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ENSA de Kénitra
Travaux dirigés d’Électricité
Série 2
I/ Un anneau fin de rayon R porte une densité linéique de charges qui varie avec l'angle des
coordonnées polaires selon la loi = o cos. o une constante positive.
Calculer le potentiel et le champ au centre de l'anneau.
II/ 1- Calculer le champ et le potentiel crées, en tout point M de l'espace, par une distribution
volumique de charges, de densité uniforme , contenue entre deux sphères concentriques de rayon
R1 et R2 (R1 < R2).
2- Tracer les courbes E(r) et V(r) avec r = OM. E et V sont-ils continues ?
3- Retrouver les valeurs de E et V si R1 tend vers R2. E et V reste-ils continues ?
III/ Une demi sphère creuse de centre O et de rayon R est chargée avec une 6
densité surfacique . Calculer le potentiel électrostatique en O dans les deux 4
cas suivants :
1) = 0 = constante positive. Y
X
2) = 0 cos, où est l'angle des coordonnées sphériques.
R
IV/ Un disque plan circulaire de centre O et de rayon R porte une distribution de charges
superficielle uniforme de densité .
1) Déterminer directement le potentiel électrostatique V(z), en un point M, de l'axe de révolution du
disque, repéré par sa distance z au centre O (prendre seulement les points M ayant z > 0).
2) En déduire le champ E(z).
V/ Un dipôle électrique de moment dipolaire p qai est constitué de deux charges ponctuelle -q et
+q placées dans le vide aux points A et B de l'axe OX de part et d'autre de O. La distance AB = a.
Un point M éloigné des charges est repéré par ses coordonnées polaires r et .
1- Calculer V(M).
2- En déduire le module et l'orientation du champ électrostatique au point M.
Le dipôle est maintenant placé dans un champ extérieur uniforme E0 orienté suivant l'axe OX. Le
potentiel de ce champ est nul à l'origine O
3- Donner l'expression du potentiel électrostatique au point M.
4- Quelles sont les surfaces équipotentielles V = 0
M. Chafik 1
2019/2020
ENSA de Kénitra
1 dq
4 0 R
2
cos i sin j cos i sin j -
- +
+
- u1
+
dE
1 dq
4 0 R
2
2 cos i
2 dl
4 0 R 2
cos i -
- dE
2
+
+
- + X
- +
=> E est porté par OX et il est opposé à i - dE 1 +
dl = Rd, la seule variable dans cette expression est . -
u2
- +
+
20 1 20 1 1 cos 2 20 1 2 sin 2
4 0 R 0 4 0 R 0
E cos d i
2
d i i
2 4 0 R 4 0
2 0 1 0 1
E i Soit E i
4 0 R 2 4 0 R
II/ 1- En un point M de l’espace le champ est radial et il est constant sur tous les points ayant la
1
même distance r de O. E dS dv S étant la surface de Gauss et v le volume chargé inclus
S
0 v
dans S.
► Si r > R2, E 4 r
2 4
R 2 R 1 soit E
3 3
R2 3 R13 1
0 3 3 0 r2
M. Chafik 2
4 3 r 3 R 31
► Si R2> r > R1, E 4 r 2 r R 31 soit E
0 3 3 0 r2
r 2 R1
3
E gradV <=> V Edr C1
3 0 2 r
Détermination de C1 et C2
R12 R13
Quand M est à la distance R1 de O : lim V ( r ) lim V ( r ) . Soit C 2 C1
r R1 r R1 3 0 2 R1
R22 R13 R23 R13 1
A la distance R2 de O : lim V ( r ) lim V ( r ) . Soit C1
r R2 r R2 3 0 2 R2 3 0 R2
=> C1
3 2
2 3 0
R2 et donc C 2
3
2 3 0
2
R2 R1
2
On regroupe les résultats dans le tableau :
2-
E
R1 R2 r
R1 R2
M. Chafik 3
V
r
R1 R2
Le champ et le potentiel sont des fonctions continues à la traversée d’un volume chargé.
Q
3- Si R1 tend vers R2, on obtient une seule sphère chargée en surface de distribution :
4R 2
Deux cas uniquement sont possibles r < R et r > R. On peut réappliquer le théorème de Gauss ou
directement remplacer par son expression en fonction de la charge.
R2 1 R2 1
r>R E V
0 r2 0 r
R
r<R E=0 V
0
III/
Une charge ponctuelle dq contenue dans dS crée au point O un potentiel élémentaire :
1 dq 1 dS
dV
4 0 R 2 4 0 R
Le potentiel crée par l’ensemble des charges de S est alors
1 dS
V
4 0 S R
= 0 :
0 0R
V S
4 0 R 0
2 = 0 cos :
cos dS
V 0 . En coordonnées sphériques dS = R2sin d d.
4 0 S R
M. Chafik 4
0 0R 2 2
V R cos sin d d cos sin d 0 d
4 0 S 4 0 0
Or sin2 = 2 cos sin, d’où :
0R 1 2 2
0R
V 0 sin 2 d 0 d
4 0 2 4 0
Z
d d R d 2
V d z
4 0 S 2 z 2 4 0 0 2 z 2 0 r
R 2 z 2 2 2 2 2 O Y
V d R z z 2
4 0 0 0 4 0
2 2 2
dq
Soit : V R z z avec z > 0. X
2 0
dV
2- E gradV donne E car point M le vecteur champ E est porté par OZ.
dz
Tout calcul fait, nous aurons donc :
d'où E= 1 - z k sachant que z > 0
20 2
R + z2
z
k avec z > 0
E 1
2 0 2
R z 2
M. Chafik 5
V/ 1-
E
r = OM = OH + HM E Er
r1 = AM = AH’ + H’M e er
r2 = BM M
r >> a => ≈
H’ H
-q q
A O B
a
q 1 1 q r1 r2
V (M )
4 0 r2 r1 4 0 r1r2
a a
r1 AH ' H ' M cos r et r OH HM cos r2
2 2
a2
On en déduit : r1 r2 a cos et r1r2 r 2 cos 2 r 2
4
q a cos
Soit : V ( M )
4 0 r 2
V q 2a cos 1 V q a sin
2- E grad V => E r et E
r 4 0 r 3
r 4 0 r 3
q 1 q a
E E r2 E2 4a 2 cos 2 a 2 sin 2 3 cos 2 1
4 0 r 3
4 0 r 3
E 1
L’orientation du champ peu être définie par l’angle que fait E avec OM : tg tg
Er 2
3- Le nouveau potentiel est la somme du potentiel du dipôle et du potentiel extérieur issu de E0.
V’(M) = V(M) + V0.
E 0 E0 i et la relation E gradV donnent : V0 E 0 dx E 0 x Cte
A l’origine V0(O) = 0 => Cte = 0, d’où V0 = - E0 x. avec x = r cos.
q a cos
VTotal ( M ) E 0 r cos
4 0 r 2
q a
4- VTotal = 0 => E0 r cos 0
4 0 r
2
q a q a
=> E0 r 0 et dans ce cas r 3 , ce qui définit une sphère de rayon r et de
4 0 r 4 0 E0
2
centre O comme surface équipotentielle.
M. Chafik 6