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l'accord de septième de dominante
niveau 4
Sa construction est unique, il n'y aura jamais de doute quant aux intervalles qui le constituent :
une tierce majeure (la sensible), une quinte juste, une septième mineure.

Cet accord se chiffre   7   à


l'état fondamental.       Il est identique dans le mode majeur et le mode mineur.
                                        + 

Il s'emploie exactement comme l'accord à trois sons, placé sur le V e degré : sa fonction est
renforcée par la dissonance (la septième).
Exercice D 1

Bâtir des accords de 7e de dominante sur les notes demandées.


Corrigé de l'exercice D 1
L'accord de septième sur la Dominante connait une obligation, que l'on retrouve dans tous les cas où
une dissonance apparait :
il faut une résolution, c'est-à-dire un mouvement d'adoucissement après la dissonance.

Règles :
La résolution obligatoire de la septième consiste à descendre cette note au degré conjoint
inférieur.
On appelle "résolution naturelle" le fait d'écrire après un accord de septième de dominante
l'accord du premier degré de la tonalité.
Les autres résolutions consisteront à écrire un autre accord que le I er degré, mais il faudra
toujours veiller au mouvement descendant de la septième. Nous verrons ces quelques cas
particuliers plus tard.
Dans ces exemples, la septième en rouge se résout en descendant à la tierce de l'accord du I er degré.
Dans le cas du mode majeur, ce sera un mouvement d'un demi-ton, dans le cas du mode mineur ce
sera un ton. La sensible en bleu monte à la tonique. Nous avons là la résolution naturelle
académique.
On remarquera d'ailleurs qu'il n'est pas possible d'avoir les deux accords complets sans faire de
faute d'écriture. Pour avoir l'accord de Tonique complet, il faut faire descendre la sensible, ce qui
n'est toléré que si elle est dans une voix moyenne : 

DOUBLURES ET SUPPRESSIONS : Pour être efficace, cet accord doit présenter la tierce (la
sensible, qui ne doit jamais être doublée), et la septième (qui ajoute la dissonance. Celle-ci ne doit
pas être doublée non plus). La fondamentale est la note qui peut être doublée facilement, et
quelquefois la quinte. 
Il est souvent bon de supprimer la quinte dans cet accord : cela allège la sonorité.
Dans le cas de l'écriture à trois voix, cette suppression est très fréquente, et presque obligatoire.
Voici quelques exemples de résolutions naturelles de l'accord de septième à l'état fondamental : 
      
Mesure 1 : suppression de la quinte dans le Ve degré. De ce fait, l'accord de résolution (Ier degré) est
complet. 
Mesure 2 : accord du Ve degré complet. Suppression de la quinte dans l'accord du Ier degré.
Mesure 3 : le Sol naturel conduit au Sol dièse. L'accord V est complet et celui du I er degré aussi, car
la sensible descend (cette notation est tolérable puisque la sensible est à l'alto).
Mesure 4 : marche harmonique, même disposition.
Mesure 5 : formule de cadence parfaite très fréquente. Ne pas tenter d'écrire un accord final complet
: cela donnera ou bien des quintes consécutives ou bien une septième qui monte ou encore une
sensible qui se résout mal !
 
Exercice D 2
Écrire les résolutions naturelles d'accords de septième de dominante, en variant les
dispositions. 
Corrigé de l'exercice D 2
Exercice D 3
Basse chiffrée contenant des accords de dominante à quatre sons, avec résolutions naturelles. 
Corrigé de l'exercice D 3
 
L'accord de septième de dominante connait trois renversements, dont voici les chiffrages usuels.
Il est utile de les apprendre, et de s'habituer à la différence de sonorité entre eux. Nous y
reviendrons dans le prochain chapitre.

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