CLAUDRYS MOUZEMBO - N° A.M.O.R.

C : 286802 18/01/2024

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Année 2022

Chers Fratres et Sorores,

Comme toujours, j’espère que cette lettre vous parviendra en santé et en sérénité. Puisqu’il est
destiné à créer un moment de proximité mystique avec vous, je vous demande de le lire quand vous
serez dans votre Sanctum ; Si vous n’en avez pas, lisez-le dans un endroit calme lorsque vous pourrez
trouver du temps à y consacrer.

Sur la base de mon sentiment profond de ce qu’est AMORC, je crois qu’il est essentiel que nous
nous sentions proches et soutenus à différents moments de notre vie. Être membres de ce que nous
définissons comme « traditionnellement la plus ancienne fraternité du monde » doit également avoir
une base dans des faits concrets, dans des comportements appropriés et dans une éthique qui sont en
harmonie avec ce que nous disons. Pour ma part, ce que je m’efforce de faire, c’est de vous servir le plus
attentivement possible parce que je crois fermement aux liens mystiques qui nous unissent, et je crois
en eux parce que j’ai effectivement ressenti ces liens à plusieurs reprises comme une réalité vivante dans
ma vie.

Lorsque nous regardons autour de nous, ce que nous voyons souvent, c’est une dissonance
entre les mots de certaines personnes et leur comportement. C’est tellement évident, par exemple, en
politique, que nous considérons maintenant qu’il est normal que les mots prononcés par les politiciens
ne correspondent pas à ce qu’ils font ou feront. Mais une société qui n’est pas fondée sur les principes de
cohérence et de confiance court de sérieux risques, d’autant plus pour un Ordre comme le nôtre si nous
ne voyons pas réellement se manifester les belles paroles que nous nous parlons souvent.

Je pense qu’il est clair pour tout le monde que lorsque notre mot perd son sens, si ce que nous
prétendons faire ou ce que nous disons aux autres de faire ne correspond pas à ce que nous faisons
réellement dans notre vie privée, alors il n’y a plus aucune raison pour que les gens nous écoutent. D’un
autre côté, il y a une infinité d’exemples positifs sur lesquels, en tant que Rosicruciens, nous devons nous
concentrer.

À cet égard, en ce moment de proximité entre nous, je voudrais raconter une expérience que j’ai
vécue il y a de nombreuses années. J’espère que vous pouvez interpréter ma confiance en vous comme
un geste de confiance de la part de quelqu’un qui vous voit comme la communauté qui l’a accueilli
quand il était encore un jeune adolescent, plein d’enthousiasme et d’étonnement d’avoir été admis sur
le Chemin Rosicrucien.

C’était en 1991 et je vivais déjà en Italie depuis quelques années, arrivé du Brésil avec ma femme
et mes deux jeunes filles. Je reconstruisais ma vie avec elles dans un pays où je me sentais comme un

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étranger bien que j’y sois né. Curieusement, la Juridiction de langue italienne de l’AMORC était également
à cette époque dans une phase de reconstruction, sous la garde du frater Jean-Philippe Deterville, qui
était alors encore délégué de l’Imperator avant d’assumer la charge de Grand Maître.

Je venais d’une très grande juridiction, la juridiction de langue portugaise, très bien organisée avec
de nombreux organismes affiliés, et je pouvais voir comment le travail de l’Ordre en Italie ne faisait que
commencer. « Une vieille âme dans un corps d’enfant », disait alors Jean-Philippe, évoquant l’histoire
séculaire de ce pays et son importance dans l’histoire de l’ésotérisme et de la philosophie mystique, par
opposition à la taille de la juridiction de langue italienne.

Cette année-là, il y a eu un Congrès national à Vérone au cours duquel nous avons tous été très
émus par le message lu de l’Est du Temple lors de la Convocation finale. Nous avions l’impression de
commencer à construire quelque chose d’important, ou de réveiller quelque chose qui était dormant. Je
venais, comme je l’ai dit, d’une structure où beaucoup avait déjà été fait et il était courant de trouver des
Loges, des Chapitres et des Pronaoi dans des locaux appartenant à l’AMORC qui étaient bien aménagés
et très visibles. Mais en Italie, ce n’était qu’un rêve, il y avait beaucoup à faire.

La Convocation avait été la dernière activité de la Convention, après quoi le déjeuner suivrait,
marquant la fin de la Convention. Mais je ne pouvais pas rester, car je n’avais pas d’argent pour payer
ce déjeuner pour ma femme et moi-même. Je reconstruisais ma vie dans un endroit qui était un pays
étranger pour moi, avec toutes les difficultés que cela implique, y compris économiques. Nous nous
sommes donc dirigés vers la sortie, un peu tristes de ne pas pouvoir partager avec les autres membres la
joie que tout le monde ressent à la fin d’un congrès. Alors que je disais au revoir à tout le monde, le frère
en charge de son organisation s’est approché de moi et m’a demandé où j’allais. Je lui ai expliqué que je
n’étais pas en mesure de payer le déjeuner et que je rentrais donc chez moi. Il posa ses mains sur mes
épaules et, me regardant dans les yeux, dit : « Voulez-vous me faire une faveur ? Séjournez ».

Nous avons pris l’habitude de mettre les choses à prix. Mais il y a des choses dans la vie qui ont
une valeur énorme même si elles n’ont pas de prix. La fraternité n’a pas de prix, mais elle a une valeur
énorme. Je n’ai jamais oublié cette expérience et, à mon tour, j’ai toujours veillé à ce que personne ne
soit laissé de côté dans les activités de la Grande Loge à cause de problèmes économiques. Cela ne serait
pas compatible avec ce que nous disons et écrivons. Le concept de fraternité doit aussi s’exprimer dans
des actions concrètes, et aujourd’hui plus que jamais cela est nécessaire.

L’économie mondiale est très malade. Elle a perdu de vue l’être humain et est devenue une fin
en soi. Il permet à quelques-uns de faire des profits qui ne peuvent jamais être dépensés parce qu’ils
sont si gigantesques ; Il exploite la planète comme si elle n’était rien de plus qu’un entrepôt inépuisable
de matières premières. Entre-temps, nous voyons la population mondiale s’appauvrir de plus en plus.
Sans aucun doute, cette crise, avant même d’être une crise que nous qualifions de manière simpliste
d’économique – comme si l’économie était un être vivant, divin indépendant de nous – est une crise du
cœur humain, une crise à la fois de la conscience et de la conscience ; Par conséquent, nous sommes
nous-mêmes malades.

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Dans la fonction que j’occupe, je vois l’Ordre comme une maison où la communauté se réunit
(« communauté » vient du latin « commùnis » – « qui accomplit la tâche conjointement », dérivé de
« munus » – « obligation » mais aussi « don », et le préfixe « cum » – « avec »). Et la communauté, par
définition, partage des cadeaux. Personne ne devrait être laissé à l’extérieur de la porte. Nous devons être
conscients de la prospérité comme un élément d’une grande complexité et non comme un synonyme
d’opulence. La prospérité pour nous, Rosicruciens, doit être une forme de richesse intérieure que nous
partageons avec tous, à tout moment. Être prospère pour nous, c’est toujours trouver la porte ouverte,
être accueilli dans notre diversité et soutenu dans nos difficultés.

L’image qui me vient toujours à l’esprit, et qui pour moi est un symbole fort de ce que nous
sommes, est celle des premiers Rosicruciens arrivés dans le Nouveau Monde.

Harvey Spencer Lewis, et aussi particulièrement Julius Friederich Sasche, décrivent cette saga
comme laissant véritablement l’impression d’une épopée, d’une entreprise pleine d’héroïsme et d’esprit
fraternel. Un groupe de personnes quitta l’Europe en 1694 depuis le port de Rotterdam. Pouvons-nous
imaginer à quoi ressemblait un voyage en bateau en 1694 ? Pouvons-nous imaginer ce que ces gens ont
éprouvé lorsqu’ils ont quitté une Europe déchirée par les guerres de religion et déterminée à aller vers
« un Nouveau Monde » ? Pouvons-nous voir ce que signifie quitter le connu pour l’inconnu ? Le certain
pour l’incertain ?

Avec un peu de réflexion, nous pouvons facilement comprendre que ce qui leur a donné la force de
faire ce voyage était le fait qu’ils l’ont fait ensemble. Ils formaient une communauté, ce qui leur a donné
la force et le courage d’affronter un voyage semé d’embûches et de dangers sur le chemin de leur utopie.
Je peux les imaginer blottis les uns contre les autres dans le port en attendant le navire Sarah Maria qui
les emmènerait là où se trouve aujourd’hui la ville de Philadelphie (Pennsylvanie) aux États-Unis.

Je crois qu’aujourd’hui, nous sommes comme ces fratres et ces sorores : nous aussi, nous sommes
désorientés, exilés de notre patrie et à la recherche du « Nouveau Monde ». Nous aussi, nous sommes blottis
les uns contre les autres dans un port, avec nos petites valises pleines de rêves de fraternité et de paix.

La métaphore du voyage est peut-être plus valable et instructive que jamais aujourd’hui pour
nous, Rosicruciens, qui ressentons le besoin pour l’Ordre de diffuser son message par de nouveaux
moyens, face aux défis de ce siècle, en particulier la désacralification de la vie, l’abandon progressif des
êtres humains à la vision matérialiste du monde.

En avril 2023, précisément le premier avril, la première constitution qui a officiellement donné
naissance à l’AMORC sera célébrée. Ce sera le fameux 108e anniversaire depuis la naissance de l’Ordre. À
cette occasion, tous les Grands Maîtres se réuniront avec moi pour une célébration spéciale à New York
où Harvey Spencer Lewis a fondé l’Ordre. Ensuite, nous nous dirigerons vers Ephrata pour une cérémonie
spéciale. Ici, nous invoquerons ensemble les énergies spirituelles qui nourrissent notre égrégore et la
présence des Maîtres de notre Tradition pour que le nouveau cycle de l’Ordre soit marqué par une
nouvelle forme d’expression. Pas la dormance, pas la disparition, ce qui est maintenant impossible, mais
une nouvelle forme d’expression qui prend en compte l’époque dans laquelle nous vivons et l’incroyable
pertinence et utilité de nos enseignements pour les êtres humains du 21e siècle.

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Puis, en août, nous nous réunirons pour la Convention mondiale sur le thème de la « Fraternité »,
et ensemble nous travaillerons tous pour donner une nouvelle expression à cette valeur humaine
fondamentale qui est notre héritage.

Fratres et Sorores, c’est pourquoi je déclare que le navire est là pour nous attendre, pour faire notre
voyage ensemble. Personne ne doit être laissé pour compte pour des raisons économiques. Votre propre
cœur jugera de votre mérite et de votre droit de monter à bord de ce navire, et nous serons là pour vous
recevoir avec une étreinte fraternelle, pleine de confiance, sachant qu’ensemble nous vaincrons les plus
grandes tempêtes de la vie pour finalement atteindre la Terre Promise, la Nouvelle Atlantide, le Salem de
Melchisédek, le Nouveau Monde. C’est mon souhait pour nous tous, c’est ce que je ressens maintenant
en écrivant ces mots, en espérant qu’ils atteindront votre cœur et résonneront dans votre âme.

Que la bénédiction des Maîtres vous atteigne tous en ce moment même et vous donne la force de
continuer sur le chemin tracé pour chacun de nous depuis le début des temps.

Ainsi soit-il !

Nouvelles de l’Ordre dans le monde

Vous avez peut-être remarqué que la lettre de l’année dernière ne contenait aucune nouvelle
de mes activités au cours de l’année. J’ai l’intention de changer le caractère de ces lettres annuelles
parce que je ressens le besoin de partager mes pensées et mes expériences avec vous tous dans une
atmosphère de plus grande proximité mystique. Cependant, en même temps, je reconnais l’importance
de vous communiquer ce qui se passe dans la vie de l’Ordre, et c’est aussi parce que beaucoup d’entre
vous aiment recevoir de telles nouvelles. Afin donc de maintenir ces deux aspects des lettres annuelles,
et jusqu’à ce que le nouveau site web de la Grande Loge Suprême (à travers lequel j’ai l’intention de
mettre ces communications à votre disposition) soit finalisé, je vais vous donner quelques informations
sur les activités de l’Ordre.

Tout d’abord, un comité de membres expérimentés est en train de construire un site web pour la
Grande Loge Suprême qui aura pour but spécifique de vous informer presque en temps réel sur divers
aspects de la vie de l’Ordre et les activités auxquelles je participerai. J’espère qu’il sera possible de vous
tenir au courant bientôt à ce sujet. Nous aurons probablement aussi une application, encore une fois
dans le but de faciliter notre contact d’une manière plus agile et efficace.

Beaucoup de choses se sont passées au cours des deux dernières années, mais je voudrais souligner
comme étant d’une importance majeure l’installation de deux nouveaux Grands Maîtres : la soror Lucy
Crawford-Sandison pour la juridiction anglophone pour l’Australie, l’Asie et la Nouvelle-Zélande ; et le
frater Alexander Crocoll pour la juridiction germanophone. Soror Lucy a été installé lors de la célébration
du 102e anniversaire de la juridiction scandinave, la plus ancienne juridiction de l’AMORC après la Grande
Loge de San José. Frater Alexander a été installé lors d’un week-end mystique à la Grande Loge de Baden-
Baden, en Allemagne.

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En 2021, j’ai accordé le titre de Grand Maître honoraire à notre cher frère Kenneth Idiodi,
administrateur de l’Administration ouest-africaine de langue anglaise. Cela a eu lieu lors d’une visite
officielle que j’ai effectuée à l’administration au Nigeria. J’ai été positivement impressionné par la vitalité
de cette juridiction, et maintenant son fils frère Eugenius Idiodi sert en tant que nouvel administrateur.
Frater Eugenius y a été installé par le Grand Maître Sven Johansson.

Il y avait encore des confinements covid dans de nombreux endroits en 2021. Pourtant, au cours
des deux dernières années, j’ai fait plusieurs voyages pour mieux me familiariser avec les différents
événements au sein des Grandes Loges et Administrations de notre Ordre. Je suis allé en France, en
Allemagne, et aussi en Finlande, où le frère Ilkka Laaksonen dirige l’administration. Aux États-Unis, j’ai
effectué des visites officielles auprès de plusieurs organismes affiliés (San Jose, Miami, Atlanta, New
York...) et visité le Centre culturel de la juridiction anglophone à New York. Ensuite, je me suis rendu à
Toronto Lodge, au Canada, avec le Grand Maître Julie Scott. Elle a également préparé un bureau pour moi
dans le parc Rosicrucien, afin que je puisse passer plus souvent du temps dans cet endroit si plein de sens
pour nous en tant que Rosicruciens.

Avec le Grand Maître José Botello, j’ai visité la Grande Loge hispanique au Mexique et deux Loges
au Panama, l’une dans la capitale et l’autre à David. Dans ce pays, ils construisent un beau bâtiment pour
des retraites silencieuses. Ici, nous avons également reçu un honneur du gouverneur local de la province
de Chiriqui. Nous sommes ensuite allés en Uruguay pour une visite officielle à Montevideo Lodge.

Après cela, le Grand Maître néerlandophone Michiel Schillhorn et moi-même avons effectué une
visite officielle à Paramaribo Lodge au Suriname. À cette occasion, nous avons été reçus par le président
du pays – qui compte notamment une trentaine de langues officielles – puis nous sommes allés à la
rencontre des membres de l’île d’Aruba. En 2021, j’avais également participé à la Convention de la
juridiction néerlandophone aux Pays-Bas.

Je me suis rendu au Brésil pour plusieurs visites officielles, y compris la célébration du

75e anniversaire de la Loge de Sao Paulo, avec le Grand Maître Hélio de Moraes e Marques, ainsi que
pour le 50e anniversaire de Fortaleza Lodge et des activités à Recife Lodge dans le nord de ce très grand
pays. En novembre 2022, je suis retourné à Curitiba pour la Convention nationale.

En plus de la visite que j’ai mentionnée au Nigéria, je suis allé rencontrer nos membres africains
au Burkina Faso. Nos activités rosicruciennes à Ouagadougou ont été nombreuses, et j’ai eu l’occasion
de célébrer la Méditation pour la Paix avec eux. De futures visites dans d’autres pays africains sont
envisagées, mais je pourrais rencontrer leurs membres plus tôt en Égypte car plusieurs groupes sont déjà
prévus en 2023. Au cours des deux dernières années, j’ai participé à des tournées en Égypte organisées
par plusieurs Grandes Loges (anglophone pour les Amériques, espagnol, néerlandais, italien...). Ces
visites sont toujours l’occasion de moments de grandes émotions qui ne peuvent être décrites. J’espère
sincèrement que vous pourrez participer à une telle visite initiatique lorsque cela sera possible.

En juillet, je me suis rendu à Genève, en Suisse, pour une visite officielle avec le Grand Maître
Serge Toussaint, ce qui a été une belle journée avec les membres. Puis, à la fin de 2022, j’ai visité les
organismes affiliés de la Grèce et notre administration en Pologne et mes réunions avec nos membres

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ont été très intéressantes. Bien sûr, au cours des années qui ont suivi mon installation, j’ai également
pris soin de la juridiction de langue italienne dont je suis toujours le Grand Maître, bien qu’un frère ait
été nommé pour m’aider en raison de la quantité de travail nécessaire à l’exercice de ces deux fonctions.

Fratres et Sorores, permettez-moi de saisir cette occasion et ce moyen pour vous remercier
tous, car l’affection que vous m’avez témoignée à toutes ces occasions – et aussi à travers les courriels
que je reçois – me donne beaucoup de force pour poursuivre la tâche qui m’a été confiée. Je reçois
continuellement des signaux des plans supérieurs et de notre égrégore me montrant que la direction
prise est la bonne. Votre affection pour moi et pour la fonction que j’occupe est le plus beau signe que je
puisse recevoir à cet égard. En toutes ces occasions, au cours de mes voyages, j’ai été témoin d’un esprit
profond et sincère de fraternité rosicrucienne, qui me montre clairement que l’esprit de la Fraternité est
plus vivant que jamais et prêt à passer à un autre siècle. C’est ce qu’exigent nos frères et sœurs du passé,
et c’est ce que nous nous efforcerons de faire.

Avec mes meilleurs vœux de Paix profonde,

Cordialement et fraternellement,

Claudio Mazzucco
Imperator

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