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Recherche TD droit de l’Homme :

 Le Congrès de Vienne : est une réunion des vainqueurs de Napoléon après la défaite de ce
dernier au printemps 1814. Le congrès de Vienne a eu lieu du 18 septembre 1814 au 9 juin
1815, à Vienne (Autriche). Les pays vainqueurs redessinent la carte politique de l'Europe sans
tenir compte des souhaits des peuples en particulier sur leur régime politique et le pays
auquel ils seront rattachés. Les pays vainqueurs sont méfiants les uns envers les autres, ils ne
veulent pas que l'un d'entre eux domine tout ou partie du continent. Chaque grande
puissance (Russie, Prusse, Autriche et UK) s'agrandit. Une ceinture d'état moyens, (le
Royaume des Pays-Bas et le royaume de Piémont-Sardaigne) entoure la France pour
empêcher son expansion comme pendant la période révolutionnaire et napoléonienne. → ce
congrès modifie la carte de l’Europe.

 Procès de Tokyo : Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés souhaitent juger les grands
criminels de guerre japonais comme ils l’ont fait à Nuremberg avec les hauts dirigeants nazis
du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946. Un procès est ainsi organisé à Tokyo devant le
Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient : du 3 mai 1946 au 12 novembre 1948
sont jugés des dirigeants politiques et militaires japonais pour des crimes de guerre et des
crimes contre la paix commis entre 1928 et 1945. Certains sont également poursuivis pour
crimes contre l’humanité, notion appliquée pour la première fois par le tribunal de
Nuremberg et formant une nouvelle catégorie juridique internationale qui couvre
l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain
commis contre les populations civiles avant ou pendant la guerre. Mais, tandis qu’à
Nuremberg seules les populations civiles étaient concernées par cette définition, au procès
de Tokyo les prisonniers de guerre le sont aussi. 28 prévenus ont comparu à Tokyo, dont 19
militaires et 9 civils. Figuraient parmi les accusés plusieurs Premiers ministres japonais
(Hideki Tojo, Kiichiro Hiranuma, Koki Hirota et Kuniaki Koiso), des ministres de la Guerre, des
généraux (dont Kenji Doihara, Akira Muto et Iwane Matsui) ou l’écrivain nationaliste Shumei
Okawa. Le grand absent du procès fut l’empereur Hirohito. Les autorités américaines, à
commencer par le général MacArthur, commandant suprême des forces alliées au Japon, ont
en effet tout fait pour que l’empereur ne soit ni accusé ni même convoqué comme témoin.
En exonérant Hirohito de toute responsabilité pénale, il s’agissait pour Washington de
garantir la stabilité du Japon occupé et, par là-même, d’en faire un bastion anticommuniste
en Asie. Ceci alors que le général Tojo avait lui-même, lors du procès de Tokyo, mis en cause
la responsabilité de l’empereur dans la déclaration et la conduite de la guerre en affirmant :
Personne n’aurait osé aller contre sa volonté, ce qui avait conduit le procureur américain
Joseph Keenan à suspendre la séance. Le tribunal de Tokyo, dirigé par l’Australien William
Webb, était composé de juges issus de onze nations ayant fait la guerre au Japon : aux quatre
pays (URSS, États-Unis, Royaume-Uni et France) dont les représentants avaient siégé à
Nuremberg se sont ajoutés l’Australie, la Chine, l’Inde, la Nouvelle-Zélande, les Philippines,
les Pays-Bas et le Canada. Le procès se déroula en deux langues : l’anglais et le japonais. Au
terme de 818 séances, de 48 500 pages de procès-verbaux et de l’examen de plus de 4 000
pièces à conviction, le Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient rendit son
verdict le 12 novembre 1948 : 25 des 28 accusés furent condamnés, dont 7 à la peine de
mort : les anciens Premiers ministres Tojo, Hirota, Doihara, Matsui, Muto, le général Heitaro
Kimura et l’ancien ministre de la Guerre Seishiro Itagaki. Ils furent pendus le 23 décembre
1948. 18 autres accusés furent condamnés à des peines de prison de 7 ans, 20 ans ou à
perpétuité. À l’instar de celui de Nuremberg, le procès de Tokyo a donc constitué une
première expérience de mise en place d’une justice pénale internationale. Néanmoins, la
volonté de contrôle total des Américains lors du procès, le caractère arbitraire de certaines
inculpations et le non-respect global des droits de la défense contribuèrent largement à ne
faire de ce procès qu’un Nuremberg oublié (Étienne Jaudel). Le juge indien, Radhabinod Pal,
alla jusqu’à dénoncer la mise en accusation de certains accusés, tandis que le juge français,
Henri Bernard, se désolidarisa du verdict final. L’absence d’Hirohito empêcha sans doute
aussi une véritable prise de conscience chez les Japonais des crimes commis par leur armée
et leur gouvernement pendant le second conflit mondial.

 Procès de Tokyo : un procès est intenté, après la Seconde Guerre mondiale, par les Alliés
(Grande-Bretagne, Etats-Unis, France et URSS) aux principaux dirigeants du IIIe Reich et à
huit organisations de masse de l'Allemagne nazie. Le tribunal militaire international se tient
symboliquement à Nuremberg, haut lieu du parti nazi, du 20 novembre 1945 au 1er octobre
1946. C'est lors de ce procès qu'est appliquée pour la première fois la notion de "crime
contre l'humanité". Douze dirigeants nazis sont condamnés à la pendaison, sept sont
condamnés à des peines de prison et trois sont acquittés. L'ensemble des textes des sessions
du procès et tous les documents qui y furent montrés sont publiés dès l'année suivante, dans
les trois langues des accusateurs, mais aussi en allemand afin de constituer une base pour
l'éducation du peuple et sa dénazification. Un procès similaire a lieu à Tokyo pour juger les
criminels de guerre japonais. Il se déroule en mai 1946.

 DUDH : est un texte fondateur et essentiel pour le combat en faveur des droits humains.
Adopté en 1948 par la toute jeune organisation des Nations unies, le texte représente une
avancée majeure dans l’histoire de l’humanité. Ce texte représente en effet un consensus
inédit pour définir, caractériser et encadrer les droits inhérents à toute personne humaine.
Après la Seconde Guerre mondiale, dans la foulée de la création de l’ONU (Organisation des
Nations unies), pour la première fois dans l’histoire, la France propose aux autres pays
l’établissement des droits fondamentaux qui s’appliquent à tous les êtres humains. La
Déclaration universelle des droits de l’homme sera adoptée le 10 décembre 1948, à Paris.
Sur les 56 pays alors membres de l’ONU, 48 voteront pour, et 8 s’abstiendront (l’URSS, 5 pays
socialistes, l’Afrique du Sud et l’Arabie saoudite). La forme de la déclaration sera préférée à
d’autres propositions car elle n’a pas de force contraignante pour les États. La DUDH expose
l’ensemble des droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels inhérents à toute
personne humaine. Les droits civils et politiques permettent à chacune et chacun de se
défendre contre les abus des États. On y retrouve la liberté d’opinion, d’expression, de se
réunir et de manifester, de pensée, de religion, le droit des minorités, l’interdiction des
discriminations, de la torture, de l’esclavage, et le droit à la vie. La DUDH proclame des
droits économiques, sociaux et culturels qui ont pour but d’assurer à chacune et chacun la
satisfaction de ses besoins de base et des conditions favorables à son épanouissement
personnel. Ce sont les droits à l’éducation, au travail, à la sécurité sociale, à la santé et à la
formation mais aussi à la protection de la famille et des enfants. Ces droits impliquent une
intervention de l’État. → Ces droits sont universels, interdépendants et inaliénables. + C’est
un droit idéale renforcé par le droit international.

 Charte de l’Atlantique : En août 1941, l'Axe continuait apparemment à l'emporter. Les


rencontres entre Hitler et Mussolini aboutissaient immanquablement à un « parfait accord »,
de mauvais augure. L'Allemagne s'était ruée sur l'URSS, mais la puissance de ce nouvel allié
n'avait pas encore été révélée et les États-Unis, s'ils apportaient déjà une aide matérielle,
n'étaient pas encore entrés en guerre. Le 14 août 1941, le Président des États-Unis Franklin
D. Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill ont proposé, puis signé la
Charte de l'Atlantique, un document regroupant une série de principes devant servir au
maintien de la paix et de la sécurité internationale. Un nouveau pas vers la constitution d'une
organisation mondiale fut franchi trois mois après la Déclaration du palais de Saint-James, au
cours de l'entrevue mémorable du Président Roosevelt et de M. Churchill, Premier Ministre
britannique.

 ConvEDH : La Convention européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales


(ou Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales) a pour
objectif de garantir un certain nombre de droits et libertés individuels dans les États l'ayant
ratifiée (47 dont les 28 membres de l'Union européenne).

 Les autres principaux textes au niveau international :

Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948) ;

− Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale(1966) ;

− Convention internationale sur l'élimination et la répression du crime d'apartheid (1973) ;

− Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes(1979) ;

− Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants


(1984)

− Convention relative aux droits de l’enfant (1989) ;

− Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des
membres de leur famille (1990) ;

− Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006) ;

− Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions
forcées (2006).

 Les autres principaux textes au niveau régional :

− Convention européenne des droits de l’homme (CEDH, 1950) ;

− Convention américaine relative aux droits de l’homme (1969) ;

− Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1981) ;

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