négociations d’embauche
chez le client.
MS1. La mise à l'écart du professionnel concerné de l'équipe
E4
d’audit ;
MS2. La revue de tous les jugements importants portés par cette
personne lorsqu'il faisait partie de cette équipe.
Associés d’audit principaux et regroupement
d’entreprises
Représentation
117
Section 525 : Affectation de personnel temporaire (sauf
mission d’audit)
118
Section 522 : Service récent avec un
client d’audit (Situation 7)
Familiarité
Auto-révision
Intérêt
personnel
Devient un
-Administrateur;
-Cadre dirigeant; Membre de l’équipe
-Salarié d’audit
Chez le client d’audit
C’est l’inverse de la situation N°5 sans tenir compte du cas d’un associé du cabinet
119
Périodes Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
Des menaces liées à l’intérêt personnel, à l’auto-révision et à la familiarité peuvent être créés lorsqu’un membre de l’équipe
d’audit a récemment occupé des fonctions d’administrateur, de cadre dirigeant ou de salarié chez le client d’audit. Par exemple,
lorsqu’un membre de l’équipe d’audit doit évaluer des éléments des états financiers pour lesquels ce même membre de l’équipe d’audit a
aussi préparé les documents comptables alors qu’il était employé par le client.
Au cours de la Un membre de l’équipe d’audit a exercé des fonctions (1) Aucune mesure de sauvegarde ne pourrait le
période couverte par d’administrateur ou de (2) cadre dirigeant chez le client réduire à un niveau acceptable. Par conséquent,
le rapport d’audit d’audit ou a été (3) un salarié en mesure d’exercer une cette personne ne doit pas être affectée à l’équipe
influence notable sur la préparation des documents d’audit.
comptables de ce client ou des états financiers sur lesquels le
cabinet va exprimer une opinion.
Un membre de l’équipe d’audit a exercé des fonctions (1) Une mesure de sauvegarde consistera par
Antérieurement
d’administrateur ou (2) de cadre dirigeant chez le client exemple à effectuer une revue des travaux
à la période d’audit ou a pu, comme salarié, (3) exercer une influence effectués par cette personne en tant que membre de
couverte par le notable sur la préparation des documents comptables du l’équipe d’audit.
client ou des états financiers sur lesquels le cabinet va
rapport d’audit
exprimer une opinion. (ex : décision prise ou des travaux
effectués au cours de la période antérieure par cette personne
alors qu’elle était employée par le client, évaluation du choix
d’une méthode comptable …).
Evaluation des menaces :
F1. La position que cette personne occupait chez le client
d’audit,
F2. La durée écoulée depuis que cette personne a quitté le
client,
F3. Le rôle que ce professionnel joue au sein de l’équipe 120
d’audit.
Section 523 : Des fonctions d’administrateur ou de
dirigeant d’un client d’audit (Situation 8)
121
Section 523 : Des fonctions d’administrateur ou de
dirigeant d’un client d’audit (suite)
122
Des fonctions de secrétaire de l’entité
123
Section 540 : Relations de longue date entre
le personnel (y compris la rotation des
associés) avec un client d’audit (Situation 9)
Intérêt
personnel
Familiarité
125
Section 540 : Relations de longue date entre le
personnel
Associé de mission pendant 4 ans 3 ans de repos ne peut agir que
pour 3 ans.
Possibilité d’une prolongation d’une année supplémentaire si la
permanence de cet associé est importante suite à des circonstances
imprévues (maladie grave de l’associé remplaçant + obligation de discuter
avec les responsables de la gouvernance de l’entité auditée.
Client d’audit depuis 5 ans ou moins devient une E.I.P. réduire cette
période des 7 ans.
Client d’audit depuis 6 ans ou plus devient une E.I.P. continuer à siéger
à ce poste pour maximum 2 ans + avec l’assentiment des responsables de la
gouvernance.
Client d’audit devient une E.I.P. continuer à siéger à ce poste si un
organisme indépendant de règlementation a prévu une exemption + cet
organisme ait spécifié d’autres exigences à appliquer (exemple : fixation de
la période, examen externe indépendant régulier…).
Associé qui était dans un cabinet précédent : inclure le temps passé au
niveau du cabinet précédent.
RA3. La transcription de transactions codifiées par le client dans le revue des travaux effectués.
grand livre;
Préparation de documents comptables et états financiers
Le cabinet ne doit pas fournir, pour le compte d'un client d'audit qui
est une entité d’intérêt public, de prestation comptable ou de tenue
de comptabilité, y compris l’établissement de la paie, ni préparer
d’états financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion, ou Sauf situations d’urgence
d’informations financières qui forment la base des états financiers.
EIP (entité d’intérêt public)
Le cabinet peut fournir des prestations comptables et de tenue de Le personnel dispensant ces services n’est pas membre de
comptabilité, y compris l’établissement de la paie et la préparation des l'équipe d’audit et que :
états financiers ou d’autres informations, lorsqu’elles : (a) les divisions ou entités liées auxquelles ce service est
- présentent un caractère routinier ou mécanique à des divisions fourni sont collectivement non significatives pour les états
ou entités liées à un client d'audit qui est une entité d’intérêt financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion ;
public. ou que
(b) les services portent sur des sujets qui sont collectivement
non significatifs pour les états financiers de cette division ou
cette entité liée.
L'ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE ET LA DÉONTOLOGIE 130
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
F1. Le point de savoir si cette évaluation aura une incidence significative sur les états MS1. Faire intervenir un
financiers.
professionnel comptable qui n’était
F2. Le niveau d’implication du client dans la détermination et l’approbation de la
méthodologie d'évaluation et les autres points de jugement importants. (s’il est bien pas impliqué dans la fourniture de la
impliqué pas de menaces car il prend la décision) mission d’évaluation pour revoir
F3. La disponibilité de méthodologies et de directives professionnelles établies. (si les
l’audit ou les travaux d’évaluation
Dispositions générales
techniques utilisées sont d’usage général pas de menaces)
F4. Pour les évaluations impliquant des méthodologies standards ou établies, le degré effectués ;
de subjectivité inhérent à l’élément concerné. MS2. Prendre des dispositions pour
F5. La fiabilité et l'étendue des données sous-jacentes.
Prestations d’évaluation
Si oui, Si non,
pas de menaces
- Si la prestation d’évaluation a une incidence significative sur les états financiers
NEIP
cumulé, sur les états financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion.
public)
Prestations fiscales
déclaration
s fiscales
procédée à plusieurs opérations d’extension calcul complexe cette équipe d'audit pour procéder à la revue de
ces calculs d’impôt.
MS3. Obtenir des conseils sur le service auprès
d'un professionnel fiscal externe.
Le cabinet ne doit pas se charger de la préparation des calculs du passif (ou de
EIP (entité
d’intérêt
l’actif) d’impôt courant ou différé pour la préparation d'écritures comptables qui Aucune mesure de sauvegarde
public)
sont significatives pour les états financiers sur lesquels ce cabinet va exprimer une Sauf situations d’urgence
opinion.
Lorsque ces conseils vont affecter des sujets devant être reflétés dans les états MS1. Le recours à des professionnels, qui ne
financiers : sont pas membres de l'équipe d’audit, pour
F1. Le degré de subjectivité nécessaire pour déterminer le traitement approprié effectuer ce service ;
Planification fiscale et autres services de conseil fiscal
des conseils fiscaux dans les états financiers ; MS2. L’intervention d’un professionnel
F2. Le point jusqu'auquel le résultat de ces conseils fiscaux aura une incidence fiscaliste, qui n’était pas impliqué dans la
significative sur les états financiers ; fourniture du service fiscal, pour conseiller
F3. Si l'efficacité du conseil fiscal dépend du traitement comptable ou de la l'équipe d’audit sur le service en cause et revoir
présentation dans les états financiers et s'il y a des doutes quant au caractère le traitement
approprié de ce traitement comptable ou de cette présentation par rapport au retenu dans les états financiers ;
référentiel de présentation de l'information financière applicable ; MS3. L’obtention de conseils sur le service en
F4. Le niveau d'expertise en matière fiscale du personnel du client ; cause auprès d'un professionnel fiscaliste
F5. La mesure dans laquelle ces conseils sont confortés par la loi ou la externe ;
réglementation fiscale, la jurisprudence ou la pratique établie (si oui, pas de M.); MS4. L’obtention d’une approbation préalable
F6. Si le traitement fiscal préconisé est étayé par une décision anticipée en ou de conseils de la part de l’administration
matière d'impôt (rescrit fiscal) ou a été autrement validé par l'administration fiscale.
L'ÉTHIQUE
fiscale préalablement à la préparation des états PROFESSIONNELLE ET LA DÉONTOLOGIE
financiers ; (Worldcom) 132
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
Lorsque l'efficacité des conseils fiscaux dépend d'un traitement comptable particulier
ou d'une présentation particulière dans les états financiers et que : Aucune mesure de sauvegarde
(a) l’équipe d’audit a des doutes raisonnables sur le caractère approprié du traitement Les cabinets ne doivent pas fournir de tels
comptable ou de la présentation dans les états financiers correspondants, par rapport au conseils fiscaux à un client d’audit
référentiel de présentation de l'information financière applicable ;
(b) le résultat ou les conséquences des conseils fiscaux auront une incidence significative sur
les états financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion.
Planification fiscale et autres services de conseil fiscal
Services d’évaluation
Les dispositions figurant au niveau de la sous-section 603 portant sur les services d’évaluation, sont
OUI
applicables.
Incidence directe sur les états financiers
ou à des fins de planification fiscale
N’est en général pas susceptible de créer une menace sur l’indépendance si l’incidence sur les états
financiers est non significative ou si l’évaluation est soumise à une revue externe par une
administration fiscale ou une autorité de réglementation analogue.
Si cette évaluation n’est pas soumise à une telle revue externe et MS1. Le recours à des professionnels, qui
que son incidence est significative par rapport aux états ne sont pas membres de l'équipe d’audit,
NON
F1. Si le cabinet a fourni les conseils qui sont l'objet du litige d’ordre fiscal; MS1. Le recours à des professionnels non membres
F2. La mesure dans laquelle le résultat du litige aura une incidence de l'équipe d’audit pour effectuer ce service ;
significative sur les états financiers sur lesquels le cabinet va exprimer une MS2. L’intervention d’un professionnel fiscaliste qui
Dispositions générales
F4. Si ces procédures se déroulent en public ; pour revoir le traitement retenu dans les états
F5. Le rôle joué par la direction dans la résolution de ce litige. financiers ;
MS3. L’obtention de conseils sur le service en cause
auprès d'un professionnel fiscaliste extérieur.
Il n’est toutefois pas interdit au cabinet de jouer un rôle de conseil permanent (par exemple, répondre à des demandes de renseignements
spécifiques, fournir des comptes-rendus factuels ou des attestations sur les travaux effectués ou aider le client à analyser les questions fiscales)
pour le compte du client d'audit en relation avec la question qui est entendue devant un tribunal public ou une cours.
L'ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE ET LA DÉONTOLOGIE 134
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
Si le personnel du cabinet assume une responsabilité de gestion Aucune mesure de sauvegarde
(RG) lors de l’exécution de services d’audit interne chez un client Le personnel du cabinet ne doit pas assumer de responsabilité de
d’une mission d’audit telle que : gestion lorsqu’il fournit des services d’audit interne chez un client
(a) fixer les politiques d’audit interne ou la direction stratégique des d’une mission d’audit. (290.196)
Pour éviter d’endosser une responsabilité de gestion, le cabinet ne
activités d’audit interne ;
doit fournir des services d’audit interne à un client d’audit que s’il a
(b) diriger et endosser la responsabilité des actions entreprises par les
l’assurance que :
salariés du service d’audit interne de l’entité ; (a) le client désigne un correspondant approprié et compétent, de
(c) décider des recommandations résultant des activités d’audit préférence parmi les membres de la direction générale, pour porter
interne qui doivent être mises en œuvre; l’entière responsabilité des activités d'audit interne et pour
(d) rendre compte, pour le compte de la direction, des résultats des reconnaître la responsabilité qu'il assume concernant la conception,
activités d’audit interne aux personnes en charge de la gouvernance ; la mise en œuvre et le maintien du contrôle interne ;
(e) mettre en œuvre des procédures faisant partie intégrante du (b) les membres de la direction du client ou les personnes en charge
contrôle interne, telles que revoir et approuver les changements de de la gouvernance revoient, évaluent et approuvent le champ, les
Prestations d’audit interne
Dispositions générales
droits d’accès des employés aux données; risques et la fréquence des services d'audit interne ;
(f) endosser la responsabilité de concevoir, mettre en œuvre et (c) les membres de la direction du client apprécient le caractère
suffisant des services d'audit interne et les conclusions résultant de
maintenir le contrôle interne ;
leur mise en œuvre ;
(g) mettre en œuvre des services d’audit interne externalisés,
(d) les membres de la direction du client évaluent et déterminent
comprenant la totalité ou une fraction substantielle de la fonction quelles recommandations résultant des services d’audit interne
d’audit interne, dans le cadre desquels le cabinet a la responsabilité seront mises en œuvre et gèrent le processus de mise en œuvre ;
de fixer le champ des travaux d’audit interne et peut avoir la (e) les membres de la direction du client rendent compte aux
responsabilité d’un ou plusieurs des points signalés de (a) à (f). personnes constituant la gouvernance des conclusions et
recommandations significatives résultant des services d’audit
interne. (290.198)
Lorsqu’un cabinet accepte une mission consistant à fournir des services MS. Recourir à des professionnels qui ne sont pas membres de
d’audit interne à un client d’audit et que les résultats de ces services seront l’équipe d’audit pour effectuer ce service d’audit interne.
utilisés pour la conduite de l’audit externe :
F1. L’importance relative des sommes concernées dans les états financiers ;
F2. Le risque d’inexactitude des assertions liées à ces chiffres des états
financiers;
F3. Le degré de confiance qui sera accordé au service d’audit interne.
L'ÉTHIQUE PROFESSIONNELLE ET LA DÉONTOLOGIE 135
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
S’agissant d’un client d'audit qui est une entité d’intérêt public, un cabinet ne doit pas fournir de services d’audit interne qui portent sur
Prestations d’audit (a) une fraction significative des contrôles internes sur l’information financière publiée ;
interne (b) des systèmes de comptabilité financière qui génèrent des informations qui sont, prises isolément ou en cumulé, significatives par
EIP rapport aux documents comptables ou aux états financiers du client sur lesquels le cabinet va exprimer une opinion ;
(c) des sommes ou des informations qui sont, prises isolément ou en cumulé, significatives par rapport aux états financiers sur
lesquels le cabinet va exprimer une opinion.
Les prestations relatives aux systèmes d’information suivants ne sont pas considérées comme créant une menace pour l'indépendance,
dès lors que le personnel du cabinet n'assume pas de responsabilité de gestion de la :
Dispositions générales
(a) la conception ou la mise en œuvre de systèmes d’information qui sont sans lien avec le contrôle interne de l’information financière
publiée ;
(b) la conception ou la mise en œuvre de systèmes d’information qui ne génèrent pas d’informations constituant une fraction
significative des documents comptables ou des états financiers ;
(c) la mise en œuvre d'un logiciel de présentation de l'information financière ou comptable standard du commerce, qui n'a pas été conçu
Prestations relatives aux systèmes d’information
par le cabinet, tant que la personnalisation requise pour répondre aux besoins du client n'est pas significative ;
(d) l'évaluation et la formulation de recommandations relatives à un système conçu, mis en œuvre ou opéré par un autre prestataire de
services ou le client.
La menace liée à l'autorévision est trop significative pour autoriser ces services, à moins
que des mesures de sauvegarde appropriées soient mises en place qui garantissent que :
La fourniture à un client d'audit, qui n'est pas
(a) le client reconnaît que c'est à lui que revient la responsabilité d'établir et de
une E.I.P., de services impliquant la superviser un système de contrôles internes ;
conception ou la mise en place de systèmes (b) le client désigne un employé compétent, de préférence au sein de la direction
générale, chargé de prendre toutes les décisions de gestion concernant la conception et la
d’information qui (a) forment une partie
NEIP
Le cabinet
L'ÉTHIQUE ne doit ET
PROFESSIONNELLE pasLA fournir ce type de services à un client d’audit.
DÉONTOLOGIE 136
Section 600 : P.S. non liés à l’assurance à un client d’audit
Intérêt
personnel
a. Lorsque les honoraires totaux générés par un client d’audit représentent MS1. Réduire la dépendance à l’égard du client à
Dispositions une large proportion des honoraires totaux du cabinet qui exprime travers l’augmentation de la base de données des
communes l’opinion d’audit, la dépendance à l’égard de ce client et l’inquiétude clients du cabinet,
quant à la possibilité de perdre ce client créent une menace liée à l’intérêt MS2. Mettre en œuvre des revues de contrôle qualité
personnel ou à l’intimidation. L’importance de cette menace dépendra de externes,
facteurs tels que : MS3. Consulter un tiers, tels qu’un organisme de
F1. La structure opérationnelle du cabinet, réglementation professionnelle ou un autre
F2. Si le cabinet est bien établi ou est nouvellement crée, professionnel comptable, sur les jugements principaux
F3. L’importance qualitative et/ou quantitative de ce client par rapport au relatifs à l’audit.
cabinet.
Avec une certaine tolérance pour les nouveaux cabinets regroupement
pour la dilution de l’importance. (consortium)
b. Mission Une menace liée à l’intérêt personnel ou à l’intimidation est MS1. Réduire la dépendance à l’égard du client
d’audit et également créée lorsque les honoraires générés par le client d’audit d’audit,
d’examen représentent une large proportion du chiffre d’affaires géré par MS2. Faire intervenir un professionnel comptable pour
limité un associé donné ou une large proportion du chiffre d’affaires faire une revue des travaux ou encore d’émettre toute
d’un bureau du cabinet. L’importance de cette menace dépendra recommandation approprié,
de facteurs tels que : MS3. Faire effectuer périodiquement des revues de
F1. L’importance qualitative et/ou quantitative de ce client par qualité de la mission indépendantes, internes ou
NEIP
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Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
b. Mission Lorsqu’un client d’audit est une entité d’intérêt public et que, pendant MS1. Préalablement à l’émission de l’opinion d’audit sur
d’audit et deux années consécutives, les honoraires totaux provenant de ce client les états financiers au titre de la 2ème année, un professionnel
d’examen et de ses entités liées représentant plus de 15% des honoraires totaux comptable, qui n’est pas membre du cabinet exprimant
limité (suite) reçus de ce client par le cabinet exprimant l’opinion sur les EF de ce l’opinion sur les états financiers, effectue une revue de contrôle
client, le cabinet doit : qualité de cette mission, ou un organisme de réglementation
-mentionner aux personnes en charge de la gouvernance du client professionnel, effectue une revue de cette mission qui est
d’audit le fait que le montant total de ces honoraires représente plus de équivalente à une revue de contrôle qualité de la mission
15% des honoraires totaux perçus par ce cabinet ; (« une revue préalable à l’émission de l’opinion »).
-discuter quelles mesures de sauvegarde présentées ci-dessous il va
mettre en œuvre afin de réduire la menace à un niveau acceptable ; et MS2. Postérieurement à l’émission de l’opinion d’audit sur
- mettre en œuvre la mesure de sauvegarde choisie. les états financiers au titre de la 2ème année, et avant
l’émission de l’opinion sur les états financiers de la troisième
année, un professionnel comptable, qui n’est pas membre du
cabinet exprimant l’opinion sur les états financiers, ou bien un
organisme de réglementation professionnel, effectue une revue
1 2 3
EIP
Par la suite, lorsque les honoraires continuent chaque année à dépasser le seuil de 15%, ce fait doit être signalé et discuté avec les
personnes en charge de la gouvernance et une des mesures de sauvegarde rappelées ci-dessus doit être mise en œuvre. Si les honoraires
dépassent de façon significative le seuil de 15%, le cabinet va déterminer si l’importance de la menace est telle qu’une revue postérieure
à l’émission de l’opinion ne pourrait pas la réduire à un niveau acceptable et, par conséquent, si une revue préalable à l’émission de
l’opinion est requise. Dans ce contexte, une revue préalable à l’émission de l’opinion doit être mise en œuvre.
c. Autres missions Les honoraires générés par le client d’une mission d’assurance MS. Intervenir un professionnel comptable pour faire une
d’assurance représentent une large proportion du chiffre d’affaires géré par un revue des travaux ; …
associé donné. 147
11.2. Honoraires en souffrance
Une menace liée à l’intérêt personnel peut être créée si les honoraires
dus par un client d’audit restent en souffrance pendant une longue période,
notamment si une partie substantielle n’est pas réglée avant l’émission du
rapport d’audit pour l’exercice suivant.
En général, le cabinet est censé exiger le paiement de ces honoraires avant
que ce rapport d’audit soit émis.
Lorsque les honoraires demeurent en souffrance après la date de l’émission
de ce rapport, l’existence et l’importance de toute menace doivent être
évaluées et les mesures de sauvegarde nécessaires mises en œuvre, le cas
échéant, afin de l’éliminer ou de la réduire à un niveau acceptable.
Mesures de sauvegarde :
Faire intervenir un autre professionnel comptable qui n’a pas pris part à la
mission d’audit pour donner des conseils ou revoir les travaux effectués,
L’obtention du paiement partiel des honoraires non payés.
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11.2. Honoraires en souffrance (suite)
En raison de l’importance des honoraires en souffrance, le mandat du
cabinet doit déterminer si les honoraires en souffrance :
pourraient être considérés comme équivalent à un prêt au client ; et
s’il est approprié que le cabinet soit reconduit ou continue la mission
d’audit.
Le professionnel ne doit pas cumuler deux honoraires successifs il doit
exiger le règlement des honoraires relatifs au premier rapport avant de
remettre le rapport de l’exercice suivant.
Si l’auditeur ne réclame pas ses honoraires, cette situation anormale peut
être interprétée comme un manquement à ses diligences (travail non
effectué…), ou une situation de prêt au client.
Article 18 CDP : Obtention de justification de paiement des honoraires du
prédécesseur.
Article 30 du CDP : Le professionnel bénéficie, pour les missions autres de
révision, du droit de rétention en cas de non encaissement d’honoraires dus.
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Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
3. Honoraires sous conditions de résultat
Mission d’audit Honoraires subordonnés facturés directement, Aucune mesure de sauvegarde
(d’assurance) ou indirectement, par exemple, via un Le cabinet ne doit conclure aucun arrangement de cette sorte des
intermédiaire, par un client dans le cadre d’une honoraires.
mission d’audit.
Menace liée à l’intérêt personnel
Mission autre qu’une Honoraires subordonnés facturés directement, Aucune mesure de sauvegarde si :
mission d’assurance ou indirectement, par exemple, via un (a)Les honoraires sont facturés par le cabinet exprimant l’opinion sur les
fournie à un client intermédiaire, par un client dans le cadre d’une états financiers et ces honoraires sont significatifs, ou pourraient être
d’audit mission autre qu’une mission d’assurance. significatifs, pour ce cabinet,
Menace liée à l’intérêt personnel (b)Les honoraires sont facturés par un cabinet du réseau qui prend part à
une fraction significative de l’audit et ces honoraires sont significatifs,
ou pourraient être significatifs, pour ce cabinet,
(c)Le résultat du service autre qu’une mission d’assurance, et par
conséquent, le montant des honoraires, dépend d’un jugement futur ou
présent relatif à l’audit d’une somme significative dans les états
financiers.
Mission autre qu’une Honoraires subordonnés aux résultats d’un Aucune mesure de sauvegarde
mission d’assurance jugement futur ou actuel, lié à un sujet qui est
fournie à un client significatif par rapport à l’information sur
d’une mission l’objet considéré par la mission d’assurance
d’assurance
Prestation autre F1. La fourchette des honoraires possibles, MS1. faire intervenir un professionnel comptable pour revoir les travaux
qu’une mission F2. Si une autorité appropriée détermine l’issue d’audit concernés ou encore d’émettre toute recommandation appropriée ;
d’assurance chez un du sujet sur la base duquel les honoraires MS2. recourir à des professionnels qui ne sont pas membres de l’équipe
client d’audit subordonnés seront déterminés, d’audit pour effectuer les prestations autres qu’une mission d’assurance.
(situation 10) F3. La nature de service, MS3. obtention d’un accord écrit préalable avec le client sur la base de la
F4. L’incidence de l’événement ou de la rémunération.
transaction sur les états financiers.
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3. Honoraires sous condition de résultat (suite)
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Section 411 : Mode de rémunération et d’évaluation
(mission d’audit ou d’examen limité seulement)
(Situation 12)
Facteurs à prendre en considération Mesures de sauvegarde
Membre de Une menace liée à l’intérêt personnel est créée lorsqu’un membre MS1. Exclure de tels membres de l’équipe
l’équipe d’audit de l’équipe d’audit est évalué ou rémunéré au titre de la vente de d’audit,
prestations autre qu’une mission d’assurance à ce client d’audit. MS2. Faire intervenir un professionnel
L’importance de cette menace dépendra de facteurs tels que : comptable pour revoir les travaux effectués
F1. De la promotion de la rémunération ou de l’évaluation de la par ce membre de l’équipe d’audit.
performance de cet individu qui est basée sur la vente de telles
prestations,
F2. Du rôle de cet individu dans l’équipe d’audit,
F3. Si les décisions de promotion sont influencées par la vente de
tels services.
Un associé Un associé principal d’audit ne doit pas être évalué, ni rémunéré en fonction de sa capacité à vendre des
principal d’audit prestations autre qu’une mission d’assurance à son client d’audit. L’objectif de ces dispositions n’est pas d’interdire
les contrats normaux de partage des bénéfices entre les associés d’un cabinet.
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Section 420 : Dons et actes d’hospitalité (Situation 13)
L’acceptation des dons ou des libéralités de la part d’un client d’audit peut
créer une menace liée à l’intérêt personnel, à la familiarité ou à l’intimidation.
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Section 420 : Dons et actes d’hospitalité
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Situation 15 : Propriété du capital
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