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BASES DE CALCUL
DES STRUCTURES SELON LES
EUROCODES
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SOMMAIRE
1.Généralités
2. Exigences
3.Principes du calcul aux états limites
4. Variables de base
5.Combinaisons d’actions
6.Vérifications à l’ELU
7.Vérifications à l’ELS
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1. EC 0 : Généralités
L’EC 0 défit les principes et les exigences de
base pour le dimensionnement d’une structure.
Les exigences auxquelles doit satisfaire une
structure sont énoncées à la section 2 de l’EN 1990:
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1. EC 0 : Généralités
1.2 HYPOTHESES GENERALES
Le choix du système structural et le projet de
structure sont réalisés par un personnel
suffisamment qualifié et expérimenté;
L’exécution est confiée à un personnel
suffisamment compétent et expérimenté;
Une surveillance et une maîtrise de la qualité
adéquates sont assurées au cours du travail, à
savoir dans les bureaux d’études, les usines, les
entreprises et sur le chantier;
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1. EC 0 : Généralités
1.2 HYPOTHESES GENERALES
Les matériaux et produits de construction sont
utilisés de la manière spécifiée dans l’EC0 dans les
EC1 à EC9, ou dans les normes d’exécution
appropriées, ou dans les spécifications citées en
référence pour les matériaux ou produits;
La structure bénéficiera de la maintenance
adéquate;
L’utilisation de la structure sera conforme aux
hypothèses admises dans le projet.
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2. EC 0 : Exigences
2.1 EXIGENCES DE BASE:
Distinction entre Principes et Règles d'application
a. Les Principes (lettre P) sont intangibles et
comprennent :
Des énoncés d’ordre général et des
définitions ne comportant pas d’alternative,
Et des prescriptions et des modèles
analytiques pour lesquels aucune alternative
n'est autorisée, sauf indication contraire.
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2. EC 0 : Exigences
2.1 EXIGENCES DE BASE:
b. Les Règles d'application sont des règles
généralement reconnues qui sont conformes
aux Principes (P) et satisfont leurs exigences.
c. Il est admissible d’utiliser des Règles de
dimensionnement différentes des Règles
d’Application données dans l’EN 1990, à
condition que leur conformité aux Principes
concernés soit démontrée et qu’elles donnent
au moins le même niveau de sécurité
structurale, d’aptitude au service et de
durabilité, que celui qui serait escompté par
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l’utilisation des Eurocodes.
2. EC 0 : Exigences
2.1 EXIGENCES DE BASE:
(P) Une structure doit être conçue et réalisée de
sorte que, pendant sa durée de vie escomptée, avec
des niveaux de fiabilité appropriés et de façon
économique
(P) Une structure doit être conçue et
dimensionnée pour avoir :
Une résistance structurale (ELU),
fiabilité
Une aptitude au service (ELS),
Et une durabilité, de niveaux appropriés Page 15
2. EC 0 : Exigences
2.2 EXIGENCES DE FIABILITE (Annexe B)
L’Eurocode 1990 (EC0) + l’annexe nationale (AN)
décrivent les principes et exigences du
dimensionnement des structures pour atteindre
une certaine fiabilité !
Fiabilité : limiter la probabilité d’atteindre une
défaillance à une valeur acceptable !
Classe de
fiabilité RC
(indice β)
Limiter la
probabilité de
Classe de
défaillance
Durée de
Conséquences vie
CC Page 16
structure
2. EC 0 : Exigences
2.2 EXIGENCES DE FIABILITE (Annexe B)
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Classe Exemples de bâtiments
de Description et de travaux de génie
conséquences civil
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p f ( )
µZ R E
Z R2 E2
Hypothèses :
R, E suivent des lois Normales 34
(moyenne µ et d'écart-type ) de
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caractéristiques (µR, R) et (µE, E)
2. EC 0 : Exigences
Exemple: Pour la classe de fiabilité
RC2 (~ CC2)
β = 4,7 pour une durée de vie de 1 an ce qui
donne une probabilité de défaillance (ruine de la
structure) Pf =10-6
ou
β = 3,8 pour une durée de vie de 50 ans ce
qui donne une probabilité de défaillance (ruine
de la structure) Pf =10-4
1 10 STRUCTURES PROVISOIRES
a. ELS réversibles:
Les déformations qui affectent l’aspect de
tout ou partie de la structure, le confort des
utilisateurs, la fonction de la structure
(flambement, fléchissement, torsion..) ;
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ELS: FISSURATIONS & VIBRATIONS
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3. EC 0 : Principes du calcul aux états-limites
3.2 ETATS LIMITES ULTIMES (ELU)
Les ELU sont des états associés à un
effondrement partiel ou total de la structure (
défaillance structural). Ils correspondent
généralement à la capacité portante maximale de
la structure ou d’un de ses éléments.
Doivent être classés comme «ultimes », les états-
limites qui concernent la sécurité des personnes
et/ou celle des structures. Page 35
3. EC 0 : Principes du calcul aux états-limites
3.2 ETATS LIMITES ULTIMES (ELU)
L’EN 1990 considère 4 types d’ELU :
GEO FAT
FAT
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3. EC 0 : Principes du calcul aux états-limites
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3. EC 0 : Principes du calcul aux états-limites
3.3 SITUATIONS DE PROJET
Une situation de projet est définie comme « un
ensemble de conditions physiques représentant
les conditions réelles qui se produisent au cours
d’une certaine durée pour laquelle il sera
démontré par le calcul que les états limites
concernes ne sont pas dépassés ».
Le nombre de situations de projet doit être
suffisamment strict et varié pour couvrir
l’ensemble des situations physiques qu’il est
raisonnable de s’attendre à rencontrer lors de la
vie de l’ouvrage. Page 44
3. EC 0 : Principes du calcul aux états-limites
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3. EC 0 : Principes du calcul aux états-limites
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4. EC 0 : Variables de base
4.1 Classification des actions:
b. Un ensemble de déformations ou
d’accélérations imposées, résultant par
exemple de changements de température, de
variation de taux d’humidité, de tassements
différentiels ou de tremblements de terre
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(action indirecte).
4. EC 0 : Variables de base
4.1 Classification des actions:
Les actions sont classées en fonction de leur
variation dans le temps. On distingue trois types
d’actions :
a. Les actions permanentes G: dont la durée
d’application est égale à la durée de vie du
projet et dont la variation dans le temps est
négligeable (par exemple, le poids propre des
éléments de structure, équipements fixes,
revêtements, etc.) ou monotone jusqu’a ce
que l’action atteigne une certaine valeur limite
(par exemple, un retrait, des tassements, etc.);
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4. EC 0 : Variables de base
4.1 Classification des actions:
a. Les actions variables Q :dont la variation
dans le temps n’est ni négligeable, ni
monotone (charges d’exploitation, Neige, Vent,
etc.) ; certaines de ces actions (par exemple
les charges de neige ou de vent) peuvent aussi
parfois être considérées comme des actions
accidentelles, en fonction du lieu ou de la
situation
b. Les actions accidentelles A: habituellement
de courte durée, mais de grandeur significative
dont la probabilité d’occurrence sur une
structure au cours de sa durée de vie est
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4. EC 0 : Variables de base
4.1 Classification des actions:
Grande variabilité
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4. EC 0 : Variables de base
4.1.1 Les actions permanentes G:
On utilise l'indice « inf » pour désigner des
valeurs limites inférieures à utiliser lorsque l'action
à un effet favorable (effet de sens contraire que
l’action variable dominante), exe: poids d’un mur
de soutènement pour la vérification de stabilité
en reversement) .
On utilise l'indice « sup » pour désigner des
valeurs limites supérieures à utiliser lorsque
l'action à un effet défavorable (effet de même
sens que l’action variable dominante). Ceci
constitue généralement la situation normalePage 56
4. EC 0 : Variables de base
4.1.2 Les actions variables Q:
La principale valeur représentative d’une action
variable est sa valeur caractéristique Qk
Pour les charges d’exploitation comme pour la
plupart des actions variables climatiques (vent,
neige, température, etc.),
La valeur caractéristique correspond à une
probabilité de dépassement égale à 0,02/an (soit
une période de retour de 50 ans).
La valeur caractéristique de l’action sismique est
fixée dans la norme NF EN 1998-1 sur laPage base
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4. EC 0 : Variables de base
4.1.2 Les actions variables Q:
a. La valeur de combinaison Ψ0 Qk ;
b. La valeur fréquente Ψ1 Qk ;
i. La valeur de combinaison:
i. La quasi-permanente :
nominale unique.
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4. EC 0 : Variables de base
4.1.4 Les actions des eaux souterraines sur les
structures:
Elles sont détaillées dans l’Annexe Nationale de
l’EN 1990
Lorsque ces actions notées Fwa sont prises en
compte, il y a lieu de différencier les niveaux:
a. Le niveau quasi permanent (ou niveau EB des
« basses eaux ») ;
b. Le niveau fréquent (ou niveau EF) ;
c. Le niveau caractéristique (ou niveau EH des
« hautes eaux ») ;
d. Le niveau accidentel (ou niveau EE). Page 65
Niveau EH
≈Niveau EF
≈Niveau EB
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Actions Valeur Notation Bases de Autres valeurs
représentative symbolique détermination représentatives
Permanentes Caractéristique Gk Valeur
moyenne ou
fractiles 5%
et 95%
Variables Caractéristique Qk Période de Valeurs de
retour combinaison,
fréquentes,
quasi-
permanentes
Accidentelles De calcul Ad Valeur
nominale
Sismiques Caractéristique AEk ou AEd Période de
ou de calcul AEd I AEk retour ou
valeur
nominale
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4. EC 0 : Variables de base
4.2 Valeurs de calcul des actions :
η𝒊 𝑿𝒌,𝒊
𝑹 ; 𝒂𝒅
R d= 𝑹 𝑿𝒅 ; 𝒂𝒅
ൗ𝜸𝑹𝒅= γm,i ൘ i≥1
𝜸𝑹𝒅
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4. EC 0 : Variables de base
4.5.3 Résistance de calcul:
Avec :
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5. EC 0 : Combinaisons d’actions
Pratiquement:
On affecte à chaque d’actions un coefficient de
sécurité partiel
Pour le actions variables: on distingue entre les
actions entre actions dominantes
d’accompagnement
On combine les actions obtenues (principe de
superposition de effets)
On ne gardent que les combinaisons qui
engendrent les sollicitions les plus défavorables
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
6.1.1 Combinaisons d’actions pour situations de
projet durables ou transitoires (combinaisons
fondamentales)
Le format général des effets des actions pour la
vérification des Etats Limites Ultimes dans le cas
de situations durables ou transitoires est donné
par la formule suivante :
Ed = Sd E {g,j Gk,j ; p P ; q,1 Qk,1 ; q,i Ψ0,i Qk,i }
j ≥ 1 ; i > 1.
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
Cette expression peut généralement être
simplifiée par :
Ed = E {G,j Gk,j ; P P ; Q,1 Qk,1 ; Q,i Ψ0,i Qk,i }
j ≥ 1 ; i > 1.
Dans ce cas, l’expression entre parenthèses {}
peut s’exprimer par :
G, j Gk, j «» P P «» Q,1Q k,1 «» Q,i y0,i Qk,i
j1 i>1
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
Pour le cas des bâtiments, les valeurs de calcul
des actions à prendre en compte dans
l’expression précédente (expression 6.10) doivent
être conformes aux tableaux A1.2(A), A1.2(B) et
A1.2(C) de l’Annexe A1 de l’EC0 et l’Annexe
National à l’EC0 (NF)
Pour la vérification de l’équilibre statique (EQU)
des structures des bâtiments, on utilisera les
valeurs données dans le tableau A1.2(A).
Vérification EQU → tab A1.2(A).
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
Pour la vérification des éléments structuraux
soumis à des actions géotechniques (semelles,
pieux, murs de soubassement) (GEO), en utilise
l'une des trois approches suivantes complétées
pour les actions géotechniques et les résistances,
par l’EN 1997:
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
L’Annexe Nationale à l’EN 1990 et l’Annexe
Nationale à la NF EN 1997-1 retiennent deux
approches sur les trois approches proposées
dans l’EN 1990 : Approches 2 et 3
Pour les bâtiments courants sans étage en sous-
sol, l’approche 2 est retenue dans l’Annexe
Nationale NF
Les approches 2 ou 3 peuvent être spécifiées
dans le cas de bâtiments possédant plusieurs
étages en sous-sol avec parois assurant une
fonction porteuse et une fonction de soutènement
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(voile en BA) .
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ETAT-LIMITE EQU TABLEAUX
APPROCHE 3
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6. EC 0 : Vérification aux ELU
6.1.2 Combinaisons d’actions pour situations de
projet accidentelles
Le format général des effets des actions est le
suivant:
Ed = E { Gk,j; P ; Ad; (Ψ1,1 ou Ψ2,1 ) Qk,1; Ψ2,i Qk,i }
j ≥ 1 ; i > 1.
Dans ce cas, l’expression entre parenthèses {}
peut s’exprimer par :
Gk, j «» P «» (Ψ1,1 ou Ψ2,1) Q k,1 «» y2,i Qk,i
j1 i>1
(Expression 6.11b de l’EN 1990) Page 105
6. EC 0 : Vérification aux ELU
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Page 107
6. EC 0 : Vérification aux ELU
6.1.3 Combinaisons d’actions pour situations de
projet sismiques
Le format général des effets des actions est le
suivant:
Ed = E { Gk,j; P ; Aed ; Ψ2,i Qk,i }
j ≥ 1 ; i > 1.
Dans ce cas, l’expression entre parenthèses {}
peut s’exprimer par :
Gk, j «» P «» y2,i Qk,i
j1 i>1
(Expression 6.12b de l’EN 1990) Page 108
7. EC 0 : Vérification aux ELS
Les ELS ne sont pas associés à une situation de
projet, comme c’est le cas pour les ELU.
Ils sont plutôt associés à des états de la structure,
ou de certaines de ses parties, lui causant des
dommages limités et rendants son usage impossible
Ils sont définis en tenant compte des conditions
d’exploitation ou de durabilité de la construction ou
de l’un de ses éléments : sans qu’il puisse en
résulter, du moins à court terme, la ruine de la
construction.
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7. EC 0 : Vérification aux ELS
b. La maîtrise de la fissuration :
La fissuration doit être limitée de telle sorte
qu’elle ne porte pas préjudice au bon
fonctionnement ou à la durabilité de la structure
ou encore qu’elle ne rende pas son aspect
inacceptable (ouverture maximale de
fissuration).
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7. EC 0 : Vérification aux ELS
c. La limitation des flèches:
La déformation verticale d’un élément ou
d’une structure ne doit pas être préjudiciable à
leur bon fonctionnement ou à leur aspect.
Il convient de fixer des valeurs limites
appropriées des flèches, en tenant compte de la
nature de l’ouvrage et de sa destination.
Il convient de limiter les déformations aux
valeurs compatibles avec les déformations des
autres éléments liés de la structure tels que
cloisons, vitrages, bardages, réseaux ou
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finitions.
7. EC 0 : Vérification aux ELS
7.2 Critères de vérification des ELS:
La justification des ELS se traduit par l’inégalité
suivante (cf. le paragraphe 6.5.1 de l’EN 1990):
Ed ≤ Cd.
avec :
- Cd valeur limite de calcul correspondant au critère
d’aptitude au service considéré ;
- Ed valeur de calcul des effets des actions définie
dans le critère d’aptitude au service Cd (flèche,
ouverture de fissure, etc.) et déterminée sur la base
de la combinaison appropriée. Page 113
7. EC 0 : Vérification aux ELS
7.1 Combinaisons d’actions:
La combinaison caractéristique ;
La combinaison fréquente ;
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La combinaison quasi permanente..
7. EC 0 : Vérification aux ELS
7.1.1 Combinaison caractéristique :
Elle est à considérer en règle générale pour les
états limites à court terme. Dans ce cas, l’effet
étudié (formation d’une fissure, flèche, etc.) atteint
une seule fois une certaine valeur.
Cette combinaison est normalement à considérer
pour des états limites irréversibles.
Elle prend la forme suivante :
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7. EC 0 : Vérification aux ELS
7.1.3 Combinaison quasi-permanente :
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Page 119
Page 120
Merci de votre attention
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