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REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION
LA COMPRESSION DE DONNÉES
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Sommaire
1 GÉNÉRALITÉS
Les ux d'information
Caractéristiques des réseaux de transmission
2 REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION
Les diérents types d'information
Codage des informations
Dénition
Les codes de longueur xe
Les codes de longueur variable
Numérisation des informations
3 LA COMPRESSION DE DONNÉES
Généralités
Techniques de Compression
4 Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Introduction
Procédure de calcul de la DCT
Chapitre 1 Mr. BELLAHSENE H.
GÉNÉRALITÉS
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Concepts de base
LA COMPRESSION DE DONNÉES Caractéristiques des réseaux de transmission
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
1 GÉNÉRALITÉS
Les ux d'information
Caractéristiques des réseaux de transmission
2 REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION
Les diérents types d'information
Codage des informations
Dénition
Les codes de longueur xe
Les codes de longueur variable
Numérisation des informations
3 LA COMPRESSION DE DONNÉES
Généralités
Techniques de Compression
4 Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Introduction
Procédure de calcul de la DCT
Vers l'image Animée : MPEG, H.261,H263, H264
Chapitre 1 Mr. BELLAHSENE H.
GÉNÉRALITÉS
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Concepts de base
LA COMPRESSION DE DONNÉES Caractéristiques des réseaux de transmission
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Dénition
Média : texte, image xe, son, vidéo
Multimédia : Présence de plus d'un média qui sont joués sur un même intervalle de
temps : texte et image, vidéo et son ...
Le débit binaire
V
D=
t
V le volume à transmettre exprimé en bit et t la durée de
transmission en seconde.
Le débit binaire mesure le nombre d’éléments binaires transitant sur le canal de transmission
pendant l’unité de temps (figure 1.2).
Les signaux transmis sur un canal peuvent être perturbés par des phénomènes
électriques ou électromagnétiques désignés sous le terme
Canal de transmission générique de bruit. Le bruit
Destination
est un phénomène qui dénature le signal et introduit (Puits)
Source
des erreurs.
Le rapport entre la puissance du signal transmis et celle du bruit qualie le canal
vis-à-vis du bruit. Ce rapport, appelé rapport signal sur bruit (S/N ou SNR avec N
Figure 1.2 La schématisation d’un système de transmission.
+V S N
t t
ChapitreL’abréviation
2. L’unité officielle de débit est le bit/s (invariable). 1 Mr.bpsBELLAHSENE H. avec byte par seconde ne
pouvant être confondue
GÉNÉRALITÉS
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Concepts de base
LA COMPRESSION DE DONNÉES Caractéristiques des réseaux de transmission
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Taux d'erreur
Spectre du signal
Codage
B
A Symbole
à coder mot code
1000001
1000010
1000011
C
Alphabet Code
Figure 2.4 Principe du codage des données.
Corrigé de l'exemple
Le nombre de bits nécessaires, pour coder P valeurs, est donné par
la relation
Ecacité et redondance
Dénition
L'ecacité est donnée par : η = Lmoy
H
De même on a
Dénition
La redondance est : τ = 1 − η
Exemple
Quelle est la longueur optimale du code pour le système décrit par le tableau qui suit ?
État E A S T U Y
Probabilité 0.48 0.21 0.12 0.08 0.06 0.05
Corrigé de l'exemple
Codage d'Human
Human a introduit une technique de codage (codage d'entropie) qui prend en compte
la fréquence d'occurrence des états et qui se rapproche de cette limite théorique
100
0 1
52 1
0
48
E
0 31
21 1
A
19
0 1
12
S
8
T 11 1
0
5 6
Y U
Occurrence E A S T U Y
Code 0 10 110 1110 11111 11110
Présentation générale
Décompression et Présentation
Rouge
CAN
Numérisation et Compression
Vert
Transmission
Matrice
CAN
Bleu
Caméra
CAN
CAN
Microphone
Échantillonnage et Quantication
Les diérentes étapes de la numérisation du signal audio sont données par la gure. À
intervalles réguliers (période d'échantillonnage), on prélève une fraction du signal
16 2 • L’information et sa représentation dans les systèmes de transmission
binaire (codication).
régulier (période d’échantillonnage), on prélève une fraction du signal (échantillon). Puis,
on fait correspondre à l’amplitude de chaque échantillon une valeur (quantification), cette
valeur est ensuite transformée en valeur binaire (codification).
Signal à numériser
Instants d’échantillonnage
t
12
11
Echantillons 9
8 8
6 Echelle de
Quantification 4 quantification
Codage et transmission 8 9 6 4 8 12 11
Une approximation est nécessaire quel que soit le nombre de niveaux utilisés, celle-ci
La quantification définit des valeurs en escalier (par bond) alors que le phénomène à quanti-
Fréquences
+Fmax -Fmax +Fmax -Fmax +Fmax
Figure 2.8 Spectre d’échantillonnage.
Par conséquent, pour éviter tout recouvrement de spectre, le signal à
échantillonner
n en déduit que la doit être borné
fréquence (ltre de d’échantillonnage
minimale garde) à une fréquence supérieure de
(fréquence telleNyquist)
que F soit inférieure à la moitié de l'intervalle d'écartement
al doit être le double de la fréquence maximale du signal à échantillonner :
max des spectres
(Fe ).
Féchantillon 2 · Fmax du signal
Chapitre 1 Mr. BELLAHSENE H.
GÉNÉRALITÉS
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Codage des informations
LA COMPRESSION DE DONNÉES Numérisation des informations
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Fe ≥ 2.Fmax = 8000Hz
Pour une restitution correcte (dynamique et rapport signal à bruit), la voix
devrait être quantiée sur 12 bits (4 096 niveaux). Les contraintes de
transmission en rapport avec le débit conduisent à réduire cette bande.
L'utilisation d'une loi quantication logarithmique permet de ramener la
représentation numérique de la voix à 8 bits (7 bits pour l'amplitude et un bit
de signe), tout en conservant une qualité de reproduction similaire à celle
obtenue avec une quantication linéaire sur 12 bits. Cette opération dite de
compression est diérente en Europe (loi A) et en Amérique du Nord (loi µ ).
En codant chaque échantillon sur 8 bits, il est nécessaire d'écouler :
8000.8 = 64000 bits/s sur le lien. Ce choix correspond à celui du RNIS ou ISDN
(Integrated Service Digital Network ) qui utilise des voies à 64 kbit/s.
Chapitre 1 Mr. BELLAHSENE H.
GÉNÉRALITÉS
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Codage des informations
LA COMPRESSION DE DONNÉES Numérisation des informations
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Le seuil de l'audition
8 1 • Propriétés et acquisition des signaux sonores
20 k k
90
60
Masker
Masking
dB Threshold
40
Masked Sound
Threshold
20 in quiet
Inaudible
Signal
0
–0.2 –0.5 –1 –2 –5 1 2 5 10 20
Figure 3.7 The louder sound (the masker) will distort the absolute threshold of hearing and make the
l'appareil auditif silencieux (le son masqué). Le son qui est à l'origine audible
devient inaudible (ici deux notes une à 250Hz à 65dB xe.la seconde à 180 Hz
qui augmente) masquage fréquentiel.
De même, un son faible émis peu après la n d'un son plus fort est masqué par
le son plus fort. Même un son faible juste avant qu'un son plus fort puisse être
masqué par le son plus fort ! Ces deux eets sont appelés respectivement
masquage post-temporel et pré-temporel (exemple de l'avion qui passe)
Chapitre 1 Mr. BELLAHSENE H.
GÉNÉRALITÉS
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Codage des informations
LA COMPRESSION DE DONNÉES Numérisation des informations
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Signal de luminance
Synchro Synchro
ligne trame
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
Trame N Trame N + 1
Image Vidéo
Image Colorée
Une image colorée peut être analysée selon trois couleurs primaires de longueur d'onde
(λ). La synthèse additive permet de reconstituer l'image d'origine en superposant les
trois images. La gure représente le principe de la synthèse additive. Le dosage de
chacune des sources lumineuses permet de reproduire toutes les couleurs
18 2 • L’information et sa représentation dans les systèmes de transmission
Rouge
Magenta Jaune
Blanc
Bleu Vert
Cyan
b = 0,436m v = 0,546m
r = 0,700m
B V
R
À raison de 25 images par seconde (50 demi-images), il faut, pour transmettre une image animée,
un débit minimal de :
Dmin = 6 635 520 · 25 = 166 Mbit/s.
Une image colorée peut être analysée selon trois couleurs primaires de longueur d'onde
Un groupe de travail commun à l’ISO et à la CEI (Commission électrotechnique internationale), le
Motion Picture Expert Group (MPEG), est chargé de définir les algorithmes normalisés de com-
pression d’images vidéo et du son associé.
(λ). La synthèse additive permet de reconstituer l'image d'origine en superposant les ➤ Le codage de l’information de couleur
chacune des sources lumineuses permet de reproduire toutes les couleurs System Comitee)
Dans le système NTSC, les informations de couleur modulent en amplitude deux sous-porteuses
en quadrature. Le signal réellement émis est donc un vecteur dit vecteur de chrominance (Uc)
(figure 1.17).
R-Y
Uc
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit
2 2
Uc = R −Y + B −Y
R−Y
tg α =
B−Y
α B-Y
Chaque point de l'image est représenté par deux grandeurs, la luminance et la 9. À titre de comparaison : le magnétoscope VHS (Video Home System) 250 points/ligne ; le magnétoscope SVHS 400
points/ligne.
La numérisation vidéo
Chaque image est divisée en petits blocs appelés pixels. Une image
en niveaux de gris est représentées par 8 bits. En présence de la
couleurs, chaque pixel est représenté par 24 bits, 8 bits pour chaque
couleurs primaire. si on suppose qu'une trame image est composée
de 640x480 pixels, la bande passante requise est de
2.25.640.480 = 368.64Mbits/s . Ceci est trop grand pour eectuer
une transmission dans le réseau internet. D'où la nécessité de la
compression et spécialement pour la compression vidéo.
Motivation de la compression
Enjeux de la Compression
}
Représentation de la source
Entropie
}
Les Méthodes de Codage non Réversibles
Débit
Distorsion
Fixes Adaptatives
L'une des normes de codage d'images les plus populaires et les plus
complètes est la norme JPEG. Le nom JPEG signie Joint Photographic
Experts Group (groupe mixte d'experts en photographie), c'est le comité
international qui a créé la norme ISO/CEI 10918-1/2/3 (aujourd'hui
Recommandations 81, 83 et 84 de l'UIT-T) en 1994 pour les images xes
continues en niveaux de gris et couleurs. Les images compressées, avec
l'extension *.jpg qui utilise la compression JPEG, sont communément
appelées aussi images JPEG. En raison de son adoption par le World Wide
Web (www) et l'appareil photo numérique DSC (Digital Still Camera),
JPEG est plus ou moins considéré comme le seul format dominant pour
le stockage et la transmission des photographies numériques.
8x8
ZIG ZAG
Table de
Entêtes quantification
Table de
Tables Codage
Données DPCM
DC
Codage
Entropique
RLC AC
Dans le cas d'une image deux dimensions de taille NxN pixels on a pour le DCT
directe : :
N−1 N−1
2 1 1
πk πl
X [k, l] = Cu Cv ∑ ∑ x(n, m) cos n+ cos m+
N n =0 m =0 N 2 N 2
Pour La IDCT ou DCT inverse :
N−1 N−1
2 1 1
πu πv
x(n, m) = ∑ ∑ Cu Cv X (k, l) cos N n+ cos m+
N u =0 v =0 2 N 2
√
2
2 lorsque α = 0
(
Avec Cα =
1 sinon
Figure 2.11.
Catalogue
de tartans écossais.
10 2
arrondi(DCT/Ceof)=
8 3 -1 0
9 4
Tableau des Coefficients
16 11 10 16 24 40 51 61
12 12 14 19 26 58 60 55
14 13 16 24 40 57 69 56
14 17 22 29 51 87 80 62
Q =
18 22 37 56 68 109 103 77
24 35 55 64 81 104 113 92
49 64 78 87 103 121 120 101
72 92 95 98 112 100 103 99
Après quantication, annulation de nombreux coecients DCT
Chapitre 1 Mr. BELLAHSENE H.
GÉNÉRALITÉS Introduction
REPRÉSENTATION DE L'INFORMATION Procédure de calcul de la DCT
LA COMPRESSION DE DONNÉES Vers l'image Animée : MPEG, H.261,H263, H264
Joint Photographic Experts Group (JPEG)
Vecteur de mouvement
Chaque image est découpée en blocs de 8 × 8 pixels comme en JPEG. Ces blocs sont
ensuite groupés par 4 pour former un macrobloc. Les macroblocs forment des tranches
(slices). L'algorithme de compression cherche à repérer des déplacements éventuels des
diérents macroblocs en comparant deux images successives.
Image n Image n+1
Une fois ces macroblocs identiés, on leur associe des vecteurs de déplacement
(motion vectors) qui, décrivent en direction, sens et amplitude le déplacement de ces
éléments d'image. Les mouvements de rotation ne sont pas traités par cette technique.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12
10 13
I B B P P P B I
B B B B B
1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12
10 13
I B B P P P B I
B B B B B
1 2 3 4 5 6 7 8 9 11 12
10 13
I B B P P P B I
B B B B B
Figure 3.3.
Synoptique
du codage MPEG.
Lectures complémentaires I