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et de gestion de Nabeul
1. introduction :
Les informations, images et son, sont combinées les unes aux autres sous des
aspects didactiques et esthétiques exclusivement centrés sur le produit
Le terme multimédia décrit l’emploi des différents moyens et techniques
permettant la transmission d’informations.
*Définition :
de créer
de stocker et d'organiser
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Un document multimédia
Pourquoi ?
Comment ?
La structure physique :
leur agencement les uns par rapport aux autres, ainsi que l’ensemble des
caractéristiques typographiques
Structure logique :
Une structure physique bien conçue aura pour principal qualité de rendre lisible
la structure logique du document ce qui peut amener à confondre les deux.
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La structure thématique :
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L’image
1. Définition :
Une image, du latin imago: désigne la représentation visuelle d'un objet par
différents moyens ou supports:
Peinture
Dessin
Photographie
Image numérique
Vidéo…
Les images que permettent les appareils numériques sont des images matricielles
Plus la densité des points est élevée, plus la résolution de l’image est élevée
2. Eclairage :
2.1. Introduction :
Une image est l’interaction entre la lumière de la source d’éclairage et la surface
des objets.
L’intensité reçue au niveau de l’image résulte des différents facteurs :
-la lumière incidente (la nature, la qté, la position,…).
-la propriété de réflexion …
-système d’acquisition (réception).
-pour faire varier l’image (la qualité) on peut agir que sur l’éclairage et la
caméra.
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3. Les caméras :
3.1. Distance focale :
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Il y a des appareils :
-à distance focale fixe ou constante.
-ajustable (faire le zoom).
3.2. Le diaphragme :
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Retenons :
Le diaphragme c’est le trou qui permet de contrôler la qté de lumière qui entre.
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Pinhole
Trou de pingle
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Les caméras industrielles de type linéaire réalisent des prises de vue en une
dimension (1D) ; elles peuvent être synchronisées sur la vitesse de défilement du
produit par le biais d’un signal encodeur.
Les caméras linéaires sont principalement utilisées pour le contrôle et
l’inspection de produits de longueur infinie fabriqués en continu (ex: verre,
papier, non-tissé, plastique...)
Une caméra vidéo est dite matricielle lorsque les pixels qui composent son
capteur (forment une matrice de taille nxm avec n et m supérieurs strictement à
1.
4. Types d’image :
4.1. Image matricielle :
Ce type d'image est composé d'une mosaïque de rectangles colorés. Ces
rectangles s'appellent des pixels. Plus ces points sont petits par rapport à la taille
de l'image, plus la définition de l'image est précise.
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INC :
-Le nombre de point à traiter est très grand -> besoin de processus très
performant.
Une image vectorielle par exemple codera un disque rouge en retenant les
coordonnées de son centre, la grandeur de son rayon et la couleur de
remplissage, c'est à dire en gros 3 informations.
AV :
INC :
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* Description dynamique :
* Codage de Freeman :
Sous sa forme la plus simple, le codage de Freeman décrit un pixel par rapport
au pixel précédent par la direction du tracé. 8 directions de base sont définies :
* Courbes fractales :
Les courbes fractales, consistent à répéter un même motif des milliers de fois,
avec, en général l'introduction d’un facteur aléatoire dans le processus de
génération. On les utilise en rendu réaliste, notamment pour réaliser des effets de
texture.
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Si, au lieu d'utiliser un facteur aléatoire, on utilise des règles bien définies, on
parle alors de courbes graftales. La figure ci-dessous donne un exemple de
construction d'une courbe fractale.
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5.1. RVB :
Le modèle RVB (RGB en anglais) s'appuie sur le principe de la synthèse
additive. C'est donc par la donnée d'un niveau de rouge, de vert et de bleu qu'est
reconstituée une couleur. Ce modèle est celui utilisé pour l'affichage de couleurs
sur un moniteur (3 faisceaux frappent la surface du tube, "éclairant" des
luminophores rouges, verts et bleus). Le modèle RVB étant très proche du
fonctionnement des écrans, c'est le modèle de base pour "parler" à un moniteur:
c'est celui qui demande le moins de transformations pour sa restitution.
Si le modèle RVB est le plus simple pour parler couleurs avec votre écran, c'est aussi l'un des moins
évidents humainement parlant, car nous sommes habitués à composer les couleurs en mélangeant les
teintes, c'est-à-dire suivant le système de synthèse soustractive. Aussi, il n'est pas très naturel de se
dire qu'un jaune est obtenu avec du rouge et du vert...
5.2. YUV :
Le standard YUV, auparavant baptisée YCrCb (Y Cr Cb), est un modèle de
représentation de la couleur dédié à la vidéo analogique.
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5.3. CMYK :
Ce système utilisé par certaines imprimantes couleurs à impact, à jet d'encre; on
parle alors de quadrichromie ou de modèle CMYK (K pour noir !) : 4 cartouches
d'encre sont nécessaires à l'impression couleur, la cartouche d'encre noire permet
d'obtenir un noir parfait, le mélange des autres couleurs ne donnant pas un
résultat satisfaisant.
6. Numérisation
La fabrication des images numérique peut s'opérer :
Pour ce faire, des périphériques d'acquisition ont été construits, qui se chargent
de transformer l'image en séries de 0 et de 1. Le résultat est pour cette raison
numérique et non analogique
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6.1. Principe
Comme les images doivent être représentées par un grand nombre de valeurs
numériques, la structuration des données, c'est-à-dire l'attribution d'une
signification à chacune de ces valeurs, va avoir beaucoup d'importance dans le
codage. Cette structure rend compte de l'organisation des données, et définit le
modèle de représentation utilisé pour ces images.
Dans la pratique, tout n'est pas si simple. Pour numériser, il faut pouvoir
mesurer, et donc passer par des instruments de mesure et des capteurs.
• Les instruments numérisant des images fixes, comme les scanneurs, sont
en général conçus pour produire directement des données compatibles
avec la modélisation vue plus haut. Ils utilisent des capteurs permettant de
numériser les couleurs au niveau de chaque pixel.
6.2. Échantillonnage
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7. Format d’image
Les modes de codage des images numériques sont malheureusement très
nombreux ; certains se sont toutefois imposés comme " standards " de fait; par
ailleurs des processus de normalisation sont en cours. Nous passons en revue ci-
dessous les formats d'image numérique les plus courants.
- BMP origine Microsoft pour Windows 3.x; environnement PC; de plus en plus
répandu.
-PCX origine Paintbrush de Z-soft; utilisé en environnement PC; permet de
traiter des images 8 bits; non adapté aux images 16, 24, 32 bit; algorithme de
compression : RLC
-GIF assez répandu; d'origine Compuserve; utilisé dans un environnement PC;
codage effectué sur 8 bits (256 couleurs); algorithme de compression : LZW
-TIFF origine Aldus et Microsoft, pour les images scannées; utilisé en
environnement PC et Mac; plusieurs algorithmes de compression : RLC, LZW
- PICT format de base de QuickDraw de Mac; traite aussi le
vectoriel;environnement Mac.
-TGA origine Truevision; algorithme de compression RLC; environnement PC
-FAX utilisé pour la transmission de documents (télécopie); codage
binaire;application d'un codage RLC puis d'un codage de Huffman.
*****sans perte :
-codage RLC (Run Length Coding) : toute suite d'octets identiques est
remplacée par l'octet suivi du nombre d'occurrences (par exemple sur 3 octets);
ainsi la séquence
666666666 est codée 6/9.
-codage LZW (Lempel, Ziv, Welch) : des blocs répétitifs de bits sont
répertoriés dans une table et codés par leur adresse dans cette table.
Un important processus de normalisation a été effectué ces dernières années ce
qui a permis d'aboutir aux normes JPEG pour les images fixes et MPEG pour les
images animées; ces normes impliquent l'emploi de plusieurs procédés de
compression.
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***avec perte :
-JPEG :
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Le son
1. Définition
Le son est une vibration de l'air, c'est-à-dire une suite de surpressions et de
dépressions de l'air par rapport à une moyenne, qui est la pression
atmosphérique.
De cette façon on produit des ondes sonores qui peuvent être représentées sur un
graphique comme les variations de la pression de l'air (ou bien de l'électricité
dans l'électroaimant) en fonction du temps. On obtient alors une représentation
de la forme suivante :
2. Numérisation
Pour pouvoir représenter un son sur un ordinateur, il faut arriver à le convertir
en valeurs numériques, car celui-ci ne sait travailler que sur ce type de valeurs. Il
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s'agit donc de relever des petits échantillons de son (ce qui revient à relever des
différences de pression) à des intervalles de temps précis. On appelle cette
action l'échantillonnage ou la numérisation du son. L'intervalle de temps entre
deux échantillons est appelé taux d'échantillonnage. Etant donné que pour
arriver à restituer un son qui semble continu à l'oreille il faut des échantillons
tous les quelques 100 000èmes de seconde, il est plus pratique de raisonner sur le
nombre d'échantillons par seconde, exprimés en Hertz (Hz). Voici quelques
exemples de taux d'échantillonnage et de qualités de son associées :
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L'ordinateur travaille avec des bits, il faut donc déterminer le nombre de valeurs
que l'échantillon peut prendre, cela revient à fixer le nombre de bits sur lequel
on code les valeurs des échantillons.
• la fréquence d'échantillonnage
• le nombre de bits d'un échantillon
• le nombre de voies (une seule correspond à du mono, deux à de la stéréo,
et quatre à de la quadriphonie)
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Enfin, la taille finale de l'extrait est à multiplier par le nombre de voies (elle sera
alors deux fois plus importante en stéréo qu'en mono...).
La taille en bits d'un extrait sonore est ainsi égale à :
3. Caractéristique de son
Fréquence et hauteur(Sons graves, sons aigus)
La caractéristique qui permet de dire si un son est aigu ou grave est appelée
hauteur.
On associe à la hauteur d’un son la fréquence de son mode de vibration
fondamentale, exprimée en hertz (symbole : Hz).
Correspond aux variations de pression de l’onde. Le son peut être fort ou doux
-L’intensité acoustique se mesure en décibels (DB). Une échelle de
perception graduée de 0 à200 par apport au seuil de perception de
l’oreille humaine
-La distinction entre sons forts ou faibles est liée à l'amplitude des vibrations de
l'air transmettant les sons à l'oreille
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Timbre
Le son d’une même note (même fréquence fondamentale), mais émise par deux
instruments différents n’est pas perçu de la même façon par l’oreille. On dit
alors que ces deux sons n’ont pas le même timbre.
Autrement dit, le timbre d’un son dépend de l’instrument qui émet ce son.
Le bruit
Phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme
désagréable ou gênante.
La superposition de sons purs (c'est-à-dire à une seule fréquence) donne un
phénomène acoustique aléatoire, où l'on ne peut distinguer de fréquences (à
l'inverse des sons complexes), on est alors en présence de bruit.
La voix
Son ou ensemble de sons quand les cordes vocales entrent en vibration (sous
l'effet d'une excitation nerveuse rythmique
La voix, parce qu'elle est le produit acoustique d'un comportement sensori-
moteur, porte l'empreinte corporelle des trois systèmes (respiratoire, phonatoire,
articulatoire) impliqués dans sa production.
Exemple : le cri néonatal est un phénomène sonore d’une durée de 1à4 secondes,
d’une intensité de 82 décibels, et d’une hauteur fréquentielle plutôt aigu de 350
à500
La musique
Une succession de sons organisés
Une combinaison des sons provenant d’instruments de musique et de silences
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5. Norme midi
Le Musical Instrument Digital Interface est conçu initialement comme un
protocole de communication entre équipements musicaux.
Origine: 1983.
La norme MIDI permet aux instruments électroniques de communiquer entre
eux et aujourd'hui, avec un faible coût de mise œuvre, un environnement
MIDI permet des échanges d'informations en temps réel entre les appareils
les plus divers.
Thru
-Le standard Midi utilise un mode de transmission série asynchrone
6. Compression
Comment opère-t-on une compression sur un fichier audio ? En fait, on devrait
plutôt parler d'un ensemble de techniques utilisées pour arriver au résultat final.
Parmi ces techniques, certaines sont dites destructrices d'autres non. Une
compression destructrice, c'est une compression qui est réalisée en perdant de
l'information. Cela signifie que si l'on décompresse le signal compressé à l'aide
d'une telle technique, on ne retrouvera pas le signal de départ.
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