Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 1
1. Pour λ = ∈ R et x = (1, 0) ∈ Z2 , on a λx = / Z2 . Par suite Z2 n’est pas un sous
,0 ∈
2 2
espace vectoriel de R2 sur le corps R. ✓
❒
√ √
2. Pour λ = 2 ∈ R et x = (1, 0) ∈ Q2 , on a λx = ( 2, 0) ∈
/ Q2 . Donc Q2 n’est pas un sous
espace vectoriel de R2 sur le corps R. ✓
❒
/ F . Alors F n’est pas un sous espace vectoriel de R2 . ✓
3. On remarque que (0, 0) ∈ ❒
4. F ̸⊂ R2 , car (0, 0, 0) ∈ F et (0, 0, 0) ∈
/ R2 . Alors F n’est pas un sous espace vectoriel de R2 . ✓
❒
5. Pour (1, 1), (−1, 1) ∈ F , on a (1, 1) + (−1, 1) = (0, 2) ∈
/ F . Donc F n’est pas un sous espace
vectoriel de R2 . ✓
❒
6. Il est clair que F = {(0, 0)} est un sous espace vectoriel de R2 . ✓
❒
√ √
1. Montrer que la famille {1, 2, 3} est libre dans le Q−e.v. R.
2. Montrer que la famille (ln p)p∈P , où P est l’ensemble des nombres premiers, est libre dans le
Q−espace vectoriel R.
C orr ecti on d' exer ci ce 2
√ √
1. On suppose que α + β 2 + γ 3 = 0 avec α, β, γ ∈ Q. Alors
√ √ 2 √
α2 = β 2 + γ 3 = 2β 2 + 3γ 2 + 2 6βγ. (1)
√
Or 6 est un nombre est irrationnel, donc βγ = 0. On en déduit que β = 0 ou γ = 0. Si β = 0,
alors d’après (1), on conclut que γ = 0, car sinon, on aurait
√ α
3=± ∈ Q.
γ
1/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
2. Soient p1 , . . . , pn des nombres premiers et λ1 , . . . , λn ∈ Q tels que
λ1 ln(p1 ) + · · · + λn ln(pn ) = 0 (2)
et les pj sont des nombres premier entre eux deux à deux, c’est-à-dire pk ∧ pj = 1, pour tous
aj
j, k ∈ {1, . . . , n} avec k ̸= j. Notons que λj = avec aj ∈ Z et bj ∈ Z∗ . En multipliant
bj
n
Y
l’équation (2) par bj , on trouve
j =1
jq jm
Y β Y −βj
pj0 | pj j ⇒ pj0 | pj ⇒ ∃l ∈ {jq +1 , . . . , jm }, pj0 |pl ⇒ pj0 ∧ pl ̸= 1.
j = j0 j = jq + 1
Ce qui est contradictoire, car les pj sont premiers entre eux deux à deux. Ainsi βj = 0, pour
tout j ∈ {1, . . . , n} et par suite λj = 0, pour tout j ∈ {1, . . . , n}. D’où le résultat. ✓
❒
Soit C l’ensemble des nombres complexes considéré comme un espace vectoriel sur R.
1. Soit z = a + ib ∈ C. A quelle condition z et z forment-t-ils une base de C ?
2. Dans ce cas, x et y étant des réels donnés, calculer les composantes λ et µ de x + iy dans la base
{z, z}.
C orr ecti on d' exer ci ce 3
1. Pour a, b ∈ R∗ , la famille {z, z} est une base de C. En effet, soient α, β ∈ R, tels que αz + βz = 0.
Alors αz + βz = 0 ⇒ (α + β )a + i(α − β )b = 0 ⇒ α = β = 0. Ainsi la famille {z, z} est libre.
Montrons maintenant que la famille {z, z} engendre l’espace vectoriel C. Soit w = a0 + ib0 ∈ C
avec a0 , b0 ∈ R. Nous allons chercher α, β ∈ R tels que αz + βz = w = a0 + ib0 . En utilisant la
dernière équation, on déduit que
a0 b0
α = +
a0
|2a {z 2b}
α+β =
a ∈R
⇒
b0
a0 b 0
α−β =
β = − .
b
|2a {z 2b}
∈R
Ainsi la famille est génératrice. Par conséquent {z, z} est une base de C. ✓
❒
2/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
2. Déterminons λ, µ ∈ R telles que x + iy = λz + µz = (λ + µ)a + i(λ − µ)b. En utilisant la même
x y x y
technique que celle utilisée dans la Question 1, on trouve λ = + et µ = − .✓ ❒
|2a {z 2b} |2a {z 2b}
∈R ∈R
Dans le R-espace vectoriel R3 , on considère les vecteurs u = (1, −1, 1), v = (0, −1, 2), w = (1, −2, 3).
1. {u, v, w} est-elle libre ?
2. Soit F = Vect({u, v, w}) le sous-espace engendré par {u, v, w}. Donner une base de F .
3. Soit G = {(x, y, z ) ∈ R3 ; x + 2y + z = 0}.
a) Montrer que G est un sous-espace vectoriel de R3 .
b) Déterminer une base de G.
4. Comparer F et G.
C orr ecti on d' exer ci ce 4
1. Soit (λ1 , λ2 , λ3 ) ∈ R3 . On a
λ1 + λ3 = 0
λ1 + λ3 = 0
λ1 u + λ2 v + λ3 w = 0R3 ⇒ −λ1 − λ2 − 2λ3 = 0 ⇒ −λ2 − λ3 = 0 ⇒ λ2 = λ1 = −λ3 .
λ1 + 2λ2 + 3λ3 = 0 2λ2 + 2λ3 = 0
1
Soient P1 , P2 , P3 ∈ R2 [X ], tels que P1 (X ) = (X − 1)(X − 2); P2 (X ) = −X (X − 2) et P3 (X ) =
2
1
X (X − 1).
2
3/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
1. Montrer que B = {P1 , P2 , P3 } est une base de R2 [X ].
2. Soit P (X ) = aX 2 + bX + c ∈ R2 [X ], exprimer P dans la base B.
3. Donner un supplémentaire du sev de R2 [X ] engendré par X. Ce supplémentaire est-il unique ?
4. Vérifier que la famille suivante F = {X 2 + X, X, X 3 } est libre puis la compléter en une base de
R3 [ X ] .
C orr ecti on d' exer ci ce 5
3
λi Pi = 0R2 [X ] , avec λi ∈ R, ∀i ∈ {1, 2, 3}. Alors
X
1. Soit
i=1
1 1
λ1 P1 + λ2 P 2 + λ3 P3 = 0R2 [X ] ⇒ λ1 (X − 1)(X − 2) − λ2 X (X − 2) + λ3 X (X − 1) = 0R2 [X ]
2 2
1 1 3 1
⇒ λ1 − λ2 + λ3 X 2 + − λ1 + 2λ2 − λ3 X + λ1 = 0R2 [X ]
2 2 2 2
1
− λ2 + 12 λ3 = 0
2 λ1
⇒
− 32 λ1 + 2λ2 − 21 λ3 = 0
λ1 = 0
−λ2 + 12 λ3 = 0
⇒ 2λ2 − 21 λ3 = 0
λ1 = 0
⇒ λ1 = λ2 = λ3 = 0.
Ainsi la famille {P1 , P2 , P3 } est libre. D’autre part, on a Card{P1 , P2 , P3 } = 3 = dim R2 [X ],
donc {P1 , P2 , P3 } est une base de R2 [X ]. ✓❒
2. Exprimons P dans la base B. Autrement dit, montrons ∃!λ1 , λ2 , λ3 ∈ R tels que
P (X ) = λ1 P1 (X ) + λ2 P2 (X ) + λ3 P3 (X ).
On a
1
− λ2 + 21 λ3 = a
2 λ1
λ1 = c
− 32 λ1 + 2λ2 − 12 λ3 = b ⇒ λ2 = a + b + c
λ1 = c λ3 = 4a + 2b + c.
4/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
4. Vérifions que la famille suivante F = {X 2 + X, X, X 3 } est libre. Soit
λ1 (X 2 + X ) + λ2 X + λ3 X 3 = 0, λ1 , λ2 , λ3 ∈ R ⇒ λ3 X 3 + λ1 X 2 + (λ1 + λ2 ) = 0
λ3 = 0
⇒ λ1 = 0
λ1 + λ2 = 0
⇒ λ1 = λ2 = λ3 = 0.
Alors F est libre dans R3 [X ]. On peut la compléter pour former une base de R3 [X ]. Comme
Card{X 2 + X, X, X 3 } = 3, alors on doit ajouter un seul élément de R3 [X ], car dim(R3 [X ]) = 4.
On peut choisir 1, puisque {X 2 + X, X, X 3 , 1} est une famille libre, d’où {X 2 + X, X, X 3 , 1}
est une base de R3 [X ]. ✓
❒
F = {e1 , e2 , . . . , en , . . . }n∈N
où ej = (0, 0, . . . , |{z}
1 , 0, . . . ) c’est-à-dire ej est la suite nulle partout sauf au rang j.
j e rang
1. Montrer que la famille F est libre.
2. La famille F est-elle une base de RN ?
C orr ecti on d' exer ci ce 6
1. Montrons que la famille F est libre. Soit Fp = {e1 , . . . , ep } une sous famille finie de F telle que
λ1 e1 + λ2 e2 + · · · + λp ep = 0, avec λ1 , . . . , λp ∈ R. Ainsi
λ1 =0
λ2 = 0
λ1 (1, 0, . . . ) + λ2 (0, 1, 0, . . . ) + · · · + λp (0, 0, . . . , |{z}
1 , 0 . . . ) = (0, 0, . . . ) ⇒ .
..
pe rang
λ = 0.
p
D’où toute sous famille finie Fp de F est libre, alors F est libre. ✓
❒
2. Supposons que F est une famille génératrice de RN . Alors ∀ Un ∈ RN , il existe une sous-famille
finie Fp = {e1 , e2 , . . . , ep } de F telle que
Un = λ1 e1 + λ2 e2 + · · · + λp ep = (λ1 , λ2 , . . . , λp , 0, 0, . . . ). (4)
Par exemple, pour Un = (1, 1, 1, . . . ) ∈ RN , on déduit d’après (4), que 1 = 0, ce qui est
impossible. D’où F n’est pas une famille génératrice de RN et par conséquent F n’est pas une
base de RN . ✓
❒
E xer ci ce 7
Dans le R-espace vectoriel R4 , on considère les vecteurs a = (0, 1, 1, 1), b = (1, 0, 1, 1), c = (1, 1, 0, 1),
d = (1, 1, 1, 0). Soient F = Vect({a, b}) et G = Vect({c, d}). Montrer que R4 = F ⊕ G.
5/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
(λ2 , λ1 , λ1 + λ2 , λ1 + λ2 ) = (µ1 + µ2 , µ1 + µ2 , µ2 , µ1 ).
Alors F ∩ G = {0}. Par ailleurs, on peut facilement montrer que les deux familles {a, b} et {c, d} sont
libres. Donc dim F + dim G = 4. On en déduit que R4 = F ⊕ G. ✓ ❒
6/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
2. Montrons que F = Vect(F ).
— Montrons que F ⊂ Vect(F ). Soit x ∈ F , alors x = 1.x ∈ Vect(F ). Donc F ⊂ Vect(F ).
n
X
— Inversement, montrons que Vect(F ) ⊂ F . Pour tout x ∈ Vect(F ) on a x = λj xj avec
j =0
n
xj ∈ F et λj ∈ K. Or F est un espace vectoriel, alors x =
X
λj xj ∈ F .
j =0
D’où le résultat. ✓
❒
3. On a Vect(F G) = Vect(F ) + Vect(G) = F + G. ✓
❒
S
Remarque 0.1
1. On peut montrer que Vect(A) est le plus petit espace vectoriel contenant A. En effet, soit H un
n
X
espace vectoriel contenant A. Montrons que Vect(A) ⊂ H. Soit x ∈ Vect(A), alors x = λj xj ,
j =0
n
xj ∈ A et λj ∈ K, ce qui implique que x =
X
λj xj , xj ∈ H. Comme H est un espace vectoriel,
j =0
alors x ∈ H. Par suite Vect(A) ⊂ H. ✓
❒
2. En particulier Vect(∅) = {0}. ✓
❒
Soient F et G deux sev d’un espace vectoriel E tels que dim(F ) = 4, dim(G) = 5 et dim(E ) = 7.
T
Trouver les dimensions possibles de F G.
1. Soit E un espace vectoriel de dimension finie n et soient F et G deux sous espaces vectoriels de
E tels que dim F + dim G > n. Montrer que F ∩ G ̸= {0}.
2. Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie 4 et soient F et G deux sous espaces vectoriels
de E de dimension 3 tels que F ̸= G. Déterminer dim(F ∩ G).
7/8 A. Tsouli
Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca
ce qui est impossible ; puisque F + G est un sous espace vectoriel de E, c’est-à-dire
Donc F ∩ G ̸= {0}. ✓
❒
G ⊂ F , implique que dim(F G) ≤ dim(F ) = 3 et
T T
2. On a F
\
dim(F G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F + G) = 6 − dim(F + G).
8/8 A. Tsouli