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N° d’ordre : UTMB/FSE/PP/
Filière : Physique
Spécialité : Physique Fondamentale
Module : Thermodynamique
Cours Thermodynamique
Bensafi Mohammed
: 2019-2020
Avant-propos
1.8. Unités............................................................................................................... 13
2.5. Convection....................................................................................................... 19
5.1.1. Rappel.................................................................................................... 47
7.4. Liquéfaction des gaz et techniques d'obtention des basses températures ....... 69
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Chapitre I Rappel des notions de base descriptions microscopique et macroscopique
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Chapitre I Rappel des notions de base descriptions microscopique et macroscopique
Le nombre d’Avogadro est fantastiquement grand. C’est ce qui explique que l’existence
des atomes et molécules ait été difficile à mettre en évidence, et qu’elle ait pu faire
l’objet de polémiques passionnées. L’énormité du nombre d’Avogadro implique une
séparation nette des ordres de grandeur entre le domaine macroscopique et le domaine
microscopique : on pourra par exemple définir sans difficulté une fraction de mole
suffisamment petite pour être inappréciable dans une mesure de masse au niveau
macroscopique (disons 108 ou 109 mole), mais suffisamment grande pour contenir
encore un très grand nombre de molécules ( 1014 à 1015 ).
L’étude de chaque domaine particulier de la physique s’accompagne d’un choix d’unités
adaptées au domaine : disons qu’une unité est considérée comme adaptée si les nombres
qui mesurent la grandeur physique correspondante sont la plupart du temps compris
entre 104 et 104 .
T F 1.8 T (C ) 32 .
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Chapitre I Rappel des notions de base descriptions microscopique et macroscopique
Ces variations ne dépendent pas du trajet entre les deux états. Cette propriété s'exprime
par le fait U S, V qu’est une fonction d'état ( dU dW dQ étant une différentielle
totale).
1.7. Travail
Lors d'une transformation, tant les forces extérieures qu'intérieures peuvent travailler.
On rappelle que le travail d'une force est le produit scalaire de la force par le vecteur
déplacement du point d'application de la force. Le travail d'une force est nul :
si son point d'application ne se déplace pas.
ou si le déplacement du point d'application est orthogonal à la force.
Un système est dit mécaniquement isolé si le travail de toutes les forces extérieures est
nul.
On montre aisément (voir le schéma) que le travail de la pression extérieure Pex appliquée
à un système dont le volume varie de dV en cours de transformation s'exprime par :
W Pext dV
Si la pression reste constante tout au long de la transformation, le travail de la force de
pression sur l'ensemble de la transformation sera :
V final
W Pext dV Pext V .
VInitial
1.8. Unités
La majorité des unités en Système international [S. I] utilisés dans ce cours sont les
suivants :
Temps : en secondes [s]
Température : en degré Kelvin [K]
Pression : en Pascal [Pa] ou [N/m2]
1 Pa = 1 N/m2, 1atm = 1,013bar = 1,013105 Pa = 760 Torr = 76 cmHg
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Chapitre I Rappel des notions de base descriptions microscopique et macroscopique
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Chapitre 2- Notions sur les modes de transferts thermiques
Conduction.
Convection.
Rayonnement thermique.
Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
2.1. Introduction
Les gens ont toujours compris que quelque chose coule des objets chauds aux
les objets Froides. Nous appelons cela l’écoulement de la chaleur. Au dix-huitième et
au début des dix-neuvièmes siècles, Les scientifiques ont imaginé que tous les corps
contenaient un fluide invisible Qu'ils appelaient calorique. Calorique a été assigné une
variété des propriétés, dont certains ont prouvé être incompatible avec la nature (par
exemple, il avait du poids et il ne pouvait pas être créé ni détruit). Mais sa caractéristique
la plus importante était qu'elle coulait des corps chauds vers les froids. C'était une façon
très utile de penser à la chaleur. Plus tard, nous expliquerons le flux de chaleur en termes
plus satisfaisants pour l'oreille moderne, Toutefois, il est rarement tromper d'imaginer
calories découlant du chaud au corps froid.
Le flux de chaleur est omniprésent. Il est actif en tout avec un degré ou à un autre.
La chaleur coule constamment de votre circulation sanguine à l'air autour de vous.
L'air chaud éjecté hors de votre corps pour réchauffer la pièce où vous êtes. Si vous
quittez la pièce, un petit mouvement de flottabilité (ou de convection) de l'air continuera
parce que les murs ne peuvent jamais être parfaitement isothermes. Ces processus se
déroulent dans toute la vie végétale et animale et dans l'air autour de nous. Ils se
produisent sur toute la terre, qui est chaud à son noyau et refroidi autour de sa surface.
Le seul domaine concevable sans flux de chaleur devrait être isotherme et totalement
isolé de toute autre région.
Il serait «mort» dans le sens le plus complet du mot - dépourvu de tout processus de
toute nature.
La force motrice globale de ces processus de flux de chaleur est le refroidissement (ou
nivellement) des gradients thermiques au sein de notre univers. Les flux de chaleur qui
résultent du refroidissement du soleil sont les processus primaires que nous
expérimentons naturellement. Le refroidissement conducteur du centre de la Terre et le
refroidissement radiatif des autres étoiles sont des processus d'importance secondaire
dans notre vie.
Les formes de vie sur notre planète ont nécessairement évolué pour correspondre à
l'ampleur de ces flux d'énergie. Mais alors que «l'homme naturel» est en équilibre avec
ces flux de chaleur, «l'homme technologique» a utilisé son esprit, son dos et sa volonté
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
pour exploiter et contrôler les flux d'énergie qui sont beaucoup plus intenses que ceux
que nous expérimentons naturellement.
La thermodynamique définit la chaleur comme un transfert d'énergie à travers la
frontière d'un système à la suite d'une différence de température. Selon cette définition,
la chaleur en soi est un processus de transfert d'énergie et il est donc redondant d'utiliser
l'expression «transfert de chaleur». La chaleur n'a d'autre choix que de transférer et
l'expression «transfert de chaleur» renforce le concept erroné selon lequel la chaleur est
une propriété d'un système qui peut être «transféré» à un autre système. Ce concept a
été initialement proposé dans les années 1800 comme la théorie calorique (Keenan,
1958), On pense que la chaleur est une substance invisible (ayant une masse) qui est
transférée d'un système à un autre en raison d'une différence de température. Bien que
la théorie calorique ait été démentie, il est encore courant de parler de «transfert de
chaleur».
2.2.1. Conduction :
Ceci se produit au niveau moléculaire quand un gradient de température existe dans un
milieu, qui peut être solide ou fluide. La chaleur est transférée le long de ce gradient de
température par conduction.
2.2.2. Convection :
Se produit dans les fluides dans l'un des deux mécanismes : le mouvement moléculaire
aléatoire qui est appelé diffusion ou le mouvement en vrac d'un fluide transporte énergie
d'un endroit à l'autre. Convection peut être soit forcé par exemple en poussant le flux le
long de la surface ou naturel que ce qui arrive en raison de forces de flottabilité.
2.2.3. Rayonnement :
Occupe où l'énergie thermique est transférée par le phénomène électromagnétique, dont
le soleil est une source particulièrement importante. Il se passe entre les surfaces à
différentes températures même s'il n'y a pas de Milieu entre eux tant qu'ils se font face.
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
2.3. Définitions
2.3.1. Champ de température
La valeur mesurée de la température en instant du temps dans chaque point de l’espace
d’un domaine est un scalaire appelé le Champ de Température. T f x, y, z, t
: La densité de flux W / m²
S : L’air de la surface m²
dQ
: La quantité de la chaleur par unité du temps J / s
dt
On appelle flux de chaleur la quantité de chaleur transmise sur la surface S par unité de
temps :
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
dQ
W
dt
2.4. Conduction
Le transfert de chaleur dans un solide est appelé le transfert de chaleur par conduction.
Ce mode de transfert se fait sans déplacement de matière, à cause d’un gradient de
température. L’hypothèse de Fourier expliqué la théorie de la conduction, qui dit que la
densité de flux est proportionnelle au gradient de température :
grad T
Figure 1 conduction x
2.5. Convection
Le mode de transfert de chaleur par convection se compose de deux mécanismes. En
plus du transfert d'énergie dû au mouvement moléculaire aléatoire (diffusion), l'énergie
est également transférée par le mouvement massique, ou macroscopique, du fluide. Ce
mouvement est associé au fait que, à tout instant, un grand nombre de molécules se
déplacent collectivement ou sous forme d'agrégats. Un tel mouvement, en présence d'un
gradient de température, contribue au transfert de chaleur. Parce que les molécules dans
l'agrégat conservent leur mouvement aléatoire, le transfert de chaleur total est alors dû
à une superposition du transport d'énergie par le mouvement aléatoire des molécules et
par le mouvement en vrac du fluide. Il est de coutume d'utiliser la convection à long
terme en se référant à ce transport cumulatif et l'advection terme se référant au transport
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
en raison du mouvement fluide en vrac. Par une simple définition c’est le transfert de
chaleur entre un fluide et un solide ce mécanisme de transfert est régi par la loi de
Newton :
h S TP T W
Avec :
Avec :
Ts : Température absolu de la surface K
: Le Constant de Stefan-Boltzmann 5.67 108 W / m² K 4
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
Une telle surface est appelée un radiateur idéal ou corps noir. Le flux thermique émis
par une surface réelle est inférieur à celui d'un corps noir à la même température et est
donné par :
E Ts4
T
G E
Figure 2 rayonnement
« ... la supposition qu'on peut imaginer des corps qui, pour des épaisseurs infiniment petites,
absorbent complètement tous les rayons incidents, et ne reflètent ni ne transmettent aucun.
J'appellerai ces corps parfaitement noirs ou, plus brièvement, des corps noirs. ».
Un corps idéal (corps noir) est maintenant défini comme un corps qui permet à tout
rayonnement incident de passer en lui (pas d'énergie réfléchie), et absorbe en interne tout le
rayonnement incident (aucune énergie transmise par le corps). Ceci est vrai pour le
rayonnement de toutes les longueurs d'onde et pour tous les angles d'incidence. Par conséquent,
le corps noir est un absorbeur parfait pour tous les rayonnements incidents.
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
q h Tp T
S
Fluide 1 Fluide 2
La quantité est la même dans toutes ces expressions. En les mettant tous ensemble pour écrire
S
la chute de température globale connue, on obtient une relation entre le transfert de chaleur et
la chute de température globale T2 T1 :
1 e 1
T2 T1 T2 TP 2 TP 2 TP1 TP1 T1
S h1 h2
T2 T1
R
Avec R est donnée par :
1 e 1
R
h1 S S h2 S
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Chapitre II Notions sur les modes de transferts thermiques
Est la résistance thermique pour une paroi solide avec un transfert de chaleur par convection de
chaque côté.
1
: Résistance thermique superficielle au transfert de la chaleur entre le fluide 1 et la surface
h1
du mur.
e
: Résistance thermique conductive au transfert de la chaleur par conduction à travers le mur.
1
: Résistance thermique superficielle au transfert de la chaleur entre le fluide 2 et la surface
h2
du mur.
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Chapitre 3 Principe du maximum d’entropie
Contraintes internes ;
Principe du maximum d'entropie ;
Variables thermodynamiques : température, pression, potentiel chimique, …
transformations quasi-statiques et réversibles
Travail maximum et machines thermiques.
Chapitre III Principe du maximum d’entropie
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
1 Kgm 9.81 J en France ou le foot-pound en Lander égale à 0.148 Kgm et pour la chaleur,
Il mesure que :
Lever 428,8 g d’une hauteur h de 1m , fournit de quoi élever la température de 1g
d’eau de 1 degré centigrade.
Dans de l’huile, le même transfert thermique est mesuré en levant 429,1g .
Joule a démontré que le transfert thermique ne dépend que du travail fourni est pas de
W
la forme du récipient, de la nature du mélangeur, soit : Cte .
Q
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
Cette expérience montre que la chaleur et le travail ne sont que deux formes différents
d’énergie. On a alors pu établir expérimentalement que 1 cal (unité historique de
transfert thermique de chaleur) égale à 4.18 J (unité de travail).
3.6.1. L’enthalpie
De nombreuse transformation ont lieu au contact de l’atmosphère qui maintien ainsi une
pression extérieure pext Cste . Au cours d’une telle transformation, le travail échangé
V i
i i U f p f V f U i pV
Q U W U f Ui p f V f pV i i H f H i H
Le transfert thermique peut donc s’écrire comme la variation d’une nouvelle grandeur
H U pV
On a donc
H H
Cp et h V
T p p T
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
L’enthalpie est largement utilisée en chimie, dans la mesure où la plupart des réactions
courantes se produisent à la pression atmosphérique. Uniquement dans ces conditions,
la chaleur échangée est directement la variation d’enthalpie Q H .
Q
S S r S P avec S r et S P 0
T
S r Étant l’entropie reçue, S p la production d’entropie et T une grandeur appelée la
température thermodynamique en chaque point de la surface fermée S qui délimite le
système.
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
2 Q 1 Q 2 Q 2 Q
donc : A:1 T
B:2 T
A:1 T
B:1 T
Comme A et B sont quelconque, nous
2 Q
concluons que le calcul de
1 T
est indépendant du chemin suivi pour passer de 1 à 2.
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
Q
Il devra s’ensuivre mathématiquement que la quantité est une différentielle (exacte),
T
une condition nécessaire pour que S soit fonction d’état. Nous serons donc justifiés
d’écrire, avec Q dU W dU pdV .
Q dU P 2 Q
dS dV S2 S1
T T T 1 T
Si un système se trouve dans son état d’entropie maximale et qu’il est isolé, alors il ne
peut pas se transformer spontanément vers un autre état puisqu’il devrait alors réduire
son entropie, ce que la 2eme loi ne permet pas. Par exemple, de l’air tiède décomprimé
ne va pas spontanément se recomprimer vers une température élevée.
isolé
S
0
X autres vaiables fixées X X éq
2 S
2
0
X autres vaiables fixées X X
éq
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
L’état de ce système est défini par deux paramètres, T, V par exemple. Cependant, un
de ces paramètres est intensif et l’autre extensif. Nous avons à notre disposition un autre
paramètre extensif, l’énergie interne U T ,V . Des argumentes mathématiques
permettent d’affirmer que l’état d’un fluide à l’équilibre thermodynamique peut aussi
être entièrement déterminé par ses paramètres U et V.
est une fonction des deux paramètres U et V. Nous pouvons écrire S U ,V . La variation
1 U
a les propriétés d’une température.
S S V
U V
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
dT dP dT dP
dS nR n CP , m R
1 T P T P
nR dP dV dP dV
dS n CV ,m CP ,m
1 P V P V
Cette expression doivent pouvoir étre retrouvées rapidement. Elle sont utilisables pour
calculer la variation d’entropie d’un gaz parfait évoluant de manière quelconque entre
un état initial et un état final d’équilibre puisque S et une fonction d’état.
Supposons constat dans le domaine de température étudié : par intégration nous
obtenons les expressions suivantes de l’entropie :
R T V
S V , T n ln nR ln S V0 , T0
1 T0 V0
T V
nCV ,m ln nR ln S V0 , T0
T0 V0
R T P
S P, T n ln nR ln S P0 , T0
1 T0 P0
T P
nCP ,m ln nR ln S P0 , T0
T0 P0
R P R V
S P, V n ln n ln S P0 , T0
1 P0 1 V0
P V
nCV ,m ln nCP ,m ln S P0 , T0
P0 V0
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
gaz
v
On comprime le gaz en enfonçant le piston à la vitesse v
La transformation est quasi-statique si v v * : homogénéité et définition de P et T
pendant la compression. Si v ~ v * : onde de choc (discontinuité de P et T), donc non
quasi-statique.
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
Thermostat à T0 :
T0 T0
T1 T0
Initial : T1 T0 Final
Figure 5 transformation quasi-statique réversible
Pendant la transformation : Tsolide cœur<Tsolide surface, donc le système n’est pas en équilibre
interne, donc la transformation n’est pas quasi statique. Transformation quasi-statique
alternative : on fait varier lentement la température du thermostat de T1 à T0 .
Diffusion d’un gaz :
gaz vide
gaz gaz
Ouverture
du clapet
clapet clapet ouvert
Figure 6 diffusion d’un gaz
Si la taille du clapet est grande, la transformation n’est pas quasi-statique. Si elle est
petite, la transformation est quasi-statique (mais irréversible dans tout les cas).
Les réactions chimiques sont des transformations irréversibles.
Idem pour les frottements :
v0 v v0
v
v
v
Figure 7idem avec et sans frottements.
Hystérésis : le système n’a pas d’équation d’état (exemple : ressort étiré au-delà de sa
limite d’élasticité). La transformation est alors irréversible.
Remarque : on parle de réversibilité interne lorsqu’une transformation est quasi-statique,
et que l’irréversibilité est localisée hors du système.
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
sous la courbe ( si SB S A )
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Chapitre III Principe du maximum d’entropie
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Chapitre 4- Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
4.1. Introduction
Certaines propriétés macroscopiques, telles que la diffusion moléculaire, la diffusion
thermique, la conductivité électrique et la viscosité, peuvent être attribuées au transport
de grandeurs physiques par les molécules. Ainsi, la diffusion moléculaire et due au
transport du nombre des particules par unité de volume, la diffusion thermique au
transport de l’énergie, la conduction électrique au transport de la charge électrique et la
viscosité d’un fluide au transport de la quantité de mouvement.
L’étude fondamentale des phénomènes de transport, à partir d’une théorie
microscopique, exigerait la connaissance de la distribution moléculaire en fonction du
temps, puisque la valeur de la grandeur transportée en un point varie au cours du temps.
Une méthode approchée mais beaucoup plus simple, qui permet de rendre compte de
ces phénomènes dans les gaz, consiste à considérer que les particules ont une trajectoire
rectiligne, entre deux collisions, et à introduire le concept de libre parcours moyen.
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
Au cours de son déplacement la sphère mobile pourra percuter une autre sphère à
condition que le centre de cette dernière soit situé à une distance inférieure à 2 r de
l’axe (positions (a) et (b) ). Par contre si son centre se trouve au-delà de cette distance
2 r elle ne sera pas touchée (positions (c) et (d) ).
Lorsque la sphère bleue parcourt une longueur l , elle doit subir un choc et donc ne
rencontrer qu’une seule sphère.
Le cylindre de longueur l et de rayon 2 r ne doit contenir qu’une seule sphère.
n * 2 r l 1
2
1 1
l
n * 2r n *
2
2r est appelée section efficace (cette grandeur est homogène à une surface).
2
Ce modèle, très grossier, permet cependant une estimation du libre parcours moyen.
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
Les chocs des molécules de gaz sur la paroi lui transmettent de la quantité de mouvement
et créent ainsi une force.
Comme ce sont les chocs molécules-parois qui interviennent on peut penser que la
pression dépend a priori de
– la masse m d’une molécule.
– la vitesse.
– le nombre de molécules par unité de volume n * (plus un gaz est dense, plus on s’attend
à ce que sa pression soit forte).
On cherchera une expression de p de la forme : p K m v n*
Avec K une constante sans dimension. Déterminer , et .
La pression est homogène à une force par unité de surface : [p]=kg.m.s2 . m2 =kg.m1.s2
m : 3 1
s : 2
D’où 1, 2, 1
p = K m v2 n*
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
K T Conductivité thermique (W m .K )
T Température ( K )
T x , t
À une dimension, selon x , cette loi s’écrit : j th x , t K T
x
La conductivité thermique K T est positive, d’où le signe "–" dans la loi de
Fourier.
La densité de courant thermique est orientée dans le sens des températures
décroissantes.
Cette loi phénoménologique est linéaire et vérifie le second principe.
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
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Chapitre IV Eléments de théorie cinétique et phénomènes irréversibles
L 1 1
dim D 3
2 L2T
L LT
Les limitations de cette loi sont observées pour des concentrations nv ou trop fortes ou
trop faibles (de l’ordre des fluctuations). A trois dimensions, la relation du gradient de
concentration s’exprime simplement à l’aide de l’opérateur gradient :
j n D grad nv .
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
Pour l'équilibre d'un système isolé, il est nécessaire et suffisant que, pour tous les changements
possibles de l'état d'un système qui ne modifient pas son énergie, la variation de son entropie
soit nulle ou négative ; que dans tous les changements d'état où son entropie ne varie pas, la
variation de son énergie soit nulle ou positive.
Il existe deux formes d'énergie, l'énergie libre et l'énergie liée. Dans un système dont la
température est maintenue uniforme et constante, les réactions qui commencent d'elles-mêmes
et continuent sans le secours d'aucun travail externe ne peuvent se produire que dans le sens où
l'énergie libre diminue.
5.1.1. Rappel
Le travail technique quasi-statique différentiel wqs est défini par la quantité VdP .
dU Q W
qs qs
dH Q w
qs qs
Il est remarquable que l'on puisse passer de l'énergie interne à l'enthalpie par simple ajout de la
fonction d'état que constitue le produit PV :
Cette opération mathématique, qui permet d'intervertir le rôle des paramètres P et V dans
l'expression différentielle, est nommée « transformation de Legendre ». Comme l'énergie est
définie par deux paires de paramètres d'état associés, les couples thermique T , S et mécanique
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
Cette inégalité algébrique stricte entre travail volumétrique non quasi-statique (nqs) et
travail volumétrique quasi-statique est conservée dans le cas inverse de la détente (où
dV est positive) :
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
Dans tous les cas, il apparaît que le travail est algébriquement inférieur si la
transformation est quasi-statique :
W qs W nqs 7
De l'inégalité (7) découle donc une inéquation algébrique symétrique pour la quantité
d'énergie échangée par chaleur :
Qqs Qnqs 9
U ou H
S T 0
V ou P
²U ou H
T
0
S ² V ou P S V ou P
De là, il est aisé de déduire l'allure générale de la courbe de stabilité de l'énergie interne
ou de l'enthalpie d'un système en fonction de l'entropie. À droite de la courbe de stabilité
représentée à la figure 2, l'entropie prend une valeur plus grande que la valeur de
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
Au-dessous montre que, à énergie interne ou enthalpie constantes (cas du système isolé),
l'entropie est maximale à l'équilibre. De plus, pour une entropie donnée, l'énergie du
système est plus grande pour un état situé dans l'aire d'instabilité que pour l'état situé sur
la courbe de stabilité. À entropie constante, toute évolution du système vers son état
d'équilibre se traduit donc par une diminution de l'énergie. Une telle évolution vers un
minimum de l'énergie rappelant l'évolution spontanée de l'énergie potentielle vers un
minimum dans les systèmes mécaniques, on nomme « potentiels thermodynamiques »
les fonctions U et H . Ce résultat est schématisé par la figure 3, qui donne l'évolution de
U ou H en fonction de V (ou P ) à entropie constante. L'état du système y est représenté
par une petite boule, qui tend à occuper la position la plus basse (l'équilibre). Il importe
ici de relever qu'à entropie constante (transformation adiabatique quasi-statique),
l'énergie échangée est égale au travail quasi-statique (volumétrique pour l'énergie
interne et technique pour l'enthalpie) :
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
U W
H w
Les travaux W et w sont ceux échangés par l'opérateur. Les variations U et H
sont donc les quantités de travail que l'opérateur peut récupérer ou dépenser dans la
configuration optimale au cours d'une transformation adiabatique (le cas quasi-statique,
ici réversible). L'énergie interne et l'enthalpie sont des « potentiels pour le travail
adiabatique ». Par ailleurs, compte tenu de l'inégalité , il est possible d'écrire pour
l'énergie interne comme pour l'enthalpie :
U S ,V Cst
TdS Q Q
qs nqs
H S , P Cst
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
U si V Cst W 0
TT *S Q 16
H si P Cst w 0
U TT * S 0 si V Cst
H TT * S 0 si P Cst
F 0 si V Cst
G 0 si P Cst
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
Toute évolution spontanée vers un état d'équilibre d'un système en contact avec un
thermostat (transformation monotherme) s'accompagne d'une diminution de l'énergie
libre F (à volume constant) ou de l'enthalpie libre G (à pression constante).
Les fonctions F et G sont donc minimales à l'équilibre ( dF 0 et dG 0 ). Cette autre
expression du principe d'évolution qu'est le second principe montre que F et G sont des
potentiels adaptés à l'étude de systèmes en contact avec une source thermique. En
particulier, F et G sont des potentiels pour le travail des transformations monothermes
(en contact avec un thermostat). Pour le montrer, considérons tout d'abord le cas idéal
d'une transformation quasi-statique isotherme et donc réversible :
F W
G w
Les travaux W et w étant ceux échangés par l'opérateur, les quantités F et G sont
les quantités de travail que l'opérateur récupère ou dépense dans la configuration
optimale d'une transformation monotherme (c'est à dire dans le cas de l'isotherme
réversible).
T V
dH TdS VdP
P S S P
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
S P
dF SdT PdV
V T T V
Loin d'être de simples jeux d'écriture mathématique, ces équations mettent en relation
des transformations du système de natures différentes et possèdent une valeur prédictive.
La relation de Maxwell, par exemple, compare les dérivées associées à une isentropique
et à une isochore. La variation de pression accompagnant un transfert thermique à
volume constant peut être directement extrapolé de celle de la température en fonction
du volume au cours d'une adiabatique quasi-statique. Relevons enfin que les expressions
précédentes permettent aussi de montrer que l'énergie interne et l'enthalpie dérivent de
l'énergie libre et de l'enthalpie libre. En effet, et alors qu'un résultat similaire peut être
obtenu en substituant G à F et P à V ,
F
T F
T ² F T F TS 25
T T V
V
F
T
U T ² 26
T
V
G
T
H T ² 27
T
P
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
CV dT ldV
Q qs TdS
CP dT hdP
Des différentielles (1) et des relations de Gibbs-Helmholtz, il est donc loisible de déduire
des relations entre capacités thermiques et potentiels thermodynamiques :
S U ² F
CV T T
T V T V T ² V
S H ²G
CP T T
T P T P T ² P
Tandis que l'utilisation des relations de Maxwell permet de retrouver les « relations de
Clapeyron » définissant les coefficients thermiques l et h en fonction de dérivées
partielles du volume ou de la pression :
S P
l T T
V T T V
S V
h T T
P T T P
L'entropie S étant une dérivée partielle de l'énergie libre F comme de l'enthalpie libre
G , il est également possible de définir les coefficients thermiques l et h en fonction de la
dérivée seconde, mixte dans ce cas, d'un potentiel libre :
S ² F
l T T
V T V T
S ²G
h T T
P T PT
1 V 1 S 1 ²G
35
V T P V P T V PT
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Chapitre V Fonctions thermodynamiques
1 P 1 S 1 ² F
P T V P V T P V T
1 V 1 ²G
T
V P P V P ²
1 V 1 ² H
s
V P S V P ²
Ce sont donc tous les coefficients thermiques utiles à l'étude des systèmes qui dérivent
de potentielles thermodynamiques, c'est à dire des deux concepts centraux que sont
l'énergie et l'entropie.
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Chapitre VI Potentiel chimique
Relations fondamentales ;
Coexistence de phases ;
Conditions d'équilibre à pression constante ;
Équilibre et stabilité à potentiel chimique fixé ;
Réactions chimiques.
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Chapitre VI Potentiel chimique
6.1. Introduction
Nous sommes les témoins journaliers, dans notre environnement, para phénomènes de
caractères divers (chimique, électrique, mécanique, optique, etc.) ayant voisinage dans
des milieux biologiques, chimiques ou physiques et qui sont accompagnés d'échanges
et de transformations d'énergie. Notamment, une réaction chimique (dans une pile) peut
produire un courant électrique quel professionnel peut lui-même fournir algun travail
mécanique en effectuant fonctionner un moteur électrique. Les interactions entre ces
différents phénomènes mettant en jeu des échanges et/ou des transformations d'énergie
ainsi que l'étude des systèmes quel professionnel en sont le siège constituent l'objet de
la thermodynamique.
La thermodynamique est en conséquent fondamentalement la science deren
transformations de l'énergie. Elle étudie les caractéristiques énergétiques relatives à la
transformation de la matière qu'elle soit physical structure (production de travail ou de
chaleur, changement d'état physique,...) ou chimique (réactions chimiques). Elle
s'intéresse plus particulièrement à la modification d'un système matériel.
Considérant la transformation de la matière, on peut distinguer deux niveaux de réalité :
• une réalité non observable directement qui constitue l'aspect microscopique de la
matière tout autant que concerne le comportement des atomes et molécules, leurs
interactions, réorganisations, etc.
• une réalité observable et donc mesurable qui constitue l'aspect macroscopique de la
matière : propriétés chimiques de la matière et paramètres physiques caractérisant son
état (température, pression, volume, production de point de vue et de chaleur, etc.).
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Chapitre VI Potentiel chimique
6.2.1.1. Définition
La constante d’AVOGADRO, notée N A , est égale au nombre d’atomes de carbone
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Chapitre VI Potentiel chimique
U
variables S m et Vm , la relation dU m , dSm et dVm liant montre : T m et
Sm Vm
U
p m . Pour l’énergie libre : F = U - TS ce qui donne pour les grandeurs
Vm Sm
Ainsi, le bilan énergétique du premier principe s’explicite selon l’une des expressions
suivantes :
dU pdV TdS dN dH V dp TdS dN
dF pdV SdT dN dG Vdp SdT dN
On voit que le potentiel chimique apparait comme l’énergie nécessaire pour faire varier
le nombre de particules d’une unité, cette énergie étant U , H , F ou G suivant le choix des
autres variables. Généralement ce sont F et G qui sont choisies car la température est
une variable expérimentale facilement maitrisée. Notons que, comme les énergies
précédentes sont définies à une constate additive prés, le potentiel chimique est lui aussi
défini à un constant additif pré. Aussi les chimistes introduisent-ils un état standard pour
un corps déterminé.
Ces définitions à partir du nombre de particules N sont celles adoptées par les
physiciens. En chimie, on préfère utiliser plutôt le nombre des moles n N / N A . La
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Chapitre VI Potentiel chimique
relation entre le potentiel chimique des physiciens et celui des chimistes m s’obtient
aisément, puisqu’on a :
dN
dN m dn m d’où m
NA NA
m J / mol N Ae eV F eV 96484 eV
Ainsi, le potentiel chimique du cuivre vaut 7 eV pour un physicien et 675 kJ / mol pour
un chimiste.
d Q dN et
Il en résulte :
d TdS d kM p ,ex U TS
S dS
P
soit S
P
T T T
Puisque la température est constante. En introduisant l’énergie libre F U TS , il vient :
S
P
d kM p ,ex F 0
T
On en déduit, comme précédemment, mais avec F fonction aussi du nombre de
particules : d kM p,ex F 0 soit dF 0 si kM p,ex Cte .
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Chapitre VI Potentiel chimique
G1 G2
dG d G1 G2 dn1 dn2
1 T , p
n
2 T , p
n
G1 G2
dG dn1 m,1 m,2 dn1
n1 T , p n2 T , p
m,2 de S2 : les particules se déplacent vers les potentiels chimiques faibles. L’équilibre
chimique est réalisé si les potentiels chimiques sont égaux : m,1 m,2 .
On en déduit que la stabilité de l’équilibre est reliée à l’inégalité : m 0 .
n T , p
soit schématiquement : v A v
i
i i
f
'
f A'f la flèche définit le sens de 1 de la réaction, le
sens 2 étant le sens inverse. Les nombres vi et v'f sont les coefficients stoechiométriques
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Chapitre VI Potentiel chimique
dans l’état initial et l’état final de la réaction. Par exemple, dans la réaction de synthèse
de l’ammoniac : N2 3H 2 2 NH3 , on a initialement v1 1, v2 3 et finalement v14 2
Pendant la durée élémentaire dt , les variations des nombre de moles de chaque
4
dni dn f
constituant sont telles que : ' d . Étant un nombre de moles, appelé le
vi vf
1 3 2 v
M P M dn M v d 0 d’où M v 0
Comme l’évolution d’un tel système est telle que la fonction G diminue, il en résulte
que :
Lorsque : v
k
m , 0 c’est-à-dire v v
i
i i
f
'
f 'f
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Chapitre VII Applications
Chapitre 7- Applications
Machines thermiques :
machines thermiques idéales.
machines thermiques réelles.
liquéfaction des gaz.
techniques d'obtention des basses températures.
Transitions de phase d'une substance pure.
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
W
l’efficacité e du moteur à explosion.
QC
Au cours de l’évolution isochore CD, le travail reçu est nul. On applique le 1er principe
au système fermé pour évolution CD : U U D UC 0 0 QC
Comme le gaz est parfait :
nR TD TC
U D U C CV TD TC
1
nR TD TF nR TB TE
Cela nous donne : QC et QF
1 1
En substituant, nous obtenons l’expression de l’efficacité en fonction des
températures aux quatre sommets du cycle :
e 1
QF T T
1 E B
QC TD TC
On utilise le caractère isentropique des évolutions BC et DE, cela donne :
1 1 1 1
TBVmax TCVmin et TEVmax TDVmin
1
On obtient finalement : e 1
a 1
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Chapitre VII Applications
On pourrait ajouter un quatrième état : l'état supercritique : alors qu'en dessous d'une
température dite "critique" tout gaz peut passer à l'état liquide en augmentant la pression,
au-delà de cette température critique le gaz restera à l'état gazeux quel que soit la
pression appliquée. La condensation devient impossible. Pour de fortes pressions la
densité sera celle d'un liquide, mais il restera compressible comme un gaz.
La connaissance de cette température critique est très importante pour toute opération
destinée à liquéfier un gaz.
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
1. l'ammoniac est condensé à 20°C sous pression et vaporisé à -43°C après détente
2. l'éthylène est condensé à -43°C sous pression grâce à l'évaporation de
l'ammoniac et est vaporisé à -100°C après détente
3. le méthane est condensé à -100°C sous pression et vaporisé à -161°C après
détente
4. l'azote est condensé à -161°C sous pression
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Chapitre VII Applications
Joule et Thomson ont mis en évidence qu'un gaz réel soumis à une détente isenthalpique
(sans échange thermique ou mécanique avec l'extérieur) pouvait sous certaines
conditions de pression et température voir leur température baisser. Ce phénomène
n'était pas prédit par la théorie des gaz parfaits, puisque l'enthalpie d'un gaz parfait ne
dépend que de la température et donc à enthalpie constante la température d'un gaz
parfait est constante.
Ce phénomène appelé depuis "Effet Joule-Thomson" a été mis à profit par Carl von
Linde en 1895 pour liquéfier l'air. Ce cycle frigorifique est depuis appelé "Cycle de
Linde".
Dans ce procédé, le gaz est comprimé à haute pression et est refroidi à température
ambiante. Puis il est refroidi aussi près que possible de la température du gaz liquéfié
dans un échangeur à contre-courant avec le gaz non liquéfié à basse pression. Le gaz
haute pression froid est détendu dans une vanne où l'abaissement de température
supplémentaire est suffisant pour le liquéfier partiellement. Le liquide est séparé et le
gaz est retourné au compresseur après avoir assuré le refroidissement du gaz haut
pression. Un appoint en gaz frais est fait à l'entrée du compresseur pour compenser le
liquide produit. Le taux de compression étant souvent assez élevé (de l'ordre de 10 pour
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Chapitre VII Applications
De même qu'un gaz comprimé dans une machine voit sa température augmenter, un gaz
détendu dans une machine produisant un travail (turbine ou machine à piston ...) voit sa
température baisser. En langage thermodynamique il s'agit d'une détente isentropique.
Bien que conduisant à des abaissements de température plus important qu'une détente
isenthalpique, l'utilisation de ce principe pour la liquéfaction des gaz est difficile car il
conduit à l’obtention de liquide à l'intérieur même de la machine effectuant la détente.
Or la présence de liquide au-delà de quelques pourcents dans le gaz pose des problèmes
mécaniques dans ce type de machine. Néanmoins cette méthode est utilisée à large
échelle pour l'épuration de gaz de leurs impuretés condensables. Ainsi le gaz naturel est
refroidi par détente dans un turbo-expandeur (turbine accouplée à un compresseur) afin
d'en éliminer, par condensation, les composés en C3 et plus.
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
• fusion pour la transition solide liquide. La transition inverse est appelée solidification
• sublimation pour la transition solide vapeur. La transition inverse est appelée
condensation.
Dans les états gazeux et liquide, un corps pur ne forme qu’une seule phase, sauf pour
l’hélium qui Possède deux phases liquides différentes. Par contre, un corps pur a l’état
solide se présente souvent sous plusieurs phases, appelées variétés allotropiques.
Les notions d’état physique et de phase sont donc distinctes. De plus, la notion d’état
physique est différente de celle d’état thermodynamique puisqu’elle contient une
information supplémentaire relative à l’état microscopique du système : la différence
entre le diamant et le graphite s’explique par l’agencement des atomes qui est différent.
Figure 28 Transitions de phase d’un corps pur, orientées selon un axe vertical correspondant aux entropies croissantes.
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Chapitre VII Applications
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Chapitre VII Applications
Point critique : limite au-delà de laquelle il n’y a plus de changement d’état (1)-(V).
Pour réaliser une solution diluée à 10%, on prendra un volume (1/10) de la solution
concentrée et on ajoutera 9 fois ce volume de solvant. (Soit 9/10).
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Chapitre VII Applications
U
Donc A , A apparait comme l’intensif conjugué de
S ,V
H
dH TdS VdP Ad ; A
S , P
F
dF SdT PdV Ad ; A
T ,V
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Chapitre VII Applications
G
dG SdT VdP Ad ; A
T , P
A S A
Ainsi, i S d , soit i rappel : que les seules forces exerçant un travail sont
T dt T
les forces de pression.
On a x vitesse de réaction.
A.
Donc S x
T
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Chapitre VII Applications
e
t
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Référence Bibliographiques
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