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-RAI ou -RAIS ? Futur ou Conditionnel ?

Transcription de la vidéo

– Bonjour à vous nos super “suiveurs” !


– “Suiveurs”… Mais on ne dit pas “suiveurs” en français !
– Ça va l’académicien ! Tu sais, les temps sont modernes maintenant !
– Ce n’est pas la question ! Dans le dictionnaire français, “suiveur”, ça n’a pas ce sens !
– Mais ce n’est pas grave… La réalité est toujours en avance par rapport au dictionnaire
! Allez, dis bonjour à nos “suiveurs” ! Qu’est-ce qu’il y a ? Il faut que je dise nos
“followers” ?
– Non… Je ne sais pas, on a qu’à dire nos “abonnés” ! C’est comme ça qu’on dit en
France, nous les Français qui parlons français !
– Et s’ils regardent nos vidéos mais qu’ils ne sont pas abonnés, hein ?
– Eh ben justement, ça, c’est ce qu’il ne faut pas faire ! Si vous regardez les vidéos, il
faut s’abonner !
– Oui, mais ça ne résout pas le problème ça.
– Ça, ce n’est pas faux…
– Bonjour à vous nos super étudiants ! Bon alors, aujourd’hui, on va commencer une
nouvelle série qui s’appelle : “Tu écris comme ça en français ?”.
– Oui, on va vous donner des astuces pour l’orthographe mais aussi, on va parler de
règles qui vous serviront même pour parler. Et attention, à la fin de cette vidéo, il y aura
un petit exercice pour voir si vous avez bien compris !
– Alors l’idée, c’est qu’on va vous mettre un lien sous la vidéo ou bien sur la vidéo ou
dans l’article du blog et, vous cliquez sur le lien, et vous allez pouvoir répondre à
l’exercice. Et parmi toutes les personnes qui auront la bonne réponse, eh bien on va tirer
au sort et vous allez pouvoir gagner une tasse ! Voilà, et sur cette tasse, il y aura le logo
“Français avec Pierre”, mais il va y avoir surtout aussi, de l’autre côté, la règle de
grammaire que l’on va traiter aujourd’hui.
– Comme ça, vous n’oublierez jamais !
– Voilà, tous les matins, au petit-déjeuner ou pour le thé, eh bien vous pourrez regarder
la règle, d’accord ? Donc voilà, il y aura une personne qui sera tirée au sort parmi celles
qui ont bien répondu à l’exercice et elle recevra la tasse !
– Voilà ! Mais à propos Pierre, aujourd’hui on parle de quel thème ?
– Alors on va parler du conditionnel et du futur. On va régler définitivement ce
problème de savoir s’il faut écrire à la fin d’un verbe -RAIS ou -RAI.
– Eh bien justement, c’est génial parce que c’est exactement le problème que j’ai à
chaque fois ! Je ne sais pas “J’irai” -AI, -AIS ?
– Ne t’inquiètes pas, il y a plein de Français qui ont ce problème et il y a plein
d’apprenants de FLE, de français, qui ont ce problème. Donc le problème se pose
concrètement dans une phrase comme par exemple : “J’irai/J’irais en France”.
– Mais oui ! Le problème, c’est la conjugaison parce que vous prononcez pareil deux
temps verbaux ! “J’irai” : futur, “J’irais” : conditionnel… C’est pareil ! Alors c’est quoi
la conjugaison des…
– En fait, c’est surtout identique à la première personne du singulier. C’est ça qui nous
pose un problème parce que bon, si on regarde les deux conjugaisons là, elles vont peut-
être apparaitre à l’écran, on va voir comment on peut faire mais bon, le futur, c’est :
“J’irai, tu iras, il ira, nous irons, vous irez, ils iront” alors que le conditionnel, c’est :
“J’irais, tu irais, il irait, nous irions, vous iriez, ils iraient”. Donc en fait, ce sont les deux
premières personnes, c’est-à-dire la première personne du conditionnel et la première
personne du futur, qui sont quasiment identiques !
– “Quasiment” identiques ? Moi j’entends pareil ! Il y a une différence ?

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– Bon alors, la théorie dit que normalement, le futur -AI, c’est davantage fermé c’est-à-
dire : “J’irai”. Alors que le conditionnel doit être un petit peu plus ouvert, donc c’est :
“J’irais”.
-“J’irai” et “j’irais” !
– Bon, le problème c’est qu’en fait, dans la réalité concrètement, les Français ne font
très souvent pas la différence, ils ont tendance à plutôt prononcer tout assez fermé
quand même…
– Plutôt “J’irai” ?
– Ouais !
– Mais attends, tu peux dire à nouveau les deux sons parce que…
– Oui. Alors le futur : “J’irai” et le conditionnel : “J’irais”. Oui, on est bien d’accord,
c’est quasiment la même chose !
– Du coup en plus, si ça s’entend pareil, le problème c’est que souvent on ne sait pas si
c’est un conditionnel, un futur… Du coup, on ne sait pas comme l’écrire !
– Exactement !
– Alors, c’est quoi ton truc Pierre ?
– Eh bien c’est tout simplement que tu vas remplacer la première personne qui pose
problème, le JE, par par exemple la deuxième personne TU.
– D’accord. Alors par exemple, dans ces deux phrases : “Quand je serai grand, j’irai à
New York.” ou “Si j’avais le temps, j’irais à New York”. Donc on remplace et ça fait ?
– Eh bien si tu remplaces, tu vas dire : “Quand tu seras grand, tu iras à New York”,
donc c’est le futur, et : “Si tu avais de l’argent, tu irais à New York” et là, tu vois bien
qu’on est encore dans le conditionnel.
– Oui, donc ça permet de comprendre si c’est un conditionnel ou un futur. Et si c’est un
conditionnel, on met un S ?
– On met : -AIS et le futur : -AI.
– Ah ouais, c’est super pratique !
– Eh oui, tu vois ! Cette astuce en fait, elle est largement suffisante pour des Français.
Mais pour des étudiants de FLE, les étrangers qui apprennent le français, des fois, ça va
au-delà d’un simple problème d’orthographe…
– Oui parce qu’en fait, c’est un problème de savoir si il faut utiliser un conditionnel ou
un futur et des fois, ce n’est pas forcément évident !
– Eh oui, pour les étrangers des fois, il peut y avoir aussi ce problème. Donc, nous
allons faire un rappel rapide de comment on utilise le conditionnel et le futur. Quand
est-ce qu’on l’utilise, dans quels cas.
– On utilise le conditionnel dans l'”hypothèse”. Par exemple : “S’il pleuvait plus
souvent, j’aurais des beaux légumes”. Par contre, dans le cas de ce qu’on appelle la
“condition”, on utilise le futur. Par exemple : “S’il pleut, j’irai m’abriter dans un
restaurant”. Là, c’est le futur.
– Exactement ! Donc je ne sais pas si vous avez bien compris la différence, c’est un peu
subtile. Donc pour l’hypothèse en fait, c’est comme si c’était un cas hypothétique. On
peut imaginer quelque chose qui va arriver ou non dans ce cas-là, alors que dans la
condition, on est plus dans une condition… Dans une situation réelle où quelqu’un me
dit : “Oui d’accord, on va faire ça mais imagine s’il pleut, qu’est-ce qu’on va faire ?”
“Ne t’inquiètes pas, s’il pleut, on ira s’abriter dans un restaurant”.
– Oui, c’est un peu un cas logique. Si A, alors B. Là, c’est le futur !
– Voilà ! Et donc là, si je remplace avec on : “On ira s’abriter”, on voit que c’est le
futur.
– Oui et dans la première phrase, le premier exemple, aussi si on remplace par ON, ça
ferait : “S’il pleuvait plus souvent, on aurait plus de bons légumes !”. Donc “on aurait”,

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on voit que c’est un conditionnel.
– Voilà !
– On utilise aussi le conditionnel dans une situation qui n’est pas certaine comme par
exemple dans la météo, on peut dire : “Demain, il devrait faire beau”, hein ?
– Oui, tout à fait. Et on utilise le futur évidemment pour parler d’une situation dans le
futur. Alors je sais qu’il y a aussi le futur proche qui est très utilisé en français mais ce
n’est pas le thème de la leçon d’aujourd’hui donc on ne va pas en parler aujourd’hui.
– Donc attention, le futur s’utilise dans des phrases comme : “Quand il fera beau, on ira
à la plage” ou “J’espère que tu iras mieux demain !”.
– Par exemple, exactement !
– Et on a fini pour aujourd’hui, hein ?
– Pas tout à fait ! Maintenant attention, le grand jeu concours !
– Donc on vous laisse un lien où vous pourrez répondre aux questions, faire l’exercice,
et on donnera une tasse au gagnant !
– Voilà ! Donc parmi ceux qui auront bien répondu à l’exercice, il y en aura un qui sera
tiré au sort et qui recevra la tasse, d’accord ? Donc on vous laisse le lien sous la vidéo,
sur la vidéo, enfin vous le trouverez. Vous arriverez à une page où vous pourrez
répondre aux questions de l’exercice. C’est parti ! Donc dans ces phrases, est-ce qu’à la
fin du verbe, la partie manquante, je dois écrire -RAI ou -RAIS ?
– Alors première phrase : “Demain, j’irai(-s) voir ma mère”.
– Deuxième phrase : “D’après l’horoscope, cette semaine, je devrai(-s) rencontrer
l’amour de ma vie !”.
– Mais tu l’as déjà rencontré mon amour…
– Bien sûr !
– Troisième phrase :
– “Si on arrive à un million d’abonnés, je ferai(-s) une fête de fou, j’inviterai(-s) tous les
abonnés !”.
– C’est vrai ça ?
– Bon… Je ne sais pas si je pourrai ! Et dernière phrase :
– “Si je n’avais pas les enfants, j’irai(-s) trois semaines avec mes copines à la plage”.
– Sans moi ?
– Euh… Ouais !
– Donc n’oubliez pas, vous cliquez sur le lien et vous allez avoir la possibilité de
répondre à cet exercice et vous aurez peut-être la possibilité de gagner une tasse…
– …avec les règles ! Pour ne pas oublier !
– Voilà ! Pour ne jamais oublier !
– Est-ce que vous avez aimé cette nouvelle série de : “Tu écris comme ça en français ?”.
Si oui, laissez-nous un commentaire et dites-nous si ça vous plait.
– Oui ! Ou alors vous pouvez “liker” la vidéo et si on a beaucoup de “likes”, ça voudra
dire que vous aimez.
– Si ça vous plait, on en fera d’autres et sinon, ben non !
– Au revoir !
– Au revoir ! Et dans la prochaine vidéo, on donnera le nom du gagnant bien sûr et la
réponse à l’exercice !
– Voilà ! À la prochaine fois !
– Au revoir !

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Imparfait ou Passé Composé ?

Bonjour, comment ça va ? Alors, aujourd’hui, nous allons voir un point de grammaire
très important. Mais, avant de commencer, je voulais te dire quelque chose. Je reçois
des messages des fois d’élèves, d’étudiants qui me disent : « Pierre, c’est trop difficile,
je ne peux pas, je ne vais pas arriver à apprendre le français, etc. ». Alors, je voulais te
dire que ce n’est pas vrai, que tu peux apprendre le français, que tu es super fort, que tu
vas réussir, que c’est toi le meilleur, et qu’il faut que tu gardes la motivation, car tu es
tout à fait capable. Voilà. Donc, maintenant, oui, nous sommes en condition pour bien
apprendre notre règle de grammaire. C’est parti !
D’accord, donc maintenant que tu es positif, hein, que tu es sûr de toi, on y va. Donc, je
te rappelle : il y a les sous-titres de la vidéo en français. Pas les sous-titres automatiques,
les sous-titres que je mets moi, hein, ou des personnes qui m’aident, euh… donc il faut
les activer s’ils ne sont pas activés. Hein ? D’accord ?
Alors, nous allons voir le passé composé et l’imparfait. Ou, dit d’une autre manière,
quand est-ce qu’on doit utiliser le passé composé et quand est-ce qu’on doit utiliser
l’imparfait ? Donc, là, j’ai mis… un élève qui… se pose la question, tiens : « Paul est
entré quand je regardais la télé » Alors, Paul est entré : passé composé ; quand je
regardais la télé : imparfait. Donc, nous allons utiliser toujours le rouge pour le passé
composé et le bleu pour l’imparfait dans cette leçon. Alors, pourquoi ? Pourquoi passé
composé et après imparfait ? Bien. Alors, tout d’abord, un petit rappel, mais très rapide
hein, parce que peut-être que je ferai une vidéo sur la formation du passé composé et de
l’imparfait, mais aujourd’hui, c’est l’utilisation qui nous intéresse. Donc, un rappel de la
formation : le passé composé se forme avec un auxiliaire qui peut être ÊTRE ou
AVOIR, que l’on conjugue au présent + le participe passé. Donc, par exemple : je suis
(suis, auxiliaire) parti (participe passé). Ou : Mon voisin a (auxiliaire avoir au présent)
déménagé (déménagé, participe passé du verbe déménager). Et l’imparfait, lui,
l’imparfait, eh bien, ce n’est pas un temps composé, donc il ne se forme pas en deux
parties, mais il faut juste connaitre, bon, sa formation et les terminaisons. Donc, par
exemple, pour le verbe aimer : j’aimais, tu aimais, il aimait, nous aimions, vous aimiez,
ils aimaient. D’accord ? A-I-E-N-T se prononce [ε]/[e].
Allez, c’est parti. Donc, voilà la règle, le plus important. Le passé composé, il s’utilise
quand c’est l’action principale, une action précise, ponctuelle et achevée. Bon. C’est
une règle générale, il peut y avoir… ça… il faut être… peut-être un petit peu souple,
mais quand même, c’est généralement… c’est ça, d’accord ? Comparons tout de suite
avec l’imparfait. L’imparfait, lui, on va l’utiliser pour décrire, pour… pour le décor,
pour décrire, le décor, la description, pour parler des habitudes, pour une action qui
n’est pas forcément achevée. On l’utilise souvent avec des expressions comme :
AVANT, « avant, nous étions… » ; QUAND, « quand j’étais petit » ; À CETTE
ÉPOQUE, « à cette époque, nous étions heureux ».
Allez, on va voir des exemples, c’est le mieux pour comprendre. Alors, par exemple : «
Quand j’étais petit, je passais mes étés à Arcachon ». Et ça c’est vrai, moi je passais mes
étés à Arcachon, c’est à côté de Bordeaux, c’est très joli, c’est là où il y a la dune du
Pila, et voilà. Je peux vous dire que la dune du Pila, je l’ai montée très souvent ! Je vous
conseille d’y aller, c’est super joli. Donc « quand j’étais petit, je passais mes étés à
Arcachon ». Eh bien oui, c’est quelque chose de général, c’est pas une action
ponctuelle, c’est… voilà, je décris ce qui se passait quand j’étais petit. Voilà, quand
j’étais plus jeune. D’accord ? Alors ensuite, je suis par exemple dans l’entreprise au

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bureau et je dis : « Marie est partie ? ». Donc là, c’est une action ponctuelle, elle est
partie, ça dure pas longtemps, c’est… elle est partie ou elle n’est pas partie, en plus,
c’est l’action principale. Bon. « Hier, j’ai vu une vidéo super sur YouTube ! Ça parlait
du passé composé et de l’imparfait ! ». Donc ça, c’est ce que tu vas dire, j’espère, après
cette vidéo, d’accord ? Ou c’est ce que tu diras à tes… aux autres élèves dans ton
académie ou dans ton école ou à ton professeur. Alors : « Hier, j’ai vu une vidéo ». Bah
oui, ça c’est l’action principale, c’est une action qu’on considère comme un fait
ponctuel, d’accord ? « Et ça parlait du passé composé ». Donc ça c’est une description
de la vidéo, c’est général. Et en plus, c’est… ça continue, c’est-à-dire ça parle toujours
du passé composé et de l’imparfait. D’accord ? Alors, une autre phrase. Donc, dans la
phrase suivante, nous allons voir qu’on peut utiliser… dans certains cas, on peut utiliser
le passé composé ou l’imparfait. Donc, on va voir tout de suite la phrase : « il a fait beau
lundi à Paris ? ». Je pose une question à un ami qui est allé la semaine dernière à Paris
par exemple : « il a fait beau lundi à Paris ? ». Je peux utiliser le passé composé, mais je
peux dire aussi : « il faisait beau lundi à Paris ? ». Voilà, donc ici les deux sont possibles
parce que… bah ça va un petit peu changer le sens. Si je dis : « il a fait beau lundi », je
le considère plus comme une action ponctuelle. Et : « il faisait beau lundi à Paris », bah
je considère plus sur toute la journée. Donc, ça change un peu, mais… Donc voilà,
DONC c’est important de comprendre que de temps en temps, on peut utiliser les deux
et ça fait varier légèrement le sens, D’accord ? Bien.
Alors, pour comprendre quelque chose, euh c’est très efficace les contre-exemples.
Donc, je vais te donner un contre-exemple : « j’ai regardé la télé quand tout à coup –
tout à coup c’est soudainement – Fabien est entré/entrait. Pour moi c’est tellement pas
naturel que j’ai du mal à utiliser, à même le dire ! Donc, Fabien entrait. Donc ça, c’est
tout à fait incorrect, c’est impossible parce que c’est le contraire. Donc : « j’ai regardé la
télé quand tout à coup Fabien entrait ». On doit dire : « je regardais la télé ». Parce que
là je décris la situation, comment était la situation à ce moment-là, c’est plutôt le décor.
« Je regardais la télé et quand tout à coup – action ponctuelle, l’action principale qui
nous intéresse là – Fabien est entré ». D’accord ? Bon, ça doit être absolument
l’imparfait et après le passé composé. D’accord ? Donc, voilà. Euh, je crois que je l’ai
expliqué le mieux possible, mais maintenant c’est très important que tu fasses au moins
un exercice.
Donc, je te propose de cliquer sur le lien qui est sous la vidéo ou peut-être même sur la
vidéo et de faire absolument l’exercice que je te propose, donc de choisir entre imparfait
et passé composé. De mettre en pratique. Donc, en plus, donc sur le… sur le blog tu vas
retrouver la transcription et le podcast de cette vidéo, que tu pourras réécouter plus tard
dans la rue si tu veux, en te baladant, etc. Bien. Donc, surtout n’oublie pas non plus de
t’inscrire à mon cours gratuit. J’ai fait un cours, mais pas un petit cours hein, un bon
cours, un super cours de FLE – de Français Langue Étrangère –, avec six leçons, dans
chaque leçon une vidéo avec la transcription, avec le PDF, avec des exercices où je te
parle de comment améliorer ton expression orale, ton expression écrite, ta
compréhension, la grammaire, la prononciation et je t’explique plein de choses
importantes et il y a des exercices. Donc, vraiment profite de ce cours gratuit, je te mets
le lien aussi dessous ou sur la vidéo et si tu vas dans le blog, de toute manière, tu
trouveras ce cours gratuit. Pour t’inscrire, donc normalement il sera en haut à droite, tu
verras, il y a « cours gratuit de français ». Donc, il y a des milliers de personnes qui
l’ont déjà utilisé et elles sont très contentes. Alors, vraiment, profites-en si tu ne l’as pas
encore utilisé.
Et surtout, n’oublie pas que tu es très fort, que tu es le meilleur et que tu vas apprendre
le français, que tu es en train de progresser déjà. Allez, à bientôt 

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Exercice 1 (niveau intermédiaire)
Choisis l’option correcte.

Il y a un an, mon oncle est venu / venait nous voir à Arcachon, pendant les vacances,
en août. Un jour, alors qu’il faisait / a fait très chaud, on a décidé / décidait d’aller
à la plage pour se rafraichir un peu.
Ma sœur s’est baignée / se baignait, moi aussi, je me suis baigné / me baignait et
même mes parents mais mon oncle ne voulait pas / n’a pas voulu se baigner. Quand
on lui demandait / a demandé pourquoi il ne voulait pas / n’a pas voulu se
baigner, il ne voulait pas / il n’a pas voulu répondre.
Finalement, mon cousin l’a poussé / le poussait à l’eau. Mon oncle commençait /
a commencé à paniquer ! Il criait / il a crié et il s’agitait / il s’est agité comme un
fou ! Finalement mon cousin l’a aidé / l’aidait à sortir de l’eau. En fait, il ne savait
pas / il n’a pas su nager !
Par la suite, il a pris / il prenait des cours de natation et maintenant, il sait
finalement nager !

Exercice 2 (niveau avancé)


Conjugue les verbes entre parenthèses au passé composé ou à l’imparfait.

Je (prendre)……………… l’autobus à deux heures. II (faire) …………….. très chaud.


Je (manger) ………………..au restaurant, chez Céleste, comme d’habitude. Ils (avoir)
……………….. tous beaucoup de peine pour moi et Céleste me (dire) ………….. : «
On n’a qu’une mère ». Quand je (partir) ……………, ils me (accompagner)
………………………. à la porte. Je (être) …………… un peu étourdi parce qu’il
(falloir) ………………… que je monte chez Emmanuel pour lui emprunter une cravate
noire et un brassard. Il (perdre) …………………..son oncle, il y a quelques mois. Je
(courir) ………………. pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c’est à
cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l’odeur d’essence, à la réverbération
de la route et du ciel, que je (s’assoupir) ……………. Je (dormir)………………..
pendant presque tout le trajet. Et quand je (se réveiller) …………………….., j’étais
tassé contre un militaire qui me (sourire) ……………… et qui me (demander)
…………….. si je (venir) ……………… de loin. Je (dire) ……….. « oui » pour
n’avoir plus à parler.

Correction exercice 1
Il y a un an, mon oncle est venu nous voir à Arcachon, pendant les vacances, en août.
Un jour, alors qu’il faisait très chaud, on a décidé d’aller à la plage pour se rafraichir un
peu.
Ma sœur s’est baignée, moi aussi, je me suis baigné et même mes parents mais mon
oncle ne voulait pas (OU n’a pas voulu) se baigner. Quand on lui demandait (OU a
demandé) pourquoi il ne voulait pas se baigner, il ne voulait pas (OU il n’a pas
voulu) répondre.
Finalement, mon cousin l’a poussé à l’eau. Mon oncle a commencé à paniquer ! Il
criait (OU il a crié) et s’agitait (OU il s’est agité) comme un fou ! Finalement mon

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cousin l’a aidé à sortir de l’eau. En fait, il ne savait pas nager !
Par la suite, il a pris des cours de natation et maintenant, il sait finalement nager !

Correction exercice 2
Rq.
Ceci est le texte original d’Albert Camus. Dans certains cas, il aurait été possible de
mettre aussi l’autre option (passé composé au lieu de l’imparfait et vice versa).

J’ai pris l’autobus à deux heures. II faisait très chaud. J’ai mangé au restaurant, chez
Céleste, comme d’habitude. Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi et Céleste m’a
dit: « On n’a qu’une mère ». Quand je suis parti, ils m’ont accompagné à la porte.
J’étais un peu étourdi parce qu’il a fallu que je monte chez Emmanuel pour lui
emprunter une cravate noire et un brassard. Il a perdu son oncle, il y a quelques
mois. J’ai couru pour ne pas manquer le départ. Cette hâte, cette course, c’est à cause
de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l’odeur d’essence, à la réverbération de la
route et du ciel, que je me suis assoupi. J’ai dormi pendant presque tout le trajet. Et
quand je me suis réveillé, j’étais tassé contre un militaire qui m’a souri et qui m’a
demandé si je venais de loin. J’ai dit « oui » pour n’avoir plus à parler.

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