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Ces populations sont issues de multiples croisements entre la race locale et les différentes races importées à
travers les différentes périodes de l’histoire du pays et ce depuis l’époque coloniale à ce jour.
Les sujets de races croisées ont des performances inférieures celles des races pures introduites mais plus
résistantes et beaucoup plus rustiques aux conditions locales. L’une des meilleurs réussite a été le croisement
entre la race locale et la race Tarentaise introduite par les colons.
Les effectifs des bovins issus des différents croisements sont estimés à prés de 500000 têtes, ils représentent
moins de 30% du cheptel national et assurent prés de 40% de la production laitière totale(Bencharif , 2001).
Depuis les années soixante dix des en Algérie, il y a eu des importations massives par l’Etat de jeunes
femelles pleines en priorité de races laitières provenant principalement d’Europe et à un degré moindre
d’,Amérique du Nord.
Les premières importations entre 1964 et le début des années 1980 ont permis de peupler les domaines
autogérées ou fermes d’état du secteur socialiste 1 de l’époque coloniale dont les effectifs importés été de l’ordre
de 150000 à 170000 têtes(exclusivement de races laitières Holstein et à un degré moindre de race Montbéliarde).
Ce qui a aussi contribuer à une diffusion assez importante de cet effort génétique à travers le pays et ce suite
aux réformes des vaches en fin de carrière rétrocédées aux éleveurs privés.
Entre 2005 à 2012, on estime les importations de quelques 450000 têtes qui ont été en en grande partie des
génisses pleines de différentes races non seulement laitières mais aussi bien de races mixtes et de races à
viandes comme :
Holstein frisian
P rim’Holstein
Holstein pie rouge
Fleckvieh
Brune des Alpes
Normande
Simentale
Race Charolaise
Ce sont des races de type Holstein d’Europe et d’Amérique du nord. Mais ces importations de génisses
continuent jusqu’à ce jour à raison de 10 000 têtes/an , l’impact de la politique de l’accroissement du cheptel
bovin n’a pas été important.
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Dans le cas des exploitations étatiques les renouvellements de troupeaux étaient assuréspar les propres produits de ces troupeaux
à cet effet des fermes pépinières spécialisées étaient mises en place ce qui a permis de mettre un frein aux importations.
3-Recommandations pratiques pour la conduite d’un élevage bovin
Substituer le gluten de maïs par les graines de coton entières 3, elles sont très riches en énergie et en
protéine. En plus, les protéines de ces graines sont très équilibrées (en acides aminés essentiels) que
celles du gluten de maïs.
Production
Alimentprincipal Quantité(kg) Aliment concentré complémentaire laitière attendue
(litre/jour)
Pour améliorer la production laitière, il est recommander l'utilisation des mélanges d'aliments concentrés. Les
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Gluten » est un terme générique qui désigne les protéines que l'on trouve dans certaines céréales, notamment le blé, le seigle, l'avoine,
l'orge ou l'épeautre, le mais. Sur le plan nutritionnel, le gluten fait partie des nutriments que les céréales apportent à l'organisme
3 La graine de coton entière contient environ 22% de protéines, 20% de matières grasses et 28% de cellulose brute (valeurs exprimées sur
sec)
4 En Algérie, l'association vesce - avoine est cultivée pour la production de foin, lequel est souvent riche en cellulose brute et pauvre en
azote. Traiter ce foin à l'urée améliorerait sa valeur alimentaire, lui assurerait une meilleure valorisation par les ruminants et limiterait
l'utilisation d'aliments concentrés.
constitutions possibles, d'un kg de mélange, sont :
700 g d'orge + 300 g de tourteau de tournesol5 + 50 g de CMV(complément minéral vitaminé)
400 g d'orge + 600 g de fève + 50 de CMV;
500 g de pulpe de betterave + 500 g de fève + 50 de CMV;
100 d'orge + 900 g de son + 50 g de CMV.
Les premières semaines du tarissement, qui dure environ 2 mois, se caractérisent par une alimentation
modérée, alors que les 3 dernières semaines de gestation, la quantité et le type d'alimentation distribués à la
vache sont élevés pour lui garantir tous ses besoins de gestation. Ceci, prépare la vache à la mise-bas
Pour un veau, ses premiers mois de vie sont très importants. C'est pourquoi il faut bien s'occuper de son
alimentation. Il est à remarquer que le lait maternel est très essentiel pour le veau pendant sa première semaine
9 à 10 0 5 2 à volonté
11 à 12 0 2 1 à volonté
12 à 14 0 1 1 à volonté
5 Le tourteau de tournesol est un coproduit d'extraction de l'huile à partir des graines de tournesol.
6 Pour préparer un lait artificiel, il faut dissoudre 100 à 150 g du lait en poudre dans un litre d'eau tiède
7 Alors que pour l'aliment concentré et le foin, ils doivent être constitués de :
8Coproduit du sucre de betterave ou de canne, la mélasse est un excellent liant des rations mélangées pour vaches laitières, veaux ou
autres bovins à l'engraissement, notamment en rations sèches
Image 18 :Taurillon engraissé à base de mélasse
3.2. Conduite de la reproduction
a. Puberté
La mise à la reproduction des génisses doit prendre en considération certains paramètres complémentaires en
particulier :
l’âge (doit être supérieur à 15 mois);
le poids (la femelle doit atteindre plus de 350 kg chez la race Holstein);
la conformation (la génisse doit avoir une bonne conformation et une hauteur à lacroupe correcte
: plus de 1 m 30 cm pour la race Holstein).
b. Signes de chaleurs
hyperactivité de la vache
diminution de l’appétit et baisse de la production laitière
décharges de mucus vaginal clair et filant (image)
chevauchement des congénères
acceptation du chevauchement
c. Détection de chaleurs
La bonne détection des chaleurs, constitue le facteur essentiel de la réussite de l’insémination artificielle. Elle
doit obéir à certaines règles:
elle doit être faite par des personnes qui connaissent bien le troupeau, mieux par une seule personne ;
les vaches doivent avoir une identification correcte
l’observation doit avoir lieu à des moments où le troupeau est calme, en dehors des périodes de
distribution d’aliments ou de traites
elle doit se faire au minimum 2 fois dans la journée, d’une durée de 30 min pour chaque observation et à
12 heures d’intervalles. Les moments les plus propices sont : lematin avant la traite (entre 5h et 8h) et le
soir après la traite (entre 17h et 20h)
NB : - des filets de sang au niveau vulvaire peuvent être observés chez certaines
femelles; En climat chaud, les chaleurs se manifeste souvent pendant la nuit et au
petit matin (fraîcheur) et leur durée est abrégée.
d. Moment de l’insémination par rapport aux chaleurs
e. Gestation
Une fois le diagnostic de gestation est confirmé, il faut veiller à l’application des recommandations suivantes :
contrôle de l’alimentation de la vache surtout pendant les trois derniers mois
bien suivre l’état de la vache et de ne pas appliquer des médicaments sans demanderl’avis de votre
vétérinaire (risque d’avortement)
pratique du tarissement à partir du 7ème mois de gestation
isolement de la vache en fin de gestation (2 semaines avant terme) et introduction progressive du
concentré de production
f.Vêlage
Au moment du vêlage, la vache doit être isolée dans un boxe de vêlage (isolé, propre et calme) .
L’expulsion du fœtus dure en moyenne 30 à 60 min, il est conseillé de ne pas intervenir avant 30 min.
Généralement la vache met bas sans intervention externe (Revue professionnelle de l’ANEB, Juillet 2003).
Des complications peuvent subvenir au moment du vêlage. Parmi les cas dystociques les plus fréquents on
note :
Il est recommandé de bien veiller à la propreté de la vache et de la litière et de faire intervenir votre vétérinaire
dans l’immédiat .
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est l'organe caractérisant les Amniotes. Il contient la progéniture au cours de son développement embryonnaire et fœtal
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L'allantoïde est une structure en forme de sac, principalement impliqué dans la nutrition et l'excrétion