MAZDA CX-9 GT 2008

À sa deuxième année sur le marché le CX-9 a droit à quelques modifications. La cylindrée du

V6 passe de 3,5 à 3,7 litres et la programmation de la boîte automatique à six vitesses a été
revue. Le système de quatre roues motrices sur demande est maintenant standard avec la
version GT. Dans le groupe de luxe on trouve un nouvel élément soit un système de
surveillance des angles morts. Le CX-9 est offert en versions GS et GT.

Habitacle et coffre

Faciles d’accès, les sièges avant s’avèrent très confortables grâce à leur dossier haut, leurs
bons supports latéraux et leurs dimensions généreuses qui permettent aux personnes
costaudes de se sentir à l’aise. Le conducteur jouit d’une très bonne position de conduite.
Avec le toit ouvrant, le dégagement pour la tête des personnes de grande taille est limité.

La banquette arrière étant un peu basse, le confort n’est pas au rendez-vous pour tout le
monde. Elle est divisée 60/40 et on peut déplacer longitudinalement chaque section et
changer l’angle de chaque dossier. La dernière banquette est difficile d’accès et ne convient
que pour les personnes de petite taille. Ces dernières auront cependant droit à un certain
confort et à un dégagement adéquat pour la tête et les jambes. Lorsque les deux banquettes
sont rabattues, elles forment un plancher plat mais il y a une cavité entre chaque rangée de
sièges dans laquelle un chien peut se blesser en tombant.

La capacité de l’espace de chargement est plutôt limitée, 487 litres, avec la dernière
banquette en place. Lorsque celle-ci est rabattue, la capacité devient très bonne, alors
qu’avec les deux banquettes repliées, l’espace est impressionnant avec 2 851 litres.

Commodités et sécurité

Garni de matériaux de bonne qualité, l’habitacle est très bien fini. L’insonorisation est
perfectible pour les bruits de route et de vent. Il y a de nombreux espaces de rangement,
dont une spacieuse console centrale. Malheureusement, il n’y a pas de point d’ancrage pour
accrocher un filet vertical derrière les deux premières rangées de sièges.

Les instruments et les commandes sont bien placés et presque toutes les commandes sont
éclairées le soir. Petit désagrément : pour connaître la température extérieure, il faut peser
sur un bouton chaque fois qu’on démarre le moteur. Le système de chauffage et le
climatiseur sont efficaces. Le miroir intérieur ne s’obscurcit pas automatiquement le soir ce
qui constitue une désagréable surprise dans un véhicule de ce prix tout comme l’absence
d’un afficheur de la consommation de carburant. Les gicleurs étant sous le capot, la neige et
la glace peuvent facilement les obstruer.
L’équipement de sécurité comprend six coussins gonflables, quatre freins à disque avec ABS,
l’antipatinage, l’antidérapage et de bons phares au xénon avec la GT, et offre une bonne
visibilité dans toutes les directions, sauf vers l’arrière en reculant puisqu’il est difficile de bien
évaluer les distances. Les appuis-tête avant ne montent pas tout à fait assez haut pour les
personnes de grande taille, tandis que ceux des deux dernières rangées sont trop loin de la
tête et ne montent pas assez haut.

Le système de surveillance des angles morts utilise des capteurs logés dans les ailes arrière
pour détecter la présence d’autres véhicules. Le système est un peu plus efficace que celui
qui emploie des caméras dans les miroirs extérieurs parce que son taux de détection est
supérieur et qu’il y a moins de fausses alertes.

Dans les tests du gouvernement américain, le CX-9 obtient cinq étoiles, sur cinq, pour la
protection des occupants avant en cas de collision frontale et pour celle de tous les occupants
lors d’un impact latéral. Sa résistance au capotage lui vaut quatre étoiles. L’Insurance
Institute for Highway Safety décerne au CX-9 sa meilleure cote, «bonne», pour la protection
du conducteur lors d’une collision frontale décentrée et pour celle de tous les occupants en
cas de collision latérale. Lors d’un impact arrière ce Mazda a droit à la cote «marginale», soit
la deuxième pire.

Moteur et transmission

Le nouveau V6 de 3,7 litres développe 273 chevaux (10 de plus) et 270 livres (21 de plus) de
couple. Le moteur provient de Ford, mais le système de gestion du CX-9 relève de Mazda.
L’accélération initiale demeure pratiquement la même tandis qu’une reprise de 60 à
100 km/h nécessite une demie seconde de plus probablement à cause de la nouvelle gestion
de la transmission qui veut plus favoriser la consommation d’essence en engageant le plus
rapidement possible les rapports supérieurs. Ce moteur est bien adapté au véhicule. Il monte
facilement en régime et fonctionne avec beaucoup de douceur. Même si la consommation
d’essence est meilleure qu’avec l’ancien V6, elle demeure relativement élevée avec une
moyenne de 14,5 L/100 km.

La boîte automatique à six vitesses effectue ses changements de façon presque

imperceptible, autant en montant qu’en descendant les rapports. Grâce au couple plus
généreux du moteur et à une nouvelle programmation de l’ordinateur de la transmission
cette dernière est plus stable et n’effectue presque plus de changements de vitesses à la
moindre sollicitation de l’accélérateur. Toutefois il lui arrive encore de conserver le cinquième
rapport un peu trop longtemps. On peut partir en deuxième vitesse. Le mode manuel est un
peu lent. Le système de quatre roues motrices transmet efficacement du couple aux roues
arrière lorsque les roues avant patinent.

Comportement routier

Malgré sa fermeté, la suspension est généralement très confortable. Certaines inégalités

réussissent cependant à provoquer des réactions passablement fermes avec les pneus de
20 pouces à profil 50 de la version GT. Fidèle à la tradition Mazda, le CX-9 offre une très
bonne tenue de route, surtout lorsqu’on considère qu’il s’agit d’un imposant multisegment. Il
est un peu sensible aux vents latéraux. On a l’impression de rouler dans un véhicule robuste.

La servodirection est bien calibrée, stable, précise et assez rapide. Malheureusement, elle
transmet peu de sensations de la route. Le braquage est court. En freinage d’urgence, les
freins sont puissants et ils résistent bien à l’évanouissement.
Inspection

Dans un centre de vérification technique de CAA-Québec, nous avons constaté que le dessous
est assez robuste mais dépourvu d’antirouille et les joints ne sont pas scellés. Sous le
pare-chocs avant, il y a une ouverture suffisamment grande pour permettre à des objets de
pénétrer et abîmer le refroidisseur de la servodirection et le condensateur du climatiseur.
Comme c’est souvent le cas chez Mazda, la couche de peinture est un peu mince. C’est une
chaîne qui entraîne les arbres à cames.

Conclusion

Avec son moteur développant plus de couple et la nouvelle programmation de la

transmission, le CX-9 2008 se montre un peu moins assoiffé surtout en conduite urbaine.
Malgré tout elle demeure encore élevée. Le CX-9 est spacieux, polyvalent et agréable à
conduire. Les conducteurs plus sportifs apprécieront la version GT, qui réagit toutefois plus
fermement sur les surfaces inégales à cause de ses pneus à profil 50 qui sont chers à
remplacer.

POUR : habitabilité, confort à l’avant, polyvalence, transmission très douce, comportement

routier, chauffage efficace.

CONTRE : insonorisation perfectible, gicleurs sous le capot, accès à la dernière banquette,

consommation élevée, appuis-tête arrière à revoir, grande ouverture sous le pare-chocs
avant.

MAZDA CX-9 2008

Moteur : V6, 3,7 litres, 24 soupapes

Puissance : 273 ch à 6 250 tr/min
Couple : 270 lb-pi à 4 250 tr/min
Transmission : automatique 6 vitesses
Suspension : indépendante/indépendante
Freins : disques/disques
Empattement : 287,5 cm
Longueur : 507,4 cm
Largeur : 193,6 cm
Hauteur : 172,8 cm
Poids : 1 959 à 2 056 kg
Pneus : 245/60R18; 245/50R20
Capacité maximale de remorquage : 1 588 kg
Coussins gonflables : deux à l’avant, deux latéraux, deux rideaux

Consommation de carburant avec la version 4X4

Selon Ressources naturelles Canada :
Ville : 14 L/100 km (20 mi/gal) Route : 9,7 L/100 km (29 mi/gal)
Pendant l’essai :
14,5 L/100 km (19,5 mi/gal) Température : 2 °C à 23 °C

Émissions de CO2 : 5 760 kg/20 000 km

Capacité du réservoir : 76 litres

Type de carburant : essence régulière

Accélération :
0-100 km/h : 8,4 secondes 60-100 km/h : 6,3 secondes

Concurrents : Buick Enclave, Chrysler Pacifica, Ford Taurus X, GMC Acadia, Honda Pilot,
Hyundai Veracruz, Mitsubishi Endeavor, Nissan Murano, Saturn Outlook, Subaru Tribeca,
Toyota Highlander

Garanties :
‚ Véhicule complet : 3 ans/80 000 km
‚ Groupe motopropulseur : 5 ans/100 000 km
‚ Rouille de surface : 3 ans/80 000 km
‚ Perforation : 5 ans/kilométrage illimité
‚ Antipollution : 3 ans/80 000 km sur tout. 8 ans/128 000 km sur le
convertisseur catalytique, le module de commande électronique, le dispositif de
diagnostic de bord.

Prix de pièces d’origine :

‚ Pare-chocs arrière : 745 $
‚ Disque de freins avant : 124 $
‚ Plaquettes de frein : 120 $
‚ Silencieux : 485 $
‚ Aile avant : 297 $

Prix des versions :

‚ GS : 39 995 $
‚ GT : 46 825 $

Principales options :
‚ Toit ouvrant : 1 000 $ (GS)
‚ Système 4X4 : 2 000 $ (GS)
‚ Groupe de luxe : 1 895 $ (GT)
‚ Système de navigation : 3 875 $ (exige le groupe de luxe) GT
‚ Système de divertissement : 1 520 $ (exige les groupes de luxe et de
navigation) (GT)

Prix du véhicule essayé : 53 115 $

Frais de transport/préparation : 1 535 $

Nombre de concessionnaires : Québec : 53 Canada : 159

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