MATERIAUX DE CONSTRUCTION
M. EL YAMOUNI Bouraida
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MATERIAUX DE CONSTRUCTION
CHAP 1 : Les granulats
CHAP 2 : Le ciment
CHAP 3 : Le béton
CHAP 4: L’acier
CHAP 5 : Le bois
CHAP 6 : La brique
III.Essais mécaniques
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I. Elaboration des métaux ferreux
1. Introduction
2. les classes des matériaux
3. Propriétés des métaux
4. Elaboration de la fonte
5. Elaboration de l’acier
6. Conclusion
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Introduction
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Introduction
• Production d’acier par pays en 2018 (en Millions de tonnes/an):
1. Chine : 272,5 Mt
2. Japon : 112,7 Mt
3. États-Unis : 98,9 Mt
4. Russie : 65,6 Mt
5. Corée du Sud : 47,5 Mt
6. Allemagne : 46,4 Mt
7. Ukraine : 38,7 Mt
8. Brésil : 32,9 Mt
9. Inde : 32,6 Mt
10. Italie : 28,4 Mt
11. France : 20,8 Mt
12. Turquie : 20,5 Mt
• Tous les pays arabes : moins de 25 Mt
• Monde : environ 1100 Mt/an Page 6
Classes de matériaux
Polymères
Céramiques
Composites
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Classes de matériaux
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Propriétés des métaux
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Propriétés des métaux
Malléabilité
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Propriétés des métaux
Elasticité
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Propriétés des métaux
Dureté
Ténacité
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Propriétés des métaux
Fragilité
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Propriétés des métaux
Ductilité
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Propriétés des métaux
Résistance à la corrosion
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Propriétés des métaux
La coulabilité
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Elaboration des métaux
Généralités
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Elaboration des métaux
Généralités
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Elaboration des métaux
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Elaboration des métaux
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Elaboration des métaux
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Elaboration des métaux
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Elaboration des métaux
Elaboration de la fonte
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Elaboration des métaux
Elaboration de la fonte
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Elaboration des métaux
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Elaboration des métaux
Elaboration de la fonte
Sous l'action de leur propre poids, ils descendent peu à peu en se
réchauffant jusqu'à la fusion (de 1135 °C à 1350 °C )
Le métal fondu composé de la fonte et du laitier (mélange de silicates,
d'aluminates et de chaux, avec divers oxydes métalliques, à
l'exception des oxydes de fer). s’écoule dans le creuset.
Par suite d'une différence sensible entre les masses spécifiques de la
fonte et du laitier; ce dernier s'accumule à la surface de la fonte, il est
évacué à travers le trou de coulée du laitier situé plus haut que celui de
la fonte. Page 28
Elaboration des métaux
Elaboration de la fonte
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Elaboration des métaux
Elaboration de la fonte
Utilisation
Le laitier de haut-fourneau est une matière très utilisée: liants, pierres
artificielles, matériaux d'isolation thermique (pierre ponce de laitier,
laine de laitier).
Le gaz du gueulard de haut-fourneau est employé en qualité de
combustible pour l'usine métallurgique.
La fonte grise trouve essentiellement son emploi dans la construction,
spécialement pour la fabrication des pièces travaillant à la
compression (poteaux); ainsi que pour les produits sanitaires (tubes,
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radiateurs de chauffage).
Elaboration des métaux
Elaboration de la fonte
Utilisation
Généralités
l’élaboration de l’acier.
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
Convertisseur Thomas
1) Description:
Convertisseur Thomas
2) Fonctionnement:
a) Chargement
phosphore
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
Convertisseur Thomas
2) Fonctionnement:
b) Réactions
L’air soufflé dans le convertisseur provoque le brassage du
bain et la combustion des éléments:
Le silicium (Si) brûle avec une flamme, en dégageant de la
chaleur et en provoquant des étincelles.
Ensuite, le carbone brûle dans l’air avec production de
flammes blanches
Enfin , survient la combustion du phosphore manifesté par
l’apparition de fumées.
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
Convertisseur Thomas
2) Fonctionnement:
c) Décrassage
Les produits des réactions précédentes surnagent à la surface
de l’acier. Il est nécessaire de les évacuer .
C’est le décrassage, obtenu par basculement du convertisseur.
d) Recarburation
Au cours de l’apport d’oxygène dans le convertisseur, une
partie du fer a pu brûler et s’oxyder (Fe2O3). On réduit les
oxydes formés et on recarbure partiellement le fer par
addition le bain de ferro-alliages. Page 39
Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
Convertisseur Thomas
2) Fonctionnement:
e) Coulée
La température de l’acier est contrôlée dans le convertisseur
avec un pyromètre.
En fin d’opération, elle est voisine de 1600°C. l’acier est alors
coulé dans des poches où on introduit des éléments d’addition
permettant de modifier sa composition chimique.
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
Convertisseur Thomas
2) Aciers produits:
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Convertisseur Thomas
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Elaboration des métaux
Elaboration de l’acier
Convertisseur Thomas
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Elaboration des métaux
Combustible Minerai de fer Fondants
Fonte
Production de l’acier
Aciers
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II. Désignation des aciers et fontes
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Introduction
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Introduction
1. Les aciers non-alliés, ou acier au carbone : les aciers non-
alliés d'usage général,
2. Les aciers non-alliés spéciaux (pour traitement thermique,
malléables, soudables, forgeables, …) ;
3. Les aciers faiblement alliés ;
4. Les aciers fortement alliés (au moins un élément, avec une
teneur supérieure ou égale à 5 %), essentiellement les
aciers inoxydables ;
5. Les aciers rapides, qui gardent la trempe à haute
température, donc qui restent durs malgré un échauffement
; ils sont essentiellement utilisés comme aciers à outil
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(foret, fraises, anciens outils d'usinage…).
Désignation des aciers
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Désignation des aciers
1-Acier d’usage courant
Valeur Valeur
Symbole minimale de
pour aciers Symbole minimale de
la limite pour aciers la limite
d’usage élastique en
général de élastique en
MPa construction MPa
et de carbone.
Ces aciers sont désignés par les lettres XC suivi d'un chiffre
représentant le centuple de la teneur en carbone.
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Désignation des aciers
Les aciers non alliés
Exemple: XC 45
Cet acier non allié (XC) possède une teneur en carbone de
0,45 % .Si l'acier est moulé, la désignation est précédé d'un G
Application
% C < 0,3%
% C > 0,5%
Aciers utilisés pour des pièces avec de grandes dureté, de bonne
résistance a l'usure.
Exemple d'application: Ressort C60
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Désignation des aciers
3- Les aciers faiblement alliés
25 Cr Mo 4-25
Coefficient multiplicateur
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Désignation des aciers
Les aciers faiblement alliés
Exemple:
20MoCr5
Acier faiblement allié possède une teneur en carbone de 0,2 % .
La teneur en molybdène est de 0,5 %
Il y a des traces (non quantifiées) de chrome.
G18NiCrMo6
Acier faiblement allié est moulé et possède une teneur en carbone
de 0,18 %
La teneur en Nickel est de 1,25 % .
Il y a des traces (non quantifiées) de chrome et de molybdène
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Désignation des aciers
4-Les aciers fortement alliés
Z 5 Cr Ni 18-10
Pourcentage réel
0.05% de la teneur, ici :
de Éléments 18 % de chrome
Symbole acier d’addition
fortement allié carbone 10% Ni
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Désignation des aciers
Les aciers fortement alliés
Exemple : Z6 Ni Cr Ti 17-12
Cet acier fortement (X) allié possède une teneur en carbone
de 0,06 %
Il est allié à du nickel (Ni) du chrome (Cr) et du titane (Ti).
La teneur en nickel est de 17 % (17).
La teneur en chrome est de 12 % (12).
Il y a des traces (non quantifiées) de titane .
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Influence des éléments d’alliage
Aluminium
L'aluminium a été, jusqu‘à présent peu ajouté dans les aciers à outils
en raison de son rôle néfaste sur les propriétés de mise en œuvre telles
que la transformation à chaud, l'usinabilité et l'aptitude à la
rectification, ainsi que sur les caractéristiques de ténacité et de
trempabilité.
Toutefois, les progrès réalisés dans les modes d’élaboration permettent
d'envisager des additions importantes (supérieures ou égales à 1 %)
dans certains aciers à haute teneur en carbone.
Cette addition d'aluminium entraine des effets remarquables sur
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l‘évolution des micro-structures au cours des cycles thermiques.
Influence des éléments d’alliage
Azote
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Influence des éléments d’alliage
Chrome
Cet élément est utilisé dans la plupart des aciers à outils, en quantité
allant de 0.5 a 17%.
Le chrome joue un rôle essentiel dans l'augmentation de la
trempabilité.
Il forme des carbures qui participent à la résistance à l'abrasion et
s'opposent au grossissement de grains lors de l'austénitisation.
Il provoque, par ailleurs, un certain retard a l'adoucissement lors du
revenu, ce qui améliore la résistance à chaud.
Il entraine également une très forte réduction de l'oxydation à haute
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température.
Cobalt
II est communément ajouté en quantités variables entre 3 et 15 %,
notamment dans les aciers rapides qui travaillent dans des conditions
sévères.
II permet d'effectuer la trempe à des températures plus élevées. II
accroit la dureté à chaud dans toute l‘échelle de température allant de
l'ambiante à 600 °C.
II améliore également la résistance à l'oxydation catastrophique de
l'acier lors du chauffage entre 1000 et 1100 °C, surtout pour des
teneurs supérieures à 5 %.
Par contre, il diminue la ductilité de l'acier pour des teneurs
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supérieures à 3 %.
Influence des éléments d’alliage
Nickel
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Influence des éléments d’alliage
Tungstène
Vanadium
Utilisé essentiellement comme élément générateur de carbures.
C'est un élément d'alliage important dans les aciers rapides pour
l'obtention d'une bonne dureté à chaud et une bonne résistance à
l'usure.
De petites additions voisines de 0.2% en masse sont très efficace
pour éviter le grossissement du grain lors du traitement thermique.
Le Vanadium est rarement utilise seul dans les aciers a outils, mais
la plupart du temps en association avec le chrome, molybdène et le
tungstène. Page 66
Influence des éléments d’alliage
Silicium
II se trouve dans tous les aciers à outils à une teneur voisine de 0,3%,
car il est utilisé comme désoxydant dans l'acier liquide au stade final
de l‘élaboration.
Il peut être avantageux d'augmenter sa teneur jusqu'aux environs de 1
% pour plusieurs raisons :
Réduction de la sensibilité à l'oxydation catastrophique entre 1000
et 1100 °C pouvant contrebalancer les influences néfastes du
molybdène et du vanadium;
Augmentation de la trempabilité par effet de synergie avec des
éléments comme le molybdène ;
Augmentation de la dureté et de la résistance à l'adoucissement
dans le domaine de température de revenu 150-300 °C
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Influence des éléments d’alliage
Molybdène
Ils se comportent comme le Tungstène.
Les aciers au molybdène présentent par rapport aux aciers au
tungstène, un certain nombre d’avantages et d’inconvénients :
Avantages :
Meilleure ductilité et densité plus faible.
Inconvénients :
plus grande sensibilité à la décarburation et au phénomène
d'oxydation catastrophique pour des maintiens entre 1000 et
1100°C.
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III.Essais mécaniques
1. Généralités
2. Essai de traction
3. Essais de dureté
A. Essai de BRINELL
B. Essai de VICKERS
C. Essai de ROCKWELL
4. Essai de résilience
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Généralités
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Généralités
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Essai de traction
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Essai de traction
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Essai de traction
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Essai de traction
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Essai de traction
Courbe de traction
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Essai de traction
Courbe de traction
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Essai de traction
Courbe de traction
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Essai de traction
Re=Fe/S0
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Essai de traction
Rm=Fm/S0
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Essai de traction
Allongement à la rupture :
A = (Lf - L0)/L0
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Essai de traction
Coefficient de Poisson :
υ=
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Essai de traction
z = (S0 - Sf ) / S0
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Essai de traction
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Essai de traction
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Essais de dureté
Principe de l'essai
- Pénétrateur enfoncé dans le matériau sous l'effet d'une force
constante
- Mesure de la taille de l'empreinte ou de sa profondeur
- Peu destructifs employés dans l'industrie
- Liée à la limite d'élasticité et résistance en traction
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Essais de dureté
Essai de BRINELL
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Essais de dureté
Essai de BRINELL
HBS (bille en acier trempé poli)
HBW (bille en carbure de tungstène)
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Essais de dureté
Essai de VICKERS
Essai de VICKERS
136
°
d1 d2
Essai de VICKERS
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Essais de dureté
Essai de ROCKWELL
Essai de ROCKWELL
F0
F1
F0 F0
120°
a
b e
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Essais de dureté
Essai de ROCKWELL
D=1,587
5 F0
F1
F0 F0
a
b e
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Essais de dureté
Essai de ROCKWELL
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Essai de résilience
Page 96
Essai de résilience
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Essai de résilience
• Entaille en U
– KCU =P.(h0 - h1)/0,5 (en J/cm2)
• Entaille en V
– KCV =P.(h0 - h1)/0,8 (en J/cm2)
Page 98
Essai de résilience
P h0
h1
Page 99
Merci de votre attention
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