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MINISTERE DE LA SECURITE REPUBLIQUE TOGOALISE

ET DE LA PROTECTION CIVILE
Travail- Liberté- Patrie

COMITE INTERMINISTERIEL
DE PREVENTION ET DE LUTTE
CONTRE L’EXTREMISME VIOLENT

SECRETARIAT PERMANENT

Département de la planification et projets,


des partenariats et du suivi-évaluation

Service Planification et Projet

SENSIBILISATION DES JEUNES DES RÉGIONS DES SAVANES


ET CENTRALE SUR LES MÉFAITS DE LA CONSOMMATION
DES STUPÉFIANTS

SENSIBILISATION DES JEUNES DES RÉGIONS DES SAVANES ET


INTITULE DU
CENTRALE SUR LES MÉFAITS DE LA CONSOMMATION DES
PROJET
STUPÉFIANTS

La consommation et l’abus de substances sont des facteurs susceptibles de créer


vulnérabilités et de conduire à l’extrémisme violent. Il existe également de nombre
recherches et preuves démontrant la manière dont les groupes d’extrémisme vio
financent leurs activités par le trafic de stupéfiants.

Bien qu’un grand nombre de groupes extrémistes aux motivations politiques et religie
proclament la pureté du corps et de l’esprit comme idéal, la consommation de drogu
de substances psychotropes est largement répandue dans le contexte de l’extrémi
violent. La consommation de substances joue toutefois un rôle dans le recrutement
radicalisation des individus de plusieurs manières. D’une part, les personnes souff
d’un trouble lié à la consommation de substances ont tendance à être vulnérables et
donc plus susceptibles d’adhérer à des groupes d’extrémisme violent. D’autre par
RESUME consommation de substances et l’addiction à ces substances peuvent alimenter
EXECUTIF vulnérabilités, obligeant la personne à rester au sein du groupe extrémiste. Dans cert
cas, les groupes extrémistes emploient des méthodes de recrutement proactives
s’adressant non seulement à des personnes dépendantes de substances, mais aussi à
individus qui ont des problèmes d’addiction plus larges. L’abus de substances peut ca
et renforcer l’angoisse, la confusion, l’isolation sociale et l’anxiété ; les personnes per
tout sens du devoir et ne trouvant plus de sens à leur vie. Ces conditions peuvent do
lieu à un sentiment d’injustice, de colère, de peur, de menace, de culpabilit
d’impuissance que beaucoup sont incapables de surmonter. Ces sentiments d’angoisse
reproche et de perte de sens, d’identité, de but et d’appartenance, ainsi qu’un besoin a
de s’enfuir ou de reprendre le contrôle et de se racheter, sont tout autant de fact
pouvant augmenter la vulnérabilité d’un individu envers l’extrémisme 1. La consomma
de substances est considérée comme un indicateur de vulnérabilité important
l’extrémisme violent.

Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile « L’abus des drogues est dev
une épidémie silencieuse qui mine la jeunesse togolaise 2  ». Pour cela que le Togo
doté d’une stratégie nationale sur les drogues assortie d’un plan national intégré de
contre la drogue et le crime (2020-2024). C’est dans ces efforts de prévention et de
contre le trafic et la consommation de stupéfiant que s’inscrit ce projet de qui a
objectif de réduire le risque de comportements délinquants, violent et criminels liés
consommation des stupéfiants dans la région des Savanes et Centrale en informant d
part les jeunes sur la nature des différentes drogues et leurs effets, ainsi que su
1
Lotta Carlsson, 2021 : « Consommation de substances et extrémisme violent », RAN, Office des publications
de l’Union européenne ; 23p. https://ec.europa.eu/home-affairs/networks/radicalisation-awareness-network-
ran/publications_en
2
https://togotribune.com/news/togo-yark-damehame-labus-de-drogue-est-une-epidemie-silencieuse-qui-mine-
notre-jeunesse/
1
législation togolaise en matière lutte contre les stupéfiants, et d’autre part attirer
attention sur le lien entre le trafic, la consommation des drogues et l’extrémisme violen

CHEF DE Le Colonel Messan AKOBI, Président du CIPLEV


PROJET E-mail : féliakobi@yahoo.fr
Tél : +228 90 04 52 20

ASSISTANT Chef d’Escadron, Nikabou LABANTE, Secrétaire permanent du CIPLEV


PROJET E-mail :
Tél :

PERIODE A DETERMINER
D’EXECUTION

MECANISME Rapport d’exécution du projet à soumettre par le CIPLEV au plus tard un (1) mois apr
DE CONTRÔLE fin des activités. Mécanisme interne de suivi-évaluation du CIPLEV (Service s
ET DE SUIVI- évaluation du département de la planification, des partenariats et du suivi-évaluation).
EVALUATION

FINANCEMENT A RECHERCHER

COÛT GLOBAL DU PROJET

N° REGIONS MONTANTS (en F CFA) OBSERVATIONS


1 SAVANES
2 CENTRALE
TOTAUX DES BUDGETS

Le coût global du présent projet s’élève à …………………………………….

SENSIBILISATION DES JEUNES DES RÉGIONS DES SAVANES ET CENTRALE


SUR LES MÉFAITS DE LA CONSOMMATION DES STUPÉFIANTS

TERMES DE REFERENCE

I-Contexte et justification

La persistance et l’expansion de l’extrémisme violent en Afrique de l’ouest nécessitent de


repenser les réponses nationales, régionales et internationales. L'une des leçons les plus
importantes de la dernière décennie de pratique antiterroriste au Sahel est que les opérations
militaires ne peuvent à elles seules empêcher la propagation de l'extrémisme violent. Même
lorsqu'ils réussissent à débarrasser certains secteurs de la présence de groupes extrémistes

2
violents, les gouvernements qui ne parviennent pas à améliorer la gouvernance locale et à
fournir des services sociaux se retrouvent dans l’impossibilité de maintenir leurs acquis
militaires. Le Togo a compris cet état de fait en adjoignant aux mécanismes militaires, un
mécanisme plus souple, holistique et inclusive. Il s’agit du comité interministériel de
prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CIPLEV) qui a pour mission, d’une part,
d’éradiquer ou de réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent sur l’ensemble
du territoire togolais et d’autre part, de renforcer la coopération et la collaboration entre
l’administration, les forces de défense et de sécurité et la société civile. Cette mission, se
matérialise entre autres par des sensibilisations de la population en général et celle des zones à
risque en particulier sur les causes et facteurs sous-jacents de l’extrémisme violent et de la
radicalisation dont le trafic et la consommation des stupéfiants.

De nombreux rapports ont montré que les combattants de Daech en Syrie et en Irak utilisaient
le Captagon en pensait que cela leur permettrait d’améliorer leurs performances militaires en
renforçant soi-disant leur bravoure au combat. Une importante cargaison de 24 millions de
pilules de Tramadol, un analgésique opioïde légal, à destination des combattants de Daech, a
été interceptée par la police italienne en 2017, laissant penser que ce médicament était utilisé
systématiquement par le groupe3.

Au Togo, la consommation de substances psychoactives par la population, et les jeunes en


particulier, reste une réelle préoccupation pour le gouvernement car elle constitue une des
menaces majeures de santé publique. En effet, selon le rapport du réseau épidémiologique
national, les jeunes de 10 à 25 ans sont quotidiennement impliqués dans l'abus d'alcool et
d'autres drogues. Le cannabis est la substance illicite la plus largement utilisée. En outre, de
nouvelles substances psychoactives, telles que le tramadol et les psychotropes, sont
consommées par les jeunes.  Ces substances circulent dans les rues et dans les écoles malgré
les mécanismes de contrôle des agences nationales de contrôle et de régulation. Les
conséquences à long terme de la consommation de ces stupéfiants sont souvent dévastatrices
pour les jeunes eux-mêmes, leurs familles et pour la sécurité publique 4. Selon une enquête
menée par l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement au Togo auprès de
500 jeunes de 12 à 24 ans, près de 20% se droguent5.

3
Lotta Carlsson, 2021 : « Consommation de substances et extrémisme violent », RAN, Office des publications
de l’Union européenne ; 23p. https://ec.europa.eu/home-affairs/networks/radicalisation-awareness-network-
ran/publications_en
4
https://www.issup.net/fr/national-chapters/issup-togo
5
https://www.republicoftogo.com/toutes-les-rubriques/societe/alcool-et-drogue-les-jeunes-tentes
3
Face à l’intensification du trafic de drogues ces deux dernières années et aux conséquences
découlant de leur consommation, le Togo mise davantage sur la prévention comme stratégie-
clé, afin de diminuer l’influence des facteurs de risques et renforcer les couches vulnérables
qui doit se faire à travers des sensibilisations. C’est dans cette lancée que s’inscrit ce projet
intitulé « sensibilisation des jeunes des régions des Savanes et Centrale sur les méfaits de la
consommation des stupéfiants.

II- Objectif général

L’objectif général du projet est de réduire le risque de comportements délinquants, violent et


criminels liés à la consommation des stupéfiants dans la région des Savanes et Centrale.

III- Objectifs spécifiques

Spécifiquement, il s’agit de :

 Informer les jeunes sur la nature des différentes drogues et leurs effets, et la législation
togolaise en matière lutte contre les stupéfiants ;
 Sensibiliser les jeunes sur les dangers de la consommation des stupéfiants ;
 Créer les conditions qui empêchent la prolifération de la consommation des
stupéfiants ;
 Attirer l’attention des jeunes sur le lien entre le trafic, la consommation des drogues et
l’extrémisme violent.

IV-Résultats attendus

 Les jeunes sont informés de la nature des différentes drogues et leurs effets, ainsi que
de la législation togolaise en matière lutte contre les stupéfiants ;
 Les jeunes sont sensibilisés sur les dangers de la consommation des stupéfiants ;
 Les conditions qui empêchent la prolifération de la consommation des stupéfiants sont
créées ;
 Les jeunes sont sensibilisés sur le lien entre le trafic, la consommation des drogues et
l’extrémisme violent.

V - Méthodologie :

La méthodologie qui sera utilisée consistera à instaurer des débats et échanges sur la
thématique. A l’aide d’images chocs, de vidéos et de récits d’expériences vécues et
authentiques, les jeunes participants (élèves, les portefaix, associations de jeunes…) seront

4
amenés à douter de ce qu’ils pensent savoir sur les drogues. Le but sera de créer un
véritable électrochoc et de briser les idées reçues des jeunes sur les drogues aujourd’hui. Il y
aura aussi des partages des flyers et prospectus sur les méfaits de la consommation des
drogues.

VI -Lieux & Dates :

Les activités se dérouleront durant le mois de ……………

N° Dates Activités Lieu


1 …………….. Dapaong
2 ……………. Sensibilisation des jeunes sur les méfaits de la Cinkassé
3 …………… consommation des stupéfiants dans les régions des Oti
4 …………… Savanes et Centrale Sokodé
5 ……………. Tchamba

VII- Budget

Le coût global du présent projet s’élève à ……………………………………………………..

VIII- Financement

Le projet est financé par………………………………………………………...

IX- Mécanisme de contrôle et de suivi-évaluation

Un rapport d’exécution sera établi par le CIPLEV et transmis à tout partenaire qui aura à
financer le présent projet au plus tard un (1) mois après la fin des activités programmées.

Concernant le suivi-évaluation, le mécanisme interne de suivi-évaluation du CIPLEV,


notamment le service suivi-évaluation du département de la planification, des partenariats et
du suivi-évaluation sera mobilisé à cette fin.

Toutefois, les partenaires peuvent, s’ils le souhaitent, mettre en place leurs propres
mécanismes de suivi-évaluation ou le faire conjointement avec celui du CIPLEV.

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