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CONSEIL REGIONAL
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SAINT-LOUIS
JUIN 2003
AVANT PROPOS
MONOGRAPHIE
Situation Administrative
Données Biophysiques
Population
Activités socio-économiques
Tenure foncière
Infrastructures et Equipement
PLANIFICATION STRATEGIQUE
Analyse des problèmes
Analyse des opportunités opérationnelles et majeures
Identification des thèmes prioritaires
Vision et Axes stratégiques
PLANIFICATION OPERATIONNELLE
Plan d’Actions
Indicateur d’Effets et d’Impacts
CONCLUSION
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AVANT PROPOS
L’élaboration de cet additif résulte d’un long processus initié par la Direction
des Eaux et Forêts, Chasse et de la Conservation des Sols, sous les auspices du Conseil
régional, qui vise l’amélioration du Plan d’Action forestier Régional (PAFR).
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LISTE DES ABREVIATIONS
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PIV : Périmètres Irrigués Villageois
PNAE : Plan National d'Action pour l'Environnement
PNOD : Parc National des Oiseaux de Djoudj
PODES : Plan d'Orientation de Développement Economique et Social
PRAE : Plan Régional d'Action pour l'Environnement
PRDI : Plan Régional de Développement Intégré
PRONATURA : ONG Franco-brésilienne
SAED : Société d'aménagement et d'exploitation des terres du Delta
SIG : Systèmes d'information géographique
SNTI : Société Nationale des Tomates Industrielles
SOCAS : Société de Commercialisation des produits Alimentaires du Sénégal
SONED/Afrique : Société Internationale d'Ingénierie et d'Etudes de Développement
en Afrique
SVC : Société de Vulgarisation et de Commercialisation
SZ ou S-ZEG : Sous - Zone Ecogéographique
UAI : Unité Autonome d'Irrigation
ZEG : Zone Ecogéographique
ZIC : Zone d'Intérêt Cynégétique
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I. INTRODUCTION
C’est dans cette optique que la DEFFCS vient de démarrer un processus d’amélioration
du schéma de planification en réactualisant d’abord le PAFR sous les auspices du Conseil
régional.
puis le PAFS.
Le Plan d’Action Forestier Régional est un outil de planification concertée dans le but
de faire converger les convictions de l’ensemble des acteurs de la région sur les axes
prioritaires en matière forestière. Il constitue un cadre stratégique de référence permettant de
renforcer la concertation régionale sur les aspects essentiels de la foresterie et de
l’harmonisation des approches des divers intervenants impliqués dans la mise en œuvre des
Programmes de Développement Forestier et de Gestion des Ressources Naturelles.
La nécessité d’actualiser le PAFS a encore fait l’objet d’un engagement entre les parties
lors de la retraite organisée à Sally du 18 au 21 avril 2000, et portant sur « l’Analyse
Institutionnelle et Organisationnelle du Secteur Forestier ».
C’est dans ce cadre que le PAFR de Saint-Louis a été élaboré sous l’autorité directe du
Conseil Régional et la coordination de l’IREF avec la participation de l’ensemble des acteurs
concernés. Il couvre l’horizon temporel 2004 / 2008 au bout duquel sa mise en œuvre sera
évaluée pour l’adapter au nouveau contexte socio-politique et économique de la région.
Il s’agira dans les nouveaux PAFR de dérouler les 10 étapes de la méthode SEAN
(Stratégie Environnemental Analysis), en passant en revue les fonctions environnementales, les
parties prenantes, la définition et l’analyse des problèmes environnementaux et la vision de la
région, de même que les axes stratégiques.
Ces derniers, déclinés en thèmes prioritaires puis en plan d’action, serviront d’intrants
aux différents partenaires de la région évoluant dans la GDRN. Il s’agira de profiter de cette
opportunité aussi pour combler une lacune de l’ancien PAFR avec l’identification des effets
des Thèmes prioritaires et des impacts au niveau des Axes stratégiques.
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I. MONOGRAPHIE DE LA REGION
1.1. Situation administrative
La région de Saint-Louis qui occupe la partie Nord et Nord-Est du Sénégal, est limitée :
au Nord par le Fleuve Sénégal qui le sépare de la Mauritanie et au Nord-Est par la région
de Matam;
au Sud et au Sud-Est par les régions de Louga et de Tambacounda ;
à l’Ouest par l’Océan Atlantique.
Avec une superficie de 19034 km², la région de Saint-Louis occupe 9.7% du territoire
national .Elle est située à l’extrême Nord du Sénégal entre la longitude Ouest 12°62 - 16°52 et
la latitude Nord 14°4 - 16°67.
1.2.1. Climat
La région est essentiellement située dans le domaine sahélien avec des influences
soudaniennes au Sud - Ouest et maritimes à l’Ouest.
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1.2.2.1. Le régime des vents
L’alizé continental ou harmattan qui souffle généralement du Nord-Est, chaud et sec; il est
responsable de températures extrêmement élevées avec de forts taux d'évaporation ; c’est
un vent qui balaie la haute vallée, la moyenne vallée et la zone sylvo-pastorale du Ferlo. Il
est également à l'origine des dunes de sable dans la zone Nord. Son influence sur la
végétation est manifestement nuisible du fait de l'accélération de la transpiration ; il
provoque des fontes de semis au niveau des pépinières exposées au vent.
Ces conditions thermiques ainsi que le régime des vents entraînent une forte
évaporation qui varie suivant les saisons. L’évaporation bac dans la région est estimée à 3.600
mm par an (ISRA).
Ces valeurs traduisent des conditions climatiques sévères qui en relation avec les
précipitations moyennes annuelles, révèlent à la fois l’ampleur des déficits hydriques et des
besoins en eau des plantes.
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1.2.1.3. Pluviométrie
Elle est caractérisée par son insuffisance, son irrégularité et des écarts inter-annuels
importants.
Elle avait baissé; cependant depuis quelques années, nous constatons une reprise
générale de la pluviométrie.
1.2.2. Relief
1.2.3. Sols
Les eaux de surface arrosant la région sont constituées principalement par le Fleuve
Sénégal et ses principaux défluents (marigot de Doué, Taoué, Djovol, Gorom, Lampsar,
Djeuss Ngalenka, Ngalam), etc.
Le lac de Guiers est une grande dépression de 50 km de long alimentée par le Fleuve
Sénégal à travers le marigot Taoué qui a fait l’objet d’importants travaux de calibrage et de
profilage destinés à accroître sa capacité de transit. Le lac est prolongé en aval par la Vallée
du Ferlo qu’il alimentait avant la construction du barrage de Keur Momar SARR en 1956. Sa
superficie est de 300 km² pour une capacité de stockage de 800.000 m3.
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1.2.4.2. Les eaux souterraines
• Le système aquifère du Continental Terminal se rencontre soit dans les sables sur la frange
du Diéri bordant la Vallée sur une largeur variable dont la profondeur moyenne est de 25 m
environ soit dans les calcaires, marnes et grès de l’éocène dont la profondeur varie de 25 à
45 m environ.
• Le système aquifère superficiel constitué par les alluvions quaternaires de la Vallée où les
nappes sont salées dans la zone située en aval de Ndioum. La profondeur moyenne de ces
nappes est de 10 m environ.
1.2.5. La végétation
Les principales espèces rencontrées sont : Acacia senegal, Acacia nilotica var.
Tomentosa, Acacia nilotica var. Andansonii, Ziziphus mauritiana, Balanites aegyptiaca,
Dalbergia melanoxylon, Boscia senegalensis. Sur les sols salés, l’arbuste dominant est
Tamarix senegalensis.
Ces formations ont été fortement perturbées par de longues années de sécheresse ayant
comme conséquence : la réduction de leur aire et la disparition de certaines espèces par suite
d’une forte mortalité.
La dégradation du milieu naturel est constatée surtout dans les peuplements de gonakiés
qui constituent la majorité des Forêts classées.
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En plus des barrages dans le fleuve, la régularisation des régimes des eaux, la
construction des digues et le développement hydro-agricole ont aussi eu un impact négatif dans
la productivité et la survie des ressources végétales en général et des forêts de gonakiés en
particulier.
Dans le proche Diéri, la strate supérieure de la végétation est dominée par Acacia
tortilis, Acacia senegal, etc...
2) La zone sylvo-pastorale :
• Le Ferlo sableux, au Centre - Ouest caractérisé par ses sols brun - rouges couverts par une
végétation de type pseudo-steppe arbustive à Acacia tortilis, Sclerocarya birrea, Balanites
aegyptiaca, Acacia senegal, Combretum glutinosum, Commiphora africana, etc...
• Le Ferlo latéritique, au Centre - Ouest avec des sols plus latéritiques portant quelques rares
espèces comme Boscia senegalensis, Dalbergia melanoxylon (Dialambane).
3) Les Niayes
Plus loin à l’intérieur, la couverture végétale naturelle de la dune rouge est très réduite
par suite de l’extension de l’agriculture. Faidherbia albida et Acacia radiana font alors leur
apparition et de manière isolée Tamarindus indica, Balanites aegyptiaca.
1.2.6. La Faune
Jusqu’au début de ce siècle, la région était peuplée d’une faune riche d’animaux de
grande taille ; on y signalait plus d’une espèce d’ongulés qui dépendaient dans une grande
mesure de l’eau des lacs, des bras fluviaux, des marigots et mares tels que le Cob redunca
(redunca redunca), le Cobe de buffon (kobus dob), le Guib harnaché (Tragelaphus scuptus) et
l’Hippopotame (Hypotendus amphibus). En outre il y avait des ongulés de la savane :
l’Hippotrague (Hyppotragus equivus), le Damalisque (Damalexis koirighunu), la Girafe
(Giraffa camelopardis), la Gazelle à front roux (Gazella rufifron). Ces derniers dépendaient
plus des pâturages qui étaient relativement bons que de la permanence de l’eau.
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L’éléphant (Loxodonta africana) était présent et migrait souvent entre le Sénégal et
la Mauritanie. On retrouvait aussi dans la Vallée les prédateurs des ongulés tels que le lion
(Panthera léo) ; le guépard (Acinonyx jubatus), le léopard (Panthera pardus), l’hyène (Crocuta
crocuta).
Avec l’implantation des barrages et les bonnes crues enregistrées ces dernières années,
les oiseaux migrateurs reviennent dans la Vallée de même que la population de phacochères a
sensiblement augmenté. Des zones ont été amodiées pour une exploitation plus rationnelle de
ces espèces.
1.3. POPULATION
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1.3.2. Effectif et répartition
L’ancienne région de Saint-Louis comptait en 1988, 660.282 habitants, soit une densité
moyenne de 15 habitants/km². Au niveau des départements, la densité est de 46 habitants/km²
pour Dagana, 12 habitants/km² pour Podor.
• Evolution
Dans le département de Podor la population est rurale à plus de 90 % tandis que celui
de Dagana concentre à lui seul près de 82 % de la population urbaine régionale.
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Elle intéresse principalement le Diéri et une partie du Ferlo. Elle est pratiquée
aussi bien par les Wolof que par les Halpulaar et concerne le mil, le sorgho, le niébé, le
béref et l’arachide en cultures pures (arachide) ou associées. Les cultures pluviales occupent
35 % des superficies.
Ainsi, le mil est semé à sec et toutes les autres cultures en humide après la première pluie utile
(15 à 20 mm).
Elles sont pratiquées dans le Walo sur les types de sol suivants :
Les Falo (bandes de terre sur les berges du fleuve) avec la régularisation des eaux du fleuve
suite aux barrages.
Les Hollaldés (ce sont les terres les plus basses du Walo) Elles sont régulièrement inondées
donc mieux indiquées pour la décrue. Elles sont difficiles à travailler.
Ce mode de culture, pratiqué par la grande majorité des ménages agricoles du Walo et
du proche Diéri, occupe environ 36 % des superficies cultivées. La principale culture de
décrue est le sorgho. Les autres spéculations sont : la patate douce, le maïs et le niébé. Les
cultures de décrue demandent beaucoup de main-d’œuvre car les Hollaldés sont difficiles à
travailler.
Les GA sont des cuvettes argileuses de 1000 et 2000 ha endiguées avec une station de
pompage, un réseau de distribution commandé en aval par des ouvrages automatiques de
contrôle de niveau et un réseau de drainage débouchant souvent sur une station d’exhaure.
Ils représentent environ 13.000 ha (19 % des surfaces irriguées) et sont situés à 85 %
dans le Delta et la Basse Vallée. Le coût d’aménagement estimé à 4 millions de FCFA avant
la dévaluation s’élève actuellement entre 5 et 6,5 millions.
Les PIV ont été créés au début des années 1970 dans le contexte de la sécheresse pour
apporter une réponse à la crise vivrière. Ils se caractérisent par une superficie unitaire de 20
à 30 ha équipée d’un groupe (GMP) de 20 à 30 CV. Ils représentent près de 18.000 ha (26,5
% des surfaces irriguées) et se rencontrent surtout dans la Moyenne Vallée. Les coûts
unitaires d’aménagement qui avant la dévaluation se situaient entre 600.000 et 900.000
F/ha, s’élèvent actuellement à 1,5 million en moyenne.
Les PIP n’ont aucune norme précise d’aménagement et leur taille est très variable (moins de
10 ha à plus de 100 ha) suivant les terres attribuées et les moyens financiers des promoteurs.
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Les aménagements sont sommaires. En 1994, ils représentaient quelques 38.000 ha,
dont 27.800 ha (82 %) dans le Delta.
L’élevage dit sédentaire (bovin, caprin et ovin) pratiqué aussi bien au niveau urbain qu’au
niveau rural. Ce type subsiste grâce au pâturage environnant et aux résidus agricoles de la
Vallée.
L’élevage transhumant surtout pratiqué par les Peulhs qui se déroule essentiellement dans le
Diéri et le Ferlo avec des périodes d’abreuvement au niveau du fleuve liées aux possibilités
d’exploitation des pâturages de décrue.
Le système maure surtout avec de petits ruminants qui transhument en hivernage sur la rive
droite.
Le système wolof qui consiste à confier le troupeau au berger.
Bovin : Le Zébu gobra : il est remarquablement adapté à la zone sahélienne et est excellent
pour la boucherie et moyen pour la production laitière.
Ovin et caprin : (petits ruminants) : Ils sont rencontrés en très grand nombre et sont très
appréciés par les populations de par leur rôle joué dans la sécurisation du vivrier et l’achat
d’intrants agricoles.
Beaucoup moins exigeants que les bovins, ils ont traversé les périodes de sécheresse
sans grand dommage. Ce sont des animaux résistants, lourds et prolifiques avec de bonnes
aptitudes bouchères.
La volaille : Elle est très importante mais le recensement n’a été effectué qu’à partir de 1996
(rapports Elevage Saint-Louis1996/1997/1998). La volaille locale a été fortement influencée
et améliorée par l'aviculture qui, elle-même, est en expansion constante en suscitant de plus en
plus un réel engouement des populations.
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Equidés : Ce sont des animaux utilisés le plus souvent pour la traction.
L’ exploitation du charbon de bois est fermée dans la région de Saint-Louis depuis une
décennie (suivant arrêté N°01994/MDRH/DEFCCS/BSCEF du 25/02/1990.
Cependant, la carbonisation des produits ligneux issus des défrichements peut être
autorisée sous réserve du respect de la réglementation en vigueur. Par ailleurs, l’exploitation
porte essentiellement sur les produits de cueillette (Sidème, Sump), le bois de chauffe, les
objets confectionnés (nattes, objets de Dialambane, etc) (Cf. tableau page suivante).
Ainsi, une grande partie de celle-ci échappe au contrôle et il convient de réactualiser tous
les dispositifs depuis la production jusqu'à la commercialisation.
Chaque année, celle-ci enregistre une moyenne de 240 chasseurs dont 220 étrangers en
provenance d’Amérique et d’Europe, ce qui en fait une grande zone de chasse tout au moins
pour l’avifaune.
aménagements de routes et de pistes d’accès pour certains villages enclavés, ce qui favorise
l’écoulement des productions locales ;
retombées financières découlant du séjour des touristes ;
participation des exploitants cynégétiques au fonctionnement de certaines infrastructures
(fournitures scolaires, dons de médicaments, fourniture d’eau, etc..).
(Voir Tableau 1 et 2)
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1.4.5. La Pêche continentale
La pêche continentale est une activité essentielle dans la région, avec les plans d’eaux
que sont le Fleuve Sénégal, le Lac de Guiers, les marigots et les mares temporaires. La zone
d’emprise du Fleuve regroupe des Agriculteurs, Pêcheurs et Eleveurs.
Le nombre de pêcheurs recensés avait connu une baisse depuis 20 ans (10.000 en 1974,
5548 en 1990 et 2500 en 1996) suite à l’installation des barrages et aux effets de la sécheresse.
Ceci avait engendré d’importantes migrations de la région vers d’autres destinations ou du
Fleuve vers le Lac de Guiers.
Cette situation qui avait affecté le potentiel halieutique avait en même temps entraîné
une désorganisation du milieu et une perturbation de l’activité.
5287 pêcheurs, 1931 pirogues et 20711 engins dont 386 goubols et 10861 filets maillant
(Rapport IREF Saint-Louis 1999).
Dans le courant de l’année 1999, il a été redynamisé 16 Conseils de pêche et mis sur
pied 03 Conseils départementaux.
Cette relance va se poursuivre avec une reprise des réserves de pêche qui seront mieux
surveillées, l’organisation des pêcheurs regroupés en GIE pour leur accès aux crédits,
l’immatriculation des embarcations et les rétablissements de cartes de pêcheurs. Il a été
observé une augmentation des prises mais l’absence de données fiables ne permet pas de
quantifier cette évolution de la production. Un travail dans ce cadre a été entrepris par la
SONED avec le concours du Service forestier qui pourra bénéficier des résultats de l’enquête.
La pisciculture a été également relancée après les résultats limités des premières
expériences. Les enseignements tirés de cette précédente phase ont servi pour l’exécution d’un
programme d’élevage de poissons en cours au Lac de Guiers et au niveau de la Taouey.
Ces deux constations font que l’obligation de mise en valeur ou la désaffectation en cas
de non valorisation est difficilement applicable et cela limite l’accès à la terre pour une
certaine catégorie de personnes.
Par ailleurs, le statut de certaines Forêts classées est encore contesté par les anciens
propriétaires ce qui engendre des empiétements et occupations irrégulières de ces massifs.
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On distingue plusieurs modes d’occupation de terre dans la région :
1. des champs ou terres en propriétés individuelles dont certains ont fait l’objet de
régularisation auprès du Conseil rural.
2. des champs en indivisions familiales (joowre : diouré).
3. des champs possédés au titre des droits de cultures transmis suivant les règles traditionnelles
de dévolution successorale et soumis à certaines redevances à un maître de la terre.
4. des champs donnés en location (métayage) ou prêtés.
5. dans les aménagements hydro-agricoles l’affectation des terres à des GIE, GPF, SVC ou à
des privés. Dans ce dernier cas les procédures d’attribution des parcelles répondent à des
principes égalitaires ayant tendance à annihiler les relations traditionnelles liées aux castes
qui étaient jusque-là dominants.
1.6.1. Infrastructures
• L’endiguement de la Rive Gauche du Delta réalisé depuis 1965 est destiné à limiter
la retenue créée par le Barrage de Diama.
• Dans le département de Podor, le Ngalenka a été relié au Doué par un canal artificiel
dans l’optique de viabiliser 25000 ha et de maîtriser les eaux de crue.
• Dans le cadre de la mise en valeur de la Vallée du Fleuve Sénégal, tous les grands
périmètres ont été dotés de station de pompage raccordée au réseau de la SENELEC.
Autres infrastructures :
Le tissu industriel est constitué d’unités agro-industrielles telles que les usines de
fabrication de concentrées de tomate (SOCAS et SNTI) et d’une usine de fabrication de
sucre (CSS). La plupart de ces industries sont implantées dans le département de Dagana.
1.6.2. Equipements
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permet l’irrigation de 255.000 à 377.000 ha selon les hypothèses retenues. La
production de 800.millions de KW/h et la pérennité de la navigation, sont attendues de
ce barrage.
La station de pompage de Ngnith qui permet le ravitaillement en eau potable de la ville de
Dakar à partir du lac de Guiers.
Toujours dans le Delta, l’ouvrage hydraulique du Djeuss localisé à Dakar - Bango sert à
alimenter la Commune de Saint-Louis en eau potable ; il permet également d’alimenter les
agriculteurs fruitiers et les maraîchers le long du canal d’amener.
La SAED dispose d’une station de base au Centre de Ndiaye qui constitue un outil
principal pour le Système d’Information Géographique (SIG).
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II. LES ZONES ECOGEOGRAPHIQUES DE LA REGION
Cependant dans une approche de développement où l’accent est mis sur la gestion des
terroirs, on se rend compte que la variabilité éco-édaphique et bioclimatique des ZEG est telle
qu’on est obligé de procéder à un sous-zonage pour trouver des unités plus homogènes de
planification des programmes.
On peut dire que les critères d’identification des sous-zones sont essentiellement
d’ordre agro-pédologique dans la Vallée et les Niayes et strictement pédologique dans le cas
du Ferlo . Cela est dû à la relative pauvreté de la végétation arborée et à la prédominance des
activités agricoles dans la région.
Pour faire du Plan d’Action Forestier Régional un outil opérationnel par rapport à
l’échelle des interventions, des unités écogéographiques plus petites sont identifiées, il s’agit
des districts et des sous - districts.
L’examen des critères retenus au niveau des ZEG a permis l’identification de 05 sous-
zones (Cf. carte sous-zones de la région de Saint-Louis) :
Les, SZ1 et SZ2 coïncident sensiblement avec le découpage de la SAED pour la mise
en valeur des terres du Walo. Ces zones sont localisées sur la Rive Gauche du Fleuve
Sénégal dans son lit majeur sur une longueur de 500 km environ et de 15 à 25 km de largeur.
La SZ3 est le prolongement septentrional des Niayes alors que les SZ4 et SZ5
appartiennent à la zone sylvopastorale du Ferlo
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Au Sud de la Nationale Saint-Louis / Bakel, il y a le Ferlo argileux à l’Ouest et le
Ferlo latéritique à l’Est ; leur ligne de démarcation étant l’axe Ourossogui/ Linguère.
Une analyse plus fine des sous-zones a abouti à l’identification d’autres entités plus
homogènes que sont les districts écologiques à l’intérieur des sous-zones. Ainsi, on peut citer
par exemple :
Dans cette zone sont concentrées l’essentiel des massifs classés (21 des 28 Forêts
classées de Gonakié de la partie Walo).
Dans le proche Diéri les espèces forestières les plus fréquentes sont les Acacia (seyal,
radiana, albida, senegal) et Balanites aegypiaca avec Ziziphus mauritiana.
En dehors du Fleuve Sénégal, on rencontre des marigots tels que le Doué formant l’Ile-
à-Morphil avec le Fleuve Sénégal, le Gallenka et le Gayo. Ces cours d’eau secondaires jouent
un rôle essentiel pour l’inondation des forêts de gonakiés.
La Moyenne Vallée a été très marquée par la dégradation des massifs forestiers et de la
régénération naturelle suite aux années de sécheresse, du surpâturage et de la surexploitation.
Cette zone a longtemps contribué à la satisfaction des besoins en bois d’énergie de la
Commune de Saint-Louis et de la Région de Dakar.
La pluviométrie y est également faible (en moyenne 300-400 mm) (voir annuaire
1995/1996 du recueil des statistiques de la Vallée du Fleuve Sénégal de la SAED).
La Basse Vallée est une zone complexe où on peut distinguer nettement deux districts
écologiques :
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le Delta de Bokhol à Saint-Louis en intégrant le Ndiaël
le lac de Guiers.
La pluviométrie est très faible dans cette sous-zone 200-300 mm par an en moyenne
pour une période de 2 à 3 mois. La nappe phréatique affleurante par endroits, et l’influence
maritime font du Delta une zone où la culture irriguée, l’arboriculture fruitière et la culture
maraîchère sont maîtrisées par les populations.
Dans l’ensemble nous rencontrons des sols argileux salés et non salés ; les cuvettes
avec intrusion des dunes vives sur sols sableux sont soumises à l’érosion éolienne. Il faut
signaler la présence de grandes dépressions dont le Ndiaël, le Djoudj, Kram Kaye, Noar,
Pardiagne, et la zone des trois marigots inondée en partie en hivernage.
La zone est également marquée par la présence de grands AHA, cuvette de Dagana,
Mboundoum, Débi-Tiguet, Thiagar, Kassac, Mbagam et Colonat avec une superficie aménagée
de 44.764 ha (annuaire statistiques SAED 95/96).
Des études sont en cours par PRONATURA (ONG franco - brésilienne) sur
financement de l’Union Européenne pour la transformation du Typha en charbon ; dans le
Delta, la mangrove atteint la limite septentrionale de son aire actuelle en Afrique. On la
rencontre sur trois sites :
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Ce peuplement relictuel de la mangrove subit des coupes clandestines intenses
entravant gravement la régénération naturelle. Il joue en effet un rôle de protection contre
les vagues en provenance du barrage de Diama et du coup protège l’Ile de Bopp Thior contre
l’érosion hydrique et des dunes qui menace la ville de Saint-Louis. Il joue également le rôle de
site de reproduction et de transit pour les espèces de l’avifaune migratrice et permet le
repeuplement des cuvettes intérieures en poissons et crustacés.
Le Lac de Guiers est un lac naturel de 30.000 ha qui assure l’approvisionnement en eau
de la région de Dakar. Il recèle des potentialités halieutiques certaines. Cet écosystème
malheureusement souffre de problèmes divers :
Elle est limitée au Nord par le Delta du Fleuve Sénégal, à l’Ouest par l’Océan
Atlantique (Mbao), au Sud par le département de Kébémer et à l’Est par la route nationale N°2.
Cette zone est caractérisée par des dunes et des dépressions interdunaires au fond
desquelles apparaissent généralement des mares liées aux fluctuations de la nappe phréatique.
Dans cette zone on peut noter les réserves forestières suivantes : la Forêt classée de
Leybar (45 ha), la réserve de faune de Gueumbeul (720 ha), le Parc de la Langue de Barbarie
(2.000 ha).
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Les contraintes de mise en valeur des terroirs villageois se résument à :
Dans la Forêt classée de Leybar, l’ouverture illicite de carrières de sable est une
menace pour la survie de ce massif forestier.
Il faut préciser que cette zone couvre les Communautés rurales de Mbane et de Gaé
dans le Dagana, celles de Fanaye, de Ndiayène, de Guédé, de Gamadji Saré, de Dodel, de Aeré
Lao et de Mboumba dans le Podor ; soit neuf Communautés rurales dans la région de Saint-
Louis.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’hydraulique pastorale, l’Etat a créé trois grands
forages dans la zone ; il s’agit :
La pratique de l’élevage extensif transhumant crée des conflits entre les éleveurs, les
agriculteurs et les organes de gestion des terres et des Comités de gestion de ces forages.
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2.2.5.Le Ferlo latéritique
Il couvre les Communautés rurales de Pété, Oréfondé et Galoya dans le Podor, soit 03
Communautés rurales dans la région de Saint-Louis.
Les sols sont de type brun rouge à texture sableuse reposant sur une cuirasse latéritique
qui affleure à l’occasion.
La végétation est dominée par Acacia senegal associé à Acacia raddiana, Acacia seyal,
Pterocarpus lucens et Sterculia setigera au niveau de la strate arbustive. La strate herbacée est
très riche ; on note la présence de Zornia glochidiata et du mil sauvage (Sorghum
arondinareum).
les sédentaires : Pintade, Francolin, Caille, Poule de roche, Petit calao, Grand calao
d’Abyssinie, Perroquet vert, Cougal, Merle et Tourterelle
les saisonniers qui arrivent dès l’installation des premières pluies et se regroupent près des
mares : Hibis sacré, Oie de Gambie, Dendrocyne, Jabiru du Sénégal, Canard casqué,
Aigrette et Héron.
L’Etat et ses partenaires déploient beaucoup de moyens pour l’entretien annuel des
réseaux de pare-feux du Ferlo pour protéger et sauvegarder le potentiel pastoral ligneux et
herbacé de la zone écogéographique.
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III. PRESENTATION DU DOMAINE FORESTIER
Localisée au Nord-Est du Sénégal, dans la zone sahélo - saharienne, la région de Saint-
Louis dispose de plusieurs formations forestières en raison de conditions éco-climatiques
particulières.
Ces formations naturelles, en fonction de leur statut juridique, sont regroupées en deux
domaines : le domaine forestier classé et le domaine protégé.
Le domaine forestier classé est constitué de 52 massifs classés (Forêts classées, Parcs,
Réserves naturelles et autres ZIC) dont 27 dans le département de Dagana, 25 à Podor.
La situation des Forêts classées est répertoriée dans les tableaux 2 et 2 bis;
Les deux Parcs Nationaux et la Réserve de Gueumbeul relèvent de la Direction des Parcs
Nationaux (DPN).
Les Forêts classées, ZIC et autres Réserves sont sous la tutelle du Service des Eaux et
Forêts qui assure leur gestion à travers les dispositions contenues dans le Code Forestier et
dans le Code de la Chasse.
a) Le delta
les grandes dépressions inondables et plus ou moins salées sur lesquelles la végétation est
absente en dehors de Tamarix senegalensis (Mbourdou) ;
les plaines basses de la partie orientale au relief peu accusé, aux sols sablo-argileux sur
lesquels Balanites aegyptiaca (sump) et Acacia seyal (suruur) dominent ;
26
les dunes et les piémonts dunaires couverts d’une végétation forestière comprenant la
plupart des espèces du domaine sahélien parmi lesquelles Acacia raddiana (séeng)
prédomine ;
un plateau au relief peu accusé, formé des alluvions recouvrant une cuirasse ferrugineuse,
qui porte une steppe arbustive dispersée par pieds isolés ou en petits bouquets composés
d’espèces résistant à un engorgement en profondeur comme Acacia seyal (suruur) ou
Commiphora africana (ngootot).
b) La vallée du fleuve
On distingue :
les fondés, levées de berges sablo-argileuses à la limite des hautes eaux, depuis longtemps
déboisées pour les cultures pluviales ;
les hollaldés, dépressions argileuses plus ou moins étendues selon les biefs et submergés
plusieurs mois chaque année par la crue. Ils constituent un milieu optimal pour Acacia
nilotica (gonakié). 28 massifs totalisant 24.830 ha ont été incorporés au domaine forestier
mais, partout ailleurs, les arbres ont été éliminés pour des cultures de décrue ;
les palés, berges sablo - limoneuses du lit mineur utilisées pour la culture du niébé, du béref,
des pastèques etc... et sur lesquelles on ne rencontre que de rares Seberiana (sandaduur).
c) Le diéri
Il est formé par un liseré de dunes portant une végétation forestière dans laquelle
Acacia senegal (werek) et Acacia raddiana (séeng) dominent. Par contre, sur le bas du glacis
du continental terminal, souvent masqué par des épandages de sable légèrement argileux, se
développent essentiellement Acacia nilotica var. Adansonii (neb.neb), Acacia seyal (suruur) et
Combretum glutinosum (rat).
d) Le Ferlo sableux
Le Ferlo sableux comprend des cordons dunaires très aplatis avec des affleurements de
gravillons ferrugineux aux endroits où le recouvrement de sable est plus mince. Les sols
minéraux bruts peu évolués sont couverts d’une steppe arbustive ou arborée composée
essentiellement d’Acacia senegal (werek), Acacia radiana (séeng), Balanites aegyptiaca (sump)
et Boscia senegalensis (Ndiandam) dominant une strate herbacée assez riche dont la capacité
théorique de charge est estimée à 1 bovin pour 5 ha.
e) Les Niayes
Jadis riche en végétations ligneuses, la zone des Niayes a subi au cours des années, une
forte dégradation de son potentiel végétal. On y rencontre quelques reliques composées
d’Acacia raddiana, de Combretum glutinusum, de Parinari macrophyla, etc...
Le tapis herbacé est assez fourni par endroit; ce qui justifie l’importance du cheptel
dans cette zone. A vocation agricole, les Niayes sont de plus en plus soumises à l’ensablement
des cuvettes et à la remontée saline à partir de la nappe phréatique.
27
3.1.3. Le potentiel faunique
Dans la région l’habitat faunique est constitué par un réseau de cuvettes, de dépressions
et de plaines alluviales offrant un ensemble de biotopes favorables au développement de la
faune.
L’avifaune et la petite faune sont les plus représentées même si on note un retour
progressif de la grande faune avec notamment les phacochères, les chacals et les
hippopotames.
En outre, la région dispose de 10 aires protégées couvrant au total 136,027 km², soit 30
% de l’espace régional et de 08 zones amodiées pour une superficie de 111.200 ha.
C’est le domaine forestier non classé dont la gestion relève entièrement de l’autorité
des collectivités locales. Du fait des sécheresses répétées, des aménagements hydro-agricoles
et de l’exploitation anarchique de ses formations ligneuses, le domaine protégé ne dispose plus
d’un potentiel végétal important.
Toutefois l’espoir de reforestation réside dans la mise en œuvre des divers programmes
régionaux de reboisement et d’agroforesterie afin de favoriser une gestion soutenue et durable
des ressources forestières sous l’autorité des collectivités locales, et en collaboration avec
l’ensemble des acteurs concernés.
28
IV/ Analyse stratégique de l’environnement
4.1- Sous zone de la moyenne vallée
Problèmes Fonctions et indicateurs Parties prenantes Localités Exceptions positives Standard
environnementaux tendances prioritaires normes et
seuils
Dégradation du Biodiversité ↓ .Disparition de Agropasteurs Podor, .Parc de Dioudj
couvert végétal certaines espèces Guérisseurs Ile à Morphil .La conservation de la forêt
végétales et de faune Chasseurs de Lamnayo
.Régression des .La mise en œuvre des
peuplement de PAGTV grâce au soutien du
gonakiés PROWALO
.Introduction d’espèces
nouvelles
Protection des sols .Baisse de la Agropasteurs Podor, et Saint .Travaux de sols avec la
contre les érosions productivité agricole hommes et femmes louis charrue Delphine
.Accentuation des .Plantation d’euphorbes à
phénomènes érosifs Dagana et St-Louis
(ravinement,
sapement des berges
Régénération .Rareté des jeunes .Agropasteurs .Podor, .Programme semis à la St. 150 P/HA
naturelle pousses hommes et femmes Dagana volée par PROWALO S. 50 P/HA
.Mise en défens en zone de N: 100 P/HA
terroir
Production de bois .Corvée de bois .Femmes .Podor .Ligniculture intensive à
de feu et de Dagana et Podor par
service .Rareté du bois de .Hommes .Plantation de Malick
service Ndiaye à podor, Thieno
yaya Dème à Matam, Sall,
et Fédior à Dagana
Problèmes Fonctions et indicateurs Parties prenantes Localités Exceptions Standard
environnementaux tendances prioritaires positives normes et
seuils
Dégradation du Pharmacopée Disparition de certaines Guérisseurs Podor Peuplements de
couvert végétal espèces médicinales salvadora persica et
(Suite) Maytenus dans le
Delta
Production Extension des agropasteurs Podor, et
agricole (mil, riz, superficies emblavées Dagana
maïs)
30
2- Sous zone du ferlo sableux
31
4.3- Sous zone du delta et du gandiolais
Fonctions
environnem Localités Impact Standards, Relations
Parties Exceptions
Problèmes entales Indicateurs prioritai prioritaires sur Normes et intersectorie
prenantes positives
impliquées res les population Seuils lles
et tendances
1- Protection - Avancée des dunes - Populations Présence de la - Production non Standard 100 - Réduction
Dégradatio des cuvettes - Recherche effrénée des autochtones bande de filao sécurisée arbre/ha des
n du ↓ terres de cultures (maraîchers) Développement - Régression de la Pour la superficies
couvert - Emergence de - Migrants de programmes bande de bande de cultivables
végétal nouveaux villages - Exploitants communautaire protection (filao) filao entraînant
- Présence de dépôts de forestiers de gestion - Revirement et Norme : des conflits
sels provenant des - Opérateurs durable des avancée des 1500/ha entre
embruns marins économique ressources dunes vers les PRL 2000 exploitants
(touristiques) naturelles terres de pieds/ha -
(expérience production Déplacement
C.T.L ) - Baisse de la de
productivité et de populations
la stabilité des
Production Augmentation du pâturages
de volume de bois mort - Menace accrue
combustibles - Intense activité sur la biodiversité
ligneux d’exploitation
↑ clandestine
32
Biodiversité - Disparition d’espèces
↓ locales et de la faune
- Rareté du pâturage
- Disparition des zones
sacrées et espèces
médicinales
2- Production - Augmentation du - Producteurs Toute la Développement - Menace sur la Densité de - Raréfaction
Dégradatio horticole nombre de périmètre O.C.B sous zone projets et de productivité 45ht/km2 des terres
n des terres ↑ maraîchers et des programmes - Absence sur la supérieur à lacultivables
vergers d’I.E.C productivité et la densité - Réduction
- Saturation du marché -Collectivités (P.A.E.P, stabilité des nationale de des
en produits maraîchers locales services pâturages 25ht/km2 disponibilités
et fruitiers et difficultés
- Opérateurs techniques - Abandon de en eau et en
d’écoulement et absence économiques DK…) terres incultes et Production combustible
de prix rémunérateur Engagement et défrichement maraîchère ligneux et en
mobilisation clandestin de la de 140.000 t pâturages
des populations bande abusive soit 80% de - Migration
et acteurs - Implantation la Production des
intensification abusive et nationale populations
et irrégulière des
diversification périmètres et
des productions vergers
Occupation - Afflux de populations - Eruption de
de l’Espace - Progression maladies liées à
↑ démographique (villages l’utilisation
campements etc..) abusive des
- Méconnaissance des produits
textes législatifs phytosanitaires
Fertilité des - Baisse de la (incidence sur la
sols productivité santé)
↓ - Salinisation des terres - Nappe polluée
- Utilisation abusive par les produits
d’engrais et de produits phytosanitaires
phytosanitaires
33
Biodiversité - Régression des
↓ habitats de faune et de
flore
- Faible régénération
34
Problèmes Fonctions Indicateurs Parties prenantes Localités Exception Impact Standards, Relations
environnementales prioritaires positives prioritaires sur Normes et intersectorielles
impliquées et les population Seuils
tendances
4- Diminution des Cultures pluviales ↓ - Déficit Populations locales Toute la sous Développement de - Rareté de produits -Pluviométrie Impacts négatif sur la
ressources en Eau pluviométrique migrants zone programmes de vivriers inférieure à 400 santé humaine et sur le
Rareté des cultures cultures irriguées - Baisse de la mm/an niveau de vie
hors saison (cas de qualité des produits Disponibilité en eau Risque de perte de la
sous pluies
l’arachide et du maraîchers et par personne =35 vocation de zone
maïs) céréaliers l/pers/jour production horticole
Intensification de la - Impact sur la santé
production des populations :
horticole avec sous alimentation
l’installation du - Insuffisance des
goutte à goutte. revenus
Mise en place de - Exode rural
programme
d’I.E.Csur la
gestion rationnelle
et durable de l’eau
Production horticole - Baisse des Maraîchers
↓ productions Horticultures Dépressions
- Superficies Migrants salinisées
cultivées réduites
- Reconversion des
populations
Niveau des nappes - Augmentation de Populations Locale Toute la sous
souterraines ↓ la profondeur des Service zone
puits et tarissement
de certains puits
- Assèchement des
points d’eau
35
V/ PLANIFICATION STRATEGIQUE
36
Problème 2 : Réduction de l’espace pastoral
Acteur : agriculteur homme But : Augmentation production agricole
Activités Options en cours Motivation à le faire Les facteurs Les acteurs secondaires
causales déterminants interpellés
SAED
Aménagement hydro- Valorisation des terres Maîtrise de OMVS
Aménagement agricole Amélioration des l’eau faible ONG
hydro-agricole revenus Organisations de producteurs
37
ACTEUR: Agriculteur
BUT: Augmentation des revenus
38
5.2 Analyse des opportunités opérationnelles et majeures
39
Economique / écologique : Economique / écologique :
• Existence de barrages hydrauliques : Diama Malantani • Généralisation du système
• Existence d’aménagement de chenaux et digues (SAED) goûte à goûte pour les
4. Faible maîtrise de • Existence de système d’irrigation : goûte à goûte (ferme de Keur productions fruitières et
l’eau Momar SARR) maraîchères
Juridico – institutionnelle :
• Existence de forages dans les blocs maraîchers (Bignona)
Juridico – institutionnelle : Juridico – institutionnelle
• Existence d’ Organisations de producteurs : UGED, FEPRODES • Généralisation de
• Existence d’ONG locales : USE (Ganda et Podor), PIP, l’alphabétisation
5. Faible niveau • Existence de mutuelles d’épargne de tontines fonctionnelle
d’organisation des • Existence d’organisations d’appui aux producteurs (CNCR, • Mise en place d’un
ruraux FONGS, CONGAD, URCEF) mouvement paysans unifié
fort et organisé disposant
de moyens financiers
conséquents
Juridico – institutionnelle Juridico – institutionnelle
• Protection de la production locale (en arrêt temporaire des • Détaxation des
6. Faible rentabilité importations : oignons tomates etc. équipements et intrants l
des filières • Réduction des coûts des aménagements (subvention des ONG) agricole
agricoles
40
5.3 Identification des thèmes prioritaires
Faible valorisation des produits agricoles
Faible rentabilité des filières agricoles
Faible maîtrise de l’eau
42
• appui à l’élaboration et à la mise en œuvre des PAGTV
• appui à la formation des élus locaux
• Restructuration du domaine forestier
43
5.4 Vision et axes stratégiques
VISION
AXES STRATEGIQUES
VISION
VISION
Axe stratégique
GESTION INTEGREE DES TERROIRS
44
VISION
Axe stratégique
RENFORCEMENT DE LA MICRO-FINANCE RURALE
VISION
Axe stratégique
CONSOLIDATION DU PARTENARIAT DANS LA GDRN
45
VI/ Planification opérationnelle
Thèmes Activités Objectifs Coûts Objectifs Coût à 2004 2005 2006 2007 2008
prioritaires unitaires
globaux à moyen moyen terme
terme
1. Appui à la 1. Mettre en place des
création
d'unité de stockage unités de transformation 3
et de des produits forestiers
transformation
des produits 2. Mettre en place des 2
naturels
unités de stockage et de
de conservation des
produits horticoles
3. Mettre en place des
unités de stockage et de 2
transformation des
produits halieutiques
4. Idem pour les 2
produits
d'élevage 0
5. Session de formation 1 000 000 35 35 000 000 5 10 5 5 10
sur les techniques de 60 sessions/ 0
conservation, de transformation 0
des produits naturels 900participants 0
6. Session de formation 800 000 15 12 000 000 5 5 0 5
46
des gérants sur les 20 sessions/ 0
techniques de 50 participants 0
maintenance
et de gestion 0
2. Maîtrise de l'eau 1. Réalisation des 10/150
bassins de rétention 0
2. Réaliser des forages 5
3. Vulgariser 40 sessions 500 000 15 7 500 000 0 3 4 4 4
l'utilisation
du système de goutte à 0
goutte 0
4. Aménager des mares 300 ha 300 000 300 90 000 000 100 100 100
(ha)
5. Mettre en place des 1
stations
d'épuration 0
6. Séance de 40 sessions 500 000 10 5 000 000 2 2 2 2 2
sensibilisation
sur l'économie d'eau 0
0
7. Lutter contre les PM 0
végétaux envahissants 0
3. Développement 1. Plantations 3000ha 30 000 1500 45 000 000 250 250 500 250 250
champêtre
des systèmes 2. Plantations linéaires 3500 km 100 000 1500 150 000 000 250 250 500 300 200
agroforestiers 3. Mise en défens (bloc 3000ha 200 000 500 100 000 000 100 100 100 100 500
de 10 ha) 0
4. RNA 2500 4000 1800 7 200 000 10 10 10 10 10
5. Fixation des dunes 2500 500000 1000 500 000 000 200 200 200 200 200
6. Création de 30 2000000 20 40 000 000 4 4 4 4 4
pépinières
communautaire 0
47
AXES STRATEGIQUES N° 2 : GESION INTEGREE DE TERROIRS
4. Formation des 2. Informer et 10sessions/300élu 1 000 000 5 5 000 000 1 1 2 1
Acteurs sensibiliser s
les élus sur la 0
décentralisation et la 0
GDRN 0
3. Organiser des 20 sessions/500 1 000 000 janv-00 10 000 000 2/ 2 2 2 2
sessions
de formation et de participants 0
recyclage des agents 0
forestiers en GDRN 0
4. Organiser des 24 sessions /30 1 000 000 15 15 000 000 5 5 3 2
sessions
de formation et de participants 0
recyclage des agents 0
de CERP en techniques de 0
gestion, l'évaluation, la 0
planification de GRNE 0
et
l'animation 0
5. Former les élus sur 60 sessions/900 1 000 000 25 25 000 000 5 5 5 5 5
les
techniques de participants 0
planification
en GRN 0
5. Restructuration 1. Classer les nouvelles 2 1 000 000 2 2 000 000 2
du
domaine forestier formation forestières 0
2. Créer des aires 2 1 000 000 2 2 000 000 2
protégées communautaires 0
3. Réactualiser et 10 1 000 000 3 3 000 000 2 1
cartographies les FC 0
48
4. Cartographie et faire 9 800 000 5 4 000 000 3 2
le zonage des zones 0
amodiées 0
5. Inventaire des FC 10 2 000 000 3 6 000 000 2 1
6. Appui à 1. Elaborer des plans de 10 1 500 000 5 7 500 000 2 2 1
l'élaboration
et à la mise en gestion 0
œuvre
du PAGTV 2. Organiser les 10 300 000 5 1 500 000 2 2 1
populations
reveraines des FC en 0
CIV
et CV chargés de piloter 0
l'élaboration 0
participative
des PAGTV 0
3. Elaborer la 10 300 000 5 1 500 000 3 2
cartographie
du terroir (connaissance 0
du mode d'occupation 0
des
sols et des potentialités 0
4. Mettre en place un 1 niveau région 0
dispositif de suivi 3 niveau départ. 1 000 000 5 5 000 000 0 5 0 0 0
évaluation opérationnel 7 niveau arrond. 0
7. Mise en valeur 1. Plantation des 3000ha 5000 1500 7 500 000 500 500 300 100 100
de espèces
nouvelles terres du fourragères (ha) 0
Diéri
2. Mettre en place des 1 fonds
infrastructures sociales
de base
3. Mise en défens (ha) 10000ha 50 000 7000 350 000 000 1200 1300 1500 1500 1500
49
4. Faire des 15000ha 50 000 8000 400 000 000 1500 2000 1500 2000 1000
aménagements
agrosylvopastorale
5. Lutter contre les feux 300 200000 50 10 000 000 50 50 50
de brousse (nbre de comité) 0
6. Equiper les comités 300 300000 50 15 000 000 50 50 50
de
lutte contre les feux de 0
brousse
8. Promotion des 1. Créer des GIE et des 7 200 000 7 1 400 000 3 2 2
MRL et des MEC mutuelles 0
en
milieu rural 2. Mettre en place un 1 50 000 000 1 50 000 000 1
fonds régional de finan- 0
cement des actions deGDRN 0
3. Session de formation 10 sessions/ 1 000 000 8 8 000 000 5 3
sur
les techniques 30 participants 0
d'élaboration
et la gestion des MRL 0
et des MEC 0
50
de formation sur les participants 0
techniques de gestion 0
financière 0
0
3. Organiser des visites/ 40 800 000 15 12 000 000 3 3 3 3 3
voyages d'échange 0
inter-
communautaire 0
4. Mette en place un 150 villages 150 000 50 7 500 000 50 0 0 0 0
système de suivi et de collecte 0
des données 0
opérationnel
10. Appui au 1. Doter les CERP de 70
renforcement des ressources humaines 0
CERP agents/an 0
2. Equiper les CERP en 7 Véhicules
logistique 0
3. Renforcer le budget 7 CERP
de fonctionnement 0
des CERP 0
TOTAL 3 873 600 000
51
6.2 Indicateurs d’effets et d’impacts
AMELIORATION DE LA RENTABILTE
Axes Stratégiques
DES FILIERES AGRICOLES
Thème 1 Indicateurs d’effets
Appuyer la création d’unités de 60 % des produits naturels (forestiers….) sont stockés
stockage et de transformation des et /ou transformés après 5 ans de mise en oeuvre du
produits naturels PAFR.
Développement des systèmes Les systèmes agroforestiers sont adoptés par plus de
agro-forestiers 90 % des acteurs en milieu rural après 5 ans de mise en
œuvre du PAFR.
Facilitation de l’accès à l’eau L’eau est accessible en quantité et qualité à tous les
producteurs de la région.55% des producteurs couvrent
60% de leurs besoins en eau après 8 ans de mise en
œuvre du PAFR. Ce taux est de 80% après 15 ans de
mise en œuvre du PAFR.
INDICATEUR D’IMPACT La valorisation des produits naturels entretient plus de
80 % des emplois durable en milieu rural.
Appui à l’élaboration et à la mise Les PAGTV élaborés sont désormais intégrés dans les
en œuvre des PAGTV PLD dés la 3ème année de mise en œuvre du PAFR.
• Appui à la formation des élus Après 3 ans de formation des élus, on ne note plus de
locaux dysfonctionnement sur la décentralisation.
52
RENFORCEMENT DE LA MICRO
Axes Stratégiques FINANCE RURALE
53
VII/ Modalités de mise en œuvre du PAFR
Le potentiel paniques dans la ZIC est d’une importance capitale ; le Conseil Régional doit
dans le village de la politique de l’Etat en vigueur dans ce domaine, encourager les initiatives
54
privées dans la GRN : Parc animalier, sites éco-touristiques. L’apport du privé dans la
GRN peut s’élever à 50 000 000Fcfa en moyenne /an.
b) ONG
Elles ont tendance à évoluer constamment en vase clos et le service forestier éprouve
énormément des difficultés dans la planification des activités forestières et la récolte des
données.
De plus leurs actions sporadiques ne militent pas en faveur d’une bonne intégration de leur
programme dans celui du service forestier.
c) Collectivité Locale
Il reste beaucoup à faire dans ce domaine. Les Conseils Ruraux intègrent, de façon
insuffisante, la GRN dans la confection de leur budget.
Il faut néanmoins souligner l’appui constant du Conseil Régional à travers des subventions
conséquentes allouées au Plan Forestier annuellement pour la conduite de son programme.
55
CONCLUSION
Ce présent PAFR doit constituer le premier jalon dans la mise en place d’un cadre
régional de concertation officiel et participatif.
Tous les partenaires résidents où étrangers ayant des plans ou programmes en matière
de GRN doivent impérativement se mouvoir dans le PAFR.
La partie opérationnelle du PAFR doit servir de vivier à quiconque ayant des ambitions
en matière de GRN pour la région.
Le Conseil Régional dispose à travers cet outil le levier pour déclencher une gestion
durable et concertée des Ressources Naturelles en partenariat avec le service technique et
acteurs de la région.
L’élaboration du PTA constituera des moments forts pur réorienter certaines axes et
d’aplanir les éventuelles difficultés qui se profileront à l’horizon.
56
Annexe 1 : EVOLUTION DE LA PLUVIOMETRIE
REGION DE SAINT-LOUIS PAR CAMPAGNE AGRICOLE
57
Région de : SAINT-LOUIS
Département de : PODOR
TABLEAU RECAPITULATIF
DES DONNEES DEMOGRAPHIQUES DU RGPH 2002
EFFECTIFS
Arrondissement/ Communauté Nombre de Nombre Total
Commune rurale Concessions de Masculin Féminin
Ménages
Aéré Lao 2951 4197 15265 17816 33081
Mboumba 1728 2255 7774 9271 17045
Arr.Cas-Cas Médina 2043 3089 12235 13191 25426
Ndiatbé
Total 6722 9541 35274 40278 75552
Galoya 1886 2629 10666 12337 23003
Arr.Saldé Pété 2343 2861 10120 12549 22669
Total 4229 5490 20786 24886 45672
Dodèle 2533 3751 15466 16146 31612
Gamadji Sarré 1707 2268 7854 8878 6732
Arr : Gamadji Guédé 3909 5502 20827 22134 42961
Sarré
58
Région de : SAINT-LOUIS
Département de : DAGANA
TABLEAU RECAPITULATIF
DES DONNEES DEMOGRAPHIQUES DU RGPH 2002
EFFECTIFS Total
Arrondisseme Communauté Nombre de Nombre
nt/Commune rurale Concessions de Masculin Féminin
Ménages
RP+RA RP+RA RP+RA
COMM /
Rosso Sénégal 753 1051 4737 4591 9328
59
Région de : SAINT-LOUIS
Département de : SAINT-LOUIS
TABLEAU RECAPITULATIF
DES DONNEES DEMOGRAPHIQUES DU RGPH 2002
EFFECTIFS
Arrondisse
Communauté Nre de Nbre de
ment/Comm Masculin Féminin Total
une rurale Concessions Ménages
Com :
14496 17670 76271 77382 153653
Saint-
Louis Total
Urbain 14496 17690 76271 77382 153653
60
TABLEAU 1 : EVOLUTION DES RECETTES FORESTIERES DANS LA REGION DE SAINT-LOUIS DE 1988 à 1998
Produits Charbon Bois de Dialamban Gomme
Jujube Sump Diguidié nattes Lits Divers TOTAL
Année de bois chauffe e arabique
1988
1989 11 873 500 1 088 400 150 000 7022440 157200 846420 211 760 11 050 - 866 900 22 276
670
1990
1991 7291500 564 800 282 000 1 902 720 1 058 480 609 810 115 050 80 000 24 200 13 000 11 941
560
1992 3 345 000 176 600 270 000 2 569 470 898 600 396 750 26 600 114 500 2 800 18 900 7 819 220
1993 - 808 700 340 000 2 034 880 231 300 405 450 80 500 37 400 10 700 72 675 14 021
605
1994 - 559 600 640 000 1 772 500 495 300 2 969 700 41 600 24 200 27 820 6 530 720
1995
1996 - 1 326 700 590 000 587 900 103 660 2 620 030 395 070 39 200 2 200 7 950 5 672 710
1997 - 890 250 270 000 256 250 15 625 221 500 932 250 29 700 10 900 39 750 2 666 225
1998 210 000 750 000 270 000 2 151 025 69 750 69 500 1 628 250 36 050 6 800 68 950 5 260 325
Source : IREF SAINT-LOUIS
61
TABLEAU 1 BIS : EVOLUTION DE LA PRODUCTION FORESTIERE CONTROLEE DANS LA REGION DE SAINT-LOUIS DE
1988 à 1998
1990
1993 2021,75 34 101 743 11 595 13 515 4 025 382 22 3 140 395
1995
62
Annexe 3 : EVOLUTION DES SUPERFICIES ET DES PRODUCTIONS DANS LA REGION DE SAINT-LOUIS DE 1991 A 2002
Cultures pluviométries
Années Riz Mil Souna Sorgho Maïs Arachide Niébé Béref
Sup (ha) Prod (T) Sup (ha) Prod (T) Sup (ha) Prod (T) Sup (ha) Prod (T) Sup (ha) Prod (T) Sup.(ha) Prod.(T) Sup.(ha) Prod.(T)
1991/1992 24425 109913 24691 4407 7488 1467 1990 4975 11240 3011 5081 375 - -
1992/1993 25111 128226 16671 1121 2451 202 497 1071 15990 241 6761 320 3456 763
1993/1994 34231 163871 21970 7835 4240 2130 0 0 5150 1060 5780 1116 - -
1994/1995 21270 95756 26361 7468 6211 3950 198 76 9249 6473 6984 894 3596 766
1995/1996 19606 98030 16667 3362 6229 1585 49 20 5697 2312 8394 1938 2619 655
1996/1997 19470 87615 29025 2259 7970 10863 286 715 12049 3008 9667 1460 2592 227
1997/1998 21630 114564 26775 6233 6158 7668 331 828 1738 505 9968 1817 5403 915
1998/1999 17983 80925 22545 7364 23106 9174 337 205 1044 601 10738 3569 7443 1480
1999/2000 29837 151190 23347 9636 22846 10674 140 104 1756 1174 10888 4376 10775 2135
2000/2001 23003 114647 36027 12549 25437 20027 332 764 7537 1396 19293 6226 4249 849
2001/2002 22659 117833 17108 3878 33266 21995 331 523 8086 4711 11003 2887 3135 1350
63
Annexe : 4 EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE CANNE A SUCRE
Superficie Superficie Production Quantité
Superficie Rendement
Campagnes sous canne récoltées canne en estimée
totales(ha) (T/ha)
(ha) (ha) (T) mélasse (T)
1992/1193 8124,81 7383,42 7351 796783 108,39 31871,32
64
Annexe 5 : ESTIMATION DU CHEPTEL
Espèces
Région Dpt. Arrd
Bovins Ovins Caprins Equins Asins Camelino Volailles
Podor 3 200 000 500 000 550 000 27 000 47 000 550 1 250 000
65
TABLEAU 2: Situation des Forêts du Département de Dagana
N° Référence de Surface
Forets Observations
d'ordre Classement (ha)
2 Richard TOLL 3 227 du 06.06.51 738,5 Diéri
3 Keur Mbaye 2 272 du 07.09.33 2 725 -:-
4 Kharé (lie Todd) 1 927 du 03.08.59 1 665 Gonakié aménagement 67
7 Ndiaye 59 215 du 27.08.59 200 Diéri-Seing
14 Maka 3 780 du 23.12.37 2 290 Charbon aménagement 66
10 Naéré 1 794 du 06.08.34 1 600 Gommiers
17 Tilène 272 du 07.02.35 2 000 Charbon de bois
43 Mpal 3 610 du 26.11.45 3 202 Diéri aménagement 1966
47 Bokhol 1 922 du 10.06.38 290 Diéri
48 Goumel 1 923 10.06.38 190 Roneraie-Gonakié
51 Rao 99 du 14.01.39 300 Diéri
72 Guidakhar 1 940 du 31.05.42 290 Gonakié aménagement 67
81 Ndiaw 3 262 du 16.04.41 390 Gonakié
104 Mpal mérinaghen 3 578 du 16.08.46 5 600 RSP +65 ha sur Louga
140 Ndiawdoune 8 110 du 01.11.53 30 Périmètre sol salé
166 Six forages 8 110 du 01.11.53 5 600 RSP : 18 000 ha/linguère 242
400 ha/Podor
164 Mouït 8 110 du 01.11.53 4,37 Amorces Niayes
173 Sagobé 7 042 du 30.11.55 18 000 RSP + 21 000 ha/Podor
167 Parc Richard Toll 2 880 du 12.04.54 20 Résidence Secteur
S/N Leybar 1 538 du 02.07.34 11 Périmètre Filao
185 Djovol 65 065 du 26.02.62 03 Réserve Nat.intégral
S/N NDjaël 65 053 du 02.02.65 46 550 Réserve Sp. Avifaune
S/N Z.I.C Richard Toll 70 542 du 16.05.70 17 000 Amodiation droit de chasse
S/N Parc N. O. Djoudj 71 411 du 21.03.72 16 000 O. migrateurs et indigènes
S/N Périmètre Gandiola 72 347 du 21.03.72 3 500 Périmètre de reboisement
S/N Z.I.C Lac Guiers 7 234 du 21.03.72 84 000 Z.I.C + 56.000 ha/Louga
S/N Z.I.C du Djeuss 72 325 du 21.03.72 62 000 Naéré :1.600 ha de Z.I.C
66
TABLEAU 2 Bis : Situation des Forêts du Département de Podor
N° Référence de Surface
Forêts Observations
d'ordre Classement (ha)
28 Ndioum Diéri 1 127 du 22.05.36 9 900 Gommier
32 Amboura 1 130 du 04.04.36 2 550 Diéri-Gommier
41 Mama Togni 577 du 14.02.36 165 Gonakié am.1969
42 Lam Nadié -:- 1 650 -:- -:- 1697
49 Ndioum Walo 97 du 12.01.39 2 690 -:- :-:- 1969
60 Ndiawara 2 572 du 16.08.39 790 Gonakié
74 Thiélao 2 694 du 31.07.41 2 940 -:-
75 Lam Ngua 2 695 du 31.07.41 140 -:-
76 Dara Salam 2 696 du 31.07.41 140 Gonakié am..1968
77 Ndiayao 2 697 du 31.07.41 630 -:- -:-
90 Ngaoulé 2 232 du 22.06.42 505 Gonakié am. 1967
91 Golette 2 232 du 22.06.42 564 -:-
94 Diarra 4 437 du 16.12.42 3 000 -:-
97 Goumel Niandane 3 188 du 04.09.43 225 -:-
106 Koppé 2 663 du 10.07.47 190 -:-
107 Sabel 2 663 du 10.07.47 156 -:-
108 Donaye 2 663 du 10.07.47 338 -:-
109 Serpoli 2 663 du 10.07.47 661 -:-
110 Mboya 2 663 du 10.07.47 384 -:-
Vava 2 663 du 10.07.47 208 -:-
114 Boki 4 361 du 22.09.48 1 130 -:-
115 Oualaldié 4 362 du 22.09.48 500 -:-
116 Aualla 4 363 du 22.09.48 300 -:-
166 Six forages 8 110 du 01.11.53 242 400 RSP + 18 000 ha/Linguère
5 600 ha/Dagana
S/N Ferlo Nord 2 327 du 21.03.72 155 000 RSP + 18 000 ha/Dagana
réserve Faune + 332 000 ha
/Matam
La situation des superficies totales des Forêts classées de la région et des taux de
classement sont résumés dans le tableau ci-après :
67
Tableau 3 bis : STATISTIQUES DEPARTEMENTALES DES MASSIFS CLASSES
DEPARTEMENTS
Massifs
Dagana Saint Louis Podor Observations
Nb Super-(ha) Nb Sup-(ha) Nb Sup-(ha)
Forêts Classées
11 12088,5 5 7036,37 23 29756 Localisées dans la Région
Parcs Nationaux 1 16000 1 2000 - - Localisées dans la Région
Localisées dans la Région
Réserves de Faune 2 46553 1 720 - - Djovol : 3ha – (RNI )
Gumbeul : 720 ha- ( R F)
Ndiael :46550 ha- (RSO)
382400 3 à cheval dans les 3
Réserves-Sylvo Pastorales 3 41600 1 5600 3 départements/région et 1 à cheval
avec R./Louga
68
Tableau 3 : STATISTIQUES REGIONALES DES MASSIFS CLASSES
Nombre : 52 Superficies : 650773, 87 ha Taux de classement : 34, 7 %
Massifs Nombre Superficies(ha) Observations
Départements Superficie par Département (ha) Nombre de Massifs Superficies classées (ha) Taux de classement %
513 600 21 223.261,5 43,46
Dagana
Podor 1.294.700 26 412.156 31,83
69
Annexe 6 : ANALYSE DES OPPORTUNITES MAJEURES
70
Opportunités majeures:
(1) : Réhabilitation des terres incultes
(2) : Mise en place d'une ligne de crédit par les projets, programmes et ONG à des conditions favorables
(3) : Renforcement des capacités opérationnelles et techniques des CERP
Impacts
Facteurs favorables Facteurs défavorables
attendus
(1) (2) (3) (1) (2) (3)
71
72