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SOMMAIRE
- Loi relative à l’Elevage
Texte de base du secteur élevage à Madagascar
- Décret fixant les attributions du Ministre de l’Elevage ainsi que l’organisation
générale de son ministère (Organigramme du MINEL)
Cadre structurel et fonctionnel du secteur élevage à Madagascar
I. SANTE ANIMALE
- Décret relatif à la police sanitaire des animaux à Madagascar
- Décret relatif à l’hygiène et à la qualité des aliments et produits d’origine animale
- Décret relatif à la collecte et au traitement du miel
- Décret relatif à l’exercice du mandat sanitaire
- Décret fixant les statuts du Groupement des Para-Professionnels Vétérinaires
et l’organisation de la profession (GPPVM)
- Arrêté Interministériel relatif au contrôle de la salubrité et de la qualité des
produits et denrées alimentaires d’origine animale dans les Communes
- Arrêté Interministériel relatif à la visite et au poinçonnage des viandes de
boucherie
- Arrêté portant réglementation des conditions d'hygiène applicables aux
Etablissements de préparation, transformation, conditionnement, entreposage ou
distribution des denrées alimentaires animales ou d'origine animale destinées au
marché local
- Arrêté fixant les conditions d’octroi de l’agrément vétérinaire aux centres de
collecte, d’extraction et d’épuration du miel et aux établissements de
transformation des produits apicoles
- Arrêté relatif aux activités sanitaires déléguées aux vétérinaires sanitaires et
fixant les conditions d’attribution et d’exercice du mandat sanitaire.
TEXTE DE BASE
du secteur Elevage à Madagascar
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté en leur séance respective en date du 29 mai
2005, du 12 juillet 2006 et du 25 octobre 2006
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu la décision n° 23-HCC/D3 du 22 novembre 2006 de la Haute Cour Constitutionnelle ;
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier : La présente loi institue le cadre général des mesures destinées à favoriser
la production des animaux, préserver et améliorer le patrimoine biologique national, protéger
la santé des animaux ainsi que la santé publique vétérinaire, et développer les échanges
commerciaux.
Adjuvant : produit que l’on ajoute à un autre pour en renforcer les caractéristiques ou les
effets,
Animal : tout mammifère, reptile ou oiseau ainsi que les abeilles, les vers à soie, …
Animal aquatique : animal vivant dans les eaux continentales, douces ou saumâtres, y
compris les poissons ;
Animal atteint d’une maladie : animal présentant des signes cliniques répondant à une
maladie déterminée et dont le diagnostic a été confirmé par des méthodes biologiques ou de
laboratoire reconnues internationalement ;
Animal contaminé : animal ayant été en contact direct ou indirect avec un animal atteint
d’une maladie ou suspecté de l’être, dans des conditions susceptibles de permettre la
transmission de la maladie ;
Animal suspect : animal présentant des signes cliniques pouvant se rapporter à une
maladie déterminée, nécessitant une surveillance ou un examen approfondi ;
Cantonnement : interdiction de faire sortir les animaux domestiques des pâturages où ils se
trouvent ou, d’une zone géographique déterminée ;
Désinfection : opération qui consiste, après nettoyage complet, à détruire les agents
pathogènes responsables des maladies animales, y compris les zoonoses. Elle s’applique
aux animaux, ainsi qu’aux locaux, véhicules et objets divers qui ont pu être souillés
directement ou indirectement par les animaux ou par les produits animaux ;
Mandat sanitaire : délégation par l’administration aux mandataires sanitaires, dans la limite
de leur compétence juridique, technique et territoriale, des actions sanitaires prévues par le
présent code ;
Matériel génétique : semence, œuf, embryon, animal et toute substance biologique entrant
dans le système de reproduction ;
Médicament vétérinaire :
- toute substance, composition ou préparation possédant des propriétés préventives ou
curatives à l’égard des maladies animales et conditionnée en vue de l’usage au poids
médicinal,
- tout produit pouvant être administré à l’animal en vue de rétablir, modifier ou corriger
ses fonctions organiques,
- tout produit utilisé pour le diagnostic des maladies animales,
- tous produits additifs et adjuvants capables de provoquer des modifications
physiologiques chez l’animal,
- tout produit de désinfection utilisé en élevage ou prescrit dans le cadre de lutte contre
les maladies réputées contagieuses.
Les produits biologiques et les produits dérivés de la biotechnologie à usage vétérinaire sont
considérés comme médicaments vétérinaires.
Police sanitaire : ensemble des mesures hygiéniques, médicales, sanitaires, édictées par
les pouvoirs publics, soit pour lutter contre et/ou éradiquer une maladie réputée contagieuse,
susceptible de mettre en danger l’homme ou les animaux ou, à incidence zootechnique
grave, soit pour en éviter l’apparition ou la propagation ;
Poste frontalier : tout aéroport, tout port maritime ouvert aux échanges internationaux
d’animaux, de produits et denrées d’origine animale, de graines, de fourrages et denrées
destinées à l’alimentation des animaux, de matériels génétiques, de produits vétérinaires, de
produits biologiques et de produits pathologiques, où il doit être procédé à des inspections
vétérinaires et/ou zootechniques à l’importation et à l’exportation ;
Séquestration : maintien des animaux dans des locaux fermés pour être suivis et contrôlés ;
Zootechnicien : ingénieur spécialisé élevage, diplômé des grandes écoles agréées par
l’Etat Malagasy et autre personne ayant le titre de zootechnicien spécialisé en élevage et
sortant d’un établissement supérieur étranger ;
Zootechnie : science qui étudie les méthodes d’élevage et de reproduction des animaux
domestiques.
TITRE II
TITRE III
CHAPITRE PREMIER
DE L’EXPLOITATION ET DE LA PROTECTION DE L’ELEVAGE
Article 4 : Tout animal doit être placé par son propriétaire, son détenteur ou toute personne
ayant la garde de l’animal, dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques
de son espèce.
Article 5 : L’élevage d’animaux domestiques est organisé en filières selon les normes et les
exigences zootechniques d’exploitation spécifiques à chaque espèce animale.
Article 6 : L’emplacement d’un élevage d’animaux doit répondre aux exigences édictées par
les normes spécifiques en matière d’exploitation de chaque filière d’élevage, aux règlements
en vigueur en matière d’environnement et aux qualifications des établissements dits
salubres.
Article 7 : Toute installation d’élevage entrant dans des normes établies par voie
réglementaire est soumise à une autorisation délivrée par l’Administration zootechnique et
doit être accompagnée d’un plan d’aménagement approuvé par le responsable du Service
chargé de l’environnement.
CHAPITRE II
DES PRODUITS DE L’ELEVAGE
TITRE IV
CHAPITRE PREMIER
DES ELEVEURS ET ELEVEURS PROFESSIONNELS
Article 12 : Peut être qualifié d’éleveur tout propriétaire d’animaux ou toute personne ayant
la garde des animaux dont l’exploitation est régie par la présente loi.
Article 13 : Peut être qualifié d’éleveur professionnel toute personne physique ou morale qui
exploite des élevages d’animaux dont la production est justifiée et régie par l’organisation de
la production par filière conformément aux dispositions de l’article 5 de la présente loi.
Article 14 : Chaque éleveur ou propriétaire d’animaux de race pure ou améliorée doit tenir
un Livre Généalogique où sont portées toutes les qualités, performances et aptitudes de
l’animal.
Le double du Livre Généalogique est conservé au bureau des races établi au niveau
de chaque Région et dont la création fait l’objet d’un texte réglementaire.
CHAPITRE II
DE L’AMELIORATION GENETIQUE ET DE LA PRESERVATION
DU PATRIMOINE BIOLOGIQUE NATIONAL
Section première
De l’amélioration génétique
Article 20 : Les conditions sanitaires applicables à toutes les installations, aux locaux et
bâtiments d’in centre d’insémination artificielle, ainsi que celles applicables à la collecte, au
traitement, au conditionnement, au stockage et au transport des semences et embryons sont
fixées par voie réglementaire.
Article 21 : Nul ne peut utiliser, en dehors de son propre élevage, vendre, mettre en vente
ou céder à titre gratuit du sperme d’animaux domestiques quelle que soit sa race en vue de
l’insémination artificielle.
Section 2
De la préservation du patrimoine biologique national
Art. 26 : L’importation de race exotique pouvant provoquer d’effet prédateur sur la faune et
la flore malagasy ainsi que ceux pouvant constituer un danger non seulement pour les
animaux d’élevage mais aussi pour la santé humaine est interdite.
CHAPITRE III
DE L’ALIMENTATION DES ANIMAUX
Section première
De la fabrication des aliments
Article 28 : Les aliments destinés aux animaux ne doivent comporter aucun élément de
nature à porter atteinte à leur santé ou à celle des consommateurs de leurs produits.
Ils doivent renfermer des éléments nutritifs adaptés à leur bon développement
physiologique conformément aux caractéristiques et référentiels édictés par les normes
techniques d’alimentation fixées à cet effet.
Section 2
Des établissements de préparation, de fabrication
et de vente d’aliments destinés aux animaux
Article 36 : L’utilisation des engrais, des produits chimiques et pesticides pour les
ressources fourragères doit se conformer aux dispositions réglementaires fixées à cet effet.
CHAPITRE IV
Nul ne peut exercer la profession vétérinaire, s’il n’est inscrit au tableau de l’ONDVM.
Section première
De la médecine vétérinaire
Article 42 : L’autorisation d’ouverture à titre privé d’un cabinet vétérinaire ou d’une clinique
vétérinaire est accordée par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage, sur avis respectifs de
l’ONDVM et de l’Administration vétérinaire.
Section 2
De la pharmacie vétérinaire
Article 50 : Un cahier des charges fixe les conditions particulières pour la fabrication,
l’importation, l’exportation, la détention, la vente ou la cession à titre onéreux ou gratuit des
substances suivantes :
- les matières virulentes et produits d’origine microbienne destinés au diagnostic, à
la prévention et au traitement des animaux ;
- les substances d’origine organique destinées aux mêmes fins à l’exception de
celles qui ne renferment que des principes cliniquement connus ;
- les œstrogènes et les anabolisants hormonaux ;
- les substances toxiques, radioactives et vénéneuses ;
- les produits susceptibles de demeurer à l’état de résidus toxiques ou dangereux
dans les denrées alimentaires d’origine animale ;
- les produits dont les effets sont susceptibles d’être à l’origine d’une contravention
à la législation sur les fraudes ;
- les produits susceptibles d’entraver le contrôle sanitaire des denrées provenant
des animaux auxquels ils ont été administrés.
TITRE V
CHAPITRE PREMIER
DE LA DECLARATION D’INFECTION OU D’INFESTATION
Article 57 : Tout propriétaire ou toute personne ayant la garde d’un animal suspecté d’être
atteint ou mort d’une maladie contagieuse est tenue d’en aviser sans délai les agents de
l’administration vétérinaire les plus proches ou le vétérinaire sanitaire qui doivent
immédiatement examiner l’animal suspect, le cadavre ou la carcasse de l’animal mort.
La déclaration est d’autant plus obligatoire pour tout animal abattu qui, à l’ouverture
de la carcasse, est reconnu atteint ou suspecté d’être atteint d’une maladie contagieuse.
Article 59 : En cas d’infestation, la déclaration est faite dans les mêmes formes que celles
prévues pour le cas d’infection cité dans les articles 56 et 57 ci-dessus.
CHAPITRE II
DES MESURES PREVENTIVES ET CURATIVES
Article 60 : Au cas où l’une des maladies visées dans la nomenclature des maladies
réputées contagieuses serait constatée, le Ministre chargé de l’Elevage est tenu d’édicter
l’une des mesures suivantes sur tout ou partie du territoire national, sans que la liste soit
limitative :
- rendre obligatoires certaines mesures de prophylaxie médicale collective, telles
que la vaccination et le traitement curatif ou préventif ;
- imposer la désinfection ou la destruction par le feu ou par d’autres procédés des
objets locaux souillés par les animaux malades ;
- prescrire le recensement et l’identification par le marquage des animaux
contaminés ;
- décider le cantonnement des animaux dans une zone déterminée ;
- délimiter les zones d’interdiction de pâturage ou de passage d’animaux ;
- réglementer la circulation des animaux et produits d’origine animale dans le
territoire et aux frontières nationales ;
- faire abattre et détruire sans indemnisation tous les animaux marqués qui
sortiraient d’une zone interdite et qui constitueraient ainsi un risque de
dissémination de maladie ;
- décider l’abattage de certaines animaux ou catégories d’animaux dans une zone
déterminée ;
- imposer la destruction ou l’enfouissement des cadavres d’animaux ;
- interdire jusqu’à la levée des mesures prescrites, la tenue de marchés d’animaux.
CHAPITRE III
DE LA LUTTE CONTRE LES MALADIES DES ANIMAUX
Article 61 : La lutte contre les maladies animales réputées légalement contagieuses est
déclarée d’utilité publique.
Un réseau de surveillance épidémiologique des maladies animales, appuyé par un
réseau de laboratoires de diagnostic des maladies et dotés des moyens adéquats, est
instauré sur tout le territoire national.
Article 62 : La lutte contre les maladies animales réputées légalement contagieuses relève
de l’administration vétérinaire.
La nomenclature des maladies animales réputées légalement contagieuses à
Madagascar est fixée par décret pris en conseil de Gouvernement.
CHAPITRE IV
DES MESURES DE PROTECTION
Article 63 : Un système de traçabilité est instauré pour contrôler l’origine des animaux et des
produits d’origine animale, aquatique et des aliments destinés aux animaux.
Article 65 : Les cadavres d’animaux, quelles qu’en soient les causes, ne peuvent être livrés
à la consommation humaine et doivent être détruits sur place selon des procédés qui sont
déterminés par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
Article 66 : Les carcasses et abats des animaux malades de toute autre cause que la
maladie contagieuse, ou ceux des animaux accidentés, ne peuvent être livrés, après leur
abattage, à la consommation humaine et à l’usage industriel qu’après avoir satisfait aux
mesures sanitaires fixées par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
Les produits d’origine animale et les produits aquatiques ne peuvent être livrés à la
consommation humaine et à l’usage industriel qu’après avoir satisfait aux dispositions de la
réglementation en vigueur.
Article 69 : Les produits des animaux terrestres et aquatiques présentant des traces de
pesticides ne peuvent pas être mis à la consommation humaine.
Article 70 : La liste des produits anabolisants et des substances susceptibles de laisser des
traces de résidus toxiques visés à l’article 68 est fixée par décret pris en conseil de
Gouvernement.
TITRE VI
Article 74 : Peuvent être prises par les agents cités à l’article 72 de la présente loi, selon les
circonstances et gravité des faits, les mesures administratives suivantes :
1) l’isolement, la mise en quarantaine des animaux, leur séquestration ou leur
cantonnement ;
2) la saisie des viandes, des produits ou denrées et médicaments mis en cause et
leur destruction ;
3) les prélèvements des échantillons et diagnostic dans un laboratoire agréé ;
4) l’abattage des animaux, la destruction, l’enfouissement ou l’incinération de leurs
carcasses ;
5) la désinfection des lieux ou objets à l’usage des animaux ou souillés par eux ;
6) le refoulement des animaux vivants et produits importés ; et
à titre conservatoire :
Article 75 : Les frais occasionnés par l’exécution des mesures prescrites sont à la charge
des propriétaires ou leurs préposés.
Celles des paragraphes 7) à 10) du même article 74 doivent faire l’objet d’une décision de
même forme et condition que l’autorisation.
TITRE VII
Article 77 : Outre les Officiers de Police Judiciaire de droit commun, ont la qualité d’Officier
de Police Judiciaire, dans le cadre de la présente loi et de ses textes subséquents, les
docteurs vétérinaires et les zootechniciens chargés des missions de contrôle et d’inspection.
Ils sont tenus de prêter serment conformément aux dispositions de l’article 132 du
Code de Procédure Pénale Malagasy.
Article 78 : Si en cours de contrôle et de visite des lieux, des infractions ont été
découvertes, les agents ayant la qualité d’Officiers de Police Judiciaire procèdent à la
recherche et à la constatation des infractions conformément aux dispositions de la présente
loi et à celles du Code de Procédure Pénale Malagasy.
Article 79 : Les agents qui ne sont pas Officiers de Police Judiciaire mais habilités à
effectuer des contrôles en matière de production et de santé animales doivent faire appel à
l’Officier de Police Judiciaire territorialement compétent pour la constatation des infractions.
TITRE VIII
CHAPITRE PREMIER
DES PENALITES
Article 83 : Quiconque commet l’une des infractions prévues par les articles 53, 54 et 55 est
puni d’une amende de Ar. 2.000.000 à Ar 10.000.000, outre la suspension ou le retrait du
circuit de distribution des médicaments ou le retrait de l’autorisation d’ouverture de
l’établissement concerné.
Article 84 : Est puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de Ar
1.000.000 à Ar 5.000.000 ou de l’une de ces deux peines seulement :
- celui qui commet l’une des infractions prévues par les articles 9, 29 et 30 de la
présente loi ;
- celui qui ne respecte pas l’une des conditions prescrites par les articles 39, 56,
57, 59, 60, 61, 62, 63, 65, 66, 67, 68, 69 et 71 de la présente loi.
Article 85 : Dans tous les cas, la confiscation des matériels ayant permis l’exercice illégal
est prononcée.
Article 88 : Est puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de Ar
5.000.000 à Ar 100.000.000, ou de l’une de ces deux peines seulement, tout individu pris en
flagrant délit d’exportation d’espèces animales menacées d’extinction et d’animaux
reproducteurs.
Toutefois, si le quintuple du prix de l’espèce clandestinement exportée ou importée
est supérieur ou égal au montant maximum de l’amende prévue par la présente loi, elle est
portée à la valeur de ce quintuple.
En cas de récidive, la peine d’emprisonnement est toujours prononcée.
CHAPITRE II
DE LA TRANSACTION
Article 89 : Toutes les infractions aux dispositions de la présente loi peuvent faire l’objet de
transaction avant ou après jugement. La saisine du tribunal ne fait pas obstacle à la
conclusion des transactions. La transaction avant jugement a pour effet de suspendre la
poursuite. Après décision définitive, il ne peut être transigé que sur les condamnations
pécuniaires.
Article 91 : En cas de transaction, l’original de l’acte est adressé au Trésor aux fins de
recouvrement. Le paiement doit être effectué dans un mois à compter de la date de
notification de l’acte sous peine de déchéance. La déchéance emporte continuation des
poursuites.
Article 92 : Si le montant des transactions n’est pas acquitté dans le délai prévu à l’article 91
ci-dessus, il est passé outre et les poursuites sont reprises.
TITRE IX
DISPOSITIONS FINALES
Article 96 : Des textes réglementaires fixent, en tant que de besoin, les modalités
d’application de la présente loi.
Article 97 : La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République. Elle sera
exécutée comme loi de l’Etat.
Marc RAVALOMANANA
MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE
-------------------
Vu la Constitution ;
Vu l’ordonnance n° 93-027 du 13 mai 1993 relative à la réglementation des Hauts
Emplois de l’Etat, et les textes subséquents ;
Vu le décret n° 76-132 du 31 mars 1976 modifié et complété par le décret n°93-842
du 16 novembre 1993 concernant les Hauts Emplois de l’Etat ;
Vu le décret n° 2011-137 du 16 mars 2011 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011-140 du 26 mars 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2010-373 du 01er juin 2011 fixant les attributions du Ministre de
l’Elevage, ainsi que l’organisation générale de son ministère ;
DÉCRÈTE:
De l’organisation du Ministère
Du Cabinet
Du Secrétariat Général
Article 5 : Le Secrétaire Général seconde le Ministre dans l’exercice de ses fonctions. Il est
le premier responsable de l’administration du Ministère.
A ce titre, il oriente, anime, coordonne et supervise les activités administratives et
techniques des Directions, Services et Organismes qui lui sont rattachés.
Elle comprend :
- le Service Financier et Programmation Budgétaire (SFPB),
- le Service Patrimoine et Logistique (SPL).
Elle comprend :
Elle comprend :
- le Service de la Communication, de l’Information et de la Documentation (SCID) ,
- le Service Suivi Evaluation (SSE), et
- le Service Appui Informatique et Gestion des données Statistiques (SAIGS).
Elle comprend :
- le Service de l’Administration du Personnel (SAP),
- le Service Gestion des Carrières (SGC) ; et
- le Service Médico-Social (SMS).
Elle comprend :
- le Service Développement des Filières Animales (SDFA), et
- le Service Patrimoine et Amélioration Génétiques (SPAG).
Elle comprend :
- le Service Santé Animale (SSA),
- le Service Santé Publique Vétérinaire (SPV),
- le Service Audit et Inspection Vétérinaire (SAIV), et
- le Service des Inspections Frontalières (SIF).
Article 13 : La Direction des Services Vétérinaires est l’autorité vétérinaire compétente sur
tout le territoire national pour appliquer les mesures relatives à la protection de la santé et du
bien-être des animaux (terrestres et aquatiques) et à la santé publique vétérinaire.
Elle assure l’application des normes zoosanitaires édictés par l’Organisation Mondiale de la
Santé Animale (OIE).
Général de Brigade
VITAL Camille Albert
RASAMOELINA Henri
SANTE ANIMALE
POLICE SANITAIRE
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
MINISTERE DE L’ELEVAGE
ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
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DECRET N°92-285
relatif à la police sanitaire des animaux à Madagascar
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991 sur à la vie des animaux ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par le décret
n°2004-001 du 05 janvier 2004, portant remaniement de la composition des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004-037 du 20 janvier 2004 fixant les attributions du Ministre de la
Production animale (Elevage et Pêche) et des Eaux et Forêts, ainsi que l’organisation
générale de son ministère ;
DECRETE :
Article premier : Le présent décret a pour objet de déterminer les conditions générales de
lutte contre les maladies des animaux susceptibles de mettre en danger l’homme, les
espèces animales, domestiques ou sauvages, et de protéger le cheptel national contre les
maladies de nature à compromettre l’économie de l’élevage.
CHAPITRE PREMIER
DES MESURES RELATIVES A LA MALADIE REPUTEE CONTAGIEUSE
Article 3 : L’information reçue est transmise, par voie hiérarchique au Ministère chargé de
l’Elevage, à charge pour tout responsable de la confirmer ultérieurement par écrit.
Article 4 : Un vétérinaire, choisi sur une liste établie par le Ministre chargé de l’Elevage, est
désigné par l’autorité administrative locale pour procéder aux mesures devant être
immédiatement appliquées.
Ce vétérinaire se rend sur les lieux où la maladie a été constatée ou suspectée, afin
de confirmer ou d’infirmer l’existence de la maladie réputée contagieuse ou de toute autre
maladie.
Il propose au Ministre chargé de l’Elevage les mesures à prendre pour la protection
sanitaire de la zone considérée et prend aussitôt les dispositions prévues par le présent
décret.
Dans ce cas, les mesures conservatoires éventuellement prises sont levées d’office à
partir du troisième jour suivant celui de la visite, sauf décision contraire émanant du Ministre
chargé de l’Elevage.
CHAPITRE II
DES MESURES DE PROPHYLAXIE COLLECTIVE
Article 7 : Le Ministre chargé de l’Elevage peut prendre toutes mesures de police sanitaire
et mettre en œuvre tout programme de prophylaxie collective destiné à prévenir l’apparition,
enrayer l’extension ou poursuivre l’éradication des maladies ayant une incidence grave pour
l’économie de l’élevage ou des zoonoses dangereuses pour l’homme.
Article 8 : Le Ministre chargé de l’Elevage peut rendre obligatoire des plans de prophylaxie
collective d’ampleur locale, régionale ou nationale, concernant les maladies visées à l’article
7 du présent décret.
Article 9 : Si le Ministre chargé de l’Elevage décide que la vaccination est obligatoire, les
détenteurs d’animaux sont tenus de les présenter au représentant des services vétérinaires
officiels et sont responsables du rassemblement et de la contention des animaux.
CHAPITRE III
DES MESURES DE PROTECTION DU CHEPTEL BOVIN
Article 11 : Tous les animaux ainsi que tous produits d’origine animale importés sont soumis
au contrôle des services vétérinaires officiels.
Le nombre et la localisation des points d’entrée des animaux et de leurs produits sont
définis par le Ministre chargé de l’Elevage. Chaque point d’entrée doit posséder une station
de quarantaine.
Le Ministre chargé de l’Elevage définit les garanties que doivent présenter les
importateurs sur les certificats zoosanitaires d’entrée, en fonction des pays d’origine. Ces
certificats rédigés dans l’une des langues officielles de la République Malgache doivent au
moins comporter les indications suivantes :
- identification des animaux, par lot et par unité ;
- attestation des services vétérinaires officiels du pays d’origine et de provenance,
selon laquelle ils sont en bonne santé et ne présentent aucun signe de maladie
contagieuse ;
- attestation qu’ils proviennent d’une région indemne depuis plus de six mois de
l’une des maladies n’existant pas à Madagascar mais susceptible d’y apparaître
en raison des relations avec les pays atteints.
Le montant de ces frais est fixé par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
CHAPITRE IV
DES MESURES RELATIVES A L’EXPORTATION D’ANIMAUX ET
DE PRODUITS D’ORIGINE ANIMALE
Article 14 : Le contrôle de l’exportation des animaux et des produits d’origine animale sont
assurés par les services vétérinaires officiels qui veillent à l’application des dispositions
législatives et réglementaires en vigueur.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS FINALES
MINISTERE DE LA SANTE
HYGIENE ET QUALITE
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
________
- Vu la Constitution ;
- Vu la Loi n°91-008 du 25 juillet 1991 sur à la vie des animaux ;
- Vu le Décret n°93-466 du 26 Août 1993 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement, Ministère de la Défense Nationale et Chargé de la
Sécurité Publique et du Maintien de l’Ordre ;
- Vu le Décret n°93-468 du 26 Août 1993, portant nomination des membres du
Gouvernement, complété par le Décret n°93-547 du 1er Octobre 1993;
- Vu le Décret n°93-499 du 10 Septembre 1993, fixant les attributions du Ministre
d’Etat a l’Agriculture et au Développement Rural, ainsi que l’organisation
générale de son ministère ;
En conseil de Gouvernement,
D E C R E T E :
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
TITRE II
DE L'INSPECTION SANITAIRE ET QUALITATIVE
DES DENREES ALIMENTAIRES D'ORIGINE ANIMALE
ARTICLE 7.- Les denrées alimentaires ou les produits d'origine animale reconnus impropres
à la consommation sont saisis par les soins de l’agent chargé par les services vétérinaires
officiels de procéder à l’inspection.
La saisie des denrées alimentaires ou des produits d’origine animale ne donne
lieu à aucune indemnisation.
Les denrées alimentaires ou les produits d'origine animale, objets d’une saisie,
ne peuvent être destinés à la consommation humaine. Ils sont détruits ou transformés en
vue d’une utilisation industrielle.
TITRE III
DE L'IMPORTATION ET DE L'EXPORTATION DES DENREES
ALIMENTAIRES D'ORIGINE ANIMALE
ARTICLE 9.- L'inspection sanitaire et qualitative des denrées alimentaires et des produits
d'origine animale est effectuée par les services vétérinaires officiels à tous les points d'entrée
et de sortie du territoire national.
Un arrêté du Ministre chargé de l'Elevage détermine les conditions d'exercice
de l'inspection à l'importation et à l'exportation.
ARTICLE 10.- Les denrées alimentaires et produits d'origine animale importés doivent être
accompagnés d'un certificat d'origine et d'une attestation sanitaire vétérinaire émanant de
l'autorité compétente du pays de provenance des denrées.
L'attestation sanitaire indique que les produits sont salubres et conformes aux
prescriptions contenues dans les accords internationaux.
TITRE IV
DISPOSITIONS FINALES
MIEL
Collecte et traitement
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
- Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
-----------------------
DECRET N° 2006-835
Relatif à la collecte et au traitement du miel
Vu la Constitution ;
Vu la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes dans la vente des
marchandises et des falsifications des denrées alimentaires et des produits agricoles, en ce
qui concerne le miel ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991, modifiée et complétée par la loi n°2001-014 du
11 septembre 2001 relative à la vie des animaux ;
Vu le décret n°65-712 du 03 novembre 1965 relatif au conditionnement des miels à
l’exportation ;
Vu le décret n°93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n°99-020 du 20 janvier 1999 fixant les mesures de lutte contre les
maladies des abeilles et de contrôle sanitaire des produits de la ruche ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par les décrets
n°2004-001 du 05 janvier 2004, n°2004-688 du 05 juillet 2004, n°2004-1076 du 07 décembre
2004, n°2005-144 du 17 mars 2005, n°2005-700 du 19 octobre 2005, n°2005-827 du 28
novembre 2005 et n°2006-738 du 04 octobre 2006 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004-037 du 20 janvier 2004, modifié et complété par les décrets
n°2004-278 du 24 février 2004, n°2005-094 du 22 février 2005, n°2005-340 du 31 mars 2005
et n°2006-277 du 25 avril 2006 fixant les attributions du Ministre de l’Agriculture, de
l’Elevage et de la Pêche, ainsi que l’organisation générale de son ministère ;
DECRETE :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier : Le présent décret définit le régime applicable à la collecte et au traitement
du miel destiné à la consommation humaine.
Article 2 : on entend par miel « la substance sucrée naturelle produite par les abeilles à
partir du nectar des fleurs ou des sécrétions provenant des parties vivantes des plantes ou
des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs (appelée miellat), qu’elles
butinent et transforment en les combinant avec des matières spécifiques qu’elles secrètent
et qu’elles emmagasinent, concentrent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche ».
CHAPITRE II
DE LA COLLECTE DU MIEL
Article 3 : Tout collecteur de miel doit être muni de patente et être en règle vis-à-vis de
l’Administration.
Article 4 : Le Service Vétérinaire officiel concerné prescrit et donne des instructions et
directives techniques aux collecteurs de miel.
Article 5 : Le miel collecté doit être produit par du cheptel apiaire reconnu indemne de
maladie contagieuse.
CHAPITRE II
DU TRAITEMENT DU MIEL
Article 7 : Le miel collecté devant subir le traitement complet dans une miellerie autorisée à
cet effet, en vue de la commercialisation et de la consommation, est livré en brèches ou aux
cadres.
Article 9 : Le miel destiné à l’exportation doit être sain, de bonne qualité et ne doit pas
contenir d’impuretés, ni de corps étrangers, ni de microorganismes ou toxines, ni de
pesticides ni de tout autre contaminant dangereux pour la santé des consommateurs. Le
responsable doit faire vérifier, à ses frais, la conformité de sa production aux normes
sanitaires et qualitatives.
L’analyse du miel doit être faite dans un laboratoire agréé.
Article 10 : La traçabilité du produit doit être assurée de façon à pouvoir remonter aux riches
(exploitations d’élevage d’abeilles) et à permettre un rappel éventuel du lot, dans le cas où
des analyses feraient apparaître une contamination.
CHAPITRE IV
DE LA MIELLERIE
Article 12 : L’autorisation d’ouverture et d’exploitation d’une miellerie est accordée par arrêté
du Ministre chargé de l’Elevage après avis du Service Vétérinaire Officiel et après enquête
satisfaisante justifiant de son utilité et la possibilité de surveillances administrative et
sanitaire.
Article 13 : La présence d’animaux, à l’exception des abeilles, est interdite dans une
miellerie.
Section I
De l’enregistrement sanitaire
Article 15 : Aucun miel ne doit être exporté s’il ne provient pas d’un établissement (miellerie)
ayant reçu « l’enregistrement sanitaire ».
Article 16 : Pour pouvoir être enregistré sanitairement, une miellerie doit satisfaire aux
normes générales fixées par les textes réglementaires sur l’implantation, les installations
d’équipements, le mode de fonctionnement, les règles d’hygiène et l’organisation du service
d’inspection vétérinaire.
Article 17 : Une miellerie doit être implantée de préférence dans un lieu situé à l’abri
d’odeurs fortes et/ou nauséabondes, et de toute autre cause susceptible de nuire à l’hygiène
des produits traités.
Article 18 : Les locaux d’une miellerie doivent être exclusivement réservés au travail du miel
et des produits de la ruche, et ne servir qu’à cet usage. Ils doivent être de dimensions
suffisantes pour que toutes les activités auxquelles ils sont destinés puissent être exercées
dans des conditions d’hygiène et de sécurité satisfaisante.
Article 20 : Le numéro d’enregistrement sanitaire et d’ordre d’une miellerie est attribué à titre
permanent par le Service Régional chargé de l’hygiène alimentaire. Il est composé de sept
chiffres précédés de la lettre M indiquant l’activité et l’endroit de l’établissement dont :
- les deux premiers reproduisent le numéro d’ordre de la miellerie ;
- les cinq autres chiffres reproduisent le code administratif de la Commune où se
trouve la miellerie.
Article 21 : L’inobservation des conditions prescrites dans le présent décret ou des textes
pris pour son application peut entraîner la suspension ou le retrait de l’enregistrement
sanitaire accordé à l’établissement.
Section II
De l’hygiène du personnel de la miellerie
Article 25 : Un certificat médical établi par un médecin officiel doit être exigé de toute
personne affectée au travail du miel. Il atteste que rien ne s’oppose à cette affectation, et doit
être renouvelé tous les ans et chaque fois que l’inspecteur sanitaire vétérinaire en fait la
demande et doit être tenu à la disposition de ce dernier.
Article 26 : Il est interdit de cracher et de fumer dans les locaux de travail et de stockage,
dans les zones de chargement, de réception, de triage et de déchargement, ainsi que dans
les autres zones et couloirs par lesquels transite le miel.
Section III
De l’hygiène du matériel et des locaux de la miellerie
Article 28 : Les outils et le matériel ne doivent être utilisés à d’autres fins que le travail du
miel. Ils doivent être constamment en parfait état d’entretien et de propreté.
Article 29 : Dans la miellerie ou à proximité de la miellerie doit être prévu un point d’eau
potable, ainsi que l’équipement nécessaire à un nettoyage correct des mains. Des vestiaires,
douches, lavabos et cabinets d’aisance doivent être mis à la disposition du personnel.
Article 31 : Tous les équipements, matériels et matériaux utilisés pour le traitement du miel
doivent être adaptés au contact alimentaire. Ils doivent être soigneusement nettoyés avant
d’être réutilisés.
CHAPITRE V
DE L’INSPECTION SANITAIRE DU MIEL
Article 33 : L’inspection sanitaire du miel peut comporter des prélèvements en vue des
analyses de laboratoire estimées nécessaires.
Article 34 : L’emploi de détersifs, de désinfectants ou de tout autre moyen de lutte contre les
animaux et insectes nuisibles ne doit pas affecter la salubrité du miel.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS FINALES
Article 38 : les dispositions relatives à l’application du présent décret sont précisées par voie
réglementaire.
MANDAT SANITAIRE
MINISTÈRE DE L’ÉLEVAGE
-------------------
DECRET N° 2011-177
relatif à l’exercice du mandat sanitaire.
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar ;
Vu le décret n° 92-283 du 26 février 1992 relatif à l’exercice de la médecine
vétérinaire et portant institution d’un Ordre National des Docteurs Vétérinaires ;
Vu le décret n° 92-285 du 26 février 1992 sur la police sanitaire des animaux ;
Vu le décret n° 93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n°2011- 137 du 16 mars 2011 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011-140 du 26 mars 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2010-373 du 01er juin 2010 fixant les attributions du Ministre de
l’Elevage, ainsi que l’organisation générale de son Ministère,
DÉCRÈTE:
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Le présent décret a pour objet de déterminer les conditions dans lesquelles l’Etat
délègue aux docteurs vétérinaires praticiens privés d’exécuter en son nom des activités qui,
normalement, lui sont dévolues.
Les activités citées ci-dessus sont étendues aux animaux des associations et/ou
groupements d’éleveurs et des fermes, de particuliers, ainsi qu’aux denrées alimentaires
traitées ou produites dans les établissements et aux établissements eux-mêmes, relevant
de sa zone d’action autorisée par le mandat.
Les modalités de réalisation des activités citées ci-dessus sont fixées par arrêté du
Ministre chargé de l’Elevage sur proposition du Directeur des Services Vétérinaires.
Article 3 : Tout docteur vétérinaire praticien privé, muni de la carte statistique et du numéro
d’identification fiscale (NIF), peut prétendre à l’obtention d’un mandat sanitaire. A cet effet, il
doit remplir les conditions fixées à l’article 5 du présent décret.
La délimitation d’une zone sollicitée est proposée par le Chef de Service Vétérinaire
Régional concerné avec le concours du vétérinaire demandeur.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par arrêté du Ministre
chargé de l’Elevage sur proposition du Directeur des Services Vétérinaires.
Article 4 : Le docteur vétérinaire praticien privé titulaire d’un mandat sanitaire a la qualité de
Vétérinaire Sanitaire.
CHAPITRE II
ATTRIBUTION DU MANDAT SANITAIRE
Article 5 : Le mandat sanitaire est attribué par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage. Le
titulaire du mandat sanitaire prête serment devant le Tribunal de Première Instance du
ressort de sa zone d’action avant son entrée en fonction.
Le montant de ce droit d’exercice est fixé par arrêté conjoint du Ministre chargé de
l’Elevage et du Ministre chargé des Finances et du Budget.
Article 7 : Le mandat sanitaire est attribué pour une ou plusieurs Communes limitrophes. Le
docteur vétérinaire est tenu d’élire son domicile professionnel dans la ou l’une des
communes où il exerce son mandat.
Les modalités pratiques d’application du présent article sont déterminées par arrêté
du Ministre chargé de l’Elevage sur proposition du Directeur des Services Vétérinaires.
Article 8 : Le mandat sanitaire est attribué pour une durée allant de deux (02) à cinq (05)
ans. Il peut être renouvelé par la suite selon les conditions fixées par arrêté du Ministre
chargé de l’Elevage.
Article 9 : Le mandat devient caduc dès que le détenteur du mandat est frappé d’interdiction
d’exercer la profession vétérinaire. Cette caducité s’étend à ses assistants.
CHAPITRE III
DU ROLE DE L’ADMINISTRATION VETERINAIRE
Article 14 : L’Administration vétérinaire se réserve pendant les jours ouvrés un contrôle sur
l’exercice du mandat sanitaire, notamment en ce qui concerne la vérification des documents
et des stocks de produits biologiques détenus par le vétérinaire sanitaire pour l’exécution des
activités de prophylaxie collective dirigée par l’Etat.
CHAPITRE IV
DES DROITS ET OBLIGATIONS DU VETERINAIRE SANITAIRE
Section première
Des droits
Article 15 : Le Vétérinaire Sanitaire jouit des prérogatives du mandat tant qu’il exerce sa
mission dans les règles de l’art au sein de sa clientèle.
Article 16 : Le vétérinaire sanitaire peut avoir recours à des assistants qui doivent être des
para-professionnels vétérinaires définis par l’article 2 de la loi n°2006-030 du 24 novembre
2006 relative à l’élevage à Madagascar.
Article 17 : Le vétérinaire sanitaire a droit à une rémunération dont la prise en charge est
assurée :
a) d’accords parties :
- soit par les éleveurs ou détenteurs des animaux,
- soit par le propriétaire de l’exploitation ou de la ferme,
- soit par des organismes tant nationaux qu’internationaux intéressés,
b) par convention :
- soit par les Communes concernées,
- soit par l’Administration vétérinaire.
Article 18 : Pour les cas exceptionnels de fléau ou d’épidémie pris en charge par l’Etat, un
arrêté conjoint du Ministre chargé de l'Elevage et du Ministre chargé des Finances détermine
les conditions et les modalités de rémunération des vétérinaires sanitaires.
Section II
Des obligations
Article 20 : Le Vétérinaire sanitaire est tenu de respecter tous les textes législatifs et
réglementaires régissant la profession vétérinaire ainsi que le Code de déontologie des
vétérinaires.
Il est seul requis par les autorités administratives, judiciaires ou militaires pour tous
les actes relevant de sa compétence.
Article 21 : Le Vétérinaire Sanitaire est tenu d'être loyal envers les différentes autorités
dont il relève.
CHAPITRE V
DES MANQUEMENTS
Article 24 : Sans préjudice de l’application des peines prévues par la loi n°2006-030 du 24
novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar en matière d’infractions à la profession
vétérinaire, tout manquement aux dispositions du présent décret et de ses textes
subséquents expose son auteur à des sanctions prévues à l’article 36 du présent décret.
Section première
De la Commission de manquement
Le Chef de Service Vétérinaire Régional concerné est le rapporteur. Il n’a pas voix
délibérative.
Les deux Vétérinaires sanitaires sont désignés par le président du Conseil de l’Ordre
sur la base d’une liste des Vétérinaires Sanitaires dressée par le Directeur des Services
vétérinaires.
Section 2
De la procédure devant la Commission de manquement
Article 31 : La Commission de manquement est tenue de siéger au plus tard quinze (15)
jours à compter de la date de saisine, au chef lieu de District de la zone d’action du
vétérinaire sanitaire.
Article 33 : Le vétérinaire sanitaire mis en cause peut se faire assister par un avocat ou
toute personne de son choix. Il peut produire ses défenses, oralement ou par écrit.
Article 35 : Lorsque la majorité des votants a décidé que le vétérinaire sanitaire est reconnu
fautif, les dispositions de l’article 36 du présent décret s’appliquent.
La suspension ou le retrait du mandat sanitaire se fait dans les mêmes formes que
pour l’attribution du mandat.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET DIVERSES
Article 39 : Tout mandat sanitaire attribué par voie d’arrêté avant l’entrée en vigueur du
présent décret reste en vigueur.
Article 40 : Toute attribution, toute modification, toute extension et tout changement de zone
de mandat sanitaire opérés par notes administratives sont nuls et non avenus, quelle que
soit l’entité qui a signé.
Dans le cas d’une évaluation satisfaisante, le mandat sanitaire est renouvelé pour
une durée de cinq (05) ans. Dans le cas contraire, il ne peut être renouvelé que pour deux
(02) ans.
Article 42 : Tout changement de zone de mandat sanitaire ainsi que toute modification
d’étendue géographique doit faire l’objet d’une nouvelle demande et instruite comme telle.
Article 45 : Pour toute absence prolongée et motivée, le Vétérinaire Sanitaire peut avoir
recours à un remplaçant qui doit être un Vétérinaire Sanitaire dûment mandaté et exerçant
dans une zone limitrophe.
Le Général de Brigade
VITAL Camille Albert
Le Ministre de l’Intérieur
RAKOTOARISOA Florent
Le Ministre de l’Elevage
Dr RAFATROLAZA Bary E.
GPPVM
MINISTERE DE L’ELEVAGE
------------------
DECRET N° 2011‐263
fixant les statuts du Groupement des Para‐Professionnels Vétérinaires
et l’organisation de la profession.
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2006 – 030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar ;
Vu le décret n° 97-052 du 20 janvier 1997 créant un cadre des réalisateurs adjoints
et fixant le statut particulier de ce cadre;
Vu le décret n° 62-517 du 10 octobre 1962 créant un cadre des adjoints techniques
de l’élevage et fixant le statut particulier de ce cadre;
Vu le décret n° 62-518 du 10 octobre 1962 fixant le statut particulier du cadre des
assistants d’élevage;
Vu le décret n° 62-518 du 10 octobre 1962 fixant le statut particulier du cadre des
employés techniques de l’élevage ;
Vu le décret n° 92-283 du 25 février 1992 relatif à l’exercice de la médecine
vétérinaire et portant institution d’un Ordre National des Docteurs Vétérinaires de
Madagascar (ONDVM) ;
Vu le décret n° 2011-137 du 16 mars 2011 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011-140 du 26 mars 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2010-373 du 1er juin 2010 fixant les attributions du Ministre de
l’Elevage, ainsi que l’organisation Générale de son ministère ;
Vu le décret n°2011- 177 du 26 avril 2011relatif à l’exercice du mandat sanitaire ;
DECRETE :
CHAPITRE I
DES STATUTS DU GROUPEMENT DES PARA‐PROFESSIONNELS
VETERINAIRES DE MADAGASCAR (GPPVM)
Section 1
De la création du GPPVM
Section 2
Des conditions d’adhésion au GPPVM
Article 4 : Les para- professionnels vétérinaires sont constitués par les agents classés dans
l’une des catégories suivantes reconnues par l’Etat Malagasy et l’organisme statutaire
vétérinaire ou l’ONDVM :
- catégorie des Réalisateurs et Réalisateurs adjoints (option élevage) ;
- catégorie des Techniciens Supérieurs (option élevage) ;
- catégorie des Adjoints Techniques d’Elevage ;
- catégorie des Assistants d’Elevage ;
- catégorie des Employés Techniques d’Elevage.
Par contre, les modalités d’intervention des certifiés en santé animale formés par des
organismes, institutions ou associations privées opérant dans le secteur élevage sont
déterminées par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage, après négociations de l’ONDVM
avec le Ministère de la Fonction Publique concernant les référentiels pour l’homologation des
certificats et/ou attestations délivrés pour ces personnels d’appui.
Article 6 : Tout para-professionnel vétérinaire désirant être membre du GPPVM doit être
régulièrement inscrit au tableau de ladite profession.
Section 3
Des organes du GPPVM
Article 11 : La première Assemblée Générale Ordinaire doit avoir lieu au plus tard trois (03)
mois après la date du présent décret et sur invitation de tous les para-professionnels
régulièrement inscrits au tableau du groupement par le Président de l’ONDVM.
Article 13 : L’AGO a lieu une fois tous les deux ans, la dernière semaine du mois d’octobre
de l’année, sur convocation du Président du Conseil National du GPPVM, un mois avant la
date de la réunion.
L’Assemblée Générale Extraordinaire peut avoir lieu chaque fois que nécessaire, à la
demande des deux tiers des membres, sur convocation du Président du GPPVM, au moins
quinze jours avant la date de l’AGE.
La date, le lieu des réunions, ainsi que l’ordre du jour sont indiqués dans la
convocation.
Les délibérations de l’AGO sont prises à la majorité des voix. Celles de l’AGE sont
prises à la majorité des deux tiers des voix.
Article 15 : Les AGO et AGE rendent des délibérations qui obligent tous les membres du
GPPVM, même les absents.
Les délibérations des Assemblées Générales sont constatées par des procès
verbaux signés par le Président du Conseil National du GPPVM, ou son Vice Président, et
le secrétaire.
§2 - Du Conseil National du GPPVM
- un Président,
- deux Vice-présidents ;
- six Conseillers issus de chaque corps des para-professionnels vétérinaires ;
- un trésorier ;
- un secrétaire.
La cessation de fonction d’un Conseiller, pour quelque motif que ce soit, entraîne son
remplacement immédiat par le suivant de sa liste.
En cas de dissolution, les commissaires aux comptes élus par l’AGO du GPPVM
procèdent à l’audit financier de la gestion du Conseil National du GPPVM, et le président du
conseil de l’ONDVM convoque dans un délai de moins de deux (02) mois d’une Assemblée
Générale Extraordinaire du GPPVM, afin d’élire les nouveaux membres de son Conseil
National.
Article 19 : Le mandat des membres du Conseil National est fixé à quatre (04) ans,
renouvelable une fois.
Article 21: Les prises de décisions au sein du bureau du Conseil sont par vote des
membres. En cas d’égalité de voix celle du président est prépondérante.
Article 22: En aucun cas, le Conseil National ne doit tenir compte, dans ses avis et
décisions, des opinions politiques ou religieuses des membres de la profession.
Article 23 : Le Conseil National du GPPVM se réunit au moins une fois par trimestre sur
convocation de son Président.
Article 25: Le Conseil National comporte des Sections Régionales (SR) implantées dans les
22 Régions.
CHAPITRE II
DE L’ORGANISATION DE LA PROFESSION
Les détails d’application du présent article sont déterminés par arrêté du Ministre chargé
de l’Elevage.
En outre, il ne peut délivrer des certificats sanitaires pour les animaux, produits
animaux et produits d’origine animale destinés à l’exportation.
En aucun cas, ses prestations ne doivent entrer en concurrence avec celles initiées
par le vétérinaire sanitaire dans sa zone d'action ou même dans une autre zone.
CHAPITRE III
DES MANQUEMENTS
Article 33 : En dehors des missions autorisées par son tutelle ou son employeur, le para-
professionnel vétérinaire est le seul responsable de ses actes devant le Conseil de discipline
de l’ONDVM et devant la justice.
L'interdiction temporaire d'exercer une activité privée pendant une durée maximale de
deux (02) ans, et la radiation du tableau du GPPVM figurent parmi les sanctions pouvant être
prononcées, dans l'ordre de gravité croissant, par le Conseil de discipline de l'ONDVM.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES
Article 39 : Les certifiés en santé animale prévus à l’article 4 alinéa 2 du présent décret ont
un délai de deux (02) ans pour se conformer aux dispositions du présent décret.
Le Ministre de l’Elevage
Dr RAFATROLAZA Bary E.
Le Ministre de l'Intérieur
RAKOTOARISOA Florent
CONTROLE DE LA SALUBRITE
ET DE LA QUALITE
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991 relative à la vie des animaux, modifiée et
complétée par la loi n°2001-014 du 11 septembre 2001 ;
Vu la loi n°94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales décentralisées ;
Vu le décret du 24 septembre 1927 relatif à l’application de la loi n° du 1er août 1905
sur la répression des fraudes, en ce qui concerne les produits et denrées alimentaires
d’origine animale ;
Vu le décret n°72-072 du 28 mars 1972 portant réglementation de la création des
abattoirs et définissant le classement et les règles de gestion des abattoirs publics ;
Vu le décret n°93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n°97-1109 du 04 septembre 1997 relatif à l’agrément vétérinaire des
établissements divers se livrant à l’abattage d’animaux, à la conservation et au transport des
viandes, abats, issues et denrées alimentaires d’origine animale destinés à la consommation
humaine ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par les décrets
n°2004-001 du 05 janvier 2004, n° 2004-680 du 05 juillet 2004 et n°2004-1076 du 07
décembre 2004 portant nomination des membres du Gouvernement ;
ARRETENT :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article 2 : Sont placés sous le contrôle des agents cités à l’article premier ci-dessus les
abattages des animaux dont la chair est destinée à être livrée au public en vue de la
consommation :
- les locaux d’abattage,
- les établissements de préparation et de transformation,
- les lieux de dépôt,
- les transports et ventes des viandes, abats et issues, produits de la pêche
(poissons, crustacés) et denrées alimentaires d’origine animale destinés à la
consommation humaine.
Article 4 : Les textes communaux et municipaux doivent contenir des dispositions relatives à
la surveillance et au contrôle des abattoirs gérés par la Commune.
Les autorités administratives des collectivités territoriales sont tenues de fournir aux
agents désignés énoncés à l’article 1er du présent arrêté tous éléments d’information
nécessaires à l’exécution des dispositions réglementaires édictées par la Commune,
notamment en matière d’application de la loi du 1er août 1905 en ce qui concerne les
viandes, abats, issues et denrées d’origine animale ou contenant des produits d’origine
animale.
CHAPITRE II
DE L’INSPECTION SANITAIRE DES VIANDES, ABATS ET ISSUES,
PRODUITS DE LA PECHE, ET DENREES D’ORIGINE ANIMALE
OU CONTENANT DES PRODUITS D’ORIGINE ANIMALE
Article 6 : L’inspection sanitaire des denrées d’origine animale ou contenant des produits
d’origine animale est assurée, sous l’autorité du Maire de la commune et du Chef Service
Régional de l’Elevage et de la santé animale concernés, par les agents habilités à cet effet et
sous contrôle d’un vétérinaire inspecteur.
Article 7 : Les agents habilités pour effectuer l’inspection sanitaire au niveau des communes
doivent avoir été autorisés et commissionnés par les Maires.
Les inspections sanitaires sont obligatoires dans tous les cas où les denrées
alimentaires d’origine animale paraissent falsifiées, corrompues ou toxiques. Elles peuvent
comporter des prélèvements en vue des analyses de laboratoire.
CHAPITRE III
DE LA MISE EN SERVICE DES ABATTOIRS COMMUNAUX
Article 10 : Les abattoirs créés par les communes et soumis à l’agrément vétérinaire
peuvent procéder à l’abattage et doivent faire l’objet d’une inspection sanitaire et qualitative
des animaux dont la chair est livrée au public en vue de la consommation.
Article 11 : Chaque abattoir doit comporter un registre spécial, côté et paraphé par le
Délégué administratif de la Commune, dans lequel seront inscrits les renseignements sur les
animaux introduits, leur origine, les propriétaires, les motifs des abattages et des viandes
saisies.
Article 14 : L’entrée dans l’enceinte de l’abattoir est interdite à toute personne en état
d’ivresse.
Les chiens et les chats ne sont pas admis à pénétrer à l’intérieur de l’abattoir.
Article 15 : Les animaux de boucherie (bovins, porcins, ovins, caprins) abandonnés et non
identifiés, trouvés dans les parcs et enceintes de l’abattoir doivent être saisis et mis en
fourrière.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS FINALES
Article 18 : Les tueries sont également soumises aux dispositions du présent arrêté.
Article 20 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.
VISITE ET POINÇONNAGE
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
- Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991 relative à la vie des animaux, modifiée et
complétée par la loi n°2001-014 du 11 septembre 2001 ;
Vu la loi n°94-007 du 26 avril 1995 relatif aux pouvoirs, compétences et ressources
des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Vu la loi n°94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales décentralisées ;
Vu le décret n°72-072 du 28 mars 1972 portant réglementation de la création des
abattoirs et définissant le classement et les règles de gestion des abattoirs publics ;
Vu le décret n°93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par les décrets
n°2004-001 du 05 janvier 2004, n° 2004-688 du 05 juillet 2004 et n°2004-1076 du 07
décembre 2004 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu l’arrêté n°3208/94 du 25 juillet 1994 fixant les conditions de l’inspection sanitaire
des animaux dans les abattoirs ;
Vu l’arrêté n°7709/97 du 29 août 1997 relatif à l’estampillage des viandes et abats
destinés à la consommation humaine ;
Vu l’arrêté n°4278/2003 du 14 mars 2003 relatif aux inspecteurs sanitaires des
viandes destinées à la consommation humaine ;
ARRETENT :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Ces visites et inspections sanitaires des viandes dans les abattoirs et les tueries ne
peuvent être effectuées que si l’agent inspecteur est titulaire d’une autorisation
administrative et vétérinaire émanant des autorités compétentes régionales (Chef Service
Régional chargé de l’hygiène alimentaire et de la santé publique), conformément aux
dispositions de l’article 2 de l’arrêté n°4278/2003 du 14 mars 2003 suscité.
Article 3 : La conformité aux normes sanitaires des viandes de boucheries visées par le
présent arrêté est attestée par l’apposition sur les viandes elles-mêmes d’estampilles
déterminées par l’arrêté n°7709/97 du 29 août 1997 relatif à l’estampillage des viandes et
abats destinés à la consommation humaine.
Article 4 : Le poinçonnage des viandes doit être effectué sous la responsabilité de l’agent
inspecteur sanitaire des viandes qui détient et conserve l’estampille destinée au marquage
sanitaire des viandes, et en contrôle l’utilisation.
CHAPITRE II
DU POINCONNAGE ET ESTAMPILLAGE SANITAIRE
DES VIANDES DANS LES ABATTOIRS
Section I
Du poinçonnage et de l’estampillage sanitaire des viandes de boucherie
Article 5 : Dans les abattoirs et tueries publics, le poinçonnage des viandes doit être
effectué obligatoirement à l’aide des estampilles prévues à l’article 3 ci-dessus.
Article 6 : L’encre à viande utilisée pour l’estampillage dans les abattoirs et tueries est à
base de colorants violets dont l’emploi est autorisé (violet de méthyle). La fourniture de
l’encre à viande est à la charge de l’exploitant de l’abattoir et/ou de la tuerie.
Article 7 : Les carcasses doivent porter la marque de l’estampillage sur chaque demi-
carcasse aux endroits suivants :
- face externe de la cuisse ;
- hanche ;
- dos ;
- poitrine (face externe et interne) ;
- épaule.
Section II
De la fabrication des estampilles
Article 8 : Les établissements fabricants d’estampilles des viandes doivent avoir reçu
l’agrément vétérinaire.
Article 9 : Les fabricants des estampilles doivent avoir obtenu du Chef du Service de
l’Hygiène alimentaire et de la Santé Publique l’autorisation de fabriquer ces estampilles.
CHAPITRE III
DES INSPECTEURS SANITAIRES DES VIANDES
Article 11 : Les agents inspecteurs sanitaires des abattoirs et des tueries ainsi que des
visites et du poinçonnage des viandes ont droit à des indemnités pour chaque vacation
effectuée entre six (6) heures du matin et dix huit (18) heures du soir, et entre dix huit (18)
heures du soir et six (6) heures du matin.
Toutes ces dépenses sont imputées sur les budgets des Communes concernées
suivant des tarifs fixés par décision du Conseil communal ou du Conseil municipal.
CHAPITRE IV
DISPOSITIONS PARTICULIERES ET FINALES
Article 15 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE
- Vu la Constitution ;
- Vu la Loi n°91-008 du 25 juillet 1991 relative à la vie des animaux ;
- Vu le Décret n°89-152 du 07 juin 1989 portant règlementation de l’administration de
certains produits et contrôle des résidus toxiques dans les viandes et le lait des animaux
d’élevage ;
- Vu le Décret n°93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des aliments
et produits d’origine animale ;
- Vu le Décret n°97-1109 du 04 septembre 1997 relatif à l’agrément vétérinaire des
Etablissements divers se livrant à l’abattage d’animaux, à la conservation, préparation,
transformation et au transport des viandes, abats, issues et denrées alimentaires d’origine
animale destinées à la consommation humaine ;
- Vu le Décret n°98-522 du 23 janvier 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement ;
- Vu le Décret n°98-530 du 31 janvier 1998 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
- Vu le Décret n° 98-608 du 13 août 1998, modifié et complété par les décrets n°99-924 du
01er décembre 1999 fixant les attributions du Ministre de l’Elevage ainsi que
l’organisation générale de son ministère ;
- Vu le Arrêté n°7702/97 du 29 août 1997 relatif aux conditions générales d’agrément des
Etablissements se livrant à l’abattage d’animaux, à la conservation, préparation,
transformation et au transport des viandes, abats, issues et denrées alimentaires d’origine
animale destinées à la consommation humaine ;
- Vu le Arrêté n°7703/97 du 29 août 1997 relatif aux prescriptions concernant l’hygiène de
l’abattage et de la découpe, les viandes destinées à être découpées, le contrôle sanitaire,
le conditionnement et l’emballage des viandes fraiches.
ARRETE:
Article premier : Les conditions d'hygiène réglementées dans le présent arrêté sont
applicables aux Etablissements où les denrées alimentaires animales ou d'origine animale
sont préparées, transformées, conditionnées, entreposées ou distribuées destinées au
marché local.
CHAPITRE PREMIER
DE L'AGREMENT SANITAIRE DES ETABLISSEMENTS
Art. 4 : Toute personne responsable d'un Etablissement visé à l'article première du présent
arrêté est tenue d'en faire la déclaration auprès du Service Vétérinaire et de l'autorité
administrative de la commune dans laquelle est situé cet établissement.
Art. 5 : Les Etablissements visés à l'article premier du présent arrêté sont soumis à la
surveillance et au contrôle permanents des vétérinaires officiels.
CHAPITRE II
DES CONDITIONS D’HYGIENE APPLICABLES DANS LES ETABLISSEMENTS
Section I
De l’aménagement des locaux
Art. 10 : Les dimensions des locaux doivent être suffisantes pour permettre les activités
professionnelles de s’y exercer dans des conditions d’hygiène convenables. Elles doivent
permettre notamment :
a) de prévenir la contamination croisée, entre et durant les opérations, par les
denrées alimentaires, les équipements, les matériaux, l’eau, l’aération, le
personnel et les sources de contamination extérieure ;
b) de pouvoir être nettoyés et/ou désinfectés de manière efficace ;
c) de permettre de prévenir le contact avec des substances toxiques le déversement
de matières contaminantes dans les denrées alimentaires, y compris du faîte des
plafonds, faux plafonds et autres équipements situés en hauteur ;
d) d’offrir, le cas échéant, des conditions de température permettant d’effectuer de
manière hygiénique les opérations visées par le présent arrêté ;
e) d’être aérés et ventilés afin de permettre d’assurer la maîtrise des phénomènes
de condensation ou d’éviter la persistance des mauvaises odeurs. Le cas
échéant, les systèmes de ventilation ou de climatisation ne doivent pas être une
source de contamination des aliments et être conçus de manière à permettre
d’accéder aisément aux filtres et aux autres pièces devant être nettoyées ou
remplacées ;
f) d’être convenablement éclairés ;
g) d’être pourvus de moyens d’évacuation des eaux résiduaires et des eaux de
lavage pour éviter tout risque de contamination des denrées alimentaires et
permettre une évacuation rapide ;
h) de plus, les aires de stockage des déchets doivent être propres en permanence
pour éviter la contamination des denrées alimentaires, de l’eau potable, des
équipements et des locaux.
Des méthodes adéquates doivent être utilisées pour lutter contre les insectes et les
rongeurs.
Art. 11 : Pour assurer l’hygiène corporelle et vestimentaire du personnel, les locaux doivent
comporter :
a) des vestiaires ou des penderies en nombre suffisant permettant de revêtir des
vêtements de protection propres et adaptés à l’activité avant l’entrée dans les
locaux où sont manipulés ou manutentionnés les aliments ;
b) un nombre suffisant de points de distribution d’eau.
Section II
De l’hygiène des matériels et des équipements
Art. 12 : Tous les matériels et équipements avec lesquels les denrées alimentaires entrent
en contact doivent être maintenus en permanence en état de propreté. Ils doivent être :
− construits et entretenus de manière à éviter les risques de contamination des
denrées alimentaires ;
− construits et entretenus de manière à permettre un nettoyage efficace et, lorsque cela
s’avère nécessaire pour éviter la contamination des aliments, une désinfection
adéquate ;
− installés de manière à permettre le nettoyage de la zone environnante.
Des installations ou dispositifs adéquats doivent être prévus pour maintenir les denrées
alimentaires dans les conditions de température mentionnées à l’article 31 du présent arrêté.
Section III
De l’alimentation en eau
Art. 13 : L’eau utilisée dans les différents établissements doit être potable.
L’eau utilisée pour la production de vapeur, la réfrigération, la lutte contre l’incendie et à
d’autres fins semblables sans rapport avec les denrées alimentaires peut ne pas être
potable.
Lorsque de la glace est nécessaire, elle doit être fabriquée, manipulée et stockée dans des
conditions prévenant toute contamination.
Section IV
De l’hygiène du personnel
Art. 14 : Les responsables des différents établissements doivent s’assurer que les
personnes qui manipulent ou manutentionnent les aliments respectent les conditions
édictées par le présent arrêté et sont dotés le cas échéant, selon leur activité, d’une
formation renouvelée en matière d’hygiène alimentaire.
CHAPITRE III
DES CONDITIONS D’HYGIENE APPLICABLES AUX DENREES ALIMENTAIRES
Section I
Des conditions d’hygiène des denrées animales ou d’origine animale
Art. 16 : Les responsables des établissements visés à l’article premier du présent arrêté ne
doivent accepter aucun ingrédient, matière première, produit intermédiaire ou produit fini
dont ils savent ou auraient pu estimer, en tant que professionnel et sur la base des éléments
d’informations en leur possession, qu’ils sont contaminés par des parasites, des
microorganismes pathogènes, par des substances toxiques ou qu’ils contiennent des corps
étrangers, de manière telle qu’ils resteraient impropres à la consommation même après le
triage et les autres opérations de préparation ou de transformation hygiéniquement
réalisées.
Art. 17 : Toutes les matières premières, les ingrédients, les produits intermédiaires et les
produits finis doivent être manipulés, stockés, emballés, exposés et remis au consommateur
dans des conditions évitant toute détérioration et toute contamination susceptibles de les
rendre impropres à la consommation humaine ou dangereux pour la santé.
Des précautions doivent être prises pour que les aliments présentés non protégés soient à
l’abri des pollutions pouvant résulter de la proximité du consommateur ou des manipulations
de sa part ou de l’environnement ambiant.
Art. 18 : Il est interdit d’exercer dans les locaux des activités d’entreposage des denrées
alimentaires d’origine animale non emballés à même le sol, et à la présence d’animaux
familiers.
Art. 19 : Lorsque sont effectuées, dans une même structure, des opérations telles que
l’épluchage, le tranchage, le parage des matières premières et, le cas échéant, leur
nettoyage, elles doivent s’effectuer de manière à éviter toute contamination croisée avec des
aliments présentant un niveau d’hygiène différent.
Art. 20 : Les matières, les ingrédients, les produits intermédiaires et les produits finis,
jusqu’à leur présentation aux consommateurs, doivent être conservés à des températures
limitant leur altération et plus particulièrement le développement de microorganismes
pathogènes ou la formation de toxines à des niveaux susceptibles d’entraîner un risque pour
la santé.
Ces températures sont fixées à l’article 31 du présent arrêté.
Art. 21 : Lorsque les denrées alimentaires d’origine animale doivent être conservées au froid
ou servies à basse température, la réfrigération ou la congélation doit intervenir le plus
précocement possible après la fabrication de la denrée.
La décongélation ne doit des aliments congelés doit être effectuée à l’abri des
contaminations. La décongélation ne doit pas se faire à une température ambiante mais
dans une enceinte réfrigérée à une température comprise entre 0°C et +4°C ou pour toute
autre méthode satisfaisante sur le plan hygiénique.
Art. 22 : Le traitement thermique des conserves doit se faire dans des autoclaves ou
stérilisateurs munis d’un thermomètre à mercure à lecture directe pour le contrôle de la
température.
Toutes les précautions d’hygiène doivent être prises lors du tranchage ou du hachage des
denrées. Les produits tranchés ou hachés sur place doivent être présentés en quantité aussi
réduites que possible au fur et à mesure des besoins du service.
Section II
Des déchets alimentaires
Art. 25 :Les déchets alimentaires d’origine animale non susceptibles d’une récupération et
les autres déchets non alimentaires ne doivent pas être stockés dans une zone où sont
entreposées des denrées alimentaires. Des dispositions appropriées doivent être prises pour
l’élimination et le stockage de ces déchets et autres matières.
Les déchets alimentaires et les déchets non alimentaires doivent être déposés dans des
conteneurs étanches, dotés d’une fermeture ou de tout autre moyen satisfaisant au regard
de l’hygiène.
Art. 26 : Des mesures et/ou installations adéquates doivent être prévues pour stocker et
éliminer, dans des conditions d’hygiène, les substances et déchets alimentaires ou non,
dangereux, qu’ils soient liquides ou solides.
Section III
Des dispositions relatives à la température de conservation
de certaines denrées alimentaires
Art. 27 : Les denrées mentionnées ci-après doivent être maintenues jusqu’à leur remise au
consommateur aux températures ci-dessous :
1) sur glace fondante (0° à +2°C) : poissons, crustacés, mollusques autres que vivants ;
CHAPITRE IV
DES CONDIITONS D’HYGIGENE APPLICABLES AU
TRANSPORT DES DENREES ALIMENTAIRES
Art. 28 : Les moyens de transport des denrées alimentaires doivent être conçus de façon à
ne jamais constituer une source de pollution, de contamination ou de souillure.
Les équipements de transport pour la livraison des aliments doivent être correctement
entretenus et constamment en été de propreté. Leur utilisation ne doit pas constituer un
risque de contamination des aliments.
Les moyens et les équipements de transport doivent permettre si nécessaire le maintien des
températures de conservation des denrées alimentaires dans les conditions de l’article 31 du
présent arrêté.
CHAPITRE V
DE LA SURVEILLANCE ET DU CONTROLE DES EABLISSEMENTS
Art. 29 : Les Etablissements mentionnés à l’article premier du présent arrêté sont soumis au
contrôle et la surveillance des vétérinaires désignés à cet effet.
L’entrée des locaux et annexes ne peut être refusée sous prétexte, de nuit comme de jour,
aux agents vétérinaires charges du contrôle. Les propriétaires ou tenanciers ne doivent
soustraire aucune des denrées destinées à la consommation au moment de la visite.
Les prélèvements nécessaires aux analyses sont obligatoires dans tous les cas où les
denrées destinées au marche local paraissent falsifiées, corrompues ou toxiques.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS FINALES
Art. 33 : Les infractions aux prescriptions en matière d’hygiène prévues dans les
dispositions du présent arrêté entraineront le retrait de l’agrément, sans préjudice des
sanctions applicables en matière de transport, de commerce, de police sanitaire, et celle du
code pénal.
Art. 34 : Les modalités pratiques relatives à l’application des mesures prescrites par le
présent arrêté seront, en tant que de besoin, fixées et précisées par voie réglementaire.
Art. 35 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent arrêté.
Art. 36 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.
RAKOTONDRASOA
MIEL
Agrément vétérinaire
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
-----------------------
ARRETE N° 17.488/2005
Fixant les conditions d’octroi de l’agrément vétérinaire aux centres
de collecte, d’extraction et d’épuration du miel et aux
établissements de transformation des produits apicoles
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991, modifiée et complétée par la loi n°2001-014 du
11 septembre 2001 relative à la vie des animaux ;
Vu le décret n°64-226 du 04 juin 1964 réglementant la collecte du miel et sa
préparation en vue de son exportation ;
Vu le décret n°93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n°99-020 du 20 janvier 1999 fixant les mesures de lutte contre les
maladies des abeilles et de contrôle sanitaire des produits de la ruche ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par les décrets
n°2004-001 du 05 janvier 2004, n°2004-688 du 05 juillet 2004, n°2004-1076 du 07 décembre
2004 et n°2005-144 du 17 mars 2005 portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004-037 du 20 janvier 2004, modifié et complété par les décrets
n°2004-278 du 24 février 2004, n°2005-094 du 22 février 2005 et n°2005-340 du 31 mai
2005 fixant les attributions du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, ainsi que
l’organisation générale de son ministère ;
Vu le décret n°2004-1135 du 21 décembre 2004 relatif à l’élevage des abeilles à
Madagascar ;
ARRETE:
Les conditions d’octroi de l’agrément vétérinaire sont déterminées suivant les catégories :
- de centre ou d’établissement ;
- des produits apicoles préparés, fabriqués ou transformés.
Article 4 : Pour être agréés, les centres, les établissements et les ateliers prévus à l’article
1er ci-dessus doivent :
- répondre aux normes hygiéniques concernant leur catégorie ;
- disposer d’installation, d’équipements mécaniques, de matériels et de mode de
fonctionnement correspondant à des normes techniques.
Les normes prévues au présent article sont fixées par textes réglementaires.
Article 5 : Un numéro d’ordre est attribué à chaque centre, établissement et atelier agréés
lesquels sont soumis à un contrôle vétérinaire permanent permettant d’assurer constamment
que les produits apicoles ont été collectés, préparés et transformés conformément aux
principes d’hygiène et de salubrité prévus par les textes réglementaires.
Article 6 : Les conditions de transport des produits apicoles sont fixées par texte
réglementaire.
La suspension est prononcée par le Chef du Service régional de la santé animale, après
mise en demeure adressée à l’exploitant. Cette mise en demeure précise les faits reprochés.
Si l’exploitant ne se conforme pas aux conditions prescrites par le présent arrêté, dans un
délai de trois mois, le retrait de l’agrément est prononcé par décision du Directeur de la
Santé Animale.
Article 8 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.
ACTIVITES SANITAIRES
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana
---------------------------
MINISTERE DE L’ÉLEVAGE
-------------------
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar ;
Vu le décret n° 92-283 du 26 février 1992 relatif à l’exercice de la médecine
vétérinaire et portant institution d’un Ordre National des Docteurs Vétérinaires ;
Vu le décret n° 92-285 du 26 février 1992 sur la police sanitaire des animaux ;
Vu le décret n° 93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n°2011- 137 du 16 mars 2011 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2011-140 du 26 mars 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n°2010-373 du 01er juin 2010 fixant les attributions du Ministre de
l’Elevage, ainsi que l’organisation générale de son Ministère,
Vu le décret n°2011-177 du 26 avril 2011 relatif à l’exercice du mandat sanitaire ;
Vu le décret n°2011-263 du 31 mai 2011 fixant les statuts du Groupement des para-
professionnels vétérinaires, et l'organisation de la profession ;
ARRETE:
Article premier : On entend par mandat sanitaire la délégation par l’administration à un
docteur vétérinaire praticien privé ou à un groupe de docteurs vétérinaires praticiens privés,
dans la limite de leurs compétences juridique, technique et territoriale, les actions sanitaires
prévues par les lois et règlements en vigueur.
CHAPITRE PREMIER
DES ACTIVITES SANITAIRES, OBJET DE MANDAT
Dans l'exercice de ses activités, le vétérinaire sanitaire peut recourir aux prestations
de para-professionnels vétérinaires inscrits régulièrement au tableau du Groupement des
Para-Professionnels Vétérinaires de Madagascar (GPPVM), en application des dispositions
de l’article 5 du décret n°2011-263 du 31 mai 2011, en tant qu'assistants qui travaillent sous
contrat régi par le Code du Travail, sous son contrôle et sa responsabilité.
Section première
De la prophylaxie médicale collective
Article 3 : Les activités de prophylaxie collective obligatoire dirigée par l’Etat ou ses
démembrements déconcentrés et pouvant être déléguées aux vétérinaires sanitaires sont :
- les vaccinations collectives,
- le déparasitage collectif ;
- les tests de dépistage des maladies animales ;
- l’identification des animaux dans le système d’épidémiosurveillance des maladies
animales ;
- les traitements généralisés ;
- le recensement des animaux contaminés ;
- l’élaboration de planning des activités ci-dessus et leur exécution ; et
- la délivrance de certificat de vaccination, de traitement ou de test de dépistage.
Section 2
De la police sanitaire des maladies animales
Article 4 : Les activités liées aux mesures de police sanitaire des maladies animales
concernent :
- la déclaration des cas de foyers de maladies à déclaration obligatoire ;
- la participation aux enquêtes et investigations épidémiologiques ;
- la proposition de délimitation des zones infectées, de protection et de surveillance
de ces maladies, en vue d’appliquer les mesures de police sanitaire ;
- l’application des mesures de restriction de mouvement des animaux ;
- la déclaration de la disparition du dernier cas de maladie, conformément aux
dispositions réglementaires de police sanitaire spécifiques à chaque maladie ;
- le suivi sanitaire des animaux placés en isolement ou en quarantaine ;
- l’application de l’abattage sanitaire.
Outre les dispositions de l'article 11 ci-après, les activités énumérées aux points 1 à 7
du présent article doivent faire l’objet de rapports ponctuels, écrits et verbaux, adressés au
Chef de Service Vétérinaire Régional qui doit les faire parvenir dans les meilleurs délais à la
Direction des Services Vétérinaires.
Section 3
De la surveillance sanitaire des maladies animales
Section 4
Des activités de santé publique vétérinaire
Article 6 : Les activités qui suivent se rapportent à l’inspection et au contrôle liés à la santé
publique vétérinaire :
Article 7 : Les activités énumérées aux articles 3 à 5 touchant les animaux des associations
et/ou groupements d’éleveurs relèvent des activités dévolues aux vétérinaires sanitaires.
Les tarifs sont révisables selon les mêmes formes que ci-dessus.
Article 11 : Dans tous les cas, toutes les activités du vétérinaire sanitaire et des assistants
para-professionnels vétérinaires sous sa responsabilité doivent faire l’objet de rapports
périodiques et de procès-verbaux à transmettre au Chef de Service Vétérinaire Régional qui
doit les transmettre ensuite à la Direction des Services Vétérinaires, avec copie au Directeur
Interrégional de l’Elevage dont relève administrativement le Chef de Service Vétérinaire
Régional.
Section 5
De la surveillance sanitaire des maladies animales spécifiques
CHAPITRE II
DES CONDITIONS D’ATTRIBUTION
ET D'EXERCICE DU MANDAT SANITAIRE
Selon l’article 3 du même décret, le mandat sanitaire individuel est celui attribué à un
docteur vétérinaire praticien privé. Le mandat sanitaire collectif est celui attribué à un groupe
de docteurs vétérinaires praticiens privés.
Section première
De la demande et de l'attribution de mandat sanitaire
Dans le cas d’un mandat sanitaire individuel, les Communes doivent être limitrophes
et limitées au niveau d’un seul District d’une Région.
Dans le cas d’un mandat sanitaire collectif, la délimitation peut aller au-delà d’un seul
District d’une Région donnée.
Pour le cas d’un mandat sanitaire individuel, la liste des moyens matériels dont
dispose le docteur vétérinaire praticien privé doit figurer parmi les pièces du dossier.
Le mandat sanitaire collectif est attribué par arrêté du Ministre chargé de l'Elevage
aux noms de tous les docteurs vétérinaires praticiens privés composant le groupe et
couvrant la même zone d'action. Chaque docteur vétérinaire praticien privé formant le
groupe a la qualité de vétérinaire sanitaire.
Section II
Du renouvellement du mandat sanitaire
Les pièces du dossier de demande de renouvellement doivent être les mêmes que
celles mentionnées à l’article 15 du présent arrêté.
Section III
Du changement de zones attribuées
En tout cas, la réduction de zone est traitée comme une nouvelle demande
d'attribution et doit être confirmée par arrêté du Ministre chargé de l'Elevage.
Section IV
Du remplacement du vétérinaire sanitaire
Le remplaçant doit être un ou des vétérinaires exerçant dans les zones limitrophes,
selon le cas. En aucun cas, l’assistant para-professionnel vétérinaire ne peut se substituer
aux droits du vétérinaire sanitaire absent.
L'absence simultanée des vétérinaires sanitaires titulaires d’un mandat collectif n'est
pas autorisée.
La renonciation est définitive au-delà du délai de douze mois, la zone de mandat est
alors déclarée vacante par le Directeur des Services Vétérinaires.
Article 30 : Les mêmes règles que celles prévues par les articles 27 à 29 ci-dessus
s'appliquent au remplacement du vétérinaire sanitaire frappé de suspension ou de retrait de
mandat décidé par arrêté du Ministre chargé de l'Elevage, suite à une sanction
administrative proposée par la Commission de manquement tel qu'il est prévu à l'article 36
du décret relatif à l'exercice du mandat sanitaire.
Article 31 : Dans le cas de décès d'un vétérinaire sanitaire, il est procédé à son
remplacement temporaire par le vétérinaire sanitaire limitrophe dans les mêmes formes que
prévues à l'article 26 ci-dessus. Le remplacement ne doit pas dépasser six (6) mois.
Passé ce délai, la zone est déclarée vacante comme dans le cas de renonciation
définitive ou de retrait définitif de mandat, et il est alors procédé à l'attribution de mandat
sanitaire dans les mêmes formes que prévues aux articles 13 et 29 du présent arrêté.
Par contre, s’il est constaté que le manquement est du à un exercice des activités
sanitaires, par manque d’assiduité et de professionnalisme, et non conforme aux règles de
l’art, selon les dispositions de l’article 19 et 15 du décret n°2011-177 du 26 avril 2011, la
commission de manquement est saisie d’office, en application de l’article 28 du même
décret, pour tous les actes du vétérinaire sanitaire remplaçant et défaillant, aussi bien pour
ceux relevant de sa zone que ceux relevant de la zone où il est remplaçant.
CHAPITRE III
DES DISPOSITIONS FINALES
La formation est sanctionnée par une attestation délivrée par le Directeur des
Services Vétérinaires. L'issue de la formation organisée au niveau des Services Vétérinaires
Régionaux est transmise au Directeur des Services Vétérinaires aux fins de la délivrance de
l'attestation.
Dr RAFATROLAZA Bary E.
PRODUCTION ANIMALE
AMELIORATION GENETIQUE
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
MINISTERE DE L’ELEVAGE
-----------------------
DECRET N° 2010-106
réglementant l’amélioration génétique des animaux
domestiques et domestiqués à Madagascar.
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’Elevage à Madagascar ;
Vu l’ordonnance n° 2009-001 du 17 mars 2009 conférant les pleins pouvoirs à un
Directoire Militaire ;
Vu l’ordonnance n°2009-002 du 17 mars 2009 portant transfert des pleins pouvoirs à
Monsieur Andry Nirina RAJOELINA ;
Vu la lettre n°79-HCC /G du 18 mars 2009 de la Haute Cour Constitutionnelle ;
Vu l’ordonnance n° 2009-012 du 18 décembre 2009 relative à la réorganisation du
régime de la Transition vers la IV ème République;
Vu le décret n° 2009-1388 du 20 décembre 2009 portant nomination du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2009-1161 du 08 septembre 2009, modifié par le décret n° 2010-081
du 24 février 2010, portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2009-1218 du 06 octobre 2009 fixant les attributions du Ministre de
l’Elevage, ainsi que l’organisation générale de son ministère ;
DECRETE :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier - Le présent décret détermine l’organisation, les conditions générales et les
méthodes selon lesquelles doivent être réalisées toutes les actions relatives à l’amélioration
génétique, notamment :
- la mise en place des structures en matière d’amélioration génétique ;
- toutes les opérations de sélection, de croisement, d’importation et de multiplication
de races ;
- l’identification des animaux reproducteurs et des matériels génétiques, le suivi,
l’enregistrement et le contrôle de leur filiation et de leur performance ;
- l’appréciation de la valeur génétique des animaux reproducteurs et la publication
des renseignements les concernant ;
- la conservation des patrimoines génétiques.
Les dispositions du présent décret sont applicables, en tout ou en partie, à toutes les
espèces animales domestiques et domestiquées.
Matériel génétique : animal, semence, œuf, embryon, graine, essaim et toute substance
biologique entrant dans le système de reproduction
Monte naturelle : l’accouplement dans les espèces animales, bovine, équine, caprine,
porcine, ovine, mise en œuvre par l’administration zootechnique ;
Patrimoine génétique : l’ensemble des caractères contenus dans les gènes d’une cellule
portés par les chromosomes de l’individu, hérités du père et de la mère et qui se
transmettent selon les lois génétiques de l’hérédité ;
Valeur génétique : l’ensemble des qualités accordées aux gènes et qui sert de référence
aux qualités requises pour être sélectionnées en amélioration génétique.
CHAPITRE II
DE LA STRUCTURE EN MATIERE D’AMELIORATION GENETIQUE
Section 1
Le Conseil National d’Amélioration Génétique
Article 5 - Le CNAG est un organe paritaire regroupant l’administration et des représentants des
interprofessions des filières.
Il est composé :
- du Secrétaire Général du Ministère chargé de l’Elevage, ou son représentant ;
- du Directeur Général de l’Elevage, ou son représentant ;
- du Directeur chargé de l’Amélioration Génétique, ou son représentant ;
- du Directeur chargé de la Santé Animale, ou son représentant ;
- d’un représentant du Ministère chargé de la Recherche Scientifique ;
- d’un représentant du Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur ;
- de six (06) représentants des entités privées travaillant dans le domaine de
l’amélioration génétique.
Article 6 - Les modalités de fonctionnement du CNAG, ainsi que la nomination de ses membres
sont déterminées par arrêtés du Ministre chargé de l’Elevage.
Section 2
Le service chargé de l’amélioration génétique
Article 9 – Toute diffusion de renseignements et informations autres que ceux validés par le
service chargé de l’amélioration génétique, doit être accompagnée de mentions indiquant les
sources.
Section 3
Les établissements d’amélioration génétique
- l’Unité de Sélection (US) : centre d’élevage agréé visant à détecter des animaux
reproducteurs mâles et femelles présentant à travers un schéma de sélection les valeurs
génétiques estimées les plus élevées ;
Section 4
Du bureau des races
Article 17 - Chaque Bureau des races est créé et mis en place, en tant que de besoin, par
arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
Section 5
Des dispositions relatives aux éleveurs et aux éleveurs professionnels
Article 18 - Les éleveurs et les éleveurs professionnels des filières peuvent se constituer,
dans les conditions fixées par la loi, en associations ou groupements d'éleveurs,
coopératives, ayant parmi leurs objectifs la promotion de la race animale.
Article 20 - Les éleveurs, les groupements d'éleveurs légalement constitués, les partenaires
techniques ainsi que les entreprises spécialisées intéressés par l’insémination artificielle, le
transfert d'embryons et la monte naturelle sont considérés comme des partenaires œuvrant
pour l’amélioration génétique.
CHAPITRE III
DES ACTIONS EN MATIERE D’AMELIORATION GENETIQUE
Article 24 - Les actions en matière d’amélioration génétique, pour toutes filières envisagées,
couvrent toutes les activités :
- de conservation des races,
- d’amélioration des races animales,
- de rationalisation de l’utilisation des matériels génétiques,
- d’appréciation des valeurs génétiques existantes.
Article 25 - La conservation des races consiste à préserver les races animales jugées
performantes et répondant aux critères de sélection par filière et par région dans le but
d’extérioriser ses performances et d’éviter la consanguinité.
La conservation des races est fondée sur la sélection massale (individuelle) complétée par
trois méthodes de sélection : sur l’ascendance, sur les collatéraux et sur la descendance.
Article 26 - La sélection sur l’ascendance est utilisée pour évaluer les qualités de jeunes animaux
issus de parents donnés, et dont la valeur reproductive est encore inconnue surtout dans le cas de
caractères à forte transmission génétique.
La sélection sur les collatéraux est utilisée pour évaluer des mâles destinés aux croisements
et dont les caractères sont liés aux sexes.
La sélection sur la descendance est particulièrement utilisée pour évaluer les animaux dont
les caractères sont liés aux sexes et à faible taux d’héritabilité.
Dans tous les cas, l’animal sélectionné est utilisé comme reproducteur et titulaire de son
propre livre généalogique.
Article 27.- L’amélioration des races consiste à croiser des animaux d’une race à améliorer avec
des animaux de race amélioratrice de la même espèce dans le but d’obtenir des animaux de
performance supérieure à la race initiale.
Les méthodes de croisement pratiquées sont le métissage, l’absorption ou la substitution,
l’alternatif ou rotationnel.
CHAPITRE IV
DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX ANIMAUX REPRODUCTEURS
ET AUX MATERIELS GENETIQUES
Section 1
Des animaux reproducteurs
Article 35 - La sélection des animaux reproducteurs dans un élevage donné est déterminée par
le programme de mise à l’épreuve.
Le programme de mise à l’épreuve est l’ensemble de tests destinés à juger la valeur
génétique d’un animal, les principaux caractères hiérarchisés conditionnant la rentabilité du
cheptel et à distinguer pour chaque caractère l’influence des facteurs génétiques et du
milieu extérieur selon les méthodes retenues par le schéma de sélection
Article 36 – Ne peut être sélectionné comme animal reproducteur reconnu, l’animal n’appartenant
pas à une race ou variété homologuées et reconnues, ne présentant pas les garanties sanitaires
certifiées par l'autorité compétente et ne comportant pas les références zootechniques certifiées
par le CNAG.
Section 2
Des matériels génétiques
Article 38 - Les mêmes critères que ceux prévus aux articles 33 et 34 pour les animaux
reproducteurs sont valables pour la détermination de l’indice de performance et de la valeur
génétique des matériels génétiques.
La détermination de la valeur génétique est obligatoire pour l’élaboration des
schémas d’amélioration génétique.
Article 39 - Seuls peuvent être acceptés, donc certifiés par la Direction chargée de l’amélioration
génétique, les matériels génétiques provenant d’animaux reproducteurs répondant aux critères
cités aux articles 31 et 32 et aux indices de performances prédéfinies par le CNAG.
CHAPITRE V
DES MESURES DE PROTECTION EN MATIERE
D’AMELIORATION GENETIQUE
Article 40 - La sauvegarde du patrimoine génétique national des espèces animales se fait par la
préservation des races animales et des acquis génétiques, ainsi que par la protection des
ressources animales contre toutes causes de dégradation.
Article 41 - La préservation des races animales et des acquis génétiques est définie par voie
réglementaire.
Article 42 - Les facteurs non génétiques, lesquels sont des mesures d’accompagnement
indispensables pour l’extériorisation des performances génétiques et pour la protection du
patrimoine génétique, doivent être maîtrisés par les partenaires en amélioration génétique.
Article 44 - Toute introduction de nouvelles races animales, que ce soit animal reproducteur ou
matériels génétiques, est soumise à l’autorisation du Ministre chargé de l’Elevage, après avis
de l’autorité compétente en matière de santé animale et de l’autorité compétente en matière
génétique, et conformément aux dispositions du décret n°99 – 954 du 15 décembre 1999 modifié
par le décret n° 2004 -167 du 03 février 2004 relatif à la MECIE (annexe I).
Les conditions exigées pour l’importation et l’exportation des animaux reproducteurs
et des matériels génétiques sont déterminées par voie réglementaire.
Article 45 – Seules les nouvelles races homologuées après une phase expérimentale, dont la
durée est fixée en fonction de la variation du cycle par espèce, à l’intérieur du territoire national
malagasy sont autorisées à être cédées aux éleveurs.
Aucun animal reproducteur et matériels génétiques reconnus ne peuvent être cédés s’ils
ne remplissent pas les conditions de cession applicables aux animaux reproducteurs et matériels
génétiques définies par le CNAG.
CHAPITRE VI
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 51 - Tout matériel génétique, autre qu’animal, saisi ou confisqué est scellé. Sa
conservation est aux frais du propriétaire.
Il peut être procédé à la destruction.
Article 52 - Toutes les infractions constatées peuvent faire l’objet de transaction conformément
aux dispositions du chapitre II titre VIII de la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à
l’élevage à Madagascar, sur demande écrite du contrevenant notifié des procès verbaux
dressés par les agents habilités à cet effet, et après approbation du Ministre chargé de
l’élevage.
Camille A. VITAL
TONGAVELO Athanase
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE
MINISTERE DE L’ELEVAGE
------------------
DÉCRET N° 2011-588
réglementant la production primaire de lait
destiné à la consommation humaine
Vu la Constitution ;
Vu la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes dans la vente des
marchandises et des falsifications des denrées alimentaires et des produits agricoles ;
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’Elevage à Madagascar ;
Vu le décret n° 89-152 du 07 juin 1989 portant réglementation de l’administration de
certains produits et contrôle des résidus toxiques dans les viandes et le lait des animaux
d’élevage ;
Vu le décret n° 93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des
aliments et produits d’origine animale ;
Vu le décret n° 2011-137 du 16 mars 2011 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2011-140 du 26 mars 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2010-373 du 1er juin 2010 fixant les attributions du Ministre de
l’Elevage, ainsi que l’organisation générale de son ministère ;
DECRETE :
CHAPITRE PREMIER
DES DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE II
DES REGLES GENERALES RELATIVES A LA PRODUCTION PRIMAIRE DU LAIT
Section 1
De l’habitat
Article 3 : L’habitat des animaux laitiers doit comprendre des compartiments séparés :
- selon le sexe ;
- selon la catégorie : sous mère, sevré, jeune, adulte ;
- selon l’état physiologique : en lactation, en gestation;
L’habitat doit comporter en outre des annexes, tels que le local de traite, la fosse à
fumier, la fosse à purin et autres.
Article 5 : L’installation de l’habitat avec ses annexes doit répondre aux conditions d’hygiène
et exigences édictées par les normes techniques et environnementales déterminées par
arrêtés du Ministre chargé de l’Elevage.
Section 2
Des conditions d'élevage de l’animal laitier
Article 6 : Chaque animal laitier doit avoir une fiche technique de suivi contenant toutes les
informations, opérations et événements relatifs aux traitements et à la production de lait.
Les données de chaque fiche technique de suivi de tous les animaux laitiers doivent
être consignées dans un registre d’élevage tenu et mis à jour par l’éleveur.
Ce registre doit être mis à la disposition des agents du Ministère chargé de l’Elevage
chargés du contrôle.
Paragraphe 1
De l’abreuvement et de l’alimentation des animaux laitiers
L’eau d’abreuvement doit être potable. L’éleveur doit pratiquer une technique simple
et hygiénique facilitant l’accès à l’eau, sa distribution, et d’en améliorer la salubrité.
Article 8 : Les aliments destinés aux animaux laitiers doivent être de bonne qualité et de
quantité suffisante pour satisfaire leurs besoins de croissance et de production.
Paragraphe 2
Des conditions sanitaires de l’animal laitier
Article 10 : La femelle laitière doit être en bonne santé pour produire du lait propre et sain
destiné à la consommation humaine.
Article 12 : Le troupeau doit être soumis deux fois par an à l’épreuve de la tuberculine
effectuée par l’administration vétérinaire.
Celui n’ayant réagi positivement qu’à l’une d’entre elles est éprouvé à nouveau six
mois après.
Article 14 : Dans tous les cas, l’animal ayant réagi positivement et présentant des signes
cliniques de tuberculose doit être éliminé de l’élevage. Dans le cas contraire, il peut être
gardé dans l’élevage.
Article 15 : La liste des maladies animales qui peuvent rendre le lait impropre à la
consommation humaine est fixée en annexe 1 du présent décret.
Section 3
De la traite
Article 16 : La traite, manuelle ou mécanique, est l’opération qui consiste à extraire le lait
des mamelles d’une femelle laitière.
Le lait est le liquide blanc sécrété par les glandes mammaires normales des
femelles, obtenu par une ou plusieurs traites, sans aucune addition ni soustraction.
Aucun additif n’est autorisé pour le lait cru destiné à la consommation humaine.
Article 17 : Pour obtenir du lait propre et sain, le lieu où se déroule la traite doit être un local
aménagé et réservé uniquement à cette opération.
Article 18 : Une bonne technique de traite doit comprendre les étapes suivantes :
- prioriser la traite en commençant par les femelles saines et, en dernier, les
femelles malades ou infectées ;
- vérifier l’état sanitaire et l’hygiène de la mamelle ;
- éliminer systématiquement les premiers jets de tous les quartiers en les mettant
à l’écart du reste du lait ;
- traire l’animal au moins deux fois par jour ;
- traire l’animal d’une façon complète, ininterrompue et douce ;
- pratiquer la traite de façon à ne pas blesser la femelle ;
- éviter la sur - traite et le stress excessif.
Le lait issu de la traite est filtré à l’aide d’un tissu en voile à grandes mailles ou d’un
tamis, nettoyé et stérilisé, avant d’être transvasé dans un bidon.
Article 19 : Les ustensiles de traite et les équipements utilisés doivent être fabriqués en
matériaux qui n’altèrent pas les caractéristiques physico-chimiques, organoleptiques et la
valeur nutritive du lait et qui permettent facilement leur nettoyage et leur désinfection.
Article 20 : Les bonnes conduites de l’élevage sont déterminées par arrêté du Ministre
chargé de l’Elevage.
Section 4
De l’autorisation d’exploitation d’élevage laitier
Article 22 : Toute personne morale ou physique désirant installer une exploitation d’élevage
laitier doit adresser une demande à l’administration zootechnique.
Tout exploitant d’élevage laitier autorisé par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage
est doté d’une carte d’éleveur laitier conforme au numéro d’identification de son exploitation.
Article 25 : Le retrait de l'autorisation d'exploitation se fait dans la même forme que l'octroi
de l'autorisation d'exploitation.
CHAPITRE III
DE LA COLLECTE DU LAIT
- le point de collecte;
- le centre de collecte;
- l’établissement de traitement, de transformation ou de conditionnement.
Chaque exploitation doit disposer d’un livre journal de livraison de lait qui précise le
nom de chaque collecteur ou acheteur et les quantités livrées correspondantes à chaque
collecteur ou acheteur.
Article 27 : Le point de collecte est un lieu fixe, en général au bord d’une route, où les
éleveurs livrent leur lait à un collecteur pour être transporté vers le centre de collecte ou
directement aux usines ou aux unités de transformation, avec un moyen de transport
approprié.
Article 28 : Le centre de collecte est le lieu où le lait livré par les éleveurs producteurs est
conservé et stocké. Il peut être équipé ou non de matériels de réfrigération et au moins des
outils de test de qualité physico-chimique et microbiologique tels que l’alcootest, le
lactodensimètre.
.
Article 29 : Si le lait n’est pas collecté dans l’heure suivant la traite, il doit être refroidi dans
un local d’entreposage à une température inférieure à 15°C.
Section 1
De la collecte primaire
Article 32 : La collecte primaire consiste à collecter le lait de la ferme, transporté vers les
points de collecte ou pour ravitailler directement le centre de collecte ou un établissement
laitier.
Article 34 : Les ustensiles de collecte utilisés uniquement à cet effet doivent être faits en
inox, ou en aluminium, ou en plastique alimentaire et comporter un système de fermeture
étanche.
Tous les ustensiles doivent être maintenus en bon état d’entretien, être propres et
stérilisés après chaque utilisation.
Section 2
De la collecte secondaire
Article 36 : Le centre de collecte doit être subdivisé en deux compartiments afin d’éviter
toute source de contamination :
Article 37 : Tout collecteur de lait, primaire ou secondaire, doit être muni d’une carte
professionnelle de collecteur de lait dont les caractéristiques et les modalités de délivrance
et de retrait sont déterminées par voie réglementaire.
Article 38 : Un registre de collecteur professionnel de lait est établi pour chaque région par
le Chef de Service Régional chargé de l’élevage.
CHAPITRE IV
DU TRANSPORT DU LAIT
Article 39 : Le transport du lait, quels que soient la destination ou l'éloignement, doit être
effectué dans des récipients appropriés n'altérant pas les caractéristiques physico-
chimiques, organoleptiques et la valeur nutritive du lait.
Article 40 : Le lait réfrigéré doit être transporté et livré sans délai pour éviter sa
contamination et limiter au minimum le développement des micro-organismes.
Dans le cas de transport de lait non refroidi par les éleveurs, directement vers les
centres de collecte, la durée du transport ne doit pas dépasser deux (2) heures.
Article 41 : Les citernes et les véhicules de transport doivent être maintenus en bon état de
propreté, d’entretien et de marche. Il faut les nettoyer à fond et les désinfecter entre chaque
chargement.
Les matériels et équipements utilisés pour le transport du lait doivent être nettoyés et
désinfectés après chaque livraison.
CHAPITRE V
DU CONTROLE ET DE LA SURVEILLANCE
Article 42 : L’emploi du terme «LAIT», est réservé strictement pour le lait de vache ou de
zébu.
L’emploi des expressions ou images tendant à représenter la vache est strictement
interdit pour tout produit dont la matière ne provient pas en totalité du lait de vache ou de
zébu. Toute autre provenance doit être désignée par la dénomination «Lait» suivie de
l’indication de l’espèce animale dont il provient.
- le lait extrait moins de sept jours après le vêlage et, d’une manière générale, le lait
contenant du colostrum ;
- le lait coloré, malpropre ou malodorant ;
- le lait provenant d’animaux mal nourris et manifestement surmenés ;
- le lait provenant d’animaux atteints de maladies fébriles, de mammites et, en
général, de toute affection susceptible d’y introduire des germes pathogènes ou des
produits toxiques ;
- le lait dont l’emballage ne répond pas aux conditions fixées par l’article 34 du
présent décret ;
- le lait mouillé.
Article 45 : Toute personne en contact direct avec le lait doit produire avant l’embauche un
certificat médical attestant qu’elle est indemne de maladie contagieuse et notamment de la
tuberculose.
L’employeur ou l’éleveur est en outre tenu de soumettre au moins une fois par an tout
le personnel concerné à une visite médicale de contrôle dont le résultat conditionne le
maintien en activité de ce personnel dans l’exploitation.
Article 48 : Le prélèvement d’échantillons de lait nécessaires aux analyses est effectué par
les agents assermentés des Ministères chargés de l’Elevage, de la Santé Publique et du
Commerce.
Les méthodes d’échantillonnage et d’analyse du lait doivent se faire selon les normes
CODEX et ISO.
TITRE VI
DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 49 : Les infractions aux dispositions du présent décret et de ses textes subséquents
sont passibles des sanctions et pénalités en la matière, et par le code pénal et la loi n° 2006
-030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar.
Article 50 : Les exploitations d’élevage laitier déjà en activité sont tenues de régulariser leur
situation dans un délai de deux ans conformément aux dispositions du présent décret.
Article 51 : Est et demeure abrogé le décret n° 64-530 du 23 décembre 1964 relatif aux laits
destinés à la consommation humaine, en ce qui concerne principalement les dispositions sur
la production primaire du lait.
Le Médecin Général
Dr RAFATROLAZA Bary E. RAJAONARISON Pascal Jacques
Le Ministre du Commerce
ANNEXE 1
1. Tuberculose bovine
2. Mammite
3. Fièvre de la Vallée de Rift
4. Salmonelloses
5. Brucellose
ANNEXE 2
Caractéristiques du lait cru
destiné à la consommation humaine (Article 18)
---------------------
• Les protéines : on a deux groupes : les protéines de la caséine qui représente 80%
des protéines total du lait et les séroprotéines représente 20%, minoritaires mais
possèdent une valeur nutritive plus élevée.
• Les composantes secondaires du lait sont : les sels, les enzymes, les vitamines et
les oligo-éléments. Sa richesse en calcium et en phosphore font du lait un aliment
pour la croissance des jeunes enfants.
Ruminants
Vache 900 130 35-40 30-35 27-30 3-4 45-50 8-10
ABEILLES
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
- Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
MINISTERE DE L’ELEVAGE
-----------------------
DECRET N° 2004-1135
Relatif à l’élevage des abeilles à Madagascar
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991, modifiée et complétée par la loi n°2001-014 du
11 septembre 2001 relative à la vie des animaux ;
Vu le décret n°64-226 du 04 juin 1964 réglementant la collecte du miel et sa
préparation en vue de son exportation ;
Vu le décret n°66-105 du 02 mars 1966 modifiant les dispositions du décret n°65-712
du 03 novembre 1965 relatif au conditionnement des miels à l’exportation ;
Vu le décret n°99-020 du 20 janvier 1999 fixant les mesures de lutte contre les
maladies des abeilles et de contrôle sanitaire des produits de la ruche ;
Vu le décret n°99-954 du 15 février 1999 relatif à la mise en compatibilité des
investissements avec l’environnement, modifié par le décret n°2004-167 du 03 février 2004
et ses textes d’application ;
Vu le décret n°92-473 du 21 juillet 1992 portant réglementation des produits
pharmaceutiques et ses arrêtés d’application ;
Vu le décret n°95-924 du 31 janvier 1995 instaurant les sanctions relatives aux
infractions sur la commercialisation, la distribution et l’utilisation des produits
agropharmaceutiques ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par les décrets
n°2004-001 du 05 janvier 2004, n°2004-688 du 05 juillet 2004, portant nomination des
membres du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004-037 du 20 janvier 2004, modifié et complété par le décret
n°2004-278 du 24 février 2004 fixant les attributions du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage
et de la Pêche, ainsi que l’organisation générale de son ministère ;
DECRETE :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier : Le présent décret détermine les conditions générales de mise en œuvre de
l’élevage apicole, de la protection du cheptel apiaire sur le territoire national et définit les
modalités de contrôle des produits de ruche, selon les dispositions de la loi n°91-008 du 25
juillet 1991, modifiée et complétée par la loi n°2001-014 du 11 septembre 2001 relative à la
vie des animaux.
Article 3 : Le personnel qualifiée pour la question apicole est placé sous le contrôle du
Directeur chargé de la production animale et comprend notamment :
- des vétérinaires ;
- des ingénieurs d’élevage ;
- des adjoints techniques d’élevage ;
- des assistants d’élevage ;
- des employés techniques d’élevage.
Article 4 : Tout apiculteur est tenu de se soumettre à la législation sur la répression des
fraudes et au contrôle de qualité.
CHAPITRE II
DE L’EXPLOITATION ET DE LA MISE EN PLACE
DES ELEVAGES D’ABEILLES
Article 6 : L’élevage des abeilles (reines, essaims, colonies) est exercé à titre libéral.
Toutefois, les exploitations doivent respecter les normes techniques et environnementales
en vigueur.
Article 8 : Toute installation de rucher doit être autorisée par le Maire territorialement
compétent.
Toute demande écrite d’autorisation d’installation de rucher par l’apiculteur doit être
adressée au Maire après avis du Service technique local chargé de l’Elevage. Cette
demande doit comporter :
- le nom du propriétaire,
- l’emplacement du rucher,
- le nombre des ruches envisagé.
Article 9 : Tout apiculteur doit avoir un carnet d’apiculteur visé conjointement par le Maire et
le Service technique local chargé de l’élevage.
Les conditions et modalités d’octroi du carnet d’apiculteur sont fixées par arrêté du
Ministre chargé de l’Elevage.
Article 10 : En vue d’identification du rucher, son propriétaire est tenu d’écrire lisiblement sur
une pancarte placée à proximité du rucher le groupe de lettres et chiffres d’identification
porté sur le carnet d’apiculteur.
Article 11 : Le propriétaire des abeilles ou celui qui les manipule est civilement responsable
des dommages que les abeilles peuvent occasionner à autrui.
Article 12 : Le survol d’un essaim sur un terrain ne confère pas au propriétaire de ce terrain
le droit de propriété sur les abeilles.
Article 13 : L’essaim sauvage appartient au propriétaire du terrain sur lequel il s’est fixé.
Article 14 : Les modalités de protection et de contrôle, ainsi que la capture des essaims
sauvages sont fixées par arrêté conjoint du Ministre chargé de l’Elevage et du Ministre
chargé de l’Environnement et des Eaux et Forêts.
CHAPITRE III
DE LA PROTECTION DES ABEILLES
Article 15 : Les mesures permanentes destinées à protéger les colonies d’abeilles sont
édictées par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage, sur proposition du Directeur chargé de la
Production Animale.
Elles concernent notamment :
- la protection des plantes mellifères ;
- la protection des colonies d’abeilles, du couvain et des reines ;
- les dispositions relatives aux animaux et insectes prédateurs des abeilles ;
- l’importation et l’exportation des abeilles et des produits de ruche et de
matériels et équipements apicoles d’occasion ;
- les conditions de circulation des reines, essaims et ruches peuplées.
Article 16 : La destruction des abeilles est interdite à l’exception des essaims sauvages ou
abandonnés qui peuvent constituer une gêne pour l’homme ou les animaux, ou qui sont
atteintes de maladies contagieuses.
Article 17 : L’utilisation des produits qui peuvent être toxiques aux abeilles doit être
réglementée par voie d’arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
CHAPITRE IV
DU CONTROLE ET DU RECENSEMENT DES ELEVAGES D’ABEILLES
Article 18 : les responsables communaux, avec la participation des autorités des Fokontany,
doivent procéder à un recensement annuel des ruches et ruchers d’abeilles dans leur
commune.
CHAPITRE V
DE L’IMPORTATION ET DE L’EXPORTATION DES ABEILLES
ET DES PRODUITS DE RUCHE
Article 22 : L’importation de ruches peuplées ou des produits de ruche (miel, cire, gelée
royale, propolis, …) est subordonnée à l’autorisation préalable de la Direction chargée de la
Production Animale.
CHAPITRE VI
DES PRODUITS DE RUCHE
Article 25 : Les produits de ruche (miel, cire, pollen, gelée royale, …) mis sur le marché
doivent répondre aux prescriptions en vigueur relatives à la sécurité, à la santé des
personnes et à la protection des consommateurs.
Les produits de ruche ne satisfaisant pas à ces prescriptions sont interdits à la
consommation.
Des arrêtés du Ministre chargé de l’Elevage fixent :
- les normes d’hygiène et de salubrité auxquelles doit répondre le miel,
- les conditions d’hygiène relatives aux établissements de collecte et de
transformation du miel,
- les modalités relatives à l’inspection sanitaire et qualitative des produits de
ruche.
Article 26 : Les prélèvements sont obligatoires dans le cas où les produits de ruche
paraissent falsifiés, corrompus ou toxiques.
Un arrêté du Ministre chargé de l’Elevage détermine les laboratoires admis à
procéder à l’analyse des échantillons des produits de ruche.
Article 27 : Tout produit de ruche peut bénéficier d’un label homologué ou faire l’objet d’une
certification de conformité dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur.
Les modalités et la définition des conditions d’octroi du label en tant que signe
distinctif de qualité, le suivi de l’utilisation du label, en ce qui concerne les produits de ruche,
sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
CHAPITRE VII
DISPOSITIONS FINALES
GESTION DE L’ELEVAGE
RECENSEMENT, IDENTIFICATION,
CIRCULATION ET
COMMERCIALISATION DES BOVINS
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
--------------------------
DECRET N° 2005-503
relatif au recensement, à l’identification, à la circulation
et à la commercialisation des bovins
Vu la Constitution,
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991, modifiée et complétée par la loi n°2001-014 du 11
septembre 2001 relative à la vie des animaux,
Vu la loi modifiée n°93-005 du 26 janvier 1994 portant orientation générale de la politique de
décentralisation,
Vu la loi modifiée n°94-007 du 26 avril 1995 relative aux pouvoirs, compétences et ressources
des Collectivités territoriales décentralisées,
Vu la loi modifiée n°94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions des Collectivités territoriales décentralisées,
Vu la loi n°2004-001 du 17 juin 2004 relative aux régions,
Vu l’ordonnance modifiée n°60-106 du 27 septembre 1960 relatif à la répression des vols de
bœufs,
Vu l’ordonnance n°60-111 du 29 septembre 1960 relative au village et à l’habitat rural,
Vu l’ordonnance n°62-001 du 10 juillet 1962 fixant les mesures de police administrative contre
les voleurs de bœufs,
Vu l’ordonnance n°62-087 du 29 septembre 1962 réglementant l’abattage des femelles
domestiques et des femelles animales des espèces bovines, ovines et caprines,
Vu le décret n°70-348 du 23 juin 1970 rendant obligatoire la vaccination annuelle contre le
charbon,
Vu le décret n°92-283 du 26 février 1992 relatif à l’exercice de la médecine vétérinaire,
Vu le décret n°94-608 du 28 septembre 1994 relatif à la participation active de la population
rurale à la sécurité locale et à la lutte contre les vols de bœufs,
Vu le décret n°95-291 du 18 avril 1995 portant organisation de la fourrière,
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement,
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003 modifié par les décrets n°2004-001 du 05 janvier
2004, n°2004-680 du 5 juillet 2004, n°2004-1076 du 07 décembre 2004 et n°2005-144 du 17 mars
2005 portant nomination des membres du Gouvernement,
Vu le décret n°2004-299 du 03 mars 2004 fixant l’organisation, le fonctionnement et les
attributions du Fokontany,
Vu le décret n°2004-859 du 17 septembre 2004 fixant les règles relatives à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions des Régions en application des dispositions transitoires de la loi
n°2004-001 du 17 juin 2004 relative aux Régions,
Vu le décret n°2005-012 du 11 janvier 2005 portant création des Districts et des
Arrondissements administratifs,
En conseil de Gouvernement,
DECRETE :
CHAPITRE PREMIER
DU RECENSEMENT DES BOVINS
Article premier : Chaque année à compter du 1er septembre, il est procédé dans tous les Fokontany
au recensement des bovins par les soins des Chefs des Fokontany avec la participation des membres
du Comité du Fokontany.
Article 2 : Tout propriétaire doit obligatoirement présenter au recensement son troupeau de bœufs ou
en faire une déclaration écrite auprès des autorités de son Fokontany. Cette déclaration doit contenir
tous les renseignements conformément à ceux indiqués dans la Fiche individuelle de bovin telle que
prévue au chapitre II du présent décret.
Article 3 : Il est délivré à chaque propriétaire ou éleveurs un cahier de contrôle (bokin’omby) où sont
inscrits les bœufs déclarés avec les renseignements les concernant.
Article 5 : Le Chef du Fokontany porte les mêmes renseignements dans le cahier de contrôle
(bokin’omby) qu’il détient après avoir fait effectuer le contrôle par le Comité du Fokontany ou par les
gens légalement commissionnés par lui ou sous sa propre responsabilité.
Article 6 : A chaque fin du mois, le Chef du Fokontany est tenu de communiquer les déclarations des
éleveurs concernant le changement survenu au sein de leur cheptel au Chef d’Arrondissement du
ressort territorial pour l’annotation du cahier de contrôle (bokin’omby) en sa possession.
CHAPITRE II
DE L’IDENTIFICATION DES BOVINS
Article 8 : Il est institué sur le territoire national une Fiche individuelle de bovin destinée aux bovins en
transaction et aux bovins soumis au système de zonage par l’autorité vétérinaire nationale.
La Fiche individuelle de bovin doit être délivrée dans la localité de provenance avant le
déplacement du cheptel bovin et toutes les fois que le bovin change de propriétaire, notamment par la
donation ou l’échange.
Article 9 : Nonobstant les dispositions du précédent article, chaque éleveur peut faire établir des
fiches individuelles de bovin pour son cheptel.
Article 10 : La Fiche individuelle de bovin comporte tous les renseignements concernant chaque
bovin.
Article 11 : Les bovins en transaction et les bovins soumis au système de zonage sont en outre
soumis à un système codifié d’identification basé sur la fixation d’une boucle numérotée sur l’oreille
gauche.
Le numéro de code dans la Fiche individuelle de bovin doit être transposé sur la boucle
d’identification.
Les poses de boucles d’identification sont faites sur les lieux d’origine (ou Commune d’origine)
au départ. Le bouclage des bovins au niveau du marché à bestiaux est interdit.
Article 12 : Les caractéristiques et la codification de la boucle sont fixées par un arrêté conjoint du
Ministre chargé de l’Elevage, du Ministre chargé de l’Intérieur, du Ministre chargé de la
Décentralisation, du Ministre chargé de la Défense Nationale et du Ministre chargé de la Sécurité
Publique.
CHAPITRE III
DE LA CIRCULATION DES BOVINS
Article 14 : L’arrêté régional précise le lieu de départ, les itinéraires obligatoires, le lieu et la nature de
destination des troupeaux de bœufs, les marchés à bestiaux et les lieux de transhumance.
Article 15 : Sont considérés comme animaux de provenance douteuse tous bœufs de commerce et
de transhumance sans Fiches individuelles de bovin et/ou dont les déplacements se font en dehors
des itinéraires obligatoires indiqués par l’arrêté régional.
Article 16 : Les convoyeurs de troupeaux doivent signaler aux autorités du Fokontany leur passage et
leur lieu de campement. Ils doivent suivre, à cet effet, les directives qui leur sont données par le Chef
de Fokontany.
Article 17 : Les convoyeurs de troupeaux sont tenus de présenter les documents d’accompagnement
afférents à la circulation des bœufs à toute réquisition des agents de contrôle compétents qui peuvent
exercer des contrôles sur n’importe quel lieu des itinéraires officiels.
Article 18 : Il est interdit de faire déplacer les troupeaux à partir de dix huit heures du soir jusqu’à cinq
heurs du matin. Les animaux doivent se reposer au campement durant la nuit tel qu’il est prescrit à
l’article 16 ci-dessus.
CHAPITRE IV
DE LA COMMERCIALISATION DES BOVINS
Article 19 : Le commerce du cheptel bovin ne peut avoir lieu que sur les marchés dits « marchés
contrôlés de bestiaux ».
Article 21 : Le marché contrôlé de bestiaux doit comprendre une aire clôturée en rapport avec la
capacité journalière des animaux présentés et les activités exercées, des dispositifs nécessaires
d’entrée et de sortie, des locaux de travail en nombre suffisant, des couloirs de triage et des parcs
d’attente.
Il doit en outre disposer d’un système d’approvisionnement en eau potable pour le bétail.
Toutes dispositions doivent être prises pour éviter l’intrusion d’autres animaux dans l’aire du
marché contrôlé.
Article 22 : La gestion des marchés contrôlés des bestiaux est confiée aux Communes qui en
assurent l’entretien et le gardiennage conformément aux lois et règlements en vigueur.
Article 23 : Le marché contrôlé de bestiaux donne lieu à perception de redevances ou droits et taxes
suivant les modes et taux arrêtés par les textes en vigueur.
Article 24 : Seuls les bovins pourvus de fiche individuelle, en bon état de santé, régulièrement
vaccinés, identifiés par le port de boucles réglementaires, peuvent fréquenter les marchés contrôlés
de bestiaux.
Toutes dispositions doivent être prises pour empêcher l’accès des bovins malades, quelle que
soit la forme de la maladie, sur le marché contrôlé de bestiaux.
Article 25 : Nonobstant les dispositions de l’article 15 ci-dessus, tout bovin dont la transaction aura
été effectuée en dehors de l’aire du marché contrôlé de bestiaux est également considéré comme
animal de provenance douteuse.
Les bovins en cause seront saisis par l’autorité de contrôle et mis en fourrière.
Article 26 : Les mesures de police destinées à assurer la protection et la surveillance des femelles
bovines peuvent être appliquées notamment à l’entrée, dans l’aire du marché et à la sortie des
troupeaux.
Article 27 : Les animaux achetés sur les marchés contrôlés sont dirigés directement et sans tarder
sur les lieux de destination. Aucune transaction ne peut avoir lieu au cours de l’acheminement des
bovins.
Article 28 : L’exercice du commerce des bovins sur le marché contrôlé de bestiaux est soumis à
l’obtention d’une carte professionnelle délivrée par l’autorité compétente.
Les acheteurs patentés devront être munis d’un livre journal de commerce côté et paraphé par
le Chef de Région ou le Chef de District du lieu de la patente. Sur ce document seront portés les
renseignements contenus dans les Fiches individuelles de bovin ainsi que le prix à payer pour chaque
animal.
CHAPITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Article 29 : Les infractions au présent décret seront constatées et poursuivies conformément aux
dispositions de la législation en vigueur en la matière. De plus, elles exposent les contrevenants à la
mise en fourrière de leur bétail.
Article 30 : Les modalités pratiques relatives à la tenue, à l’utilisation et au contrôle des documents
prévus par le présent décret feront en tant que de besoin l’objet de textes d’application ultérieurs.
FEL
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
- Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
-----------------------
DECRET N° 2006-842
Portant refonte de l’organisation du « Fonds de l’Elevage »
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°91-008 du 25 juillet 1991, modifiée et complétée par la loi n°2001-014 du
11 septembre 2001 relative à la vie des animaux ;
Vu la loi n°2000-024 du 05 janvier 2001 portant Loi des Finances 2001 ;
Vu la loi organique n°2004-007 du 26 juillet 2004 sur les Lois des Finances ;
Vu le décret n°2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général sur la
comptabilité publique de l’exécution budgétaire des organismes publics ;
Vu le décret n°92-285 du 26 février 1992 relatif à la police sanitaire des animaux de
Madagascar ;
Vu le décret n°2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2003-008 du 16 janvier 2003, modifié et complété par les décrets
n°2004-001 du 05 janvier 2004, n°2004-680 du 05 juillet 2004, n°2004-1076 du 07 décembre
2004, n°2005-144 du 17 mars 2005, n°2005-700 du 19 octobre 2005, n°2005-827 du 28
novembre 2005 et n°2006-738 du 04 octobre 2006 portant nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret n° 2004-037 du 20 janvier 2004, modifié et complété par les décrets
n°2004-278 du 24 février 2004, n°2005-094 du 22 février 2005, n°2005-340 du 31 mars 2005
et n°2006-277 du 25 avril 2006 fixant les attributions du Ministre de l’Agriculture, de
l’Elevage et de la Pêche, ainsi que l’organisation générale de son ministère ;
DECRETE :
Article premier : Le présent décret a pour objet d’organiser et de fixer les modalités de
gestion du compte de commerce n° 3.02.41 0.300.1 intitulé « Fonds de l’Elevage » (FEL),
créé par la Loi des Finances n°2000-024 du 05 janvier 2001.
Toutefois, il peut présenter un découvert dans la limite annuelle fixée par l’article 18
de la Loi des Finances n°2000-024 du 05 janvier 2001. Ce découvert doit être compensé en
fin d’exercice par les recettes.
Article 3 : Les opérations effectuées au titre dudit compte sont régies par les règles de la
comptabilité publique. Elles sont prévues, autorisées et exécutées dans les mêmes
conditions que les opérations du Budget Général de l’Etat.
Peut aussi faire partie du Comité, sans voix délibérative, toute personne désignée par
le Ministre chargé de l’Elevage à raison de sa compétence particulière.
Les décisions et/ou avis du Comité sont pris par voie de consensus entre les
membres présents.
Les membres du Comité interministériel ad hoc sont nommés par arrêté du Ministre
chargé de l’Elevage, sur proposition des autorités concernées.
Article 10 : Le Fonds peut, en cas de besoin affirmé par le Comité interministériel ad hoc,
engager à ses frais du personnel sous contrat ou journalier nécessaire à l’accomplissement
des tâches à lui confiées.
Article 11 : Tout financement du Fonds de l’Elevage doit faire l’objet d’une demande écrite
et être octroyé sur la base d’un contrat stipulant la destination des fonds octroyés et les
conditions d’engagement du bénéficiaire.
L’octroi des crédits s’effectue suivant des priorités fixées par le Comité interministériel
ad hoc du Fonds de l’Elevage.
Les crédits octroyés ne peuvent être utilisés que dans les conditions pour lesquelles
ils ont été consentis.
Toute modification dans la destination de ces crédits doit obtenir l’accord préalable du
Comité interministériel ad hoc.
Article 12 : Le Ministre chargé de l’Elevage présente chaque année un rapport sur la gestion
du compte de commerce intitulé Fonds de l’Elevage.
La création de compte de régies des recettes régi par le présent décret au niveau
central et régional est déterminée par arrêté conjoint du Ministre chargé des Finances et du
Ministre chargé de l’Elevage.
Article 13 : Les montants des redevances, droits et taxes pouvant être réalisés par
l’application du présent décret seront fixés par arrêtés du Ministre chargé de l’Elevage.
OPJ
MINISTERE DE L’ELEVAGE
-----------------------
DECRET N° __________
fixant les missions de contrôle et d’inspection des docteurs
vétérinaires et des zootechniciens, ainsi que les modalités de transaction
Vu la Constitution ;
Vu le Code pénal malagasy ;
Vu le Code de procédure pénale malagasy ;
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar ;
Vu la loi n°2004-007 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances ;
Vu la loi n° 2011-014 du 28 décembre 2011 portant insertion dans l’ordonnancement
juridique interne de la Feuille de Route signée par les acteurs politiques malgaches le 17
septembre 2011 ;
Vu le décret n° 95-291 du 18 avril 1995, modifié et complété par le décret n°96-583
du 17 juillet 1996, portant organisation de la fourrière ;
Vu le décret n°2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général sur la
comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics ;
Vu le décret n° 2006-635 du 28 octobre 2011 portant refonte de l’organisation du
Fonds de l’Elevage ;
Vu le décret n° 2011- 653 du 28 octobre 2011 portant nomination du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement de Transition d’Union Nationale ;
Vu le décret n° 2011-687 du 21novembre 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement de Transition d’Union Nationale ;
Vu le décret n° 2010-373 du 01er juin 2010, modifié et complété par le décret n°2011-
487 du 06 septembre 2011 fixant les attributions du Ministre de l’Elevage, ainsi que
l’organisation générale de son ministère ;
DECRETE :
Article premier : Le présent décret détermine les missions de contrôle et d’inspection des
docteurs vétérinaires et des zootechniciens, ainsi que les modalités de transaction.
TITRE PREMIER
DE LA QUALITE D’OFFICIER DE POLICE JUDICIAIRE
CHAPITRE I
DES OFFICIERS DE POLICE JUDICIAIRE (OPJ)
CHAPITRE II
DES ATTRIBUTIONS DES OPJ DE L’ELEVAGE
ENUMERES A L’ARTICLE 2
Article 4 : La formation militaire et judiciaire des OPJ de l’élevage est dispensée par le
Ministère de la Justice conjointement avec le Secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie.
La mise à disposition d’un local de mise en garde à vue (chambre de sûreté) fait
l’objet d’une convention entre le Ministère de l’Elevage, le Ministère de la Sécurité Intérieure
et le Secrétariat d’Etat chargé de la Gendarmerie.
Les OPJ de l’élevage sont dotés d’armes et de menottes dont l’acquisition est
supportée par le Ministère chargé de l’Elevage.
Article 5 : Avant d’entrer en fonction, les OPJ de l’élevage prêtent serment devant les
Tribunaux de première instance de leur ressort, conformément à l’article 132 du Code de
procédure pénale « de remplir avec conscience, exactitude et probité les fonctions qui leur
sont confiées, d’observer scrupuleusement les lois et règlements, de constater fidèlement les
infractions qui parviendraient à leur connaissance et de ne jamais se départir du respect dû
aux magistrats ».
Article 6 : Pendant l’exercice de leurs fonctions, les OPJ de l’élevage sont reconnaissables
par le port permanent au niveau gauche de la poitrine d’un badge paré du logo du Ministère
de l’Elevage et des sigles « OPJ » dessinés sur un fond gris foncé, et être munis d’une carte
d’officier de police judiciaire, de dimensions 130mm X 90mm, de couleur blanche barrée en
diagonale de la couleur du drapeau national, signée par le Ministre chargé de l’Elevage,
délivrée par l’administration vétérinaire ou l’administration zootechnique, et comportant les
mentions suivantes :
- les noms et prénoms de l’OPJ de l’élevage ;
- son corps dans la fonction publique ;
Les agents verbalisateurs sont tenus d’exhiber leurs cartes professionnelles, à défaut
d’uniforme, avant toutes opérations.
Article 7 : Les OPJ de l’élevage peuvent requérir, pendant l’exercice de leur mission,
l’assistance des forces de l’ordre, demander l’aide en personnel ou en matériel qui leur est
indispensable, s’ils le jugent nécessaire.
Section 1
De la recherche des infractions
Article 8 : Les OPJ de l’élevage sont autorisés à exercer des contrôles systématiques et ont
libre accès dans les établissements, les postes frontaliers et tous lieux pour s’assurer du
respect des normes d’hygiène et techniques prescrites par la loi n° 2006-030 et ses textes
subséquents.
Section 2
De la constatation des infractions
Article 9 : En cas de constatation d’une infraction en matière d’élevage, les OPJ de l’élevage
sont autorisés, en l’absence d’une autorisation judiciaire, à appliquer immédiatement les
mesures administratives prévues par l’article 74 de la loi 2006-030 du 24 novembre 2006,
selon les circonstances et la gravité des faits.
Article 10 : A cet effet, ils peuvent, sans que les listes soient limitatives :
Concernant les produits et denrées d’origine animale importés ou exportés nécessitant une
certification sanitaire :
1) saisir et détruire tout produit et denrée d’origine animale, terrestre et aquatique,
importé ou exporté, qui n’est pas conforme aux normes sanitaires prescrites par
la réglementation en vigueur ;
2) refouler, à la charge du propriétaire ou de son représentant, tout produit et denrée
d’origine animale importé qui n’a pas reçu l’autorisation d’importation délivrée par
la Direction des Services Vétérinaires ;
3) saisir et détruire tout produit et denrée d’origine animale importé non accompagné
du certificat sanitaire du pays de provenance.
Article 11 : Les mesures administratives suivantes ne peuvent être prises que par arrêté du
Ministre chargé de l’Elevage:
Article 12 : La fermeture provisoire, pour une durée ne dépassant pas deux (02) mois, peut
être prononcée par le Ministre chargé de l’Elevage sur saisine de l’OPJ ayant constaté
l’infraction à l’encontre :
CHAPITRE III
DE LA SAISIE, DES PRELEVEMENTS D’ECHANTILLONS,
DE L’ANALYSE DES ECHANTILLONS.
Section 1
De la saisie
Article 13 : Les saisies peuvent être faites par les OPJ de l’élevage, en cas de flagrant délit
de falsification, ou dans le cas où les produits sont reconnus corrompus ou toxiques après
établissement des procès-verbaux de constatation des infractions.
Article 14 : En cas d’infraction aux règlements relatifs à la circulation des produits, la saisie
peut porter sur une fraction ou sur l’ensemble du ou des colis contenant, tout ou partie, des
produits transportés illégalement.
Article 15 : Les biens saisis peuvent être laissés à la disposition du contrevenant à charge
par ce dernier, s’il ne les présente pas en nature, d’en verser la valeur estimée au procès
verbal. L’octroi de cette faculté peut être subordonné à la fourniture de toutes garanties
jugées suffisantes.
Article 16 : Les produits saisis sont placés sous scellés et envoyés au Procureur de la
République, en même temps que le procès-verbal.
Si leur envoi immédiat est impossible, ils sont laissés en dépôt à l’intéressé, ou sur
son refus, dans un lieu choisi par l’agent verbalisateur.
Section 2
Des prélèvements d’échantillons
Article 17 : Tout prélèvement comporte quatre échantillons, l’un destiné au laboratoire pour
analyse, les trois autres destinés aux experts.
Article 18 : Les prélèvements doivent être effectués de telle sorte que les quatre
échantillons soient, autant que possible, identiques.
Article 19 : Tout échantillon prélevé est mis sous scellé. Les scellés sont appliqués sur une
étiquette composée de deux parties pouvant se séparer et être ultérieurement rapprochées,
à savoir :
- un talon qui ne sera enlevé que par le laborantin, après vérification du scellé. Ce
talon doit porter les indications suivantes : nature et état du produit, dénomination
sous laquelle il est mis en vente, date du prélèvement et numéro sous lequel les
échantillons sont enregistrés au moment de leur réception par le chef de service
hiérarchique dont relève l’agent verbalisateur ;
- un volant qui porte ces mêmes mentions et où sont inscrits les noms et adresse
du propriétaire ou du détenteur du produit, ou en cas de prélèvement en cours de
route, ceux des expéditeurs et des destinataires. Le volant est signé par l’agent
verbalisateur.
Article 20 : Aussitôt après avoir scellé les échantillons, l’agent verbalisateur, toujours en
présence du propriétaire ou de son représentant, doit le sommer de déclarer la valeur des
échantillons prélevés.
Cette sommation est mentionnée dans le procès-verbal ainsi que la réponse qui en
est faite. Dans le cas où l’agent verbalisateur estime que la valeur déclarée est exagérée, il
mentionne au procès-verbal son appréciation, en vue de la détermination de la valeur réelle
par son chef de service hiérarchique. Un récépissé est remis à l’intéressé.
Section 3
Des analyses d’échantillons
Article 21 : Les laboratoires pouvant être admis à procéder aux analyses sont ceux
désignés par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
Article 22 : Les laboratoires sont autorisés à employer les méthodes d’analyse qui leur
paraissent les plus appropriées à déceler les fraudes, sauf si les méthodes sont décrites en
détail par ’arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
Article 23 : Le laboratoire qui a reçu un échantillon pour analyse dresse, dans les quinze
jours de la réception, un rapport où sont consignés les résultats de l’examen et des analyses
auxquels cet échantillon a donné lieu.
Section 4
De la destruction, de la mise en fourrière,
de la confiscation et de la vente
Article 26 : Lorsque des produits sont reconnus corrompus ou toxiques, l’OPJ de l’élevage
procède à leur destruction, à leur stérilisation ou à leur dénaturation. Les opérations sont
relatées et justifiées dans le procès-verbal.
Ne peuvent être mis en fourrière que les animaux et volailles indemnes de toute
maladie infectieuse et non susceptibles d’abattage.
Article 29 : Les denrées animales ou produits d’origine animale, ainsi que tous les matériels
utilisés pour commettre l’infraction sont saisis et confisqués, à l’exception des matériels
roulants qui sont mis en fourrière.
La vente des denrées animales, des produits d’origine animale et des matériels saisis
et confisqués se fait par voie d’appel d’offres. La répartition des produits de la vente est
déterminée par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage.
CHAPITRE IV
DES PROCES VERBAUX
Article 30 : Les infractions définies par la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 sont
constatées au moyen de procès-verbaux.
- le procès-verbal de saisie ;
- le procès-verbal des échantillons ou « acte de prélèvement d’échantillons » ;
- le procès-verbal de destruction ;
- le procès-verbal de mise en fourrière.
Chaque opération est effectuée en présence d’une tierce personne âgée d’au moins
21 ans révolus, sachant lire et écrire. Le procès-verbal de chaque opération est annexé au
procès-verbal de constatation d’infraction.
Section 1
Le procès-verbal de constatation d’infraction
Dans le cas où le contrevenant n’a pas pu être identifié, le procès-verbal est dressé
contre inconnu.
Article 38 : La répartition des produits de vente des viandes et des denrées alimentaires
d’origine animale, si la destruction n’est ni décidée, ni ordonnée, est précisée par arrêté du
Ministre chargé de l’Elevage.
Les produits de la vente des médicaments saisis et confisqués sont répartis comme
suit :
Section 3
L’acte de prélèvement d’échantillons
Article 39 : Tout prélèvement donne lieu séance tenante à la rédaction, sur un imprimé
modèle, d’un procès-verbal dit « acte de prélèvement d’échantillons ».
Les scellés apposés sur les étiquettes sont reproduits sur l’acte de prélèvement
d’échantillons.
TITRE II
DE LA TRANSACTION
Article 40 : Le procès-verbal de constatation d’infraction est suivi d’un règlement par voie
administrative ou par voie judiciaire.
CHAPITRE I
DES REGLES SUR LA TRANSACTION
Article 41 : La transaction n’est pas un droit. Son octroi dépend de l’appréciation souveraine
du Ministre chargé de l’Elevage.
Article 42 : La transaction n’est recevable que sur demande écrite du prévenu adressée au
Ministre chargé de l’Elevage dans un délai de quinze jours à compter de la date du procès-
verbal de constatation d’infraction.
La transaction dans les cas prévus par les articles 83 et 87 peut être déléguée, par
voie réglementaire, et selon le cas, soit au Directeur chargé des Services Vétérinaires, soit
au Directeur chargé des Ressources Animales.
Celle dans les cas prévus par les articles 80, 81, 82 et 84 de la même loi peut être
déléguée dans les mêmes formes que ci-dessus, et selon le cas, soit au Chef du Service
Vétérinaire Régional, soit au Chef de Service Régional chargé des Ressources Animales.
CHAPITRE II
DE L’ASSIETTE DE LA TRANSACTION
Article 45: Les biens confisqués sont évalués au prix de leur acquisition. Le produit de la
transaction consentie sur ces biens s’ajoute au produit de la transaction sur les amendes.
Article 46 : La transaction consentie doit être consignée dans un acte appelé « acte de
transaction ».
Sous peine de nullité, l’acte de transaction doit préciser les termes de l’article 91 de la
loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006, selon lesquels « Le paiement doit être effectué dans
un mois à compter de ................. (date de notification de l’acte) sous peine de déchéance.
La déchéance emporte continuation des poursuites ».
CHAPITRE III
DE LA REPARTITION DES PRODUITS DE LA TRANSACTION
Article 50 : Les produits des transactions sur les amendes sont répartis comme suit :
- 20% au profit du Budget Général,
- 80% au profit du compte de commerce n°3.02.41 0.300.1 intitulé « Fonds de
l’Elevage ».
Article 51 : A chaque opération, les OPJ de l’Elevage ont droit à une indemnité dont le taux
et le montant sont déterminés par arrêté du Ministre chargé de l’Elevage et imputable au
Fonds de l’Elevage sur la rubrique dépenses « Indemnités liées à la fonction » compte 6032
. Il en est de même pour les greffiers de la juridiction ayant participé à la procédure si celle-
ci a été déjà saisie. De même, les OPJ de droit commun qui ont participé à toute opération
ayant abouti à une transaction ont droit à une indemnité au même taux que les OPJ de
l’élevage.
L’arrêté précise en outre le décompte des frais et taxes, l’agent liquidateur, ainsi que
les pièces justificatives de versement.
Article 53 : Aucune transaction ne peut avoir lieu en cas de récidive aux infractions prévues
par les articles 81, 84 et 88 de la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006, et en cas de refus
de visite, d’acte de rébellion, de voies de fait, injures, outrages et menaces contre les
officiers de police judiciaire chargés de la constatation des infractions.
TITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 54 : Sous peine des sanctions visées à l’article 378 du Code pénal, les OPJ de
l’Elevage énumérés à l’article 2 du présent décret sont tenus au secret professionnel, sauf
dans les cas prévus par la législation en vigueur.
Article 56 : Une commission ad hoc impliquant tous les Ministères visés peut être créée en
cours de route en cas de problèmes de coordination rencontrés.
Article 57 : Faute d’être réclamée par son propriétaire six mois à compter de la date de la
transaction, ou dans le délai de six mois à compter du jour où le jugement a acquis l’autorité
de la chose jugée, la partie confisquée de la saisie est réputée propriété de l’Etat.
Fait à Antananarivo, le
Général de Division
RANDRIANAZARY
ANNEXE 1
Modèle de badge de l’OPJ de l’élevage
Boutonnière
Logo MINEL
OPJ
__________________________________________________________________________
ANNEXE 2
Modèle de Procès-verbal de constatation d’infraction
__________________________________________________________________________
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana
--------------------------
CLOTURE DU PROCES-VERBAL
-----------------------------
Les faits relatés ci-dessus constituant une infraction prévue et punie par l’article 84 de la loi n°2006-
030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar, nous avons déclaré au nommé
RANDRIA que nous en dressions procès-verbal.
_________________________________________________________________________________
DRESSE EN DEUX ORIGINAUX
--------------------------
Le premier : ________________________ au Parquet d’Antananarivo
Le deuxième : ______________________ à l’Officier du Ministère Public territorialement compétent
(Signature) (Signature)
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
-----------------------
Vu la Constitution ;
Vu la loi modifiée n°93-005 du 26 janvier 1994 portant orientation générale de la
politique de décentralisation ;
Vu la loi modifiée n°94-007 du 26 avril 1995 relatif aux pouvoirs, compétences et
ressources des Collectivités Territoriales Décentralisées ;
Vu la loi modifiée n°94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation,
au fonctionnement et aux attributions des collectivités territoriales décentralisées ;
Vu la loi n°2004-001 du 17 juin 2004 relative aux Régions ;
Vu la loi n°2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar ;
Vu l’ordonnance modifiée n°60-111 du 29 septembre 1960 relative au village et à
l’habitat rural ;
Vu l’ordonnance n°62-001 du 10 juillet 1962 fixant des mesures de police
administrative contre les voleurs de bœufs ;
Vu l’ordonnance complétée et modifiée n°75-019 du 23 août 1975 relative à la
répression des vols de bœufs ;
Vu le décret n°70-348 du 23 juin 1970 rendant obligatoire la vaccination annuelle
contre le charbon ;
Vu le décret n°92-283 du 26 février 1992 relatif à l’exercice de la médecine
vétérinaire ;
Vu le décret n°94-608 du 28 septembre 1994 relatif à la participation active de la
population rurale à la sécurité locale et à la lutte contre les vols de bœufs ;
Vu le décret modifié n°95-291 du 18 avril 1995 portant organisation de la fourrière ;
Vu le décret n°2004-859 du 17 septembre 2004 fixant les règles relatives à
l’organisation, au fonctionnement et aux attributions des Régions en application des
dispositions transitoires de la loi n°2004-001 du 17 juin 2004 relative aux Régions ;
Vu le décret n°2005-012 du 11 janvier 2005 portant création des Districts et des
Arrondissements administratifs ;
ARRETENT :
Article 2 : Chaque bovidé en transaction doit faire l’objet de délivrance d’une fiche
individuelle de bovin dans sa localité de provenance avant le déplacement de l’animal, et
accompagné du passeport, du complément de passeport du bovin.
La fiche individuelle de bovin doit être mise à jour toutes les fois que le bovin change de
propriétaire.
L’animal en transaction s’entend de tout animal ayant fait l’objet d’une transaction
commerciale, rituelle ou toute autre forme et déplace hors de la Commune où la vente a eu
lieu.
Elle doit accompagner l’animal en transaction tout au long de ses déplacements et porter
mention des propriétaires successifs jusqu’à l’abattage.
Celles-ci seront remises aux Chefs d’Arrondissements de leur ressort suivant un ordre de
sortie correspondant pour être délivrés aux éleveurs et commerçants.
Le Chef de District, à son tour, est tenu de rendre compte périodiquement au Chef de
Région des activités des Chefs d’Arrondissement de son ressort, en matière de bovidé.
Toute impression ainsi que tout approvisionnement des fiches individuelles de bovins et
autres documents de bovidés relèvent de la compétence exclusive de l’Imprimerie Nationale.
Ces documents sont détruits à partir de la sixième année en présence d’une Commission
présidée par le Chef de District et composée du Chef d’Arrondissement, du vétérinaire
sanitaire ou des agents de l’Etat en charge de l’Elevage de la Commune concernée, des
représentants de la Commune et des éléments des Forces de l’ordre compétents.
Article 10 : Le primata de la fiche individuelle de bovin est délivré pour une durée de validité
de cinq (5) ans. Après ce délai, un duplicata peut être délivré sur présentation de l’ancienne
fiche.
Toutefois, un duplicata peut également être délivré avant ce délai pour usure selon la même
modalité.
Ces éléments sont ainsi habilités à contrôler la conformité de la fiche individuelle de bovin au
cahier de contrôle (bokin’omby).
TITRE II
DE LA BOUCLE D’OREILLE
Article 12 : Il est institué sur tout le territoire national un système codifié d’identification des
bovins basé sur la fixation d’une boucle préalablement numérotée sur l’oreille gauche de
chaque bovin.
Ladite boucle d’oreille sert à assurer la traçabilité de bovin tout au long de sa vie, de ses
déplacements et à l’abattage.
Article 13 : La boucle d’oreille comporte de manière pré-imprimée sur sa face visible le code
MG, un numéro d’ordre de 8 chiffres et le code Région. La face cachée est laissée vierge de
toute inscription pré-imprimée.
Article 14 : Les poses de boucles d’identification sont faites sur les lieux d’origine (ou
Commune d’origine) au départ. Le bouclage des bovins au niveau du marché à bestiaux est
interdit.
Article 15 : La boucle rivetée sur l’oreille gauche de chaque bovin a des caractéristiques
techniques qui seront précisées par arrêté.
Article 16 : Sont habilités à fixer la boucle codifiée à l’oreille gauche du bovin lors de sa
première vaccination anti-charbonneuse les vétérinaires mandataires privés inscrits
régulièrement à l’Ordre National des Docteurs Vétérinaires de Madagascar ou, le cas
échéant, les agents de l’Etat en charge de l’Elevage, après vérification des documents des
bovidés concernés.
Les boucles d’oreilles sont incinérées à partir de la sixième année en présence d’une
Commission présidée par le Chef de District et composée du Chef d’Arrondissement, du
vétérinaire sanitaire ou les agents de l’Etat en charge de l’Elevage de la Commune
concernée, des représentants de la Commune et des éléments des forces de l’ordre
compétents.
---------------------- -------------------
------------------------- ----------------------
--------------------- LA GENDARMERIE
------------------------
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE,
LE MINISTRE DE L’INTERIEUR,
LE MINISTRE DES FORCES ARMEES,
LE MINISTRE DE LA SECURITE INTERIEURE,
LE MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET,
LE MINISTRE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA
DECENTRALISATION,
LE MINISTRE DU COMMERCE,
LE SECRETAIRE D’ETAT CHARGE DE LA GENDARMERIE,
Vu la Constitution ;
Vu l’ordonnance modifiée n°60-106 du 27 septembre 1960 relatif à la répression des vols de
bœufs ;
Vu la loi modifiée n°93-005 du 26 janvier 1994 portant orientation générale de la politique de
décentralisation ;
Vu la loi modifiée n°94-007 du 26 avril 1995 relative aux pouvoirs, compétences et ressources
des Collectivités territoriales décentralisées ;
Vu la loi modifiée n°94-008 du 26 avril 1995 fixant les règles relatives à l’organisation, au
fonctionnement et aux attributions des Collectivités territoriales décentralisées ;
Vu la loi n°2004-001 du 17 juin 2004 relative aux régions :
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’élevage à Madagascar ;
Vu l’ordonnance modifiée n°60-111 du 29 septembre 1960 relative au village et à l’habitat
rural ;
Vu l’ordonnance n°62-001 du 10 juillet 1962 fixant les mesures de police administrative contre
les voleurs de bœufs ;
ARRETENT :
CHAPITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article 3 : Est considérée comme acheteur professionnel de bovins toute personne physique
qui pratique l’achat de bovins et procède à la revente de ces bovins à des fins de profit.
Le renouvellement d’une carte se fait dans la même forme que la délivrance initiale.
Toute carte non renouvelée au-delà de sa date de validité est réputée caduque.
CHAPITRE II
DELIVRANCE ET GESTION DE LA CARTE PROFESSIONNELLE
D’ACHETEUR DE BOVINS, DE LA CARTE D’INTERMEDIAIRE
ET DE LA CARTE DE CONVOYEUR/CONDUCTEUR DE TROUPEAUX
Article 13 : Un registre des cartes professionnelles des acheteurs de bovins est établi pour
chaque région par le Chef de Service Régional chargé de l’Elevage.
CHAPITRE III
DES CONDITIONS D’UTILISATION DES CARTES
Article 16 : En dehors des cas prévus à l’article 8 du présent arrêté, aucune transaction de
bovin ne peut être effectuée par toute personne non titulaire de la carte professionnelle
d’acheteur de bovin.
Article 18 : En cas de perte ou d’usure de la carte, il peut être délivré par le Chef de Service
Régional chargé de l’Elevage, à la demande du titulaire, un certificat provisoire d’acheteur
professionnel de bovins, d’intermédiaire ou de convoyeur/conducteur de troupeaux, dont le
modèle est visé en annexe 4, en attendant la délivrance du duplicata de la carte.
CHAPITRE IV
DE LA CONCLUSION DE LA VENTE DE BOVINS
Article 20 : Tout bovin en transaction doit être accompagné de sa fiche individuelle prévue
par l’article 2 de l’arrêté interministériel n°12.880/2007 du 03 août 2007 relatif à
l’identification des bovins en transaction, objet d’élevage ou soumis au système de zonage.
Section 1
De l’acte de vente de bovidés
Sous peine de nullité, toute conclusion de vente ou d’achat de bovin, quelle que soit
la destination réservée à l’animal, doit être matérialisée par un acte de vente de bovins signé
par le propriétaire vendeur et l’acheteur, par deux (02) témoins au moins choisis par le
vendeur et l’acheteur, et légalisé auprès du chef d’arrondissement administratif de la
commune du lieu d’achat.
2) concernant l’acheteur :
- les noms et prénoms ;
- le numéro, la date et le lieu de délivrance de la carte d’identité nationale ;
- le numéro de la carte professionnelle (en cas d’acheteur professionnel de bovidé) ;
- la patente, le numéro statistiques et le NIF ;
- adresse : Fokontany, Commune, District, Région ;
- Contact : n° téléphone ou autres
3) concernant l’animal :
- nombre de bœufs vendus ;
- la dénomination du marché contrôlé de bovidés ;
- le(s) numéro(s) de la (des) fiche(s) individuelle(s) de(s) bovin(s) ;
- le montant (prix de vente total en ariary) ;
- le montant des avances perçues en ariary ;
- le reste à payer (en ariary) ;
- la date du paiement ;
- date et lieu de conclusion de la vente ;
- date prévue pour dernier paiement.
L’acte de vente de bovins, en modèle recto verso, est indiqué en annexe 5 du présent
arrêté.
Les imprimés des actes de vente de bovins sont à récupérer par le propriétaire
vendeur de bovins auprès du Chef de Service Régional chargé de l’Elevage contre le
paiement de deux cents ariary (Ar 200) par acte de vente de bovins (en recto verso) pour
les photocopies.
Article 23 : L’acte de vente de bovins est rédigé en trois exemplaires originaux, dont :
- un pour le vendeur ;
- un pour l’acheteur, accompagné de la (des) fiche(s) individuelle(s) du (des)
bovin(s) vendu(s) ;
- un pour archive auprès du chef d’arrondissement administratif.
En cas de paiements échelonnés, chaque paiement effectué doit être porté sur les
actes de vente de bovins par les parties. Toutes les inscriptions portées sur les trois (03)
actes de vente originaux doivent être identiques.
Les visas sont apposés à titre gratuit, sauf pour les frais administratifs
d’enregistrement d’usage.
Article 25 : L’acte de vente de bovins, rempli en bonne et due forme, peut servir de preuve
devant le tribunal en cas d’éventuel différend sur le paiement du montant convenu.
Est nul et non avenu l’acte de vente de bovins signé entre le propriétaire vendeur et
l’intermédiaire ou le convoyeur/conducteur de troupeaux.
Section 2
Du livre journal de commerce pour l’achat de bovins
Article 27 : L’acheteur de bovins titulaire d’une carte professionnelle délivrée par le Chef de
Service Régional chargé de l’Elevage doit être patenté, avoir une carte statistique et détenir
un numéro d’identification fiscale ou NIF.
Article 28 : Tel qu’il est prévu par les dispositions de l’article 28 du décret n° 2005-503 du 26
juillet 2005, l’acheteur professionnel de bovins doit tenir un livre journal de commerce
réservé à l’achat de bovins.
Le livre journal de commerce, fourni par l’acheteur professionnel de bovins, peut être
formé par un simple cahier d’au moins 100 pages, cotées et paraphées feuillet par feuillet
par le Chef de Région ou le Chef de District du lieu de la patente.
Les détails du livre journal de commerce pour achat de bovins sont portés en annexe
6 du présent arrêté.
Article 30 : Avant tout visa de l’acte de vente, le livre journal de commerce pour achat de
bovins doit être présenté à chaque transaction par l’acheteur professionnel de bovins au chef
d’arrondissement administratif du lieu d’achat en vue du contrôle des opérations qui y sont
mentionnées.
Article 31 : Les données du livre journal de commerce pour achat de bovins doivent être
conformes avec les informations inscrites dans les Fiches individuelles de bovins et les actes
de vente de bovins.
CHAPITRE IV
DES SANCTIONS ADMINISTRATIVES
Article 32 : Sans préjudice de la nullité de la vente conclue, le retrait provisoire dans un délai
de trois (03) mois de la carte professionnelle d’acheteur de bovins peut être décidé en cas
de :
- achat de bovins en dehors du marché contrôlé de bestiaux ;
Article 37 : Les cartes ayant fait l’objet de retrait sont déposées auprès du Chef de Service
Régional chargé de l’Elevage pour enregistrement dans le registre régional des cartes
professionnelles d’acheteurs de bovins.
CHAPITRE V
DES DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 39 : Une sensibilisation par voie d’affichage et diffusion radiotélévisée est réalisée
avant l’application du présent arrêté.
Article 40 : Une année après l’entrée en vigueur du présent arrêté, la carte professionnelle
d’acheteur de bovins, la carte d’intermédiaire et la carte de convoyeur/conducteur de
Le Ministre de l’Elevage
MAHARANTE R. Jean de Dieu
Le Ministre de l’Intérieur
JEAN
Le Ministre du Commerce
MAHAZOASY Freddie
ANNEXE 1
MODELE DE CARTE PROFESSIONNELLE D’ACHETEUR DE BOVINS
Recto :
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
MINISITERAN’NY FIOMPIANA
------------------
KARATRY NY MPIVIDY OMBY MATIANINA
Anarana:
Fanampiny:
CIN N° sy daty:
tao: SARY
Fonenana:
N° patanty: N° statistika:
NIF:
Fikambanana:
Faritra iasàna: (Sonian’ny tompon-karatra)
Verso :
Manan-kery hatramin’ny:
Natao teto , ny
NY LEHIBEN’NY SAMPANDRAHARAHAM-PARITRA
MIADIDY NY FIOMPIANA
(Sonia sy anarana ary fitombo‐kasem‐panjakana)
ANNEXE 2
MODELE DE CARTE D’INTERMEDIAIRE
Recto
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
MINISITERAN’NY FIOMPIANA
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
FOIBEM‐PITONDRANA IRAISAM‐PARITRA MOMBA NY FIOMPIANA
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
KARATRY NY MPANAO IRAKELY
Anarana:
Fanampiny:
CIN N° sy daty: SARY
tao:
Fonenana:
Fikambanana:
Faritra iasàna:
(Sonian’ny tompon-karatra)
Patron mpampiasa
Anarana:
N° karatra maha-mpividy omby:
Verso :
ITY KARATRA ITY DIA NATOKANA HO AN’NY TOMPONY IRERY IHANY
(TSY AZON’OLON-KAFA AMPIASAINA)
Manan-kery hatramin’ny:
Natao teto , ny
NY LEHIBEN’NY SAMPANDRAHARAHAM-PARITRA
MIADIDY NY FIOMPIANA
(Sonia sy anarana ary fitombo‐kasem‐panjakana)
ANNEXE 3
MODELE DE CARTE DE CONVOYEUR/CONDUCTEUR DE TROUPEAUX
Recto
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
MINISITERAN’NY FIOMPIANA
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
FOIBEM‐PITONDRANA IRAISAM‐PARITRA MOMBA NY FIOMPIANA
‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐
KARATRY NY MPITATITRA/MPANDROAKA OMBY
Anarana:
Fanampiny:
CIN N° sy daty: SARY
tao:
Fonenana:
Fikambanana:
Faritra iasàna:
(Sonian’ny tompon-karatra)
Verso :
ITY KARATRA ITY DIA NATOKANA HO AN’NY TOMPONY IRERY IHANY
(TSY AZON’OLON-KAFA AMPIASAINA)
Manan-kery hatramin’ny:
Natao teto , ny
NY LEHIBEN’NY SAMPANDRAHARAHAM-PARITRA
MIADIDY NY FIOMPIANA
(Sonia sy anarana ary fitombo‐kasem‐panjakana)
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
------------------------------
MINISITERAN’NY FIOMPIANA
----------------------
Anarana : ……………………………………………………………………………
Fanampiny : ………………………………………………………………………..
Teraka tamin’ny :…………………………………………. tao…………………………………..
Laharan’ny karatra maha-mpividy omby/mpanao irakely/mpitatitra/mpandroaka omby teo
aloha :
……………………………………………………………………………………………………. ;
N° CIN : …………………………………………….. tamin’ny
………………………………………..
tao …………………………………………………….
FARITRA:
DISTRIKA:
FOKONTANY:
NY LEHIBEN’NY SAMPANDRAHARAHAM-
PARITRA
MIADIDY NY FIOMPIANA
(Sonia sy anarana ary fitombo‐kasem‐panjakana)
1
Ity taratasy fanamarinana ity dia natokana ho an’ny tompony irery ihany. Tokony entina rehefa mividy omby, na
manelanelana varotr’omby, na mandroaka omby, ary averina any amin’ny Lehiben’ny SRRA rehefa azo ny
karatra vaovao.
2
Tsipiho izay tsy izy
1- Tompon’omby mpivarotra:
Anarana sy Fanampin’anarana:
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
N° Kara-panondro: …………………………………………………………………………………….
tamin’ny ………………………………………. tao:……………………………………………………
Duplicata tamin’ny ……………………………………tao ……………………………………………
Adiresy: …………………………………………………………………………………………………
Fokontany: ………………………………………….. Kaominina: ………………………………….
Distrika: ……………………………………….. Faritra: …………………………………………….
Anton’asa : ……………………………………………………………………………………………
2- Mpividy omby
Anarana sy Fanampin’anarana:
…………………………………………..……………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
.
N° Kara-panondro: …………………………………………………………………………………….
tamin’ny ………………………………………. tao:……………………………………………………
Duplicata tamin’ny ……………………………………tao ……………………………………………
Adiresy: …………………………………………………………………………………………………
Fokontany: ………………………………………….. Kaominina: ………………………………….
Distrika: ……………………………………….. Faritra: …………………………………………….
Anton’asa: ……………………………………………………………………………………………
VERSO
3- Omby:
N° FIB:
……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………….................................................................
....................................................................................................................................................
....................................................................................................................................................
Natao tao ny
Vavolombelona Vavolombelona
(Sonia)
ANNEXE 6
BOKIM-BAROTRA FIVIDIANANA OMBY
VOLANA: ___________________
(L na V) (@ Ariary)
001
002
003
ABATTAGE
MINISTERE DE L’ELEVAGE
----------------------
ARRETE N° 35.744/2010
règlementant l’abattage de femelles et de jeunes animaux
de l’espèce bovine de race locale et améliorée
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’Elevage à Madagascar ;
Vu l’ordonnance n° 2009-001 du 17 mars 2009 conférant les pleins pouvoirs à un
Directoire Militaire ;
Vu l’ordonnance n° 2009-002 du 17 mars 2009 portant transfert des pleins pouvoirs à
Monsieur Andry Nirina RAJOELINA ;
Vu la lettre n°79-HCC /G du 18 mars 2009 de la Haute Cour Constitutionnelle ;
Vu l’ordonnance n° 2009-012 du 18 décembre 2009 relative à la réorganisation du régime
de la Transition vers la IVème République ;
Vu le décret n° 68-272 du 11 juin 1968 règlementant l’abattage des vaches ;
Vu le décret n° 95-291 du 18 avril 1995 et ses textes modificatifs portant l’organisation de
la fourrière ;
Vu le décret n° 98-1030 du 09 décembre 2008 portant règlementation de l’abattage de
femelles zébus domestiques et de jeunes animaux de l’espèce bovine et de race locale ;
Vu le décret n° 2005-503 du 26 juillet 2005 relatif au recensement, à l’identification, à la
circulation et à la commercialisation des bovidés ;
Vu le décret n° 2009-1388 du 20 décembre 2009 portant nomination du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2010-360 du 24 mai 2010, modifié par le décret n° 2010-759 du 117 août
2010, portant nomination des membres du Gouvernement ;
Vu le décret n° 2010-373 du 01er juin 2010 fixant les attributions du Ministre de l’Elevage
ainsi que l’organisation générale de son Ministère ;
Vu l’Arrêté n° 6766/2003 du 30 avril 2003 abrogeant les dispositions de l’Arrêté n°
9440/98 du 30 octobre 1998, et modifiant et complétant l’Arrêté n° 4864/94 du 27 octobre
1994, relatif aux conditions d’attribution et d’exercice du mandat sanitaire ;
ARRETE:
Article premier : Le présent arrêté est pris en application des dispositions de l’article 9 de la
loi n°2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’Elevage à Madagascar, et des dispositions
des décrets n° 68-272 du 11 juin 1968 règlementant l’abattage des vaches et n° 98-1030 du
09 décembre 2008 portant règlementation de l’abattage de femelles zébus domestiques et
de jeunes animaux de l’espèce bovine et de race locale ;
Article 2 : Est strictement interdit l’abattage de vache pleine, de génisse âgée de moins de
trente mois et de veau de race locale et améliorée.
Article 3 : En ce qui concerne l’abattage des vaches et des jeunes animaux, autorisé à titre
exceptionnel, prévues par les dispositions des décrets ci-dessus, on entend par :
- vache arrivée en fin de carrière de reproduction : toute vache âgée de plus de 10 ans ;
- vache reconnue stérile : toute vache présentant, après examen ou fouille rectale
conformément aux pratiques scientifiques valables, un corps jaune irréversible et
permanent, ou une inaptitude organique de reproduction ;
- femelle atteinte de maladie aigüe ou chronique : femelle atteinte de maladie incurable,
incapacité physique reconnue après examen vétérinaire par le personnel compétent et
habilité à cet effet ;
- jeunes animaux : jeunes mâles de l’espèce bovine de race laitière.
Article 5 : Tous femelles et jeunes animaux de l’espèce bovine de race locale ou améliorée,
acheminés vers les chefs –lieux de Commune urbaine où l’élevage de bovins est interdit, à
l’exception de ceux acheminés vers les marchés à bestiaux contrôlés, sont considérés
comme destinés à l’abattage.
Article 6 : En cas de non respect des dispositions du présent arrêté, il est procédé à la
saisie et à la mise en fourrière desdits animaux aux frais du propriétaire, du détenteur, du
convoyeur ou du conducteur, ou de toute personne ayant la garde ou le soin de ces
animaux, après contrôle et inspection avant l’entrée dans ces communes urbaines, ou à
l’arrivée au lieu d’abattage prévu, à la diligence des agents habilités à cet effet.
Article 7 : Tout inspecteur de viande, qu’il relève de l’administration ou qu’il soit vétérinaire
sanitaire dûment mandaté à cet effet, est astreint à l’obligation de procéder à un contre
examen ante mortem de tout femelle ou jeune animal accompagné d’une autorisation
sanitaire d’abattage à titre exceptionnel.
Article 8 : les agents habilités à effectuer tout examen sanitaire vétérinaire sur tout animal
concerné peuvent percevoir les honoraires y afférents à titre privé aux frais du propriétaire,
du convoyeur ou conducteur, ou de la personne ayant la garde et/ou le soin dudit animal de
près ou de loin.
Article 9 : Sont interdits la mise en vente, la vente, le transport et le colportage des viandes
de femelles bovines provenant d’abattage clandestin.
Article 10 : les viandes de femelles bovines provenant d’abattage irrégulier et/ou clandestin
et mises en vente en vue de la consommation sont saisies, confisquées et distribuées au
profit des œuvres caritatives et sociales si elles sont reconnues saines par l’inspecteur
sanitaire des viandes.
FEL
Autorisation payante
MINISTERE DE L’ELEVAGE
------------------
ARRETE N°___________
prescrivant le paiement de droits de délivrance sur les autorisations, les
certifications sanitaires des produits et denrées d’origine animale, sur l’octroi
d’agrément vétérinaire aux établissements relatifs à l’élevage, l’octroi d’agrément
zootechnique sur les établissements d’amélioration génétique et les
établissements de production, ainsi que les droits d’installation d’élevage.
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2000-013 du 24 août 2000 portant loi rectificative de Finances pour 2000 ;
Vu la loi organique n° 2004-007 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances ;
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’Elevage à Madagascar ;
Vu la Loi n° 2011-014 du 28 décembre 2011, portant insertion dans l’ordonnancement
juridique interne de la Feuille de Route signée par les acteurs politiques malgaches le 17 septembre
2011;
Vu l’ordonnance n° 2010-001 du 22 décembre 2010 portant Loi des Finances pour 2011 ;
Vu le décret n°92-283 du 26 février 1992 relatif à l’exercice de la médecine vétérinaire et
portant institution d’un Ordre National des Docteurs Vétérinaires ;
Vu le décret n°92-285 du 26 février 1992 sur la police sanitaire des animaux à Madagascar ;
Vu le décret n°93-844 du 16 novembre 1993 relatif à l’hygiène et à la qualité des aliments et
produits d’origine animale ;
Vu le décret n°97-1109 du 04 septembre 1997 relatif à l’agrément vétérinaire des
Etablissements divers se livrant à l’abattage d’animaux, à la conservation, la préparation, la
transformation et au transport des viandes, abats, issus et denrées alimentaires d’origine animale
destinés à la consommation humaine.
Vu le décret n°2004-041 du 20 janvier 2004 fixant le régime appliqué à l’importation et à
l’importation d’animaux, des produits et denrées animales, de plantes fourragères et denrées destinés
à l’alimentation animale ;
Vu le décret n°2006-842 du 14 novembre 2006 portant refonte de l’Organisation du Fonds de
l’Elevage ;
Vu le décret n° 2011-653 du 28 octobre 2011 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement de Transition d’ Union Nationale ;
Vu le décret n°2011-687 du 21 novembre 2011modifié par les décrets n° 2012-495 du 13 avril
2012 et n°2012-496 du 13 avril 2012 portant nomination des membres du Gouvernement de
Transition d’Union Nationale ;
er
Vu le décret n°2010-373 du 1 juin 2010, modifié et complété par le décret n°2011-487 du 06
septembre 2011 fixant les attributions du Ministre de l’Elevage ainsi que l’organisation générale de
son Ministère ;
Sur proposition conjointe du Directeur des Services Vétérinaires et du Directeur des
ressources Animales ;
ARRETE :
Article premier : Les autorisations, les certifications sanitaires des produits et denrées d’origine
animale, l’octroi d’agrément vétérinaire aux établissements relatifs à l’Elevage, l’octroi d’agrément
zootechnique aux établissements d’amélioration génétique ainsi que les installations d’élevage sont
payants et ne sont délivrés que sous réserve de la présentation des quittances de paiement des droits
y afférents au compte n° 3 02 41 0 300 1 (Fonds de l’Elevage).
Article 2 : Le montant des droits, des prestations relatives aux autorisations, certifications et
agréments cités à l’alinéa précédent est fixé par voie réglementaire.
Article 3 : Les établissements ou installations d’élevage déjà existants à la date du présent arrêté
disposent d’un délai de un (01) an pour régulariser leur situation auprès du Ministère de l’Elevage.
Fait à Antananarivo, le
Ihanta RANDRIAMANDRATO
FEL
MINISTERE DE L’ELEVAGE
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ARRETE N°____________
Relatif aux ressources du compte de commerce n° 3 02 41 0 300 1
intitulé « Fonds de l’ Elevage » au sein du Ministère de l’Elevage
LE MINISTRE DE L’ELEVAGE,
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°2000-013 du 24 août 2000 portant loi rectificative de Finances pour 2000 ;
Vu la loi organique n° 2004-007 du 26 juillet 2004 sur les lois de Finances ;
Vu la loi n° 2006-030 du 24 novembre 2006 relative à l’Elevage à Madagascar ;
Vu la Loi n° 2011-014 du 28 décembre 2011, portant insertion dans l’ordonnancement
juridique interne de la Feuille de Route signée par les acteurs politiques malgaches le 17 septembre
2011;
Vu l’ordonnance n° 2010-001 du 22 décembre 2010 portant Loi des Finances pour 2011 ;
Vu l’ordonnance n° 62-081 du 5 septembre 1962 portant statut des comptables publics ;
Vu le décret n° 92- 970 du 11 novembre 1992 portant règlement général sur l’exécution des
dépenses publiques du Budget Général de l’Etat et de la gestion des crédits de fonctionnement et
d’investissement ;
Vu le décret n°2004-319 du 09 mars 2004 modifié par le décret n° 2006-844 du 14 novembre
2006 instituant le régime des régies d’avance et de régies de recettes des organismes publics ;
Vu le décret n° 2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement général sur la comptabilité de
l’exécution budgétaire des organismes publics ;
Vu le décret n°2006-842 du 14 novembre 2006 portant refonte de l’Organisation du Fonds de
l’Elevage ;
Vu le décret n°2010-1038 du décembre portant répartition des crédits autorisés du Budget
Général 2010 entre les différentes Institutions et Départements Ministériels de l’Etat ;
Vu l’arrêté n°52014/ 2010 du 23 décembre 2010 portant ouverture de crédits au niveau du
Budget d’Exécution de la gestion 2011 du Budget Général de l’Etat pour 2010 ;
Vu le décret n° 2011-653 du 28 octobre 2011 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement de Transition d’Union Nationale ;
Vu le décret n°2011-687 du 21 novembre 2011 portant nomination des membres du
Gouvernement de transition d’Union Nationale ;
er
Vu le décret n°2010-373 du 1 juin 2010, modifié et complété par le décret n°2011-487 du 06
septembre 2011 fixant les attributions du Ministre de l’Elevage ainsi que l’organisation générale de
son Ministère ;
Vu l’arrêté n° 358 du 29 février 1960 portant instructions aux régisseurs ;
Vu l’arrêté n°8781/2004 MEFB/SG/DGDP/DB/DF du 12 mai 2004 fixant les montants de
cautionnement à fournir pour les régies de recettes des organismes publics et de l’indemnité de
responsabilité de leur régisseur ;
Vu l’arrêté n°45 640/2011 du 29 décembre 2011 portant ouverture de crédits au niveau du
Budget d’exécution de la gestion 2012 du Budget de l’Etat 2012, autorisée par la loi n°2011-015 du
28 décembre 2011 portant lois de finances pour 2012 ;
ARRETE :
Article Premier : En application de l’article 8 du décret n° 2006-842 du 14 novembre 2006
portant refonte de l’organisation du Fonds de l’Elevage, le présent arrêté détermine les
activités et fixe le montant des produits générateurs de ressources au profit du Fonds de
l’Elevage.
2- En alimentation animale :
MONTANT
Production 2% du prix de vente de la quantité
produite
Autorisation sanitaire d’importation des aliments 2% du prix FOB
destinés aux animaux
3- Animaux vivants :
MONTANT
Importation : certificat sanitaire d’importation
Transport :
• Bovin 500Ar/tête
• Ovins/Caprins 100Ar/tête
• Porcins 200Ar/tête
• Volailles 50Ar/tête
• Canin
30 000Ar/animal
• Félin
MONTANT
Autorisation sanitaire d’importation des sous produits 2% du prix FOB
d’élevage
Exportation de produits animaux, produits et denrées
d’origine animale, sous-produits d’élevage : Produits de
tannerie, Cornes de zébu, Cire d’abeilles, Engrais (GUANO), 2% du prix CAF
Poudre d’os, Farine de sang et/ou de poisson, Farine de
viande, Laines, Fibres, Poils, Cocons, Plumes d’autruches.
Produits animaux terrestres ou aquatiques pour 5% de la valeur déclarée
consommation locale
Installation 2 000 000Ar
MONTANT
Importation :
Autorisation sanitaire d’importation des
produits et denrées alimentaires d’origine 2% du prix FOB
animale
MONTANT
Legs 100% du montant
Donation 100% du montant
Dons 100% du montant
MONTANT
Autorisation sanitaire d’importation et
d’exportation des matériels génétiques 2% du prix FOB
TYPES MONTANT
Clinique vétérinaire 200 000Ar/autorisation d’installation
Pharmacie vétérinaire 150 000Ar/autorisation d’installation
Cabinet vétérinaire 100 000Ar/autorisation d’installation
Dépôt de médicaments 30 000Ar/autorisation d’installation
Mandat sanitaire
• Mandat sanitaire individuel 100 000Ar/mandat
• Mandat sanitaire collectif 200 000Ar/mandat
Analyse de laboratoire et autopsie :
• collecte de prélèvement 2000Ar/échantillon
• Autopsie (aviaires) 5000Ar/échantillon
• Autopsie (grands animaux) 10 000Ar/échantillon
• Sérologie 12000Ar/échantillon
• Bactériologie 10000Ar/échantillon
• Parasitologie 5000Ar/échantillon
TYPES MONTANT
Semi-intensif et intensif :
- bovins à viande 100 Ariary / tête
- bovins laitiers 1 000 Ar
- ovins / caprins 50 Ar
- équins 2 000 Ar
- porcins 100 Ar
- canins 2 000 Ar
- félin 2 000 Ar
- asins 500 Ar
- autruche 1 000 Ar
- volailles chair 50 Ar
- volailles ponte 50 Ar
- palmipèdes gras 50 Ar
- apicole 500 Ar / ruche
- séricicole 10 000 Ar / unité d’élevage
- hélicicole (escargot) 10 000 Ar / unité de production
- cuniculicole (lapin) 100 Ar / tête
- crocodile 1 000 Ar / tête
Fait à Antananarivo, le
Ihanta RANDRIAMANDRATO
Arrêté n° __________ du ___________ relatif aux ressources du compte de commerce n˚3 02 41
0 300 1 intitulé « Fonds de l’Elevage » au sein du Ministère de l’Elevage ..................................... 184