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L'apocalypse nucléaire a été reportée en 1968.

Aujourd'hui,
elle est de nouveau à l'ordre du jour

À l'heure où il se souvient d'Hiroshima, le monde doit également renouveler son


engagement à respecter un traité de non-prolifération de plus en plus fragile. L'autre option est tout
bonnement inconcevable.

Un événement crucial pour l'avenir de la paix et de la sécurité internationales (et de l'équilibre du


monde) s'est tenu du 1er au 26 août au siège des Nations unies, à New York. Au vu du peu d'intérêt
que lui ont accordé la classe politique et les médias, vous serez pardonné de ne pas y avoir prêté
attention.

La conférence d'examen de l'accord historique de 1968, le Traité sur la non-prolifération des armes
nucléaires (TNP), réunit 191 États signataires. C'est un des rares accords internationaux à susciter
une adhésion quasi universelle, même si des pays dotés de l'arme atomique, Israël, l'Inde, le
Pakistan et la Corée du Nord, y brillent par une absence coupable.

Pour le résumer simplement, le TNP a pour vocation d'empêcher une guerre nucléaire en incitant
les pays à se désarmer, en jugulant la prolifération et en faisant la promotion d'usages pacifiques
de la science et de la technologie nucléaires. Jusqu'à maintenant, en tout cas, il avait permis
d'empêcher une autre catastrophe nucléaire.

The Observer – 07/08/2022

L'apocalypse nucléaire a été reportée en 1968. Aujourd'hui,


elle est de nouveau à l'ordre du jour

À l'heure où il se souvient d'Hiroshima, le monde doit également renouveler son


engagement à respecter un traité de non-prolifération de plus en plus fragile. L'autre option est tout
bonnement inconcevable.

Un événement crucial pour l'avenir de la paix et de la sécurité internationales (et de l'équilibre du


monde) s'est tenu du 1er au 26 août au siège des Nations unies, à New York. Au vu du peu d'intérêt
que lui ont accordé la classe politique et les médias, vous serez pardonné de ne pas y avoir prêté
attention.

La conférence d'examen de l'accord historique de 1968, le Traité sur la non-prolifération des armes
nucléaires (TNP), réunit 191 États signataires. C'est un des rares accords internationaux à susciter
une adhésion quasi universelle, même si des pays dotés de l'arme atomique, Israël, l'Inde, le
Pakistan et la Corée du Nord, y brillent par une absence coupable.

Pour le résumer simplement, le TNP a pour vocation d'empêcher une guerre nucléaire en incitant
les pays à se désarmer, en jugulant la prolifération et en faisant la promotion d'usages pacifiques
de la science et de la technologie nucléaires. Jusqu'à maintenant, en tout cas, il avait permis
d'empêcher une autre catastrophe nucléaire.

The Observer – 07/08/2022

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