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Historique
Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession
Nécessité d’inscription
Modalités d’exercice de la profession
Forme juridique
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Plan du séminaire
Démarche générale
Autres vérifications spécifiques
Contrôle des conventions réglementées
Rapport de gestion
Documents annuels adressés aux actionnaires
Égalité des actionnaires
Vérifications spécifiques diverses
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Histoire de la mission de commissariat aux comptes
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Un peu d’histoire….
Historique du CAC
Le commissariat aux comptes est une institution plus que centenaire, bien
que relativement récente en tant que profession organisée.
En 1935, les pouvoirs du commissaire aux comptes sont élargis du fait des
scandales financiers de l'époque. Une procédure d'agrément par les Cours
d'appel est instituée pour les commissaires aux comptes contrôlant les
sociétés faisant publiquement appel à l'épargne et obligation est faite au
commissaire aux comptes de révéler au procureur de la République les
faits délictueux dont il a eu connaissance.
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Un peu d’histoire….
Historique du CAC
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Cadre légal et institutionnel
1. Vue d’ensemble
2. Organisation de la profession
3. Modalités d’exercice de la profession
4. Forme juridique
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Cadre légal et institutionnel
❑ Les sociétés en commandite par action (non prévues par Traité OHADA)
❑ Les sociétés en commandite simple (SCS) et sociétés en nom collectif (SNC) sous
certaines conditions.
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
1. Les textes qui régissent le commissariat aux comptes :
En Afrique de l’Ouest
• Les textes de l’OHADA,
En France
• le Code de commerce modifié notamment par la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité
financière (JO n° 177 du 2 août 2003 page 13220), au niveau du Livre VIII (« de quelques professions
réglementées »), Titre II (des commissaires aux comptes), articles L. 820-1 à L. 822-16 ;
• le décret n°67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés commerciales (au niveau, notamment, du
contenu et des conditions d’exercice de missions) ;
• le code monétaire et financier modifié notamment par la loi n°2003-706 du 1er août 2003 dite « de
sécurité financière ».
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
• soit une personne morale, à condition que 2/3 de son capital soit détenu par des commissaires aux
comptes personnes physiques et que le mandataire social et les 2/3 des membres des organes
dirigeants soient des commissaires aux comptes.
• avec toute activité commerciale, qu’elle soit exercée directement ou par personne
interposée.
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
▪ Il est soumis aux règles disciplinaires prévues par la loi et aux sanctions qui, en
cas de manquements
▪ Il doit prêter serment, par écrit «Je jure d’exercer ma profession avec honneur
et probité, de respecter et de faire respecter les lois»).
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Cadre légal et institutionnel
Vue d’ensemble
3. Les missions de commissaire aux comptes
▪ des missions auprès d’une entité dont il n’est pas le commissaire aux comptes (commissariat aux
apports, à la fusion et à la scission ; certification des comptes des partis ou groupements politiques ;
retrait obligatoire ; CARPA …).
La mission légale auprès d’une entité pour la durée du mandat (la durée normale est
de six exercices) est régie par l’acte uniforme de l’OHADA sur les sociétés
commerciales et le GIE.
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en droit
OHADA
▪ Les fonctions de commissaire aux comptes sont exercées par des personnes
physiques ou par des sociétés constituées par ces personnes physiques,
sous l'une des formes prévues par l’Acte uniforme de l’OHADA (art. 694).
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en droit
OHADA
▪ Lorsqu'il n'existe pas un ordre des experts-comptables, seuls peuvent exercer les
fonctions de commissaire aux comptes les experts-comptables inscrits préalablement
sur une liste établie par une commission siégeant auprès d'une cour d'appel, dans le
ressort de l'État partie du siège de la société objet du contrôle.
▪ 1°) un magistrat du siège à la cour d'appel qui préside avec voix prépondérante ;
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en
France
▪ Le caractère réglementé de la profession se traduit, notamment, par une organisation et un statut
professionnels particuliers, et par le rôle imparti par la loi au Haut Conseil du commissariat aux comptes
(H3C ou HCCC) et aux instances professionnelles nationale et régionales : les exigences, très fortes, de
qualité et d’indépendance, sont au coeur de la notion de bon exercice de la profession. Elles sont
assorties d’un dispositif de surveillance et de contrôle qualité.
▪ La loi n°2003-706 du 1er août 2003 de sécurité financière (JO n°177 du 2 août 2003 page 13220) a,
en matière de « Modernisation du contrôle légal des comptes et transparence » réaménagé
l’organisation de la profession, introduisant en particulier un mécanisme de régulation extérieur à la
profession, avec une position de « tiers impartial ».
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Cadre légal et institutionnel
Organisation de la profession en
France
Se dégage de l’article 1er du décret n° 69-810 du 12 août 1969 et des nouvelles dispositions
introduites par la loi n° 2003-706 du 1er août 2003 de sécurité financière (JO n° 177 du 2 août
2003 page 13220) modifiant en particulier le Code de commerce, la nouvelle organisation :
▪ Un Haut Conseil du commissariat aux comptes institué auprès du garde des Sceaux, ministre de la
Justice, qui, externe à la profession, est en charge de la surveillance de la profession avec le concours
de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes et de veiller au respect de la déontologie et
de l’indépendance des commissaires aux comptes.
▪ L’établissement et la révision de la liste des commissaires aux comptes par une juridiction ad hoc
(la chambre régionale d’inscription en première instance, le Haut Conseil du commissariat aux comptes
en seconde instance).
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Cadre légal et institutionnel
Le rôle des normes professionnelles et du
Code de déontologie
▪ Les normes sont à base de règles destinées à garantir le bon exercice de la mission par l’utilisation
des meilleures pratiques reconnues ; elles forment une doctrine permettant au professionnel de
dégager les critères d’orientation, de choix et de mise en oeuvre de ses diligences.
▪ Le Conseil de l’Ordre veille « au bon exercice de la profession, à sa surveillance ainsi qu’à la défense
de l’honneur et de l’indépendance de ses membres » conserve la responsabilité de définir les principes
et les conditions de mise en oeuvre des différentes missions confiées au commissaire aux comptes par
le Code de commerce et les autres textes légaux et réglementaires.
▪ L’acte uniforme de l’OHADA confie aux normes et au Code de déontologie un rôle légal et une
dimension ainsi renforcée.
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Cadre légal et institutionnel
Modalités d’exercice de la profession
MODE D’EXERCICE
▪ Société pluripersonnelle
▪ Association d’au moins 2 professionnels mettant en commun leur savoir faire et leurs intérêts financiers
▪ Minimum 2 associés
▪ Clientèle constituée d’entreprises de toutes tailles
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Cadre légal et institutionnel
Modalités d’exercice de la profession
MODE D’EXERCICE
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
▪ Organes de gestion
• Les 2/3 au moins des membres des organes de gestion, d’administration, de direction
ou de surveillance et les 2/3 au moins des actionnaires ou associés doivent être des
commissaires aux comptes.
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Cadre légal et institutionnel
L’établissement et la révision des listes de
commissaires aux comptes
• Ces personnes ne peuvent exercer les fonctions de commissaire aux comptes qu’au
sein d’une seule société de commissaires aux comptes. Par dérogation à ces
dispositions, l’exercice de ces fonctions est possible simultanément au sein d’une
société de commissaires aux comptes et d’une autre société de commissaires aux
comptes dont la première détient plus de la moitié du capital social ou dans le cas où
les associés des deux entités sont communs pour au moins la moitié d’entre eux.
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Cadre légal et institutionnel
La discipline professionnelle
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Cadre légal et institutionnel
La discipline professionnelle
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Statut du commissaire aux comptes
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination
▪ Les commissaires aux comptes sont nommés pour six exercices. Leurs
fonctions expirent après la délibération de l’assemblée générale ou de
l’organe compétent qui statue sur les comptes du sixième exercice.
▪ Le commissaire aux comptes nommé en remplacement d’un autre ne
demeure en fonction que jusqu’à l’expiration du mandat de son
prédécesseur.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination
• les sociétés dont les titres sont inscrits à la bourse des valeurs, à dater de l'inscription de
ces titres ;
• les sociétés qui, pour offrir au public des titres, quels qu'ils soient, ont recours soit à des
établissements de crédit ou agents de change, soit à des procédés de publicité
quelconque, soit au démarchage.
• Il y a également appel public à l'épargne, dès lors qu'il y a diffusion des titres au-delà d'un
cercle de cent (100) personnes.
• Les établissements de crédit : les noms des commissaires aux comptes qu’ils se
proposent de choisir sont adressés d’abord à la Commission bancaire. Cette dernière
dispose d’un délai d’un mois pour s’opposer à la désignation envisagée.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination
Le co-commissariat aux comptes
Lorsque plusieurs commissaires aux comptes sont désignés, ils constituent ensemble l’organe de
contrôle légal de l’entité.
L’exercice de la mission ainsi confiée implique que chacun des commissaires aux comptes
participe et contribue de manière équilibrée à sa réalisation, et notamment qu’ils se livrent
ensemble à un examen contradictoire des conditions et des modalités d’établissement des
comptes.
Pour ce faire, les commissaires :
• effectuent ensemble les actions de nature à les engager, au regard notamment de leurs
obligations légales, réglementaires et conventionnelles ;
• définissent de manière concertée l’approche de leur mission et conviennent de la
répartition entre eux des procédures d’audit et des vérifications qui en découlent ;
• établissent entre eux une coordination étroite, caractérisée par des échanges réciproques
d’informations tout au long de la mission.
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Statut du commissaire aux comptes
Nomination
La mise en œuvre des procédures d’audit et des vérifications réparties entre les
commissaires aux comptes fait l’objet d’une revue réciproque afin de permettre à
chacun d’obtenir l’assurance nécessaire pour fonder ses conclusions.
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