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La crise sanitaire covid 2019 a modifier les determinants d’IDE 

Chute spectaculaire des IDE en Tunisie… Covid-19 aux origines du

mal ?

La pandémie du Coronavirus a entraîné dans son sillage une crise

économique imprévue et sans précédent dans le monde. Des impacts

majeurs sur les plans, économique et social , ont été durement ressentis.

Inattendu mais prévisible. L’Investissement direct étranger a connu une

baisse au premier trimestre de 2020 par rapport à 2019.

Il est vrai que la crise sanitaire du Coronavirus a fait ses ravages

économiques dans le monde mais la baisse remarquable des

investissements directs étrangers est aussi appliqué par le manque de

vision politique, en raison du retard de la formation du nouveau

gouvernement.

Les investissements directs étrangers en Tunisie sont très en deçà du

Potentiel du pays. Bref, ces dernières années n’ont pas été des années

Fastes. La Tunisie est passée complètement à côté de l’explosion des IDE,

liée à la mondialisation au cours de la dernière décennie, preuve

Supplémentaire que la politique économique que nous menons n’est pas

assez fiable et il serait grand temps de s’en rendre compte.

Dans le contexte de troubles sociaux et politiques, les flux d'IDE vers la Tunisie
restent en deçà de leur potentiel. Selon le Rapport sur l'investissement dans le
monde 2021 de la CNUCED, les entrées d'IDE vers la Tunisie sont tombées à
652 millions de USD contre 845 millions de USD en 2019, soit une baisse de
23%, suite à la crise économique mondiale déclenchée par la pandémie de
Covid-19. Le secteur manufacturier a attiré le plus d'IDE (54 %), suivi par le
secteur de l'énergie (33 %). Le plus grand impact de la pandémie sur
l'investissement a été dans le secteur des services, où les IDE ont chuté de 44 %
et ne représentait plus que 9 % du total des IDE en 2020. Le stock d'IDE de la
Tunisie était d'environ 35 milliards de USD en 2019. Le principal les
investisseurs en Tunisie sont les Emirats Arabes Unis, la France, le Qatar, l'Italie
et l'Allemagne. En termes de stocks, la fabrication est de loin le secteur qui
attire le plus d'investissements, suivi du tourisme et des télécommunications.
Selon des données préliminaires, les flux d'IDE ont baissé de -2% au cours des
neuf premiers mois de 2021 et les principaux investisseurs ont été la France,
l'Italie et le Japon (FIPA-Tunisie) .
Les industries les plus touchées sont celles de l’énergie et des matériaux de
base (-208 % pour l’énergie, avec le choc supplémentaire causé par la chute des
prix du pétrole), les compagnies aériennes (-116 %) et l’industrie automobile (-
47 %). Cette dernière industrie a été la première à avoir révisé ses bénéfices
pour anticiper le choc de la chaîne d’approvisionnement. Les industries qui
s’attendent maintenant à être touchées par une baisse de la demande
mondiale rattrapent rapidement leur retard.
Conclusion partielle :

Les résultats montrent que l’ouverture de l’économie tunisienne a globalement


un effet positif et significatif sur sa croissance économique et a contribué à des
entrées importantes de capitaux étrangers. Cette ouverture permet à ce petit
pays de bénéficier des externalités technologiques transmises par le biais des
biens et services étrangers importés qui favorisent le processus de production
et le développement des firmes industrielles.

Malgré les efforts de redressement, un retour aux niveaux prépandémie des


IDE entrants est peu probable dans les années à venir », a déclaré le directeur
de l'investissement et des entreprises de la CNUCED, James Zhan. « Le chemin
vers la reprise des IDE sera difficile, en raison de la lenteur de la croissance
économique qui affecte les IDE en quête de marché, des contraintes de la
pandémie qui limitent une diversification rapide, des sanctions économiques et
de l'instabilité géopolitique dans certaines parties de la région », a-t-il averti.
Conclusion :

Les investissements directs étrangers sont importants pour les pays en


développement, dans l'optique du développement durable, car ils représentent
des apports de capitaux. Ils traduisent la confiance des investisseurs étrangers
dans l'économie d'un pays.

Il est tout de même important de noter que les déterminants des flux
d’investissements directs étrangers ne sont pas qu’économiques, il s’agit aussi
de facteurs qui relèvent de la gouvernance au sein des pays d’accueil, à savoir
la lutte active contre la corruption et l’amélioration des cadres politiques et
réglementaires. En vue d’améliorer le climat d’investissement, les pouvoirs
publics des pays d’accueil doivent donc entreprendre des actions efficaces :
lutter contre la recherche de rente (la corruption), instaurer la crédibilité et
maintenir la dynamique des réformes.

La Tunisie fait partie des pays ayant fourni des efforts considérables en vue de
renforcer son attractivité et les différents gouvernements ont également
entrepris une politique de promotion du territoire.

Malgré cette période de raréfaction de l’investissement étranger qui


s’accommode très mal du climat d’insécurité généré par l’effet du covid 19 et
l’instabilité politique, la Tunisie en train de déployer des efforts soutenus en
vue de remédier véritablement à cette situation.

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