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MODULE 17:

BETON PRECONTRAINT

2021/2022 Page 1
Plan général du cours
CHAP 1: Généralités

CHAP 2: Matériaux, matériels pour BP

CHAP 3: Calcul de la force de précontrainte

CHAP 4: Flexion ELS des poutres isostatiques non fissurées

CHAP 5: Flexion ELU des poutres isostatiques

CHAP 6 : Justification des sections sous effort tranchant

CHAP 7 : Précontrainte des structures hyperstatiques Page 2


CHAP 6 :
Justification des sections
sous effort tranchant

Page 3
SOMMAIRE

1. Calcul des efforts tranchants

2. Cisaillements

3. Vérification aux états limites de service

4. Vérification aux états limites ultimes

5. Précontrainte verticale
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1. Calcul des efforts tranchants
▪ Pour une poutre droite isostatique, a plan moyen, chargée dans
ce plan, a fibre neutre horizontale et seulement soumise a des
forces gravitaires et aux réactions d'appuis correspondantes,
l'effort tranchant est la résultante des forces verticales situées a
gauche de la section.
▪ Par convention, l'effort tranchant est compte positivement vers
le haut.

✓ V(x)=R0-σ𝑖1 𝐶𝑗 =-R1-σ𝑛𝑖+1 𝐶𝑗
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1. Calcul des efforts tranchants
▪ Considérons un câble faisant un angle α avec la fibre moyenne
d'une poutre droite.

▪ L'action P du câble de précontrainte sur la section peut se


décomposer en deux forces : l'une N normale à la section,
l'autre Vpd située dans le plan de la section et dirigée vers le
bas .
✓ N=P.cos(α )

✓ Vpd=P.sin(α)
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1. Calcul des efforts tranchants
▪ N>0 est une compression : c'est l'effort normal de
précontrainte.
▪ Compte tenu de l'inclinaison du câble, Vpd < 0. Vpd représente
l'effort tranchant de précontrainte.
▪ L'effort tranchant total V(x) dans une section d'une poutre
isostatique s‘écrit, indépendamment des éventuels coefficients
partiels de sécurité a prendre en compte selon la combinaison
de calcul :
✓ V(x)= Vg(x)+Vq(x)-Vpd(x)

➢ Vg(x) = effort tranchant du aux charges permanentes

➢ Vq(x) = effort tranchant du aux charges variables

➢ Vpd(x) = effort tranchant di à la précontrainte.

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1. Calcul des efforts tranchants
▪ N>0 est une compression : c'est l'effort normal de
précontrainte.
▪ En fonction du signe de sin(α), l'effort tranchant de
précontrainte peut donc être favorable ou défavorable selon
qu'il se cumule ou se retranche a celui du aux forces
extérieures.
▪ Dans la majorité des cas, il se retranche en valeur absolue et
l'effort tranchant total obtenu est appelé effort tranchant réduit.
▪ Exemple, on considère la poutre console définie ci-dessous. Il
s'agit de déterminer l'allure du diagramme de l'effort tranchant
de poids propre et de la superposer a celle du diagramme de
l'effort tranchant de précontrainte.

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1. Calcul des efforts tranchants

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1. Calcul des efforts tranchants
▪ L'effort tranchant isostatique de précontrainte vaut Vpd =
P.sin(α). On suppose, pour simplifier, que P est constante.
▪ Dans la réalité, P(x,t) st variable le long du cable du fait des
pertes et de précontrainte.
▪ Les angles α etant petits, sin(a) varie quasi linéairement entre
A et B, C et D, E et I.

▪ L'effort tranchant réduit Vg(x)-Vpd(x) résulte alors de la


superposition de deux courbes Page 10
2. Cisaillements
▪ La précontrainte des poutres hyperstatiques induit des
réactions d'appuis supplémentaires RH.
▪ La contrainte de cisaillement 𝜏 𝛿 , a une ordonnee 𝛿, a pour
expression:

𝐕.𝛍(𝛅)
✓𝛕 𝛅 =
𝐈𝐆𝐳.𝐛𝐰
➢ τ : contrainte de cisaillement le long d'un axe δ (τ est
constante le long de cet axe)
➢ V : effort tranchant réduit applique à la section
➢ IGz : Moment d’inertie de la section calculée par rapport à un
axe Gz passant par le centre de gravite G et perpendiculaire
àV Page 11
2. Cisaillements
➢ 𝜇(𝛿) : moment statique calcule par rapport a l'axe Gz de la
partie de la section située au-dessus (ou au-dessous) de
l'axe 𝛿, avec 𝜇(𝛿) =‫ 𝑧 𝑤𝑏 𝛿>𝑧׬‬. 𝑧. 𝑑𝑧
▪ L'application de cette formule aux sections couramment
utilisées en génie civil montre que la contrainte de cisaillement
𝛕 est maximale au droit du centre de gravite.

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2. Cisaillements
▪ L'application de cette formule aux sections couramment
utilisées en génie civil montre que la contrainte de cisaillement
𝛕 est maximale au droit du centre de gravite.
▪ En béton précontraint, il faut tenir compte de la présence des
gaines qui réduisent localement l‘épaisseur utile de l‘âme des
poutres.
▪ En effet, les gaines sont généralement remplies de coulis
d'injection. Les calculs de cisaillements sont effectues en
prenant une largeur nette bw,nom égale a la largeur brute bw
diminuée de la moitie du diamètre extérieur Φ des gaines de
précontrainte (ou de la somme des diamètres s'il existe
plusieurs gaines à la même position verticale) :
Φ
✓ bw,nom= bw-
2
▪ Pour des gaines non injectées, la largeur nominale devient :
bw,nom = bw - 1,2.Φ Page 13
2. Cisaillements
▪ Dans les poutres non précontraintes (béton arme ou acier), on
dissocie généralement le calcul des cisaillements du calcul des
contraintes normales.
▪ En effet, la valeur de τ est maximale au centre de gravité ou la
contrainte σ est nulle et σ est maximale sur les fibres extrêmes
oh τ est nul.
▪ On admet, en général, que la résistance de la section est
globalement assurée si les valeurs maximales de τ et σ
satisfont, indépendamment l'une de l'autre, aux conditions
règlementaires.
▪ Il n'en est pas de même en béton précontraint puisque la
contrainte normale n'est pas nulle au centre de gravite (elle est
égale à P/Ac).
▪ C'est le couple (σ, τ) qu'il faut prendre en compte pour la
vérification des cisaillements.
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2. Cisaillements
▪ Cela à pour conséquence que la vérification de τ au centre de
gravite n'est pas toujours la plus défavorable. Dans certaines
structures, il faut également vérifier les sections d'enracinement
des âmes sur les membrures supérieures ou inferieures des
poutres.

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2. Cisaillements
▪ En MMC, on démontre que le lieu des extrémités du vecteur
contrainte (σ, τ) autour d'un point 0 sur une facette tournant
autour de ce point est représente par le cercle de Mohr.
▪ Lorsque le plan passant par 0 tourne de φ, le vecteur
contrainte représente par le point (σ, τ) o urne de -2φ sur le
cercle de Mohr. Deux plans perpendiculaires dans l'espace
correspondent à deux points diamétralement opposes sur ce
cercle.
▪ Considérons deux plans Ox et Oy, respectivement parallèle et
perpendiculaire à la fibre neutre de la poutre. Sur ces plans
s'exercent les contraintes suivantes

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2. Cisaillements
▪ L’extrémité M du vecteur contrainte sur Oy à pour coordonnées
σx et τ. L'extrémité N du vecteur contrainte sur Ox à pour
coordonnées σx et -τ.
▪ Les plans Ox et Oy faisant un angle de 90°, les points M et N
sont les deux extrémités d'un diamètre du cercle de Mohr.

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2. Cisaillements
▪ On détermine aisément les caractéristiques du cercle de Mohr :
σx+σy
✓ Abscisse du centre = ( )
2
σx−σy 2
✓ Rayon : R2= τ2 + ( )
2
✓ Equation du cercle : 4 τ2 + (σ - σx - σy)2 = 4R2

▪ On en déduit les deux contraintes principales :


✓ contrainte principale maximale:
σx+σy 1
σc=( )+ 4 𝛕2 + (σx − σy)2
𝟐 2

✓ contrainte principale minimale :


σ +σ 1
−σt=( x y)- 4 𝛕2 + (σx − σy)2
𝟐 2
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2. Cisaillements
▪ L'angle θ que fait le plan sur lequel s'exerce la contrainte
principale minimale (généralement une traction) avec le plan

Ox est défini par : tang(2θ)= ( )
σx−σy
▪ Cet angle définit par conséquent une inclinaison probable des
fissures par rapport a la fibre neutre de la poutre.
▪ Soit C le cercle de Mohr représentatif de l‘état de contraintes
autour d'un point sous une sollicitation donnee. Si on augmente
toutes les contraintes dans un même rapport de
proportionnalité K, on obtient un nouveau cercle de Mohr
homothétique du premier.
▪ La rupture du matériau se produit en ce point pour une certaine
valeur Kr du rapport K.
▪ Le cercle de Mohr correspondant, Cr, est dit cercle de rupture.
▪ On appelle courbe intrinsèque la courbe enveloppe des cercles
de rupture tels que Cr. Page 19
2. Cisaillements
▪ Le cercle de rupture en compression simple et le cercle de
rupture correspondant a la traction simple sont tangents a la
courbe intrinsèque.

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3. Vérification aux états limites de service
▪ Contrairement à ses prédécesseurs (BPEL83, BPEL91)
l'Eurocode 2 n'impose aucune vérification des contraintes de
cisaillement du béton aux ELS.
▪ Pour les ouvrages d’art (pont), l’Eurocode 2-2 précise que dans
certains cas, il peut être nécessaire de vérifier et maîtriser la
fissuration d’effort tranchant.
▪ L’Annexe Nationale Français de l’EC 2 – 2 ajoute :
« Pour les structures en béton armé, il n'est pas nécessaire de
vérifier la fissuration des âmes lorsque les armatures d'effort
tranchant ont été dimensionnées à l'ELU avec un schéma de
bielles d'inclinaison  telle que 1,0 ≤ cotan () ≤ 1,5 » .
«Pour les structures en béton précontraint, il n'est pas
nécessaire de vérifier la fissuration des âmes lorsque le critère
donné dans l'annexe QQ est respecté ».
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3. Vérification aux états limites de service
▪ En tant que de besoin, on peut vérifier les risques de fissuration
du béton en se référant aux règles utilisées par le BPEL avec
quelques réserves concernant la compatibilité de ces regles
avec les cas de chargement.
▪ On définit un domaine de sécurité interne à la courbe
intrinsèque de façon a garder une certaine marge vis-à-vis de
la rupture.

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3. Vérification aux états limites de service
▪ Ce domaine est limite par deux courbes ; l'une, dans la zone
des faibles compressions longitudinales, limite les risques de
rupture par fissuration du béton ; l'autre, dans la zone des
fortes compressions, limite le risque de rupture par un excès de
compression cumule à l'effet du cisaillement.
▪ Ce domaine, dans le cas général ou la contrainte σy sur une
facette parallèle à l'axe neutre est nulle, est défini par les
expressions suivantes dans le cas ou σx≥0 :
✓ La courbe limite est donc définie par :
• Un arc de parabole si σx≤0,4.fck:
2.σ
𝛕2≤0,4. ftk.(ftk+( 3 x)
• Un arc d’ellipse si σx>0,4.fck:
ftk 2.σ
𝛕2≤2. . (0,6.fck- σx).(ftk+ x)
fck 3
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3. Vérification aux états limites de service
▪ Dans le cas ou σx<0, ces deux expressions sont remplacées
par :
𝝉2≤0,4. ftk2
✓ avec :
𝝉 = contrainte de cisaillement
σx = contrainte normale appliquée à la section droite.

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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ On admet que la poutre se fissure perpendiculairement à la
direction de la contrainte principale de traction.
▪ Pour éviter la rupture de la pièce, il est nécessaire de mettre en
œuvre des aciers de couture de ces fissures.
▪ Ces aciers sont, la plupart du temps, constitues d’étriers passifs
perpendiculaires a l'axe de la poutre et ancres près des fibres
inferieure et supérieure de la poutre.
▪ Apres fissuration, la poutre peut être assimilée à une poutre
treillis dont les diagonales comprimées sont constituées par les
bielles de béton et les diagonales tendues par les étriers
passifs.

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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ Ces étriers sont espaces régulièrement de s et les bielles de
béton sont inclinées d'un angle θ sur l'horizontale.
▪ En théorie, au moment de l'apparition de la fissure,

tang(2θ)= puisque cela correspond à la direction de la
σx
facette sur laquelle s'exerce la contrainte de traction la plus
importante

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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ La reprise des efforts sur une fissure est assurée par un
nombre n d’étriers.
▪ Pour déterminer ce nombre, il faut d'abord déterminer la
longueur lb de la fissure selon l'axe de la poutre.
Z
Géométriquement, on obtient simplement : lb=
tang(θ)
▪ Dans cette formule, Z est la distance séparant les membrures
de la poutre supposée fissurée ; par simplification, on prend Z =
0,9.d ou d est la distance entre la fibre comprimée et l'armature
tendue (précontrainte ou acier passif) la plus éloignée.
▪ Le nombre d‘étriers espacés de s équilibrant une bielle est égal
l Z
a : n= b =
s s.tang(θ)
▪ Soit Asw la section d'un cours d’étriers et σst la contrainte dans
les étriers. Après projection des efforts sur une perpendiculaire
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à l'axe neutre, l’équilibre s’écrit :
4. Vérification aux états limites ultimes
V
✓ Fc=
sin(θ)
Z
✓ V=Asw.σst.
s.tang(θ)
▪ Les contraintes dans les matériaux sont alors :
V
✓ Dans les étriers: σst = s.tang(θ).
Z.Asw
✓ Dans les bielles de beton :
Fc 2V
σc= =
bw,nom.Z.cos(θ) bw,nom.Z.sin(2θ)

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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ Lorsqu'on augmente l'effort tranchant V applique à une section
de poutre, on obtient la fissuration de la poutre pour une
contrainte de cisaillement τr telle que la contrainte principale de
traction atteigne la contrainte de rupture du béton.

▪ Une fois la fissure formée, les étriers sont mis en traction.

▪ Cette approche, qui est la plus satisfaisante sur le plan


scientifique, est difficile a mettre en œuvre essentiellement par
le fait que la résistance du béton à la traction est très aléatoire
(les résultats des mesures sont beaucoup plus dispersés que
ceux des mesures de résistance a la compression).
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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ De plus, la direction réelle de la fissure est influencée par des
phénomènes parasites (densité du ferraillage, défaut local du
béton, efforts secondaires négligés dans les calculs.. .).

▪ Le règlement se contente d'une vérification globale. L'angle θ


est laissé à l'appréciation du projecteur dans la fourchette :
0,4≤ tang(θ) ≤1,0

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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ A l‘ELU, la résistance à l'effort tranchant Vrd,c est égale à la plus
faible des deux valeurs Vrd,sy et Vrd,max. Vrd,c=Min(Vrd,sy;Vrd,max)
▪ Le premier terme Vrd,s représente y la résistance des étriers
travaillant à la limite élastique réduite par le coefficient γs.
f Z
Vrd,sy=Asw. yk.
γs s.tang(θ)
✓ ou fyk est la limite élastique de l'acier constituant les étriers
et γs le coefficient partiel de sécurité (soit 1,15 sauf
combinaison accidentelle).
• Le deuxième Vrd,max traduit la limite de la résistance du béton
des bielles à la compression.
sin(2θ)
Vrd,max=bw,nom.Z.ν1. fcd. .K
2
✓ Avec fck en MPa pour fck > 60 MPa, 0,6 autrement.
fck
✓ ν1=0,9.(1- ) Page 31
200
4. Vérification aux états limites ultimes
fck
✓ ν1=0,9.(1- )
200
f
✓ fcd= ck, avec γs=1,15
γs
✓ K exprime la variation de la résistance au cisaillement en
fonction de la compression longitudinale du béton. Si σcp est
la contrainte moyenne dans la section :
σcp
• K=1+ , si 0 < σcp≤ 0,25.fcd
fcd
• K = 1,25, si 0,25.fcd < σcp≤ 0,5.fcd
σ
• K = 2,5 (1- cp) ,si 0,5.fcd < σcp< 1,0.fcd
fcd
▪ Le deuxième traduit la limite de la résistance du béton des
bielles à la compression.

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4. Vérification aux états limites ultimes
▪ Par ailleurs, pour assurer une ductilité suffisante on vérifie que :
Asw.fyk 1
≤ . ν1.fcd
γs.s.bw,nom 2
▪ L'Eurocode impose, vis-à-vis de l'effort tranchant, un minimum
d'amatures dont au moins 50 % sous forme d‘étriers ou de
cadres. Le minimum est donné par :
Asw(min) 0,08. fck

s.bw,nom fyk
▪ Par ailleurs, pour repartir au mieux le ferraillage, on doit
respecter un espacement maximal smax =0,75.d et au plus 40
cm.
▪ De même, l'espacement transversal des armatures de renfort
est limite par 0,75 d et 60 cm.

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5. Précontrainte verticale
▪ Lorsque la résistance des pièces aux efforts tranchants est
insuffisante, il est possible de la renforcer par une précontrainte
présentant une forte inclinaison sur la fibre neutre
(généralement perpendiculaire).

▪ Cette précontrainte est assurée par des armatures courtes,


tendues entre la fibre supérieure et la fibre inferieure et
espacées de s'.

▪ Ces armatures de précontrainte sont appelées étriers actifs.

▪ On introduit donc ainsi une composante σy de compression sur


une facette horizontale.
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5. Précontrainte verticale
▪ Cette technique présente deux avantages sur un plan
théorique:
✓ Elle déplace le centre du cercle de Mohr vers les
compressions et, de ce fait, elle diminue la contrainte
principale de traction ;
✓ Elle diminue le rayon du cercle de Mohr, donc l'intensité du
vecteur contrainte.

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5. Précontrainte verticale
▪ Soit P la précontrainte longitudinale et P' l'effort de traction d'un
étrier actif incline de α' par rapport à l'axe de la poutre.

▪ L'ensemble des efforts agissant sur une section donnée conduit


aux valeurs de contraintes ci-dessous :
✓ Au centre de gravite :
P P′ cos(α′)
• σx= +
Ac bw.s′ tan(α′)
P′
• σy= . sin(α′)
bw.s′ Page 36
5. Précontrainte verticale
V.μ(y) P′
• τ= -( .cos(α′))
I.bw s′.bw
✓ Sur la fibre d’ordonnée y :
P P.e0.y My P′ cos(α′)
• σx= + + +
Ac I I s′.bw tan(α′)
P′
• σy= . sin(α′)
bw.s′
V.μ(y) P′
• τ= -( .cos(α′))
I.bw s′.bw
▪ L'orientation théorique θ du plan présentant la plus grande

contrainte de traction est donnée par : tang(2θ)= ( )
σx−σy

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5. Précontrainte verticale
▪ L'orientation théorique θ du plan présentant la plus grande

contrainte de traction est donnée par : tang(2θ)= ( )
σx−σy
▪ Dans le cas ou la poutre comprend des étriers passifs et actifs
perpendiculaires à la fibre moyenne et espaces respectivement
de s et s'et inclines de α et α ' par rapport a la fibre neutre, il
convient d'adapter les formules du paragraphe précédent.
▪ On obtient par exemple :
Asw fyk sin(α) sin(α′)
Vrd,sy= .Z. . (cos(α) + + (cos(α ) +

s γs tan(θ) tan(θ)

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5. Précontrainte verticale
▪ Malgré son intérêt théorique, la précontrainte verticale est
réservée aux cas exceptionnels à cause de:
✓ Son cout (grand nombre d'ancrages)
✓ Difficulté de mise en tension (câbles de faible longueur avec
des risques de pertes importantes par recul d'ancrage)
✓ La complication d’implantation des différents type
d’armatures (encombrement des étriers actifs, plaques
d'ancrages situées sur le passage des armatures
transversales).

Page 39
Merci de votre attention

Page 40

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