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INTRODUCTION

Les mouvements de liberté et de droits civiques (en anglais : Civil


rights movements) désigne les diverses luttes et manifestations menées
par des citoyens afro-américains et par des  Blancs
américains abolitionnistes pour que les droits inscrits dans la Déclaration
d'Indépendance et la Constitution des États-Unis soient appliqués aux
Afro-Américains. Il s’agira pour nous de vous présenter notre travail qui
à pour thème les mouvements de liberté et de droits civiques.

Dans lequel, nous tenterons de montrer les luttes d’une part et d’autre
part les manifestations.

I / LES LUTTES
Les luttes commencèrent dès la fin du XIXe siècle avec la création de
la NAACP et de la UNIA de Marcus Garvey. Néanmoins, la première
grande victoire est enregistrée, sur le registre légal, par l'arrêt de la Cour
suprême de 1954 dans Brown v. Board of Education, déclarant anti-
constitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques.

1- lutte pacifique
Le mouvement américain des droits civiques a inspiré d'autres
mouvements, se réclamant de ses méthodes d'actions non-violentes,
même si les problématiques sont différentes et qu'il s'agit plus de lutter
contre des discriminations relevant de pratiques sociales que de
revendications d'ordre juridique comme l'abolition de lois ségrégatives.
Un des mouvements les plus connus s'en inspirant est la Northern
Ireland Civil Rights Association, qui comme les mouvements des droits
civiques organisent des marches pacifistes. D'une façon générale tous
les mouvements pacifistes luttant soit pour obtenir des nouveaux droits
comme la fin de la criminalisation de l'homosexualité ou pour mettre fin à
des discriminations sociales comme l'égalité des salaires pour les
femmes prennent pour exemple les différents mouvements pacifistes

2- lutte brutale (armée)


- Les Afro-Américains se présentent pour s'enrôler dans l'armée de
l'Union
- Les attaques armées contre les lutteurs

II / LES MANIFESTATIONS

1- au niveau social
- En août 1963, la grande Marche sur Washington réunit entre
200 000 et 300 000 personnes. La Marche était organisée par Asa
Philip Randolph, fondateur du premier syndicat noir, James L.
Farmer, Jr. (président du Congress of Racial Equality), John
Lewis (président du Student Nonviolent Coordinating
Committee), Martin Luther King Jr. (président de la Conférence du
leadership chrétien du Sud), Roy Wilkins (président de
la NAACP), Whitney Young (président de la National Urban
League) et Bayard Rustin, qui avait déjà organisé la Journée de la
réconciliation de 1947. Luther King y fait son discours « I have a
dream », où il se prononce en faveur de la tolérance et d'une
nation multiraciale.
- Le boycott des bus
2- au niveau éducatif
En février 1960, quatre étudiants noirs innovent tactiquement, en faisant
des sit-ins à Greensboro, pour protester contre la ségrégation en œuvre
dans les magasins Woolworth's. Au bout de quelques jours, ils sont mille
à faire des sit-in à Greensboro, avant d'être imités à travers tous les
États-Unis, y compris au Nevada, en Ohio ou en Illinois3. Bien que
le Congress of Racial Equality eût déjà organisé des sit-in (Chicago,
1942; St Louis, 1949; Baltimore, 1952), les sit-ins de Greensboro ont
donné une nouvelle impulsion au mouvement des droits civiques.
Nombre d'étudiants ayant participé à ce mouvement fondent,
en avril 1960, le Student Nonviolent Coordinating Committee (Comité de
coordination non violent des étudiants), à l'occasion d'assemblées
étudiantes menées par Ella Baker à l'université Shaw de Raleigh,
en Caroline du Nord. Le Comité, qui comprenait Stokely Carmichael,
participa largement aux freedom rides, qui utilisaient des bus inter-états
afin de tester l'arrêt de la Cour suprême Boynton v. Virginia (1960) qui
rendait illégale la ségrégation dans les transports. À Birmingham, le Ku
Klux Klan (KKK), soutenu par la police locale (qui était dirigée par Bull
Connor, membre du KKK), les accueillit violemment, en blessant
gravement plusieurs d'entre eux. Le procureur général des États-
Unis, Robert Francis Kennedy, envoya alors John Seigenthaler négocier
avec le gouverneur de l'Alabama, John Malcolm
Patterson (prédécesseur de George Wallace).

3- au niveau politique
-Le projet de loi est déposé le 17 janvier 1967 
-l'adoption du Civil Rights Act du 2 juillet 1964 et du Voting Rights Act du
4 août 1965 la ségrégation avait disparu de la loi,

CONCLUSION
Le mouvement des droits civiques de 1954 à 1968 a connu plusieurs
tendances et a contribué à créer des liens culturels solides. Ce
mouvement a été le modèle de diverses autres luttes du même genre,
telles les luttes des Amérindiens.

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