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mal ?
majeurs sur les plans, économique et social , ont été durement ressentis.
gouvernement.
Potentiel du pays. Bref, ces dernières années n’ont pas été des années
Dans le contexte de troubles sociaux et politiques, les flux d'IDE vers la Tunisie
restent en deçà de leur potentiel. Selon le Rapport sur l'investissement dans le
monde 2021 de la CNUCED, les entrées d'IDE vers la Tunisie sont tombées à
652 millions de USD contre 845 millions de USD en 2019, soit une baisse de
23%, suite à la crise économique mondiale déclenchée par la pandémie de
Covid-19. Le secteur manufacturier a attiré le plus d'IDE (54 %), suivi par le
secteur de l'énergie (33 %). Le plus grand impact de la pandémie sur
l'investissement a été dans le secteur des services, où les IDE ont chuté de 44 %
et ne représentait plus que 9 % du total des IDE en 2020. Le stock d'IDE de la
Tunisie était d'environ 35 milliards de USD en 2019. Le principal les
investisseurs en Tunisie sont les Emirats Arabes Unis, la France, le Qatar, l'Italie
et l'Allemagne. En termes de stocks, la fabrication est de loin le secteur qui
attire le plus d'investissements, suivi du tourisme et des télécommunications.
Selon des données préliminaires, les flux d'IDE ont baissé de -2% au cours des
neuf premiers mois de 2021 et les principaux investisseurs ont été la France,
l'Italie et le Japon (FIPA-Tunisie) .
Les industries les plus touchées sont celles de l’énergie et des matériaux de
base (-208 % pour l’énergie, avec le choc supplémentaire causé par la chute des
prix du pétrole), les compagnies aériennes (-116 %) et l’industrie automobile (-
47 %). Cette dernière industrie a été la première à avoir révisé ses bénéfices
pour anticiper le choc de la chaîne d’approvisionnement. Les industries qui
s’attendent maintenant à être touchées par une baisse de la demande
mondiale rattrapent rapidement leur retard.
Conclusion partielle :
Il est tout de même important de noter que les déterminants des flux
d’investissements directs étrangers ne sont pas qu’économiques, il s’agit aussi
de facteurs qui relèvent de la gouvernance au sein des pays d’accueil, à savoir
la lutte active contre la corruption et l’amélioration des cadres politiques et
réglementaires. En vue d’améliorer le climat d’investissement, les pouvoirs
publics des pays d’accueil doivent donc entreprendre des actions efficaces :
lutter contre la recherche de rente (la corruption), instaurer la crédibilité et
maintenir la dynamique des réformes.
La Tunisie fait partie des pays ayant fourni des efforts considérables en vue de
renforcer son attractivité et les différents gouvernements ont également
entrepris une politique de promotion du territoire.