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Bouquerel Jacqueline. L'industrie du sucre au Maroc. In: Cahiers d'outre-mer. N° 88 - 22e année, Octobre-décembre 1969. pp.
388-407;
doi : https://doi.org/10.3406/caoum.1969.2526
https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1969_num_22_88_2526
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1890 1920 1925 1930 1935 1940 1945 1950 1955 I960 1965 67
Fig. 1. — L'évolution de la consommation sucrière au Maroc de 1890 à 1967.
Période
1952/1954 1963/1965 Prévisions
pour 1975
Total du Monde .... 13,2 17,8 (+ 4,6) 18,9 (+ 1,1)
Pays développés .... 10,2
3 14 (+ 3,8) 14,6 (+ 0,6)
Pays sous-développés 3,8 (+ 0,8) 4,3 (+ 0,5)
Maroc
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270 000'
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230 000'
210000'
200 000'
1960 1961 1962 1963 1965 1966 1967 années
Fig. 2. — La production de la COSUMAR en sucre raffiné.
mais l'exode n'est pas récent pour la plupart qui sont employés depuis
longtemps dans la raffinerie. Ainsi celle-ci fait vivre environ 16 000 per¬
sonnes. Les ouvriers et leurs familles sont logés dans deux cités
ouvrières, construites au voisinage de l'usine, à des conditions avan¬
tageuses puisque le loyer mensuel varie de 600 à 2 000 francs anciens ;
ils bénéficient d'un service médico-social, d'une école dépendant de la
COSUMAR, d'une mutuelle et, pour les enfants, de colonies de vacances
à Aïn Leuh. Le personnel de maîtrise est formé par l'entreprise, les
ouvriers « alphabétisés » pouvant devenir chefs de chantier. En ce qui
concerne les conditions de travail, trois équipes se relaient pendant
vingt-quatre heures et un roulement sur une période de six semaines
répartit les équipes entre 6 heures et 22 heures (Pl. XXX, A et B).
La COSUMAR est actuellement de loin la plus grande raffinerie
du Maroc. Sa production annuelle en sucre raffiné représente
les deux tiers de la production nationale. En 1965, l'ensemble des
raffineries marocaines avaient fourni 300 000 tonnes de sucre raffiné.
En 1967, leur capacité de production avait atteint 430 000 tonnes, excé¬
dant la consommation qui se chiffrait à environ 350 000 tonnes.
Compte tenu des capacités de production des nouvelles unités sucriè-
res établies à Sidi Slimane et dans le Tadla cette capacité totale de
raffinage se répartissait ainsi :
394 LES CAHIERS D'OUTRE-MER
iJetouan
Al Hoceima Zelouane
oKsarel Kebir
Sidi AllolTazi ftMechra bel Ksiri Berkhane
Sidi Slimane
Casablanca
Haouz
Ziz O
O Draa
200km
à Sidi Slimane fonctionne depuis 1963. Créée par les Polonais, premier
exemple d'une sucrerie au Maroc, elle a rapidement augmenté sa
capacité initiale pour traiter, fin 1967, 3 000 tonnes de betteraves par
jour, avec une production de 35 000 tonnes de sucre par an. Prévue
uniquement pour le traitement de la betterave, cette usine présente
de nombreux défauts : plan, équipement démodé ou partiellement
défectueux ; le personnel insuffisamment qualifié à l'origine contrôlait
mal les différentes phases de la fabrication. Les aléas de la récolte,
par exemple la sécheresse de 1967, tout en maintenant le prix de
revient du sucre à un prix élevé (1,33 Dh le kg), n'ont pas empêché
cette sucrerie, qui ne traitait en 1963 que 72 000 tonnes de betteraves
sucrières, de transformer en 1966, 235 000 tonnes. Sur un périmètre
de 12 000 hectares, la SUNAB peut actuellement traiter 300 000 ton¬
nes de sucre en granulés.
l'industrie du sucre au Maroc 399
Clichés B. Rouget.
l'industrie du sucre au Maroc 401
650 enmilliersdetonnes
550
450
400
350
300
1968 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1985 années
2. Les investissements.
Conclusion