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Rapport de contrôle de la conformité des ouvrages à la

réglementation en notice Sécurité Incendie et des risques

DIRECTION PROVINCIALE, DE
L’EQUIPEMENT, DU TRANSPORT, DE
LA LOGISTIQUE ET DE L’EAU
D’OUAZZANE

Diffusion :
- ZOUHAIR IBNYAHYA ARCH
- MOULAY ISMAIL BOUZAKRAOUI ARCH

Notice decontre l’incendie

CENTRE HOSPITALIER PROVINCIAL D’OUAZZANE

N° affaire : 1809SOMAT000020
Date du Rapport : 24/12/2019
Référence du Rapport : SOMAT 19/3836 SF/KO
Intervenant S.EL FERACHI

Adresse : Angle Avenue ABOU JARIR TABARI & Rue IBN AGROUM - Résidence KOUTOUBIA Appt. n° 26, 3éme Etage TANGER
Tél. : (+212) 539 34 00 41/42 Fax : (+212) 539 34 00 43 tanger@socotec.com

SOCOTEC Maroc - S.A. au capital de 10.000.000 DH - R.C. Casablanca 33145 - IF 01600023 - Patente 31200521 –ICE 001525898000049
Siège social : 37, rue des Ait Ba-Amrane - BP 2086 - 20300 Casablanca – MAROC- www.socotec.com
SOMMAIRE

1 OBJET DU RAPPORT ........................................................................................ 4


2 DOCUMENTS EXAMINES .................................................................................. 4
3 SITUATION - IMPLANTATION DU PROJET...................................................... 4
4 DESCRIPTION DE L’ETABLISSEMENT............................................................ 4
5 REFERENTIEL REGLEMENTAIRE - EFFECTIF ET CLASSEMENT ................ 5
6 PRODUITS DANGEREUX .................................................................................. 7
7 DESSERTE – FACADE ET BAIES ACCESSIBLES........................................... 7
8 ISOLEMENT........................................................................................................ 8
9 RESISTANCE AU FEU ....................................................................................... 9
10 FACADES ........................................................................................................... 9
11 CONCEPTION DE LA DISTRIBUTION INTERIEURE ........................................ 9
12 LOCAUX A RISQUES....................................................................................... 10
13 DEGAGEMENTS............................................................................................... 12
14 PORTES............................................................................................................ 14
15 AMENAGEMENTS INTERIEURS ..................................................................... 15
16 ATRIUMS .......................................................................................................... 15
17 DESEMFUMAGE .............................................................................................. 16
18 CHAUFFAGE - VENTILLATION ....................................................................... 17
19 APPAREILS DE CUISON ET DE REMSIE EN TEMPERATURE ..................... 17
20 INSTALLATION ELECTRIQUE ........................................................................ 17
21 ECLAIRAGE DE SECURITE............................................................................. 18
22 MOYENS DE SECOURS .................................................................................. 18

Situation : OUEZZANE Projet : CENTRE HOSPITALIER PROVINCIAL


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Dossier : 1809SOMAT000020 Preference : SOMAT 19/3836 SF/KO
§ Ce document constitue le rapport des avis suite au
contrôle par SOCOTEC MAROC des plans
d’architecture établis par le Maître d’œuvre,
cosignataire du présent rapport en dernière page de
celui-ci et chargé du respect des dispositions
indiquées.

§ Le présent rapport concerne l’affaire citée en


référence et est spécifique à celle-ci ; il n’est donc
pas interpolable ou extrapolable pour un autre
bâtiment, chacun d’eux constituant un cas d’espèce
spécifique. De même, seule la diffusion complète du
présent document, sous forme de photocopie ou
d’original, est autorisée par nous, et ceci sans
recopies ou pages ajoutées, supprimées ou
tronquées.

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Dossier : 1809SOMAT000020 Preference : SOMAT 19/3836 SF/KO
1 OBJET DU RAPPORT

Ce rapport a pour but d’établir une notice de sécurité incendie dans le cadre de la
construction du Centre hospitalier provincial d'Ouezzane.

La présente « Notice de Sécurité incendie » est relative au projet cité en objet, et fixe
les règles qui seront à appliquer dans la cadre de la réglementation contre les risques
d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public. Ce document entre
dans le cadre de la mission confiée à SOCOTEC MAROC.

2 DOCUMENTS EXAMINES

Les documents qui nous ont servi pour l’établissement de ce rapport sont les suivants :

Plan N° Désignation date échelle

1/7 Plan masse terrasse Plan situation 16/12/2019 1/500


2/7 Plan de masse 16/12/2019 1/500
3/7 Plan RDJ Bas Plan RDJ Haut 16/12/2019 1/200
4/7 Plan RDC 16/12/2019 1/200
5/7 Plan 1er Etage Coupe C-C 16/12/2019 1/200
6/7 Plan 2ème Etage Coupe B-B 16/12/2019 1/200
7/7 Elevations 16/12/2019 1/200

3 SITUATION - IMPLANTATION DU PROJET

Le projet se situe sur le TF 17635/R lotissement BELLE-VUE province


d’OUAZZANE.

4 DESCRIPTION DE L’ETABLISSEMENT

L’établissement est constitué d'un sous-sol, RDJ, RDC, et 2 étages.

2ème Étage :
• Chambres : hospitalisation
• Bureaux
• Salles de soins examen
• Salles de réunion.
• Nurseries
• Des locaux annexes : vestiaire sanitaire, locaux techniques, archives, salles de
repos….

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1er Étage:
• Chambres : hospitalisation.
• Bureaux
• Salles de soins examen
• Des locaux annexes : vestiaire sanitaire, locaux techniques, archives, salles de
repos….

RDC:
• Bloc opératoire
• Réanimation
• UTA
• Hôpital du jour médecine
• Hôpital du jour chirurgie
• Urgence
• Imagerie
• Rééducation fonctionnelle
• Dentaire
• Département administratif
• Imagerie

RDJ haut:
• Espace atelier
• Stérilisation
• Cuisine
• Pharmacie
• Magasin
• Chambre mortuaire
• Locaux du personnel
• Consultations – exploration/prélèvements
• Département administratif

RDJ bas :
• Dechetterie

5 REFERENTIEL REGLEMENTAIRE - EFFECTIF ET


CLASSEMENT
5.1 Détermination de l'effectif

Conformément au règlement marocain de sécurité incendie, l'effectif total pour ce type


d’établissement est défini forfaitairement par la somme des nombres suivants :

• 1 personne par lit


• 1 personne par trois lits, au titre du personnel
• 5 personnes par lit, au titre des visiteurs.

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• 8 personnes, par poste de consultation ou d'exploration externe.

Niveau 2 ème 1er RDC RDJ RDJ


étage étage haut bas
Nombre de 45 60 51 0 0
lit
Patient 45 60 51 0 0
Personnel 15 20 17 0 0
Visiteurs 225 300 255 0 0
Nombre de 0 0 26 24 0
poste de
consultation
Effectif 0 0 208 192 0
consultation
Effectif total 285 380 531 192 0
1388

Pour le RDC, on a considéré également le nombre de personnes du département


administration, lequel d’après les aménagements de l’architecte sur le plan est : 145
personnes.

Pour le RDJ haut, on a considéré également le nombre de personnes du département


administration, lequel d’après les aménagements de l’architecte sur le plan est : 70
personnes.

La capacité d’accueil de l’ensemble de l’établissement peut être estimée à environ :


1603 personnes.

5.2 Classement

D’après la destination de l’établissement et de l’effectif pouvant y être accueilli, celui-ci


peut être classé comme suit :

1ère catégorie de type U

5.3 Référentiel réglementaire


Les normes de sécurités incendie à appliquer pour cet établissement sont les
suivantes :

• Règlement Marocain de sécurité incendie dans les ERP de type U : décret


n° 2-14-499 du 20 Hija 1435 (15 octobre 2014).
• Règlement Français : Arrêté du 25 juin 1980 relatif à la sécurité des personnes
dans les établissements recevant du public de type U : établissement de soins.

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6 PRODUITS DANGEREUX

L'utilisation de produits, de matériels et d'équipements dangereux est autorisée dans les


locaux recevant du public, dès l'instant où leur emploi est rendu nécessaire par l'activité
exercée sous réserve de respecter les exigences réglementaires et les instructions
techniques relatives à ces produits.

Les produits, matériels et équipements dangereux, à poste fixe, tels que les produits à
point éclair inférieur à 55 °C, sont interdits dans les circulations.

Il est indiqué des locaux de produits inflammables, fluides médicaux, stockage


équipements…
Ces produits sont à définir en indiquant les quantités à stocker par niveau/local.

À Prendre en
considération

7 DESSERTE – FACADE ET BAIES ACCESSIBLES


7.1 Façades accessibles

Compte tenu du classement défini ci avant, de sa distribution intérieure par


cloisonnement traditionnel et du fait que le dernier niveau accessible supérieur à 8m,
l’établissement doit être desservi par voie échelles en respectant l’exigence suivante
relative aux façades accessibles :

- 2 façades desservies par voies de 8m,

Aussi en aggravation des dispositions ci-dessus, il devra être prévu un accès


supplémentaire permettant aux services de secours d’intervenir à tous les étages
recevant du public. Cet accès devra se situer sur une autre façade que celles
considérées comme principales.

Voie Échelle :
Partie de voie utilisable par les engins de secours dont les caractéristiques ci-
dessus sont complétées et modifiées comme suit :

• la longueur minimale est de 10 m ;


• la largeur libre minimale de la chaussée est portée à 4 m ;
• la pente maximale est inférieur à 10 % ;
• la disposition par rapport à la façade desservie permet aux échelles aériennes
d'atteindre un point d'accès (balcons,
• coursives, etc.), à partir duquel les sapeurs-pompiers doivent pouvoir atteindre
toutes les baies de cette façade, la distance maximale entre deux points
d'accès ne devant jamais excéder 20 m.

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Chacune des façades accessibles devra avoir au moins avoir une sortie normale au
niveau d’accès, et des baies accessibles à chacun des niveaux. Ces baies devant
disposer des dimensions suivantes :
• Hauteur : 1,3 m
• Largeur : 0,9 m
• Distance entre 2 baies : 20 m

Indiquer les baies accessibles à chacun des niveaux qui respectent les exigences
susvisés sur les plans d’élévations et façades.

À satisfaire

8 ISOLEMENT
8.1 Isolement

Les bâtiments éloignés de plus de 8 mètres peuvent être considérés comme


naturellement isolés.

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9 RESISTANCE AU FEU
Les éléments principaux de la structure et les planchers du bâtiment doivent respecter
les degrés de résistance au feu suivants :

- les éléments principaux de la structure : SF°1h1/2


- les planchers : CF°1h1/2
- la couverture : CF°1h1/2

À prendre en
considération

10 FACADES

Les revêtements de façades, les éléments d’occultation des baies, les menuiseries, les
éléments verriers et garde-corps y compris leurs retours, devront être de réaction au feu
égal au plus à M3.

La règle du C+D ne sera pas à appliquer au présent établissement puisqu’il doit être
équipé d’un SSI de cat A.

11 CONCEPTION DE LA DISTRIBUTION INTERIEURE


Les niveaux qui comportent des locaux à sommeil doivent être aménagés en « zones
protégés », dans les conditions suivantes :
• Tous les niveaux comportant des locaux à sommeil doivent être recoupés par une
cloison CF °1h de facade à facade de facon à constituer au moins deux « zones
protégées », d’une capacité d’accueil de même ordre de grandeur, isolées entre
elles.
• Le passage entre deux « zones protégées » ne peut se faire que par des portes
situées sur les circulations.

A noter que le règlement francais, appliqué jusqu’au 14 octobre 2014 au Maroc,


préconise les dispositions suivantes :

Les zones protégées, dés lors que leur capacité dépasse 20 lits, doivent être divisées en
« zones de mise à l’abri ».

Les zones de mise à l’abri doivent :

• Avoir une capacité maximale de 20 lits ;


• Etre isolées entre elle par une cloison, de facade à facade, CF de degré 1 heure,
et des blocs pare-flamme ½ heure équipés de ferme porte ou à fermeture
automatique ;
• Avoir, à l’intérieur d’une meme zone protégées, une capacité d’accueil de même
ordre de grandeur.

Les blocs opératoires doivent être isolés par des parois et des planchers CF°2h, munis

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de sas comportant des blocs-portes pare-flamme de degré ½ heure équipés de ferme-
porte ou à fermeture automatique.

Les espaces nécessitant une surveillance particulière et permanente et ne pouvant pas


etre désenfumés pour des raisons d’hygiène sanitaire ou thérapeutiques (réanimation,
soins intensifs …) seront délimités par des parois et planchers CF°1h munis de blocs
portes PF°1h + FP ou fermeteur automatique.
Ces espaces sont recoupés sur des surfaces inférieurs à 600 m² par des murs CF°1h
munis de blocs portes PF°1h + FP ou fermeture automatique.

12 LOCAUX A RISQUES

Les locaux présentant des risques particuliers d'incendie sont classés dans le tableau
ci-après.

Les différents locaux contenant des quantités de liquides inflammables comprises entre
10 et 200 litres doivent être aménagés de façon à créer des blocs isolables dans les
conditions de l'article CO 28 et dans les limites mentionnées ci-dessous.

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Les quantités de liquide inflammable et de matière inflammables répertoriées dans le
tableau ci-dessus devront être respectées. Les locaux non classés à risque ne doivent
pas abriter de liquides ou matière inflammables hors des limites autorisées.

Les locaux d'assemblage des repas et les locaux de réchauffage des préparations
utilisant uniquement l'énergie électrique sont classés à risques courants.

À risques Importants

Résistance au feu des structures et planchers d'un local à risques importants.

• Les planchers hauts et les parois verticales doivent avoir un degré coupe-feu 2 heures et
les dispositifs de communication avec les autres locaux doivent être coupe-feu de
degré 1 heure, l'ouverture se faisant vers la sortie et les portes étant munies de
ferme-porte ;
• Ils ne doivent pas être en communication directe avec les locaux et dégagements
accessibles au public.

À risques Moyens

Protégé par des murs et des planchers CF 1 h. Une porte d'intercommunication peut être
aménagée sous réserve d'être CF 1 / 2 h et munie d'un ferme-porte.

En plus des locaux cités, ci-dessus, les locaux suivants sont des locaux à risque
particulier :

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- Groupe Électrogène (risque important)
- Postes Électriques (risque important)
- Locaux déchets et déchetterie (risque important)
- Archives (risques importants)
- Pharmacie (risque important "absence d'info sur les quantités stockées")
- Dépôts (risque moyen)
- Magasins (risque moyen)
- Locaux technique (risque moyen)
- Radiologie (risque moyen)
- Laboratoire (risque moyen)
- Scanner (risque moyen)
- Cuisine (risque moyen)

Tous les locaux classés à risques et définis ci-dessus doivent comporter, s’ils
contiennent des liquides inflammables :
1. Une ventilation haute permanente égale au minimum à 1/100e de la surface du
local avec 10dm² mini.
2. Une ventilation basse identique à la ventilation haute.
3. Une paroi donnant directement sur l’extérieur et dont une partie est en verre
mince.
4. Des détecteurs automatiques d'incendie, appropriés aux risques, doivent être
installés dans ces locaux.

Les locaux à risque moyens et importants doivent être identifiés sur les plans en
indiquant les volumes et les capacités des produits dans les limites citées ci-avant.

13 DEGAGEMENTS

13.1 Nombre de dégagements par niveau

Niveau 2ème 1er RDJ haut RDJ bas RDC


Effectif du niveau 285 380 262 0 676
Effectif à évacuer à ce
285 665 262 0 1603
niveau
Dégagements réglementaires 2S-4UP 3S-7 UP 2S-4UP - 5S-17 UP
2S- 3UP + 7 S-
Dégagements prévus 2S – 3UP 2S– 3UP 3S-15UP
23
non Non
Avis Satisfaisant - Non satisfaisant
staisfaisant satisfaisant

13.2 Nombre de dégagements par local

Les locaux pouvant recevoir plus de 19 personnes devront être desservis par 2
dégagements totalisant 2UP.

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13.3 Circulations horizontales

Les circulations reliant les escaliers entre eux, les escaliers aux sorties et les sorties
entre elles doivent avoir 2UP au moins, soit 1.40m.

Il est interdit en particulier de placer une ou deux marches isolées dans les circulations
principales.

La distance à parcourir à partir d’un point quelconque d’un local pour rejoindre un
escalier ne doit pas dépasser 40 m ou 30 m si on trouve dans une zone en cul de sac.

Au niveau d’évacuation, la distance est portée respectivement à 50m et 30m.

13.4 Cul de sac

La distance maximum autorisée entre la sortie d’un local situé sur un dégagement en cul
de sac et le débouché de ce cul de sac doit être de 10m maximum.

13.5 Recoupement des circulations :

Les couloirs de grande longueur empruntés par le public doivent être recoupés tous les
25/30m par des murs CF° et portes PF°1/2h.

Les portes de recoupement des circulations horizontales doivent etre à va-et-vient.


Il n’est pas obligatoire d’installer d’oculus dans les portes en va-et-vient maintenues
ouvertes en permanence.

13.6 Conception des escaliers et ascenseurs

L’absence de protection des escaliers et ascenseurs est interdite.

Les parois des cages d’escalier doivent être réalisées en matériaux incombustibles.
Les parois d’encloisonnement doivent avoir un degré CF°1h leurs portes doivent être CF
1/2h avec ferme porte, ouvrant dans le sens de la fuite.

Le volume desservant les étages ne doit pas être en communication avec les niveaux
inférieurs.

Les escaliers desservant des locaux ou sont traites des malades ne pouvant se déplacer
par leurs propres moyens doivent avoir une largeur minimale de deux unités de passage.
Cette disposition s'applique à tous les escaliers.

Aucun local ou rangement ne doit donner directement dans la cage d’escalier, aucun
conduit ne doit circuler à l’intérieur des cages d’escalier autre que ceux les desservant.

Les escaliers ne doivent comporter qu’un seul accès à chaque niveau.

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La relation entre hauteur et largeur des marches devra respecter la formule 2H+G
compris entre 0,6 et 0,64m, et ceci pour une hauteur de marche comprise entre 13 et
17cm.

Différences de niveau : il est interdit de regrouper 1 ou 2 marches isolées. Les


différences de niveau doivent être réunies par soit 3marches au moins, égales entre elles
ou par des pentes au plus de 10%.

13.7 Balisage des dégagements

Des indications bien lisibles de jour et de nuit doivent baliser les cheminements
empruntés par le public pour l’évacuation de l’établissement.

14 PORTES

Porte des locaux-couloirs


- Les portes des locaux recevant plus de 50 personnes devront s’ouvrir
vers l’extérieur
- Les portes des locaux donnant dans les couloirs des chambres devront
être équipées de ferme porte
- Les portes doivent pouvoir s’ouvrir à l’aide d’une manœuvre simple tel que
poignées, bec de cane…
- Les portes verrouillées de l’extérieur doivent pouvoir être déverrouillées de
l’intérieur
- Les portes équipées d’un va et vient doivent être équipées d’un oculus à
hauteur de vue
- Les portes vitrées devront être équipées de vitrage de sécurité.
- Portes des chambres devront avoir une largeur de 1,1 m.

Portes de recoupement
La fermeture simultanée des portes à fermeture automatique de recoupement des
circulations horizontales doit s'effectuer dans la zone protégée et être asservie à des
dispositifs de détection automatique d'incendie sensibles aux fumées et aux gaz de
combustion.

Fonctionnement des autres portes


Dans les services nécessitant une surveillance particulière des patients, les portes des
locaux ou unités de soins peuvent être maintenues exceptionnellement verrouillées, à
condition d'être placées chacune sous la responsabilité d'un préposé à leur ouverture.

Ce verrouillage peut être réalisé selon l'un des deux principes suivants :
- Par un verrouillage par clés. Dans ce cas :
o les personnels soignants doivent être dotés du passe correspondant ;
o ce passe doit être mis à disposition des services de secours en cas
d'incendie ;
- Par un dispositif de verrouillage électromagnétique, à l'exception du dispositif de
commande manuelle de déverrouillage qui peut être, par dérogation, situé dans un
local réservé exclusivement au personnel et situé dans chaque service concerné
par cette dérogation.
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15 AMENAGEMENTS INTERIEURS

Les revetements des circulations horizontales et locaux doivent etre classés :


• En catégorie M2 pour les cloisons
• En catégorie M1 pour les revêtements des plafonds
• En catégorie M4 pour les sols
Les revetements des escaliers doivent etre classés :
• En catégorie M1 pour les revetements des plafonds et murs
• En catégorie M4 pour les sols.
Les matelas, à l’exception des dispositifs médicaux, doivent satisfaire aux essais
encadrés par la norme NF EN 597-1.

Les draps, alèses et couvertures non matelassées, à l’exception des dispositifs


médicaux, doivent satisfaire aux essais encadrés par la norme NF EN ISO 12952-1
et -2.

Tentures, rideaux, voilages : l’emploi d’encadrements en étoffe ou de rideaux


tendus sur les vantaux est interdit sur les portes résistantes au feu imposées dans
les dégagements. L’emploi de matériaux de catégorie M2 est exigé quelle que soit
la superficie du local.

16 ATRIUMS

Il est prévu des nombreux vides sur patio devant respecter les dispositions de l’IT 263.

16.1 Géométrie des atriums

La plus petite dimension des atriums devra être au moins égale à •7h (h étant la haut du
plancher bas du niveau le plus haut par rapport au niveau bas de l’atrium), sans être
inférieur à 7m.

- Atrium à l'air libre


Un volume libre fermé sur toutes ses faces latérales dont la plus petite dimension (§ 1.3.)
est inférieure ou égale à la hauteur de la façade la plus haute et qui ne comporte aucune
occlusion en partie supérieure
- Atrium couvert
Le même volume que ci-dessus avec une couverture totale ou partielle. Dans cette
catégorie d'atriums, il faut distinguer :
a) Ceux dont un ou plusieurs niveaux sont ouverts en permanence sur le volume central
: atriums couverts ouverts;
b) Ceux dont tous les niveaux (à l'exception du niveau inférieur) sont fermés par une
paroi, même si celle-ci comporte des ouvrants, des balcons ou une circulation
horizontale ouverte : atriums couverts fermés.

16.2 Façades des atriums

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La règle du C + D, s'applique obligatoirement à l'ensemble des façades intérieures des
atriums.
Ces atriums comportent un potentiel calorifique réduit (absence de mobilier autre que M0
ou M1). Une dimension de C+D • 1m sera à considérer.

16.3 Produits verriers utilisés dans les atriums

En façade des atriums, les produits verriers isolant les niveaux supérieurs de volume des
atriums doivent être de catégorie M2.

En aggravations, les éléments verriers de tous les locaux situés sur une façade de
l'atrium doivent être pare-flammes de degré 1/2 heure et montés dans des châssis fixes.

16.4 Désenfumage

Le désenfumage du puits de lumière est naturel ou mécanique. Le


désenfumage des volumes adjacents est obligatoirement mécanique. Dans tous les
cas, la mise en route se fait automatiquement. Les différentes solutions sont présentées
à l’instruction technique 263 en annexe.

17 DESEMFUMAGE

Sont à désenfumer :
- les locaux dont la superficie est supérieure à 300m²
- les locaux dont la superficie est supérieure à 100m² aveugles
(sans ouverture sur l’extérieur)
- les halls
- les escaliers
- les vides/atriums
- les circulations horizontales :
o de longueur > 30m pour les zones accessibles au public
o en sous-sol si accessible au public
o dans les niveaux comportant des locaux à sommeil, quel que soit
leur longueur (désenfumage mécanique) Le désenfumage doit être
asservi à la détection automatique d'incendie de la zone sinistrée

Si l'établissement est doté d'un groupe électrogène, les ventilateurs de désenfumage


doivent être réalimentés automatiquement par ce groupe, en cas de défaillance de la
source normale.

Les blocs opératoires (salle d’opération, d’anesthésie, de réveil et locaux annexes)


peuvent ne pas être désenfumés quel que soit leur superficie. Toute fois les circulations
y menant doivent être désenfumées.

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18 CHAUFFAGE - VENTILLATION
Les systèmes de chauffage et de ventilation installés conformément aux dispositions des
articles CH 1 à CH 43 sont autorisés.

Les appareils de production-émission électriques dont la température de surface


n'excèdent pas 100 °C, installés conformément aux dispositions des articles CH 44 et
CH 45, sont autorisés.

Si, pour des besoins justifiés par l'exploitation, un chauffage d'appoint est nécessaire
dans certains locaux, notamment dans les chambres des malades, l'emploi d'appareils
électriques à résistance obscure d'une puissance inférieure à 3,5 kW est admis.

En aggravation des dispositions de l'article CH 32, § 5, les conduits aérauliques de


ventilation de confort doivent être munis de clapets, au droit des cloisons délimitant les
zones protégées et de mise à l'abri prévues à l'article U 10, § 1 et § 2.

En atténuation des dispositions de l'article CH 32, § 5, 4e tiret, les conduits franchissant


les parois des locaux à sommeil sont dispensés de clapets sauf si ces parois délimitent
une des zones mentionnées à l'alinéa précédent.

En aggravation des dispositions de l'article CH 32, § 6, les clapets, placés au droit des
parois délimitant les zones protégées, de mise à l'abri et des locaux à risques importants,
doivent être télécommandés par la détection automatique d'incendie dans les conditions
prévues à l'article U 44, § 3.

Les installations de ventilation des locaux spécifiques tels que les blocs opératoires et les
locaux de réanimation et de soins intensifs doivent être réalisées conformément aux
articles CH 28 à CH 40.

Le fonctionnement de ces installations de ventilation doit être indépendant du


fonctionnement des installations de ventilation du reste de l'établissement. Il ne doit pas
être interrompu par un arrêt de fonctionnement dans tout autre local ainsi que par la
commande d'arrêt d'urgence prévue à l'article CH 34, § 2. Cette disposition peut
s'appliquer à d'autres locaux spécifiques, après avis de la commission de sécurité.

19 APPAREILS DE CUISON ET DE REMSIE EN TEMPERATURE


Seuls sont autorisés les appareils électriques, dont la puissance totale est au plus égale
à 3,5 kW.

Dans les offices et dans les chambres de surveillance ou de garde, seuls les appareils
électriques d'une puissance nominale totale inférieure ou égale à 20 kW sont autorisés

20 INSTALLATION ELECTRIQUE
Les installations électriques de l’établissement doivent être conformes aux dispositions
de la norme NF C 15-211, relative aux installations électriques à basse tension dans les
locaux à usage médical.

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Les canalisations ne doivent pas traverser les blocs opératoires, conformément aux
dispositions de l'article U 10, § 4a.

L’établissement doit être équipé d'un éclairage de sécurité répondant aux dispositions de
l’article 2.5.1 3 du règlement et des dispositions particulières du type U.

21 ECLAIRAGE DE SECURITE

L’établissement doit être équipé d'un éclairage de sécurité répondant aux dispositions
des articles EC7 à EC15

L'éclairage de sécurité d'évacuation des locaux à sommeil et de leurs dégagements doit


être complété de la manière suivante :

Si l'éclairage de sécurité est réalisé par blocs autonomes, il doit être complété par un
éclairage réalisé par des blocs autonomes pour habitation conformes à la NF C 71-805.
Dans ces conditions, les blocs autonomes d'éclairage de sécurité, doivent être mis
automatiquement à l'état de repos dès l'absence de tension en provenance de la source
normale, leur passage automatique à l'état de fonctionnement étant alors subordonné au
début du déclenchement du processus d'alarme ;

Si l'éclairage de sécurité est réalisé par une source centralisée constituée d'une batterie
d'accumulateurs, la capacité de cette dernière doit permettre une autonomie de six
heures au moins.

22 MOYENS DE SECOURS
22.1 Organisation de la sécurité en cas d'incendie

Le chef d'établissement doit annexer au registre de sécurité un schéma d'organisation de


la sécurité en cas d'incendie. Il devra, plus particulièrement, préciser les obligations à
faire lors du déclenchement de l'alarme et de la confirmation d'un sinistre.
Ce document est préparé par le chef de service de sécurité incendie.

22.2 Locaux

La détection automatique des locaux doit mettre en œuvre automatiquement :


- la diffusion de l'alarme générale sélective et le déverrouillage éventuel des
portes ;
- l'ensemble des DAS de compartimentage de la zone protégée ;
- le non-arrêt des cabines d'ascenseurs implantés dans la zone sinistrée ;
- le désenfumage éventuel du local sinistré.
Elle ne doit pas commander le désenfumage des circulations horizontales.

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22.3 Moyens d'extinction

La défense contre l'incendie doit être assurée :

- par des extincteurs portatifs à eau pulvérisée de 6 litres minimum,


judicieusement répartis, avec un minimum d'un appareil pour 200 mètres
carrés, de telle sorte que la distance maximale à parcourir pour atteindre un
appareil ne dépasse pas 15 mètres ;
- par des extincteurs appropriés aux risques particuliers.
- Un système d'extinction automatique du type sprinkleur ou toute autre
installation d'extinction peut exceptionnellement être demandés par la
commission de sécurité dans certains locaux à haut risque d'incendie.
- Installation des RIA
- Installation de colonnes

22.4 Service de sécurité incendie

La surveillance du bâtiment doit être assurée :

- Par des employés spécialement désignés et entraînés à la mise en œuvre


des moyens de secours.
- Le personnel du service doit être formé à l'exploitation du système de
sécurité incendie et au transfert horizontal ou à l'évacuation des malades
avant l'arrivée des secours.
22.5 RIA

Des RIA doivent être installés dans :

- Les établissements de 1ère catégorie.


- Dans des zones d'accès particulièrement difficile ou défavorable ;
- Les bâtiments présentant une distribution intérieure compliquée.
- Une colonne sèche doit être installée :
- Dans tous les bâtiments supérieurs à R + 3;
- Dans les escaliers desservant les sous-sols de plus d'un niveau.

22.6 Système de sécurité incendie

Un système de sécurité incendie de catégorie A, doit être installé dans l’établissement


puisqu’il abrite des locaux à sommeil.

Des détecteurs automatiques d'incendie, appropriés aux risques, doivent être installés
dans l'ensemble de l'établissement.

Les détecteurs situés à l'intérieur des locaux à sommeil, devront comporter un indicateur
d'action situé de façon visible dans la circulation horizontale les desservant.

La détection automatique incendie des locaux doit mettre en œuvre, automatiquement :


- La diffusion de l'alarme générale sélective et le déverrouillage éventuel des
portes ;
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- Le désenfumage éventuel du local sinistré ;
- Le non -arrêt des cabines d ascenseurs implantés dans la zone sinistrée.

Elle ne doit pas commander le désenfumage des circulations horizontales.

22.7 Equipement d'alarme


L’établissement doit être équipé d'un équipement d'alarme de type 1 permettant la
diffusion de l'alarme générale sélective, dans les blocs accueillant des locaux à sommeil.

Le signal sonore de l'alarme générale sélective ne doit être identifiable comme un signal
d'alarme que par le seul personnel auquel il est destiné.

A chaque niveau il doit être installé, au minimum, un tableau répétiteur d'alarme sur
lequel seront reportées synthétiquement les informations d'alarme feu provenant du
système de détection incendie, de manière que le personnel affecté à la surveillance soit
informé de la zone de détection concernée par l'incendie.

L'emploi de récepteurs autonomes d'alarme est admis en complément de l'alarme


générale sélective et des tableaux répétiteurs d'alarme.

22.8 Système d'alerte


La liaison avec les sapeurs-pompiers doit être réalisée par téléphone urbain.

22.9 Formation
Tout le personnel de l'établissement doit être mis en garde contre les dangers que
présente un incendie dans un hôpital, être formé à l'exécution de consignes très précises
en vue de limiter l'action du feu et d'assurer le transfert horizontal ou l'évacuation et
doivent être entraînés à la manœuvre des moyens d'extinction.

Des exercices d'évacuation simulée doivent être organisés périodiquement afin de


maintenir le niveau de connaissance du personnel.

22.10 Consignes et affichage

Des consignes, affichées bien en évidence, doivent indiquer la conduite à tenir par les
occupants en cas d'incendie.

Pour le Maître d’Œuvre Pour SOCOTEC MAROC

L’Ingénieur,

S.ELFERACHI

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