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Pour produire du lait ou de la viande les vaches, ont besoin d’une ration
journalière constituée principalement de fourrage. À la belle saison, Les vaches
pâturent directement, Tandis qu’en automne et en hiver, les ruminants
reçoivent les fourrages sous forme de foin ou d’ensilage.
1 Les fourrages
On distingue classiquement 3 catégories de fourrages, sur base de leur mode
de conservation et de leur teneur en MS : les fourrages verts, l’ensilage et les
fourrages secs.
1.1 Les fourrages verts
Les fourrages verts comprennent les herbes. Dans cette ferme, l’herbe pâturée
est un fourrage d’avoine, il est de valeur nutritionnelle élevée et peu coûteux à
produire.
Figure1 : image de la surface cultivée d’avoine sur laquelle les animaux pâturent.
1.2 L’ensilage
L’ensilage est un mode de conservation des fourrages par fermentation
anaérobique dans un silo : des bactéries transforment les sucres solubles en
acides organiques (principalement de l’acide lactique et de l’acide acétique) qui
font chuter le pH dans l’ensilage. Celui-ci devient alors stable. Les sucres
solubles étant consommés par les bactéries, un ensilage se caractérise par une
teneur en sucres solubles quasi nulle.
L’éleveur s’approvisionne en ensilage de maïs auprès des exploitations qui le
produit et le conserve dans des sacs prêts pour la consommation.
1.3 Les fourrages secs
La ferme complète son stock d’aliments par des bottes de paille, constituée par
les tiges des épis égrainés des céréales. La paille se caractérise en effet par une
teneur en fibres très élevée, avec un haut taux de lignification de la
cellulose/hémicellulose, une faible teneur en sucres solubles, en protéines et
en énergie. Cependant, la paille est un aliment qui présente intérêt pour la
digestion, en stimulant la mastication, la rumination et le brossage des papilles.
Elle ralentit également les fermentations, ce qui permet de lutter contre
l’acidose du rumen lors de la distribution de rations très riches en glucides
fermentescibles.
La ferme dispose d’un stock faible en bottes de paille, renouvelé aux besoins.
Ainsi, l’ensilage est conservé dans des sacs en plastique au lieu d’être stocké
dans un silo.
2- Les génisses :
Les races : Fleckveih et Montbéliard
Poids moyen : 400 kg
La ration de base administrée par l’éleveur :
Ensilage de maïs : 10Kg/jour
Paille de blé : 5 Kg/jour
Calculons les apports de cette ration:
o L’ensilage de maïs
Quantité journalière : 10kg
Matière sèche= 10 x 30% =3 kg/j
Valeur énergétique (UF/kg) = MS X 0.90 = 3 x 0,90= 2,7
Valeur protéique ( kg/g de MS)
PDIE = MS x 65 = 3 x 65 = 195
PDIN = MS x 42 = 3 x42 = 126
On prend la valeur la plus petite des PDIN et PDIE
Donc PDI = PDIN = 126 kg/g de MS
o La paille de blé
Quantité journalière : 5kg
Matière sèche= 5 x 90% =4,5 kg/j
Valeur énergétique (UF/kg) = MS X 0.90 = 4,5 x 0,42= 1.89
Valeur protéique ( kg/g de MS)
PDIE = MS x 65 = 4,5 x 44 = 198