Vous êtes sur la page 1sur 7

EBAUCHE DE CORRECTION, BAC BLANC SESSION D’AVRIL 2023

A) EPREUVE D’HISTOIRE
Sujet de type 1 : La nouvelle Détente (1985 – 1991) : causes et manifestations
La nouvelle Détente est la période de la Guerre froide marquée par l'arrivée de Mikhaïl Gorbatchev à la tête du Parti
communiste de l'Union soviétique (PCUS) en 1985, ce qui change radicalement les relations internationales notamment pour
l’armement nucléaire. Cette nouvelle période de Détente succède à celle dite de la Guerre fraîche.
Quelles sont les causes, et les manifestations de cette nouvelle détente ?
Ainsi, nous traiterons des causes et des manifestations de la nouvelle détente.

Développement
Trois raisons expliquent la détente : le bouleversement survenu aux USA et en URSS d’une part, et par la situation
économique et social d’autre part.
Primo, au cours de cette nouvelle ère, il s’opère des changements politiques importants dans le monde. En effet, aux
Etats-Unis, Ronald REAGAN réélu en 1984 à la Maison Blanche relance la course aux armements avec l’installation des fusées
Pershing 2 en Europe pour répliquer aux SS20 Soviétiques. Il met également sur pied le projet d’Initiative de Défense Stratégique,
système destiné à détruire les armes nucléaires ennemies avant qu’elles n’atteignent les Etats-Unis. De plus, en URSS, Mikhaïl
GORBATCHEV, élu Secrétaire Général du PCUS le 11 mars 1985 succède à ANDROPOV et TCHERNENKO. Le premier se
proposait de lutter contre la corruption, le second souhaitait plus de vérité vis-à vis des Soviétiques. Devenu Président,
GORBATCHEV qui se réclame de ses deux prédécesseurs, entreprend alors des réformes (Glasnost et Perestroïka). Il se rend
compte que la course aux armements conventionnels et nucléaires déclenchée par REAGAN dépasse les capacités économiques
de son pays qui y consacre au moins 15% de son PNB.
Secundo, la course à l’armement accentue la décadence économique de l’URSS. C’est pour cette raison que Gorbatchev
envisage la restructuration économique du pays en réduisant les dépenses allouées à l’armement. Aux Etats – Unis, le congrès
américain intime l’ordre à Reagan de baisser les dépenses militaires qui ont largement augmenté, notamment avec son
programme Initiative de Défense Stratégique (IDS). Le poids des dépenses militaires contraint Etasuniens et Soviétiques à
l’apaisement.
Tertio, au plan social, les structures sont bouleversées par le nouveau régime car les libertés individuelles et les droits de
l’homme connaissent une ouverture. La crise économique des années 1970-1980 accentue la crise sociale et morale. Celle-ci
occasionne des grèves des ouvriers, des révoltes et la montée des tensions interethniques. La multiplication de ces difficultés et
l’échec des réformes ont déclenché une crise généralisée en URSS.
Transition : laissée à l’appréciation du jury.

Les manifestations sont perceptibles sur le plan politico – diplomatique et sur le plan social
De 1985 à1989, des rencontres au sommet ont lieu chaque année : d’abord à Genève en 1985, ensuite à Washington en
1987, à Moscou en 1988 et enfin à Malte en 1989. Les rencontres entre les deux hommes créent un climat de confiance qu’on ne
connaissait plus depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En outre, le 7 décembre 1987 à Washington, un traité élimine du
continent européen les Forces Nucléaires Intermédiaires (FNI). Il met un terme à la querelle des euromissiles (1977-1987). Après
ce traité, GORBATCHEV annonce la réduction unilatérale de 10% des forces nucléaires de l’URSS ainsi que le retrait de 10.000
chars installés en Europe. Ainsi l’année 1986 marque le début de la Perestroïka (restructuration de l’économie) et de la Glasnost
(plus de transparence, vérité). GORBATCHEV provoque une rupture avec le passé de l’URSS où l’on mettait l’accent sur l’effort
militaire.
La mise en œuvre de la Perestroïka et de la Glasnost se heurte aux mécontentements des éléments conservateurs de la
Nomenklatura qui sont nombreux et puissants. Pour les contenir, GORBATCHEV s’appuie sur l’opinion publique qui, désormais se
fait entendre dans les médias (journaux, livres, télévisions, radio, cinéma) par lesquels les Soviétiques apprennent les «pages
cachées» de leur histoire. En retour, cette opinion ne ménage pas ses critiques contre le pouvoir dont elle attend une amélioration
évidente des conditions de vie. Or les réformes économiques tardent à produire des effets. De même, à Moscou, GORBATCHEV
est critiqué par les conservateurs qui jugent que son action compromet le communisme. Il est débordé par les critiques des
conservateurs et des libéraux conduits par Boris ELTSINE ou encore par des nationalités qui réclament leur indépendance au
cours de l’année 1990. La volonté des conservateurs d’enrayer la déroute du communisme aboutit à un putsch manqué en 1991.
B. ELTSINE, appuyé par des manifestations populaires organise la résistance au putsch pendant que GORBATCHEV était retenu
en Crimée.

1
En somme, l’impact financier de la course aux armements des deux Grands, l’arrivée au pouvoir, les crises économiques
et sociales expliquent l’avènement de la nouvelle détente. Elle s’est manifestée par les accords de désarmement et les
résolutions des conflits périphériques.
Ouverture : Laissée à l’appréciation du jury.
Sujet de type 2 : L’année 1945, une année zéro
Présentation des documents : Trois documents à commenter, notamment un tableau (doc 1), une photo (doc 2) et un
extrait de texte (doc 3).
Contexte historique : Ils s’inscrivent dans le contexte historique de l’état du monde en 1945/ de la reconstruction du
monde d’après guerre.
Résumé des idées : Les documents traitent du coût humain de la Seconde Guerre mondiale, de la tenue du procès de
Nuremberg et des missions de l’ONU.

Développement

Constat : Selon le document 1, le coût humain de la seconde guerre mondiale est très catastrophique, soit 53,8 millions
de morts, certains pays sont plus touchés que d’autres, aussi, les pertes civiles dépassent les pertes militaires.
Explication : En effet, avec « 21, 6 millions de victimes », l’Urss. Est le pays qui a enregistré les plus lourdes pertes
humaines parmi les principaux belligérants. Mais proportionnellement à la population c’est la Pologne qui a payé le plus lourd
tribut avec « 15% de sa population totale » décimée par la guerre. De plus, ce conflit a fait plus de victimes civiles que militaires
soit « 28,41 millions contre 25,39 millions ». En fin, avec « 3 millions » de soldats tués, les Etats – Unis sont le pays le pays qui a
perdu le moins d’hommes et qui n’a déploré aucune perte civile.
Critique : Mais cette hécatombe humaine a été amplifiée par le massacre de six (6) à sept (7) millions des juifs par les
nazis dans les camps de concentration.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Constat : Le document 2 laisse entrevoir une salle d’audience bondé des personnes, probablement les accusés, les
membres du jury, les journalistes et le public.
Explication : De fait, lors de ce procès tenu du 20 novembre au 1945 au 1 er octobre 1946, vont comparaitre tous les
hauts dignitaires nazi afin de répondre de leurs crimes notamment crime de guerre, crime contre l’humanité etc. Aussi, le
procès de Nuremberg fut tenu pour mettre hors d’état de nuire ces hauts dignitaires nazis, susceptible d’entraver la reconstruction
d’un monde meilleur. Aussi, c’était pour servir d’exemple à tout ennemi de la paix et de la sécurité, le sort qui était désormais
réservé aux criminels de guerre et autres assassin de la paix.
Critique : Outre le procès de Nuremberg, un procès identique va se tenir pour juger les grands criminels de guerre
japonais de la Seconde Guerre mondiale. C’est le Tribunal militaire international pour l’Extrême – orient, aussi nommé Tribunal
militaire de Tokyo, crée le 19 janvier 1946, qui cette lourde mission.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Constat : Selon le document 3, l’ONU a pour mission de maintenir la paix dans le monde.
Explication : En effet, l’une des missions de l’ONU est le maintien de la paix, avec l’appui de sa force armée, les
casques bleus. « L’ONU peut avec le Conseil de Sécurité, prendre des décisions. Celles – ci peuvent déboucher par, exemple, sur
l’autorisation d’envoyer une force armée ; les casques bleus, pour maintenir la paix ».
Critique : Au – delà du maintien de la paix, l’ONU ambitionne aussi de promouvoir et défendre les droits de l’homme, en
développant des relations amicales entre les États, fondées sur le respect du principe de l’égalité des droits des peuples et de leur
droit à disposer d’eux – mêmes. L’état de droit et les droits de l’homme sont les deux facettes d’un même principe : le droit de vivre
dans la dignité.

Conclusion : Laissée à l’appréciation du jury.

2
Sujet de type 3 : Berlin, premier théâtre de la guerre froide

Avec le "coup de Prague" en 1948, tous les pays à l'est du "rideau de fer" sont désormais gouvernés par des
communistes. En Allemagne, les Occidentaux décident alors dans leurs zones la reconstitution d'un Etat allemand permettant de
faire barrage au communisme. Cette décision déclenche la première grande crise de la Guerre froide, la crise de Berlin.
Toutefois, on peut se demander quelles sont les causes, les manifestations et les conséquences du blocus de Berlin?
Répondre à cette interrogation nous amène à exhumer les origines du blocus, puis à décrire tour à tour son évolution et
son dénouement.
Développement
Le blocus de Berlin s’explique par la dégradation permanente de relations entre les Etats – Unis et l’Urss dès la fin de la
Seconde guerre mondiale.
S’agissant, de a Soviétisation de l'Europe de l'Est, en cherchant à constituer un glacis défensif, l'URSS étend le
communisme hors des frontières soviétiques, en Europe de l'Est. Aussi, les non-dits de Yalta, la conférence de Yalta s'était
clairement exprimée sur la partition de l'Allemagne en quatre zones d'occupation, mais ne s'était pas prononcée sur le système
politique et économique à pratiquer dans l'Allemagne occupée, de même qu'elle était restée muette sur la durée de l'occupation.
Concernant le relèvement de l'Allemagne occidentale afin de faire barrage au communisme, les Américains décident de
lancer le relèvement économique et politique de l'Allemagne occidentale (cf. doctrine Truman/ Plan Marshall). Ce qui se traduit,
entre autres par l'hostilité américaine par rapport à la poursuite de la désindustrialisation de la partie occidentale de l'Allemagne. A
cela s’ajoute, la fusion des zones d'occupation française, britannique et américaine: A la "bizone" anglo-américaine se joint la
zone française. En fin, unification monétaire des trois zones, une nouvelle monnaie, le Deutschemark, y remplace (le 20 juin)
l'ancien Mark déprécié par les émissions massives des Soviétiques. Cette réforme monétaire provoque une crise aiguë entre les
Occidentaux et les Soviétiques : c’est la fin du gouvernement quadripartite (Le 20 mars 1948).
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Le déroulement du blocus de Berlin est marqué par plusieurs phases, notamment le blocus de Berlin ouest et la mise en
place du pont aérien par les occidentaux.
Pour montrer leur opposition à la création éventuelle d’un État occidental et à la réforme monétaire, les Soviétiques
perturbent les liaisons entre Berlin et les zones occidentales. Les premières mesures commencent le 1 er avril 1948. Le personnel
américain transitant par la zone soviétique doit montrer ses papiers et son accréditation. Début juin, les voyageurs allemands
entrant en zone soviétique doivent obtenir une autorisation spéciale . En réaction, les Soviétiques arrêtent tout le trafic ferroviaire
entrant à Berlin. Ils n’approvisionnent plus en courant électrique venant de leurs usines la partie ouest de la ville. Le 24 juin 1948,
L'URSS décide de couper les routes et les voies ferrées qui relient les trois zones d'occupation occidentales de Berlin à l'Ouest.
Ainsi, Berlin Ouest risquant d'être asphyxiée, les Américains organisent un gigantesque pont aérien pour ravitailler les
Berlinois de l'Ouest. En un an, 278000 vols ont été effectué, et près de 2,5 millions de tonnes de ravitaillement sont ainsi
acheminés. Les Américains menacent d'utiliser la force pour maintenir libres les couloirs aériens. Mais, la maîtrise aérienne que
les USA manifestent permet d'éviter l'affrontement. Finalement, n’ayant pas provoqué le recul ou le départ des Occidentaux, les
Soviétiques lèvent le blocus en 12 mai 1949. Staline reconnaît sa défaite face au camp occidental.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Les conséquences du blocus sont perceptibles sur le plan militaire et politique.


Sur le plan militaire, les USA renforcent la matérialisation de la Doctrine Truman. Le 4 avril est signé à Washington le
Pacte de l’Atlantique entre 12 Etats occidentaux. L’un des articles du traité précise que « les Parties conviennent qu’une attaque
armée contre l’une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque
dirigée contre toutes les Parties. » Ce traité deviendra l’OTAN en 1950.
Et sur le plan politique, l’Allemagne fut divisée en deux Etats : la République Fédérale d’Allemagne (RFA) créée en mai
1949 et dirigée par Konrad Adenauer avec pour capitale Bonn, et la République Démocratique d’Allemagne (RDA) mise en place
en octobre 1949 avec pour capitale Berlin-Est. La capitale Berlin fut divisée en deux villes dont Berlin-Ouest, ville de la RFA située
en RDA. La RFA devient membre du bloc de l’Ouest et la RDA membre du bloc de l’Est. A cela, s’ajoutent les pertes résultants
des accidents d’avion : 39 Britanniques et 31 Américains tués ; 15 civils Allemands tués.

3
Conclusion :
In fine, née de la dégradation permanentes des relations entre les Etats – Unis et l’Urss, la première crise de Berlin
connut deux principales phases, le blocus de Berlin ouest et la mise en place d’un pont aérien. Et elle eut des conséquences
militaires et politiques.
Ainsi, après l’Europe, l’Asie sera le second théâtre de la guerre froide.

B) EPREUVE DE GEOGRAPHIE
Sujet de type 1 : L’industrie gabonaise : potentialités et apport du secteur dans l’économie gabonaise

Le secteur industriel renvoie aux activités de transformations des matières premières en biens et implique une
organisation mécanisée, concentrée avec l’usage de la technologie. Depuis 2009, le Gabon investit massivement dans
l’industrialisation de son économie.
Des lors, comment analyser le secteur industriel gabonais ?
Deux parties : les potentialités industrielles du Gabon et leurs apports dans l’économie du pays.
Développement

Les atouts de l’industrie gabonaise sont nombreux, notamment miniers, pétroliers, forestiers, agricoles et halieutiques.
Au niveau minier, l’industrie s’appuie pour l’heure sur le manganèse et pourrait se renforcer par l’exploitation du fer, de
l’or, du Nickel et d’autres ressources dont regorge le sous-sol gabonais.
L’industrie pétrolière repose sur la transformation des hydrocarbures comme le pétrole et le gaz naturel qu’on retrouve sur
la façade atlantique et en zone continentale.
L’industrie forestière s’appuie sur la transformation de nombreuses essences que la forêt gabonaise regorge dont les
principales sont Okoumé, Padouk, Kévazingo, Moabi, Bilinga, Iroko, Azobé, Bahia, Béli, Movingui, Tali, Kosipo, Dibetou, Oveng et
bien d’autres non exploitées.
Au niveau agricole, l’industrie agroalimentaire se fonde sur la transformation du palmier à huile pour la production d’huile
de table et du savon ; le secteur pourra se renforcer par la construction des unités de transformation de cacao, café, manioc et
autres produits agricoles.
Enfin, le secteur de la pêche qui ne connait pas encore un essor notable, pourrait aussi contribuer au renforcement du
secteur industriel avec la mise en place des unités de conservation de poissons et des huitres que l’on retrouve sur les 800km de
côte et dans divers cours d’eau du pays.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Le secteur industriel a un impact économique et social pour le Pays.


Sur le plan économique, le secteur industriel se place en troisième position dans la production de la richesse du Gabon
avec un PIB en volume de 1 025, 4 milliards de FCFA en 2021 soit près de 18% repartis entre les différentes activités du secteur.
Ce secteur emploie plus de 20 000 agents qui sont repartis dans les différents domaines. L’industrie se situe en première parmi
ces employeurs.
Sur le plan social, les industries gabonaises contribuent à l’amélioration des conditions de vies des populations par des
investissements sociaux multiformes. En effet, dans le domaine des infrastructures routières, hospitalières et sociales, on observe
des réalisations effectué par les acteurs industriels gabonais. C’est le cas de la COMILOG dans la construction des routes à
Moanda, de la SOBRAGA dans le soutien à l’entretien de l’environnement dans les villes de Libreville et Owendo mais aussi Olam
dans la construction des centres de santé dans le sud et l’organisation des caravanes médicales.

En définitive, le secteur industriel gabonais repose sur la transformation des matières premières que regorge notre
territoire. Aussi, le secteur apporte une part substantielle dans l’économie gabonaise au niveau de la production des richesses et
d’emplois.
Ouverture : Laissée à l’appréciation du jury.

4
Sujet de type 2 : La mondialisation des échanges
Introduction

Présentation du thème : La fin du XXe et le début du XXIe siècle sont marqués par l’explosion des échanges à l’échelle de la
planète. Désormais, les achats, les stratégies économiques, les investissements se conçoivent non plus à l’échelle d’un pays, ou
d‘un continent, mais dans un système d’interdépendance planétaire : c’est la mondialisation. En d’autres termes, la mondialisation
est l’intégration croissante des économies nationales à l’économie mondiale.
Présentation des documents : Pour une meilleure compréhension de la thématique, trois documents sont à commenter : un
planisphère (doc 1), un extrait de texte (doc 2) et une photo (doc 3).
Résumé des idées majeures : Ils traitent des flux et des facteurs de la mondialisation d’une part, et d’autre des enjeux du marché
du pétrole.
Développement
Constat : Le document met en évidence les flux internationaux de marchandises entre les pays de la triade, en milliards de
dollars.
Explication : De fait, les échanges mondiaux de marchandises sont dominés par le réseau de la triade, en 2013, cet ensemble
réalisait des échanges de marchandises à hauteur 8825 milliards de dollars. Les pays industrialisés privilégient d’abord le
commerce intrarégional. Exemple, l’Amérique du Nord privilégie d’abord d’échanger au sein de sa région (1189 milliards de dollars
en 2013), idem pour l’Europe et Asie qui vont réaliser respectivement 4560 et 3076 milliards de dollars en 2013, et par la suite le
commerce interrégional comme nous l’indiquent les flèches.
Critique : Les flux de la mondialisation ne sauraient se limiter aux flux de marchandises, ils concernent aussi les flux migratoire,
de service et des capitaux. Au cours des 10 dernières années, les migrations internationales et les mouvements de refugiés se
sont considérablement accélérés et complexifiés. En effet, environ 200 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale,
sont des migrants internationaux résident actuellement hors du pays dans lequel elles sont nées, le nombre des migrants à plus
que doublé. De plus, la croissance du commerce des services est plus rapide que celle des marchandises, et représente 20% des
exportations mondiales. En fin, plus que le commerce, les flux financiers se sont affranchis des frontières, au point qu’aujourd’hui il
existe un marché unifié des capitaux à l’échelle du monde.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Constat : Le document 2 met en relief les différents moyens de transport comme facteur de la mondialisation, « depuis 1945, les
transports sont de plus en plus rapides, plus sûrs et moins coûteux.
Explication : En effet, la révolution des transports qui sont de plus en plus rapide et de moins en moins coûteux a permis une
augmentation spectaculaire des flux. Ainsi, « La capacité de transport augmente aussi comme l’atteste un avion gros porteur, par
exemple l’Airbus A380, ou le tonnage des navires de dernière génération. Le transport aérien se démocratise pour les passagers
et, grâce aux avions – cargos, des pays de l’hémisphère Sud comme le Chili ou l’Afrique du Sud exportent des fruits et des
légumes frais pour les marchés du Nord durant l’hiver. Les transports maritimes (plus de 70% du commerce international)
connaissent aussi des progrès.
Critique : A la révolution des transports se greffent les nouvelles technologies de l’information et de la communication. De fait,
aujourd'hui, tout acteur économique peut être en contact avec n'importe quel point du globe grâce à l'essor des nouvelles
technologies de l'information et de la communication (NTIC) : satellites, fibre optique, téléphone portable, réseau internet etc. Et
enfin les négociations bilatérales et multilatérales, après la 2e Guerre Mondiale, les pays ont commencé à libéraliser les
échanges commerciaux.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Constat : Le document 3 présente un navire en flamme (pétrolier) dégageant d’épaisses fumés dans l’atmosphère, et un second
navire vient à la rescousse du pétrolier en flamme.

5
Explication : Le marché du pétrole constitue un véritable enjeu environnemental, les déversements de pétrole sur la mer
constituent un grave danger pour l’environnement, affectant par conséquence la faune et la flore marine, tant au large que le long
des côtes. Aussi, ces fumés rejetés dans l’atmosphère polluent notre atmosphère.
Critique : Les enjeux du marché du pétrole sont aussi d’ordres géopolitiques et géostratégiques. En effet, la géopolitique du
pétrole décrit l’impact de la demande et l’offre sur la politique des pays consommateurs et producteurs de cette matière première.
Les gisements de pétroles étant limités et leur emplacement géographiques ne coïncidant généralement pas avec celui des pays
consommateurs, l’exploitation des ressources pétrolières est source de tension. De plus, Le développement massif de la
production de pétrole de schiste aux Etats – Unis a amorcé une phase d’offre excédentaire à l’échelle mondiale, cette situation
combinée à d’autres facteurs fait peser une pression croissante sur l’OPEP et autres pays producteurs.
Conclusion : Laissée à l’appréciation du jury.

Sujet de type 3 : La puissance de l’économie états – unienne


Avec 4,5% (333 millions d’habitants) de la population mondiale, les États-Unis d’Amérique forment un « Etat continent »,
le quatrième du monde par la superficie (9,5 millions de km2). Ils produisent le quart de la richesse de la planète et possèdent le
PIB le plus élevé : 21.922 milliards de dollars en 2021.
Dès lors, comment analyser la puissance économique des États-Unis ? Autrement dit, quels sont les aspects, les facteurs
et les limites de la puissance économique étasunienne ?
Notre analyse portera respectivement sur les aspects, les facteurs et les limites de la puissance économique des Etats –
Unis.
Développement
De nombreux aspects de l’économie des USA la hissent incontestablement au rang de puissance hégémonique dans
l’économique mondiale.
Les États-Unis assurent 30% de la production industrielle mondiale. Ils disposent de nombreuses entreprises qui restent à
la tête du peloton du classement mondial en 2021(30 entreprises américaines sur 100 mondiales exemple : Apple, Microsoft,
Amazone, Tesla, Facebook, Alphabet, Berkshire Hathaway, Visa, JPMorgan Chase, Johnson & Johnson…).Une très forte
présence des industries de pointe. Ils sont au 1 er rang dans l’informatique avec GAFAM1, Youtube, l’aérospatiale(NASA),
l’aéronautique (Boeing). De grandes firmes multinationales , pour la plupart internationales assurent une grande partie de la
production industrielle des États-Unis. Ce sont entre autres Coca-Cola, Pepsi, Mc Donald’s, KFC (Kentucky Fried Chicken), Glaxo
Smith Kline…
Une agriculture qui dominent les principaux marchés agricoles ; disposent des possibilités agricoles énormes et
performantes. Ils sont parmi les producteurs mondiaux de maïs, de soja, deuxième pour le coton, le blé et les agrumes. C’est une
agriculture développée intégrée à l’industrie et fortement mécanisé (emploie des machines, des engrais et des pesticides qui,
associés à une active recherche agronomique (OGM)) avec des très larges variétés de paysages agricoles.
Si les États-Unis sont la première puissance du monde sur le plan agricole, ils sont la deuxième puissance commerciale
derrière la Chine. Les États-Unis dominent aussi bien les échanges mondiaux de marchandises que ceux des services et des
capitaux. Ils réalisent 16% des échanges internationaux. Ils sont les premiers importateurs de biens de la planète (matières
premières, énergies, voitures et informatique). Ils sont aussi les premiers exportateurs de produits agricoles, automobiles, high-
tech, charbon… Ils commercent beaucoup avec le Japon et l’Union Européenne. Mais ils échangent aussi beaucoup avec le reste
de l’Amérique et les pays du Pacifique (Dragons et Tigres).
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

La puissance économique étasunienne s’explique par son milieu physique et par le dynamisme de sa population.
L’immensité du territoire : 9,6 millions de km² avec une surface agricole utile de 474 millions d’ha, soit 53 % de la surface
des États-Unis ; l’étagement des altitudes et la diversité climatique : 7,8 millions de Km² (sans l’Alaska), la fertilité des sols, un
réseau hydrographique dense, la formation de nombreuses régions naturelles avec des aptitudes agricoles particulières. Les
hautes terres recèlent une large gamme de minerais (fer, cuivre, etc.) et de ressources énergétiques (pétrole, gaz naturel).
Une population nombreuse (3e rang mondial) et alphabétisée, des universités performantes et réputées, des
investissements massifs dans la recherche et l'innovation.
Transition : Laissée à l’appréciation du jury.

Depuis ces trois dernières décennies, la suprématie économique des USA semble de plus en plus contestée aussi bien
dans les secteurs agricoles qu’industriel.

6
La première place est menacée par la concurrence japonaise, les pays de l’UE et l’agressivité commerciale de la Chine et
des NPI. Les USA perdent des parts importantes de marché dans la sidérurgie, la construction automobile (General Motors),
aéronautique(Airbus) et navale.
L’agriculture américaine a plusieurs limites : l’érosion des sols et le problème de pollution ; la surproduction et
l’endettement ; une agriculture fortement dépendante des contraintes extérieurs et l’intervention permanente de l’Etat fédéral.
Premier consommateur d'énergie au monde et plus gros pollueur, le modèle de développement des USA touche
à ses limites. Les américains ont refusé de signer le Protocole de Kyoto, limitant les émissions de CO2 dans l'atmosphère. Le
mode de vie américain est très dépendant des pays producteurs de pétrole, comme l' Arabie Saoudite, pays qui est suspecté de
financer le terrorisme islamiste. L’exploitation des gaz de schiste, s’il a crée beaucoup d’emplois, il se traduit aussi par une
pollution de sols catastrophique pour l'environnement. En bref, pour maintenir son mode de vie, les USA sont prêts à n'importe
quoi et sacrifient l'environnement à leur croissance économique. Conclusion : Laissée à l’appréciation du jury.

Vous aimerez peut-être aussi