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LES MOTS

CHANTENT

Francisco Candido Xavier dicté par l'esprit


Carlos Augusto

Éditeur CEU

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LES MOTS CHANTENT

L'alphabet ressemble à la gamme musicale. Avec les notes se composent de multiples


et belles mélodies.
De la même manière, les mots écrits créent des romans, des communiqués, des
poèmes, des vers et des pages impérissables que les siècles eux-mêmes ne parviennent pas à
détruire.
Les pensées écrites par notre ami Carlos Augusto, poète noble et philosophe du Plan
Spirituel, ont créé ce livre qui se compose de leçons et d'observations qui transforment les
mots en véritables chants de beauté et de déductions immortelles.

Emmanuel
(Uberaba, 18 juin 1993)

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Carlos Augusto

IDENTIFICATION

Carlos Augusto, également connu sous le nom de Gugu, s'appelle Carlos Augusto
Ferraz Lacerda, il est le fils du Dr. Oswaldo Lacerda, médecin à la mémoire nostalgique, et de
D. Ynayá Ferraz Lacerda, qui vivait dans la capitale de Rio de Janeiro.
Carlos Augusto est mort dans l'effondrement du cinéma Rink, à Campinas, État de S.
Paulo, le 16 septembre 1951.

Note du médium

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Pensées de Carlos Augusto

I
Les fondations exigent de la sécurité.
Et, par conséquent, les décisions hâtives ne sont pas justifiées.

II
L'amour est une gravitation sans servitude.

III
Ne cédez pas aux suggestions de la tristesse ni aux demandes du découragement.

IV
Nous sommes des jardiniers, cueillant des roses dans des buissons épineux, des
semeurs assujettis à la boue de la Terre, afin que notre récolte produise pour le Bien, et des
ouvriers de la Lumière, contraints de subir le siège de l'ombre pour que notre tâche soit
fructueusement accomplie.

V
Excusons l'épine sur le parcours et oublions le caillou sur le chemin... Les épines
spirituelles donnent les roses de la patience et du renoncement et les pierres morales apportent
avec elles l'or de la Connaissance Supérieure.

VI
Excusons-nous sans condition.

VII
Nous devons servir sans nous décourager et comprendre sans exiger.

VIII
Aimer, tolérer, attendre, travailler, aider et pardonner...

Six verbes si simples à former des lèvres et si importants pour notre bonheur !...

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IX
Le triomphe sur Terre exige l'oubli de toute ombre, afin que la lumière de la Divine
Providence ne nous trouve pas inaccessibles.

X
Avec Jésus, la nostalgie est un désir sans être une angoisse, une soif spirituelle sans
être un désespoir...

XI
S'il n'y avait pas la nuit, nous ne saurions jamais reconnaître les splendeurs du jour.

XII
Nous sommes associés à de nombreuses entreprises, des combattants de nombreuses
batailles, des frères d'idéal et de joie, d'affliction et de lutte dans de nombreux voyages sur
Terre.

XIII
Ayons confiance dans le Christ pour que le Christ ait confiance en nous.

XIV
Continuons à marcher sous l'inspiration du Divin Maître. C'est tout ce que nous
pouvons faire de mieux.
De nous-mêmes, conscients de l'insécurité de nos acquisitions, notre pas vacillerait
entre la lumière et l'ombre, entre le bien et le mal... Avec le Christ, cependant, les doutes
cessent.
Le sacrifice de nos désirs aux desseins du Seigneur est la clé de notre vrai bonheur.

XV
Sur Terre, nous sommes soumis au creuset purificateur de la souffrance et peut-être
que la stabilité dans le monde ne serait que stagnation. Des tourbillons expiatoires et
régénérateurs nous arrivent de toutes parts, et c'est pourquoi, même lorsque nous atteignons
l'équilibre matériel et spirituel souhaitable dans le domaine de l'expérience humaine, la
souffrance des autres ne nous permet pas de nous reposer.

XVI
C'est en servant nos semblables que nous découvrons le chemin nécessaire à notre
propre élévation.

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XVII
Nous sommes tous dans le monde dans un processus de renouvellement.

XVIII
Autour de notre bateau, il y a beaucoup de naufragés qui luttent dans le danger et la
peur, dans le besoin et l'affliction...
Ayons le courage de les aider.

XIX
La Divine Providence renouvelle tout pour que le Bien soit fait, et avec cela nos
espérances renaissent.

XX
Ayons la sérénité et la confiance en Dieu lors de la traversée de la grande mer, dans
laquelle nous symbolisons notre existence sur Terre.

XXI
L'amour triomphe de la mort.

XXII
L'évolution avance sur l'agenda des siècles, cependant, nous pouvons progresser, pas à
pas, sur les lignes sinueuses de l'apprentissage
.

XXIII
C'est à nous d'étudier et de servir, de lutter et de nous enrichir de la lumière de la
Connaissance Supérieure, autant qu'il nous est possible, que ce soit dans le monde physique
ou dans la Vie Spirituelle.

XXIV
Même au prix de larmes et de sacrifices, allons de l'avant, en travaillant et en servant.

XXV
La souffrance est le signe de ceux qui travaillent pour l'évolution commune et la
croissance spirituelle de tous.

XXVI
Concentrons-nous sur les exigences du voyage évolutif, en recevant la douleur comme
notre instructeur divin.

XXVII

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N'effacez pas le sourire de la compréhension sur vos lèvres et conservez, toujours
allumée, la flamme de l'espoir dans votre cœur.

XXVIII
Tous, dans le cadre de la Loi, nous sommes poussés à avancer ensemble, selon les
engagements que nous prenons. Ensemble, nous contractons de lourdes dettes que nous
devons rembourser ensemble.

XXIX
Que personne ne s'abandonne aux suggestions du découragement.

XXX
Nous devons servir sans se décourager et comprendre sans exiger.

XXXI
Le triomphe sur la Terre appelle à l'oubli de toute ombre, afin que la lumière ne nous
trouve pas inaccessibles.

XXXII
Dans toute difficulté, unissons nos pensées dans la prière. À la lumière de la prière, les
problèmes s'atténuent et la paix triomphe, invariablement.

XXXIII
L'existence sur le Plan Physique est, par essence, un acte de foi en Dieu et en nous-
mêmes si nous aspirons à la victoire totale, vers le Plan Supérieur.

XXXIV
Le présent n'est qu'un point de passage dans l'Espace et le Temps, auquel nous
parvenons, de loin, en voyage vers le Grand Futur...

XXXV
La mort est la vie dans une nouvelle façon d'être.

XXXVI
Nous ne manquons pas d'outils pour labourer la terre avec efficacité et beauté.
Sachons résister aux pluies de sueur qui nous abreuvent de travail et supporter sans
nous plaindre la chaleur des épreuves qui cherchent si souvent à dessécher nos cœurs, afin que
le titre de pratiquants fidèles brille un jour sur nos fronts.

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XXXVII
Donner, apprendre, travailler et servir sont toujours des verbes à conjuguer dans notre
parcours.

XXXVIII
Ne soyez pas surpris des difficultés de la route. Là où un chemin se ferme, un autre
s'ouvre.

XXXIX
Dans les jours de tempête, au fond du cœur, réfugions-nous dans le sanctuaire de la
prière. La prière est une force vitale à notre disposition ; à travers elle, les anges et les
hommes se rencontrent, facilitant notre communion avec Jésus pour accomplir nos tâches.

XL
Nous ne regretterons pas d'avoir aidé, car les jours se dérouleront, imperturbables, en
replaçant chaque personne dans le cercle qui est le sien, et chaque situation a sa place qui lui
est propre.

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