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Réalisé par :
• Aboubacar mata Conde
• Michael djekadobe
• Frezer Lemi Alfred Pitia Encadré par :
Pr A. Lamhamdi
CONCLUSION ............................................................................................................................11
SOURCES ...................................................................................................................................11
INTRODUCTION
Depuis longtemps, l’eau a été utilisée pour le nettoyage des villes et de ses habitants. Sous
l’Ancien Régime, des porteurs d’eau ´étaient chargés de son transport jusqu’aux habitants.
L’eau utilisée n’est plus potable ; elle s’est chargée de différentes impuretés solides ou
dissoutes. Le rejet de ces eaux, dites ”usées” dans l’environnement est source de pollutions.
Avec l’augmentation constante de la population des zones urbanisées s’est posé le problème
de l’évacuation et du traitement des eaux usées. Dès 1790, les communes sont responsables
de la salubrité de leurs eaux. En 1964 les lois sur l’eau qui imposent l’implantation des stations
d’épuration et la création des agences de l’eau pour garantir la qualité de l’eau rejetée dans le
milieu naturel. Toute collectivité locale de plus de 2 000 habitants doit alors disposer d’une
installation de collecte et de traitement des eaux usées. Aujourd’hui, 55 % du coût de l’eau
représente le prix de son assainissement. Il existe deux types de procédés de traitement : les
filières intensives constituées par les stations d’épuration ”classiques” et les filières extensives
dont fait partie le lagunage. Les techniques d’épuration ´élaborées ont un coût qui peut être
élevé pour de petites communes par exemple. D’un autre côté, la tendance actuelle est à
encourager les initiatives en faveur du développement durable. De cette manière, on
comprend que les techniques de lagunage soient apparues et aient continue à se
d´développer. Actuellement, il existe plusieurs sites de lagunage. Dans quel contexte elle a vu
le jour ? Comment fonctionne une station par lagunage ? Quels ont été les impacts de la
station sur la vie des habitants à l’alentour ? Quel bilan peut-on en tirer sur les avantages et
inconvénients de ce mode de traitement des eaux usées ? Ce travail nous a permis dans un
premier temps de découvrir comment se décider l’implantation de ce type de station et
comment procède les communes pour mettre en place cet aménagement. Ce processus
prenant place sur plusieurs dizaines d’années est un exemple de conciliation entre les
préoccupations écologiques et les contraintes de l’urbanisme. Dans la seconde partie, nous
nous sommes concentrés sur l’aspect technique de la station en mettant en évidence la
présence des étapes principales dans le traitement de l’eau usées : le prétraitement et le
traitement biologique permettant d’obtenir une eau de type ”eau épurée”. Enfin nous avons
constaté que la station de lagunage est parfaitement intégrée au projet urbain et rural.
DEFINITION DE LAGUNAGE
Le lagunage ou marais artificiel est une technique naturelle d’épuration des eaux fondée sur la
déseutrophisation (processus inverse, le remède, de l'eutrophisation d'un milieu biologique
aquatique comme un écosystème. La réduction de l'eutrophisation implique l'emploi de
solutions durables dans le temps, avec une dépollution du biotope (bioréhabilitation). Le
processus passe par plusieurs techniques telle que le lagunage, éventuellement avec une
épuration de type phyto-épuration pour bioremédiation, et éviter tout apport d'intrants
polluants).
Le principe est de recréer des milieux ou des bassins « tampons » dans lesquels les eaux usées
ou polluées vont transiter, avant d'être rejetées dans le milieu naturel. Les phénomènes
d'autoépuration des eaux (service écosystémique) se font ainsi dans ces bassins, de petite ou
grande surface, préservant le reste du milieu naturel (lac, rivière) des conséquences néfastes
des pollutions et des effets négatifs de certains phénomènes d'autoépuration (la dégradation
de la matière organique par les micro-organismes aérobies entraîne une chute du taux
d’oxygène dissous pouvant asphyxier le macrofaune et la microflore aquatique). Le lagunage
consiste à établir un écoulement lent par gravité des eaux usées ou polluées dans plusieurs
bassins de rétention ou milieux tampons peu profonds, en éliminant si besoin le risque
d’infiltration dans les eaux souterraines. Pour cela, les bassins peuvent être rendus étanches
par la mise en place d'une géomembrane synthétique, ou plus rarement par une couche
d'argile compactée.
Lagunage à haut rendement : consiste à faire une l'élimination de l'azote et du phosphore est
liée principalement à l'activité algale, qui entraîne une assimilation biologique et une élévation
du pH, responsables des phénomènes chimiques de volatilisation de l'azote ammoniacal et de
précipitation de phosphate de calcium.
PRINCIPE DE L’EPURATION BIOLOGIQUE PAR LAGUNAGE NATUREL
Le traitement par lagune est constitué par une série de bassin artificiel, ou étangs formés de
digues, imperméabilisés, dans lesquels les eaux usées sont déversées et passent
successivement et naturellement d’un bassin à l’autre par gravitation.
Mais avant leurs entrées dans la 1ere lagune, un prétraitement primaire est réalisé pour
faciliter la suite des opérations. Le prétraitement permet une séparation mécanique simple de
certains déchets, évitant ainsi comblement accéléré des lagunes.
Les bassins fonctionnent comme des écosystèmes comme des écosystèmes avec des relations
de symbiose entre les différentes populations composées de bactéries, de champions, de
protozoaires, de métazoaires, d’algues de plantes.
Ces différents organismes interviennent afin d’éliminer la charge polluante contenue dans
l’eau usée.
Ces bassins peuvent être structurer de la sorte :
Bassin aérobie (bassin facultatif)
Les étangs aérobies servent à accélèrent la décomposition des matières organiques par les
bactéries aérobies. C’est une lagune qui favorise la croissance des micro-organismes (bassin
microphytes) aquatiques, comme les algues et les hétérotrophes, qui font dégrader la matière
organique présente dans l'eau. Sa profondeur ne doit pas dépasser 2 mètres afin de préserver
les conditions aérobioses ; en revanche, son volume dépend principalement de l'estimation du
débit d'eau usée reçu.
On maintient l'oxygénation du milieu, pour favoriser la dégradation de la pollution de
l'effluent et des matières organiques présentes dans l'eau, par des organes d'aération qui
assurent aussi le mélange du milieu
Bassin anaérobie
Les étangs anaérobies permettent de stabiliser la boue, lors de l'arrivée au deuxième bassin,
les phytoplanctons (bassin microphytes) se développent et produisent de l'O2. L'objectif ici est
l'élimination des micro-organismes pathogènes.
Sa profondeur peut aller jusqu'à 5 mètres, pour favoriser la croissance des organismes
anaérobies, ce qui conduit à une grande prolifération des algues.
Dans les bassins de lagunage à microphytes, les plantes présentes sont des algues de petite
taille et des phytoplanctons, qui jouent le même rôle que les macrophytes mais pour des
matières de petite dimension. Cette épuration est basée sur la symbiose entre les algues et les
bactéries.
Bassin de maturation (bassin de clarification)
Les étangs de maturations constituent la deuxième étape de traitement des eaux usées par les
lagunes.
On constate aussi une grande efficacité sur la réduction des concentrations en phénols,
hydrocarbures, détergents et engrais dans les eaux en sortie de lagunage. La longue exposition
des eaux aux rayons ultraviolets du soleil permet de réduire considérablement le nombre
d’agents pathogènes l'été (bactéries, virus et parasites...), ce qui justifie l'intérêt de la filière si
le rejet des eaux traitées est effectué dans une zone de baignade naturelle.
Figure 2:Exemple d'étapes de traitement par lagunage naturel
Les avantages :
Le lagunage est un procédé rustique, écologique, fiable et peu onéreux avec des
résultats hautement satisfaisants en matière de décontamination.
Il présente quatre avantages particuliers :
En termes d’économie, d’écologie, d’aménagement du territoire et de pédagogie.
D’un point de vue économique, les stations de lagunage coûtent 1/3 moins cher
qu’une station
Classique mais la rentabilité est surtout visible pour l’entretien :
Moins coûteux, absence de consommation d’énergie et de produits chimiques, ne
demandant pas de personnel qualifié.
Ecologiquement parlant, les bassins de lagunage développent tout un écosystème
:
Les végétaux aquatiques servent ainsi de support et de nourriture à une faune
nombreuse, qui contribue à accroître la biodiversité du secteur. Alors que les
communes rurales sont de plus en plus attentives à l’aménagement de leur
territoire, ce type d’assainissement assure une intégration parfaite dans le
contexte paysager :
Champs, étang communal, etc. Enfin, un bassin de lagunage peut servir de
support à des sujets de pédagogie très diversifiés : l’eau, l’assainissement, la
faune et la flore aquatiques.
Les inconvénients :
Le seul inconvénient est son emprise foncière : il est en effet indispensable de
trouver une surface de terrain suffisante puis de l’adapter aux conditions de
lagunage spécifiques (terrain imperméable, étanchéité des bassins).
On peut souligner d’autres inconvénients comme : ça nécessite beaucoup de
terrain, Baignade interdite (pathogènes), Lagunage naturel peu adapté aux
effluents industriels et au réseau séparatif, Rendement plus faible en hiver,
Risque d’odeur si dysfonctionnement, Incompatible avec une nappe très proche
en sous-sol.
CONCLUSION
Par ailleurs une fois mis en place, le lagunage naturel ne nécessite un entretien restreint dont
la partie hebdomadaire peut être assurée par un employé communal :
SOURCES
1) unesco_traitement_des_eaux_par_lagunage.pdf
2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Lagunage
3) http://www.lagunage.eu/index.php?title=Accueil