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NF EN ISO 15626
9 Novembre 2013
ICS : 25.160.40
Correspondance La Norme européenne EN ISO 15626:2013 a le statut d'une norme française et reproduit
intégralement la Norme internationale ISO 15626:2011.
Résumé Le présent document relatif à la technique de diffraction des temps de vol (méthode
TOFD) pour le contrôle des soudures pour les joints soudés à pleine pénétration,
pratiqués sur des aciers ferritiques d’épaisseur comprise entre 6 mm et 300 mm, en
spécifie les niveaux d’acceptation.
Il fait le lien entre les trois niveaux d’acceptation du présent document, les trois niveaux
de qualité par rapport aux défauts définis dans la norme NF EN ISO 5817 et les trois
niveaux d’examen définis dans la norme relative à la technique de diffraction des temps
de vol (TOFD), de la norme NF EN ISO 10863 et définit comment déterminer la taille
d’une discontinuité. Ensuite, il spécifie pour les trois niveaux d’acceptation, la hauteur et
la longueur maximales admissibles pour les discontinuités unique en fonction de
l’épaisseur de l’acier soudé. Il définit enfin pour les trois niveaux d’acceptation les critères
relatifs à la longueur des indications ainsi que le traitement des regroupements de
discontinuités et des discontinuités de type ponctuel.
Modifications Par rapport au document remplacé, reprise de la norme internationale, l’ISO ayant
adopté le contenu technique de la norme européenne EN 15617.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme
La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques,
techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose aux parties.
Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une norme.
La norme est un document élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation par
sollicitation des représentants de toutes les parties intéressées. Son adoption est précédée d’une enquête
publique.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme est réputée en vigueur à partir de la date présente sur la première page.
Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences qui doivent être
respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent se trouver dans le corps de la
norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond
à une exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent sont
utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.
Commission de normalisation
Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à
l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez vous à <norminfo@afnor.org>.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
—3— NF EN ISO 15626
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne. Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales
peuvent être obtenues auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version
dans une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue
nationale et notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne,
Ancienne République yougoslave de Macédoine, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2013 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN ISO 15626:2013 F
EN ISO 15626:2013 (F)
Avant-propos
Le texte de l'ISO 15626:2011 a été élaboré par le Comité Technique ISO/TC 44 «Soudage et techniques connexes»
de l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et a été repris comme EN ISO 15626:2013 par le Comité
Technique CEN/TC 121 «Soudage», dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en février 2014, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en février 2014.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de droits
de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CEN et/ou le CENELEC ne saurait [sauraient] être tenu[s]
pour responsable[s] de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
Le présent document remplace l’EN 15617:2009.
Selon le Règlement Intérieur du CEN-CENELEC les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont tenus
de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Ancienne République yougoslave de Macédoine,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République
Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
Notice d'entérinement
Le texte de l'ISO 15626:2011 a été approuvé par le CEN comme EN ISO 15626:2013 sans aucune modification.
2
ISO 15626:2011(F)
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L'ISO 15626 a été élaborée par le comité européen de normalisation (CEN) (en tant que EN 15617) et a été
adoptée selon une procédure spéciale par «voie express», par le comité technique ISO/TC 44, Soudage et
techniques connexes, sous-comité SC 5, Essais et contrôle des soudures, parallèlement à son approbation
par les comités membres de l'ISO.
Il convient de faire parvenir les demandes d'interprétation officielles de l'un quelconque des aspects de
l'ISO 15626 au secrétariat de l'ISO/TC 44/SC 5 via votre organisme national de normalisation. La liste
exhaustive de ces organismes peut être trouvée à l'adresse www.iso.org.
1 Domaine d'application
La présente Norme internationale spécifie les niveaux d’acceptation pour la technique de diffraction des temps
de vol (méthode TOFD) utilisée sur des joints soudés à pleine pénétration pratiqués sur des aciers ferritiques
d’épaisseur comprise entre 6 mm et 300 mm, correspondant aux niveaux de qualité énoncés dans
l’ISO 5817.
Ces niveaux d’acceptation sont applicables à des indications classifiées conformément à l'ISO 10863.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
ISO 5817, Soudage — Assemblages en acier, nickel, titane et leurs alliages soudés par fusion (soudage
par faisceau exclu) — Niveaux de qualité par rapport aux défauts (ISO 5817:2003, version corrigée:2005,
incluant le corrigendum technique 1:2006)
ISO 10863, Essais non destructifs des assemblages soudés — Contrôle par ultrasons — Utilisation de la
technique de diffraction des temps de vol (méthode TOFD) 1)
3.1 Symboles
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.2.1
discontinuité non débouchante
discontinuité située dans le volume du matériau, séparé des surfaces
3.2.2
discontinuité débouchante
discontinuité liée à la surface (de contact) proche ou la surface (de réflexion) éloignée
1) À publier.
© ISO 2011 – Tous droits réservés 1
ISO 15626:2011(F)
5.1 Généralités
La taille d’une discontinuité est déterminée par la longueur et la hauteur de son indication.
La longueur est définie par la différence des coordonnées x des extrémités de l’indication.
La hauteur est définie comme la différence maximale des coordonnées z en une position x quelconque
donnée.
5.2.1 Généralités
En fonction du type d’indication, l’une des techniques de calcul de la longueur selon 5.2.2 ou 5.2.3 doit être
appliquée :
Un curseur hyperbolique est ajusté à l’indication. Partant de l’hypothèse que la discontinuité est allongée et
présente une longueur finie, cela ne sera possible qu’à chaque extrémité. Le déplacement entre ajustements
acceptables à chaque extrémité de l’indication est considéré représenter la longueur de la discontinuité (voir
Figure 1).
Légende
1 Longueur de l'indication
Un curseur hyperbolique est positionné à l’une ou l’autre extrémité de l’indication avec une temporisation d’un
tiers de la pénétration de l’indication. Le déplacement entre les positions du curseur à chaque extrémité de
l’indication est considéré représenter la longueur de la discontinuité (voir Figure 2).
Légende
1 Longueur de l'indication
5.3.1 Généralités
Le mesurage de la hauteur doit être effectué par un balayage de type A et en choisissant une position
cohérente des signaux, prenant en compte les inversions de phase. Il est recommandé d'utiliser une des
méthodes suivantes :
⎯ Méthode 1 : par mesurage du temps de transit entre les bords d'attaque des signaux ;
Légende
1 Méthode 1
2 Méthode 2
3 Méthode 3
4 Positions pour le mesurage du temps de transit
La hauteur de l'indication pour une discontinuité débouchante est déterminée par la différence maximale entre
l’onde latérale et le signal de diffraction de l’extrémité inférieure.
Légende
1 surface de balayage z1 profondeur de départ de la discontinuité
2 face opposée z2 profondeur de fin de la discontinuité
x1 position de départ de la discontinuité h hauteur
x2 position de fin de la discontinuité l = x2 – x1 longueur
Pour une discontinuité débouchante sur la face opposée, la hauteur est déterminée par la différence
maximale entre le signal de diffraction de l’extrémité supérieure et l’écho de fond (voir Figure 5).
Légende
x1 position de départ de la discontinuité z1 profondeur de départ de la discontinuité
x2 position de fin de la discontinuité z2 profondeur de fin de la discontinuité
l = x2 – x1 longueur h hauteur
La hauteur d'une indication d’une discontinuité non débouchante est déterminée par la différence maximale
entre le signal de diffraction de l’extrémité supérieure et le signal de diffraction de l’extrémité inférieure dans
une même position x (voir Figure 6).
Légende
x1 position de départ de la discontinuité z1 profondeur de départ de la discontinuité
x2 position de fin de la discontinuité z2 profondeur de fin de la discontinuité
l = x2 – x1 longueur h hauteur
6 Niveaux d’acceptation
6.1 Généralités
Les indications classifiées sont évaluées conformément à l’un des niveaux d’acceptation répertoriés en 6.2,
6.3 et 6.4.
Dans le cas de soudures assemblant deux épaisseurs différentes, l’acceptation doit se faire sur la plus mince
de ces deux épaisseurs.
Pour les soudures soumises à des charges dynamiques ou sensibles à la fissuration (par exemple soudures
longitudinales ou transversales), des niveaux d’acceptation près de la surface plus sévères ou l'utilisation de
techniques CND peuvent être spécifiés.
Les symboles h1, h2 et h3 utilisés dans les Tableaux 2, 3 et 4 sont expliqués dans la Figure 7.
lmax h3 h2 h1
mm mm mm
lmax h3 h2 h1
mm mm mm
1,5 t
6 mm < t ≤ 15 mm 2 2 1
(max 20 mm)
1,5 t
15 mm < t ≤ 50 mm 2,5 4,5 2
(max 60 mm)
50 mm < t ≤ 100 mm 60 mm 4 6 3
t > 100 mm 75 mm 5 8 4
a Lorsque des indications de discontinuités débouchantes sont détectées, et que la résolution est insuffisante pour résoudre la
profondeur, différentes techniques ou méthodes doivent être appliquées afin de déterminer l’acceptabilité. En cas d’impossibilité
d’appliquer d’autres techniques ou méthodes, toutes les indications de discontinuités débouchantes doivent être considérées
inacceptables.
Légende
1 acceptation pour l ≤ lmax
2 acceptation pour l > lmax
3 rejet
h1 hauteur maximale admissible pour une discontinuité quelconque si l > l max
a = h2 hauteur pour une discontinuité non débouchante
a = h3 hauteur pour une discontinuité débouchante
La somme des longueurs des indications uniques mesurées le long de la soudure sur une longueur de 12 t
doit être inférieure ou égale à :
Les discontinuités de type ponctuel ne sont pas prises en considération pour l’application de critères de
regroupement.
Le groupement d'indications est basé sur la taille et la séparation des indications individuelles. La longueur et
la taille d'un groupe ne doivent pas être utilisées pour un autre groupement.
Pour l'évaluation, un groupe d'indications doit être considéré comme une indication unique si :
⎯ la distance entre deux indications individuelles le long de la soudure est inférieure à la longueur de
l’indication la plus longue
et
⎯ la distance entre deux indications individuelles dans le sens de l’épaisseur de la soudure est inférieure à
la hauteur de l’indication la plus haute.
hg pour une indication regroupée est définie comme la somme des hauteurs des indications individuelles plus
les distances qui les séparent (voir Figure 8),
lg pour une indication regroupée est définie comme la somme des longueurs des indications individuelles plus
les distances qui les séparent (voir Figure 8).
Les indications 2 et 3 illustrées dans la Figure 8 doivent être traitées comme une seule, car leur séparation
dans la direction x est plus petite que l et leur séparation dans la direction z est plus petite que h.
L'indication 1 n'est pas incluse dans le groupe, car la séparation dans la direction z est plus grande que h.
Le nombre maximal admissible (N) de signaux de diffraction uniques sur une longueur de soudure
quelconque de 150 mm peut être calculé à l’aide de :
N = 1,2 t [mm]
où
Bibliographie
[1] ISO 17635, Contrôle non destructif des assemblages soudés — Règles générales pour les matériaux
métalliques